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EPFL-ENAC-GC Génie Parasismique semestre d’été 2002 M. Badoux & P. Lestuzzi 1.

Choix d’un spectre de dimensionnement


Etablissement du spectre de dimensionnement:
Le spectre de dimensionnement est, en général, défini par l’accélération effective du sol
et par les fréquences délimitant le plateau (dépendant de la nature du sol).
L’amplification de l’accélération du sol sur le plateau est fixée à priori, par exemple 2.12
en Suisse (SIA 160, éd. 1989).

Zones de danger sismique:


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Choix d’un spectre de dimensionnement


Zones de danger sismique:
Des études sismologiques permettent de déterminer des cartes d’intensité sismique
correspondant à une probabilité d’occurrence donnée.

Courbes d’égale intensité I (MSK) pour une probabilité d’occurrence annuelle de 10-2 (période de retour 100 ans).

Courbes d’égale intensité I (MSK) pour une probabilité d’occurrence annuelle de 10-3 (période de retour 1000 ans).
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Choix d’un spectre de dimensionnement


Relation entre probabilité d’occurrence et intensité I (MSK):
Une relation entre la probabilité d’occurrence annuelle d’un événement sismique (Wa)
et l’intensité I peut être déterminée sur la base d’études sismologiques. Par exemple en
Suisse, elle est basée sur l’activité sismique moyenne (nombre annuel de séismes)
durant les 200 et 300 dernières années.

Les zones sont définies à partir de cette relation. Elles correspondent à une différence
d’intensité d’environ 0.7 entre chaque zone.

Le standard actuel pour la période de retour est 475 ans, ce qui correspond à une
probabilité d’excédance de 10% en 50 ans (processus de Poisson).

Relation entre la probabilité d’occurrence annuelle d’un événement


sismique (Wa) et l’intensité I (MSK) en Suisse [SIA D 045].
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Choix d’un spectre de dimensionnement


Relation entre intensité I (MSK) et accélération du sol (as):
Sur la base d’études sismologiques, une corrélation entre l’accélération du sol (as) et
l’intensité I peut être déterminée. Plusieurs propositions émanent de différents auteurs.

L’accélération extrême ne représente toutefois pas une valeur caractéristique de l’effet


réel du séisme sur les constructions (pic isolé). L’effet réel du séisme est représenté
plutôt par l’accélération effective du sol (pics apparaissant plusieurs fois).

Pour l’accélération verticale, on prend en général les 2/3 de l’accélération horizontale.

Relation entre l’intensité I (MSK) et l’accélération extrême du sol selon différents auteurs.
La zone hachurée montre l’accélération du sol agissant effectivement, ainsi que les valeurs
déduites pour les quatres zones en Suisse [SIA D 045].

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