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CONCEPTION ET DIMENSINNEMENT DUN BATIMENT R+2 A USAGE D’HABITATION

DEDICAS
A nos très chers parents qui nous ont guides durant les moments les plus pénibles de ce long
chemin, nos mères qui ont toujours été à nos côtes et nous ont soutenu durant toute notre vie,
ce mémoire vous est dédié, et nos pères qui ont sacrifié toutes leur vie afin de nous voir devenir
ce que nous sommes ; merci nos chers parents.

A toutes personnes qui nous ont aidés à poursuivre nos études.

A nos très chers frères et sœurs.

A toutes nos familles sans exception.

A tous nos amis (es) et toute la promotion BTS génie civil.

A ceux qui ont collaboré à la réalisation de ce mémoire.

I
CONCEPTION ET DIMENSINNEMENT DUN BATIMENT R+2 A USAGE D’HABITATION

REMERCIEMENTS
Avant tout nous remercions le bon DIEU qui nous a donné la vie

Au terme de ce travail nous tenons à exprimer nos profondes gratitudes à nos chers professeurs
pour leurs suivis et pour leurs énormes soutiens, qu’ils n’ont cessés de nous prodiguer tout au
long de la période du projet.

Nous tenons à remercier également notre encadreur pour le temps qu’il a consacré et pour les
précieuses informations qu’il nous a prodigué avec intérêts et compréhension

Nous adressons nos vifs remerciements aux membres des jurys pour avoir bien voulu examiner
et juger ce travail.

Nos remerciements vont à toutes les personnes qui ont rencontrées pour les enquêtes

Nous ne laisserons pas cette occasion passer, sans remercier nos parents.

II
CONCEPTION ET DIMENSINNEMENT DUN BATIMENT R+2 A USAGE D’HABITATION

RESUME
Ce projet présente une étude détaillée d’un bâtiment constitué d’un rez de chaussée plus 2 étages
à usage d’habitation. Sa structure est en implantée à Pikine dans la localité de Keur Massar.
Cette étude se compose de quatre parties :

. La première partie : c’est la présentation de la zone d’études avec une description du site,
l’étude des lieux, les démarches administratives. Ensuite les travaux de reconnaissances et la
description du terrain et enfin la présentation du terrain.

. La deuxième partie : a été consacrée à la présentation des plans architecturaux

. La troisième partie : c’est la description des travaux avec les travaux d’implantation, de

terrassement, des fondations, de dallage et enfin des élévations.

. La dernière partie : comprend la descente de charges qui consistera à déterminer les charges
et les surcharges des éléments porteurs.

III
CONCEPTION ET DIMENSINNEMENT DUN BATIMENT R+2 A USAGE D’HABITATION

SOMMAIRE
DEDICAS ..........................................................................................Erreur ! Signet non défini.
REMERCIEMENTS ........................................................................Erreur ! Signet non défini.
RESUME ...........................................................................................Erreur ! Signet non défini.
SOMMAIRE .....................................................................................Erreur ! Signet non défini.
Introduction ......................................................................................Erreur ! Signet non défini.
Chapitre 1 : Présentation de la zone d’études ...............................Erreur ! Signet non défini.
I. Le site ............................................................................................Erreur ! Signet non défini.
II. Etude des lieux ............................................................................Erreur ! Signet non défini.
III. Démarches administratifs ........................................................Erreur ! Signet non défini.
IV. travaux de reconnaissances ......................................................Erreur ! Signet non défini.
V. Description du terrain ................................................................Erreur ! Signet non défini.
VI. Présentation du projet ..............................................................Erreur ! Signet non défini.
Chapitre 2 : Plans architecturaux...................................................Erreur ! Signet non défini.
Chapitre 3 : Description des travaux..............................................Erreur ! Signet non défini.
I. Implantation ..................................................................................Erreur ! Signet non défini.
II. Terrassement ...............................................................................Erreur ! Signet non défini.
III. Fondation ....................................................................................Erreur ! Signet non défini.
IV. Dallage.........................................................................................Erreur ! Signet non défini.
V. Elévation ......................................................................................Erreur ! Signet non défini.
VI. Le second œuvre .........................................................................Erreur ! Signet non défini.
Chapitre 4 : Descente des charges ..................................................Erreur ! Signet non défini.
I. Définition et principe ....................................................................Erreur ! Signet non défini.
CONCLUSION .................................................................................Erreur ! Signet non défini.
ANNEXES .........................................................................................Erreur ! Signet non défini.

IV
CONCEPTION ET DIMENSINNEMENT DUN BATIMENT R+2 A USAGE D’HABITATION

Introduction
Les dommages dans les structures sont généralement causés par une mauvaise conception à un
mauvais comportement. A l’effet, des études bases sur des modèles physique et mathématiques
sont menés pour limiter et mettre en œuvre une réglementation fiable qui régit le domaine de la
construction en exigeant des normes à suivre par le concepteur et pour lesquelles un minimum
de sécurité est assuré. Par ailleurs, un ouvrage doit être conçu du manier à présenter durant toute
sa durée d’exploitation une sécurité appropriée vis à vis de sa ruine ou de quelconque de ses
éléments et garde un bon comportement en service vis à vis de sa durabilité, son aspect
architecturale ou encore le confort de ses usagers. Pour atteindre un tel objectif, l’ingénieur ne
doit pas se contenter d’appliquer simplement les règlements, mais la compréhension des
facteurs déterminant le comportement de la structure est fondamentale. A cet effet, dans notre
projet d’étude d’un bâtiment en (R +2) , en plus de la présentation de la zone d’études et des
plans architecturaux ainsi que la description des travaux faisant l’objet des trois premiers
chapitres, la descente des charges qui constitue le détermination des charges qui s’exercent sur
le document sera exposé au quatrième chapitre.

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CONCEPTION ET DIMENSINNEMENT DUN BATIMENT R+2 A USAGE D’HABITATION

Problématique
Le phénomène qui s’invite aux débats sur le respect du code de construction tout comme celui
de l’urbanisme est l’anarchie dans les constructions. Il n’est pas rare, c’est derniers temps, de
voir un balcon qui cède, une terrasse qui s’affaisse, une maison qui s’écroule comme un
château de carte. Les dégâts causés sont énormes et entrainent des pertes de vie humaine.

En effet, l’effondrement de bâtiments est devenu, en ces jours-ci, un sujet sur toutes les
lèvres. La problématique est assimilée à la panique, au regard des dégâts causés par
l’effondrement de bâtiments.

D’après l’agence de l’informatique de l’État, 93 pour cent des Sénégalais qui se lancent dans
la construction optent pour l’informel en ne faisant pas appel à un architecte qu’il juge hors de
leur portée.

Partant d’une telle réalité, on comprend pourquoi au niveau officiel les effondrements
d’immeubles sont monnaie courante au Sénégal, notamment à Dakar, la capitale, où les
nouvelles constructions poussent comme des champignons. Illustration de ce volontarisme
teinté de manque de précaution : rien que pour cette année, les services compétents ont
dénombré à travers la capitale 132 bâtiments qui menacent de s’effondrer, ce qui est un grand
problème.

Analysant les raisons d’une telle situation lourde de dangers, les services étatiques pointent du
doigt, outre l’absence de recours aux spécialistes du bâtiment, le non-respect du Code de
l’urbanisme, les constructions sans autorisation et la vétusté des bâtiments. Ce dernier facteur
trouve, pour la plupart des constructions, son explication dans les matériaux de construction,
soutiennent plusieurs spécialistes.

Avant construction, soulignent-ils, il est nécessaire de bien choisir et de bien utiliser les
matériaux qui permettent l’érection d’un bâtiment.
Pour ce faire, il faut nécessairement prendre l’attache d’un architecte et/ou d’un technicien du
bâtiment, pareille démarche n’est pas à craindre dans la mesure où le recours à ces spécialistes
n’est pas cher.

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Ce que les Sénégalais ignorent c’est que les architectes font diminuer le coût pour la
construction du bâtiment. Si tu prends un architecte, là où tu dois dépenser 50 tonnes de
ciment, il peut te faire économiser 10 tonnes. Tu gagnes en qualité, en temps et tu économises
également sur le matériel de construction. A contrario, les apprentis-maçons qui font du
tâtonnement te font dépenser beaucoup d’argent pour construire une maison et au finish le
bâtiment n’est pas solide. Je pense que c’est aux architectes de mieux sensibiliser la
population afin qu’elle vienne vers eux.

Si par méconnaissance ou par méfiance –histoire d’avoir à trop dépenser–, les constructeurs
ne vont pas vers les architectes, il appartient à ces derniers de faire le premier pas, nous
estimons que, par le dialogue, ils pourront leur faire comprendre qu’on ne trouve pas mieux
en matière de suivi d’un chantier.

L'architecte, vous guide dans le processus de construction et vous aide à transformer vos idées
en réalité en tirant le meilleur profit d’un site. Pareille assistance garantit au client le meilleur
rapport qualité/prix au moment de l’investissement et des économies appréciables à
l’entretien.

C’est dans ce sens que les techniciens du bâtiment ne veulent plus rester dans l’expectative et
comptent ainsi faire entendre leur voix dans un domaine qui est le leur.

Ce faisant, nous confirmons ce que tout le monde sait, en révélant que sur 1300 demandes de
permis de construire déposés au niveau du service régional d’urbanisme de Dakar, seulement
15% sont signés par des architectes, alors que la loi 78-44 et le code de la construction de
2009 rendent obligatoire le recours à l’architecte pour toute construction d’une surface
supérieure à 200m².

Les dispositions en la matière, ne sont pas respectées ni par les populations ni par
l’administration qui instruit les demandes de permis de construire .Pourtant, il y a intérêt à se
conformer à la règlementation dans la mesure où, la plupart des effondrements de bâtiments
sont dus à la volonté de leur promoteur d’ignorer les architectes en faisant appel aux services
peu coûteux, mais souvent précaires, d’ouvriers du bâtiment communément appelés
‘’tâcherons », ‘’maîtres-maçons » ou encore ‘’apprentis-maitres-maçons ».Au final, le
bâtiment se dresse fièrement vers le ciel, mais il n’offre aucune garantie technique, gage de
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viabilité. En guise d’exemple, nous soulignons que la quasi-totalité des effondrements de


dalles procède de ‘’surcharges sur ces dalles qui en principe devraient supporter des charges
d’environ 150 kilos par m² ». Prenant l’exemple de l’eau, il a déclaré que pendant l’hivernage,
si un volume d’eau très important s’accumule sur une dalle mal fabriquée, celle-ci peut
s’affaisser et entraîner l’effondrement du bâtiment, surtout lorsque celui-ci est conçu avec du
fer de mauvaise qualité. La nature du sol entre également en ligne de compte dans la liste des
aspects techniques à ne pas négliger si on veut éviter l’effondrement d’un bâtiment.

Nous avons, différentes natures de sol. Nous pouvons avoir des sols argileux. Or l’argile est
un matériau qui gonfle et dégonfle. Vous ne pouvez pas poser un bâtiment là-dessus. Il va se
briser en deux ». A propos des matériaux de construction, Khoudia Mbaye, l’ex-ministre de
l’Urbanisme et de l’Habitat, avait annoncé la création d’un laboratoire de contrôle de tout ce
qui entre dans l’érection des bâtiments. Hélas, cette belle initiative est restée à l’état de projet,
malgré l’enthousiasme communicatif de sa marraine qui à l’époque avait émis l’espoir qu’elle
serait ‘’un élément essentiel pour améliorer la qualité des constructions ».

Sur un tout autre plan, on s’en prend au Code de construction dont certaines dispositions ne
sont plus en adéquation avec les réalités du pays. En effet, les règlements d’urbanisme sont
‘’obsolètes » et ne répondent plus aux exigences de la pression foncière exercée sur la
capitale. Il y a des zones comme le Point E, Sicap Amitié et même Sacré-Cœur où les
constructions à deux niveaux sont interdites par les règlements d’urbanisme, alors que les
besoins des populations vont bien au-delà d’un seul étage », comme solutions, nous
préconisons la réactualisation des règlements d’urbanisme de même que le renforcement des
capacités des ouvriers du bâtiment auxquels a souvent recours l’auto-construction qui
demeure aujourd’hui ‘’une réalité à laquelle il serait difficile de se soustraire ».Sur tous ces
points, nous comptons faire entendre la voix des architectes afin d’amener tous les
promoteurs, privés comme publics, à se référer à la législation, évitant du coup les images
insoutenables de ces morts et blessés à vie extraits des tas de béton et de ferraille, vestiges de
bâtiments construits à l’opposé des normes.

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Chapitre 1 : Présentation de la zone d’études

I. Le site
Présentation de la ville de PIKINE

Limitée à l’Est et au Sud par la commune de Rufisque, à l’Ouest par la commune de Dakar et au
Nord par la commune de Guédiawaye son continu géographique naturel, la ville de Pikine
s’étend sur une superficie de 95 km² abritant 16 communes d’arrondissement et près de 116
quartiers. Pikine a aussi une façade maritime au Nord (Malika et au sud (Thiaroye/mer et Mbao).

Localisation de KEUR MASSAR

Située entre 14°43’55’’ et 14°46’05’ de latitude Nord et 17°20’27 et 17°22’07’’ de longitude


Ouest, la commune d’arrondissement de keur massar est née du découpage administratif de la
région de Dakar en 1996. Elle fait partie des 16 communes d’arrondissement du département
de Pikine et se trouve précisément dans l’arrondissement de Thiaroye. Elle est érigée en
commune de plein exercice avec la loi 2013-10 du 28 Décembre 2013
Elle est traversée d’est en ouest par la route nationale n°1 et l’autoroute à péage qui divise la
commune en deux parties.
La commune est limitée :
- Au nord par le chemin de fer allant du passage à niveau situé à l’est du camp Thiaroye au
périmètre de reboisement de Mbao ;
- Au sud par l’Océan Atlantique depuis la limite occidentale du village de Petit Mbao au
prolongement de la route de l’hôpital psychiatrique de Thiaroye.
- A l’Est, par la ligne allant de la mer et longeant le mur de la zone franche industrielle à
l’intersection de la bretelle de Petit Mbao avec la route nationale1 jusqu’à la limite
occidentale du périmètre de reboisement de Mbao.
- A l’Ouest, par la route de COOPE en partant du passage à niveau situé à l’Est du camp
Thiaroye vers la Nationale 1.

Vue en plan

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II. Etude des lieux


Le site proprement dit est une parcelle cadastrée formant le lot n°594 d’une superficie de
226.266 à détacher du TF406/DP.
C’est un terrain de forme rectangulaire.il comporte trois mitoyens et une ruelle. C’est un
terrain qui ne présente aucun élément ou ouvrage nécessitant la démolition avant la
construction.

III. Démarches administratifs


Pour les démarches administratives, par suite de la notification d’attribution de parcelle et de
l’établissement du contrat de bail y afférent, on va déposer 5 à 7 jeux de plan contenant chacun:

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 Une demande d’autorisation de construire adressée au maire de la ville de Dakar.

 Une notice descriptive détaillée indiquant la nature des travaux et la qualité des matériaux à
employer.

 Une fiche de renseignements.

 Le plan de situation sur lequel sera indiqué l’emplacement destiné à recevoir la construction
avec indication du numéro de la parcelle.

 Le plan masse côté avec toutes les indications permettant d’avoir les renseignements
nécessaires particulièrement sur le coefficient d’emprise au sol (CES).

 Les vues en plan de l’ouvrage à construire permettant d’apprécier la distribution et la


configuration architecturale.

 Les différents plans de coupe et de façade de l’ouvrage donnant une indication précise sur le
volume et la forme architecturale de la construction projetée.

 Une taxe municipale de cinquante mille (50.000) pour une construction de Maison.

IV. Travaux de reconnaissances


La connaissance de la nature du sol nous permet d’une part de connaitre le système de fondation
et d’autres part d’évaluer les surfaces de ces fondations. La force portante du sol peut se
déterminer soit par des essais effectués directement sur le sol (essais in situ) soit au laboratoire
avec des échantillons prélevés sur le terrain. Dans notre cas on va procéder à un essai de charge
relativement simple dont les résultats donnent une approximation suffisante.

En effet, on va installer sur le fond de fouille, destiné à recevoir les fondations, un dispositif
permettant de charger progressivement le terrain à l’aide des charges de poids connus (sacs de
ciment). La surface de contact de l’appareil avec le sol étant également connu ; il est facile de
mesurer l’enfoncement successif grâce à la règle graduée et le niveau topographique.

Tant que les enfoncements sont proportionnels aux charges et tant que ces enfoncements sont
faibles, les sols sont alors susceptibles de supporter ces charges. Dès que l’enfoncement croit
brusquement pour une petite charge apportée et des qu’il est plus important que la progression
linéaire constatée au début de l’essai, dans ce cas on a dépassé la charge maximale que peut
supporter ce terrain. Ces charges sont les charges de rupture. On adopte dans la pratique un
coefficient de sécurité de 10%.

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NB : avant de fixer définitivement les contraintes admissibles, il faut toujours procéder à des
essais à des endroits différents.

V. Description du terrain
Le terrain qui abrite le projet a les caractéristiques favorables suivantes :

 Le terrain est libre au titre foncier

 Le terrain a des dimensions adéquates pour le projet

 Le terrain peut être raccordé aux divers réseaux

 L’environnement ne pose pas des problèmes directs au projet

Ainsi sa superficie est de : 226.266 m²

Sa capacité portante est de 1.5bars

Sa profondeur porteuse : 1.2m

VI. Présentation du projet


Le projet consiste à la réalisation d’un immeuble R+2.

La conception a été faite suivant les règles d’urbanisme du Sénégal et les constructions seront
faites suivant les normes.

Nous avons :

- Au RDC nous avons un salon et une salle à manger, une chambre avec salle de bain, une
toilette publique et une cuisine.

- A l’étage un, on a trois chambre avec chacune une salle de bain.

-A l’étage deux, on a un salon avec salle à manger, une cuisine avec buanderie, deux toilettes
visiteur, trois chambre dont l’une avec salle de bain, un salon avec salle à manger et un magasin.

- A la terrasse, nous avons deux appartements composés chacun d’une chambre et d’un studio
avec terrasse découverte et hall d’entrée.

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Chapitre 2 : Plans architecturaux

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Chapitre 3 : Description des travaux

I. Implantation
Elle sert à matérialiser sur le terrain les lignes principales de la construction.

Exemples : les murs de façade, les fondations, les terrassements.

Elle consiste à mettre une chaise d’implantation qui permettra de sortir les lignes directrices de
la construction, les angles, les axes et en fin le nivellement.

II. Terrassement
C’est l’ensemble des travaux consistant la modification du relief d’un terrain. Il est nécessaire
dans tout acte de construction car permettant de préparer les différentes plateformes ainsi que
les excavations destinées à recevoir les ouvrages en infrastructure.

Il est constitué de déblais, de remblais, des stockages et du transport à la décharge publique.

Le décapage de la terre végétale se fera sur une épaisseur de 20cmexécuté sur l’emprise du
bâtiment à construire plus un débordement de 2m de part et d’autre.

Les fonds de fouille seront descendus aux profondeurs requises de notre projet.

III. Fondation
1. Béton de propreté
C’est une maigre couche de béton répandue sur le sol ou en fond de fouille afin d’obtenir une
surface de travail propre.il protège le sol contre les agressions extérieures et permet d’avoir une
bonne assise des semelles.

Son épaisseur sera de 5cm et sera dosé à 150kg/m³.

2. Semelles
Elles servent d’assise aux pieds des poteaux et transmettent toutes les charges au bon sol. En
ce qui nous concerne nous allons réaliser nos fondations en semelles isolées avec un béton dosé
à 350kg/m³.

Pour le cas des semelles excentrées (coté mitoyen) on va les relier avec des semelles centrées
par des longrines de redressement.
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3. Murs de soubassement
Appelés aussi mur de fondation, leurs hauteurs varient en fonction de celle des longrines qui
reposent sur elles.

Les murs de soubassement seront en agglos pleins de 15*20*40.

IV. Dallage
Il a pour but essentiel d’isoler du sol humide et d’obtenir une aire de circulation résistante et
plane.il se fera sur terre pleine avec une épaisseur de 12cm. Après compactage des remblais
sous dallage, le dallage sera en béton armé dosé à 250kg/m³.

V. Elévation
1. Ouvrages en béton armé
 Plancher

Le plancher sera un plancher semi fabrique en béton armé composé par des éléments appelés nervures,
des hourdis et une dalle de compression. On a des différentes épaisseurs de plancher allant de 12+4
jusqu'à 30 + 5. L’épaisseur des planchers varie en fonction de la longueur de la plus petite portée des
pièces qui est aussi le sens de pose des nervures.

 Poteaux

Les poteaux seront en béton armé dosé à 350 Kg de ciment CPJ par mètre cube de béton mis
en œuvre.

 Poutres

Les poutres seront en béton armé dose à 350 Kg de ciment CPJ par mètre cube de béton mis
en œuvre.

 Linteaux

Les linteaux seront en béton armé dose à 350 Kg de ciment CPJ par mètre cube de béton mis
en œuvre.

 Escalier

Un escalier est une succession de gradin qui permet le passage d’un niveau à un autre. Ils seront
en béton armé et sont constitués d’une paillasse de 16 cm d’épaisseur, de 30 cm de giron et de
hauteur de marche (RDC).

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2. Ouvrages en maçonnerie
 Maçonnerie

Les maçonneries en élévation seront en agglos creux de 15*20*40 dosés à 250 Kg de ciment
portland artificiel (CPJ) 32.5 R par mètre cube de béton mis en œuvre.

Le mortier de pose est dosé également à 250Kg de ciment portland artificiel (CPJ) 32.5 R par
mètre cube de béton mis en œuvre et l’épaisseur des joints sera de 2cm sur la partie inférieure
et supérieure des agglos et 1.5 cm sur les côtés.

La maçonnerie joue en même temps le rôle d’isolation thermique et acoustique.

 Isolation

L’isolation acoustique est assurée par le vide de corps creux et la masse du plancher, cependant
au niveau des murs extérieurs l’isolation est assurée par le vide d’air entre les deux parois qui
compose ce dernier, et par la minimisation des ponts thermique en cours de réalisation.

A noter que l’isolation thermique est assurée par les couches de liège pour le plancher
terrasse.

 Enduit taloche pour mur intérieur

L’enduit taloché est une couche protectrice contre les intempéries et il joue le rôle
d’embellissement pour la partie en maçonnerie et en béton armé. L’enduit intérieur sera effectué
avec un mortier dose à 250Kg de ciment CPJ 32.5 R sur une épaisseur de 1.5 cm.

 Enduit griffe plus enduit tyrolien pour mur extérieur

L’enduit extérieur est une couche protectrice contre les intempéries et le rôle d’embellissement
pour les murs de façades Le mortier sera dosé à 300Kg de ciment CPJ 32.5 R.

 Acrotères

Ils seront réalisés en béton sur une hauteur de 1m avec une épaisseur de 10 cm. Les acrotères
auront donc pour rôle, dans la terrasse accessible, de canaliser les eaux pluviales vers un point
bas et ensuite de drainer le tout vers la descente.

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VI. Le second œuvre


1. Etanchéité et protection
L’étanchéité sera prévue en rouleau avec un relevé sur le mur d’acrotère. Le béton de la forme
de pente pour la terrasse sera en béton maigre dosé à 250 kg de ciment portland. Cette forme
sera coulée directement sur le plancher terrasse dont la surface aura été laissée brute pour
améliorer l’adhérence. En aucun cas cette forme ne pourra être en mortier. Lorsque l’étanchéité
est appliquée directement sur la forme de pente en l’absence d’isolant thermique, la surface de
la forme devra être exempte d’aspérité. La forme de pente étant coulée directement sur le
plancher terrasse, il ne sera pas exécuté d’autres joints que ceux du plancher.

La pente sera de 1%

2. Carrelage et revêtement
Les revêtements au sol se feront comme suit :

Des carreaux grès cérame poli 30x30 choix antidérapant, de type standard coloriés au choix de
l’architecte ou du propriétaire y compris plinthe de 7x30.

Des carreaux grès cérame poli 40x40 premier choix antidérapant, de type standard coloriés au
choix de l’architecte ou du propriétaire y compris plinthe de 7x30.

Des carreaux faïences 20x20 blanc posés au ciment naturel avec coulis au ciment blanc pour
des joints.

3. Menuiserie
Toutes les fenêtres seront en aluminium avec des vitres teintées. Certaines portes seront en bois
et pour les deux entrées elles seront en métal.

4. Electricité
A ce niveau l’alimentation sera mixte (réseau SENELEC et énergie solaire).

La distribution se fera sous fourreau orange encastré d’une file de section 2.5mm2 et 1.5mm2
pour l’alimentation des combinés et points lumineux dans toutes les pièces.

Le réseau SENELEC interviendra sur les combinés et l’énergie solaire sur les points
lumineux.

5. Plomberie
 Classification et spécification des ouvrages
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 Alimentation en eau potable

 Évacuations des eaux usées et des eaux pluviales

 Appareillage sanitaire Prescription particulières

 Référence sur les matériaux

Les matériaux PVC devront être agrées par SEN EAU les tubes en cuivre devront être lisses,
exempt de rayures, critiques. Les tubes en acier doivent être galvanisés à 40g/cm².

 Adduction d’eau

Elle se fera à partir du réseau principal existant de la SEN EAU. Les travaux de tranchée
comprendront :

 L’exécution de la tranchée

 La pose de sable

 Le remblai avec les terres provenant des déblais préalablement purgés des éléments
impropres ou trop importants qui seront évacué à la décharge publique.

Les travaux d’alimentation comprendront tous les accessoires indispensables, prise en charge,
vannes, tabernacle, boucle à clé, tés de branchement, etc.

L’ensemble de l’installation sera conçu de façon à pouvoir être vidangé facilement.

 Appareils sanitaires et robinetteries

Tous les robinets seront prévus dans les séries de forces. Les appareils seront tous de premier
choix en grès émaillé ou en porcelaine vitrifiée, sauf prescriptions contraires mentionnées dans
la description des appareils.

Des tampons en plâtre seront mis en place sur tous les appareils pour éviter l’engorgement des
siphons et des canalisations pendant les travaux.

 Évacuation des eaux usées

Toutes les canalisations d’évacuation des chutes d’eaux usées et eaux pluviales et leur
ventilation seront en tuyaux PVC à joints collés de 3.2 mm d’épaisseur minimum.

Des tampons de dégorgement seront prévus au pied de chaque chute ou à chaque déviation.

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 Généralités

Les canalisations et raccords d’évacuation des eaux pluviales, eaux usées et eaux vannes seront
de section suffisante, conforme à ceux de la SEN EAU. Les tuyaux constituant les réseaux
extérieurs enterrés, seront en PVC.

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Chapitre 4 : Descente des charges

I. Définition et principe
La descente de charges a pour but d’évaluer les charges et les surcharges revenant à chaque
élément porteur au niveau de chaque plancher jusqu’à la fondation. Les charges règlementaires
sont les charges permanentes (G) et les charges d’exploitations (Q).

 Charges permanentes : Les charges permanentes sont appliquées pratiquement avec


la même intensité pendant toute la durée de la vie de l’ouvrage. Celles du plancher sont
déterminées à partir de sa composition. Elles sont en fonction des masses volumiques
ainsi que des épaisseurs de chaque constituant. Les charges permanentes pour le
plancher toiture, le plancher étage, mur extérieur sont déterminés manuellement.
 Charges d’exploitation : Les charges d’exploitation ou surcharges sont celles qui
résultent de l’usage des locaux. Elles correspondent au mobilier, au matériel, aux
matières en dépôt et aux personnes pour un mode normal d’occupation. (Normes NFP
06-001).

1. PLANCHER TOITURE

G plancher terrasse (16+4) = 285daN/m²

G = 285daN/m² et Q = 100daN/m²

G étanchéité = 11daN/m²

G Forme de pente = 22daN/m²

G enduit = 36daN/m²

G = 354daN/m² et Q = 100daN/m²

2. PLANCHER Haut Etage courant

G enduit = 36daN/m²

G revêtement = 100daN/m²

G planchers (16+4) = 285daN/m²

Soit G = 36+100+285 = 421daN/m² et Q = 150daN/m²

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G = 421daN/m² et Q = 150daN/m²

Une fois la conception faite, c’est-à-dire la disposition des éléments porteurs verticaux et
horizontaux étant choisi, chaque élément doit être pré-dimensionné, vis-à-vis des conditions de
résistance et de déformation. Le but du pré-dimensionnement est d’optimiser les sections afin
de réduire les coûts.

PREDIMENSIONNEMENT DES PLANCHERS

Les planchers permettent de limiter les différents niveaux du bâtiment. Le rôle essentiel des
planchers est d’assurer la reprise et transmission de charges verticales aux éléments porteurs.
En plus de cette participation à la stabilité de l’ouvrage, ils offrent une isolation thermique,
acoustique, et la protection contre l’incendie entre les différents étages.

Planchers en corps creux


Elles sont coulées sur place et leurs dimensions sont liées à celles du corps creux. L/25≤ e ≤
L/20.
Généralement, on travaille avec la formule ci-contre : e = L/22.5
Avec : L : la petite portée du panneau considéré selon le sens des poutrelles.
Pour la dalle D de dimensions (4.25*11.36) m² on a :
e ≥ 425/22.5 soit ≈ 18.88 cm prendre e = 20 cm
On adopte un plancher de 20 cm d’épaisseur composé d’un hourdis de 16 cm et d’une dalle de
compression de 4 cm d’épaisseur.

LA DESCENTE DE CHARGES SUR POTEAU C4


CHARGES SUR LES POUTRES SOUS PLANCHER TERRASSE (P16/P17)

17
CONCEPTION ET DIMENSINNEMENT DUN BATIMENT R+2 A USAGE D’HABITATION

CONCLUSION

Au terme de cette étude, nous avons noté que l’élaboration d’un tel projet de construction
Nécessite beaucoup d’ingéniosité. En effet, avant tout calcul, il faut en fonction des ouvrages
et des sollicitations choisir les méthodes de calcul et faire des hypothèses tout en tenant
compte des réalités sur le terrain.
Notons que dans cette étude, les calculs effectués sur les structures jugées complexes nous
ont juste permis en tant que technicien supérieur, d’obtenir des ferraillages théoriques. Mais
en ce qui concerne le ferraillage à utiliser pour la réalisation de plans d’exécutions, le choix
revient à l’ingénieur. Ce choix doit se faire aussi bien en tenant compte des aspects
techniques que financiers sans oublier de prendre en compte le délai d’exécution de
l’ouvrage.
Enfin, nous pouvons conclure que, l’élaboration de ce projet qui a consisté dans un premier
temps à concevoir puis dimensionner un bâtiment R+2, nous a permis d’enrichir nos
connaissances sur les différentes étapes de calcul d’une structure. Nous espérons acquérir
encore plus de connaissances dans les phases qui suivront, notamment la phase d’évaluation
et d’estimation du coût de l’ouvrage et la phase d’exécution.

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CONCEPTION ET DIMENSINNEMENT DUN BATIMENT R+2 A USAGE D’HABITATION

ANNEXES

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CONCEPTION ET DIMENSINNEMENT DUN BATIMENT R+2 A USAGE D’HABITATION

Table des matières


DEDICAS ................................................................................................................................................ I
REMERCIEMENTS ............................................................................................................................. II
RESUME ............................................................................................................................................... III
SOMMAIRE ......................................................................................................................................... IV
Introduction ........................................................................................................................................... 1
Chapitre 1 : Présentation de la zone d’études..................................................................................... 5
I. Le site ................................................................................................................................................. 5
II. Etude des lieux ................................................................................................................................. 6
III. Démarches administratifs ............................................................................................................. 6
IV. Travaux de reconnaissances.......................................................................................................... 7
V. Description du terrain ..................................................................................................................... 8
VI. Présentation du projet ................................................................................................................... 8
Chapitre 2 : Plans architecturaux ........................................................................................................ 9
Chapitre 3 : Description des travaux ................................................................................................. 10
I. Implantation ..................................................................................................................................... 10
II. Terrassement .................................................................................................................................. 10
III. Fondation ....................................................................................................................................... 10
1.Béton de propreté ......................................................................................................................... 10
2. Semelles ........................................................................................................................................ 10
3. Murs de soubassement ................................................................................................................ 11
IV. Dallage............................................................................................................................................ 11
V. Elévation ......................................................................................................................................... 11
1. Ouvrages en béton armé ............................................................................................................. 11
2. Ouvrages en maçonnerie............................................................................................................. 12
VI. Le second œuvre ............................................................................................................................ 13
1. Etanchéité et protection .............................................................................................................. 13
2. Carrelage et revêtement .............................................................................................................. 13
3. Menuiserie .................................................................................................................................... 13
4. Electricité ..................................................................................................................................... 13
5. Plomberie ..................................................................................................................................... 13
Chapitre 4 : Descente des charges...................................................................................................... 16
I. Définition et principe ....................................................................................................................... 16
1. PLANCHER TOITURE ...................................................................................................................... 16
2. PLANCHER Haut Etage courant .................................................................................................... 16
CONCLUSION .................................................................................................................................... 18
20
CONCEPTION ET DIMENSINNEMENT DUN BATIMENT R+2 A USAGE D’HABITATION

ANNEXES ............................................................................................................................................ 19

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