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Remerciements
Nous remercions également M. Lux ainsi que M. Turcy pour nous avoir suivis afin de
mener à bien notre projet, ainsi que M. Mahieux pour son aide sur le dimensionnement.
Conclusion ........................................................................................................................ 26
Annexes .......................................................................................................................... 27
Introduction
Dans ce rapport, nous avons retranscrit notre travail sur un projet en commun avec
des deuxièmes années. L’objectif a été de suivre l’avancée du chantier et étudier un point
technique.
Au sein de notre groupe, nous voulions réaliser ce projet dans les travaux publics. En
effet, nous avions tous à cœur de découvrir plus en détails ce domaine du BTP. Les deuxièmes
années ont trouvé un chantier, et après l’accord Eiffage, nous avons obtenu l’autorisation
pour le suivi. Nous nous sommes donc rendus sur le chantier de la gare de La Rochelle, plus
précisément celui du parking sud, rue Anita Conti.
I. Description du projet
Le chantier que nous avons décidé de suivre se situe au sud de la gare de La Rochelle, rue Anita Conti
(voir figure 2). Il s’agit d’un chantier de type travaux publics. Le projet consiste à créer un parking de 221
places pour les voyageurs.
Premièrement, le chantier que nous suivons est inscrit dans un plus gros projet. En effet, en
2020, débute le projet de réaménagement de la gare de La Rochelle. Ce dernier a pour objectif de
faciliter l’accès à la gare et inciter les voyageurs à prendre le train. Parmi les principales étapes de
réalisation, on compte le réaménagement du parvis, l’installation d’une passerelle, ou encore la création
d’un parking au sud.
Le chantier est donc de grande envergure. Le budget de l’opération s’élève à plus de 38 millions
d’euros, contribués par la communauté d'agglomération, l'état, et la ville de La Rochelle. C’est pourquoi
deux entreprises ont répondu en commun à l’appel d’offre de la mairie rochelaise. Eurovia et Eiffage
vont donc collaborer et se partager ce projet. Sur le parking sud, le maître d’ouvrage est, plus
spécifiquement, l’entreprise de stationnement Effia. Le chantier a tout d’abord commencé du côté nord.
Eurovia s’est chargé de la réalisation du nouveau parvis. Ensuite, la passerelle fut mise en place en
collaboration avec l’entreprise Etchart. Cette dernière crée donc un accès à la gare par le sud. Puis, en
juin 2022, l’aménagement du parking sud a commencé avec l’entreprise Eiffage. L’inauguration de cette
partie quant à elle s’est déroulée le jeudi 17 novembre 2022.
Plus concrètement, le projet est de créer un parking de 10 000 m², contenant une quinzaine de
rangées de stationnement, pour un total de 221 places. Le parking sera payant, automatisé avec des
barrières à l’entrée. Il sera recouvert d’un enrobé mixte, du noir pour les allées et un enrobé clair pour
les places. Entre chaque rangée, des noues seront réalisées pour faciliter l’évacuation de l’eau. Plusieurs
arbres seront plantés en périphérie du parking et dans les noues. Quant aux bordures, elles sont
préfabriquées, de couleur beige à l’intérieur du parking et grises à l’extérieur. Enfin, il y aura un accès à
la passerelle, réalisée auparavant, par un large escalier en béton clair.
Enfin, le chantier est une collaboration entre différentes entreprises. Il y a donc Eiffage et
Eurovia, qui ont obtenus et gèrent le projet. Mais aussi A2i infra qui est le bureau d'étude technique sur
ce projet. Ainsi que d’autres entreprises qui interviennent sur le chantier, comme Etchart et Joker TP.
Le 29 septembre 2022, nous nous sommes déplacés sur notre chantier pour y effectuer la première
visite. Nous y sommes allés sans le groupe de deuxièmes années. Nous avons donc rencontré le chef de
chantier, M. Vitry, ainsi que son équipe pour la première fois.
Tout d’abord, le chef nous a accueilli dans son bureau sur le chantier. Nous nous sommes installés
autour d’une table afin de nous présenter. Ensuite, M. Vitry nous a montré un plan du chantier. Il nous
a expliqué l’objectif du projet, parlé des différentes dates importantes, des différents intervenants…
Après cette présentation détaillée, nous avons pu poser nos différentes questions.
Puis nous sommes sortis pour aller visiter le chantier. Avant cela, M. Vitry nous a bien sûr sensibilisé
face aux règles de sécurité à avoir sur un chantier car les accidents sont fréquents et principalement dus
à un manque d’inattention. Nous avons donc vu où en était l’avancée du chantier. Le terrassement avait
déjà été réalisé. Ils étaient en train de finir les réseaux, ils creusaient les dernières tranchées techniques,
finissait l’installation des gaines et attendaient l’électricien pour le raccordement au réseau électrique.
En effet, de nombreux réseaux sont présent sous ce parking. Il y a tout d’abord, les réseaux d’eau
de pluie, qui permettent d’assainir le chantier, et de récolter l’eau lorsqu’il pleuvra sur l’enrobé. Ensuite,
viennent les réseaux secs. Sur le chantier, il y a un réseau pour alimenter la gare SNCF, un réseau de
télécom, et un pour l’alimentation électrique (pour les candélabres et les barrières notamment).
Dans un second temps, le géomètre et les autres ouvriers étaient en train d’installer les fiches
pour les futures bordures. Les ouvriers plantaient les piquets à une trentaine de centimètres plus loin.
Cela permettra par la suite de poser les bordures en gardant les repères et d’éviter aux engins de
modifier le balisage. Ensuite, le géomètre plaçait à la bombe le niveau fini de la bordure sur les piquets,
à l’aide de son niveau laser rotatif. Chaque piquet était nommé, facilitant le travail du géomètre. Enfin,
les ouvriers tendaient des cordeaux entre chaque fiche.
Dernièrement, deux ouvriers s’occupaient de compacter le déblai ajouté pour remplir les
tranchées de réseaux déjà terminées. Ils opéraient avec un compacteur tandem vibrant, ainsi qu’un pied
de mouton. Ce dernier est en engin téléguidé se chargeant du compactage du sol avec des rouleaux
crantés. C’est l’engin de compactage avec le meilleur rendement, par rapport à son coût.
Nous sommes retournés sur le chantier le 10 novembre, pour voir l’avancée du chantier. Lors de
cette deuxième visite, les secondes années nous ont accompagnés.
Premièrement, les réseaux électriques ont été raccordés. Ils ont creusé une tranchée dans la
route adjointe au parking afin de récupérer le réseau et de le relier au compteur (voir sur la figure 10,
dans le coin haut gauche). Puis ont rebouché la tranchée, et mis de l’enrobé. Les ouvriers ont aussi fini
de couler les boîtes de branchement pour les différents types de réseaux. Ils ont aussi acheminé et
préparé les différentes plaques pour leur pose sur les boîtes de raccordement.
Dans un second temps l’équipe de M. Vitry était en train de préparer les allées, en y plaçant une
couche de fins graviers. Ces derniers vont servir par la suite à égaliser le niveau et les pentes du parking.
Deux semi-remorques se relayaient pour venir acheminer les graviers. Une fois arrivés sur le chantier, ils
font leur demi-tour et versent l’intégralité de la remorque. Ensuite, un ouvrier au sol, à l’aide d’un râteau,
et un autre, dans une mini pelle, se chargent d’étaler et de rétablir assez équitablement les graviers sur
les allées.
Figure 15 : Ouvrier découpant les Figure 16 : Pelle avec pince levante Figure 17 : Pose bordure
blocs de béton
Nous sommes retournés sur le chantier, un peu plus d’une semaine après. Cette fois-ci, nous étions
uniquement entre premières années.
Lors de cette visite nous avons pu noter une véritable avancée du chantier. Premièrement, les
bordures de l’intérieur du parking avaient été posées. Elles étaient positionnées et scellées avec le sol
grâce à un mortier, mais le joint les reliant n’était pas encore, quant à lui, réalisé. (Vous trouverez toutes
les informations sur les bordures préfabriquées et leur pose dans notre point technique, page 14)
Deuxièmement, les ouvriers avaient commencé, et continuaient de s’occuper de l’extérieur du
parking. Une pelle était en train de décaper la terre végétale présente sur le devant. Tandis que la
tractopelle amenait une partie de cette terre dans un coin du chantier servant de dépôt. Cette terre sera
utilisée par la suite notamment pour les noues, situées entre chaque rangée, et les parterres avec de
l’herbe. Quant au reste de la terre, une semi-remorque venait la récupérer.
Figure 19 : Pose des bordures à l'entrée Figure 20 : Décapage terre végétale sur
l'extérieur
Nous sommes retournés noter la poursuite du chantier, le 27 novembre 2022. Lors de cette visite
nous n’étions qu’entre premières années.
Durant la semaine, l’équipe de M. Vitry avait réalisé les joints entre les bordures. Dans un second
temps, ils avaient commencé à installer les différents candélabres. Ces derniers sont de grands mats
verticaux de couleur grise. Pour leur pose, un massif de béton à été réalisé, puis les ouvriers ont placé
dessus une plaque d’attache. Elle comporte des tiges de scellement qui sont enfouit dans le massif et
des gros boulons ressortant. Le candélabre vient se mettre dedans. Puis les ouvriers le fixe avec des
écrous et ajoutent par la suite des capuchons de sécurité.
De plus, les ouvriers avaient fini de répartir les différents tas de graviers en attente, qu’il y avait la
semaine précédente. Ce jour-là, ils s’occupaient du tassement de cette couche et de son nivellement.
Pour cela, les ouvriers utilisaient différents engins. Premièrement, deux compacteurs tassaient le centre
des allées. Il y avait un compacteur tandem vibrant, et un plus gros, un compacteur monocylindrique.
Pour tasser les graviers sur le côté, près des bordures, et sans abimer ces dernières, M. Vitry utilisait une
plaque vibrante. Enfin, une niveleuse se trouvait sur le chantier. Le conducteur réglait sa lame, afin
d’ajuster le niveau du sol. Il se basait sur les côtes de niveau et le faisait en collaboration avec les travaux
du géomètre. Avec la niveleuse, le conducteur arrivait donc à aplanir le terrain mais aussi à créer les
pentes nécessaires.
Lors de ces deux dernières visites, nous y sommes allés juste entre premières années.
Le chantier rentre dans sa dernière phase. Tout d’abord, les barrières ainsi que les bornes à l’entrée
ont été installées et reliées au réseau électrique. Dans un second temps, ces deux jours-là étaient
consacrés à la mise ne place de l’enrobé. Les allées et les places seront finalement de la même couleur,
pour des questions de budget et d’organisation. Nous avons donc pu voir en marche le finisseur, qui se
charge d’appliquer l’enrobé bitumineux sur la chaussée. Pour cela, une remorque se vide à l’intérieur de
sa trémie. Puis l’enrobé est acheminé et appliqué. Pour les petits recoins où le finisseur n’a pas accès,
l’enrobé est déposé à la brouette et mis en place avec des balais et râteaux.
Le chantier du parking fut inauguré dans la semaine suivant l’enrobé. Cependant quelques travaux
sont encore à réaliser. Il va falloir procéder à la peinture des différentes lignes et signalisations au sol. De
plus, l’aménagement des noues et des extérieurs seront aussi à terminer dans les semaines qui
viennent.
a) Introduction
Étant en première année, nous devions trouver un point technique intéressant à étudier. En effet,
nous voulions choisir une opération que nous ne connaissions pas. C’est pourquoi nous nous sommes
orientés vers les bordures préfabriquées et leur pose.
Tout d’abord une bordure préfabriquée en béton est un bloc en béton, fabriqué en usine grâce à
des machines qui utilisent des moules. Elles sont principalement utilisées pour délimiter des espaces
que ce soit une route, un parking ou pour guider les eaux pluviales. Dans ce chantier, on retrouve des
bordures servant à délimiter le parking (haute) et d’autres capables de laisser passer l’eau tout en
délimitant le parking (basse). Une bordure préfabriquée est le contraire d’une bordure coulée en place.
Etape 1 : Tout d’abord, un topographe vient sur le chantier faire les relevés altimétriques qui
permettent de poser les fiches qui servent de repère pour la pose des bordures. Ces friches sont
équipées de petit bout de scotch indiquant la hauteur finale de l’enrobé et celle de la bordure (dans le
cas de la bordure CS hauteur bordure = hauteur enrobé). Ces fiches permettent aussi de délimiter les
zones sur le chantier pour visualiser où seront les futures bordures. Suivant l’avancée du chantier il est
important pour le topographe de revenir régulièrement car les fiches peuvent avoir été bougées par un
engin ou par un fait météorologique.
Etape 2 : Un cordeau est ensuite installé, il relie chacune des fiches entres elles, ce cordeau
indique la hauteur finale de la bordure et l’alignement que celle-ci doivent suivre.
Etape 3 : Ensuite vient la réception des bordures, le chantier n’étant pas encore prêt à
l’installation des bordures, des espaces de stockage sont créés comme ci-dessous au milieu du
chantier.
Etape 4 : Lorsque le chantier est prêt à l’installation des bordures, les ouvriers se chargent de
commencer leurs installations. Ils commencent tout d’abord par poser une couche de mortier à la base
de la bordure. Une pente de mortier sera mise en place, après la mise à niveau de la bordure, derrière
celle-ci pour la maintenir en cas de collision avec les véhicules des usagers, elle sera ensuite recouverte
par de la terre ou un matériau concassé. Puis tout en faisant attention au bon alignement avec le
cordeau, ils commencent la pose des bordures.
Etape 5 : En ligne droite aucun problème mais en cas de coin un problème se pose, comment
découper les bordures pour faire des coins le plus esthétique possible. Pour cela, une découpe s’impose
et on utilise la plupart du temps des meuleuse à disque diamant.
Dans le cadre de ce projet, nous avons décidé de traiter un point important présent dans
les parkings : le traitement des eaux pluviales. Le but de notre étude en deuxième année que
nous nous sommes fixés a donc été de dimensionner la gestion des eaux pluviales (EP) de ce
parking.
a) Présentation de l’étude
Ce parking possède une superficie totale de 10 190 m², cette surface est subdivisée en
divers zone avec des zones de stationnement, zones de circulation, zones piétonnes et zones
d’espaces verts. Pour mener à bien ce projet nous devons suivre les étapes suivantes, tout
d’abord nous devons trouver les bassins versants et les analyser, par la suite nous devons
dimensionner les réseaux de ces bassins, réseaux qui serviront essentiellement à
l’acheminement de l’EP vers les noues. Par la suite nous déterminerons le volume de noue
qu’il sera nécessaire d’avoir pour chaque bassin versant. Et pour finir une fois ce volume
obtenu nous allons déterminer les dimensions des noues en fonction des volumes obtenus.
Afin de pouvoir déterminer les diamètres des réseaux, et les volumes de noues à
prévoir pour ce parking nous devons déterminer les différents bassins versant présents. Pour
cela avec l’aide des plans fournis par Mr Blanc, et ici en particulier du plan de nivellement et
d’assainissement. Ce plan nous sera le plus utiles car il y apparait les pentes ainsi que les
altimétries des points les plus hauts et des points les plus bas.
A l’aide de ce plan nous pouvons donc déterminer les bassins versants. Cette partie
est déterminante pour le bon déroulement de la suite de notre projet. En effet cela va nous
donner des surfaces pour chaque bassin, ces surfaces vont nous servir pour déterminer les
débits en fonction du type de sol rencontré par l’eau et de leur perméabilité, en effet un sol
perméable (espace vert) va absorber plus d’eau qu’un sol imperméable comme un enrobé.
Cette perméabilité ou non va être représenté par un coefficient appelé coefficient de
ruissellement, un coefficient de 1 signifie un sol imperméable alors qu’un coefficient proche
de 0 signifie un sol perméable.
Pour les bassins n°2, n°3 et n°5, il n’y a pas d’avaloir, ces bassins
s’autogèrent individuellement avec leur noue centrale, les bassins n°1 et
n°4 quant à eux s’autogèrent également mais il y a des avaloirs présents
aux points les plus bas du bassin pour récupérer les eaux pluviales qui ne
se trouvent pas à proximité d’une noue. Le bassin n°6, le dernier bassin,
se situera sur le pourtour des cinq du centre, il sera lui géré par neuf
noues. De plus, dans le bassin n°6, il y aura une canalisation commune à
tous les bassins avec un diamètre d’un mètre, l’ensemble des bassins sauf
le bassin n°4 sont reliés à cette canalisation pour leur surplus d’eau. Cette
canalisation centrale est reliée au point le plus bas du parking, un exutoire
permettant d’acheminer les EP vers un bassin d’infiltration existant, hors
Figure 39 : Bassin hors parking
pour surplus
du parking.
Maintenant que nos bassins sont déterminés, nous avons commencé par dimensionner
nos canalisations.
Nous commençons par déterminer le chemin hydraulique le plus long parcouru par l’eau
en surface dans chaque bassin ainsi que sa pente, pour pouvoir ensuite calculer le temps de
concentration dans chacun des 6 bassins. Le temps de concentration est le temps mis par
l’eau pour parcourir la distance entre le point le plus éloigné de l’exutoire et l’exutoire. Il
dépend de la taille du bassin versant, la forme, le relief, la nature du sol, la teneur en eau du
sol... Il existe de nombreuses formules pour l’estimer, les plus connu sont les formules de
Kirpich et de Passini. La formule de Passini étant établie pour des milieux ruraux et des bassins
versant de plus de 4 000 hectares nous utiliserons donc la formule de Kirpich :
Dans cette formule, F est le coefficient correcteur relatif à la surface, tel que :
Nous avons donc fait une moyenne pondérée en fonction des différentes surfaces et
de leurs coefficients pour trouver notre F. Exemple de Tc (bassin n°1) :
Ce temps de concentration, nous a permis de définir nos a et b, qui sont les coefficients
de Montana, fournis par Météo France (les coefficients changent en fonction de la localisation
d’un projet), que l’on choisit en fonction de Tc et de la période de retour. Nous avons pris une
période de retour de 10 ans, information que nous avons trouvé dans le CCTP. Ces coefficients
vont nous servir pour calculer l’intensité de la pluie :
L’intensité de pluie est la quantité d’eau qui tombe sur un mètre carré en un temps
donné, dans notre cas ça correspond à 3,92 litres d’eau par m² en 1 minute. Cette intensité
va nous permettre de quantifier le débit de pointe Qp dans notre bassin versant, avec la
méthode rationnelle :
3) Diamètre canalisation
Avec toute ces informations, nous avons enfin pu dimensionner nos canalisations à l’aide
de la formule de Manning-Strickler :
! ∅
Nous utilisons la formule suivante 𝑅ℎ = "
= $ et 𝑆 = 𝜋 × 𝑅" dans notre cas puisque la
canalisation est un cylindre.
Avec Ks = 90, donnée récupérée dans le CCTP.
Nous obtenons donc la formule suivante :
𝟐 𝑸𝒑 𝟑
𝑹 = (𝟐𝟑 × 𝟏
)𝟖
𝑲𝒔 × 𝝅 × 𝑰𝟐
𝟐 𝟎, 𝟎𝟎𝟏𝟎𝟒 𝟑
𝑹 = (𝟐𝟑 × 𝟏
)𝟖 = 𝟎, 𝟎𝟐𝟔 𝒎
𝟗𝟎 × 𝝅 × 𝟎, 𝟎𝟏𝟐
𝑫 = 𝟐 × 𝑹 = 𝟐 × 𝟎, 𝟎𝟐𝟔 = 𝟎, 𝟎𝟓𝟐 𝒎
On trouve un diamètre de 52 mm, ce qui semble logique puisque notre bassin à une
petite surface avec un chemin hydraulique le plus long assez court et donc un temps de
concentration faible. Le diamètre minimum pour des canalisations d’eaux pluviales en temps
normal est de 300 mm, mais dans notre CCTP l’usage d’un diamètre minimum de 315 mm
sera prescrit.
Conclusion canalisation
3) Temps de remplissage :
Nous avons commencé par calculer la surface active pour chaque bassin, il s’agit de la
surface totale du bassin pondéré par des coefficient de ruissellement, en effet le coefficient
du gazon par exemple est 0,15 parce que l’eau ne ruisselle pas sur l’herbe, elle s’infiltre. Nous
avons donc divisé nos bassins en différentes zones pour pouvoir pondérer chaque zone par
son coefficient correspondant. Nous prenons l’exemple du premier bassin.
Sa est la surface active, la surface active est la surface du bassin versant multiplié par son Cmoy.
#
.!!!×0,!!×&!!" $
Exemple du bassin 1 𝑡 = (1%0,02×(,(%3×(&$!,%&#)) $,&#' = 63,77 (min)
La formule reste inchangée seul le t changera, avant nous avons utilisé Tc en fonction
de la formule de Kirpich, maintenant nous utiliserons le temps de remplissage de la noue. Par
la suite Qf sera le débit de fuite constant en m3 /s et t le temps de remplissage.
Pour dimensionner une noue, il faut vérifier que le volume de stockage soit bien
inférieur au volume de la noue.
Le calcul des volumes va changer en fonction de la géométrie du terrain, en effet en
fonction de la forme de la surface de la terre végétale nous utiliserons une formule différente,
soit un trapèze (pour les noues rectangulaires), soit la règle des trois niveaux (pour les noues
en triangle).
Figure 44 formule surface trapèze / volume avec règle des trois niveaux
Le calcul des surfaces de trapèze se feront par itération. De plus en fonction de la place
disponible dans les espaces verts et de la pente de 3/1 il arrivera que la réalisation de noues en trapèze
soit impossible, en effet si lors des calculs nous obtenons une petite base négative ou égal à 0 cela
nous obligera donc à passer à une forme triangulaire.
Le parking étant composé de 6 bassins versants, nous détaillerons les deux méthodes citées
ci-dessus, les bassins détaillés seront donc les suivants : le bassins 1 et le bassin 2. Les calculs des
autres bassins seront disponibles en annexe 4 et 5.
- Bassin 1
Avec la formule des volumes de stockage des noues déterminé précédemment nous obtenons
donc :
- Bassin 2
#
.!!!×(,%&×&!!" $
Temp de remplissage : 𝑡=( ) $,&#' = 13,41 (min)
31#,2×(,(%3×(&$!,%&#)
Donc :
8,77 × 10$& × 13,41
𝑉 = 497,8 × − 60 × 3,51 × 10$( × 13,41 = 3,02 𝑚(
1 000
Ce volume va nous permettre de calculer les surfaces des noues ainsi que leur profondeur et
leur pente. On commence par les dimensionner cette fois si avec la règle des trois niveaux (cf.
figure 44).
Ces deux méthodes seront appliquées sur les 6 bassins, à savoir que le bassin 6 comporte un total de
9 noues. Le bassin 6 utilisera donc les deux méthodes (les noues avec des formes peux communes
seront décomposé en plusieurs noues, que nous additionneront pour avoir le volume d’une seule).
Voir géométrie / dimensions des noues en annexe1 et tableau détails de calcul annexe 6 (pour bassin
1 à 5) et annexe 7 et 8 pour bassin 6.
Pour le calcul de noue, la notion de perméabilité du sol est très importante, en effet, au début de
nos calculs nous avons utilisé un coefficient de perméabilité de 10^-6 ce qui nous donné des volumes
hors norme de 150 m3 pour un bassin versant avec une surface active de 952 m2 pour prendre
l’exemple du bassin 1, contre 12 m3 pour un coefficient de perméabilité de 2 x 10^-5.
En comparant nos noues à celles du cas de base (annexe 2), on remarque que nous sommes proches
du résultat appliqué sur le terrain.
Conclusion
Pour conclure, les étudiants de première année ont pu réaliser leur premier suivi de chantier. Le fait
de pouvoir voire l’évolution du chantier sur une durée de 3 mois à été très enrichissant. Ce projet est un
excellent moyen pour avoir une première approche des travaux publics. Nous avons découvert
l’organisation, la gestion d’un planning, les différents problèmes à régler… Se rendre sur le chantier
toutes les semaines et de noter son avancée est très intéressant. Quant au point technique, c’était une
occasion pour découvrir une opération que nous ne connaissions pas. Enfin, le fait de travailler en
collaboration avec les deuxièmes années, nous a permis de mieux comprendre différents aspects.
C’était une expérience très intéressante.
Concernant les étudiants de deuxième année, ce projet nous a permis de mettre en
application les connaissances acquises lors des cours de TTP3 du semestre 3 sur un chantier
concret. Nous avons pu réaliser l’ensemble du dimensionnement d’un réseau d’eau pluviale
sur un parking d’un hectare et surtout analyser et comprendre des documents professionnels
comme des plans de réseaux et d’altimétrie mais aussi des études de sol (cours de
géotechnique) et un CCTP (divers SAÉ du S3). La difficulté principale de notre étude a été de
lire et d’interpréter correctement ces documents. Notamment les plans avec les futurs
réseaux où nous avons dû analyser les pentes et les altimétries du terrain pour pouvoir définir
la répartition des différents bassins versant sur la totalité du parking.
Annexes