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IUT Génie Civil et Construction Durable

Projet Tutoré S1 - S3

Projet tutoré S1- S3


Résidence Le M, 8 Rue François Viete, La Rochelle

CECILE LECOMTE 2022-2023 1


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Remerciements :

Nous tenons à remercier l’ensemble des personnes qui nous ont permis de réaliser ce
projet, qu’il soit au sein de l’IUT ou des entreprises extérieures.

Nous remercions l’entreprise ERC HARRANGER qui nous a accueilli sur un de leur
chantier et le temps qu’ils nous ont consacré afin de mener à bien notre projet. Ainsi que le
conducteur de travaux CHARTON Christophe qui a dirigé nos visites et fourni tous les plans
dont nous avions besoin pour mettre en forme notre projet.

Nous tenons à remercier également les professeurs au sein de l’IUT GCCD : M.


REIDENBACH, Mme CAVALLI et M. MICHAUX pour leurs conseils et leurs temps accordés pour
répondre à nos questions et guider notre cheminement notamment pour notre étude
technique détaillée.

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Table Des Matières

Introduction : .......................................................................................................................................... 4
I. Présentation du chantier ............................................................................................................... 5
a. Photo du projet ........................................................................................................................... 5
b. Présentation du projet ................................................................................................................ 6
II. Évolution du chantier ..................................................................................................................... 7
a. Première visite, 13 octobre 2022 ................................................................................................ 7
b. Deuxième visite, 27 octobre 2022 .............................................................................................. 8
c. Troisième visite, 24 novembre 2022 ......................................................................................... 11
d. Quatrième visite, 8 décembre 2022 ......................................................................................... 13
III. Point technique : Prémurs ....................................................................................................... 14
a. Contexte .................................................................................................................................... 14
b. Principe ..................................................................................................................................... 14
c. Mise en place ............................................................................................................................ 15
d. Avantages / inconvénients ........................................................................................................ 16
IV. Étude technique ....................................................................................................................... 17
1. Étude des déperditions ............................................................................................................ 17
a. Parois opaques ...................................................................................................................... 19
b. Parois vitrées ......................................................................................................................... 21
c. Ponts thermiques .................................................................................................................. 22
d. Renouvellements d’air .......................................................................................................... 23
e. Récapitulatif des déperditions des parois............................................................................. 25
2. Dimensionnement de la VMC : ................................................................................................ 26
3. Puissance et vérification du système de chauffage : .............................................................. 30
Conclusion ............................................................................................................................................ 36
ANNEXE ................................................................................................................................................. 37

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Introduction :

Ce projet tutoré S1 – S3 a pour but de réunir premières et deuxièmes années sur un


même chantier pour mener chacun de son côté un point technique pour les premières années
et une étude technique détaillée pour les deuxièmes années.
Étant en deuxième année dans le parcours bâtiment, nous avons choisi un groupe de
première année voulant effectuer un projet dans ce secteur.
Nous commencerons par la présentation du chantier, puis nous vous décrirons
l’évolution de ce projet en 4 visites : du 13 octobre au 8 décembre 2022. Ensuite, nous vous
expliquerons notre point technique, à savoir les prémurs. Nous poursuivrons par une étude
technique détaillée en 3 parties sur l’aspect thermique du bâtiment. Nous commencerons par
l’étude complète des déperditions de notre bâtiment, puis nous dimensionnerons une VMC
simple et double flux et nous finirons notre étude technique par le dimensionnement de la
puissance de chauffage et la vérification de la chaudière.

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I. Présentation du chantier
a. Photo du projet

Fig. 1.1 : Avant- projet maison déconstruite Fig. 1.2 : Plan de masse

Fig. 1.3 : Plan de façade Fig. 1.4 : Visualisation extérieure du T4

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b. Présentation du projet

Notre projet est un bâtiment de 9 logements avec parking en forme de M d’où son nom « le
M ». Les appartements sont des T3 ou T4 allant de 60 m² à 71 m² avec balcon, loggia ou terrasse. Ce
chantier se situe en Charente-Maritime, au sud-est du centre-ville de la Rochelle, à côté du collège
Albert Camus et le long de la rue François Viète dans le quartier Tasdon. La superficie totale du
bâtiment est de 650 m². Concernant le délai de construction, il a démarré en septembre 2022 par une
déconstruction d’une maison et devrait se finir en décembre 2023, cependant le conducteur de
travaux dit qu’il y aura du retard. Le coût total de ce chantier est de 1,5 millions d’euros.

Les enjeux de cette résidence sont d’offrir une certaine intimité au client alors que la ville est
très prisée et de créer un ouvrage moderne respectant les normes de la RE2020. Ainsi, la hauteur du
bâtiment est d’au maximum R+4 avec soit une toiture terrasse non-accessible, soit un toit en pente.
Il y a une terrasse ouverte au R+3. Le R+2 et R+1 sont uniquement des logements, le RDC se constitue
d’un garage, d’un local vélo et poubelle et d’un passage donnant sur l’arrière-cour.

Nos visites de chantier ont commencé le 13 octobre 2022 et la dernière est prévue le 8
décembre. Elles sont encadrées par M. Charton qui est le conducteur de travaux appartement à
l’entreprise « E.R.C. HARRANGER » qui est en charge de la construction du chantier et plus
particulièrement du gros œuvre.

Le maître d’ouvrage de ce projet est REALITES. La maîtrise d’œuvre se compose de l’architecte


LIONEL COUTIER ARCHITECTE, du bureau de contrôle ALPES CONTRÔLES qui s’occupe aussi de la
coordination SPS et du bureau d’étude technique REALITES BUITDTECH INGENIERIE (structure, fluide
et thermique). Le projet a été lancé avec la démolition de l’ancien bâtiment par FAURE, puis le
terrassement a été effectué par CHARIER et ensuite, le bâtiment repose sur des fondations profondes
faites par FTS. Actuellement, le gros œuvre et la maçonnerie évoluent avec ERC HARRANGER. Par la
suite, plusieurs entreprises seront affectées à des tâches précises comme ALTEA qui s’occupera du
ravalement d’enduit, l’étanchéité sera assurée par LITTORAL ETANCHÉITÉ ou encore PLATRERIE
BARBUR réalisera les cloisons sèches, la plâtrerie et l’isolation.

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II. Évolution du chantier


a. Première visite, 13 octobre 2022

Le jour de notre première visite, le gros œuvre venait de commencer. Les éléments
préfabriqués avaient commencé à être livrés. La cage d’escalier ainsi que certains prémurs extérieurs
étaient déjà en place. Le conducteur de travaux avait prévu des murs plus haut pour ne pas avoir à
coffrer le plancher du R+1. Les éléments préfabriqués ne nécessitent pas de coffrage, car le béton est
coulé entre les parois de 6 cm. Tous les éléments reposent sur des longrines préfabriquées posées sur
des massifs qui eux-mêmes sont posés sur des pieux enfoncés dans le sol (30 pieux). Le ferraillage
horizontal du RDC est fait avec des treillis soudés, des stabox et des calles d’enrobage. Le ferraillage
des longrines est connecté aux treillis soudés pour repartir les charges sur les longrines. Cas particulier
: lors d’un croisement entre deux longrines, un coffrage est nécessaire pour couler (claveter). Toutes
les ferrailles verticales sortant des longrines et vont faire la jonction entre le plancher du RDC, les
longrines et les futurs murs verticaux (ou avec les futurs poteaux).

Lors de notre prochaine visite, les prémurs et la dalle RDC seront coulés. Les prédalles du R+1
seront partiellement posées.

Fig. 2.1 : Longrine préfabriquée Fig. 2.2 : Vue générale du chantier visite 1

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b. Deuxième visite, 27 octobre 2022

Au cours de notre deuxième visite, nous avons découvert l’avancement du chantier.


Concernant le RDC, tous les prémurs avaient été posés uniquement puis seront coulée avec du béton
S4. Ce type de béton permet de garder une fluidité suffisante pour le bétonnage sans avoir à le vibrer.

Fig. 2.3: Façade coté Route Fig. 2.4 : Prédalle Fig. 2.5: Poteau coulé en place

La dalle sur terre-plein a été bétonnée dans son intégralité sauf aux endroits où il y aura des
places de parking qui seront en enrobé. Les poteaux ont été coffrés avec du carton puis coulés en
place.

Fig. 2.6 : Étaiement pour la pose de prédalle Fig. 2.7 : Réservation dans la prédalle

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Le plancher R+1 est constitué de prédalles de 6 cm reposant sur un étaiement au niveau du


RDC où on peut y apercevoir les étais accompagnés de leurs poutrelles aussi appelées “DOCA”. Des
réservations ont été percées pour pouvoir y passer des gaines électriques aussi nommées “pieuvre”.

Fig. 2.8 : Prémur coulé Fig. 2.9 : Pose des longrines

On peut aussi remarquer que tous les prémurs sont composés de planelles de rive à leurs
sommets ce qui évitera de coffrer lors du bétonnage du plancher R+1 et les finissions seront bien lisses
et propres. En continuant avec le R+1, toutes les longrines préfabriquées ont été posées.

Fig. 2.10 : Ferraillage entre prédalles

Entre chaque prédalle, il y a des treillis soudés qui assurent la transmission totale des charges
par les aciers dans la dalle. À chaque fois qu’un prémur est coulé, il ne faut pas oublier de mettre des
aciers verticaux qui dépassent en hauteur pour faire le lien entre les murs de l’étage inférieur (RDC),
la dalle (R+1) et les futurs prémurs supérieur (R+1). Ceci permet de lier et de rigidifier le bâtiment.
Attention à ne pas oublier les calles d’enrobage pour assurer la pérennité de l’ouvrage.
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Fig. 2.11 : Pose d’une passerelle d’ascenseur

Enfin, cette pièce métallique aussi appelée passerelle d’ascenseur que vous pouvez voir ci-
contre permet aux ouvriers de travailler en sécurité dans la cage d’ascenseur en évitant qu’il soit en
rappel ou autres puisqu’elle se fixe dans la cage d’ascenseur et créer une plateforme de travail.

Les travaux à venir étaient la pose du ferraillage du plancher R+1. Ensuite, les autres corps de
métier comme la plomberie et l’électricité devaient installer les réseaux passant dans la dalle par
exemple. Seulement après, ils peuvent couler la dalle puis installé les prémurs du R+1.

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c. Troisième visite, 24 novembre 2022

Le bureau d’étude a décidé de construire des murs en briques pour les niveaux à partir du
niveau R+1 car ils offrent une résistance thermique bien supérieure que les prémurs et sont bien moins
cher. De plus, au niveau des murs extérieurs supérieurs, inutile d’avoir des murs très résistant, d’où la
brique. Pour le RDC il n’y a pas besoin d’isolation car un parking y sera situé. En contrepartie, les murs
doivent être résistant en cas d’accident, les prémurs cochent toutes les cases.

Fig. 2.12 : Vue globale du chantier

Depuis la dernière visite, les escaliers préfabriqués qui permettent de desservir les différents
étages ont été mis en place dans l’espace prévu à cet effet. Comme pour le RDC, les ouvriers ont mis
en place des étais avec des poutres éphémères en bois (Doka). Ensuite, ils peuvent mettre les prédalles
en place pour passer les différents réseaux (électriques, d’eau, VMC) dans les réserves prévues à cet
effet.

Fig. 2.13 : Étaiement

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Les réserves sont placées par les différents intervenants externes (électricien, plombier, ...),
c’est pour cela que tous les corps de métier du bâtiment doivent travailler ensemble pour ne pas
prendre de retard et pour que les réseaux soient mis au bon endroit et à temps pour pouvoir couler
la dalle. Sur les photos, nous pouvons voir des réservations de VMC et des boîtiers de réservation pour
l’eau qui sont placées au ras du mur pour pouvoir passer les réseaux dedans. De plus, on peut voir une
pieuvre qui est un rassemblement des différents câbles électriques pour faire la liaison entre les
étages. Enfin, des socles sont coulés à l’emplacement des bacs de douches et des coffrages sont
montés dessus pour pouvoir encastrer les bacs après le coulage de la dalle.

Fig. 2.14 : Mise en place des réseaux dans le plancher

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d. Quatrième visite, 8 décembre 2022

Fig. 2.15 : Élévation du R+2 en brique

Lors de cette dernière visite, nous avons pu voir que le gros œuvre du R+1 était fini et que le
R+2 avait lui aussi bien avancé. Les murs extérieurs en brique étaient tous posés. Le plancher R+2 était
entièrement coulé ainsi que les prémurs intérieurs. À propos des réseaux, ils étaient tous implantés
comme le montre ces images. Au moment de cette visite, les ouvriers faisaient des finitions avec par
exemple la jonction bétonnée entre les murs de briques et les linteaux préfabriqués en béton armée
ou bien les seuils coulés en place en béton armé aussi.

Concernant la fin du gros œuvre, il restera l’étaiement permettant de poser les prédalles du
R+3, puis les électriciens et les plombiers mettrons les réseaux et réservations nécessaires dans la
future chape de béton qui devrait être coulé le 16 décembre.

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III. Point technique : Prémurs


a. Contexte

Nous avons choisi de prendre les prémurs, car une grande partie de notre bâtiment en est
constitué. Au vu de la situation de notre chantier, l’intérêt des prémurs est de ne pas saturer l’espace
de stockage restreint du chantier. Ainsi, cette technique de construction évite la mise en place de
banches qui sont très encombrent. Elle augmente la rapidité de mise en œuvre des murs, ainsi la
livraison des murs et leurs poses se fait en flux tendu.

b. Principe

Fig. 3.1: Schéma de principe Fig. 3.2 : Douille Fileté

Un prémur est un mur préfabriqué en usine. Il est constitué de 2 parois en béton de 6 ou 7


centimètres d’épaisseur. Elles sont maintenues par des aciers HA 5 ou 6, appelés poutrins
tridimensionnels ou raidisseurs qui servent à la stabilité du mur. Le vide ente les deux parois est
complété par du béton 2e phase. Deux ancres de levage sont installées en haut des prémurs pour les
mettre en place. Enfin, deux douilles filetées sont incorporées dans chaque paroi pour pouvoir placer
des étais tirant-poussant lors du montage. Toutes les réservations électriques et les douilles filetées
sont faites lors de la préfabrication en usine d’où l’importance d’une bonne coordination entre l’usine
et les différents corps de métier.

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c. Mise en place

Fig. 3.3: Schéma pose de prémur Fig. 3.4 : Attentes pour prémurs

Les prémurs sont acheminés sur chantier par des camions de 24 tonnes. Ensuite, les prémurs
sont mis en place par une grue adaptée au poids d’un prémurs. Les deux brins de la chaîne reliée à la
grue permettent de déplacer les prémurs via leurs deux ancres de levage. Au sol, des armatures
d’attente double sortent des fondations pour transmettre un maximum de charge aux fondations.

Fig. 3.5: Schéma coulage de prémur Fig. 3.6: Attente d’angle

Une fois les prémurs mis en place, ils sont maintenus par des étais tirant-poussant qui
permettent d’obtenir une verticalité parfaite. Dès lors, il faut coffrer les extrémités des prémurs et les
joints de 1 centimètre ente chaque prémur. Concernant les liaisons entre les prémurs, des armatures
sont positionnées aux endroits de jonction. Lorsqu'ils sont sécants par exemple, des armatures
spécifiques en forme de “L” sont mises dans les angles, ou alors lorsqu’ils sont superposés, des
armatures d’attentes sont répartis en haut des murs. De plus, il est aussi possible de faire passer des
réseaux électriques dans ces prémurs, mais ces derniers doivent être installé avant le bétonnage. Une
fois toutes ces étapes achevées, il est possible de bétonner l’intérieur des prémurs.

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Ce bétonnage se réalise en 3 fois avec un épandeur giratoire à béton d’une vitesse de 75 centimètres
par heure pour éviter que la pression en bas du prémur ne soit trop forte et écarte les deux parois,
d’où la nécessité des étais tirant-poussant. Entre chaque couche de béton, les ouvriers utilisent des
vibreurs qui chassent les bulles d’air du béton en le répartissant de manière homogène.

d. Avantages / inconvénients

Le prémur possède de nombreux avantages. En effet, le principal atout d’un prémur est sa
rapidité de mise en œuvre. La finition de ce dernier est d’une telle qualité qu’il est possible de le laisser
apparent ou de le crépir directement. C'est un élément pouvant être préfabriqué sur mesure suivant.
Sa résistance est nettement supérieure à un mur en parpaing. Lors de sa mise en place, très peu de
coffrage et de mains d’œuvre sont nécessaire et il dépend très peu des conditions météorologiques.
Avec cela, il s’adapte et répond à tout type de problèmes de conception. Cependant, son coût reste
encore très élevé.

Fig. 3.7 : Étaiement pour des prémurs Fig 3.8 : Pré-mur coulé

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IV. Étude technique

Introduction :
Notre étude technique vise l’aspect thermique du côté droit du R+3 et de sa mezzanine, de la
résidence situé 8 rue François Viète à La Rochelle. Nous allons commencer notre étude par la
réalisation d’un métré à l’aide de plan autoCAD. Nous poursuivrons par le calcul des déperditions de
l’ensemble de nos parois (opaques, vitrées, ponts thermiques, et renouvellement d’air). Puis nous
dimensionnerons une VMC individuelle sous deux formes : Simple et Double Flux. Pour finir, nous
déterminerons les puissances de chauffage que nous allons devoir apporter à notre bâtiment.

1. Étude des déperditions

Métré R+3 et mezzanine :


Nous commençons par déterminer les surfaces de plancher que l’on va étudier, le plancher
bas du R+3 et celui de la mezzanine. Pour la surface des planchers nous avons retiré les murs extérieurs
et les gaines techniques. Sur le plancher bas de la mezzanine, nous avons retiré l’emprise de l’escalier.
Pour le rampant de la mezzanine, nous avons retiré les 6 Velux de 114*118 cm à la surface totale, la
pente du toit est de 30 degrés.

Les gaines techniques apparaissent sur les plans, mais ne sont pas comptabilisées dans notre
métré des planchers.

Nous prendrons les valeurs données dans les propriétés (autoCAD) pour l’air et le périmètre
afin d'avoir les valeurs les plus justes possibles. Le périmètre nous servira ensuite à déterminer la
surface des murs donnants sur l’extérieur :

𝐴𝑚𝑢𝑟𝑠 = (𝑃𝑝𝑙, 𝑏𝑎𝑠 ⋅ 2 ⋅ 𝐻𝑠𝑝) − 𝐴𝑣𝑖𝑡𝑟𝑎𝑔𝑒


On prend en compte deux fois le plancher bas du R+3 à la place du plancher bas de la
mezzanine, car le périmètre est le même.

Informations générales :

- HSP : 2.45m

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Visualisation des zones étudiées sur le R+3 :

Fig. 4.1.1 : Plancher bas du R+3 :

Visualisation de la mezzanine côté droit :

Fig. 4.1.2 : Plancher bas de la Mezzanine côté droit Fig. 4.1.3 : Rampant de la mezzanine

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a. Parois opaques

Fig. 4.1.4 : Métré des parois opaques du bâtiment

Pour l’air des murs extérieurs, nous avons retiré la surface totale des parois vitrées.

Une fois le métré complété, nous pouvons commencer par répertorier les matériaux qui
composent nos parois opaques (murs, planchers et le rampant), on commence par chercher
l’épaisseur de chaque matériau, puis nous relevons les conductivités thermiques de chacun de nos
matériaux pour pouvoir calculer leur résistance thermique.
𝑒
𝑅𝑡 = 𝜆

𝑒 : l’épaisseur en mètre

𝜆 : la conductivité thermique (W/m.K)

Après avoir calculé de manière indépendante la résistance thermique de chaque matériau,


nous faisons une somme. Prenons l’exemple pour les planchers, nous additionnons la résistance
thermique des matériaux composant la paroi étudiée. Nous ajoutons également les résistances
superficielles Rsi, et Rse différent suivant la paroi étudiée. (Voir détail des résistances superficielles)

𝑅𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑝𝑙 = 𝑅𝑏é𝑡𝑜𝑛 + 𝑅𝑝𝑜𝑙𝑦𝑢𝑟é𝑡ℎ𝑎𝑛𝑒 + 𝑅𝑐ℎ𝑎𝑝𝑒 + 𝑅𝑠𝑖 ⋅ 2


(De la brique (matériau porteur), du polystyrène expansé (PSE) et celui du BA13. À notre
résistance thermique totale, nous ajoutons les résistances superficielles Rsi + Rse = 0.17 m².K/W pour
les murs extérieurs, car nous avons une partie en contact avec l’intérieur et une avec l’extérieur.)

Fig. 4.1.5: Description des parois


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Détail des résistances superficielles :

- Paroi ext/int : Rsi + Rse car contact avec l’intérieur et l’extérieur (paroi verticale).
- Plancher int isolé sous chape : 2xRsi (0.17) car deux fois en contact avec l’intérieur (paroi
horizontale).
- Rampant toiture : Rsi + Rse : car en contact avec l’intérieur et l’extérieur (paroi horizontale).

Grâce à la résistance thermique, nous pouvons maintenant calculer le coefficient de


transmission thermique :
1
𝑈 = .
𝑅

Ce coefficient de transmission thermique (U) nous permettra de calculer les déperditions H en


W/K, par ensemble de parois.

𝐻 = 𝐴𝑖𝑟𝑒 ⋅ 𝑈𝑝 ⋅ 𝑏
Il faut avant ça déterminer le coefficient b, nous prenons 0.8 pour les parois en contact avec
un local non chauffé (cage d’escalier et ascenseur) et 1 lorsqu’il n’y a pas de contact avec un local non
chauffé.

Fig. 4.1.6 : Surfaces et déperditions des parois opaques

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b. Parois vitrées
Nous avons commencé notre étude des parois vitrées par un repérage de l’ensemble de nos
menuiseries avec leur type. Puis nous avons repéré leurs dimensions pour avoir un support d’étude
précis, l’air est noté Aw en m².

Fig. 4.1.7 : Métré des parois vitrées

Les vitrages sont des doubles vitrages remplissage argon 90%, avec une lame de 15 mm et des
vitres de 4 mm (DV 4/15/4 argon). Nos parois vitrées ont une émissivité de 0.03.

Nous avons maintenant les informations nécessaires, nous devons déterminer Ujn le
coefficient de transmission thermique moyenne Ujour-nuit (volet roulant) pour pouvoir calculer les
déperditions de nos parois vitrées, notée H.

Pour cela, nous devons déterminer :

→ Ug : la conductivité thermique du vitrage par m². Nous prenons la valeur dans nos annexes
pour un remplissage argon à 90%, une émissivité de 0.03 et une épaisseur de lame de 15 mm
nous relevons : Ug=1.1 W/m².K
→ Uf : la performance thermique du cadre de la menuiserie, nous est donnée 1.2 W/m².K
→ Uw : l’isolation thermique de la fenêtre se trouve en fonction de Uf et Ug, dans les annexes
nous trouvons Uw =1.4 W/m².K
→ Ujn : la transmission thermique moyenne jour/nuit en fonction de la protection des fenêtres.
Dans notre cas, nous avons des volets roulants qui apportent une protection thermique
supplémentaire de 0.2 W/m².K. Ainsi en fonction de Uw, nous trouvons Ujn = 1.3 W/m².K dans
les annexes

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Maintenant que nous avons ces valeurs, nous pouvons passer au calcul des déperditions H
en W/K de nos parois vitrées en appliquant la formule suivante :

𝐻 = 𝐴𝑤 ⋅ 𝑈𝑗𝑛

Fig. 4.1.8 : Description des parois vitrées et déperditions par parois

c. Ponts thermiques
Pour déterminer les ponts thermiques de notre logement, nous commençons par calculer la
surface d’enveloppe déperditive de l’enveloppe. Pour le calculer nous additionnons l’aire du plancher
bas du R+3, du rampant sous toiture, des menuiseries et des murs. La surface de l’enveloppe
déperditive nous servira pour le calcul de Ubat le coefficient moyen de transmission entre des parois.

𝑆. 𝑑é𝑝𝑒𝑟𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 = 𝐴𝑝𝑙, 𝑏𝑎𝑠 + 𝐴𝑟𝑎𝑚𝑝𝑎𝑛𝑡 𝑚𝑒𝑧𝑧𝑎𝑛𝑖𝑛𝑒 + 𝐴𝑚𝑢𝑟𝑠 + 𝐴𝑣𝑖𝑡𝑟𝑎𝑔𝑒

𝑆. 𝑑é𝑝𝑒𝑟𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 = 320.62𝑚2
Nous avons commencé par répertorier les ponts thermiques entre chaque paroi déperditive
pour pouvoir ensuite déterminer les coefficients linéaires de transmission thermique (ψ). Nous avons
pris comme coefficient b = 1 car nous n’avons pas de paroi sur LNC.

𝐻(𝑊 ⁄𝐾 ) = 𝐿(𝑚) ⋅ 𝜓 (𝑊 ⁄𝑚. 𝐾 )

Fig. 4.1.9 : Métré des ponts thermiques linéaires et déperditions

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Nous avons pris les ponts thermiques suivants sur Pleïades pour avoir les valeurs des :

- Angles sortants sur ext : ITI.4.1.1 - Murs de toute nature et de toute épaisseur ψ.
- Murs ext / plancher bas : ITI.2.1.24 - Plancher en béton pleiPn avec planelle en nez de plancher
de résistance thermique
- Murs ext / rampant sous toiture : OB 6.3 - Charpente traditionnelle version 2 en bas de pente
avec Me4
- Plancher intermédiaire / balcon : ITI 2.2.5 - Pl. Béton
- Charpente : OB 6.37-Charpente traditionnelle-chevrons autoportants version faîtière
- Pour les appuis de fenêtres et les seuils de porte d’entrée, nous avons pris les valeurs dans les
annexes distribuées durant le cours.

Arriver à la fin de l’étude des parois, nous pouvons maintenant calculer Ubat avec la formule ci-
dessous :
𝐻𝑡
𝑈𝑏𝑎𝑡 =
𝑆. 𝑑é𝑝𝑒𝑟𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛
𝐻𝑡 : Somme des déperditions total

On constate que l’on a plus de perte sur les parois opaques ce qui est normal, car nous avons
une surface des parois opaques bien plus importante que celle des parois vitrées. Le coefficient de
transmission moyen Ubat 0.485 W/m².K est raisonnable par rapport aux normes thermiques des
bâtiments collectifs.

Fig. 4.1.10 : Déperditions des totales des parois et coefficient de transmission

d. Renouvellements d’air
Pour le renouvellement d’air, nous étudierons deux variantes, la première est une VMC simple
flux, la deuxième est une VMC double flux. La VMC utilisée à un débit maximum de 195m3/h et un
débit minimum de 90m3/h (voir dimensionnement VMC pour détails). Pour les calculs de
renouvellements d’air, nous prendrons comme température :

- Température intérieure standard de 19℃


- Température extérieure prise pour La Rochelle en zone B à une altitude comprise entre 0 et
200 mètres de –4℃
- Température air soufflé : Ts

𝑇𝑎𝑠 = 𝑇𝑒 + 0.9 ⋅ −(𝑇𝑖 − 𝑇𝑒)

𝑇𝑎𝑠 = 19 + 0.9 ⋅ −(19 − (−4)) = 16.7°𝐶

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- Pré chauffage :
𝑇𝑎𝑠 − 𝑇𝑒 = 16.7 − (−4) = 20.7℃
Notre VMC fonctionnera 1/5 du temps en débit max, 195m3/h, et 4/5 du temps en débit
minimum soit 90m3/h. Nous obtenons un débit de ventilation, Qvent.
1 4
𝑄𝑣𝑒𝑛𝑡 = ⋅ 𝑄𝑚𝑎𝑥 + ⋅ 𝑄 min
5 5
Il nous faut aussi calculer le débit des infiltrations (Qinf), à l’aide du débit de perméabilité (Q4),
de la surface de l’enveloppe déperditive (S.déperdition) calculée précédemment, et de la surface du
plancher bas R+3 (S.pl,bas). Ici, le débit d'infiltration est égal à 1 car nous sommes dans un bâtiment
collectif.

𝑄4 = 1𝑚3⁄ℎ ⋅ 𝑚2

𝑆. 𝑑é𝑝𝑒𝑟𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 = 360.62𝑚2

𝑆𝑝𝑙, 𝑏𝑎𝑠 = 58.65𝑚2


𝑄𝑖𝑛𝑓 = 𝑄4 ⋅ (𝑆. 𝑑é𝑝𝑒𝑟𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 − 𝑆𝑝𝑙, 𝑏𝑎𝑠) = 261.97𝑚3⁄ℎ
Après ces débits calculés, nous pouvons calculer les déperditions dues à la ventilation et aux
infiltrations, pour la VMC simple flux.

𝐻𝑣𝑒𝑛𝑡 = 0.34 ⋅ 𝑄𝑣𝑒𝑛𝑡


𝐻 𝑖𝑛𝑓 = 0.34 ⋅ 𝑄𝑣𝑒𝑛𝑡
Pour la VMC double flux le procédé est légèrement différent, les déperditions sont limitées
car l’air sortant chauffe l’air rentrant. Il faut donc prendre en compte le rendement (n) de notre VMC,
ici égal à environ 90%. Les déperditions à cause des infiltrations ne changent pas.

𝐻𝑣𝑒𝑛𝑡 = 0.34 ⋅ 𝑄𝑣𝑒𝑛𝑡 ⋅ (1 − 𝑛)

Fig. 4.1.11 : Déperditions dues aux renouvellements d’air, VMC simple et double flux

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e. Récapitulatif des déperditions des parois

Nous avons décidé de synthétiser dans un tableau l’ensemble de nos déperditions pour
chaque paroi de manière générale. Pour les déperditions globales de la VMC simple et double flux,
nous additionnons les déperditions de nos parois (opaques, vitrées et les ponts thermiques) et celles
de nos déperditions causées par le renouvellement d’air.

Nous calculons ensuite le pourcentage de déperdition pour chaque groupe d’élément pour la
VMC simple flux et la VMC double flux.

VMC simple flux :


𝐻𝑡 𝑝𝑎𝑟𝑜𝑖𝑠 155.38
( ) ⋅ 100 = ⋅ 100 = 55.06%
𝐻𝑔𝑙𝑜𝑏𝑎𝑙 𝑆𝐹 282.19

Fig. 4.1.12 : Visualisation des déperditions globales avec une VMC simple et double flux

Ainsi, nous avons une vue claire des déperditions de nos parois et de nos renouvellements
d’air. Nous apercevons que pour un système de VMC simple flux nous avons plus de perte lors du
renouvellement d’air qu’avec une VMC double flux. Cela est normal, car la VMC simple flux fait rentrer
uniquement de l’air froid, alors que la VMC double flux va permettre d’avoir un air dit “réchauffé”
grâce à l’air intérieure qui va échanger ses calories avec l’air extérieure qui rentre dans le bâtiment.

Une VMC Simple Flux va avoir environ 13.68% de déperdition thermique en plus par rapport
à un système de VMC Double Flux.

Fig. 4.1.13 : Comparaison des déperditions selon la VMC

Les parois opaques ont naturellement une déperdition thermique plus importante, car leur
surface dans l’enveloppe est presque 11 fois plus élevée que les parois vitrées.

La surface de parois vitrées respecte tout de même les normes réglementaires :


1
𝑃𝑎𝑟𝑜𝑖𝑠 𝑣𝑖𝑡𝑟é𝑒𝑠 > 6
⋅ 𝑆𝐻𝐴𝐵 = 30.98 > ~18 Avec : SHAB = 109 m².

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2. Dimensionnement de la VMC :

Comme précédemment, nous allons étudier le logement T4 du R+3 avec mezzanine du


bâtiment. Pour dimensionner notre VMC, nous ferons l’hypothèse que ce logement possède une VMC
individuelle cela facilitera nos démarches et nos calculs. Tout d’abord, nous devons connaître de quelle
pièce est constitué ce T4 pour en déduire le débit maximum du logement. Ce logement est constitué
d’une cuisine/séjour, de deux WC et deux salles d’eau. On en déduit un débit maximum de 195m3/h.
Quant à lui, le débit minimum est de 90m3/h.

Fig. 4.2.1: Débit max du logement étudié

Une fois le débit maximum déterminé, nous pouvons déterminer les diamètres de nos
tronçons, et leurs pertes de charge. Dans un premier temps, nous avons réalisé un plan de notre VMC
pour nous repérer dans l’espace et nommer les conduits.

Notre premier circuit est constitué de la cuisine et des WC du R+3 puis est directement redirigé
vers notre caisson de VMC. Notre deuxième circuit est quant à lui lié avec la salle d’eau du R+3 et les
WC, salle d’eau de la mezzanine pour ensuite être relié à notre VMC.

Fig. 4.2.2 : Schéma d’’installation de la VMC


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Ensuite, nous avons déterminé les diamètres de chaque tronçon. Pour cela, nous avons dans
un premier temps émis l’hypothèse d’un diamètre théorique de 80mm pour pouvoir calculer la vitesse
du flux d’air présent dans les conduits.
𝑄(𝑚3⁄𝑠)
𝑉=
𝐷𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒(𝑚)2
𝜋× 4
Pour exemple, calcul de la vitesse dans le tronçon 1.1 :
120⁄3 600
𝑉=
0.802
𝜋× 4

𝑉 = 6.63𝑚⁄𝑠
Cependant, il nous faut respecter deux normes. En effet, les tronçons horizontaux et verticaux
doivent respecter une certaine vitesse dans leurs conduits. Les tronçons verticaux doivent respecter
une vitesse inférieure à 5m/s, et les tronçons horizontaux une vitesse inférieure à 6m/s. Avec notre
exemple pour le tronçon 1.1 pris ci-dessus, nous remarquons qu’il ne respecte pas les normes. Il nous
faudra donc augmenter le diamètre théorique. Pour déterminer ce nouveau diamètre, nous utilisons
des abaques. Nous en déduirons un diamètre de 125mm.

Après les diamètres théoriques calculés et déterminer, tout en prenant en compte les normes,
nous vérifions que les circuits sont cohérents. En effet, un circuit ne peut pas passer d’un diamètre
125mm à un diamètre inférieur, ici 80mm. Nos circuits sont cohérents, le diamètre des tronçons n’a
pas besoin d’être modifié.

Fig. 4.2.3 : Diamètre et vitesse d’air de nos tronçons

Il nous faut ensuite déduire les pertes de charge de notre installation, pour évaluer la
puissance nécessaire pour notre circuit le plus défavorable. Il existe des pertes de charge différentes,
linéaire et singulière. Les pertes de charge linéaires sont dues aux conduits en lui-même, plus il sera
long plus les pertes de charge seront importantes. Nous avons donc calculé les pertes de charge
linéiques en multipliant la longueur du tronçon avec les pertes de charge linéiques (Pa/m) déterminé
avec les abaques.

Δ𝑃𝑙𝑖𝑛 = 𝑗(𝑃𝑎⁄𝑚) ⋅ 𝑙(𝑚)

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Fig. 4.2.4: Détails pertes de charges linéiques

Les pertes de charge singulières sont quant à elles dues aux déviations dans le circuit, tel que
des changements de direction ou agrandissement du circuit par exemple. Dans notre circuit, nous
avons des coudes, des dérivations et élargissement. Chaque singularité possède des coefficients de
perte de charge différents, déterminer grâce à des annexes. Pour calculer les pertes de charge
singulières, nous avons multiplié les coefficients des singularités par la pression dynamique :
1
𝑃𝑑𝑦𝑛(𝑃𝑎) = ⋅ 1.2 ⋅ 𝑉(𝑚⁄𝑠)2
2
Δ𝑃 sin 𝑔 (𝑃𝑎) = 𝜉 ⋅ 𝑃𝑑𝑦𝑛(𝑃𝑎)
𝜉 : coefficient de perte de charge singulière

Fig. 4.2.5 : Détails pertes de charges singulières

Ensuite, nous pouvons déterminer les pertes de charge totales des tronçons. Nous
additionnons les pertes de charge linéiques et singulières pour obtenir les pertes de charge totales.

Δ𝑃𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 (𝑃𝑎) = Δ𝑃 sin 𝑔 (𝑃𝑎) + 𝑃𝑙𝑖𝑛(𝑃𝑎)

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Fig. 4.2.6 : Détails pertes de charges totales

Nous avons deux circuits différents, le premier regroupant les WC et la cuisine du R+3 et le
deuxième regroupant les deux salles d’eau et les WC de la mezzanine. Nous devons déterminer lequel
elle est le plus défavorable pour obtenir la pression totale de notre ventilation. Nous pourrons ensuite
trouver une VMC grâce à notre débit maximum et notre pression. Notre pression totale du circuit 1
est de 92.07 et est de 89.88 pour notre second circuit.

𝑃. 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 (𝑃𝑎) = 𝑃𝐷𝐶 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙(𝑃𝑎) + 𝐸𝑛𝑡𝑟é𝑒 𝑑′ 𝑎𝑖𝑟(𝑃𝑎) + 𝐵𝑜𝑢𝑐ℎ𝑒 𝑑′ 𝑒𝑥𝑡𝑟𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛(𝑃𝑎) +


𝑃𝑑𝑦𝑛 (𝑃𝑎) Les pertes des charges totales (PDC) et la pression dynamique (Pdyn) sont égales à la
somme des tronçons concernés pour le circuit 1, nous avons :

𝑃𝑑𝑦𝑛 1 = 𝑡𝑟𝑜𝑛ç𝑜𝑛 1.1 + 𝑡𝑟𝑜𝑛ç𝑜𝑛 1.2 + 𝑡𝑟𝑜𝑛ç𝑜𝑛 1.3 + 𝑡𝑟𝑜𝑛ç𝑜𝑛 𝐴

Fig. 4.2.7 : Identification du circuit le plus défavorable

À l’aide de nos valeurs calculées, la pression totale et le débit maximum, soit 92.07 Pa et 195
m3/h. Nous avons pu trouver deux VMC qui conviennent à notre logement, la première pour une
ventilation simple flux et la deuxième pour une ventilation double flux.

Fig. 4.2.8 : Description des VMC choisi

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3. Puissance et vérification du système de chauffage :

Nous allons maintenant étudier et vérifier le système de chauffage utilisé. Nous ne disposons
pas des déperditions en Watt de chaque pièce de notre logement, nous allons calculer nos
déperditions pour les parois opaques, vitrées, les ponts thermiques linéaires et les renouvellements
d’air.

Certaines pièces ne sont pas présentes puisqu’elles n’ont pas de radiateur, mais elles vont être
réchauffées par les pièces autour, il faut donc “surdimensionner” certaines pièces pour compenser le
fait qu’elles ne disposent pas de radiateur directement. Par exemple la chambre 1 va chauffer une
partie du dressing.

Nous avons décidé de faire notre dimensionnement de chauffage par rapport à la VMC double
flux qui engendre moins de déperditions sur les renouvellements d’air. La répartition de surface
reprise par les 5 pièces sont visibles sur l’ANNEXE 1.

Avant de commencer nos calculs, on détermine notre delta T :

∆𝑇 = 𝑇𝑖𝑛𝑡 − 𝑇𝑒𝑥𝑡 = 19 − (−4) = 23℃


➢ Parois opaques :

Pour les parois opaques, nous avons commencé par prendre les 3 types de parois qui composent notre
bâtiment, et mettre nos déperditions par m² grâce aux déperditions que nous avons calculées dans la
première partie.

Pour avoir nos déperditions par m², nous faisons :


𝐻𝑝𝑙𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒𝑟 16.494
𝐴𝑖𝑟𝑒 𝑃𝑙𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒𝑟
= 58.65
= 0.28 W/K

Fig. 4.3.1 : Déperditions causées par les parois opaques par m²

Nous avons ensuite déterminé les surfaces en contact avec l’extérieure pièce par pièce grâce aux plans
fournis par le conducteur de travaux. Une fois les surfaces relevées, nous avons calculé les
déperditions dues aux parois opaques (en Watt) pour chaque pièce.

𝑀𝑢𝑟𝑠 𝑒𝑥𝑡 𝐶ℎ1 ⋅ 𝑃𝑒𝑟𝑡𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑚2 𝑑𝑒 𝑚𝑢𝑟𝑠 𝑒𝑥𝑡 ⋅ ∆𝑇 = 28.1 ⋅ 0.2 ⋅ 23 = 129.9𝑊

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Fig. 4.3.2 : Surfaces des murs et rampant en contact avec l’extérieur dans chaque pièce et leurs déperditions

➢ Parois vitrées :

Pour les parois opaques, nous avons effectué un métré des menuiseries présentes dans
chacune des pièces. Nous avons additionné l’ensemble des déperditions des parois vitrées présentes
en reprenant les valeurs calculées dans la première partie. Pour avoir la somme des déperditions en
Watt, il nous suffit de multiplier la somme des déperditions par delta T.

Σ𝑑é𝑝𝑒𝑟𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛(𝑊) = Σ𝑑é𝑝𝑒𝑟𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛(𝑊 ⁄𝐾 ) ⋅ Δ𝑇
22.347 ⋅ 23 = 513.9𝑊

Fig. 4.3.3 : Métré des parois vitrées par pièces avec leurs déperditions

➢ Ponts thermiques linéaires :

Pour les ponts thermiques linéaires, nous avons procédé de la même façon que pour les parois
opaques, nous avons déterminé les déperditions en W/K par ml grâce aux déperditions calculées dans
le 1).
𝐻 𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒 𝑠𝑜𝑟𝑡 𝑒𝑥𝑡 0.4
𝐿𝑜𝑛𝑔𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒 𝑠𝑜𝑟𝑡 𝑒𝑥𝑡
= 19.92 = 0.02 W/K

Fig. 4.3.4 : Déperditions des ponts thermiques linéaires par mètre linéaire

On a ensuite répertorié les ponts thermiques présents dans chaque pièce. Puis nous avons
calculé les déperditions en W/K puis nous les avons multipliés par ∆𝑇 = 23℃ .

Exemple d’un calcul avec le Séjour Cuisine :

4.9 ⋅ 0.02 + 3.33 ⋅ 0.38 + 20.79 ⋅ 0.38 + 11 ⋅ 0.34 + 2.7 ⋅ 0.07 + 1.8 ⋅ 0.14 = 13.44 W/K

13.44 ⋅ 23 = 309.2 𝑊
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Fig. 4.3.5 : Métré des ponts thermiques linéaires par pièce et leurs déperditions

➢ Renouvellements d’air :

Pour les déperditions dues aux renouvellements d’air, nous avons commencé par déterminer
la surface reprise par chaque pièce. Nous avons une surface de plancher comprenant le plancher bas
du R+3 et de la mezzanine, pour un total de déperditions en VMC double flux de 92.84 W/K.

On fait ensuite un produit en croix pour trouver les déperditions de chaque pièce en W/K puis nous
multiplions cette valeur par notre ∆𝑇 pour avoir les déperditions en W.
38.1⋅92.84
Séjour cuisine : 110.28
= 32.08 W/K
32.08 ⋅ 25 = 737.8 𝑊

Fig. 4.3.6 : Déperditions causés par les renouvellements d’air

➢ Déperditions totales par pièce :

On synthétise toutes les valeurs déperditives dans un seul et même tableau, pour avoir
l’ensemble de nos déperditions pour chaque pièce en Watt.

Fig. 4.3.7 : Récapitulatif des déperditions

Nous avons plus de déperdition dans le Séjour/Cuisine car c’est la pièce avec la surface
donnant sur l’extérieur la plus importante et comportant le plus de parois vitrées comme on le voit
dans la troisième colonne du tableau avec 514 W.

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➢ Vérification de la chaudière :

Nous avons vérifié le type de chaudière pour une VMC simple et double flux. On a sur la
première ligne des déperditions en W/K, on veut la valeur en W on multiplie alors par ∆𝑇 = 23℃ :

282.19 ⋅ 23 = 6490.26 𝑊 = 6.49 𝑘𝑊


On ajoute ensuite une compensation à cette valeur pour que la température intérieure ne
baisse pas ce facteur est de 1.2, en le multipliant à nos déperditions, on trouve la puissance de
chauffage à installer.

6.49 ⋅ 1.2 = 7.79 𝑘𝑊

Fig. 4.3.8 : Puissance de chauffage à installer

La chaudière qui nous est donnée dans le CCTP à une puissance au minimum de 23.8 kW, la
chaudière est donc bien dimensionnée car : 23.8 > 7.79 kW.

Fig. 4.3.9 : caractéristique de la chaudière individuelle implantée dans chaque logement

Après avoir calculé les déperditions dans chaque pièce pour pouvoir par la suite déterminer la
puissance de chauffage nécessaire dans chacune des pièces, nous pouvons désormais dimensionner
les radiateurs. Pour notre étude, nous prendrons un facteur de surpuissance de 1.15, car il ne nous
est pas donné dans l’étude thermique fournie par ERC HARRANGER. Nous calculons ensuite la
puissance de chauffage nécessaire pour chaque pièce.

𝑃(𝑤) = 𝐷é𝑝𝑒𝑟𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠(𝑊) ⋅ 𝑓𝑎𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑠𝑢𝑟𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒

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Nous devons ensuite déterminer le nombre de radiateurs par pièce. Pour les petites pièces
telles que les chambres, nous partirons sur 1 radiateur par pièce, pour la cuisine/séjour et le salon
enfant, nous choisirons 2 radiateurs par pièce. De plus, les radiateurs dans les salons feront 900 mm
de haut, et ceux des chambres 750 mm. Nous avons un régime de température d’eau de 70/50°C et
une température intérieure de 19°C, choisie en fonction de la zone géographique du bâtiment. Cela
nous permet de déduire le rapport : ((𝑇𝑠 − 𝑇𝑎)⁄(𝑇𝑒 − 𝑇𝑎)) que nous utiliserons pour calculer la
puissance réelle émise par le radiateur choisi.

= ((𝑇𝑠 − 𝑇𝑎)⁄(𝑇𝑒 − 𝑇𝑎))


= (50 − 19)⁄(70 − 19) = 0.61
Nous calculons ensuite le DTm réel à l’aide des mêmes valeurs, et le DTm du fabricant à l’aide
des données fabricant, nous avons 51. Et comme régime d’eau du fabricant nous prenons 80/60°C.
(𝑇𝑒 + 𝑇𝑠)
𝐷𝑇𝑚 𝑟é𝑒𝑙 = − 𝑇𝑎
2
(70+50)
𝐷𝑇𝑚 𝑟é𝑒𝑙 = 2
− 19 = 41

Pour les radiateurs des salons nous avons choisi des radiateurs 21S de la gamme REGGANE
3000, pour les radiateurs des chambres nous en avons choisi des moins puissants, des 11S de la même
marque. Nous avons ensuite relevé la valeur la pente (n) pour les radiateurs, dans les données du
fabricant, pour calculer la puissance fabricant minimum nécessaire pour chaque pièce.
𝑛
50
𝑃𝑓𝑎𝑏 min = 𝑃 ⋅ ( )
𝐷𝑇𝑚 𝑟é𝑒𝑙
Prenons pour exemple la pièce séjour/cuisine/entrée du R+3 :
50 1.346
𝑃𝑓𝑎𝑏 min = 2016 ⋅ (41) = 2633 𝑊

Après avoir déterminé la puissance minimum par pièce, nous divisons cette valeur par le
nombre de radiateurs pour obtenir la puissance par radiateur nécessaire.

𝑃𝑓𝑎𝑏⁄𝑟𝑎𝑑𝑖𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 = 𝑃𝑓𝑎𝑏 𝑚𝑖𝑛⁄𝑛𝑏 𝑟𝑎𝑑𝑖𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠


Prenons pour exemple la pièce séjour/cuisine/entrée du R+3 :

𝑃𝑓𝑎𝑏⁄𝑟𝑎𝑑𝑖𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 = 2633⁄2 = 1317 𝑊

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Nous déduisons ensuite la longueur du radiateur grâce à la puissance minimum par radiateur.
Il nous faut pour le séjour/cuisine du R+3 une puissance minimum de 1317 W par radiateur. Cette
donnée varie en fonction de la longueur du radiateur. Pour cette pièce, nous devrons choisir un
radiateur de 800 mm de longueur. On fera de même pour les autres pièces. Une fois les longueurs de
radiateurs et les puissances correspondantes déterminées, nous pouvons calculer la puissance réelle
émise par le radiateur.

𝐷𝑇𝑚 𝑟é𝑒𝑙 𝑛
𝑃 𝑟𝑒𝑒𝑙𝑙𝑒 é𝑚𝑖𝑠𝑒 = 𝑃𝑓𝑎𝑏 ⋅ ( )
50
Prenons pour exemple la pièce séjour/cuisine/entrée du R+3 :

41 1.346
𝑃 𝑟𝑒𝑒𝑙𝑙𝑒 é𝑚𝑖𝑠𝑒 = 1462 ⋅ (50) = 1119𝑊

Fig.4.3.10 : Dimensionnement du chauffage

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Conclusion

Arrivée aux termes de ce projet, sur ce chantier nous avons découvert beaucoup de
choses et nous avons pu approfondir nos connaissances : ce projet nous a permis de mettre
des images sur des termes techniques, d’apprendre du vocabulaire et des méthodes de
construction. Depuis septembre, nous avons étudié beaucoup de chose au sein de l’IUT, mais
cela reste très théorique. Notre point technique sur les prémurs nous a permis d’en savoir
davantage sur ce sujet. L’aide des deuxièmes années a été primordiale pour approfondir nos
connaissances notamment lorsque nous avions des questions. Nous avons également eu la
chance d’effectuer nos visites avec le conducteur de travaux, il a répondu à l’entièreté de nos
interrogations, que celles-ci portent sur le chantier ou sur son métier au quotidien (fonction,
tâches, responsabilités).
Nous avons pu découvrir que le secteur de la construction est une course contre la
montre on ne peut pas se permettre de prendre du retard, car cela engendre des coûts
supplémentaires pour les entreprises.
Ce projet nous a permis de suivre l’évolution d’un chantier, tout en mettant en
pratique nos connaissances acquises en Physique Énergétique des Bâtiments (PEB1), lors de
notre semestre 3 à l’Université. Ce travail nous a permis réaliser une étude thermique se
rapprochant au mieux d’une étude de bureau d’étude.

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ANNEXE

Annexe 1 : Surface reprise par chaque pièce (partie 3) chauffage).

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IUT GCCD - La Rochelle

1
SOMMAIRE

I. Présentation du chantier

II. Évolution du chantier

III. Point technique : prémurs

IV. Étude technique thermique

2
I - Présentation du chantier

La Rochelle 17000

Rue François Viète

Résidence "Le M" Fin 2023


9 logements et parking
3
I - Présentation du chantier

Maître d'ouvrage : Démolition :

Maîtrise d'oeuvre : Terrassement :

Bureau d'étude : Fondations profondes :

Bureau de contrôle : Gros oeuvre :

4
II - Évolution du chantier
A) Première visite,13 octobre 2022

Vue globale chantier Eléments préfabriqués


5
II - Évolution du chantier
A) Première visite,13 octobre 2022

Stabox ferraillages verticales


6
II - Évolution du chantier
B) Deuxième visite, 27 octobre 2022

dalle sur terre-plein Prémurs + planelles de rive Poteau


7
II - Évolution du chantier
B) Deuxième visite, 27 octobre 2022

Prédalles Poutres préfabriquées


8
II - Évolution du chantier
B) Deuxième visite, 27 octobre 2022

Pose d'une passerelle d'ascenseur 9


II - Évolution du chantier
C) Troisième visite, 24 novembre 2022

Vue globale chantier Étaiement


10
II - Évolution du chantier
C) Troisième visite, 24 novembre 2022 (incorporations)

Réservations Pieuvre Socle bac de douche


11
II - Évolution du chantier
A) Quatrième visite, 8 décembre 2022

Vue globale chantier bac de douche


12
II - Évolution du chantier
A) Quatrième visite, 8 décembre 2022

Réseaux divers Coffrage poutre


13
III - Point technique
A) Contexte

Pas de banches
Faible stockage
Prémur

Rapidité de mise
14 en oeuvre Flux tendu
III - Points technique
B) Principe

Schéma Douille Filetée

15
III - Points technique
C) Mise en place

Attentes prémurs

Camion de livraison
et grutage

Coulage du béton
16 attentes d'angle
III - Point technique
D) Avantages et inconvénient Inconvénient

Rapidité de mise en œuvre

Sur mesure

Dépend très peu de la météo


Prix élevé
Forte résistance

Moins de main d'œuvre


17
IV - Étude thermique du bâtiment

1 2 3
Déperditions au Dimensionnement Dimensionnement
sein du bâtiment de la VMC du chauffage

Parois opaques Calcul du diamètre Déperditions par pièce


Parois vitrées des tronçons Vérification chaudière
Ponts thermiques Pertes de charges Dimensionnement des
Renouvellement d'air Choix de la VMC radiateurs

18
19
Présentation de l'étude :
1) Déperditions au sein du bâtiment

Plancher bas R+3 Plancher bas mezzanine Rampant mezzanine

Murs extérieurs sans parois vitrées


Plancher bas sans gaines techniques
Rampant sans velux

Métré des parois opaques


Métré des parois vitrées

2 : PVC 02 : 0.9 x 2.1 m

4 : ALU 02 : 1.8 x 2.10/15 m

2 : ALU 03 : 0.9 x 2.10/15 m

6 Velux : 1.14 x 1.18 m

10% de l'enveloppe

Double vitrage argon 90% (4/15/4)

Émissivité : 0.03

Métré des parois vitrées

20
Métré des ponts thermiques linéaires

8 ponts thermiques identifiés

Coefficients ψ relevés sur Pléiades

Métré des ponts thermiques

21
Déperditions des parois opaques

Rt = e / λ

Rtotal = ∑ Rt + Rsi + Rse

Up = 1 / Rtotal

Calcul de la résistance thermique et du coefficient


de transmission thermique Up

b = 1 (pas en contact avec LNC)

H = Aire × Up × b

%D = H / Hglobal

25% des déperditions globales

Pourcentage des déperditions des parois opaques en


fonction des déperditions totales du bâtiment
22
23
Déperditions des parois vitrées

Étude des déperditions par les parois vitrées

Ug : conductivité thermique du vitrage H = Aw × Ujn


Parois vitrées > 1/6 × SHAB
Uf : la performance thermique du cadre %D = H / Hglobal
30.98 > 18
Uw : l'isolation thermique de la fenêtre
Avec SHAB = 109 m²
Ujn : la transmission thermique jour / nuit Volet roulant : 0.2 W/m².K
Déperditions des ponts thermiques

b = 1 (pas en contact avec LNC)

H=L×ψ

%D = H / Hglobal

15% des déperditions globales

Étude des déperditions par les ponts thermiques présents

24
Déperditions des parois

Ubat = Ht parois / Surface déperditive

Sdéperditive = Smurs ext + Svitrage + Srampant


Sdéperditive = 320,62 m²

Déperditions et des parois sans les renouvellements d'air 55 %


des déperditions globales

25
Renouvellement d'air

Température intérieure : 19°C

Température extérieure : -4°C

Débit max : 195 m3/h

Débit min : 90 m3/h

Rendement de 90%

Qvent = (1/5) × Qmax + (4/5) × Qmin

Qinf = Q4 × (Sdéperditive - Spl,bas)

H = 0.34 × Q

DF : Hvent = 0.34 × Qvent × (1-n)

26
Récapitulatif des déperditions thermiques

(Htparois / Hglobal SF) × 100 =


155.38 / 282.19 × 100 = 55.06%

Parois opaques > Parois vitrées (H)

Visualisation des déperditions selon


Plus de déperdition en VMC SF le système de VMC

VMC SF : 13.68%

27
2) Dimensionnement de la VMC

Débit max : 195m3/h

Débit min : 90m3/h

Hypothèse : Ø tronçons 80mm

Débit maximum Vitesse du flux d'air :

Plan de la VMC V = Q(m3/s)/ Section(m²)

Conditions à respecter :

Vitesse horizontale : 6m/s

Vitesse verticale : 5m/s

Vitesse et diamètre de chaque tronçons

28
Pertes de charges

Pertes de charges des tronçons

ΔPlin = j (Pa/m) × l (m)

ΔPdyn = 1/2 × 1.2 × V² (m/s)


ΔPsing = ε × Pdyn (Pa)

ΔPtotal = ΔPlin + ΔPsing


Pertes de charges totales des deux circuits

29
Choix de la VMC

Fiche technique des VMC choisies

30
3) Dimensionnement du chauffage
Déperditions par pièce des parois opaques

ΔT = Tint − Text = 19 − (−4) = 23℃


Hplancher / Aire Plancher = 16.494 / 58.65 = 0.28 W/K
D = Murs ext × Perte par m² murs ext × ΔT
= 28.1 × 0.2 × 23 = 129.9 W
Σ

Déperditions par pièce des parois vitrées

Σ des déperditions
Σ totale D = Σ déperditions × ΔT
= 22.347 × 23 = 513.9 W

31
32
Déperditions par pièce des ponts thermiques linéaires

ΔT = 23℃
H angles sort ext = Htotal angles sort ext / Longueur angle sort ext
= 0.4 / 19.92 = 0.02 W/K
D = Σ ml × Σ Pertes par ml × ΔT
Déperditions par pièce renouvellement d'air

Hrenouvellement d'air VMC Double Flux = 92.84 W/K


Surface de plancher = 110.28 m²
ΔT = 23℃
H = Surface reprise × Hrenouvellement / Surface plancher
D = H × ΔT

Déperditions par renouvellement d'air par pièce

Surface reprise par chaque pièce 33


Déperditions totales par pièce

Déperditions par pièce

Surface plus importante = Plus de déperditions


Facteurs très influents : les vitrages et la VMC

Surface reprise par chaque pièce

34
Vérification de la chaudière

ΔT = 23℃
H = Déperditions × ΔT
P = 1.2 × Déperditions
Vérification puissance de chauffage à installer

23.8 ou 34.7 > 7.79 ou 6.85


Chaudière validée

Fiche technique

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Dimensionnement des radiateurs

Ts : 50°C
Te : 70°C
Ta : 19°C
Facteur de surpuissance 1.15

DTm = ((Te+Ts) / 2 ) - Ta
Pfab min = P × (50/DTm réel)^n
Préelle = Pfab × (DTm réel/50)^n

Modèles choisi
Cuisine / Salon : 21S
Chambre : 11S
Dimensionnement du chauffage

36
CONCLUSION

DÉCOUVERTE COMPÉTENCES RESSOURCES


& UTILISÉES
CONNAISSANCES

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