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IUT La Rochelle

B.U.T Génie Civil – Construction Durable


Année Universitaire : 2023 / 2024

PROJET COMMUN S1 & S3

Professeurs référents : M. REIDENBACH Étudiants : Dausque Emma


Mme. CAVALLI Dureau Sarah
Deweerdt Eléana
Gadiou Chloé
Tesniere Léo
IUT La Rochelle
B.U.T Génie Civil – Construction Durable
Année Universitaire : 2023 / 2024

PROJET COMMUN S1 & S3

Professeurs référents : M. REIDENBACH Étudiants : Dausque Emma


Mme. CAVALLI Dureau Sarah
Deweerdt Eléana
Gadiou Chloé
Tesniere Léo

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Remerciements

Ce projet commun entre première et deuxième année de l’IUT Génie Civil et


Construction Durable de La Rochelle a pu être réalisé grâce à de nombreux
intervenants que nous tenions à remercier.

Tout d’abord, merci à l’entreprise CFC CLEFER CONSTRUCTION et plus


particulièrement au conducteur de travaux et gérant, M. CLEMENT, qui a accepté de
nous laisser l’opportunité de visiter et faire une étude sur leur chantier. Notamment,
pour son partage de plusieurs documents nécessaires pour notre étude. De plus, nous
remercions Manuel VIERA GONÇALVES, chef de chantier, d’avoir pris le temps de
nous recevoir sur le site de la Renaudière, à Clavette, pour nous avoir montré l’avancée
des travaux et répondu à nos questions.

Nous remercions également Mme CAVALLI et M. REIDENBACH de nous avoir


conseillés et encadrés afin de mener à bien notre projet.

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Présentation du projet.............................................................................................. 6
Localisation................................................................................................................6
Caractéristiques........................................................................................................ 7
Les différents intervenants.......................................................................................8
Compte rendu de l’évolution du chantier..............................................................10
Première Visite (09/10/2023)................................................................................10
Deuxième visite (20/10/2023)...............................................................................11
Troisième visite (21/11/2023)............................................................................... 12
Quatrième visite de chantier (18/12/2023)........................................................... 14
Comparaison des moyens constructifs................................................................ 16
I. La brique........................................................................................................... 17
II. Les murs banchés............................................................................................17
III. L'aggloméré.....................................................................................................18
IV. Les murs préfabriqués.................................................................................... 18
Etude technique : ACV............................................................................................ 19
Présentation de l’étude........................................................................................ 19
Détermination des résistances.............................................................................20
Choix des matériaux alternative 1........................................................................20
Impacts environnementaux.................................................................................. 23
Amélioration de l’alternative................................................................................. 25

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Introduction
Ce projet a été réalisé en collaboration entre les étudiants de premières et
deuxièmes années du cursus en B.U.T Génie Civil - Construction Durable à l’IUT de La
Rochelle. Ce rapport retranscrit le projet que nous avons mené pendant plusieurs mois
sur le suivi et l’étude technique d’un chantier.
Tout d’abord, nous présenterons le chantier dans son ensemble. Puis, les
premières années présenteront leurs visites réalisées sur plusieurs semaines et
développeront leur point technique sur l’étude des procédés constructifs. Pour terminer
les élèves de deuxième année détaillerons leur choix d’étude technique qui porte sur
l’Analyse de Cycle de Vie (ACV) de l’ouvrage.

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Présentation du projet
Le projet que nous suivons est un chantier type bâtiment (nous ne suivons pas la
rénovation de la maison en zone 4 - Cf Caractéristiques -, qui débutera plus tard). La
renaudière est un chantier comprenant divers logements et un commerce. Elle s’inscrit
donc dans une politique de redynamisation de la ville en diversifiant les types
d’habitations et en agrandissant la zone d’activités de Clavette.
La surface du terrain, pour les logements et le commerce, est de 5037 m². Les
bâtiments couvrent une surface de plancher de 1050.30 m², pour une hauteur de 7.42
m.
La surface de plancher, pour la maison d’assistante maternelle et d’un espace
co-working, est de 16.72 m² pour une hauteur de 5.14 m. La surface de bâtiments à
démolir est de 27.64 m².

Localisation
Le chantier de la Renaudière est implanté au 45
Rue du Grand Chemin à Clavette (17220). Il se situe à
15 minutes de La Rochelle, à 18 minutes de la plage ainsi
qu’à 5 min à pied d’une école, d’une aire de jeux pour
enfants et d’une boulangerie. La Renaudière est donc
implantée dans une ville dynamique et familiale. De plus,
la ville connaît depuis quelques années une grande
expansion.

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Caractéristiques
Le chantier est divisé en 4 parties afin de confronter l’attractivité du bourg de la
commune. Les 4 zones sont les suivantes :
- Zone 1: Les commerces et appartements
- Zone 2: Les maisons
- Zone 3: La maison d’assistante maternelle
- Zone 4: 5 terrains à bâtir
Le projet se fait donc en plusieurs étapes en commençant par les zones de
commerce et les habitations toutes deux composées d’un RDC et un étage R+1, avec
un accès par escalier extérieur. En toiture, ils ont opté pour une toiture-terrasse
inaccessible avec des panneaux photovoltaïques. Ces bâtiments se reposent sur des
fondations avec des semelles filantes et un mur de soubassement. Au total, sur ces
deux zones, on compte 12 logements dont 6 logements privés et 6 logements sociaux.
La particularité de ces bâtiments est que les murs extérieurs sont faits en briques et les
murs intérieurs seront des voiles banchés et les plancher seront coulés en place.
En ce qui concerne, la zone 3 avec la future maison d’assistante maternelle, c'est
une maison existante qui sera réhabilitée une fois les zones 1 et 2 terminées. Nous ne
verrons donc pas l’avancée des travaux de cette zone, ni celle de la zone 4 (terrains à
bâtir).

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Les différents intervenants
➔ La maîtrise d’ouvrage

Promoteur immobilier

Le chantier a été commandé par le promoteur


immobilier EDEN PROMOTION, qui propose de nombreux
aménagements pour le bien des habitants.

Architecte

L’entreprise Gravière et Foulon est une agence


d’architecture fondée en 1978 à Saintes en Charente-Maritime. Ils
ont à cœur de gérer des projets dans les bâtiments à faible
consommation énergétique afin de porter une attention particulière
au développement durable.

➔ Gros œuvre

Le gros œuvre est réalisé par Clefer Construction,


une entreprise spécialisée dans les travaux de maçonnerie et
gros œuvre de bâtiment située à Tarbes. C’est une entreprise
implantée depuis 2008, elle est dirigée par Denis CLÉMENT.

➔ Maîtrise d’oeuvre

Bureaux d’études techniques

L’entreprise SETTEC est un bureau d’études techniques


chargé du contrôle et de l'analyse techniques de bâtiment.

L’entreprise BT2M est spécialisée dans le secteur de


l’ingénierie et l’étude technique.

Bureau d’études énergétiques


L’entreprise DIESE est un bureau d’études énergétiques et
«bas carbone» qui permet de concevoir des projets répondant aux
enjeux énergétiques et environnementaux.

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➔ Autres intervenants

ALMA est l’entreprise qui prend en charge l’alimentation en


électricité et la pose de panneaux photovoltaïques sur tout le chantier.

Pour l’étanchéité, c’est CHATEL ETANCHEITE qui s’en occupera.

La société BIRON ALU prend en compte toutes les menuiseries


extérieures seulement en aluminium.

Le groupe PLAIRE intégrant la société Lotisseurs de l’Ouest


intervient sur des lots différents dont les menuiseries extérieures
en PVC, et de tout le second œuvre.

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Compte rendu de l’évolution du chantier
Première Visite (09/10/2023)
Lors de notre première visite le lundi
9 octobre 2023, les fondations avaient été
coulées en zone 2. Nous pouvons également
distinguer les réservations, qui sont pour le
moment bouchées avec du polystyrène (fig 1 et
1.1). La banche d’un mur intérieur était montée
en première. En effet, pour des raisons de
longueur, ce mur intérieur sera monté en
premier, suivi des murs extérieurs, puis les
autres murs intérieurs seront construits. Ce
mur sera coulé dans l'après-midi.

En zone 1, les tranchées ont été creusées


jusqu'à atteindre le bon sol (fig 2)

Les tranchées accueillant les escaliers


préfabriqués reliant les zones 1 et 2 ont
également été creusées (fig 2.1).

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Deuxième visite (20/10/2023)
Lors de notre visite du vendredi 20
octobre, les murs banchés et murs de
soubassement étaient installés dans la plupart
des maisons ou alors étaient en cours de
fabrication (zone 2).

La brique a commencé à être posée


(fig 3) mais la pose a dû être stoppée parce
qu’il pleuvait. De plus, la colle utilisée pour
fixer les briques est inutilisable sous la pluie
(zone 2). Les ferraillages pour les poteaux
soutenant les escaliers ont également été mis
en place (fig 4).

Les fondations du commerce et des appartements (semelles filantes fig 5 et


poteaux fig 5.1) ainsi que celles des escaliers ont été coulées. Dans le local à vélo, le
béton de propreté a été coulé (fig 6). (zone 1)

11
Troisième visite (21/11/2023)
Durant notre troisième visite, les murs des
maisons (zone1) et du commerce (zone 3) étaient
montés. (fig 7)

Dans les maisons, nous avons vu différentes


ouvertures dans les prédalles pour le passage des câbles
électriques, des tuyauteries etc…(fig 8). À l’intérieur, nous
avons vu des murs banchés, ceux-ci étaient troués (fig 9).
Pour reboucher ce trou, il faudra placer des cylindres
trempés dans un liant puis faire les finitions.

Nous pouvons voir de petits trous au niveau des seuils.


Pendant le déroulement du chantier, cela permet d’évacuer
l’eau qui rentre à l'intérieur de la maison, étant donné que le
seuil est plus haut que la dalle (fig 10). Nous pouvons
également voir une partie noire, c'est un enduit pour améliorer
l’étanchéité.

Dans le commerce (zone 1) les murs en préfabriqué ont été


installés. Nous pouvons encore voir des attentes pour certains
poteaux (fig 11).

12
Dans le local à vélo, les agglomérés ont commencé à être montés (fig 14). Nous
pouvons voir les chaînages verticaux dans les angles des murs. Les poteaux supportant
les escaliers extérieurs et la première marche ont été coulés (fig 15). Au fond de
l’image, nous pouvons remarquer les escaliers préfabriqués qui seront installés au fond
de l’image.

Les poutres, supportant les appartements au R+1 (zone 1), séchaient dans
des banches. Ces banches avaient également été utilisées pour faire les murs de
soubassement dans les maisons. Les poutres ont une forme particulière car
celles-ci font la délimitation entre le bord de l’appartement et la terrasse qui est plus
basse (fig 12). Les poteaux longeant la terrasse présentent également cette
particularité (fig 13).

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Quatrième visite de chantier (18/12/2023)

Depuis notre dernière visite, les planchers au R+1 des maisons ont été coulés
et les prédalles de la toiture-terrasse ont été installées.
Les dalles ont été coulées en même temps que le balcon, celui-ci est soutenu par des
aciers chapeaux courant dans le plancher.
Ces aciers (aujourd'hui non visibles) mesurent 6 mètres de long. Il y a 2 mètres dans
la terrasse et 4 mètres dans le plancher de la maison (fig 15 et 15.1).

Un escalier préfabriqué a également été installé.


On peut voir le niveau fini en bas de celui-ci (voir
flèche blanche fig 16). Ces escaliers seront 2 cm
plus bas que le seuil des maisons pour que l’eau
puisse s’évacuer. Ils mènent à une coursive
desservant les appartements au R+1 puisque le
propriétaire diffère entre le RDC et le R+1. Il faut
donc des escaliers extérieurs pour assurer l’accès
aux logements (fig 16.1).

14
On retrouve la même coursive pour desservir les
appartements. Les escaliers ne seront pas indépendants de
la coursive, pour l’instant les armatures sont juste en attente
dans une Stabox.

Les seuils au R+1 présentent des réservations. Cela


permet d’éviter de casser le béton pour installer la fenêtre (fig 17).
C’est un gain de temps et une économie budgétaire.

Pour que les ouvriers puissent travailler en sécurité


sur le toit des maisons, des gardes corps sont installés
en perçant la brique (fig 18). Une fois que le mur fera
plus de 1 mètre, ces trous seront rebouchés avec de la
colle à brique s’ils sont petits ou avec du Fibralchoc s’ils
sont plus gros.

En effet, contrairement aux trous laissés lors de la pose des banches que
nous avions vu lors de notre dernière visite. Il est impossible de reboucher les trous
laissés par les gardes corps avec du béton car il ne faut pas mélanger différents
matériaux afin que l’enduit utilisé soit le même. C’est également pour cette raison
qu'avant que l’enduit soit projeté, il faudra mettre un grillage sur les linteaux en béton
et les enduire de colle à brique.

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En zone 1, les poutres sur la devanture du commerce ont
été installées (fig 19). On voit également un film d’étanchéité
vert au sol. Sur le côté, il y a des réservations pour la
plomberie. Il est en effet impératif de séparer les circuits
d’eau pour le magasin et ceux des appartements. En zone
1, l’isolant sera posé sur le béton avant de couler la dalle.
Au contraire de la zone 2 où l’isolant sera placé après le
béton.

Sur le chantier, il y a des banches posées contre


les murs en brique (fig 20), elles ne soutiennent rien et
sont placées ici pour être stockées. Elles seront
réutilisées pour réaliser les murs des appartements
quand le plancher sera coulé.

Dans le garage à vélo, le plancher était coulé et les murs


étaient montés. Il n’y avait cependant pas encore de toit et le seuil
était lui aussi percé comme les seuils du RDC lors de notre
dernière visite. (fig 21)

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Comparaison des moyens constructifs
Le choix de ce point technique part d’une interrogation. Pourquoi tant de murs
différents et ne pas faire tous les murs de la même façon ? En effet, certains murs sont
banchés, d’autres en brique, en préfabriqué ou encore le local à vélo qui est en
parpaings. Nous allons donc justifier les choix de ces différents procédés constructifs.

I. La brique
On la retrouve dans les maisons (fig 22), elle est
montée sur des murs de soubassement banchés afin
qu’elle ne soit pas en contact avec le sol. Elle a été
choisie car elle est meilleure pour l’isolation que le
parpaing et les murs banchés. Bien que plus onéreuse à
l’achat, elle compense les coûts d’isolation qu’il y aurait
eu pour des murs en parpaings. Aussi, elle est plus
écologique que le parpaing (il n’y a pas de production de
clinker). Cependant, la pose de la brique a posé
problème sur le chantier car il a beaucoup plu, et il est
impossible de poser la brique sous la pluie. Le planning
de chantier a donc dû être modifié et des étapes
inversées pour pouvoir être dans les temps.

II. Les murs banchés


On les retrouve à l’intérieur des
maisons (cela ne nécessite donc pas
d’isolation particulière) (fig 23). Ces murs
sont porteurs, c’est pour cela que la brique
n'était pas adaptée et qu’il fallait quelque
chose de plus robuste.
On retrouve également un petit mur
banché en allège d’une fenêtre (fig 24). Ce
n’est pas un détail technique. En effet, les
plans prévoyaient une porte mais le client
a finalement choisi de mettre une fenêtre.
Cependant la brique avait déjà été posée.
Le trou a donc été rebouché avec une
banche car la brique se découpe mal pour
des questions de simplicité.

17
III. L'aggloméré
On le retrouve exclusivement dans le local à
vélo (fig 25). Peu onéreux, il est parfaitement adapté
pour un petit espace non chauffé.

IV. Les murs préfabriqués


On les retrouve dans le commerce (fig 26 et 27). Ils ont
été utilisés car, dans un magasin, la hauteur de
plafond est très importante. En effet, pour faire des
murs banchés à cet endroit, il aurait fallu superposer
deux banches, ce qui est peu pratique. La brique n’a
pas non plus été retenue car le magasin à de longues
poutres côté rue et de longues poutres, due à leur
portée, n’auraient pas pu être en briques et il faut
éviter de mélanger murs en briques et poutres
banchées.

Les murs préfabriqués ont donc été retenus, ils


ont également l’avantage d’arriver parfaitement
lisses. Il n’a donc aucune finition à réaliser, à part
les joints. Cela est un gros avantage étant donné
la hauteur du mur. Ces murs sont cependant plus
chers que les autres mais la dépense
supplémentaire faite lors de leur achat est
compensée par la rapidité de mise en place.

Ces différents matériaux nous ont donc permis d’élargir nos connaissances sur
les différents moyens constructifs, leurs avantages et leurs inconvénients. Nous avons
pu étudier les différents types de murs et voir quels critères permettent de choisir le
meilleur moyen de construction. Ces différents critères que nous avons identifiés sont :
le prix, l’isolation procurée, la facilité de mise en place, les propriétés techniques.

18
Etude technique : ACV
Présentation de l’étude
En tant que deuxième année, notre étude technique portera sur l’Analyse du
Cycle de Vie (ACV) d’un bâtiment ; en lien avec notre parcours ainsi que la SAE 3.1
réalisée en troisième semestre. Notre objectif principal est de se consacrer à
l’enveloppe du Bâtiment d’habitation B, se situant dans la zone 3 (figure 28). Nous
sommes donc chargées de répertorier l’ensemble des matériaux qui composent le
plancher bas/intermédiaire/haut, les murs extérieurs ainsi que les menuiseries. Pour ce
faire nous avons fait appel au Cahier des Clauses Techniques et Particulières (CCTP)
fourni par l’entreprise Clefer Construction.
De cette manière, nous chercherons à augmenter la résistance thermique et
diminuer l’impact environnemental de l’ouvrage, à travers deux variantes. Nous ferons
appel à plusieurs supports pour la réalisation de cette étude : Excel (référencement et
calcul de données) ; ainsi que la base INIES qui répertorie les de Fiches de Déclaration
Environnementale et Sanitaire (FDES), indispensable à notre étude de projet.

Figure 27 : Bâtiment B

19
Détermination des résistances
Pour commencer, nous nous sommes basés sur les documents du thermicien
afin d’avoir la composition de chacune des parois composant notre bâtiment. De plus,
dans la notice de la RT2012 les résistances des matériaux utilisés étaient référencées
ce qui nous a permis de faciliter nos recherches des FDES (Fiches de Déclaration
d’Effets sur l’Environnement) pour la suite. L’objectif en comparant les deux alternatives
est d’augmenter la résistance pour chaque lot car plus la résistance est élevée plus le
matériau est meilleur isolant. Cela aura un impact sur l’utilisation du chauffage en hiver
et l’utilisation de la climatisation en été.

Voici un récapitulatif des lots et des résistances :

Nous remarquons une forte augmentation de la résistance des murs extérieurs et du


plancher intermédiaire donc l’isolation est correcte. Contrairement, au plancher bas et
haut, et aux menuiseries qui baissent donc cela peut avoir une incidence sur les
besoins bioclimatiques. La résistance du plancher intermédiaire a fortement augmenté
ce qui limite les pertes de chaleur entre le rez-de-chaussée et le premier étage.

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Choix des matériaux alternative 1

Murs extérieurs

Bloc béton
Nous avons choisi une structure en bloc béton, car c’est un matériau standard
et peu cher. En revanche, sa consommation en énergie primaire non renouvelable
risque d’impacter négativement son ACV.

Isolant
La projection de mousse rigide de polyuréthane est une technique d’isolation
thermique efficace pour les toitures, les murs et les sols. C’est pourquoi nous l’avons
choisi afin d’améliorer la résistance thermique des murs extérieurs. En revanche, le
principal inconvénient sont les polluants qu’il produit le long de son cycle de vie.

Parement
Nous devions trouver un nouvel enduit pour les murs extérieurs. Après plusieurs
recherches sur INIES. D’une part car l’objectif premier était d’améliorer la performance
thermique de notre bâtiment. L’enduit d’isolation par protection et flocage que nous
avons choisi sur le site INIES y contribue selon sa fiche technique.

Plancher bas

Isolant
Nous avons choisi le même isolant que pour le plancher bas : la fibre de bois,
pour sa production issue de matériaux recyclables et ses caractéristiques thermiques.

Revêtement
Nous avons décidé de partir dans un premier temps sur un revêtement de sol en
parquet. En recherchant sur INIES, nous avons trouvé un parquet massif en bois issu
de France en douglas naturel. Ce matériel issu du pays minimise les impacts
environnementaux. Seulement la fiche ne contenait pas d’information sur une
quelconque résistance ou conductivité thermique. Nous avons donc recherché la
conductivité thermique standard d’un bois massif en douglas sur internet.

Plancher haut

Isolant
Concernant l’isolation thermique sous toiture, nous avons choisi un isolant
biosourcé différent de celui utilisé précédemment : la ouate de cellulose ; non pas pour
sa performance thermique mais sa source de production. L’inconvénient est qu’il est

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possible que cela impacte la hauteur sous-plafond du R+1. Seulement, pour favoriser
l’inertie thermique du matériau, nous devions mettre une épaisseur de 30 cm d’isolant
afin de performer la résistance thermique du cas de base. De cette manière, on limite
l’impact environnemental et augmente la résistance thermique de la toiture.

Plancher intermédiaire

Isolant
Concernant l’isolation du plancher intermédiaire, nous avons tout d’abord entamé
des recherches sur internet afin de trouver un isolant qui serait biosourcés, pour réduire
ses impacts environnementaux. Mais aussi dont l’épaisseur augmentera peu, pour ne
pas trop empiéter sur la surface habitable existante. C’est comme ça que l’on a trouvé
la fibre de bois. En recherchant par la suite sur la base INIES, nous avons finalement
trouvé cette nature d’isolant qui respecte ces attentes.

Menuiseries

Nous devions faire de même pour les menuiseries et trouver une alternative.
Nous avons choisi celle en aluminium notamment pour sa résistance thermique. On
souhaitait considérablement l’augmenter sachant que c’est la principale cause de
déperditions thermiques. En revanche, sa consommation d’énergie primaire non
renouvelable et non utilisée comme matière première est très élevée et ne garantissait
une alternative plus verte que les anciennes menuiseries.

22
Impacts environnementaux
À partir de nos choix de matériaux fait précédemment pour la solution alternative
de la solution de référence, nous avons importé chaque résultat des impacts
environnementaux repris dans les FDES, c’est-à-dire le changement climatique,
l’épuisement des ressources abiotiques, l’utilisation totale d’énergie primaire non
renouvelable, les déchets dangereux éliminés, la consommation d’eau douce et
l’utilisation des ressources d’énergie primaire non renouvelables et non utilisées en tant
que matière première. Nous donnons chaque impact environnemental sur une durée de
vie de référence de 50 ans afin de pouvoir les comparer, par la suite. De plus, nous les
avons multipliés avec les surfaces référencées dans le métré afin d’avoir un résultat
représentatif sur l’enveloppe de l’ouvrage.

Notre but en comparant les deux variantes est que la solution alternative
obtienne un impact moins important. Nous avons analysé ces résultats dans un tableau
récapitulatif avec lequel nous avons réalisé un diagramme radar permettant de
visualiser les améliorations.

D’après nos résultats, nous remarquons que certains impacts de notre variante
restent supérieurs à celle de référence, cependant la consommation d’eau douce et
l’épuisement des ressources abiotiques sont faiblement inférieurs.

23
Grâce à ce diagramme radar, nous avons comparé ce que chaque matériau
produit lors de son cycle de vie, entre la variante de référence et la variante 1. Les
résultats ne sont pas concluants, cette dernière ne respecte pas les conditions émises
au départ. C’est pourquoi nous devons changer les éléments concernés.
Dans l’objectif d’optimiser, nous avons remarqué que les menuiseries, les blocs béton et
l’isolation du plancher haut jouaient un rôle majeur dans chaques indicateurs
environnementaux.

24
Amélioration de l’alternative
Choix des matériaux

Afin d’optimiser un maximum, nous nous sommes référées aux solutions


constructives vu en cours lors de la SAE 3.1 et nous avons remplacé les blocs béton
par une ossature bois. Selon sa FDES, elle possède d’ores et déjà un isolant en fibres
de bois, ce qui améliore les conditions du cycle de vie de notre structure ; contrairement
à la mousse rigide de polyuréthane. En ce qui concerne les menuiseries en aluminium,
nous les remplaçons par des menuiseries en PVC-Aluminium ; puisque son impact sur
le réchauffement climatique est négatif de part son caractère recyclable. Enfin, nous
décidons de modifier l’isolant du plancher haut par de la mousse rigide en polyuréthane
qui limite les ponts thermiques et économise l’énergie thermique. Même si son
empreinte carbone reste importante, cet isolant ne se trouve plus dans les murs
extérieurs et permet tout de même l’optimisation de la variante précédente.

Analyse des résistances

Ensuite, nous comparons les résistances de plusieurs solutions afin d’en savoir
plus sur les matériaux choisis.

Ces résistances thermiques nous permettent d’en savoir plus sur l’isolation de
chaque paroi. Cela nous permet de consolider davantage nos décisions car nous
constatons que les résistances thermiques se situent pour la plupart au-dessus de notre
solution de référence. Nous pouvons dire que notre bâtiment à une efficacité
énergétique plus importante grâce aux nouveaux matériaux. De plus, nous avons une
réduction des besoins bioclimatiques au fait d’une meilleure isolation par les parois de
l’ouvrage.

25
Impacts environnementaux

Nous avons recherché les FDES de ces nouveaux matériaux et nous avons pu
faire un récapitulatif de ces résultats que vous pouvez voir dans le tableau et le
diagramme suivant.

D’après les résultats de ce diagramme radar comparant la solution de référence


avec les deux variantes, on remarque que sur le total de l’analyse du cycle de vie
chaque indicateur a fortement diminué. Grâce à la plupart de nos matériaux qui sont en
bois, leur incidence sur le réchauffement climatique est moindre ; dès lors qu’il est
produit et jusqu’à sa destruction, il émet peu de gaz à effet de serre.
À propos des déchets dangereux éliminés, on peut observer qu’ils sont très faibles car
le bois est un matériau biosourcé et recyclable. En revanche, l’enduit influence
fortement l’utilisation des énergies primaires non renouvelables car sa procédure de
composition nécessite plusieurs transformations qui sont lentes et polluantes.

26
Analyse des diagrammes

Sur ces graphiques, nous constatons que les murs extérieurs sont les éléments
qui ont le plus gros impact sur 3 des 4 indicateurs : l’énergie primaire non-renouvelable,
l'épuisement des ressources abiotiques et le changement climatique. Cependant, nous
pouvons remarquer que les menuiseries représentent plus des trois quart des déchets
dangereux éliminés ; sa production est donc néfaste au climat.

La répartition des lots dans chaque indicateur dépend des surfaces qu’ils
reprennent, le fait qu’elles soient plus ou moins grandes influencent le résultat de leur
empreinte écologique. Pourtant, les murs ou encore les menuiseries ne possèdent pas
les surfaces les plus élevées, ce qui nous permet de constater que leur impact est
élevé. Nous pouvons conclure que ces deux éléments sont les plus influents sur
l’environnement.

Grâce à notre étude technique, nous pouvons remarquer l’importance de chaque


choix de matériau lié aux parois d’un bâtiment. Cependant, malgré nos décisions, nous
ne réussirons pas à diminuer chaque indicateur comme nous le souhaiterions.

27
Conclusion
En tant que premières années, ce projet nous a permis de découvrir le
déroulement d’un chantier et de voir comment les éléments influent sur la progression
du chantier, notamment la pose de la brique. Nous avons également vu la gestion du
matériel comme le stockage des banches le long des murs.

Quant aux deuxièmes années, cette étude technique nous a permis de nous
questionner tout en améliorant nos connaissances sur le choix qu’importe un matériau
lors d’un projet d’ouvrage. De plus, l’enjeu principal se trouvait dans nos choix et notre
analyse afin de suivre la trame fixée initialement.
Finalement, nous pourrions étudier le prix de notre seconde variante sur le marché,
étant donné que nous faisons appel à des matériaux coûteux. Ceci nous permettrait de
réaliser si ce projet est concevable et réaliste avec une démarche positive sur
l’environnement.

Ce travail nous a demandé un effort de communication avec le corps


professionnel, mais aussi au sein du groupe. Nous avons dû faire preuve d’organisation
afin de mener à bien notre suivi du chantier. De cette manière nous avons pu échanger
et apprendre tout au long de ce projet.

28

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