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DEDICACES
Tout d’abord Je rends grâce à DIEU pour son amour et de toutes ses bienfaits qu’il cesse de
faire pour moi.
Je dédie particulièrement ce modeste travail :
A mon Père lui qui est toujours présent pour me soutenir m’encourager et me
conseiller.
A ma Mère oh maman toi qui ne cesses de battre nuit et jour pour que je manque de
rien toi qui es toujours là pour m’encourager, tes conseils ont fait de moi ton Trésor.
Je dédie aussi ce mémoire à tous ceux qui m’ont aidé et encouragé de loin et prêt pour la
réussite de ce travail.
A Ma grande sœur ainée celle qui ne se fatigue pas à me soutenir financièrement
chaque mois et à m’encourager.
REMERCIEMENTS
Je remercie infiniment mon Dieu le Tout Puissant de m’avoir gardé en vie durant toutes ces
années, m’armer de forces, de courage, pour achever ce mémoire sans inconvénients majeurs,
et pour l'immensité de sa providence qui guide et couvre tous les aspects de notre vie. Il est
naturel de dire merci :
Mon encadreur et enseignant, M Papa NDIAYE qui m’a suivi durant tout le travail.
Le directeur général : M. MAME SALL
Nous adressons par la même occasion, nos plus vifs remerciements a tous les membres d’IPD-
Thomas Sankara pour les efforts qu’ils n’ont cessés de déployer pour assurer une meilleure
formation.
Enfin, nos remerciements vont à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à l’élaboration
de ce projet.
SOMMAIRE
Notre projet de fin de cycle se porte sur la conception et dimensionnement d’un bâtiment R+5
à usage d’habitation.
Dans un premier temps, nous avons procéder par une étude sur la conception architecturale du
bâtiment.
Ensuite à partir des plans d’architecturaux nous déterminons alors les éléments constitutifs de
la structure du bâtiment. Les façades de celui-ci sont ainsi réalisées en maçonneries
considérées non porteuses.
Type d’ouvrage : immeuble R+5
- Type de fondations : superficielles semelles isolées (sous un poteau, et excentrées).
- Les maçonneries en élévation sont des murs de 15 cm avec un enduit de 1.5cm sur les deux
faces.
- Au regard des caractéristiques mécaniques du sol d’assise pour notre projet on a une
contrainte admissible σsol de 1,5 bars cette valeur a été donnée forfaitairement.
I- DESCRIPTION DU PROJET.............................................................................2
I-1 Localisation...........................................................................................................2
I-2 Description............................................................................................................2
II- HYPOTHESES ET PRINCIPES GENERAUX................................................4
II-1 Hypothèses de base..............................................................................................4
II-2 Principes généraux...............................................................................................5
III- CARACTERISTIQUES MECANIQUES DES MATERIAUX......................5
III-1 Les différents matériaux.....................................................................................5
III-1-1 Béton.............................................................................................................5
III-1-2 Acier..............................................................................................................9
III.1.2.1 Caractères mécaniques.........................................................................10
III.1.2.2 Classification des aciers pour le béton armé........................................10
III.1.2.3 Diagramme Contrainte-Déformation en ELU......................................11
III.1.2.4 Contraintes admissibles en ELS :.........................................................11
III-2 Association acier-béton....................................................................................12
III-2-1 Adhérence acier béton.................................................................................12
III-2-2 Contrainte adhérence...................................................................................12
Chapitre II: CONCEPTION ARCHITECTURALE......................................................... 13
I- CONCEPTION ARCHITECTURAL...............................................................13
I-1 Généralités..........................................................................................................13
I-2 Joint de structure.................................................................................................13
I-3 Principe................................................................................................................14
II- CONCEPT DE LA STRUCTURE...................................................................14
II-1 Mise en place des poteaux.................................................................................15
Présenté par : Balla NDOYE et Denis Lucien WADE iv
Thème : conception et dimensionnement d’un bâtiment R+2 à usage d’habitation
coefficient de sécurité α :
coefficient de flambement
Nu : contrainte normale
As : section d’armature Br :
section réduite du poteau λ :
élancement du poteau lf :
longueur de flambement
INTRODUCTION
La révolution industrielle a entraîné une forte urbanisation des villes. L'une des
Conséquences immédiates de ce boom démographique dans les zones urbaines a été le
changement dans le style de construction.
En effet, afin de rationaliser l’espace, il fallait abandonner les constructions traditionnelles au
profit des bâtiments multiétages. Ce qui permettait de trou ver un abri à un plus grand nombre
d'habitants sur un plus petit espace. Cela a été possible grâce aux techniques de construction
modernes telle la construction métallique et le béton armé.
Cependant des séries de réglementation ont été élaborées dans le but de dimensionner
convenablement les bâtiments. C'est par exemple le cas du Béton Armé aux États Limites, le
BAEL 91 actuellement en vigueur.
Dimensionner un bâtiment dans les règles de l'art revient à déterminer pour chaque poutre,
chaque poteau, chaque plancher de ce bâtiment, les dimensions de cet élément, les
caractéristiques du béton à utiliser, les aciers à employer et surtout comment allier ces deux
éléments. Ce projet de fin d'étude s'inscrit donc à juste titre dans ce cadre.
Les objectifs de cette étude sont avant tout d'assurer la sécurité des usagers de cet immeuble
R+2. Ensuite. Il devra entre autres, durer dans le temps et résister aux éventuelles intempéries.
Chapitre I: GENERALITES
I- DESCRIPTION DU PROJET
I-1 Localisation
Keur Massar couvre une superficie de 25 km 2 avec une population de 337.511 habitants.
Créée en 1962, elle fait rapidement l’objet de toutes les attentions quand en 2002, le Président
à l’époque y fit émerger une vaste cité de logements sociaux “Le Plan Jaxaay” destinés aux
populations victimes des inondations.
Aujourd’hui, cette ville est le siège d’un remarquable dynamisme économique local et symbole
d’une forte attractivité immobilière.
I-2 Description
Cet immeuble a une surface au sol de 150m2. La hauteur sous plancher à chaque niveau est de
3m. Soit une hauteur totale de 13.05m.
Pour permettre la circulation et le passage à niveau, il est prévu des passerelles et des escaliers à
chaque niveau. La constitution de l’immeuble est la suivante :
Au Rez-de-chaussée :
- Un hall d’accueil…………………………………………………………………12.9 m²
- Un salon………………………...………………………………………………17.75m²
- une chambre des parentes +Sdb ………………………………………………18.5m²
- Une chambre……………………………………………………………............13.2 m²
- Une cuisine……………………………………………………………............. 12.6m²
- Un stockage……………………………………………………………………. 3.45m²
- Des escaliers…………………………………………………………………....11.13m2
- Un toilette ………………………………………………………………….…… 3.3m²
A chaque étage :
- un salon + S à M………………………………………………………………24.35.m²
- Un hall d’accueil…………………………………………………………………12.9 m²
- une chambre des parentes +Sdb …………………………………………………19.5m²
- Une chambre……………………………………………………………............13.2 m²
- Une cuisine……………………………………………………………............. 12.7m²
- Un toilette ………………………………………………………………….…… 3.3m²
- Des escaliers…………………………………………………………………....10.08m2
-balcon....... ....... ....... ....... ....... ....... ....... ....... ....... ....... ....... ....... ....... ....... ....... .......15m2
Les hypothèses formulées et les données ayant servi pour l’étude sont les suivantes :
Règles BAEL 91 révisées 99 - DTU P 18-702
Cahier des Prescriptions Techniques (CPT) NF P06-004 ; NF P06-001
Béton :
La résistance du béton à la compression est de : fc28 = 25 MPa pour tous les éléments en
Béton Armé
Poids volumique du béton : 25 KN/m3
Dosage du béton : 350 Kg/m3
Enrobage : 3 cm en fondations ; 2,5 cm en élévation Acier :
Fe= 400Mpa
Fissuration très préjudiciable en infrastructure ; Fissuration peu préjudiciable en
superstructure
Sol :
Contrainte admissible du sol est de 1.5 bar à 1.25mde profondeur pour les fondations
Tassements sont de l’ordre de 2cm
Le principe consiste en un calcul des armatures à l’ELU et des vérifications à l’ELS pour tous
les éléments porteurs ; et pour en ELS pour le cas spécifique des fondations. Le calcul à
l’ELU obéit aux hypothèses suivantes :
Les sections planes avant déformation restent planes et conservent leurs dimensions.
La résistance du béton tendu est considérée comme nulle.
Il n'y a pas de glissement relatif entre les armatures et le béton.
Le raccourcissement relatif Ɛbc du béton est limité à 3,5‰ en flexion, 2 ‰ en compression
simple.
L'allongement relatif de l'acier tendu est limité conventionnellement à 10 %
Le diagramme linéaire de déformation de la section passe obligatoirement par l’un des
trois pivots A, B, C.
Le béton est un mélange de ciment de gravier de sable d’eau et d’éventuellement adjuvent défini
par ces normes.
Composante du béton
Le sable
On nomme sable les matériaux de petit dimension issus de la désagrégation des roches. Le sable
est constitué par l’ensemble des grains de 0 à 5mm de diamètre.
Le gravier
Les graviers ont des origines semblables à celle des sables. La dimension maximale des
graviers est conditionnée d’une part par l’épaisseur de l’ouvrage et d’autre part par la distance
minimale entre les différentes armatures de l’ouvrage.
Le ciment
Les ciments courants sont subdivisés en plusieurs types selon la nature et la proportion de leur
constituant. Ils sont répartis en trois classes de résistance 32,5 ;45,5 et 52,5, défini par la
valeur minimale de la résistance normale à 28 jours
CEM I : ciment Portland (CP) : destiné aux travaux de béton armé fortement sollicité,
aux bétons précontraints, aux produits préfabriqués les plus performant : tuyau, bloc,
poutrelle, ainsi qu’aux usages spéciaux
CEM II : ciment Portland composé (CPJ) : utilisés pour la plupart des travaux d’usage
courant en béton armé ou non, la maçonnerie, certains produits préfabriqués…
CEM III : ciment Haut Fourneau (CHF) : réservés aux travaux de fondations profondes,
de grande masse et en milieu agressif (injection, pieux, élévation agricole, terrain
gypseux, eau de mer ou eau trait pure...).
CEM IV : ciment Pouzzolanique : destinés en particulier à des travaux massifs en béton
armé ou précontraint, aux travaux maritimes et aux ouvrages étanches.
L’eau
L’eau comme les granulas doit être bien dosée car un manque d’eau provoquerait béton sec
difficile à mettre en place. Un excès d’eau provoquerait des vides par évaporation, une mauvaise
adhérence de l’acier. Le dosage en eau est environ égale à 50% du dosage en ciment.
Avec
Dosage du ciment
C’est le poids du ciment utilise dans un m 3 de béton mise en œuvre. Il varie entre 150kg/ m3 et
400kg/m3
- Dosage de ciment : 350 kg/ m3.
Un béton est défini par la valeur de sa résistance à la compression à 28 jours, dite valeur
caractéristique requise. Elle est notée fc 28 et choisie en fonction des conditions de fabrication
du béton, de la classe du ciment utilisé et de son dosage au m3.
La valeur de la résistance est le résultat d’essais réalisés sur des éprouvettes de béton
cylindrique (h=32cm, =16cm, S=200cm2) soumise à la compression centrée. Quand les
sollicitations s’exercent sur un béton dont l’âge j en jours est inférieur à 28 jours, on se réfère
à la résistance fcj obtenue au jour considéré. Les valeurs courantes de fc 28 sont de 20 à 30MPa.
Avant 28 jours, le béton a une résistance fcj inférieur à fc28.
Ces résistances caractéristiques en traction ftj peuvent être déterminées par essais :
Fbu=
=1.5 dans le cas général pour les
combinaisons accidentelles
=1 dans le cas général avec une application des charges sur une durée
=0.9 quand la durée est comprise entre 1heure et 24heures
=0.85 quand la durée est inférieure à 1heure
Aux états limites services (ELS)
La contrainte de compression du béton sera limitée dans les calculs, à 0.6fc j. Jusqu’à cette valeur,
le diagramme des contraintes peut être assimilé à une droite.
Le matériau acier est un alliage Fer + carbone en faible pourcentage. Deux types sont utilisés en
béton armé :
Les aciers doux, comprenant 0.15 à 0.25% de carbone (rond lisse), utilisés en acier de montage
principalement.
Les aciers durs comprenant 0.25 à0.40% de carbone (haute adhérence), utilisés pour tous travaux.
Es=200 000MPa
On utilise pour le béton armé les ronds lisses, les armatures à haute adhérence et les treillis
soudés, ils sont définis par leur diamètre nominal.
TREILIS SOUDES TS
Nuance feE 500
Limite d’élasticité fe (MPa) 500
Résistance à la rupture r (MPa) 550
Allongement de rupture 8%
s =min
- En fissuration très préjudiciable :
Pour assurer un encrasse correcte, c’est-à-dire empêché le glissement de l’armature dans la gaine
de béton qui l’entoure, il faut limiter la contrainte d’adhérence à la valeur
Շsu=0.6Ψs2.ftj
Ψs : coefficient de scellement
Ls=fe×
Շ
I- CONCEPTION ARCHITECTURAL
I-1 Généralités
La conception architecturale est l’art majeur de concevoir les espaces, de savoir les répartir en
respectant les règles de constructions empiriques et scientifiques, ainsi que des concepts
esthétiques, classiques ou nouveaux, de forme et d’agencement d’espaces, en incluant les
aspects sociaux et environnementaux liés à la fonction dans de l’édifice et à son intégration
dans son environnement. C’est pourquoi on définit quelquefois l’architecture comme « une
expression de la culture ».
Un joint désigne une coupure entre deux parties d’un bâtiment, permettant à chaque partie de
se déplacer librement, sans que les sollicitations auxquelles elle est soumise aient une
influence sur l’autre partie.
Le rôle des joints est d’assurer la solidarisation, la continuité et l'étanchéité des matériaux
utilisés dans la construction, et par conséquent la résistance de celle-ci aux efforts de
compression, de flexion ou de traction qui la sollicitent.
Les variations de température, le retrait dû au durcissement, le fluage et le gonflement initial
du béton entraînent une déstabilisation entre les éléments d’une construction en béton armé.
Il devient alors nécessaire de prévoir dans les ouvrages des solutions de continuité sous forme
de joints.
Pour des caractéristiques citées des joints, vu l’étendue du projet, on a opté de placer quatre
(4) joints de dilatation de 2cm pour séparer le bâtiment R+3 tout en respectant la répartition
architecturale et sa fonctionnalité.
I-3 Principe
La conception du bâtiment a été réalisée sur la base d’une esquisse manuelle proposée par les
services techniques des finances, avec des recommandations prenant compte des points
suivants :
Couverture sous forme de plancher en dalle à hourdis
Poteaux de sections rectangulaire
L’incorporation des toilettes internes
Tout autre aspect allant dans le sens de l’amélioration du confort Sur la base des règles de
conception en vigueur.
L’emplacement correct des poteaux sur les axes est conditionné par quelques consignes tels que :
Essayer d’aligner les poteaux le plus possible verticalement et horizontalement et de les
placer sous forme de grille pour faciliter la mise en place des poutres.
Réduire les distances entre les poteaux pour éviter les retombés et les dalles de grande
épaisseur, on peut ainsi gagner en coût mais surtout alléger le poids de l’ouvrage
Éviter le rapprochement des poteaux pour ne pas consommer des matériaux en excès.
Commencer par placer des poteaux dans les coins pour éviter l’utilisation des portes à
faux.
Dans le cas d’une poutre continue, essayer de placer des poteaux pour avoir des longueurs
des travées consécutives rapprochées.
Placer les poteaux nécessaires pour l’escalier.
Éviter les poteaux naissants dans les étages pour éviter les nouvelles charges
supplémentaires.
Le bon placement des poteaux nous permettra d’avoir un calcul de dimensionnement des autres
éléments de la structure plus aisé.
Pour ce projet, on a placé les poteaux en parfaite harmonie entre le rez-de-chaussée et les
étages courants, en commençant par placer les poteaux au 3e étage pour éviter la naissance des
nouveaux poteaux qui ne prendront pas appuis directement sur des semelles.
Les poutres sont les éléments de la structure qui vont reprendre les charges des murs et dalles
pour les transmettre aux poteaux. Elles vont en plus de supporter les charges, ceinturer la
structure. Suivant l’emplacement des poteaux, on a placé les poutres sur les axes des murs
pour que ceux-ci soient portés par elles. La hauteur d’une poutre a été déterminée à partir de
la condition de flèche :
- Poutre isostatique : L/12 ≤ h ≤ L/10
On doit éviter les poutres plates du fait de leur coût trop important. En cas de retombées, on
peut essayer de les cacher en les noyant par exemple dans les murs. Pour assurer la rigidité
des dalles, on utilise les raidisseurs.
Les planchers sont des éléments de séparation entre l’étage, elles sont des éléments
horizontaux, dans les bâtiments usuels et il existe plusieurs types de planchers, mais les deux
types les plus répandus actuellement restent les planchers à corps creux et celles à épaisseur
uniforme c’est à dire les planchers à dalle pleine. En ce qui concerne cette étude on utilisera
les planchers à corps creux sur tout le bâtiment, grâce à ces avantages devant les dalles
pleines, on cite à titre d’exemple :
Une bonne isolation thermique grâce aux entrevous béton qui contient.
Une charge est relativement faible en comparaison avec la dalle pleine.
I- Prédimensionnement mécanique
Le pré dimensionnement est une phase capitale et incontournable pour tout avant-projet et pour
toute descente des charges. Il se déduit de formules approchées.
Le système porteur se définie à partir des plans archis, la structure la plus simple possible.
Cette structure sera la plus fiable et la plus facilement calculable. Cette réflexion est menée
lors de la pré-étude.
Les éléments porteurs constituent la structure d’un bâtiment ; leur rôle est de véhiculer les charges
jusqu’aux fondations :
-les planchers transportent les charges horizontalement, ils portent généralement dans le sens de la
plus petite portée,
-les ossatures transportent des charges horizontalement et verticalement.
Les poutres reprennent :
-les planchers qui viennent reposer dessus,
-les maçonneries d’étages
Les poutres reposent le plus souvent sur des poteaux. Elles peuvent néanmoins appuyer de la
maçonnerie pour de faibles charges.
-les fondations qui reportent les charges sur le sol supportent les poteaux, les voiles et les
maçonneries.
La partie de la structure située sous le Rez de chaussée est appelée infrastructure, la partie située
au-dessus est appelée superstructure.
Les éléments constituant cette structure seront de préférence alignés suivant une trame
définissant des pans verticaux porteur. Ceci permettra une étude simplifiée et surtout un
cyclage de chantier plus d’avantageux.
I.2.1.1 Plancher
16+4 20
12+8 20
I-2-1-1-1 Planchers en corps creux (tous les étages courants et terrasses accessible) :
Ces choix ont été justifiés pour des questions économiques et aussi de la bonne qualité des
isolations acoustiques et thermiques.
Il est pré dimensionné de façon à minimiser la flèche durant la vie de l’ouvrage à partir de la
relation : h ≥ Lx/22,5 (Lx petite portée du plancher et h l’épaisseur) Choix : Nous optons
pour un plancher à corps creux dont :
- les corps creux ou les hourdis
- la dalle de compression
-les nervures
Poutrelle
Dalle de compression
L’épaisseur de cette dalle est déjà donnée en fonction du prédimensionnement des planchers
I-2-1-1-2 I-2-1-1-2. Plancher en dalle pleine (au niveau des balcons)
Ce choix a été motivé pour des questions sécuritaires face aux charges importantes qu’il doit
supporter, et aussi pour sa bonne résistance.
Détermination du sens de portée de la dalle
La dalle travaille dans les deux sens, et donc repose sur 4 cotés.
• Pour un panneau isolé
•
Dalle continue
hm ; h= et d= m et l=3,48m
I.2.1.2 Poutres
1) h ≤ L/10.
2) 0,36h ≤ b ≤ 0,54 h
Avec :
h→ Hauteur de la poutre. b→
largeur de la poutre.
L→ Portée de la poutre.
Nous présentons dans le tableau ci-dessous les résultats des dimensions des différentes poutres:
I.2.2.1 Généralités
Le poteau est un élément porteur vertical ponctuel chargé de reprendre les charges et les
surcharges des poutres issues des différents niveaux pour les transmettre à la fondation. Le
rôle des poteaux, ne se limite pas seulement à assurer les reprises des charges verticales, mais
celui-ci contribue largement Lorsqu’ils sont associés à des poutres pour former des cadres ou
portiques à reprendre les actions horizontales et obliques dues au vent, aux pluies, aux séismes.
De ce fait ces éléments méritent une attention particulière lors de leur dimensionnement.
Le règlement BAEL ne propose qu’une formule générale dans laquelle interviennent les
grandeurs inconnues b et a.
Pour pré-dimensionner la section de béton, il est donc nécessaire de s’imposer d’autres
conditions. Nous fixons, comme condition supplémentaire, la valeur de l’élancement (par
exemple λ = 35 ou λ = 50).
a = Lf√12 / λ
Généralement, on fixe la valeur de a, on prend l’épaisseur du mur dans ce cas, c’est de cette
Nous choisissons donc Br de telle sorte que la section d’acier A obtenue à partir de la formule
générale soit positive :
II-1 Définition
On appelle descente des charges le principe de distribution des charges sur les différents
éléments qui composent la structure d’un ouvrage. On commence par le niveau le plus haut
pour descendre progressivement jusqu’au niveau le plus bas (fondation).
On appelle < état limite > tout état d’une structure (ou d’une partie de celle-ci) au-delà duquel
elle cesserait de remplir les fonctions ou ne satisferait plus aux conditions pour lesquelles elle
a été conçue.
- Les état limites ultimes (ELU) correspondant à la ruine de l’ouvrage ou l’un de ces
composants par perte d’équilibre, rupture ou flambement.
- Les états limite des service (ELS) au-delà desquels ne sont plus satisfaites les
conditions normales d’exploitation ou de durabilité (déformation excessive, ouverture
excessive de fissure)
II-2-2 Actions
Les charges réglementaires sont les charges permanentes (G) et les charges d’exploitations (Q).
- Les charges permanentes « G » : Il s'agit ici de prendre en compte le poids réel des
éléments mis en œuvre pour construire le bâtiment. Là encore, afin d'uniformiser et faciliter les
procédures de calcul, le législateur fourni des listes de poids volumiques en fonction des
matériaux utilisés.
- Les charges d’exploitation « Q » : Tout bâtiment entre dans une catégorie réglementaire
et doit être capable de supporter les charges et les sollicitations correspondant à une utilisation
"normale". On comprend aisément que le plancher d'un groupe à usage d’habitation, est à priori,
moins chargé qu'un plancher d’usage scolaire.
Et il est à noter que la transmission des charges des dalles vers les poutres se fait seulement dans
le sens des poutrelles, autrement dit, les poutres parallèles aux poutrelles ne supportent que leur
poids propre.
Le règlement demandé d’envisage plusieurs combinaisons d’actions, les plus courantes sont :
ELS : G + Q
On appelle charges de plancher : les actions unitaires en daN/m 2 sur plancher. On considère
une tranche de plancher de 1m x 1m. On liste les actions s’exerçant sur cette surface utile, on
ajoute aux charges permanentes le poids propre du plancher noté P.P, les changes
permanentes de poids mort (carrelage, revêtement, étanchéité, forme de pente s’il existe)
notées P.m et des charges d’exploitation surfacique notées Q. la somme des charges PP +
P.m et notée G :
2. Etanchéité multicouche.
3.Dalle de compression
Etanchéité - - 12
Etanchéité - - 12
Plancher corps creux 12+4 - 260
1. Carrelage.
2. Mortier de ciment.
3. dalle de compression
1-Revetement -
4 100
4-Plancher corps
creux 12+4 - 260
5-Enduit sous-
plafond 1,5 1800 27
Pour évaluer les charges au mètre linéaire sur poutres on se sert des résultats du
prédimensionnement, c’est ainsi que pour une poutre donnée on a sa portée L sa section bxh
et le planche apportant des charges sur la poutre avec comme L’ la portée du plancher. Le
principe de calcul étant répétitif. IL est donc plus judicieux de faire l’évaluation des charges
sur une seule poutre.
Exemple : la poutre C1 du coffrage plancher étage2 (Voir plan), puis délimitant le plancher 16+4
Poutre C1
Section : 15×30
Portée L= 3,06m
Plancher : 12+4
Portée = l= 3,06m
G = 440,68daN/m2
Q =150 daN/m2
On a : Gp/p = G × =729,325daN/m
Poids de maçonnerie : Nous avons une maçonnerie de 18cm d’épaisseur c’est-à-dire des agglos
15×20×40, plus 1.5cm d’enduit de part et d’autre.
Ce qui conduit à dire que pour une hauteur sous plafonds de 3m l’apport de la maçonnerie sur la
poutre notée Gmaç/p =256,5×3 =769.5 daN/m
G = PP + Gm/p + Gp/p
G = 1611,68daN/m
Q = 248,25daN/m
Cette évaluation des charges nous permettrons d’avance de connaitre les charges ponctuelles
que le poteau supporte Nu afin de déterminer la section du poteau. Pour ce projet certain
poteau on a fixé leurs a en fonction de l’épaisseur des murs qui est 15cm. Et cette évaluation
des charges se fera sur le poteau P6 qu’on estime le plus charge
P7
15/55
Pour évaluer les sollicitations au niveau des poteaux, on peut admettre la discontinuité des
divers éléments de plancher, toutefois il convient de préciser que dans les bâtiments
comportant des travées solidaires supportées par deux files de poteaux de rive et une ou
plusieurs files de poteaux centraux, les charges évaluées en admettant la continuité doivent
être majorées
- De 15% si le poteau est plus d’une foi voisine d’un poteau de rive
- De 10% si le poteau est une foi voisine d’un poteau de rive
Le poteau reçoit la moitié des charges de chacune des trois poutres de A26, A5et A6 puis son
propre poids.
Gc3 = 619,704daN/m
Qc26=QD3×Lx/2+QD1×Lx/2
Qc26=150×3,31/2+150×2,53/2
Qc26=438daN/m
Q = 438 daN/m
Gc6=Pp+GD2×Lx/2+0,3×GD3
Pp=2500×0,15×0,3=112,5daN/m
GD2×Lx/2=465,898×3,58/2=833,957
0,3×GD3=0,30×440,898=132,269
Gc6=112,5+833,957+132,269=1078,726daN/m
G = 1078,726 daN/m
Qc6=QD2×Lx/2+0,30×QD3
Qc6=150×3,58/2+0,30×150
Qc6=313,5daN/m Q
= 313,5 daN/m
Pp=2500×O,15×O,30 = 112,5daN/m
0,30×440,898 = 132,269daN/m
G = 1078,726 daN/m
Qc5 = 313,5daN/m
Q = 313,5 daN/m
Q = 438× daN
plancher R+2
6427,123 1512,727
plancher R+1
13577,885 3025,4545
plancher RDC
27395,77 6050,909
Gtotal = 27395,77daN
Qtotal = 6050,909 daN
Nu = 1,35×27395,77 + 1,5×6050,909
Q = 1512,915daN
Les planchers à hourdis sont calculés en les considérants reposés sur deux appuis.
Les poutrelles sont lancées à priori suivant la plus petite dimension du plancher.
Les calculs consisteront à déterminer l’épaisseur du plancher en fonction de sa portée.
En fonction des calculs du prédimensionnement des panneaux, on saura l’épaisseur des
hourdis de la dalle de compression Pour faciliter l’exécution des planchers, on va choisir la
même épaisseur, ainsi, on adopte l’épaisseur maximale trouvée.
Calculs du plancher à corps creux 16+4 de l’étage courant :
Charge permanente
G = 412 daN/ml
Charge d’exploitation
Q = 150 daN/ml
Combinaison des charges
A L’ELU
Nu = 1.35G+1.5Q → Nu = (1.35x412) + (1.5x150) = 718,2daN/ml
Pu = 718,2daN/ml
Nser = G+Q → Pser = 412+150 = 562daN/ml
= s → ==347,826
Fsu = 347,826 MPa
Moment ultime du béton
Mtu = bho (d- /2) fbu → Mtu = 0.6x0.04 (0.18−0.04/2) x14.166 = 0.0543 MN.ml Mtu
= 0.0543 MN.ml
Condition Mu < Mtu car 0.01150 < 0.0543
On constate que Mu<Mtu, donc la zone comprimée a une forme rectangulaire de largeur b.
Nous sommes donc ramenés au calcul d’une section rectangulaire de largeur b.
Moment réduit du béton
Condition de vérification de pivot μbu < 0.186 → 0.0316 < 0.186 Pivot A
Paramètre de déformation
= 0.04
Bras de levier
3HA10 → 2,36cm²
Aciers transversaux
La dalle de compression à une épaisseur de 4cm armée en quadrillage d’acier haute adhérence
(HA) et coulée sur place. Les espacements des aciers ne doivent pas dépasser les valeurs
suivantes (Art A.8.2.4 BAEL91) -20cm (5p.m) pour les armatures perpendiculaires aux
poutrelles -30cm (4p.m) pour les armatures parallèles aux poutrelles.
6HA6 → 1.7cm²/ml
Espacement
//= 2 → 1.72=0.85 ²
Choix de la section commerciale
4HA6 → 1.13cm²/ml
Espacement
Le dimensionnement se fera en flexion simple avec les sollicitations les plus défavorables.
Leur rôle est la transmission des charges du plancher aux poteaux, elles peuvent être
continues ou isostatiques. Les poutrelles de notre plancher sont disposées dans le sens de la
plus petite portée, la poutre est considérée chargée si son axe est perpendiculaire au sens des
poutrelles, non chargée dans le cas contraire.
Cas de la poutre A36 15x40
Avec Pu = 4002,4185daN/m
- Contrainte de calcul du béton fbu :
= Υs → =400/1.15=374
Fsu = 374 MPa
Moment ultime du beton
2
= ²8 → 4002,4185x 3,63 /8 =6592,4335daN/ml
Mu = 0.065 MN.ml
α =1,25(1-√(1-2µbu)
α =1,25(1-√(1-2x0,239) = 0,159
Bras de levier Z
Zb=33,71cm
As=5,62cm2
Aciers transversaux
Pour ce projet nous avons choisi le poteau P7 15x55 pour détailler la procédure de
dimensionnement manuel. L’exemple de ce dimensionnement se fera à l’Etat Limite Ultime
(ELU) de la descente a été faite manuellement à partir du plancher terrasse jusqu’au niveau de
la RDC. La majorité de charge n’est appliquée qu’après 90jours.
Calcul de ferraillage du poteau P7
Nu = 126110.48 daN -
Lf = 2.87 m
- Elancement λ = 66,279
- Coefficient de flambement
- Condition
Amin ≤ Ast < Amax → 5.6cm² > -1.5cm² < 45cm²
On constate que Amin est supérieur Ast alors le choix des armatures se fera avec Amin
= 5.6cm²
Choix d’acier 4AH12 + 2AH10 → 6 cm²
- Armature transversale
= 3→ =123 =4 =
- Longueur de scellement
=0.6 → =0.6 70 =
- Espacement dans la zone courant
= −4 2→ =42−4 1.22=18
- Longueur des armatures d’attente
Les fondations d’une construction sont constituées par les parties de l’ouvrage qui sont en
contact avec le sol auquel elles transmettent les charges de la superstructure. Elles constituent
donc la partie essentielle de l’ouvrage puisque de leur bonne conception et réalisation découle
la bonne tenue de l’ensemble. Les éléments de fondation transmettent les charges au sol, soit
directement (cas des semelles reposant sur le sol ou cas des radiers), soit par l’intermédiaire
d’autres organes (cas des semelles sur pieux par exemple).
Les massifs de fondations doivent être stables ; c’est à dire qu’ils ne doivent donner lieu à des
tassements que si ceux-ci permettent la tenue de l’ouvrage ; des tassements uniformes sont
admissibles dans certaines limites. Par contre, les tassements différentiels sont rarement
compatibles avec la tenue de l’ouvrage. Il est donc nécessaire d’adopter le type et la structure
des fondations à la nature du sol qui va supporter l’ouvrage. L’étude géotechnique a pour but
de préciser le type, le nombre et la dimension des fondations nécessaires pour fonder un
ouvrage sur un sol donné.
D’autre part, lorsque les couches de terrain susceptibles de supporter l’ouvrage (bon sol) sont
à faible profondeur, on réalise des fondations superficielles. Dans le cas où ces couches sont à
une grande profondeur, on réalise des fondations profondes.
Les fondations superficielles sont des fondations situées immédiatement sous la base de l’ouvrage
; on distingue :
- Les fondations fonctionnelles, constituées par des semelles isolées sous poteau.
- Les fondations linéaires, constituées par des semelles continues sous poteaux ou murs.
A= =156cm
Choix :
A = 1.60m
B = 1.60m
- Hauteur utile
- Les fondations surfaciques, constituées par des radiers et cuvelages sous poteaux ou murs.
Or, pour notre cas les couches susceptibles de supporter l’ouvrage sont à faible profondeur, par
suite on réalise des fondations superficielles sur semelles isolées sous poteau.
- Débord de la semelle
1> − 2 → 1=(160−15)/2=72.5 2> − 2 → 1=160−55=52.50
Nappe // B
- Espacement
Nappe //A
CONCLUSION
Vu la diversité des éléments étudiés, ce projet nous a été l’occasion d’approfondir nos
connaissances et de les mettre en preuve en confrontant des problèmes réels et des difficultés
auxquelles nous aurons à faire face dans l’avenir.
De plus, nous avons pu noter l’importance de la conception et le dimensionnement des
structures porteuses en béton armé qui représente une étape de travail principale pour
l’ingénieur ainsi que le technicien supérieur. Et qui réside dans le choix judicieux des
éléments de la structure, la prise en compte des contraintes architecturales et les difficultés de
réalisation sur chantier et la réflexion à propos de l’économie de la structure conçue.
Enfin, il est à signaler que l’étude des différents éléments du projet nous a permis de maîtriser
et d’appliquer les connaissances théoriques acquises au cours de nos études et de manipuler
des logiciels de calcul et de conception indispensables à savoir robot bat, autocad, sketchup et
Atlantis.
BIBLIOGRAPHIE
BAEL 91 modifié 99 et DTU Associés
Règle de calcul DTU 18-702
H. RENAULD et J. Lamiranlt Béton Armé guide de calcul
Bâtiment dessin 1. R. DELEBECQUE
HENRY TRONIER. Conception et Calcul des structures de bâtiment
M. PAPA NDIAYE cour béton Armé
M BABACAR BA cour dessin