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Architecture

écologique

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références utiles à sa vérifiabilité et en
les liant à la section « Notes et
références »

En pratique : Quelles sources sont


attendues ? Comment ajouter mes
sources ?

La maison passive standard combine une variété de


techniques et de technologies pour arriver à un
usage très peu gourmand en énergie.

L'architecture écologique (ou


architecture durable) est un système de
conception et de réalisation ayant pour
préoccupation de concevoir une
architecture respectueuse de
l'environnement et de l'écologie.

Il existe de multiples facettes de


l'architecture écologique, certaines
s'intéressant surtout à la technologie, la
gestion, ou d'autres privilégient la santé
de l'homme, ou encore d'autres, plaçant
le respect de la nature au centre de leurs
préoccupations.

On peut distinguer plusieurs « lignes


directrices » :
le choix des matériaux, naturels et
respectueux de la santé de l'homme ;
le choix de la disposition des pièces
(par exemple) pour favoriser les
économies d'énergie en réduisant les
besoins énergétiques ;
le choix des méthodes d'apports
énergétiques ;
le choix du cadre de vie offert ensuite
à l'homme (jardin…).

Histoire des principaux


architectes et mouvements
pionniers de l'architecture
écologique
L’histoire de l’architecture durable
remonte aux origines de l’habitat. Les
logements préhistoriques tels que les
cabanes, ou grottes, constituent en effet
les premiers habitats écologiques de
l’homme. La nature était l’habitat, et vice-
versa. Ainsi l’architecture écologique est
présente dans les traditions de l’homme
depuis toujours, on doit donc orienter
son étude non pas vers son
commencement, mais bien vers son
renouveau. L’urbanisation lié à la
e
révolution industrielles du a amené
au développement de l’architecture
urbaine subissant alors les pressions de
la première grande crise du logement,
notamment la densification à grande
échelle de l’habitat provoquant une
dégradation du rapport entre l’habitant et
son habitat.  C’est dans ce contexte
qu’ont put réapparaître les critères
écologiques dans l’architecture, se
manifestant en réaction aux
conséquences de la révolution
industrielle. Afin de réconcilier
architecture et milieu, certains
architectes ont fait entrer dans le champ
de leurs recherches et de leurs
réalisations des thèmes et des procédés
nouveaux, ayant comme fils conducteurs
l’amélioration de l’équilibre entre
l’homme et son environnement urbain, la
protection et la mise en valeur des
espaces naturels. Ce sont ces
mouvements et architectes intégrant
progressivement les questions
environnementales qui conduisent
aujourd’hui encore, la révolution
écologique de l’architecture.

Dans les années 1900 au Royaume Uni,


l’architecte Charles Rennie Mackintosh
(1868-1928) reconcilia la culture des
pionniers Arts & Craft - mouvement de
riposte intellectuelle à la dégradation
culturelle causée par l’industrialisation -
avec l’ère de la machine, tout en incluant
les leçons de l’architecture vernaculaire
dans ses moyens de luttes contre la
rigueur du climat.L’architecture
vernaculaire est un type d'architecture
propre à un pays, un territoire ou une aire
donnés et à ses habitants. Elle est donc
portée par le microclimat ainsi que les
avantages offerts par les ressources
localement disponibles, afin de répondre
avec exigence aux besoins de l’usager.
Cette méthodologie constructive a été
massivement à l’origine du paysage bâti
dans les campagnes jusqu’au début du
dernier siècle. Cette sensibilité au lieu
dont était doté Mackintosh est
témoignée notamment à travers son
œuvre « The Hill House », où l’exposition
du bâtiment détermina l’utilisation du
harling, un modeste crépi, la hauteur des
toits, et la dimension réduite des fenêtres
pour une meilleure isolation thermique.

Parallèlement aux États-Unis en ce début


e
de  siècle, Ebenezer Howard (1850-
1928) préconisa le développement de
« cités-jardins », en réaction au
surpeuplement et la misère causés dans
les villes par la révolution industrielle.
Ainsi, ces cités-jardins offraient à toutes
les classes sociales des logements de
qualité dans un environnement semi-
rural. Ces caractéristiques naturelles
(espaces verts, routes bordées d’arbres)
contribuaient à créer un sentiment de
tranquillité bucolique. L’influence des
« cités-jardins » continua à s’affirmer
dans le domaine de l’urbanisation tout au
e
long du  siècle, en particulier dans
des projets comme ceux de Milton
Keynes.

Dès 1920-1930, l’architecte américain


Frank Lloyd Wright (1867-1959) s’établit
comme précurseur de l’architecture
organique, à travers son énonciation et
sa prise en compte dans ses réalisations,
des principes fondamentaux d’une
architecture intégrée à son
environnement.

« L’architecture organique est


une architecture qui procède de
l’intérieur vers l’extérieur, dans
laquelle l’idéal est l’entité…
Organique signifie intrinsèque,
le tout est à la partie comme la
partie est au tout ; où la nature
des matériaux, le but, la nature
de l’œuvre tout entière,
deviennent claires comme une
nécessité. C’est dans cette
nature que peut naître le
caractère que vous, artiste
créateur, vous pouvez donner à
un bâtiment dans un cas
particulier quelconque ». Frank
Lloyd Wright.

Le concept d’autosuffisance fut


largement abordé par l’architecte italien
Paolo Soleri (1919-2013), à travers lequel
il dégagea un concept architectural de
ville utopique, suivant l’exemple de
Wright, qu’il nomma Arcologie, fusion
entre l’architecture et l’écologie. C’est
dans le contexte d’explosion
démographique mondiale des années
1960 qu’il développa une série d’avant
projets de logements de masse.
Contrairement aux autres
mégastructuralistes qui concevait des
bâtiments hermétiquement clos, Soleri
souhaitait que l’architecture soient un
lien avec l’environnement. La conception
architecturale permettrait alors de
favoriser l’utilisation des énergies
solaires et de réduire la consommation
d’énergie. Soleri envisageait par ailleurs,
la construction de villes entières dans les
zones les moins hospitalières de la
planète, afin d’épargner les terres arables
nécessaires à la production de
nourriture. Il imagina par exemple la
construction de cités sur les océans, où
l’apport d’énergie de la cité flottante se
ferait grâce à l’énergie hydraulique.
Cependant, ses visions ont toujours
semblé outrepasser sa capacité à les
mettre en œuvre. 

Un autre exemple remarquable fut


l’architecte égyptien Hassan Fathy (1900-
1989), qui contribua plus que n’importe
quel autre architecte du Proche-Orient à
encourager un retour aux techniques
traditionnelles de construction,
développant ainsi une typologie urbaine
adaptée à un objectif environnemental.
Dans son ouvrage « Construire avec le
peuple », Fathy présente notamment sa
découverte d’un système architectonique
lui permettant de construire avec des
briques de terre sans qu’il soit nécessaire
de soutenir la toiture. Le système
réduisait à zéro les coûts de construction
à partir du moment où il était mis en
œuvre dans un esprit coopératif. Non
seulement les briques de terre sont peu
coûteuses, mais elles ont aussi de très
bonnes performances dans le climat
égyptien chaud et sec. Elles produisent la
masse thermique nécessaire au maintien
de la fraîcheur à l’intérieur des bâtiments
durant la plus grande partie de la journée.

Le mouvement moderne - développé


pendant et après la première guerre
mondiale -, avec son accentuation sur les
bienfaits du progrès scientifique, a joué
également un rôle très important dans le
développement de l’architecture
écologique. Le Corbusier, généralement
perçu comme moderniste de l’école
héroïque, de par ses structures en béton
« brutalistes », a cependant fait preuve
d’une extrême sensibilité au contexte, en
déployant dans ses œuvres toute une
série de références à l’environnement, au
climat et à la culture, notamment en inde
avec le « palais des filateurs » à
Ahmedabad. Le bâtiment a été conçu de
sorte que le brise-soleil en façade ainsi
que le toit en « parasol », détaché et
surélevé, protège le bâtiment de l’excès
de chaleur à travers le contrôle de
l’ensoleillement et l’utilisation de la brise
pour ventilation naturelle. L’architecte
indien Balkrishna Doshi (né en 1927),
largement inspiré par Le Corbusier
s’interrogea grandement sur le pouvoir
qu’a l’architecture de changer ou d’unifier
la société. C’est ainsi qu’il réconcilia le
modernisme occidental avec la
sensibilité à l’égard de l’environnement,
étant particulièrement soucieux
d’améliorer la qualité des habitations à
loyer modéré. Il réconcilia les décalages
flagrants dont il découvrit l’existence
entre les principes du mouvement
moderne assimilés pendant son
apprentissage auprès du Corbusier et les
réalités rudimentaires de la construction
dans un pays en voie de développement
telle que l’inde.

Les années 1970 furent marquées


notamment par un intérêt croissant pour
les bâtiments souterrains, avec Malcolm
Wells (1926-2009). Les chocs pétroliers
de 1973 et 1976 ont à nouveau posé les
questions d’autosuffisances, ce qui
explique alors cette tendance de
construction souterraine à haute
performance énergétique et à faible
impact sur l’environnement. Les
embargos pétroliers ont suscité de
grands bouleversement dans les pays
industrialisés, très dépendant de cette
ressource naturelle limitée. S’en dégagea
une volonté d’affranchissement de la
dépendance de ressources non
renouvelables. C’est à cette époque que
l’architecte américain Edward Mazria pris
conscience des avantages considérables
de l’accumulation solaire passive dans la
réduction des quantités d’énergies
indispensable pour l’éclairage et le
chauffage d’un bâtiment.

À partir des années 1970 est apparu la


vague de commissions, de législation et
de conventions internationales autour
des questions environnementales,
sociales et économiques que pose le
nouveau monde globalisé, comme la
commission Brandt, le rapport
Brundtland ou encore le Sommet de la
Terre de Rio. C’est ainsi qu’a pu se
dessiner l’entrelacement complexe entre
les droits de l’homme, les questions
environnementales, les conditions de vie
et la croissance économique.
L’architecture eu alors un rôle crucial à
jouer dans la mise en place de ce
dynamisme écologique. En effet,
architectes et urbanistes ont vu leur
responsabilité évoluer, contraints de
s’intéresser aux problèmes
socioéconomiques et géopolitiques,
induits notamment par la structure
actuelle de l’industrie du bâtiment,
source majeure de nuisances causées à
l’environnement et à l’homme.
Les années 1960 et 1970 ont connu
aussi l’émergence d’un nouveau courant :
l’esthétique éco-tech. Il s’agit alors de
s’en remettre à la science pour répondre
aux questions de gestion et d’intégration
de l’environnement. Les principaux
pionniers de ce nouveau courant high-
tech furent notamment les architectes
Nicolas Grimshaw, Norman Foster,
Richard Rogers ainsi que Michael
Hopkins. Leurs œuvres tendaient à
s’appuyer sur les solutions
technologiques. La réalisation en 1997
de la Commerzbank Tower à Francfort-
sur-le-main par Foster & Partners marque
l’irruption du développement durable
dans l’architecture des gratte-ciels. Le
bâtiment fut reconnu à son achèvement
comme le plus haut gratte-ciel
écologique du monde.

L’architecte malaisien Ken Yeang (né en


1948), persuadé que la croissance
démographique impose le gratte-ciel aux
urbanistes, perfectionne cette forme
moderne de construction selon les
critères d’architecture bioclimatique à
travers sa théorie du design écologique.
En effet, il a recours dans ses édifices, à
l’utilisation d’un ensemble de techniques
d’énergies douces ou passives, à travers
un travail consciencieux sur la
configuration du bâtiment, la sélection
des matériaux, l’orientation par rapport
au soleil et au vent, la ventilation
naturelle… Son immeuble Menara
Mesiaga achevé en 1992 à Subang Jaya
constitue un exemple très pertinent de
ses réalisations.

Énergie durable
Le but primordial de l'architecture
durable est l'efficacité énergétique de la
totalité du cycle de vie d'un bâtiment. Les
architectes utilisent de nombreuses
techniques différentes pour réduire les
besoins énergétiques de bâtiments, et ils
augmentent leur capacité à capturer ou
générer leur propre énergie.

Efficacité du chauffage, de la
ventilation et du système de …

refroidissement

Écoquartier Vauban à Fribourg-en-Brisgau en


Allemagne. Ces maisons à énergie positive,
construites selon les normes HQE, produisent plus
d'énergie qu'elles n'en consomment.
L'élément le plus important et le moins
coûteux en énergie pour avoir un
système efficace de chauffage et
d'aération est avant tout une bonne
isolation thermique. Un bâtiment plus
efficace nécessite de générer moins de
chaleur ou de dissiper moins d'énergie,
mais requiert plus de capacité de
ventilation pour extraire l'air vicié.

Une quantité importante de l'énergie des


bâtiments est gaspillée par l'évacuation
de l'eau, de l'air et des déchets. Il existe
des technologies de recyclage d'énergie
in situ prêtes-à-l'emploi qui peuvent
capter l'énergie calorifique des eaux
usées ou de l'air vicié pour la réinjecter
dans l'air neuf ou l'eau froide. Composter
les déchets des logements pour des
usages autres que le jardinage nécessite
un composteur anaérobique centralisé.

Le site et l'orientation du bâtiment ont un


impact majeur sur l'efficacité énergétique
du système de chauffage et de
ventilation.

Les maisons solaires passives


permettent aux bâtiments d'exploiter
efficacement l'énergie solaire sans l'aide
de mécanismes solaires actifs comme
des cellules photovoltaïques ou un
chauffe-eau solaire. Les maisons à
énergie solaire passive incluent
généralement lors de la conception des
matériaux à forte inertie thermique pour
retenir la chaleur et une bonne isolation
thermique qui prévient la perte d'énergie
calorifique. De plus, les bâtiments à
basse énergie ont généralement une
faible surface d'enveloppe par rapport à
leur volume pour minimiser les
déperditions. Ceci veut dire que les
bâtiments avec des ailes et aux volumes
étendus (souvent pour faire plus
organiques) sont le plus souvent bannis
au profit de structures plus ramassées.
Les bâtiments traditionnels des régions
froides donnent un bon modèle
historique de bâtiments à petite échelle
offrant une bilan énergétique
satisfaisant.

Les fenêtres sont placées de telle façon


qu'elles maximisent les apports de
chaleur et de lumière tandis qu'elles
minimisent les déperditions caloriques à
travers les vitres, souvent le talon
d'Achille de l'isolation. Dans l'hémisphère
nord, ceci implique la disposition d'un
grand nombre de baies regardant au sud
pour récolter le soleil direct, et de réduire
drastiquement les ouvertures au nord.
Certains types de fenêtres, comme les
doubles ou triples vitrages avec lame de
gaz et émissivité basse, procurent une
bien meilleure isolation que des fenêtres
toutes simples. Prévenir les gains de
chaleur excessifs dus au soleil les mois
chauds est important pour réduire les
besoins de climatisation. Les arbres
caducs sont souvent plantés devant les
fenêtres, car leurs feuilles font écran l'été
et leurs branches nues laissent passer la
lumière l'hiver. L'installation de
persiennes ou de brise-soleil permet
d'ensoleiller durant les mois d'hiver
(quand le soleil est bas dans le ciel) et de
protéger du soleil l'été (quand le soleil est
haut dans le ciel). Les conifères ou les
arbres persistants sont plutôt plantés au
nord du bâtiment comme protection
contre la froidure des vents
septentrionaux.

Sous climat froid, l'attention de l'habitat


durable est portée en priorité sur les
systèmes de chauffage, car c'est
évidemment une des plus grosses
ponctions d'énergie du bâtiment.

Sous climat chaud où l'on cherche avant


tout à rafraîchir l'habitat, les dispositifs
solaires passifs peuvent aussi être très
efficaces. Les matériaux de maçonnerie
à grande inertie thermique valent pour
retenir les températures fraîches
accumulées la nuit. De plus les
constructeurs optent pour une structure
à un seul étage dans le but de maximiser
les surfaces d'échange et les pertes de
chaleur. Les bâtiments sont souvent
dessinés pour capter et canaliser les
vents, surtout les vents rafraîchis par une
étendue d'eau. Beaucoup de ces
stratégies, toutes valables, sont
employées d'une manière ou d'une autre
par l'architecture traditionnelle des
régions chaudes comme les maisons
coloniales.

En climat à quatre saisons, un système


énergétique intégré aura un meilleur
rendement si : le bâtiment est bien isolé,
s'il est orienté pour travailler avec les
forces de la nature, si la chaleur est
récupérée (pour être utilisée tout de suite
ou stockée), si la chaudière fonctionnant
au fuel fossile ou à l'électricité a une
efficacité sûre à plus de 100 %, et si le
système utilise de l'énergie renouvelable.

Production d'énergies alternatives …


et conception des bâtiments

Les techniques solaires actives comme


les panneaux solaires photovoltaïques
peuvent fournir de l'électricité durable
pour des usages multiples. Les toits sont
souvent inclinés selon le soleil pour
permettre aux panneaux photovoltaïques
un meilleur rendement, et certains
bâtiments se tournent même durant la
journée en fonction du soleil. Le
Samundra Institute of Maritime Studies
(SIMS) de Lonavala à côté de Pune en
Inde possède le plus long mur
photovoltaïque du monde, faisant plus de
quatre-vingt-dix mètres de long. Des
éoliens domestiques (des turbines
normales font souvent plus de
75 mètres) ont peut-être connus une trop
grande publicité au regard de leurs
capacités attendues parfois décevantes,
surtout dans les foyers nord-américains
(www.wind-works.org ). Une autre
technique solaire active, le système de
chauffe-eau solaire, est une manière
durable de procurer à long terme de
l'énergie de chauffe spécifique. Il arrive
que des maisons utilisant une
combinaison de ces méthodes
atteignent le but enviable du « zéro
énergie», et parfois même en produisent
tellement qu'elles peuvent l'exporter vers
d'autres bâtiments.

Positionnement
Un aspect central, et souvent ignoré, de
l'architecture durable est son
positionnement. Beaucoup sans doute
peuvent s'imaginer que le bâtiment
environnemental idéal serait placé dans
un endroit isolé au milieu de la forêt, or
ce genre de localisation se fait souvent
au détriment de l'environnement.
Premièrement, ce type d'habitat crée un
étalement urbain aux franges indéfinies.
Deuxièmement, il augmente en général la
consommation d'énergie pour le
transport et amène pour lui-même des
émissions d'énergie inutiles. Idéalement,
l'habitat durable devrait essayer d'éviter
l'étalement urbain et privilégier
l'urbanisme plus léger développé par les
urbanistes néo-traditionnels. Des zones
d'occupation savamment mixée peuvent
produire des quartiers à la fois
commerciaux, résidentiels et légèrement
industriels, plus accessibles pour les
piétons, cyclistes ou utilisateurs de
transports en commun, comme cela a
été proposé dans les Principles of
Intelligent Urbanism (Principes d'un
Urbanisme intelligent).Souvent les
ouvertures se situent au sud pour
pouvoir bénéficier du soleil.

Matériaux de construction
durables
Les matériaux durables utilisés pour
l'isolation comprennent notamment la
laine de verre, la paille, le bois, la laine de
mouton, la ouate de cellulose, les denims
recyclés… En dehors de l'isolation,
d'autres matériaux sont aussi importants
dans le cadre d'une utilisation durable
tels que les peintures et les colles non
toxiques et à faible composés
organiques volatils.

Gestion des déchets


L'architecture durable s'occupe de la
gestion des déchets sur le chantier,
incorpore des systèmes comme des
systèmes d'arrosage de plates-bandes
avec de l'eau grise, et des toilettes
sèches pour réduire les eaux usées. Ces
méthodes, si elles sont combinées au
compostage et au tri des déchets,
peuvent réduire les déchets domestiques
en une petite quantité de déchets
d'emballage.
Réutilisation de matériaux
et de bâtiments
Certaines architectures durables
incorporent des matériaux recyclés ou de
seconde main. La réduction de l'emploi
de matériaux nouveaux correspond à une
réduction de l'énergie grise (c'est-à-dire
l'énergie utilisée pour produire les
matériaux). Souvent les architectes
écologiques essayent de réhabiliter de
vieux bâtiments afin qu'ils remplissent
les besoins des nouveaux usages, et
éviter ainsi de nouvelles constructions
pas forcément nécessaires.
Durabilité sociale de
l'architecture
L'architecture peut avoir une grande
influence sur la façon dont les groupes
sociaux interagissent entre eux. Les
condensateurs sociaux constructivistes
de la Russie communiste en sont un bon
exemple, eux qui furent dessinés avec
l'intention avouée de contrôler ou diriger
les flux de la vie quotidienne pour « créer
des espaces socialement équitables ».

L'écoconstruction peut aider à créer une


façon de vivre durable à une petite
échelle : si les liens sociaux en présence
peuvent être vus comme influençant
l'architecture, le contraire peut aussi être
vrai. Un bâtiment ouvertement
socialement durable, s'il est réussi, peut
aider les gens à voir les avantages d'un
mode de vie durable (par exemple le rural
studio animé par l'université d'Auburn
dans et aux environs du comté de Hale
en Alabama). On pourrait dire la même
chose de l'éco-conception dans laquelle
l'architecture peut amener le même type
de mode de vie pour une population plus
importante.

L'Art peut aussi avoir un effet bénéfique


socialement parlant. Il peut aider à
réduire le stress en maintes situations,
abaisser le risque de stress lié à des
problèmes de santé, aussi bien physique
que mentale. L'Art peut aussi être un
mode d'expression individuel. L'œuvre de
Friedensreich Hundertwasser en Autriche
est de ce point de vue un modèle
artistique intéressant.

Critiques
Certains peuvent reprocher à
l'architecture durable de ne pas être à
proprement parler de l'Architecture prise
en tant que discipline. Effectivement
c'est plutôt une façon de concevoir une
œuvre bâtie par rapport à l'industrie de la
construction, et donnant la priorité aux
techniques et aux industries connexes de
la construction ; l'architecture durable
devrait être considérée comme faisant
partie du génie civil. On voit aussi les
architectes mettant en avant ce type
d'architecture comme des opportunistes,
profitant d'un sujet qui préoccupe de plus
en plus de personnes pour gagner une
réputation à bon compte, sans pour
autant apporter une réelle qualité
architecturale.

D'autres voient encore dans l'architecture


écologique une façon de revivifier des
courants très marginaux des années
soixante, mais n'ayant jamais réussi à
avoir un écho auprès du grand public. En
effet, l'architecture durable ne peut pas
se constituer en un style architectural
puisque ce sont avant tout des questions
de gestion et de dispositifs techniques,
même si certains d'entre eux peuvent
avoir une incidence très prégnante sur le
parti architectural, notamment quand il
s'agit de véritables objets architecturaux
comme des conduits de refroidissement
de l'air. Les écoquartiers qui ont
commencé à fleurir dans les grandes
villes se distinguent en général par une
architecture colorée, utilisant des
éléments associés à l'idée d'écologie
comme le bois ou les murs et les toitures
végétalisées. Ces bâtiments reprennent
aussi des typologies de serres ou de
l'architecture autoconstruite. Cependant
certains architectes écologistes, comme
Norman Foster, reprennent des formes
organiques empruntées aux années
soixante pour signifier leur production
comme écologique : c'est par exemple le
cas de la Blob architecture et de
l'architecture bionique.

Architectes
Nombreux sont les architectes ayant
expérimenté différentes approches
écologiques, notamment (par ordre
alphabétique) :
Agence Rheinert, Philippe Madec
architectes Edward Mazria
franco-allemands
Mithun Architects
Atelier D,
Samuel Mockbee
Architecture &
Morphosis
Développement
Glenn Murcutt
Durable
Richard Neutra
Millot design
Perraudin et
Alvar Aalto
Jourda
BAU architectes
Renzo Piano
Laurie Baker
Antoine Predock
Tom Bender
Alvaro Siza Vieira
Center for
Manit Rastogi
Maximum
Potential Building Michael Reynolds
Systems François Roche
Vincent Callebaut Richard Rogers
Jean-Pierre Luc Schuiten
Cordier
Walter Segal
Charles Correa
Paolo Soleri
Balkrishna
Michael Sorkin
Vithaldas Doshi
Brenda et Robert
Nicolas Favet
Vale
Architectes
Sim Van der Ryn
Norman Foster
Peter Vetsch
Édouard François
James Wines
Eric Corey Freed
Buckminster Frank Lloyd
Fuller Wright
Luis de Garrido Ken Yeang
Michel Gerber,
Atelier E
Hellmuth, Obata +
Kassabaum
Thomas Herzog
Rick Joy
Karawitz
Architecture
Kirksey
Ashok "Bihari" Lall
William
McDonough

Normes et labels, aussi


simplistes soient-ils
En Allemagne :
Passivhaus
En Amérique du Nord :
Leadership in Energy and
Environmental Design
En France :
Bâtiment de basse consommation
(BBC)
Effinergie
Haute performance énergétique
(HPE)
Haute qualité environnementale
(HQE)
En Suisse :
Minergie
SNBS

Notes et références
(en) Cet article est partiellement ou en totalité
issu de l’article de Wikipédia en anglais
intitulé « Sustainable architecture » (voir la
liste des auteurs).

Voir aussi
Bibliographie …

Architecture écologique ; Dominique


Gauzin-Müller ; éd. Le Moniteur (10
novembre 2001) ;
(ISBN 2-281-19137-0)
Le Guide de l'habitat sain : Les Effets
sur la santé de chaque élément du
bâtiment ; Suzanne et Pierre Déoux ;
Medieco, Andorre, 2002 ;
(ISBN 99920-1-399-0)
Architecture écologique - une histoire
critique ; James Steele ; Actes Sud
2005 ; (ISBN 2-7427-5787-2)
Les territoires du vivant. Un manifeste
biorégionaliste, Mathias Rollot, éd.
François Bourin, 2018.
(ISBN 979-10-252-0420-7)
"Le ba-ba de l'habitat écologique";
Sylvain Moréteau, éditions Rustica,
2009.
Campredon, J., Martin, E., Croci, D.
(2001). Regards sur une architecture
environnementale. Habiter autrement.
Edisud.

Articles connexes …

Analyse du cycle de vie


Architecture organique
Baubiologie
Coût total de possession
Énergie renouvelable
Gestion du cycle de vie
Maison en paille
Maison passive
Maison solaire passive
Superisolation
Toiture végétale

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3.0 sauf mention contraire.

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