Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Suivi de chantier
Immeuble de bureau
1
PTUT S1 & S3
Remerciement
Nous remercions le chef de chantier Amel DURANSPAHIC grâce à qui, ce projet
tuteuré a été possible. Pour le temps qu’il nous a accordé, aux nombreuses réponses aux
questions que nous avons pu lui poser ainsi qu’aux connaissances qu’il a pu nous apporter.
Merci à la société de gros œuvre ECBL pour nous avoir autorisé à suivre ce chantier,
et merci également aux ouvriers présents pour leur accueil, leur amabilité et leur gentillesse.
Pour terminer, nous souhaiterions remercier les deuxièmes années, pour le soutien,
les conseils qu’ils ont pu nous donner et pour leur aide tout au long de ce projet.
2
PTUT S1 & S3
3
PTUT S1 & S3
I. Présentation du chantier
Le chantier est un immeuble de bureau associé à un hangar qui se situe 19 rue Berlioz à La
Rochelle (17). Le maître d’ouvrage qui est SCI Vantage et le propriétaire du projet Médiatim, sont des
entreprises du groupe de EUROTIM, l’architecte est ABP Architecte. Il y a également un maître
d’œuvre de la société PBA Production. Ce projet a fait appel à de nombreux bureaux d’études, de type
structures, fluides, géotechniques ainsi qu’un bureau de contrôle.
4
PTUT S1 & S3
Lors de la première visite du chantier, le gros œuvre arrivait à sa fin, les armatures du
deuxième étage étaient mises en place, celles-ci permettront de faire la toiture du bâtiment.
Le gros œuvre étant fraichement fini, la structure était remplie d’étais poser dans tout
le bâtiment pour maintenir le plancher. À travers chaque mur, on peut apercevoir les
réservations nécessaires au passage de chaque réseau.
Visite n°2
Lors de la deuxième visite, le 9 octobre, nous avons
remarqué un léger avancement, à commencer par le début
de la toiture terrasse. La dalle en béton armé est installée et
est prête à accueillir la future toiture terrasse. Sur la photo
ci-contre, la toiture terrasse sert de zone de préfabrication
pour les poutres en attendant que l’étanchéité soit faite.
5
PTUT S1 & S3
Visite n°3
Lors de cette visite, effectuée le 7 novembre 2023,
nous avons constaté de grands changements. En effet, nous
avons pu voir que les murs du R+2 étaient montés et que la
charpente métallique commençait à être posée. De plus, la
dalle coulée au R+2, qui est une dalle en porte-à-faux, était
étayée depuis le début des travaux mais les ouvriers
commençaient à retirer certains étais. Figure 9 : Mise en place de la
charpente métallique
Figure 10 : Charpente
métallique
Figure 11 : Étanchéification de la
toiture terrasse
6
PTUT S1 & S3
Visite n°4
La dernière visite datait du 14 décembre 2023.
Nous avons pu la fin du gros œuvre terminé et que
les charpentes métalliques étaient posées sur tous les toits.
Également, une partie de l’isolation est en cours de pose au
niveau de certains murs, mais aussi au niveau des premières
charpentes métalliques posées. Figure 12 : Mise en place de
l'isolation par l'extérieur
Nous avons aussi pu voir l’évolution de la mise en place de la toiture terrasse. En effet,
la deuxième couche d’étanchéité en ardoise venait d’être posée. L’étape suivante est la mise
en place de gravillons pour pouvoir mettre en place un toit végétalisé. Nous avons également
pu voir la structure métallique à nue qui va servir de hangar qui servira de parking. L’habillage
extérieur qui permettra d’isoler et de rendre étanche la structure sera du bardage ondulé de
couleur blanche pour limiter les fortes températures en été.
7
PTUT S1 & S3
Cependant, il y a aussi les toits non-accessibles. Ceux-ci sont plus utilisés lors de la
construction de maisons individuelles modernes et sont accessibles uniquement pour
l'entretien, car celle-ci peut supporter jusqu'à 200 kg/m² maximum. En général, ceux-ci sont
utilisés pour mettre des panneaux solaires ou photovoltaïques, mais ils peuvent aussi être
utilisés pour végétaliser la zone.
Figure 15 : Exemple de toit terrasse accessible Figure 16 : Exemple de toit terrasse végétalisé non accessible
Dans le cas de notre chantier, les toits de la cafétéria et du patio sont des toitures
terrasses non-accessibles. Le toit du patio et de la cafétéria seront des toits végétalisés. En
revanche, la toiture du toit du R+2 n’est pas un toit terrasse, mais un toit plat végétalisé. Celui-
ci utilise donc des techniques de mise en œuvre traditionnelles, car il y a une charpente
métallique en dessous.
Mise en place
8
PTUT S1 & S3
9
PTUT S1 & S3
10
PTUT S1 & S3
Environnement du projet
Il faut savoir que ce bâtiment est de catégorie 1 car il ne correspond à aucun des
critères de la catégorie 2 en termes de climatisation, d’habitation, acoustique et de l’altitude.
Avec une distance de l’infrastructure entre 0-85 mètres et une vue partielle de l'infrastructure
depuis la baie. On retient donc que l’exposition du chantier est BR3.
11
PTUT S1 & S3
Les murs extérieurs ont été réalisés avec des banches et sont en béton armé. La tôle
en acier est remplacée par de l’enduit. Nous prendrons aussi de la laine de roche, cette fois-
ci, la paroi sera isolée par l’intérieur.
12
PTUT S1 & S3
Ensuite, tout comme pour les murs extérieurs, nous avons calculé les résistances
thermiques de chaque élément composant la paroi. Nous reprendrons les mêmes résistances
thermiques intérieures et extérieures, à savoir 0,17 m².K/W. Cela nous a permis de
déterminer la résistance thermique totale de la paroi de 6,06 m².K/W, donc quasiment égale
à celle du mur extérieur.
13
PTUT S1 & S3
Planchers
Plancher bas du rez-de-chaussée (RDC)
Le matériau du sol du rez-de-chaussée est fait à partir d’une dalle de béton. L’isolation
de celle-ci est composée de ouate de cellulose. Par-dessus, on vient installer le revêtement
de sol qui est composé d’une chape et d’un carrelage.
Une fois la composition connue, nous avons calculé les résistances thermiques de
chaque matériau présent dans le sol. On a des résistances thermiques superficielles
intérieures et extérieures de 0,17 et de 0,04 m²K/W car nous avons un flux descendant ; ces
résistances valent donc 0,21 m²K/W. Cela nous a permis de déterminer la résistance
thermique totale du sol du rez-de-chaussée qui est de 4,34 m²K/W.
Ensuite, nous calculons les résistances thermiques de chaque matériau qui compose
ce plancher. Cette fois-ci, les résistances thermiques superficielles intérieures et extérieures
sont de 0,10 et de 0,04 m²K/W car nous avons un flux ascendant ; ces résistances valent donc
0,14 m²K/W. Enfin, on détermine la résistance thermique totale du sol du R+1 qui est de 4,34
m²K/W. Cette résistance est la même pour les étages supérieurs, car le flux est toujours
ascendant et la composition reste identique.
14
PTUT S1 & S3
Toiture
La composition de la toiture diffère, on retrouve une dalle de 20 cm avec un pare-pluie
et de l’ouate de cellulose en tant qu’isolant. À savoir que la toiture est végétalisée, mais ici
nous ne prendrons pas en compte la résistance thermique de l’étanchéité et du complexe
végétalisé. Ensuite, nous calculons les résistances thermiques de chaque matériau qui
compose ce plancher. Nous avons un flux ascendant, les résistances superficielles valent donc
0,14 m²K/W. Enfin, on détermine la résistance thermique totale du toit qui est de 3,64 m²K/W.
Déperditions thermiques
L’environnement du projet et les compositions de parois démontrées nous
permettent de nous atteler aux déperditions thermiques du bâtiment. Nous allons voir deux
types de déperditions thermiques. Celles par les parois, comme les parois opaques qui sont
les murs et les planchers donnant sur l’extérieur ou des locaux non chauffés (LNC), les parois
vitrées et les ponts thermiques qui sont dus à la structure du bâtiment ou encore à la
discontinuité de l’isolant. Le second type de déperdition vient du renouvellement d’air, qui
est lié à la ventilation pour le bien être des usagers et à l’infiltration d’air non désirable dans
l’enveloppe du bâtiment.
Nous avions déjà calculé la résistance de toutes les parois opaques du bâtiment donc
on fait l’inverse des résistances thermiques pour obtenir le coefficient de transmission
thermique Up pour les parois opaques et Ue pour le plancher bas du rez-de-chaussée. En
multipliant U avec la surface, on obtient les déperditions, puis on multiplie par b, le coefficient
de réduction de température, il est toujours égal à 1 sauf quand la paroi donne sur un local
non chauffé où l’on multiplie alors par 0,95 afin de minorer les pertes. Grâce à cette formule,
on remarque qu’un cinquième des déperditions provient des parois opaques.
Up = 1/R et H = U*S*b
15
PTUT S1 & S3
Nous avons calculé toutes les surfaces vitrées du bâtiment. On sait que le bâtiment est
composé de plusieurs murs-rideaux et de portes vitrées. A l’aide des surfaces (A w) et des
coefficients de transmission thermique (Uw), nous notons que près d’un tiers des déperditions
thermiques découlent des parois vitrées, donc si on améliore la résistance thermique de ses
parois les déperditions globales du bâtiment peuvent diminuer considérablement.
Les dernières déperditions par les parois sont au niveau des ponts thermiques. Nous
avons pris en compte tous les ponts thermiques linéiques du bâtiment, sans oublier le
coefficient de réduction de température (b), car contrairement aux déperditions par les parois
vitrées et opaques qui s’effectuent sur des surfaces, les déperditions par les ponts thermiques
se propage dans la longueur et représente plus d’un dixième des déperditions globales.
H=L*ψ*b
Nous avons étudié les déperditions par les parois opaques, désormais nous nous
concentrerons sur les déperditions liées au renouvellement d’air qui représente plus d’un
tiers des déperditions thermiques, essentiellement à cause des infiltrations d’air dans le
bâtiment, tandis que la ventilation cause quatre fois moins de déperditions.
Pour la ventilation du bâtiment, on sait que les occupants seront au nombre de 20 et
la réglementation nous dit que pour des bureaux le débit de renouvellement d’air doit être
16
PTUT S1 & S3
de 18m3/h/personne, d’où les 360 m3/h de débit pour la ventilation (Qvent), ce débit est
ensuite multiplié par 0,34 pour avoir les déperditions thermiques.
A propos du débit d’infiltration (Qinf), il est égal au débit d’infiltration pour une
différence de pression de 4 Pa (Q4); par sécurité nous prenons la valeur max admise par la
RE2020, un Q4max de 1 m3/h/m², ce Q4 est multiplié par la différence de surface déperditive
et de surface du plancher bas (Sdéperd-Spl,bas), cela nous donne la formule suivante :
Qinf = Q4 (Sdéperd-Spl,bas) et H = 0,34 (Qinf ou Qvent)
Bilan sur les déperditions thermiques du bâtiment. Sur les 1654 W/K de déperditions
du bâtiment, plus d’un tiers sont liés au renouvellement d’air et le reste dû aux parois. Les
deux plus grandes zones de déperditions sont les infiltrations d’air et les parois vitrées qui
chacune représente près d’un tiers des pertes de chaleur.
Dans le but de remédier à ces pertes, nous avons besoin de puissance de chauffage
nominale pour la connaître nous devons faire le produit des déperditions globales avec la
différence de température entre l’intérieur et l’extérieur du bâtiment. Par sécurité on
pondère avec un coefficient de surpuissance, ici α = 0,2, pour obtenir la puissance chauffage
à installer.
P0 = H(T°int-T°ext) et P = (1+α)P0
17
PTUT S1 & S3
Quantitatif du bâtiment
Pour le quantitatif des murs du bâtiment, on prendra une surface totale de 91.36 m² pour les
murs intérieurs et 13.69 m² avec les locaux non chauffés. Pour les murs extérieurs, on compte 480.27
m² et 38,22 m² avec les locaux non chauffés. Pour l’étude quantitative du plancher du bâtiment, on
prendra une surface totale de 542.25 m² pour le plancher bas du rez-de-chaussée, 314.77 m² pour le
plancher bas du premier et deuxième étage et 303.29 m² pour le plancher bas du troisième étage.
Pour la toiture, on compte 348 m².
On remarque avec l’ACV que l’ITI a un impact moins important car il y a bien moins de mur en
ITI qu’en ITE dans le bâtiment, leur composition en termes de matériaux sont similaires à la différence
qu’à la place de l’enduit en ITI, il y a des tôles en acier perforé pour l’ITE. L’ACV nous permet d’observer
que le pare-vapeur et le pare-pluie ont une consommation d’énergie primaire négligeable.
18
PTUT S1 & S3
On observe que l’impact des planchers est plus important que celui de la toiture, car
il y a plus de surface de plancher que de toiture dans le bâtiment. Pourtant, le diagramme
radar ci-dessous, l’épuisement des ressources abiotiques du toit est deux fois plus important
que celui des planchers. On note que l’isolant utilisé dans les planchers et le toit, l’ouate de
cellulose, est un isolant constitué de matériaux recyclé, il a alors un impact sur le changement
climatique négatif, ce qui est bon pour la planète.
19
PTUT S1 & S3
Étude de prix
20
PTUT S1 & S3
V. Conclusion
Ce projet nous a permis de découvrir plus en détail l'avancée d’un chantier d'un
bâtiment. On a pu mieux comprendre l’importance de l’organisation de chantier avec la
coordination des différents corps de métier et intervenants, ainsi que les différentes étapes
concernant la mise en route et le déroulement d’un chantier.
À propos de l’étude détaillée, cela nous a apporté différentes connaissances sur les
types de fondations composants de la maison, ainsi que leurs dimensionnements et leurs
réalisations.
Pour l’étude technique, nous avons déterminé les déperditions du bâtiment. De plus,
nous avons réalisé une analyse de cycle de vie de celui-ci, grâce à nos connaissances apprises
lors des cours de physique et énergétique du bâtiment. Nous avons pu les mettre en pratique
et cela nous a permis de nous familiariser avec le monde du BTP sur le terrain, et de travailler
en groupe de façon organisée et ordonnée. L’objectif est atteint pour les premières et les
deuxièmes années.
21