Technicien Supérieur Dessinateur Projecteur en Architecture

REPUBLIAUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère De La Formation Professionnelle
Institut Technique Des Travaux Publics Et Bâtiment
ITTPB DE KOUBA
Elaboré par : Encadré par : Promoteur :
RABEHI HADJIRA Mr ABDI Mr ABDEL GUERFI
PROMOTION 77 / Avril 2011
REPUBLIAUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

ITTPB DE KOUBA PROJET /REALISATION D’UNE BIBLIOTHEQUE 1
 Avant d’entamer la rédaction de mon mémoire de fin d’études
je tiens à remercie le bon DIEU qui veille sur nous et nous
protège de tout malheur. C’est aussi notre source de courage,
de réussite et de volonté.
 Mes sincères remerciements à mes chers parents pour leurs

encouragements leur patience et leurs aides, qu’ils m’ont apporté
pour préparer mon projet de fin d’études.
 Je remercie aussi les professeurs et les promoteurs :
Mme MOKRANE, Mr ABDELGUERFI, Mr BOUSSOUSSA, et

Mr KHOUDJA , pour leurs conseils et surtout leur disponibilité.
 Grand remerciement à toutes les personnes qui m’ont aidés de

prés ou de loin à concrétiser mon travail particulièrement
l’équipe du B.E.T « URBATECTURE » à leur Tête son Directeur
Mr ABDI.

 Je dédie ce modeste travail :
A mes chers parents, à qui je dois tout ce que j’ai été

et tout ce que je suis devenu, à mes sœurs et frères
ainsi qu’à toute ma famille merci du fonds du cœur.
 Je le dédie également à :
 Mes professeurs pour leurs aides et leurs soutiens dans

tout le parcours de l’élaboration de ce travail.
 A ma promotion 77, dans toutes les spécialités

confondues.
 A mes amies d’I.T.T.P.B.

 A Mr ABDI et son équipe du bureau URBATECTURE.
 A vous tous je vous dis MILLE MERCIS.

 INTRODUCTION
 CHAPITRE 01 :GENERALITE
I. Définition de l’architecture
II. Rôle d’un dessinateur projeteur en architecture
III. L’architecture en Algérie
IV. Présentation du bureau d’étude
V. Objectif du bureau d’étude
VI. Le but du stage pratique
 CHAPITRE 02 : APPROCHE THEMATIQUE
I. Présentation du lieu Birkhadem

II. Définition d’une bibliothèque
III. Types de bibliothèque
IV. Histoires de bibliothèque
 CHAPITRE 03 :ETUDE DU PROJET
I. Choix du projet
II. Présentation du projet
III. Maturation du projet
IV. Programme surfacique
CHAPITRE 04 : DISCRIPTION TECHNIQUE
A)Provenance qualité et préparation des matériaux
I. Provenance échantillon
II. Qualité
III. Spécification des matériaux utilisés
 Agrégats
 Ciment
 Eau de gâchage
 Acier
 Maçonnerie
B) Mode d’exécution des travaux
I. Disposition générale de chantier
II. Implantation
III. Mode d’exécution des terrassements
IV. Remblais
V. Mode d’exécution des fouilles en fondation
VI. Mode d’exécution des bétons
VII. Etanchéité de terrasse
VIII. Les joints
IX. Maçonnerie
X. Enduits
XI. PEINTURE /VITERIE
XII. Revêtement sol et murs
XIII. Menuiserie bois
XIV. Menuiserie métallique
XV. Electricité
XVI. Plomberai

 CHAPITRE 05 : DETAILS
 CONCLUSION
 BIBLIOGRAPHIE

L’Institut Technologique Des Travaux Publics Et Bâtiment De Kouba (ITTPB).
Forme des techniciens supérieurs dans les filières suivantes :
 Dessin projection en architecture (DPA).
 Dessin projection en super structure (DPS).
 Metré.
 Urbanisme.
 Chantier.
 Charpente métallique.
On complète notre formation par un stage pratique qui s’effectue au sein d’un bureau d’étude ou
d’une entreprise qui dure 6 mois.

GENERALITE

I. Définition de l’architecture :
L’architecture est l’art de construire et de bâtir des bâtiments et des édifices.
L’architecture la plus classique concerne en premier lieu la construction des lieux

d’habitation, ainsi que la construction d’autre lieux et bâtiment dont nous citons ce qui
suit :
 La construction des lieux de culte (temple, égalise, mosquées, synagogues, etc.) qui
porte le nom d’architecture religieuse.
 L’architecture civile qui s’occupe des bâtiments publics et communs, tel que les
écoles, les bibliothèques et les musées …etc
 L’architecture industrielle qui s’occupe des bâtiments industriels tels que les usines,
les entrepôts, …etc
Lorsque l’architecte est chargé de la création et la disposition d’un ensemble de
construction à l’intérieur d’une ville, on parle de projet d’urbanisme.
 Le travail de l’architecte :
Pour les plus grands projets, l’architecte est sélectionné par concours. Plusieurs
concurrents se présentent et imaginent chacun une construction en fonction des volontés
de l’organisme ou des personnes qui financent le projet. Ils dessinent des plans, réalisent
des maquettes et font le choix des matériaux qui seront utilisés (pierre, bios, brique, verre,
béton, métal, … etc.).
L’architecte sélectionné, suit la mise en place du projet et les étapes de la construction

jusqu’à sa fin. Il travail souvent avec d’autres artistes et artisans, comme des sculpteurs
par exemple, auxquels il confie la réalisation de certaines parties de son œuvre.
 L’architecture dans l’histoire :
Comme pour les autres arts, les courants architecturaux dépendent des périodes et
des lieux.
Certains styles sont ainsi particuliers à certaines époques (les pyramides de l’Antiquité
égyptienne) ou à certaines cultures (les pagodes en Asie).
Certains éléments utilisés par les architectes peuvent aussi traverser les siècles.
C’est le cas des colonnes, chapiteaux et frontons crées par les architectes de l’Antiquité
grecque et romaine pour la construction des temples et qui ont été repris en particulier à
la Renaissance.
L’histoire de l’architecture est aussi marquée par des grandes prouesses techniques qui lui
en permirent d’évoluer et de se renouveler sans cesse grâce à l’invention des arcs-
boutants, qui apportent un soutien extérieur aux murs, les architectes de la période
gothique peuvent réaliser des cathédrales très hautes, percées de grandes fenêtres.
Les constructions les plus célèbres témoignent aussi souvent de la vie et des choix des
plus grands personnages de l’histoire. Leur puissance s’est souvent exprimée par
l’audace et la beauté de leurs constructions, en particulier les hôtels particuliers et les
palais. Des œuvres comme le palais du Louvre ou le château de Versailles sont des
exemples très célèbres de l’importance à la fois artistique et historique des bâtiments les
plus connus.
II. Le rôle du dessinateur projeteur en architecture :

Avant qu’un projet de construction d’un bâtiment se présente, toute une armada
d’architectes et de techniciens se mettent à travailler dessus. Chacun utilise les
connaissances déjà requises dans l’étude de l’exécution du projet.
Au départ le rôle traditionnel du dessinateur à savoir le développement des plans

d’exécutions et de détails nécessaires a un projet grâce a la lancée que connaissent les
secteurs du bâtiment.
Les rôles du dessinateur projecteur en architecture sont :
 Il se doit d’être informé des lois en vigueur qui régissent le bâtiment en matière de
conception, d’hygiène et de sécurité.
 Il doit collaborer avec l’architecte sur le choix des matériaux et réfléchir sur
l’impact financier et qualitatif du projet.
Il doit être exigeant en ce qui concerne la qualité qu’il doit apporter à son travail et
l’élaboration des détails afin de minimiser les travaux supplémentaires.
III. L’architecture en Algérie :
Sachant bien que l’architecture est un fait de civilisation, elle est l’image de son
essence, et le produit le plus significatif et le plus tangible de son géni. C’est par elle que
les diverses civilisations ont formalisées des moments de leurs gloires. Ainsi, bâtir
constitue un acte de civilisation essentiel dans la mesure où sa concrétisation représente
en fait une production de témoins du passé, car chaque ouvrage réalisé indique un produit
fortement personnalisé reflétant une sensibilité aussi bien individuelle que collective. Ce
genre de définition et de discours s’appliquent-ils en Algérie ? Qu’en est-il réellement ?
 L’Algérie possède un patrimoine architectural de dimension universelle, l’héritage

de la colonisation en fait partie et la « continuité ».
 La situation est alarmante, même si des changements notables ont bouleversé le
paysage urbanistique et architectural ; le résultat est négatif, car les réalisations
urbanistiques et architecturales n’on pas été exécutés dans les règles de l’art.
L’absence de référence dans la conception a dépouillé les constructions de toutes
substances référentielles au fondement culturel de l’architecture, mais comment se
présente plastiquement ce référent ? est ce qu’il s’agit d’une reprise de typologie ?

 L’Algérie était encore un pays à semi rural a la fin de la guerre de libération. Une
forte industrialisation lourde est planifiée et traduite par les grands ensembles, les
commandes groupées, les procédés de construction en béton, les plans, les types,
les modèles…etc. Elle a permis et permet encore de répondre à une obsession bien
comme des années après la guerre, c’est de trouver un logement ou une école qu’il
soit, mais en même temps elle a été le symbole d’un pays passant Brutalement de
la première industrielle après satisfaction de leurs demandes.
IV. Présentation du bureau d’étude :

Le bureau d’études et d’expertise « URBATECTURE », est un bureau d’étude privé,
créé en 1992.
C’est une équipe technique pluridisciplinaire possédant une expérience acquise dans le
domaine, qui mène avec professionnalisme les études et suivi des travaux.
Cette équipe se compose de :
 01 Architecte/Expert (Directeur du bureau)

 02 Architectes
 01 Ingénieur en génie civil
 01 Technicien supérieur en architecture
 01 Technicien supérieur en génie civil
 02 cadres financiers
 01 Topographe
Le bureau travaille en collaboration avec des consultants en sous-traitances à savoir :
 01 Ingénieur chauffagiste
 01 Ingénieur en VRD (voirie et réseaux divers)
 01 Ingénieur en CES (corps d’état secondaires)
V. Objectif du bureau :
Le BET a pour objet de satisfaire la demande importante sur les études et le suivi.
Cette demande dans le secteur est insatisfaite, vu le programme de l’état (à titre d’exemple : le
programme de construire un million de logement avant 2009), ce qui encourage et soutien nos
activités.

Le BET assure :
1- les études suivantes :
 Urbanisme
 Architecture
 Génie civil
 Corps Etat Secondaires
 Voies et Réseaux Divers
2- Le Suivi et contrôle des travaux
VI. Le but du stage :

Ce stage au sein du bureau d’études a pour but le développement et la mise en
pratique des connaissances déjà acquises. Il permet aussi le contact avec la vie
professionnelle afin de mieux comprendre ses difficultés et ses avantages.
Il sera sanctionné par l’élaboration d’un projet dans ces différentes étapes pour le présenter
devant un jury afin d’obtenir le diplôme de dessinateur projeteur en architecture.

APPROCHE THEMATIQUE

I. PRESENTATION DU LIEU « BIRKHADEM » :
Birkhadem est une ville d’Alger, située à la sortie sud d’Alger et distante de 9 Km
du centre ville de la capitale.
L’appellation « Birkhadem » est composée de deux noms à savoir :
a. Bir signifiant puits

b. Khadem signifiant (servante, ouvrier)
La commune de Birkhadem fait partie de la banlieue sud d’Alger, et fait partie de la Daïra
de Bir Mourad Rais, wilaya d’Alger, elle est traversée par la rocade Alger Blida.
II. DEFINITION D’UNE BIBLIOTHEQUE :

La bibliothèque est un espace de culture et de savoir.
Par définition ont appelle Bibliothèque un lieu ou sont servit les livres, c’est aussi là
qu’ont peut les consulter ou les emprunter pour les lire. Bien que Le mot bibliothèque
vient du grec « bibliothêkê» désignant un lieu de rangement des livres, le terme se
rapporte maintenant à des documents présentés dans de nombreux formats tel que, les
microfiches, magazines, diapositives, support électriques….etc.
III. TYPES DE BIBLIOTHEQUE :

Le contenu des bibliothèques varie, tout comme leur objectif et leur public. La
plupart des nations possèdent des bibliothèques de plusieurs types.
 Bibliothèque nationale :
Elles sont destinées à servir les besoins d’un public érudit en fournissant des
éléments de recherche sur tous les types de sujets.
 Bibliothèque de recherche :
Ces bibliothèques contiennent un grand nombre d’ouvrages rares et précieux qui

ne peuvent être consultés en général que dans l’enceinte de la bibliothèque. Ces bibliothèques
publient souvent des études de recherche et participent à l’organisation des conférences et
colloques.
 Bibliothèque Universitaire :
Les bibliothèques universitaires diffèrent des bibliothèques de recherche par leurs

programmes de recherche et d’enseignement relatif aux instituts auxquelles elles

appartiennent. Ces bibliothèques sont sous la tutelle du ministère de l’enseignement
supérieure.
 Bibliothèque publique :
Ont pour objectif de répondre aux besoins d’une grande variété de lecture, en plus
de la littérature classiques et des ouvrages de référence dans tous les domaines, des
disques, des vidéos. De nombreuses bibliothèques publiques organisent des conférences-
débats, ainsi que des expositions. Elles fournissent des instruments d’aides à la lecture et
des cassettes pour les non-voyants, et des livres à gros caractères pour les personnes à la
vue déficiente.
 Bibliothèque scolaire :
Elles contribuent au programme de l’école à laquelle elles appartiennent, elles

fournissent également des livres hors programmes pour encourager la lecture
personnelle.
IV. HISTOIRES DES BIBLIOTHEQUES :

 Bibliothèque de l’antiquité :
Les bibliothèques les plus anciennes furent celle des sumériens (Mésopotamie),
renfermant des tablettes d’argile sur lesquelles étaient gravés en écriture cunéiforme
(signe en forme de clou) des textes de loi et des traités commerciaux elles furent
détruites par des tremblement de terres et des incendies, mais un grand nombre de
tablettes d’argiles ont survécu et se retrouvent dans les musées. La 1 er bibliothèque
égyptienne contenant environ 20.000 parchemins de papyrus fur créée par Ramsis II,
mais la plus grande bibliothèque de l’antiquité se trouve en Egypte c’est la bibliothèque
d’Alexandrie fondée par plotemei 1er du début du III siècles, elle conservait prés de 700
000 rouleaux de papyrus, la bibliothèque est détruite par le feu a trois reprises. Les 1 er
siécle Av J C les romains commencèrent à construire des bibliothèques renfermant des
ouvrages grecs et latins.
 Bibliothèque au moyen âge :
De nombres textes scientifiques et mathématique furent copiés et préservés par

les érudits musulmans aux VIII et IX siècles, au X siècle. La Ville de Cordoue en
Espagne possédait une bibliothèque de 400000 ouvrages. Tandis qu’en Europe
occidentale, la littérature était préservée dans des bibliothèques monastiques, les
moines produisaient des copies des manuscrits d’œuvres religieuses ou classiques. Les
bibliothèques furent enrichies d’œuvres scientifiques et classiques ramenées avec le
butin des croisés au X et X I siècle.

 Bibliothèque de la renaissances :
Le XV siècle a vue l’invention de l’imprimerie, ce qui rendit le livre plus

facilement disponible.
Pendant les XVII et XVIII siècles les bibliothèques nationales commencèrent à être fondées à
travers l’Europe.

ETUDE DU PROJET

I. CHOIX DU PROJET :
Le choix du projet s’est fait avec la collaboration des responsables du bureau d’étude,
qui m’ont expliqué les différentes fonctions d’une bibliothèque et le rôle prépondérant de cette
dernière dans toute société, ce qui m’a convaincu d’opter pour ce type d’ouvrage.
Après présentation de cet ouvrage a mon promoteur, il ma donner l’accord pour son
développement.
II. PRESENTATION DU PROJET :

Bibliothèque communale de l’APC de Birkhadem
1°/ Intitule du projet :
Bibliothèque communal de Birkhadem
2°/ Localisation du projet :
Quartier : Rue Tahar Bouchet au Centre de Birkhadem
Commune : Birkhadem
Circonscription Administrative : Bir Mourad Rais
Wilaya : Alger
III. MATURATION DU PROJET :

1°/ Etude :
 BUREAUD’ETUDES DESIGNE:
- Le Bureau d’études « URBATECTURE »
 ETUDES DEJA REALISEES :
- Phase Exécution
2°/ Suivi :
- Le CTC SUD
- Le Bureau d’études « URBATECTURE »
- Service technique de l’APC
- La Subdivision des Equipement Publics de BMR
3°/ CHOIX DU TERRAIN :
 SUPERFICIE :
1000.00 m2
 NATURE JURIDIQUE DU TERRAIN :
Terrain Communal
 LOCALISATION EXACTE :
Rue Tahar Bouchet au Centre de Birkhadem
 SERVITUDES :
Eau oui
Assainissement oui
Electricité/ Gaz/Tel oui
Autres oui

IV. PROGRAMME SURFACIQUE DU PROJET :
 NIVEAU SOUS-SOL :
Désignation des espaces Surfaces
Salle d’archive 136.00 M²
Local technique 08.75 M²
Sanitaires pour personnel (hommes /femmes) 12.24 M²
Cage d’escaliers 12.60M²
TOTAL 169.59 M²

 NIVEAU R.D. C
Hall d’accueil 29.50 M²
Dégagement 27.50 M²
Réception 05.50 M²
Bureau du prêt 17.15 M²
Médiathèque 66.70 M²
Salle de lecture N°01 83.00 M²
Sanitaires pour hommes 06.12M²
Sanitaires pour femmes 06.12 M²
Cage d’escaliers 01 12.60 M²
Cage d’escaliers02 15.00 M²
TOTAL 277.94 M²

 NIVEAU 1er ETAGE
Hall 10.00 M²
Bureau N°01 18.62 M²
Salle de projection 71.76 M²
Salle de lecture N°02 119.72 M²
Sanitaires pour hommes 06.12 M²
Cage d’escaliers02 15.00M²
Local technique 8.75M²
TOTAL 343.34 M²

 NIVEAU 2eme ETAGE
Vue sur salle de lecture 44.67 M²
Salle de lecture N° 03 69.54 M²
Salle de lecture N° 04 100.32 M²
Sanitaires pour hommes 06.12 M²
Cage d’escaliers02 15.00M²
TOTAL 327.77 M²

DESCRIPTION TECHNIQUE

A- PROVENANCE, QUALITE ET PREPARATION DES MATERIEUX
I. Echantillon :
L’entrepreneur est tenu de soumettre à l’approbation de l’ingénieur conseil des
échantillons de chaque matériau qu’il compte utiliser.
Les échantillons, une fois acceptés et agréés, seront gardés par l’ingénieur conseil et
serviront de témoin pour la réception des travaux de même nature au cours de
l’exécution.
II. Qualité :
Tous les matériaux et produits entrant dans l’exécution de l’ouvrage seront de
premier choix, ils ne pourront en aucun cas présenter des défauts susceptible de
compromettre la bonne exécution des ouvrages.
III. Spécification des matériaux utilisés :
 Agrégats :
Les sables et graviers proviendront des carrières de concassage agrées de la

région. Leur rugosité devra être suffisante pour favoriser l’adhérence aux liants.
Les agrégats seront durs, propres exempts de fines argileuses, l’emploi d’agrégat de mer
est interdit.
- Sables :
Le sable devra être débrasé des éléments fins en se rapprochant au maximum des
valeurs suivantes en pourcentage :
Moins de 5 d’élément très fin inférieur à 0.2mm
25 à 30 d’élément fin inférieur à 0.7
De 50 à 70 d’éléments inférieur à 2.5mm
- Gravier :
Pour le béton armé :

Calibre 8/15 et 15/25
 Ciment :
Le ciment devra être livré au chantier en sacs de papier ou plastique ou en vrac à

condition que la méthode d’approvisionnement y soit approuvée par l’ingénieur conseil, les
ciments seront de qualité PORTLAND artificiel, classe de résistance 250-325.
 Eau de gâchage :
L’eau utilisée à la fabrication des mortiers et béton, devra être claire et exempte de sels
minéraux et de matières organiques pouvant nuire à leurs qualités.
L’entrepreneur devra effectuer avant le démarrage des travaux, l’analyse des eaux de gâchage
des bétons, une copie sera transmise à l’ingénieur conseil.
 Acier :
Ils seront constitués essentiellement par des fers à béton répondant aux normes AFNOR.
La surface des barres ne devra pas présenter d’aspérités susceptibles, de blesser les ouvriers et
seront exemptes de failles, fentes, criques, gerçures, soufflures et autres défauts préjudiciables à
leur résistance.
Ils devront remplir les caractéristiques mécaniques suivantes :
- Limite d’élasticité :
Acier doux 3400kg. Fcm²
Acier TOR 4200kg. Fcm²
- Résistance à la mature :
Acier doux 3700 kg. Fcm²
Acier TOR 4850 kg. Fcm²
 Maçonnerie :
Briques :
Elles seront de première qualité, elles devront être bien cuites, non gélives, leurs
arrêtes seront vives et les surfaces planes.

B- MODE D’EXECUTION DES TRAVAUX
I. Disposition générale de chantier :

L’aménagement des accès au chantier, du bureau, des magasins, et de toute installation
nécessaire à l’exécution des travaux, sera effectué par l’entreprise à sa charge et sous sa
responsabilité.
Pendant toute la durée des travaux, le chantier devra être gardé en bon ordre et en bon état de
propreté, les déchets et débris de toutes sortes devront être enlevés le jour ou jour.
Enfin, avant les réceptions provisoires, l’entrepreneur prendra toutes mesures finales voulues
pour donner à l’ensemble de son entreprise un parfait état de propreté à défaut de quoi, les
réceptions seront ajournées.
II. Implantation :
L’entrepreneur effectuera l’implantation du bâtiment à ses frais et sous sa responsabilité.
Tous les repères feront l’objet de procès verbaux signés par les deux parties. L’entrepreneur est
tenu de veiller à la conservation des piquets et repères.
Le maître de l’ouvrage ou son représentant se réserve le droit de procéder à des vérifications

périodiques des différents éléments d’implantations. En cas d’erreur dans l’implantation ou le
nivellement, l’entrepreneur sera tenu d’exécuter à ses frais et quelle que sort leur importance.
Tous les travaux nécessaires au rétablissement de l’implantation des cotes exactes prévues.
III. Mode d’exécution des terrassements :
 L’appellation : « terrassement »
Désigne tous les travaux impliquant des mouvements de terre résultant des déblais et des
remblais, et dont l’objet est de réaliser des plates formes, bien nivelées pour édification ultérieure
du bâtiment.

 Les terrassements :
S’entendent pour toutes natures de sol susceptible d’être rencontrées, y compris le rocher
compact ou fissuré, l’argile, sols instable,… etc. Ils s’entendent aussi pour toutes profondeurs
précisées dans le devis quantitatif.
 Déblais :
Tous les déblais seront jusqu’aux cotes prescrites par les plans et profils de terrassement à
5 cm de prés.
Ces cotes correspondent aux cotes exactes et définitives des plates formes devant recevoir le
bâtiment.
IV. Remblais :
Ils proviennent des terres de déblais et de fouilles
Avant d’être utilisées en remblais, les terres seront au préalable, expurgées de tous débris
végétaux et organiques pouvant s’y trouver encore, ainsi que des pierres de dimensions
supérieures à 10 cm, les débris végétaux devant être transportés hors du terrain.
Les terres de remblais, quelque soit leur destination, seront répandues par couches successive de
25 cm, chaque couche sera soigneusement compactée par un moyen adéquat à faire agréer par
l’ingénieur conseil. Pendant le compactage, les terres seront maintenues humides par arrosage,
l’eau étant à la charge de l’entrepreneur. En aucun cas, il ne sera admis que les terres de remblai
soient poussées et mises en places sur de grandes hauteurs par engins mécanique Bulldozers ou
autres. En tout cas, l’entrepreneur est seul responsable de tout tassement ou avarie d’ouvrage
consécutif à une mauvaise exécution du compactage.
V. Mode d’exécution des fouilles en fondation :

L’entreprise aura à exécuter les fouilles en puits concernant les travaux de fondation de
tous les ouvrages, elles s’entendent pour sols de toutes natures y compris le rocher, suivant les
cotes et la profondeur données sur pian ou convenues d’un commun accord en cours d’exécution,
le cas échéant jusqu’au bon sol.
Les fouilles seront exécutées uniquement par puits isolés pour les semelles de fondation du
bâtiment (selon plan).
Le fond des fouilles sera maintenu à sec pendant la durée d’exécution des fondations et toutes les
précautions devront être prises pour prévenir les glissements et éboulements des terres dans les
puits.
Le fond des fouilles sera réceptionné conjointement entre l’entrepreneur, l’ingénieur conseil et le
CTC et sanctionner par un PV.

VI. Mode d’exécution des bétons :
Les bétons seront fabriqués mécaniquement dans les installations permettant de

faire varier, à volonté, les compositions et de doser de façon rigoureuse les composants
au moyen d’appareils appropriés et agrées par l’ingénieur conseil. Les bétons seront
transportés à pied d’œuvre par procédés permettant d’éviter toute ségrégation, tout
commencement de prise et toute dessiccation prématurée. Si malgré les précautions
prises, une ségrégation s’est produite dans les bennes, en cas de commencement de prise,
le béton sera rejeté. Le béton ne devra pas tomber librement d’une hauteur supérieure à
1.50m à moins d’autorisation écrite par l’ingénieur conseil.
 Adjuvant :
L’incorporation au béton des produits d’addition (plastifiant, entraîneurs d’air,

retardataire ou accélérateurs de prise ou augmentateurs de résistance) sera soumise à
l’autorisation de l’ingénieur conseil.
 Essais de béton :
Le maître de l’ouvrage se réservera le droit de faire procéder aux essais suivants :
 Analyse du béton frais pour vérification de la composition granulométrie.

 Essais et mesures de l’ouvrabilité « essais d’affaissement » (ouvrabilité).
 Prélèvement pour essais de résistance à la compression et à la traction (essais à 7 à 28
jours)
 Prélèvement des éprouvettes dans le béton en œuvre selon les essais normalisés.
Pour les essais sur le béton frais, il sera prélevé pour chaque bétonnage important, 6 cylindres de
200cm² de section dont la hauteur est le double du diamètre sort 16 X 32.
L’entrepreneur devra faciliter par toutes instructions et disposition nécessaire, la réalisation des
prélèvements des éprouvettes (cylindres) soit par les agents de l’ingénieur conseil ; soit par ceux du
laboratoire de contrôle.
 Dosage du béton :
La composition granulométrique des agrégats sera défini par pourcentage en poids des
diverses catégories d’agrégats secs, le liant sera défini par le poids entrant dans un mettre cube
de béton en œuvre, le dosage en eau sera défini par la quantité d’eau à ajouter au mélange sec et
nécessaire pour obtenir un mettre cube de béton en œuvre.
 Béton type maigre de propreté :

 Ciment PORTLAND CFA 325/ 150 kg
 Sable 03 à 05/ 0.400 m3

 Graviers (8/15 et 15/25) / O.800 m3
 Béton type maigre de propreté :
 Ciment PORTLAND CFA 325 / 250 kg
 Sable 03 à 05 / 0.400 m3
 TVO 0.800 m3
 Béton type II béton armé :
 Ciment PORTLAND CPA 325 / 350 kg
 Sable 03 à 05 / 0.400 m3
 Graviers (8/15 et 15/25) / 0.800 m3
 Béton type III béton pour élément préfabriqué :
 Ciment PORTLAND CPA 325 / 400 kg
 Sable 03 à 05 / 0.400 m3
 Graviers (8/15 et 15/25) / 0.800 m
Tous les essais, y compris toutes les dépenses afférentes au prélèvement des éprouvettes à leur
fabrication, à leur conservation et à leur transport jusqu’au laboratoire, seront à la charge de
l’entrepreneur. Le maître de l’ouvrage pourra exiger la démolition des parties d’ouvrages qui
auraient été exécutées avec un béton ne remplissant pas les conditions et qualités requises : les
frais de démolitions et la remise en œuvre du béton seront à la charge de l’entrepreneur.
 Résistance du béton :
La composition des bétons donnée ci-dessus, n’a qu’une valeur indicative en ce qui
concerne les proportions du sable, gravier et eau. Ces proportions seront déterminées en fonction
de la granulométrie des matériaux approvisionnés de façon à obtenir une optimale des résistances
nominales à la compression sur cylindre 16 X 32 cube 20 X 20 X 20 seront celles consignées
dans le tableau suivant :
Réalisation à l’écrasement Age du béton
Sur cylindre diam 16 cm Sur cube 20x20x2O cm

Hauteur 32 cm
190 kg/cm2 240 kg/cm2 7 jours
270 Kg/cm2 350 Kg/cm2 28 jours

Cependant la résistance minimale à 28j ne devra jamais être inférieure à :
- 230 bars sur cylindre.

- 300 bars sur cube.
 Mise en œuvre du béton :
Le béton devra être soigneusement serré par vibration de manière à expulser l’air, à
assurer le remplissage complet des vides, à écarter les gros éléments des coffrages et à enrober
parfaitement les armatures.

Les pervibrateurs devront présenter les dimensions telles qu’ils puissent pénétrer dans les moules
de façon que compte tenu de leur rayon d’action, ils puissent agir sur la totalité du béton.
L’épaisseur des couches à pervibrer sera comprise dans les limites fixées ou agrées par
l’ingénieur conseil et ne dépassera pas 50cm. Il conviendra en vibrant une nouvelle couche, de
faire pénétrer les vibrations dans la couche inférieure à condition que cette couche n’ait pas
commencé sa prise ; la vibration du béton devra se poursuivre jusqu'à ce que l’eau reflue
légèrement en surface.
En aucun cas, le béton armé ne sera vibré par ses armatures ou par les coffrages. Pour le coulage
des dalles, des gabarits spéciaux en bois ou en métal, approuvés préalablement par maître de
l’ouvrage, seront nécessaires pour s’assurer que le bétonnage sera fait au niveau et épaisseurs
requis.
Le surfaçage du béton devra se faire avec une règle parfaitement rectiligne avant la prise du béton.
 Coffrage :
Les coffrages présenteront une rigidité suffisante pour résister aux déformations sensibles
et aux chocs auxquels ils sont exposés pendant l’exécution des travaux et compte tenu des forces
engendrées par le séchage du béton.
Ils seront suffisamment étanches pour éviter les pertes de laitance lors de la mise en œuvre et de
la vibration du béton. L’entrepreneur devra racler et nettoyer et huiler le coffrage, enlever les
clous des planches avant de l’employer de nouveau et bien les arroser avant le coulage du béton.
Les étais de coffrage devront être disposés de telle sorte qu’ils ne donnent sur les surfaces
d’appui inférieures que les efforts compatibles avec leur résistance et tels qu’ils ne provoquent
notamment aucun enfoncement ou déformation, qui entraîneront par voie de conséquence une
déformation du coffrage. Le nombre des supports et les surfaces de semelles d’appui seront
déterminés en conséquence.
Les ouvrages destinés à recevoir un enduit seront coulés dans les coffrages ordinaires en
planches jointives non rabotées et présenteront une surface suffisamment rugueuse pour
permettre l’adhérence des enduits.
Le coffrage devra être conforme aux plans et aux règles de l’art, le réemploi du bois de coffrage
peut être autorisé sous réserve de garantir l’aspect conforme des ouvrages coules.
Tous coffrages présentant des dégradations ou des gauchissements seront refusés.
Les réservations seront assurées par des coffrages complémentaires en bois, polystyrène ou
fourreaux suivant les dimensions du passage obtenir. Les matériaux matérialisant les joints de
dilatation seront assujetti aux coffrages et formeront eux même coffrage de toutes les précautions
doivent être prises pour que ces éléments restent en places lors du coulage du béton.
L’enlèvement des coffrages se fera progressivement, sans choc et par efforts purement statiques,
et ne peut intervenir qu’après prise complète du béton et tous les ouvrages apparaissant non

conformes après décoffrage, seront repris aux frais de l’entreprise et si nécessaire entièrement
démolis et repris.
Ce décoffrage commencera quand le béton aura acquis un durcissement suffisant pouvoir

supporter les contraintes auxquelles il sera soumis immédiatement après, sans déformation
successive et dans les conditions de sécurité suffisante, délais normaux pour le décoffrage sont à
titre indicatif comme surit : (se référer a l’avis de l’ingénieur conseil) :
 Piliers 03 jours
 Dalle 14 jours
 Poutres 20 jours
 Béton moulé légèrement armé :
Sont prévus dans cet article les linteaux des portes et des fenêtres, les linteaux des
maçonneries pour les balcons. Ces bétons légèrement armés seront coulés et vibrés, ils seront
doses à 350 kg CPA 325.
 Ossature :
Tous ces bâtiments comprendrons une ossature en béton armé, elle comprendra les
poteaux, les planchers en corps creux, les paillasses d’escaliers, dalles pleines, les acrotères et
d’une manière générale tous les ouvrages en béton armé indiqués sur les plans et ils seront
réalisés en béton armé dosé à 350 kg/ m3 de ciment CPA, pour 800 l de gravier et 400 l de sable,
le coulage s’effectuera par couches successives et sans reprises, les vibrations des bétons se
feront par des aiguilles avec enveloppe conique ou cylindrique. En aucun cas il ne sera admis
d’anomalies par excès ou défaut de vibration, pouvant engendrer soit une ségrégation ou perte de
laitance, un béton poreux ou caverneux.
 Planchers en corps creux :
Ils seront du type préfabriqué et d’un modèle agrée par le maître de l’œuvre, composé de
poutrelles en béton armé nervuré, d’un remplissage en hourdis creux, l’ensemble ancré dans des
poutraisons et les chaînages préfabriqués, la dalle de compression avec une armature en trillés
soudé d’épaisseur suivant plans de béton armé, il sera porte une attention particulière sur les
réservations des gaines qui seront conforme aux plans de béton armé.
 Acrotères :
Les terrasses des bâtiments seront limitées par des acrotères coulés sur place dosé à 350
kg CPA 325, ils comprendront toutes les armatures nécessaires suivant plan de béton armé.
 Cage d’escalier :

Les cages d’escaliers seront à demi-volées droites avec palier intermédiaire, ils seront en
béton armé suivant plan détails dosé à 350 kg CPA 325 coulés sur place.
 Exécution et pose des armatures :
 Les aciers employés seront de type tors d’origine connue, qui seront stockés sur un
sol sec débarrassé de toutes impuretés. Ils seront conformes aux plans et aux normes
en vigueur, ils seront soigneusement assujettis pour que leur position et leur enrobage
soient parfaitement assurés.
 L’entrepreneur ne pourra mettre en place les armatures contradictoirement avec
l’ingénieur conseil. Les barres doivent strictement avoir les diamètres prévus et
seront placées conformément au plan. La distance minimale des armatures aux
parois des coffrages étant de 2.5cm selon plan de béton armé. L’écart tolère dans
la position de chaque armature ne dépassera pas la moitié de son diamètre et ne
devra en aucun cas être supérieure a 1cm.
 Le cintrage des barres là ou il est prévu, se fera mécaniquement et jamais à chaud,

à l’aide de mandrins ou par un autre procédé permettant d’obtenir les rayons de
courbure indique ou admis et une courbure régulière de l’armature. En dehors des
courbes, les barres devront être parfaitement droites, la soudure de deux barres
entre elles étant strictement interdite.
 Les barres seront arrimées et reliées entre elles par des ligaments en fils de fer en
tout pointure de rencontre et en tout point indiqué, afin d’empêcher leur
déplacement durant le coulage, le damage ou le vibrage du béton.
 Toutes les barres placées dans les parties supérieures des dalles (dans les portes a
faux ou autres) seront maintenues au niveau requis à l’aide de supports
métalliques, ces derniers devront être assez rigides, stables et arrimés aux
armatures pour éviter tout déplacement déformation de celle-ci aussi bien avant et
pendant la mise en œuvre du béton.
 Les barres longitudinales dans les ouvrages en béton devront être redressées et
maintenues parallèlement au coffrage et parallèle entre elles.
 Les cadres, étriers et épingles reliant les armatures, devront être tendus de telle
sorte que le système devient indéformable.
 Conservation et cure :
La cure du béton est destinée à le maintenir dans l’état d’humidité et de température
nécessaire à un durcissement suffisant, le béton fraîchement coulé devra être protège contre les
hausses de température et les vents : les coffrages en bois seront maintenus humides si le maître
de l’œuvre le juge nécessaire.
A moins qu’il ne sorte prévu un enduit spécial de protection par le maître d’œuvre, le béton frais
devra être continuellement et abondamment arrosé durant les 7 premiers jours après son coulage
en période sèche.

 les parements du béton :
Les parements du béton devront avoir en chaque point, les positions et orientations
prévues de manière à réaliser avec précision les formes des ouvrages. Pour le béton
Destiné à rester brut lors du décoffrage, il ne sera toléré aucun défaut ni gravier apparent, parties
cassées, ni lianes de séparation entre deux bétons coulés séparément.
L’entrepreneur devra prévoir et installer dans le coffrage et avant la mise en œuvre du béton, les
réservations, les gaines pour fils électriques ou autres, pour qu’ils ne soient pas susceptibles de
casser le béton et d’abîmer son apparence.
Après décoffrage, les parements du béton doivent présenter une surface lisse et continue si
nécessaire, ils seront ébavurés et meules. Tout béton dont l’aspect ne sera pas satisfaisant sera
traité convenablement, il pourrait même être démoli et coule de nouveau si le maître d’œuvre le
juge nécessaire.
Dans le cas ou la démolition des parties non acceptées, sera jugée dangereuse pour la bonne
tenue des ouvrages, l’ingénieur conseil se réserve le droit d’exiger de l’entrepreneur tous travaux
de finition qu’il jugera nécessaire et cela aux frais risques et responsabilités de l’entrepreneur.
 Prescriptions spéciales pour les bétons bruts de décoffrage :
Outre les dispositions générales d’exécution stipulées à l’article 9. Les prescriptions et

précautions spéciales suivantes seront en ce qui concerne les bétons en élévation bruts lors du
décoffrage.
 Bét on :
La composition du béton doit être particulièrement soignée, le dosage et la composition

granulométrique ne doivent pas varier ainsi que la qualité d’eau de gâchage, afin d’obtenir une
consistance et une texture homogène. Il y a lieu à cet effet, de prévoir des aires de stockage
séparées pour les divers agrégats à utiliser et de veiller au transport correct du béton jusqu’au
point de mise en œuvre.
 Façades :
Les façades seront réalisées en brique de 10 ou 15 cm (voir plans graphiques) d’épaisseur

en doubles parois avec lame d’air de 05 cm.
Les maçonneries devront présenter des aplombs satisfaisants, les surplombs ne seront pas admis,
ils seront posés à bain de mortier de ciment, les linteaux, appuis et arrêts de fenêtres devront
avoir leurs faces sensiblement horizontales et verticales.
Les lames d’air ne devront pas contenir de corps étranger (gravats, chute de mortier, brique..).
Les poteaux en béton au droit de la jonction avec murs en brique, devront être pour assurer une
meilleure adhérence.

Les motifs de façades seront réalisés conformément au choix de l’ingénieur conseil et ou maître
de l’ouvrage.
VII. Etanchéité de terrasse :
a) Les travaux d’étanchéité comprendront toutes les façons et les fournitures nécessaires à la
réalisation des travaux, ainsi que toutes les sujétions d’exécution qu’elles soient notamment :
1- Le montage des matériaux et de matériel à toutes les hauteurs.
2- Les plus valus pour façon accessoire.
3- Les pertes de temps et les difficultés du fait des intempéries.
4- Les garais de dépassement.
5- L’enlèvement des déchets et le nettoyage.
b) L’entrepreneur devra faire la fourniture et la pose de tous les matériaux nécessaires à l’exécution
de l’étanchéité des terrasses.
Ces travaux comprennent :
- La préparation des surfaces à étancher, décrottage et nettoyage.

- Chape lisse ciment épaisseur variable de 1 à 3 cm
- L’isolation thermique composée de panneaux de liège de 4 cm d’épaisseur ou produits
similaire agrée.
- Le pare vapeur constitué de (EIF – EAC – 36S – EAC).
- Les formes de pente seront réalisées en béton de 5 cm au minimum au point le plus bas. Elles
seront du type fractionnées, les pentes seront au minimum de 1.5 %, Elles seront liées aux
acrotères selon plans et détails d’exécution, découpées selon les
Dispositions des plans, et seront parfaitement surfacées afin de pouvoir recevoir
Directement l’étanchéité multicouche, cette forme sera fini directement par une chape au
mortier maigre dosé à 250 kg de ciment, aura 4 cm d’épaisseur minimale et dressée à la
truelle.
- La pose des entrées d’eau (gargouilles) à raccorder sur les chutes.
- L’application des complexes d’étanchéité, procédé multicouche.
- Les relevés d’étanchéité en PAXALUMUN.
- La protection lourde par gravillon roulé lavé 15/25 de 4 cm d’épaisseur.
c) Etanchéité multicouche comprenant :

Le pontage de tous les joints de forme par bandes de feutres surfaces, collés aux bords par
induction à chaud.
 Une couche d’imprégnation à froid (EIF).
 Une couche d’E.A.C
 Un feutre bitume surface 36 S
 Une couche de E.A.C (1.5 kg/ m²)
 Une couche E.A.C (1.5 kg/ m²)
 Une couche E.A.C (1.5 kg/ m²)
d) Relevé d’étanchéité comprenant :
- Une couche d’imprégnation à froid
- Un E.A.C
- Une chape 40 autos protégées métalliques (FAX ALUMIN)
- Solin en zinc
e) Réception de l’étanchéité :
Après achèvement de l’étanchéité, en procédera aux épreuves d’étanchéité. A cet effet en

inondant les terrasses jusqu’à la hauteur des seuils et dans les limites des surcharges prévues.
L’inondation sera maintenue pendant 24 heures.
L’entrepreneur devra s’engager à garantir les travaux pendant 10 ans (garantie décennale)
VIII. Les joints :

 Joint de dilatation :
Joints vide réservé entre deux éléments a fin de favoriser la libre dilatation de l’un par rapport à
l’autre le joint de dilatation est arrête au dessue d’une fondation
 Prévisions :
A prevoire tout les 25 cm dans les bâtiments :

Entre des matériaux différent : métal, béton, maçonnerie.
Entre des éléments présents en de température différente cheminée.
Entre bâtiments présents en de dimension différents R+4-R+15 épaisseur du joint 10 cm.
IX. Maçonnerie :
 Prescription commune à toutes les maçonneries :
Toutes les maçonneries devront être exécutées suivants les règles de l’art de manière à
répondre à leur destination. L’ingénieur conseil pourra décider de faire suspendre l’exécution des
maçonneries chaque fois que la température ou l’état hydrométrique le nécessitera.
L’entrepreneur devra s’efforcer de montrer toutes les parties d’un ouvrage en même temps afin
d’éviter les raccords et les fissures qui peuvent s’en suivre. En cas d’impossibilité, il fera
ménager des gradins à l’extrémité des maçonneries et au moment de la reprise les mortiers
desséchés seront enlevés et remplacés par du mortier frais.
A la fin du travail journalier, les surfaces de maçonneries seront protégées des intempéries que
ce soit de la chaleur, que ce soit de l’eau et de pluie de façon à ne pas être dégradé. La liaison
avec une autre cloison ou murette ce fera par pénétration alternée. Le nombre des briques de
liaison ne devra pas être inférieur à trois par mètre linéaire de hauteur.
Les murs extérieurs d’épaisseur de 30 et 25 cm seront en maçonnerie doubles parois en briques
creuses exécutées selon plan.
Les cloisons intérieures de séparation sont prévues en briques creuses de 10 et 15 cm

d’épaisseur.
 Mise en œuvre des maçonneries :
Ils seront posés à bain de mortier, les joints devront être pleins du premier coup sans
nécessité de garniture ultérieure. L’épaisseur des joints sera de 5 à 15 mm, ils seront exécutés
bien horizontalement.
Les maçonneries devront présenter des aplombs satisfaisant, les surplombs ne seront pas admis.
Les linteaux, appuis et tableaux devront avoir leurs faces bien horizontales ou verticales.
Pour les doubles parois, les vides intérieurs ne devront pas contenir de corps étrangers (gravât,
chute de mortier…etc.).
Les liaisons entre parois seront parfaitement assurées par des éléments de liaison, judicieusement
placées et au mesures indiquées : Tous les travaux de maçonnerie seront exécutés suivant le
cahier des charges en vigueur.
Les éléments en béton devront être piqués sur toute la hauteur au droit de la jonction brique
béton. Les briques cassées, fendues ou déchaussées ne pourront être utilisées. Les coups de sabre
dans les cloisons sont expressément interdits.
X. Enduits :
 Enduit ou mortier :
Les enduits ou mortier de ciment, ne devront pas être exécutés pendant les grandes
chaleurs sans précautions spéciales, les surfaces à enduire devront être humidifiées et
débarrassées de tous corps étrangers.
Les mortiers de remplissage des trous de boudin ou d’échafaudage devront être placés en temps
voulu pour qu’ils ne puissent pas faire de tache dans les enduits généraux.
Les enduits, seront traités en 02 couches, la première sous couche d’accrochage (gobetis) de 1
cm d’épaisseur devra être à surface rigoureuse accentuée par des stries à la truelle, les enduits
ordinaire ne devront pas présenter sous le passage de règle de 3 m de long, des flèches de plus de
1 cm de profondeur, la deuxième couche de 0.5 mm d’épaisseur, sera réalisée au mortier à base
de sable fin de granulométrie inférieure à 0.3 mm.
Les enduits extérieurs seront en ciment, réalisés sur repère et dressé à la règle parfaitement et
talochée, de mêmes conditions que les parties intérieures, les acrotères seront enduits jusqu'à la
limite du relevé d’étanchéité.
L’enduit en ciment sera appliqué également au niveau des murs et plafonds des salles d’eau
(S.D.B, WC et cuisine) de même que pour les balcons, loggias et séchoirs.
L’exécution des angles en même temps que l’enduit, la reprise du mortier ayant commencé sa
prise n’est pas tolérée, même avec adjonction d’un mortier frais. Toute résonance suspecte, sous
le choc du coup de marteau entraînera la reprise complète de l’enduit.
Les enduits comprennent toutes les difficultés d’exécution pour saillis, arrêtes, faible largeur…,
ainsi que tout raccord et traitement nécessaires après passage d’autre corps -d’état pour reprise
des épaufrures, éclats, fissures ou autres piquages sur maçonnerie et bétons.
 Enduit au plâtre :
Les surfaces supports devront être bien nettoyées pour ne pas présenter des flèches afin
d’obtenir des enduits sans fissures, gerçures ou taches de reprise.
Ils seront exécutés en deux couches, la première de 10mm et la deuxième couche de 5mm avec
un mélange de plâtre de Ghardaïa et d’Oran. Les arrête en angle soigneusement dressés sur
repères sous une règle de deux mètres, on ne devra observer aucune flèche supérieure à 5mm.
L’introduction d’adjuvants est interdite, l’eau de gâchage devra répondre aux normes en vigueur
et des analyses pourront être exigées et à la charge de l’entrepreneur.
La mise en œuvre des enduits au plâtre est interdite en temps de gel, en temps sec, les supports
devront être humidifiés.
L’emploi de plâtre ayant déjà fait prise avec ou sans apport de plâtre interdit.
 Enduit à la tyrolienne :
Ce type de revêtement est prévu pour embellir les surfaces arrêtées par le maître de
l’ouvrage ou l’ingénieur conseil. Ils ne peuvent en aucun cas être utilisées a camoufler les
défauts des parements provenant d’un défaut de tunnel.
XI. PEINTURE/VITERIE
Le lot comprend les travaux de peinture l’ensemble des murs et plafonds de toutes les
pièces ne recevant pas de revêtement particulier.
- peinture acrylique en phase aqueuse comprendra :
 01 couche d’impression
 02 couches de finition
- Laquée brillante pour les sanitaires et espaces humides :
- peinture brillante comprendra :
 1 couche d’impression
 02 couches de finition
- Un vernis satiné, en phase aqueuse intérieure/extérieure pour le menuiserie bois.
- Une peinture glycérophtalique pour l’ensemble de la ferronnerie, y compris couche de

peinture antirouille
XII. Revêtement sols et murs :
- Les carrelages, faïences, plinthes seront de meilleure qualité et aucune malfaçon ne sera
tolérée, la pose et le coulage se feront conformément aux normes en vigueur et le nettoyage
des surfaces doit se faire avant que les taches éventuelles de crainte que les coulages fassent
prise.
- Les sols seront revêtus en carrelage granitons 1er choix section 25x25 posé sur un lit de
sable, coulage des joints au ciment blanc, parfaitement posé, coulés (joints) et poncés. Il sera
prévu une étanchéité bitumeuse sous carrelage des sanitaires.
- Revêtement des marches et contremarche en granito préfabriqué 1 er choix, de largeurs et
épaisseurs suivant plans d’exécution.
- Plinthe droite en terre cuite vernissée bord arrondis de 7cm de hauteur, prévues dans tous les
locaux, locaux sanitaires, dégagements, cage d’escaliers et entrée principale. Les plinthes
pour les marches d’escaliers seront biseautées en crémaillère.
- Un placage de faïence sera prévu sur le potager de cuisine et au-dessus de l’évier sur une
hauteur de 0.60m. Les dimensions et la couleur seront approuvées par l’ingénieur conseil.
- Le placage de la salle de bain et W.C se fera sur une hauteur de 1.50m sur les parois et
jusqu’au prolongement du lavabo, ainsi que pour les murs, les fenêtres seront plaquées au
mortier de ciment joint coulés au ciment blanc dans faïences de rive auront 1 ou 2 arrondis.
XIII. Menuiserie bois :
 Nature du bois :
Les bois employés en menuiserie doivent être du 1 er choix en sapin rouge du nord ou en
contre plaqué « OKOUME » pour les portes iso planes, et seront débités de telle manière que la
partie centrale du cœur de l’arbre ne soit pas comprise dans les pièces. L’exclusion du cœur sera
absolue pour les planchers et les échantillons de faibles épaisseurs, une tolérance pourra être
admise pour les pièces de 15cm d’épaisseur minimum. Les bois résineux employés devront être
homogènes à gains fins c'est-à-dire à accroissements minces et réguliers. Les bois à fibres
tranches mais ronceux, les bois présentant des écorces sont exclus. Les nœuds très petits de
moins de 20 mm de diamètre seront tolérés, ceux présentant des piqûres ou petits trous de vers
seront rebutés. Les bois ne devront pas présenter une teneur en eau supérieur à 15 %
Le façonnage et l’assemblage des différentes parties d’ouvrages seront exécutés selon les règles
de l’art, les bois secs et toutes les menuiseries livrées recevront en atelier 02 couches de peinture
à l’huile de lin. Le stockage sur site doit s’effectuer soigneusement à l’abri dans des locaux secs.
Toutes les menuiseries seront équipées de serrureries et quincailleries adéquates avant leur pose,
les menuiseries seront soumises à l’approbation de l’ingénieur conseil.
Tout panneau mis en œuvre, présentant des boursouflures, des gerçures, des éclats ou défauts
quelconques sera refusé.
 Les cadres de menuiserie :

L’entrepreneur est dans l’obligation de procéder à la pose des cadres de menuiserie et
doit prendre toutes les mesures nécessaires pour la bonne exécution et la coordination des
travaux.
Dans le cas ou seule le scellement des cadres incombe à l’entreprise de gros œuvres,
ceux-ci lui seront fournis par l’entreprise de menuiserie en temps voulu, ils seront fournis avec
une couche d’impression.
Les cadres devront être posés et livrés en temps utile et munis de pattes à scellement
prescrites.
L’entrepreneur devra vérifier les cotes, les dimensions d’après les plans de construction. Il sera
entièrement responsable de toutes les erreurs provenant de ce fait et des conséquences qu’elles
pourraient entraîner.
 Quincaillerie serrurerie :
Les portes et fenêtres seront équipées de quincaillerie et de serrurerie correspondant

exactement à la qualité définie dans les pièces écrites du maître de l’œuvre avant leur réalisation.
 Conservation de menuiserie avant la pose :
En attendant leur mise en place, les menuiseries seront entreposées à l’abri de l’humidité
et dans les conditions telles que leur qualité ne risque pas d’être affectée au préalable.
 Vitrerie :
Les vitres doivent être exemptées de tous défauts apparents, sont tolérés quelques fins
brouillons marginaux et disperses, un très léger piquage et un jouage peut sensible. Les glaces
auront des faces parfaitement polies et parallèles sans défaut ni jouage.
 Verre à vitre demi double claire pour les fenêtres.

 Mise en place des vitres bain de mastique ou par close selon nécessité.
XIV. Menuiserie métallique :

Le présent lot concerne les travaux de menuiserie métallique ci-dessous :
 Porte métallique pour entrée bâtiment.

 Trappe d’accès (terrasse).
 Tous les articles de quincaillerie et de serrurerie prévus, seront de 1 ère qualité. Ils feront
l’objet d’une approbation préalable par le maître de l’œuvre.
 Tous les éléments seront exécutés en acier de commerce qualité serrurier.
 Tous les éléments de ferronnerie recevront en atelier une couche primaire antirouille au
minimum a base de plomb ou chromate de Zinc. Ils ne seront posés qu’après avoir reçus
cette couche.

 Les assemblages doivent résister aux déformations permanentes dues aux efforts
auxquels ils sont soumis. Ils doivent être effectués sur gabarit d’équerrage.
 Tous les éléments terminés ne doivent pas présenter de rayures éraflures et inclusions de
façonnage.
 Les éléments posés doivent présenter un aspect soigné et ne doivent comporter aucune
dégradation consécutive à la mise en œuvre.
 Il n’est en particulier pas toléré l’emploi de pièce rapportées, cales, point, mastics etc.
pour cacher des désordres éventuels du à la mise en œuvre.
 La quincaillerie et les ferrages seront conformes aux normes de qualité.
 La boulonnerie et la visserie seront également conformes aux normes de qualité.
 Le titulaire du présent lot devra également assurer la protection provisoire sur chantier
des parties les plus exposées aux chocs et aux projections diverses ou celles qui après
pose nécessitant l’intervention d’un autre corps d’état.
XV. Electricité :
 Les travaux de l’électricité relatifs à l’alimentation des bâtiments

consistent en :
Les installations à réaliser comprennent essentiellement :
 Fourniture et mise en œuvre du matériel nécessaire à partir de l’armoire de

distribution et de contrôle jusqu’aux appareils d’éclairage et prise de courant.
 L’alimentation basse tension 380/220 V.
 Travaux de maçonnerie et toutes sujétions de pose.
 Les circuits de terre.
 Les colonnes montantes énergies.
 Les dérivations.
 Les installations intérieures.
 Les alimentations lumières des surfaces communes.
Toute la mise ou point technique d’exécution et la mise en place concernant l’équipement d’une
corporation au gros œuvre devra faire l’objet d’une coordination lors du coulage des planchers
en tenant compte de déroulement chronologique des différentes opérations dans le planning
d’intervention sur chantier.
 Spécification du matériel :
Pour la soumission de base, l’entrepreneur s’engage à mettre en œuvre le matériel dont

les marques, types et références figurant dans le prisent devis descriptif pouvant figurer au cahier
des clauses technique.
 Canalisation collective de terre :
Les mises à la terre seront exécutées pour chaque immeuble séparément. Elles seront
constituées suivant la norme 15.100 et sa fiche d’interprétation 15.100 par câble nu noyé dans la
feuille en câble de cuivre nu 28 mm².

 Il sera prévu un raccordement à chaque cage d’escalier par l’intermédiaire d’un
branchement et d’une barrette de sectionnement pour contrôle.
 Chaque prise de terre générale sera constituée par un câble de cuivre nu. Une sortie
de câble au niveau de chaque gaine de colonne montant vers une barrette de coupure.
 Les valeurs de la résistance de la prise de terre devront être inférieures à 10 ohms.
En cas de non respect de cette valeur, l’entreprise devra améliorer le circuit en raccordant des
piquets de terre en acier galvanisé.
 Appareillage :
 Interrupteurs, bouton poussoir sonnerie, série 10 A, recouvrement moulé

 Prise de courant : 10-16 A- 20A Idem interrupteur.
 Les appareillages, tubes fluorescents, lampe à incandescence sous hublots seront
mis en œuvre conformément aux plans ainsi qu’au respect des normes et de la
législation en vigueur.
 Boite dérivation (encastrée) : avec couvercle fermé à vis (Idem interrupteurs).
 Douille B22-E27.
 Les points de centre seront couverts et équipés de piton pour fixation de lustre.
 Tableau de disjoncteur et de protection : (SKS) :

Les disjonctions doivent être conforme à la norme NPL 62400 et NF 62401, et du type
agréer par SONELGAZ avec calibre de relais.
 Pouvant recevoir les disjoncteurs unipolaires différentiels 10-30 A.

 Tableau équipé de protection des circuits éclairages, prises de courants
avec terre, prises de courants sans terre.
 Protection : 10 A pour les circuits en conducteurs 1.5mm²
 Protection : 15 A pour les circuits en conducteurs 2.5mm²
 Protection : 20 A pour les circuits en conducteurs 4mm²
 Répartition des installations :
L’armoire des services généraux lumière et force, est placée au RDC et comprend :
 Les protections par mini disjoncteur des différents circuits.

 L’alimentation des circuits lumières des circulations.
 Les minuteries, leurs commandes, leurs protections (1 minuterie pour 5
niveaux).
 Une borne de mise à la terre.
 Branchement :
Les branchements des abonnés, entre le coffret distributeur d’étage et le tableau de

comptage de l’abonné seront exécutés à partir de ce distributeur en câble U1000 RO 2V
multiconducteur.
Le tableau recevant le comptage placé en gaine sera du type agrée par Sonal gaz.
Les raccordements au tableau d’appartement d’abonné seront exécutés par câble type U 500 V
sous tube orange noyé lors de la construction.
 Passage de gaine et filerie :
Avant tout coulage des planchers, pose de carrelage, exécution d’enduits, l’entrepreneur
doit procéder à la pose des gaines ICD et passage de la filerie en se
Rapportant aux plans d’électricité.
Il aura également à poser les boites d’encastrement et les boites de dérivations qui seront de type
encastré.
Les boites de dérivation seront raccordées par l’entreprise de gros œuvres et les essais
d’installation seront à sa charge et avant l’intervention de l’entreprise appelée a poser
l’appareillage électrique.
Tous les conducteurs doivent être en cuivre et seront conformes aux normes UTE.
Les conducteurs seront repérés selon les normes UTE et comme suit :
 Le neutre couleur bleu.

 La terre verte et jaune.
 Les phases doivent à chaque grille comporter un anneau terminal en gaine
plastique (repère phase), phase directe.
 Les boites de dérivation de type carré de 80x80 ou 100x100 et encastrés,
seront prévues aux endroits indiqués sur plan d’exécution.
XVI. PLOMBERIE :
Les travaux du présent lot, comprennent la réalisation , la fourniture et la pose d’équipements

sanitaires , y compris la robinetterie et les accessoires du réseau de distribution d’eau froide, et des
chutes et collecteurs des eaux usées, eaux vannes et eaux pluviales.
- La distribution d’eau froide, sera exécutée respectivement en tube acier galvanisé et cuivre.
- Les tuyauteries seront d’un diamètre approprié, maintenues soit en plinthe ou en sous plafond au
moyen de colliers atlas ou similaire.
- Les vannes d’arrêt avec purges, seront posées au pied des colonnes ou ces dernières devront être
vidangeables.
- Chaque dérivation sera réalisée en tube acier galvanisé ou tube en cuivre et comportera un robinet
d’arrêt avec bouchon de purge.
- Le diamètre des différents tubes pour les appareils sera :
 Robinet de puisage 15/21.
 Lavabo 10/12.
 W.C 10/12.
- Les évacuations intérieures seront réalisées en tube PVC de diamètre approprié, maintenues au
moyen de colliers atlas ou colliers PVC à serrage instantané , elles seront raccordées sur les chutes
émanant de chaque tronçon , il sera prévu la pose de bouchons de visite pour un éventuel tringlage.
- Les diamètres de raccordement de chaque appareil seront tels que définis sur plans.
- Les chutes d’eaux pluviales seront réalisées en tube PVC de diamètre approprié, maintenue au
moyen de colliers à deux bouchons.
- La partie haute de chaque chute sera située à plus ou moins 20 cm au dessus de la dalle terrasse afin
de permettre un raccordement fait avec le moignon conique des eaux pluviales , ainsi que la platine ,
le moignon sera réalisé en plomb laminé.
- Les raccords seront en tuyau PVC série d’évacuation jusqu’aux canalisations de descentes des
bandes et siphons, les diamètres à respecter seront les suivants :
 WC PVC Diam 100.
 Lavabo PVC Diam 40.
- L‘appareillage sanitaires est constitué de :
 Cuvettes de wc à l’anglaise munies de chasse d’eau type « à griffon », avec robinet de puisage a
¼ de tour y compris robinetterie et toute sujétions de mise en place.
 Lavabos ordinaires de 55 cm comprenant robinetterie, siphon etc.
 Pose de tablettes en céramique de miroir au dessus des lavabos de dimension : 0..60 x 0.50 m .y
compris encadrement en bois.

DETAIL

Ce stage pratique effectué au niveau du bureau d’étude « URBATECTURE » et a travers
l’établissement du dossier d’exécution du projet choisi, permet au techniciens supérieurs
d’appliquer les connaissances théoriques acquises a l’institut et dispenser par l’enseignant, d’une
part et d’autres part appliquer et voir de plus prés les relations existants entre les différentes
étapes de la conception du projet.
Ce qui lui permet de découvrir la réalité pratique de la vie professionnelle.
Le stagiaire sera ainsi équipé et enrichi des connaissances théoriques et pratiques qui lui
permettront de se faire une place dans la vie socio économique et de pratiquer à affronter le défi
et les enjeux que représente le domaine de l’Architecture.

GUIDE DE NEUFERT 8ème édition
LE DICTIONNAIRE DU FRANÇAIS LA ROUSSE
ENCARTA 2005-2006
INTERNET.WWW.GOOGLE.COM

Technicien Supérieur Dessinateur Projecteur en Architecture

Transféré par

Informations du document

Titre original

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Technicien Supérieur Dessinateur Projecteur en Architecture

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

REPUBLIAUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère De La Formation Professionnelle

Institut Technique Des Travaux Publics Et Bâtiment

Elaboré par : Encadré par : Promoteur :

RABEHI HADJIRA Mr ABDI Mr ABDEL GUERFI

PROMOTION 77 / Avril 2011

REPUBLIAUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

 Mes sincères remerciements à mes chers parents pour leurs

 Je remercie aussi les professeurs et les promoteurs :

Mme MOKRANE, Mr ABDELGUERFI, Mr BOUSSOUSSA, et

 Grand remerciement à toutes les personnes qui m’ont aidés de

ITTPB DE KOUBA PROJET /REALISATION D’UNE BIBLIOTHEQUE 2

A mes chers parents, à qui je dois tout ce que j’ai été

 Je le dédie également à :

 Mes professeurs pour leurs aides et leurs soutiens dans

 A ma promotion 77, dans toutes les spécialités

 A mes amies d’I.T.T.P.B.

ITTPB DE KOUBA PROJET /REALISATION D’UNE BIBLIOTHEQUE 3

 CHAPITRE 02 : APPROCHE THEMATIQUE

I. Présentation du lieu Birkhadem

 CHAPITRE 03 :ETUDE DU PROJET

ITTPB DE KOUBA PROJET /REALISATION D’UNE BIBLIOTHEQUE 5

ITTPB DE KOUBA PROJET /REALISATION D’UNE BIBLIOTHEQUE 6

Forme des techniciens supérieurs dans les filières suivantes :

 Dessin projection en architecture (DPA).

 Dessin projection en super structure (DPS).

ITTPB DE KOUBA PROJET /REALISATION D’UNE BIBLIOTHEQUE 7

ITTPB DE KOUBA PROJET /REALISATION D’UNE BIBLIOTHEQUE 8

L’architecture la plus classique concerne en premier lieu la construction des lieux

L’architecte sélectionné, suit la mise en place du projet et les étapes de la construction

 L’architecture dans l’histoire :

II. Le rôle du dessinateur projeteur en architecture :

Au départ le rôle traditionnel du dessinateur à savoir le développement des plans

Les rôles du dessinateur projecteur en architecture sont :

III. L’architecture en Algérie :

 L’Algérie possède un patrimoine architectural de dimension universelle, l’héritage

ITTPB DE KOUBA PROJET /REALISATION D’UNE BIBLIOTHEQUE 10

IV. Présentation du bureau d’étude :

Cette équipe se compose de :

 01 Architecte/Expert (Directeur du bureau)

Le bureau travaille en collaboration avec des consultants en sous-traitances à savoir :

ITTPB DE KOUBA PROJET /REALISATION D’UNE BIBLIOTHEQUE 11

1- les études suivantes :

VI. Le but du stage :

ITTPB DE KOUBA PROJET /REALISATION D’UNE BIBLIOTHEQUE 12

ITTPB DE KOUBA PROJET /REALISATION D’UNE BIBLIOTHEQUE 13

a. Bir signifiant puits

II. DEFINITION D’UNE BIBLIOTHEQUE :

III. TYPES DE BIBLIOTHEQUE :

Ces bibliothèques contiennent un grand nombre d’ouvrages rares et précieux qui

Les bibliothèques universitaires diffèrent des bibliothèques de recherche par leurs

ITTPB DE KOUBA PROJET /REALISATION D’UNE BIBLIOTHEQUE 14

Elles contribuent au programme de l’école à laquelle elles appartiennent, elles

IV. HISTOIRES DES BIBLIOTHEQUES :

 Bibliothèque au moyen âge :

De nombres textes scientifiques et mathématique furent copiés et préservés par

ITTPB DE KOUBA PROJET /REALISATION D’UNE BIBLIOTHEQUE 15

Le XV siècle a vue l’invention de l’imprimerie, ce qui rendit le livre plus

ITTPB DE KOUBA PROJET /REALISATION D’UNE BIBLIOTHEQUE 16

ITTPB DE KOUBA PROJET /REALISATION D’UNE BIBLIOTHEQUE 17

II. PRESENTATION DU PROJET :

1°/ Intitule du projet :

Bibliothèque communal de Birkhadem