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Projet Tuteuré S1 et S3 IUT Génie Civil et Construction Durable 2023-2024

La Rochelle

Suivi du chantier Aurora


La Rochelle

Encadré par

Mme Cavalli et M. Reidenbach

Réalisé par

1ère année : Camille LEON, Emma TREGRET, Orlane BIDAUD, Romain QUERU
2ème année : Jade MOTARD, Antoine DOIGNON

1ère année : Camille LEON, Emma TREGRET, Orlane BIDAUD, Romain QUERU 1
2ème année : Jade MOTARD, Antoine DOIGNON
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Remerciements

Nous tenons à remercier toutes les personnes qui ont contribué à la réalisation de ce
projet.

Nous souhaitons remercier l’entreprise E.C.B.L de nous avoir accepté sur ce chantier et
de nous avoir permis de le suivre.

Merci également au chef de chantier M. Lavaud pour son accompagnement tout au


long du chantier, et le temps qu’il nous a accordé pour nous faire les visites du chantier. Merci
pour toutes les informations qui nous ont été enrichissantes pour faire notre étude.

Enfin, nous tenons à remercier nos professeurs tuteurs, M. Reidenbach et Mme Cavalli
pour leur accompagnement et leurs conseils afin de nous guider tout au long de ce projet.

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2ème année : Jade MOTARD, Antoine DOIGNON
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Sommaire

I) Introduction.......................................................................................................................................... 4
II) Description du chantier ....................................................................................................................... 5
III) Présentation de l’entreprise E.C.B.L ................................................................................................... 8
IV) Évolution du chantier ......................................................................................................................... 9
A) Première visite (14/09/23) .......................................................................................................... 9
B) Deuxième visite (12/10/23) ....................................................................................................... 10
C) Troisième visite (23/11/23) ....................................................................................................... 11
D) Quatrième visite (20/12/23)...................................................................................................... 12
V) Étude d’un point technique .............................................................................................................. 13
A) Description ................................................................................................................................ 13
B) Réalisation ................................................................................................................................. 13
C) Particularité de notre point technique ...................................................................................... 16
D) Conclusion ................................................................................................................................. 16
VI) Étude technique 2ème année .......................................................................................................... 16
A) Les déperditions thermiques de l'appartement ........................................................................ 17
B) Amélioration de l’isolation des parois ....................................................................................... 21
C) Les besoins de chauffage et eau chaude sanitaire .................................................................... 24
D) La variante du système de chauffage. ....................................................................................... 25
VII) Conclusion ...................................................................................................................................... 28
VIII) ANNEXES ........................................................................................................................................ 29

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I) Introduction

Durant ce projet tuteuré, nous avons observé et suivi l’avancée du projet de


construction de logements collectifs nommé “Aurora” dans le quartier Maurice Ravel à La
Rochelle. Nous avons effectué des visites de chantier qui nous ont permis de rencontrer et
dialoguer avec le chef de chantier, Monsieur Lavaud.

Nous avons retranscrit, à travers ce rapport, le travail commun que nous avons
effectué ces dernières semaines quant à notre projet tuteuré entre étudiants de premières
et de deuxièmes années.

Nous avons choisi ce chantier car nous voulions tous travailler sur un projet de
construction bâtimentaire. Nous préférons le bâtiment aux travaux publics car il y a plus de
choses à faire et ce sont des travaux de plus grandes envergures.

Le Projet Tuteuré 1 portera sur l'étude globale du chantier, en précisant sa nature, ses
intervenants et sa mise en œuvre. Il y a également un point technique à effectuer qui portera
sur l’étude des balcons.

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II) Description du chantier

- Présentation du projet

Le projet “Aurora” se trouve dans la rue Maurice Ravel, le long du canal de Rompsay.

Figure 1 : Vue de loin Figure 2 : Vue de près

Le projet “Aurora” est une résidence qui a pour objectif de créer de nouveaux
logements collectifs locatifs. Elle propose des appartements individuels T2 à T5. Le projet est
un R+3 et compte 6 bâtiments. Il se déroule en plusieurs étapes, chaque bâtiment est construit
l’un après l’autre. Le problème de ce chantier est l’eau, il y a eu des études géotechniques, des
pompes ont été installées et également des micropieux. Le budget total est de 7.5 millions
d’euros.
Les travaux ont commencé en octobre 2022 par la démolition des bâtiments
préexistants qui étaient des commerces et doivent se terminer en juin 2024. Lors du début de
nos visites de chantier les bâtiments B et E étaient terminés en gros œuvre, le bâtiment C était
terminé et le bâtiment A était en train avancé dans le gros œuvre et le bâtiment D commençait
le terrassement.
Actuellement, ils ont fini le gros œuvre du bâtiment A, ils ont également terminé celui
du D.

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Les murs sont réalisés de 3 façons différentes. Pour la plupart, ils sont coulés sur place,
sinon ils peuvent être préfabriqués comme pour les cages d’escaliers et enfin certains sont en
parpaings.

Sur ce chantier, chaque appartement a un balcon et peuvent être assez grand, il y a


trois sortes de balcons.

Nous allons suivre l’évolution de la construction de cette résidence avec le chef de


chantier, Boris Lavaud, qui va nous suivre pour chacune de nos visites. Ce chantier va nous
permettre de découvrir du gros œuvre et du second d’œuvre dans la construction de bâtiment.

Localisation Rue Maurice Ravel


Nombres de logements 147
Types de logements T2 à T5
Surface du terrain 6365 m²
Surface du plancher 9877 m²
Hauteur 13 m
Emplacements voitures pour les 1 parking sous terrain
résidents
Energie Norme RT2012

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- Les principaux intervenants du projet

Maitre d’ouvrage SARL OPUS


Architecte (maitre d’œuvre)

Bureau de contrôle

Bureau d’étude structure / VRD /


Thermique / Espaces verts / Technique

Garde-corps

Démolition-Désamiantage

Gros œuvre

Le maitre d’ouvrage, SARL OPUS, est un promoteur immobilier

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III) Présentation de l’entreprise E.C.B.L

E.C.B.L. (Entreprise de Construction et Bâtiment du Littoral) est une entreprise du


bâtiment située à Rochefort (Z.I. DES SŒURS RUE MOUILLEPIEDS). L'entreprise a été créée en
janvier 1993 par 10 salariés, l'effectif est passé de 30 à 118 personnes aujourd'hui. L'entreprise
est aujourd’hui dirigée par Jean-Pierre CHAMBET. Le siège social est implanté sur un site de
2.5 hectares.
L’entreprise est spécialisée dans la rénovation, le gros œuvre, le terrassement et le
pompage.
Elle a réalisé beaucoup d’ouvrages dans la France entière tels que la création de la
résidence de la caserne Mangin à La Rochelle mais aussi les travaux d’agencements de la place
Colbert ou encore la réhabilitation du phare de Chassiron.

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IV) Évolution du chantier

A) Première visite (14/09/23) :

Lors de cette visite faite avec le chef de chantier, Boris Lavaud, nous avons regardé tout
ce qu’il y avait sur le chantier, les matériaux du chantier stockés sur place. Nous avons vu qu’au
milieu du chantier il y avait des bancs de préfabriqué, pour fabriquer des longrines directement
sur le chantier. On a également pu voir où se trouvait la zone de stockage. Nous avons
également repéré l’avancée des travaux, les étages déjà construits pour les différents
bâtiments. Le bâtiment B était déjà bien avancé puisqu’il y avait 3 étages de construits. Pour
le bâtiment A, le sous-sol était construit et ils commençaient à construire le rez-de-chaussée.
Le chef de chantier nous a montré les trous pour faire passer les réseaux et les mannequins,
qui servent pour faire les ouvertures. Il nous a aussi expliqué que lorsqu’ils coulent du béton,
ils mettent des étais juste en dessous.
Ensuite, nous avons pu observer les banches, et comment ils s’utilisaient, il nous a expliqué à
quoi servait le joint de dilatation, ils servent donc à laisser de l’espace entre les dalles, car les
dalles vont bouger en fonction des saisons.

Figure 3 : Bâtiment B

Nous avons donc pu observer un bon nombre de choses mais ce que nous retenons
surtout de cette visite sont les 3 différents types de balcon, certains circulaires, certains qui
sont de forme rectangulaire et certains autres qui sont en forme de V. Mais aussi qu’il y a des
petits rebords sous les balcons pour que lorsqu’il pleut l’eau n’aille pas sous le balcon.

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B) Deuxième visite (12/10/23) :

Nous avons suivi un apprenti lors de cette seconde visite, c’est lui qui nous a fournis les
explications et les détails de cette journée.
Pour commencer, nous en avons plus appris sur la réalisation des balcons présents sur
ce chantier. Nous avons assisté aux ferraillages du second balcon de forme V avant qu’il soit
coulé le jour même. Le ferraillage à une durée de 2 jours et une fois terminé il sera coulé le
jour même et prendra 1 jour pour sécher. Les balcons sont coulés sur place car ils sont trop
grand pour être préfabriqué.
Ensuite nous avons assisté à l’étaiement des balcons et nous avons pu observer la
goutte d’eau mise le long du balcon, elle est là pour protéger les revêtements de façade et
éviter les traces vertes sur la façade.
Il y a également eu une grosse étude acoustique en raison de la rocade à proximité,
cela a donné suite à des complications et à des frais de chantier supplémentaires.
Lors de cette visite, ils étaient en train de construire le troisième étage du bâtiment A
et pour le bâtiment B, ils avaient presque fini le troisième étage.

Figure 4 : Bâtiment B Figure 5 : Bâtiment D

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C) Troisième visite (23/11/23) :

Lors de cette troisième visite, le chef de chantier nous a expliqué tous les détails de la
fabrication des balcons en forme de V pour l’étude du point technique.
Le gros œuvre du bâtiment A et B sont terminés, et ils commençaient à poser les
ouvertures sur le bâtiment B. Nous remarquons que les bâtiments A et B sont les plus avancés
comparé aux bâtiment E et F.

Figure 7 : Coffrage du balcon Figure 6 : Bâtiment B

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D) Quatrième visite (20/12/23) :

Au cours de cette 4ème et dernière visite de chantier nous avons vu que la pose des
menuiseries était faite. Ils étaient en train de faire la peinture du bâtiment B. De plus une partie
des réseaux d’eau commençait à se mettre en place comme les eaux usées et les eaux vannes.
Le second œuvre du bâtiment A et B ont commencé, en revanche, pour les bâtiments F et C ils
en sont seulement à la construction du premier étage. Dans le bâtiment B, ils commençaient
à mettre les cloisons. Dans le bâtiment A, ils ont commencé à mettre les rails de cloisons.

Figure 9 : Réseau EU/EV


Figure 8 : Bâtiment B

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V) Étude d’un point technique

Nous avons choisi de réaliser notre point technique sur les balcons car les balcons sont
en V et il n’y en a seulement sur ce chantier. Pour réaliser ce point technique, nous avons eu
l’aide du chef de chantier, Boris Lavaud, qui nous a expliqué le fonctionnement de fabrication
des balcons sur ce chantier et nous a apporté de nombreuses informations. Il nous a également
donné des plans de balcons du projet. Nous avons ensuite effectué des recherches sur les
balcons pour terminer notre point technique.

A) Description

Un balcon est un prolongement de la façade posé sur aucune surface. Nous les
retrouvons principalement sur des bâtiments hauts et collectifs. Il existe différent type de
balcons.

B) Réalisation

Étape 1 : implantation du balcon


Tout d’abord, le bureau d’étude doit choisir l’emplacement de l’implantation du balcon
pour ensuite réaliser les calculs de charges et ainsi choisir l’emplacement de chaque étai ainsi
que des ferraillages.

Étape 2 : étaiement
Pour commencer, il faut installer des fourches sur étais avec du doka par-dessus pour
maintenir la structure qui va être fabriquée.

Figure 10 5 : Pose du doka


Figure 11 6 : Étais

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Étape 3 : coffrage avec contreplaqué plus un appui


Pour réaliser un balcon en béton coulé sur place, il faut installer un coffrage en bois
avec des appuis inclinés pour maintenir le coffrage. On appelle cela une jambe de force. On
peut voir sur ce balcon que le coffrage n’est pas droit, il a été conçu en V. Cela est plus complexe
car il faut réaliser un coffrage sur-mesure et l’assembler. De plus, des pissettes en acier ont été
placées dans le coffrage pour laisser des trous pour évacuer l’eau.

Figure 127 : Jambe de force

Figure 138 : Coffrage

Enfin, une goutte d’eau a été réalisée pour que l’eau ne coule pas sur la façade qui est
sous le balcon.

Figure 149 : Plan coupe du balcon

Étape 4 : ferraillage

Ensuite, il faut installer des ferraillages. Une partie du ferraillage est mis en hauteur car
il faut une bonne résistance en traction sur la partie haute du balcon sinon il sera en porte-à-
faux. Ce ferraillage-là part de l’intérieur du bâtiment jusqu’au bout du balcon. Les barres de
renfort en partie supérieur sont aussi d’un diamètre plus important que celui des dalles. Il faut

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absolument placer des aciers en zone tendue de l’élément pour reprendre les efforts de
traction que le béton ne peut pas assurer. Le béton reprend alors les efforts de compression
et les aciers de traction ce qui garantit la durabilité et la stabilité du balcon dans le temps.

Figure 1611 : ferraillage

Figure 1015 : ferraillage

Étape 5 : coulé du béton

Le béton est ensuite coulé sur place à l’aide d’une grue et d’une bétonnière qui vient
sur chantier.

Figure 1712 : Coulé du béton

Étape 6 : décoffrage

Après 3 à 4 jours de séchage, le coffrage est retiré mais les étais sont laissés car le béton
n’est pas à 100 % de sa solidité. Les étais sont laissés lors de la construction des balcons restant
du dessus et sont retirés à la fin lorsque le bâtiment reprend les efforts.

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Figure 1813 : Balcon décoffré

C) Particularité de notre point technique

Pour conclure, les balcons en V peuvent ajouter une esthétique distinctive à la façade
d'un bâtiment, créant un aspect moderne ou original. En fonction de l'orientation du balcon,
il pourrait offrir une vue panoramique intéressante depuis différentes perspectives.
Cependant, en raison de leur forme, il peut être plus difficile d'agencer le mobilier sur un
balcon triangulaire sans compromettre l'espace ou le confort.
Enfin, le ferraillage pour un balcon en V est plus complexe qu'un balcon standard. Le
ferraillage d'un balcon en forme de V, tout comme pour d'autres formes non conventionnelles,
doit être conçu de manière à assurer la stabilité structurelle, la résistance aux charges, et à
répondre aux exigences sismiques éventuelles.

D) Conclusion

Ce projet tuteuré a été très instructif que ce soit pour les premières années et les
deuxièmes années. Du point de vue des premières années, le suivi du chantier et la rencontre
avec le chef de chantier, ont permis de mieux comprendre et de mieux connaître le
déroulement du gros œuvre ainsi que l’organisation d’un chantier.

VI) Étude technique 2ème année

Présentation :
Lors de cette étude nous allons voir différentes solutions pour améliorer les
performances énergétiques de notre bâtiment. Nous nous sommes intéressés à un
appartement en particulier : l’appartement 005 du bâtiment E au réez de chaussée, c’est un
T3 de 82,35 m² avec des murs en bétons et parpaings. Dans un premier temps, nous allons
déterminer toutes les déperditions thermiques de l’appartement afin d’estimer par la suite les
besoins en chauffage nécessaires.

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Ensuite, notre démarche s’appuie sur deux études ; nous verrons d’abord le type
d’isolation choisi et les différentes solutions alternatives censées être plus écologique. Pour ce
faire, on s’appuiera sur une étude d’ACV avec la base INIES. Puis notre deuxième partie
portera sur le besoin en chauffage et ECS et cette fois encore les solutions alternatives
d’installation envisageable.

A) Les déperditions thermiques de l'appartement

Avant de commencer notre étude nous avons réunie les données nécessaires liés à
l’environnement du projet ; puis nous avons relevé les dimensions de l’appartement afin de
déterminer la surface déperditive qui correspond à la surface intérieure des murs, fenêtre,
plancher et plafond.

Figure 1 données de base du projet

Le but étant de déterminer chaque déperdition éventuelle de tout l’appartement, pour


cela, on étudiera les déperditions par les parois opaques (murs et plancher), des parois vitrées
; mais aussi celle des ponts thermiques. On calculera aussi les pertes de chaleur dues au
renouvellement d’air de la VMC simple flux et aux infiltrations.

1) Les déperditions par les parois opaques


L’appartement étudié est le T3 du bâtiment E (005) situé au rez-de-chaussée. Pour
étudier ses déperditions, nous nous sommes référés au rapport effectué par FT2E, nous avons
repéré et répertorié les coefficients thermiques des différentes parois, en effet chaque paroi a
diverses compositions (briques, béton...). Il fallait donc repérer la bonne paroi et trouver les U
correspondant.

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Figure 2 Plan de l'appartement et nomenclature des murs

Nous avons donc calculé les déperditions totales par les parois opaques suivant les surfaces
du T3. (Voir annexe 1).Nous avons conservé les coefficient b indiqués par le bureau d’études.
Les déperditions par le plancher haut ne sont pas prises en compte, en effet il sépare
un autre local chauffé (appartement), on retrouve donc une homogénéisation de la chaleur ;
le calcul des pertes n’aura pas de sens.
Détail d’une ligne de calcul :
HW/K = S(m2) ⋅ Ue/Up(W/m2.K) ⋅ b

On utilisera cette formule pour le calcul de déperdition de chaque paroi.

On obtient les déperditions totales des parois opaques : Htot = ∑ Hi = 39,8 W/K

2) Déperdition par les parois vitrées


Nous avons repéré le type de fenêtre ainsi que leur coefficient de transmissions
thermiques sur les nomenclatures. (Voir annexe 2). Puis on calcule les déperditions de chaque
fenêtre (voir annexe 3).
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On obtient les déperditions totales des parois vitrés : Htot = ∑ Hi= 15.12 W/K

3) Déperditions par les ponts thermiques

Nous avons mesuré chaque liaison susceptible d’être un pont thermique, c’est à dire entre
chaque plancher haut et murs ; entre chaque plancher bas et murs mais aussi les liaisons avec
les appuis de fenêtres et les angles sortants. Nous avons ensuite repéré le coefficient de pont
thermique dans les annexes Thbat-RE2020. Puis nous avons calculé chaque déperdition (voir
annexe 7).
Pour le plancher, La résistance thermique de l’isolant sous chappe étant environ de
4(m².K/W), par extrapolation, on trouve Ψ=0.05 W/m.K. (voir annexe 4).
Dans les CCTP, nous avons relevé que l’isolant derrière la pièce d’appui de fenêtre est de
4cm. On a donc Ψ=0.06 W/m.K pour les seuils de fenêtres. (Voir annexe 5).
N’ayant pas d’information sur la résistance de la planelle, le récapitulatif de l’étude
thermique indiquait que la valeur du coefficient était Ψ<= 0.6 W/m.K. Nous avons préféré
choisir cette valeur pour les ponts thermiques de liaison avec les planchers intermédiaires.
(Voir annexe 6).
Pour les angles, d’après l’annexe nous avons pris un coefficient de Ψ=0.02 W/m.K.
On obtient une déperdition totale des ponts thermiques :
Htot = ∑ Hi=25,16 W/K

4) Déperditions par renouvellement d’air de VMC simple flux


D’après les annexes nous avons déterminé le débit max et le débit minimum, sachant que
l’appartement est un T3 et possède 3 pièces principales avec deux salles de bains et un WC
séparé.
Qmin = 50 m3/h et Qmax = 195 m3/h
Nous avons calculé le débit de ventilation moyen en considérant que la VMC fonctionne 1/5
du temps au débit max et 4/5 au débit min. (voir annexe 8).
1 4
On a alors : 𝑄𝑣𝑒𝑛𝑡 = 5 ∗ 50 + 5 ∗ 195 = 79 𝑚3/ℎ

On obtient : Hvent = 0,34 * Qvent = 26.86 W/K

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5) Déperditions par infiltration d’air

Le rapport technique nous indiquait que le débit d’infiltration sous 4 Pa était estimé à
Q4=1. On trouve alors le débit d’infiltration :
Qinf = Q4⋅Sdeperditive −SDP
Puis les déperditions totales : Hinf= 0.34⋅Qinf = 66,42 W/K
Nous obtenons donc le bilan des déperditions thermiques de l’appartement total :

Figure 3 total des déperditions de l’appartement

Figure 4 Diagramme de répartition des déperditions

Nous remarquons que les pertes de chaleur de l’appartement s’effectuent


principalement par les infiltrations d’air dues à des défauts d’étanchéité de l’enveloppe. En
effet, le Q4 pris en compte et estimé, est relativement élevé. Le but sera de limiter ces
infiltrations à la livraison du bâtiment. Les parois opaques présentent aussi beaucoup des
déperditions. Ceci dépend de la surface plus ou moins importantes des parois mais aussi de
leurs compositions et de leurs performances thermiques.
Cette conclusion fera l’objet d’une étude d’optimisation d’isolant censé être plus
performant thermiquement mais aussi écologiquement, afin de diminuer les déperditions par
infiltrations et par les parois.
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B) Amélioration de l’isolation des parois

En tenant compte des résultats des calculs de déperditions nous avons cherché des axes
d’amélioration possible pour les murs de notre logement.

1) Analyse de l'Isolation Actuelle

Les murs les plus exposés au changement de température sont les murs donnant sur
l’extérieur. Ces murs, pour notre logement sont exclusivement en béton d’une épaisseur de 20
cm. L’isolation thermique choisie par le constructeur est un complexe d’isolation Knauf
polyplac phonik D d’épaisseur 100 +13. Ce panneau est constitué d’un isolant en pse, un pare-
vapeur, d’une plaque de BA13 et dispose d’une bonne isolation phonique dû à la proximité du
logement avec la rocade. Les murs exposés à l'extérieur, constitués de béton de 20 cm
d'épaisseur, sont isolés avec un complexe Knauf polyplac phonik D de 100 + 13 mm. Nous avons
utilisé le logiciel Ubakus pour reproduire le mur existant puis comparé avec l'isolant KNAUF
XTherm Ultra 30 de 101 mm, obtenant un U total de 0,281 W/(m²K), satisfaisant les normes
RT 2012.

Nous avons alors reproduit le mur existant sur le logiciel Ubakus pour avoir une base de
comparaison avec les autres isolants. Nous avons pour la suite de l’étude choisi l’isolant KNAUF
XTherm Ultra 30 101mm qui est l’isolant utilisé dans le complexe Polyplac admettant un λ de
0.031 W.K/m2. (Voir annexe 10)

Nous obtenons un U total pour le mur de 0,281 W/(m²K), ce qui représente déjà une
bonne performance vis-à-vis de la RT 2012.

2) Identification des Améliorations Possibles

Par la suite nous avons décidé de mener des recherches sur 2 axes d’améliorations pour
notre mur en restant en ITI pour garder une fourchette de prix qui permet une comparaison
cohérente. Tout d’abord un isolant avec une grande performance et dont l’intérêt est de
pouvoir en réduire l’épaisseur pour gagner en espace intérieur et par la suite un isolant
biosourcé pour réduire l’impact carbone du bâtiment.

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Isolant performant :
L’isolant que nous avons choisi est le polyuréthane car cet isolant présente de très
bonnes performances thermiques. Nous avons choisi celui de la marque Unilin de modèle
Utherm. Il se présente sous la forme de panneaux à emboiter avec des rainures.

Le plus grand avantage de cet isolant c’est qu’avec seulement 80 mm d’épaisseur


(contre 100 mm) on obtient un U de 0,253 W/(m²K). (Voir annexe 11)

Isolant biosourcé :
L’objectif étant de trouvé un isolant qui respecte la planète, notre choix s’est porté sur
la fibre de bois. Cet isolant est dans les meilleurs de sa catégorie au niveau thermique et
phonique. Nous avons donc choisi des panneaux de fibre de bois de la marque Isonat, modèle
FLEX 40.
En contrepartie d’un bilan carbone plus léger, l’épaisseur doit être revue à la hausse et
passe de 100 mm à 145 mm (car il est disponible en 100, 120 et 145mm). Cela fait donc baisser
la surface du logement mais offre une meilleure conductivité thermique de 0,242 W/(m²K).
(Voir annexe 12).

3) Évaluation environnementale des Matériaux :

Après avoir choisi nos alternatives, nous avons pu étudier leurs impacts à l’aide de la
base de données INIES qui répertorie des fiches de déclarations environnementales et
sanitaire (FDES) de la plupart des matériaux de construction. Nous avons alors répertorié les 4
impacts environnementaux suivant pour chaque matériau :

• Le changement climatique (total) ;


• L’épuisement des ressources abiotiques (minéraux et métaux) ;
• L’utilisation totale des ressources d’Energie primaire non renouvelables ;
• Les déchets dangereux éliminés ;

Ces critères permettent d’évaluer l’impact environnemental du matériau, en effet il


concerne tout d’abord le réchauffement climatique global puis l’utilisation d’énergies non
renouvelables. Cela concerne principalement les étapes de production du produit. Nous
évaluerons aussi l’élimination des déchets dangereux.

La DVR choisie est de 50 ans, car c’est la durée de vie moyenne d’un bâtiment et également
des isolants que nous avons sélectionnés ici.
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On remarque tout de suite que l’un impact de la solution de base n’est pas extrêmement
élevée. En comparaison, le polyuréthane pollue 3 fois plus. Ces résultats restent similaires pour
nos autres postes. La fibre de bois quant à elle affiche de bien meilleurs résultats. (Voir annexe
13)
Cela se confirme quand on regarde le diagramme radar, la solution de base ici en bleue
est assez bonne sauf dans l’épuisement des ressources abiotiques. Notre fibre de bois est
vraiment meilleure en tout point. Le seul point à améliorer étant l’IE3, nous nous sommes
demandés d’où venait cette énergie primaire et nous en sommes venus à la conclusion que la
fibre de bois après ses 50 ans de DVR pourra être réutilisée comme combustible est donc
libérer cette énergie primaire. Son bilan pourra donc être excellent comparé à celui de nos
deux autres isolations.

Tableau 1 Diagramme radar de EI

4) Calcul des Économies d'Énergie Potentielles :

Un isolant plus performant rime souvent avec un cout plus élevé. Nous allons donc voir
quel isolant est le plus avantageux économiquement. (Voir annexe 14)
Pour ce comparatif, nous avons rajouté le prix de la plaque de plâtre pour pouvoir le
comparer à la situation existante (Knauf Polyplac) car l’isolant Xtherm ne se vend pas au détail.
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On remarque donc que le polyuréthane est le plus onéreux ici. De plus, cet isolant comparé au
PSE et à la fibre de bois ne possède pas une très bonne isolation phonique. Il faudra donc
penser à peut-être utiliser une plaque de BA bleue (isolation phonique) pour atteindre la
performance des autres.

Tableau 2 Comparatif économique

L’isolant le plus intéressant économiquement est donc la fibre de bois même si ce prix
ne comprend la pause qui avec le système d’isolation est beaucoup plus simple car les
panneaux sont livrés complet est le plus souvent déjà à la bonne taille en hauteur. Cela permet
donc un certain gain en main d’œuvre qui n’est pas négligeable car la seule manipulation est
d’appliquer le plot de colle mortier et d’appliquer contre le mur.

Le seul point noir reste la perte de place dû à l'épaisseur de l’isolant. Le choix le plus
économique est donc le Polyplac sur la partie construction. Nous verrons par la suite que
l’écart peut se réduire su l’économie d’énergie et donc être rentable à long terme.

Vis-à-vis de la chaudière, un meilleur isolant permet de réaliser des économies sur la


consommation de gaz. Pour notre cas de l’isolant en fibre de bois, le gain chaque année est de
21,28 €. Cela représente également 20,7 m3 de gaz soit presque 50 kg eq CO2 dans l’air par
an. (Voir annexe 15)

C) Les besoins de chauffage et eau chaude sanitaire

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Pour l'installation d’un système de chauffage, nous avons déterminé les besoins
nécessaires en commençant par la puissance nominale de chauffage ; en considérant des
apports gratuits par le soleil de 2 °c, et une température de consigne de 19 °c :
P0= Htot ⋅𝜃(int + app gratuit)⋅1,2= 4,78 KW
Et avec un degrés-jour de DJU (19-2) = 1821, on calcul les besoins en chauffage :
Qch = Htot ⋅ DJU(17) ⋅ 24 = 7575,65 KWh
Concernant les besoins en eau chaude sanitaire (ECS), nous utilisons la formule
suivante qu’on applique pour chaque mois :
Qw = 𝜌w ⋅ Cpw ⋅ Vuw ⋅ n (semaine/mois)⋅ 𝜃uw−𝜃cw
Avec :
- Vuw le volume d’ECS mitigé en l/sem, estimé en considérant l’étude comme un
logement collectif.
- Cpw = 1,163Wh(kg.K)
- Θuw= 40 °c
- Ρw= 1kg/l
- Θcw = température moyenne froide entrant dans le système, correspondant à une
moyenne suivant les mois
Voir les détails de besoins d’ECS par mois en annexe 9. Les besoins ne sont pas calculés en
aout en considérant que les habitants sont en vacances.
On obtient donc un besoin d’eau chaude estimé par mois, dont on fait la somme pour obtenir
un besoin d’ECS par an :
𝑸𝑬𝑪𝑺 𝒕𝒐𝒕 = 𝟏𝟓𝟕𝟗, 𝟗𝟑 𝑲𝑾𝒉/𝒂𝒏

Avec les besoins ECS par an et les besoins en chauffage, nous pouvons déterminer la
consommation annuelle du système envisagé qui répond à ces deux besoins. Et pouvoir choisir
un nouveau type de chauffage censé être plus écologique et avec moins de pertes de chaleur.
Le système existant étant une chaudière à gaz à micro-condensation, les choix des
constructions et installations thermiques sont faits en fonction de la RT2012. Au vu des
prochaines constructions durables nous allons envisager un nouveau système de chauffage qui
pourrait être en accord avec la RE2020.

D) La variante du système de chauffage.

Le système actuel étant la chaudière gaz ; celle-ci n’est plus acceptable dans la norme
RE2020 pour chaque nouvelle construction. En effet, lorsque le gaz est brulé, elle dégage du
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CO2 et participe au réchauffement climatique. Nous allons donc imaginer l’installation d’une
pompe à chaleur pour faire en sorte que le bâtiment soit aux normes RE2020. Cette dernière
fonctionne à l’électricité et émet moins de gaz à effet de serre.
Nous avons choisi la PAC air/eau ANTLANTIC Alféa Extensa duo A.I R32 permettant de
répondre aux besoins Ecs et de chauffage. Nous l’avons placé au coin de la terrasse pour éviter
la transmission de bruit vers l’intérieur de l’appartement. Le ballon d’eau chaude est placé
dans la buanderie (voir annexe 16). Ces caractéristiques sont les suivantes :
ANTLANTIC Alféa Extensa duo A.I R32

Figure 5 Données de la PAC

La puissance de chauffage nécessaire étant de 4,78 kW, nous avons pris une chaudière
de puissance 5 kW. Le volume de ballon d’eau chaude est de 190L, en considérant que
l’appartement est occupé par 3 personnes (T3), il en résulte 63,3 L d’eau chaude par personne
ce qui est suffisant.
Nous avons calculé la consommation d’énergies primaire de la chaudière (Cep) puis du
nouveau système à l’aide du rendement (0,89 pour la chaudière) et des consommations
annuelles de chaque solution et nous l’avons comparé au cep max calculé qui est de :
Cepmax = 77,79 kWh/m2.an.
𝐶𝑒𝑝 𝑟é𝑒𝑙 = 𝐶𝑜𝑛𝑠𝑜(𝑠𝑦𝑠𝑡è𝑚𝑒) ∗ 𝐶𝑒𝑝 𝑔𝑎𝑧. Avec Cep gaz = 1 kWh/m2.an.
On retrouve la comparaison suivante :

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Figure 6 Comparaison PAC Chaudière - Cep

L’installation d’une pompe à chaleur permet donc de réduire grandement la


consommation d’énergies primaires et est conforme à la RE2020 par rapport à la chaudière.
Elle permet de réduire de 70% les consommations d’énergies par rapport à cette dernière. En
revanche ce système est connu pour convenir aux maisons individuelles, en réalité nous avons
conscience que l’on ne peut pas l’adapter à un seul appartement d’un logement collectif.
Notre démarche permet de montrer que c’est un système à privilégier pour favoriser la
construction durable. Mais la pompe à chaleur pour un bâtiment collectif est possible et vient
à se développer pour répondre aux enjeux environnementaux actuels et aux exigences de la
RE2020.

Conclusion :
Cette étude thermique nous a permis d’appliquer les ressources appris à l’IUT sur un
contexte plus concret et professionnalisant. Nous avons pu, nous familiariser avec les pièces
techniques (étude thermique), extraire ces données pour élaborer une étude d’optimisation
des matériaux et système de chauffage du bâtiment afin de réduire les énergies et concevoir
un « bâtiment » durable en accord avec les exigences de la RE2020 et des enjeux
environnementaux actuels. Nous avons pu acquérir une méthode rigoureuse de raisonnement
et de calculs concernant les déperditions thermiques ou encore l’étude d’ACV. Nous avons pu
également prendre du recul sur les missions en bureau études pour assurer le confort
thermique tout visant à la réduction de consommations d’énergies.

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VII) Conclusion

Ce projet tuteuré a été très instructif que ce soit pour les premières années et les
deuxièmes années.
Du point de vue des premières années, le suivi du chantier et la rencontre avec le chef
de chantier, a permis de mieux comprendre et de mieux connaître le déroulement du gros
œuvre ainsi que l’organisation d’un chantier. Pour le point technique sur les balcons, ce projet
a permis d’apprendre les différentes étapes de l’installation d’un balcon, de son ferraillage
spécifique, etc. De plus, la rencontre avec M.Lavaud a donné lieu à de nombreuses réponses
aux questions très précises pour la réalisation du projet.
Au cours de ce projet tutoré, en tant qu’étudiants en deuxième année, nous avons eu
la chance de découvrir un chantier de bâtiment de logements collectifs d’une ampleur
importante, afin de mettre en application, plus précisément, nos cours de PEB et d’ACV. Avoir
rencontré le conducteur de travaux et discuter avec lui a était très bénéfique pour nous.

Cela a aussi permis la transmission d’expérience des deuxièmes années envers les
premières et d’échanger sur les méthodes de travails et de constructions.

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VIII) ANNEXES

Annexe 1 Détails des déperditions par les parois opaques.

Annexe 2 Types de fenêtres de l'appartement

Annexe 3 Détails des déperditions par les parois vitrées

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Annexe 4 Ponts thermiques Plancher bas RDC/sous-sol

Annexe 5 Ponts thermiques à la liaison des appuis de fenêtres.

Annexe 6 Pont thermique avec le plancher intermédiaire avec ep=23cm.

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Annexe 7 Détail des déperditions des ponts thermiques

Annexe 8 Détail des déperditions par infiltration d’air et renouvellement d’aire de la VMC

Annexe 9 Détails des besoins ECS de l’appartement

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Annexe 10 Composition du mur de référence

Annexe 11 Composition du mur polyuréthane

Annexe 12 Composition du mur en fibre de bois

Annexe 13 Tableau des impacts environnementaux

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Annexe 14 Tableau comparatif des différentes solutions

Annexe 15 Tableau des gains énergétiques et économiques

Annexe 16 Plan d'installation de la PAC

Annexe 17 Unité extérieur

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