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IUT La Rochelle BUT Génie Civil Construction Durable

Année 2021/2022 Florian Bailleul

Colas Bourges
Maître de stage : Benoit Pichard
Enseignant tuteur : M.Turcry

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Rapport de stage

IUT La Rochelle BUT Génie Civil Construction Durable


Année 2021/2022 Florian Bailleul

Rapport de stage ouvrier

Colas Bourges
Maître de stage : Benoit Pichard
Enseignant tuteur : M.Turcry

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Rapport de stage

Table des matières


Remerciements : ................................................................................................................. 4
Introduction ........................................................................................................................ 5
L’entreprise......................................................................................................................... 6
1) Identité de l’entreprise ......................................................................................................................... 6
2) Localisation ........................................................................................................................................... 6
3) Concurrence ......................................................................................................................................... 6
4) Personnel .............................................................................................................................................. 7
5) Communication interne........................................................................................................................ 7
6) Production ............................................................................................................................................ 8
7) Approvisionnement et commercialisation ........................................................................................... 8
8) Équipement .......................................................................................................................................... 9
9) Sécurité ................................................................................................................................................. 9
Synthèse du stage ............................................................................................................. 10
1) Chantier des Danjons à Bourges ........................................................................................ 10
a) Présentation du chantier .................................................................................................................... 10
b) Changement des regards .................................................................................................................... 11
c) Implantation et pose des bordures .................................................................................................... 12
2) Chantier du parking d’Intermarché de Vierzon .................................................................. 13
a) Présentation du chantier .................................................................................................................... 13
b) Tranchées eaux usées ......................................................................................................................... 14
c) Pose d’enrobé..................................................................................................................................... 16
d) Implantation des bordures ................................................................................................................. 17
Point technique : tranchée commune ................................................................................ 18
1) Déblaiement tranchée ...................................................................................................... 18
2) Pose de réseau ................................................................................................................. 19
3) Poste de relevage ............................................................................................................. 21
Conclusion ........................................................................................................................ 22
Annexe ............................................................................................................................. 23
Sitographie ....................................................................................................................... 25

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Rapport de stage

Remerciements :
Je voudrais avant toute chose commencer par remercier les personnes qui ont contribué
à la réalisation de ce projet.
Dans un premier temps je remercie l’entreprise Colas en passant par Benoit Pichard mon
maître de stage de m’avoir suivi tout comme conseillé pour la bonne réalisation de ce stage,
Vincent Cadet et Sébastien Blin chefs de chantiers qui m’ont accueilli sur leurs chantiers, qui
m’ont fourni les consignes, les informations nécessaires pour le bon déroulement de mon stage
ainsi que pour la rédaction de mon rapport et de m’avoir fourni les documents et informations
dont j’avais besoin.
Je remercie également les ouvriers sur chantiers de leurs conseils précieux et leurs
convivialités qui m’as permis de m’intégrer et de passer un bon stage dans une bonne ambiance
de travail.
De plus je remercie mon enseignant tuteur Monsieur Turcry pour son accompagnement
au fil des semaines pour mener à bien ce projet tout comme l’IUT.

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Rapport de stage

Introduction

Dans le cadre de mes études en BUT génie civil et construction durable j’avais à réaliser
un stage en tant qu’ouvrier dans le milieu du BTP. Avec pour objectif de découvrir ce secteur
en tant qu’ouvrier. J’ai donc décidé de réaliser ce stage dans une grande entreprise de TP telle
que Colas. Réaliser un stage dans le milieu du TP était important pour moi afin de découvrir ce
milieu de plus prêt et surtout dans une grosse entreprise pour me donner un ordre d’idée du
travail dans une entreprise de cette envergure.
Tout d’abord je vais présenter l’entreprise Colas en plusieurs parties en passant de son
identité à son parc matériel. Par la suite je vais traiter les tâches réalisées lors de mes 4 semaines
de stage au sein de l’entreprise Colas en les séparant par chantiers. Dans la continuité
j’analyserai plus en détail une tâche qui traitera une tranchée commune et de ses réseaux. Puis
pour finir je conclurais sur cette première expérience professionnelle dans le milieu du BTP
ainsi que sur mon ressenti.

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Rapport de stage

L’entreprise

1) Identité de l’entreprise

L’entreprise dans laquelle je réalise mon stage ouvrier est


Colas une entreprise de travaux publics. Les bureaux de
Colas sont situés à Bourges à l’adresse suivante : Les
Carrieres, N76, 18100 Bourges. Cet établissement a été créé
le premier janvier 2014 contrairement à Colas qui existe
depuis maintenant 93 ans, Colas possède une forme
juridique appelée « société par actions simplifiée »
également appelé SAS ce qui veut dire que la société donc
ici Colas France est constitué d’un ou plusieurs associés, ici
les actions montrent que l’entreprise Bouygues est le
principal actionnaire avec 96,6% d’actions, arrive à la suite
Figure 1 chiffre d'affaires en fonction du secteur le plan d’épargne salariés Colas avec 0,73%. Colas est
dirigé par le PDG Frédéric Gardès.

2) Localisation

La filaire de Colas dans laquelle j’effectue mon stage est Colas Centre-Ouest, à noter
que Colas agit sur tout le territoire français mais également un peu partout dans le monde. On
remarque donc que Colas est une entreprise internationale étant donné qu’elle agit en France
dans le domaine du TP et des voies ferrées mais également dans des pays étrangers.
Son activité à l’étranger est fructueuse : Colas est leader mondial en construction et
maintenance d’infrastructure de transport avec 57 000 collaborateurs dans 50 pays sur tous les
continents. L’étranger s’avère donc important car il représente dorénavant 54% du chiffre
d’affaires de Colas même si la France reste le pays avec le plus de collaborateurs (29100 soit
51%).

3) Concurrence

Malgré cette ampleur Colas a quelques concurrents comme les plus connus : les groupes
Eiffage et Vinci. Pour pallier cette concurrence qui peut à la fois être d’un point de vue
économique mais surtout salarial Colas est en partenariat avec l’Icam qui est un groupe
constitué de 9 écoles d’ingénieurs permettant de recruter des ingénieurs plus facilement. Rien
à voir avec la concurrence, plus le recrutement ou la formation.

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Source figure 1 : www.colas.fr
Rapport de stage

4) Personnel

Au sein de Colas une convention collective est en vigueur, c’est « accord collectif relatif
au statut des salariés de Colas France », son objectif est de définir : le temps de travail (heures
supplémentaires, travail le dimanche, aménagement du temps de travail, forfait jour ou forfait
heures), le plan épargne entreprise, les dispositifs de couverture maladie ainsi que la mutuelle,

Pour veiller au bon fonctionnement de l’entreprise un conseil d’administration est en
place composé du PDG, des administrateurs et les représentants Bouygues. Des comités sont
également en place tel que le comité stratégique composé du PDG, du DG EMEA transport
d’eau et d’énergie, du secrétaire général, de la directrice RH et du DG France et Océan Indien.
A ce comité s’ajoute celui de direction générale composé du PDG et de tous les directeurs de
l’entreprise (DG États-Unis, DG Asie/Pacifique, …). Chacun avec une tâche différente, pour
commencer le conseil d’administration vise à définir la stratégie de l’entreprise, par la suite le
comité stratégique a pour objectif de déterminer la stratégie de l’entreprise (comme le conseil
d’administration) mais également de faire un suivi de de son application ainsi que de suivre les
investissements qui pourraient influencer l’activité. Le comité de direction générale lui permet
de d’avoir une direction générale avec des prises de décisions concertées, il permet donc
d’interagir avec les collaborateurs de manière plus efficace.
Pour faire entendre la parole des employés vers les dirigeants plusieurs syndicats sont
représentés au sein de Colas, tout d’abord la CGT « Confédération Générale du Travail » suivi
de la CFTC « Confédération Française des Travailleurs Chrétiens » puis de la FO « Force
Ouvrière ».

5) Communication interne

Avec une entreprise d’une telle ampleur Colas se doit d’avoir une bonne communication
pour éviter tout problème ou malentendu. La communication interne est donc primordiale, en
règle générale les directeurs de sites reçoivent des consignes de leur hiérarchie, leurs travaux
sont de les faire redescendre à tous les échelons concernés, en passant par le conducteur de
travaux qui va transmettre au chef de chantier qui lui-même va transmettre les
informations/consignes aux ouvriers, conducteurs d’engins…. Mais bien sûr la communication
se fait souvent au cas par cas, par convocations ou par appel, via mail professionnel colas ou
par sms.
De plus les chefs de chantiers passent tous les matins à l’entrepôt pour récupérer des
outils ou autres ce qui lui permet également de recevoir des consignes par leur supérieur.
La communication est d’autant plus importante que l’affectation du personnel sur
chantier peut amener à changer chaque semaine, si la communication est mal effectuée ou de
façon pas claire les chantiers peuvent être perturbés.
La réunion de chantier permet d’avoir une communication importante, elle permet
d’énoncer tous les problèmes rencontrés, de communiquer sur l’avancement du chantier et de
faire le point.
De plus trois applications tels que « EDispatches », « Coupa », et « Lisa » existent à cet
effet.

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Rapport de stage

6) Production

Colas est composé de plusieurs activités : la route (qui est la plus grande partie de son
chiffre d’affaires), les matériaux de constructions et enfin le ferroviaire.

Concernant sa partie route Colas se charge de la construction, de l’entretien et également


la maintenance de routes, d’autoroutes en passant par les pistes d’aéroports, par les voiries et
par l’aménagement urbain. La route étant le secteur numéro 1 de Colas grâce à la diversité des
marchés possibles et aux bénéfices engendrés, elle se trouve être logiquement devant le
ferroviaire et les matériaux.

Les matériaux de construction permettent à Colas à la fois de fournir ses propres


chantiers par le biais de carrières par exemples, mais également de vendre. Ce secteur traite de
la production, distribution des ressources en passant par la vente de granulats. Ce secteur sert
donc à cette entreprise pour avoir la plupart des matériaux de productions comme les enrobés,
le béton prêt à l’emploi et les granulats.

Le ferroviaire chez Colas est basé sur la conception de grands projets complexes ainsi
que la construction puis le renouvellement et la maintenance de LGV (lignes à grandes
vitesses), voies traditionnelles mais également pour les tramways ainsi que les métros.

Avec un grand nombre de secteur et de marchés


obtenus, Colas a réalisé durant l’année 2021, et cela malgré
les conjonctures, une année record avec une augmentation
de 7% de son chiffre d’affaires, représentant 13,226
milliards d’euros.

Figure 2 évolution du chiffre d'affaires au fil des


années

7) Approvisionnement et commercialisation

Chez Colas les matériaux proviennent de carrières, de centrales d’enrobé et de béton qui
leur appartiennent à 100% ou qui leur appartiennent en partie. Par exemple pour Colas Bourges,
une carrière leur appartiennent à 100%, une autre à 50/50 avec l’entreprise concurrente Eurovia.
Pour l’enrobé ils possèdent une centrale d’enrobé à chaud.
Pour les matériaux manquants (en prenant exemple avec les chantiers sur lesquels j’ai
été affecté) comme les tuyaux ils passent par l’entreprise H-Tube et pour l’adduction d’eau
(regard des eaux usées, avaloire, tuyaux, …) par l’entreprise Soval.

Source figure 2 : www.colas.fr 8


Rapport de stage

8) Équipement

Le matériel de Colas est varié, il peut passer de camions 6*4, de pelles hydrauliques à
la scie à sol. La plupart des matériels sont en bon état car ils sont bien entretenus par les
conducteurs ou ouvriers puis changés et réparés quand cela est nécessaire.
Concernant le matériel Colas en possède un grand nombre, mais pour le matériel
manquant ils font appel à la location en passant par des entreprises spécialisées telles que Loxam
ou AEB.

9) Sécurité

Chez Colas la sécurité est primordiale, lors de mon premier jour j’ai dû passer un brief
sécurité suivit d’un test. Ce brief abordait une liste de 18 parties :
-Documents et autorisations
-Équipements de protections individuelles
-Chantiers sous circulation
-Risques liés aux engins
-Risques routiers
- Conduite des engins
-Gestes et postures
-Bruits et vibration
-Outillage
-Manutention mécanique
-Risques chimiques
-Application d’enrobés et d’enduits
-Travaux en tranchées
-Maçonneries de surface
-Risques liés à la coactivité
-Ordre – hygiène – environnement
-En cas d’accident

Le tout suivi d’une conclusion et d’un test, test pour lequel j’ai eu un résultat de 94%.

Après cet accueil sécurité on m’a fourni mes EPI. J’ai donc reçu des chaussures de
sécurité, des gants, des bouchons d’oreilles, des lunettes, un pantalon de chantier, un haut à
manche longue de haute visibilité, une veste à haute visibilité et un gilet orange. Concernant
le casque j’ai dû prendre le miens car on devait me différencier des employés comme j’étais
un stagiaire.

Cet accueil m’as permis de me rendre compte des dangers sur chantier et de l’importance
de suivre les bonnes habitudes et le bon port des EPI.

Mais la sécurité ne s’arrête pas là chaque début de semaine un starter était réalisé par le
chef de chantier pour énoncer les tâches mais également les risques/dangers du chantier, il
devait être signé par toute l’équipe. De plus un briefing sécurité était réalisé avec des thèmes
différents chaque semaine.

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Rapport de stage

Synthèse du stage

1) Chantier des Danjons à Bourges

a) Présentation du chantier

Lors de ma première semaine de stage j’ai été affecté dans un chantier dans une zone
commerciale appelée les Danjons à Bourges. Ce chantier consistait à refaire la voirie de cette
zone industrielle, remettre à la côte les regards des eaux usées et les bouches à clés, de plus les
trottoirs étaient refaits avec des bordures et bordurettes et de l’enrobé.

Figure 3 localisation du chantier

On voit sur cette carte des traits noirs qui représentent les rues qui
étaient en chantier lors de mon arrivée jusqu’à mon départ Il y avait donc
une rue principale et une rue annexe avec au bout une raquette illustrée en
Figure 4 raquette
figure 4. Cependant le chantier était plus en avance du côté droit, en effet
l’enrobé était déjà présent lors de mon arrivée, mais cet avancement s’est
vite retrouvé un frein car l’enrobé s’avérait ne pas être bien disposé. Effectivement comme la
couche de calcaire inférieur n’était pas bien disposée l’enrobé s’est retrouvé par conséquent lui-
même mal disposé. Donc pour remédier à cela l’enrobé se devait d’être refait par-dessus pour
obtenir les bonnes pentes et bon niveau. En effet l’enrobé devait être de chaque extrémité de la
voie au même niveau que les caniveaux, ce qui n’était pas le cas et qui allait donc poser un
problème pour l’évacuation des eaux pluviales dans les avaloires.

La contrainte principale de ce chantier était sa localisation, en effet étant situé dans une
zone commerciale la présence des camions et des voitures des employés des diverses entreprises
posaient problème pour l’organisation du chantier et surtout quand le chantier se trouvait à
l’entrée des entreprises. En effet quand la pelle devait creuser pour permettre aux poseurs de
bordures de mettre le béton et par la suite les bordures cela bouchait les entrées, il y avait donc
un travail d’organisation et de communication entre le chef de chantier Vincent Cadet et les
entreprises pour organiser la fermeture momentanée des entrées. Heureusement les employés
étaient compréhensifs et ne posaient pas trop de problèmes. Pour les entrées des entreprises qui
n’avaient pas de camion, l’accès était momentanément coupé puis une plaque en métal était
positionnée pour permettre aux voitures d’accéder à leurs lieux de travails.

Source figure 3 et 4 : www.google.fr 10


Rapport de stage

b) Changement des regards

Comme énoncé précédemment l’enrobé de la partie droite n’était pas à la bonne


altimétrie, il fallait donc remettre la route à niveau, et qui dit route à niveau dit regard d’EU et
d’EP ainsi que bouche à clé au même niveau. Pour cela il fallait donc casser les anciens regards
et remonter les bouches à clés.

Dans un premier temps nous avons


dû à l’aide d’un marteau piqueur casser
l’enrobé autour de regards et le béton qui
permettait de les sceller pour les desceller
et les changer (voir figure 5).

Par la suite nous devons nettoyer la


surface sur laquelle les nouveaux regards
seront installés pour permettre au béton de
bien le sceller.

Figure 5 descellement des regards

Ensuite un moule était positionné permettant de reporter le


diamètre du regard (D=400mm) et de mettre du béton autour pour le
scellement, par la suite le regard sans son couvercle est positionné
puis ajusté à l’aide d’un maillet et d’un niveau de maçon pour le
mettre à la pente de la route pour que l’eau pluviale puisse se retrouver
dans les caniveaux (voir figure 6)

Une fois toutes ces étapes exécutées le couvercle du regard est


mis en place et la zone est balisée à l’aide de baliroad et de plots pour Figure 6 pose du regard et mise
éviter qu’un camion ou qu’une voiture se retrouve à rouler dessus et au niveau
par conséquent faire bouger le regard.

Cependant un regard se trouvait au milieu de la chaussée, si nous


gardons le même procédé la route se serait retrouvé barrée : impossible
étant donné que nous étions dans une zone industrielle et que de
nombreux camions passaient à la journée. Nous avons donc dû changer
la méthode mais en remplaçant le béton par du micro-béton à
durcissement ultra-rapide (voir figure 7). Cela a donc permis de laisser
la route accessible pour les entreprises tout en laissant intacte les
regards.
Figure 7 micro-béton à prise
ultra rapide

Par la suite j’ai dû remonter les bouches à clés de 5cm pour éviter que le finisseur ne les
recouvre d’enrobés, elles seront remises à niveau quand la nouvelle chaussée sera mise en place.
Mais j’ai également dû les nettoyer, car avec les passages des camions les tuyaux PVC, sur
lesquels les bouches à clés sont posées, se sont retrouvés cassés et donc remplis de saletés. J’ai
donc, à l’aide d’un aspirateur, nettoyé les bouches à clés pour qu’elles soient accessibles pour
fermer les vannes.

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Rapport de stage

c) Implantation et pose des bordures

L’une des activités se rapprochant le plus de ma formation sur ce


chantier fut l’implantation de bordures. En effet ma mission avait pour
objectif d’implanter les bordures à l’aide de fiches et d’un cordeau, d’une
règle de maçon pour les lignes droites et pour les virages d’un GPS de
topographie (figure 8) en plus.

Figure 8 GPS topographique

Ce GPS m’a été utile, il me suffisait de suivre les consignes affichées sur la tablette pour
localiser le point, qu’avait rentré le topographe dans le logiciel, où je devais implanter ma fiche.
Une fois les fiches implantées je devais mettre le cordeau au niveau du fil d’eau de la bordure
qui sera installée par la suite. Je devais mettre le cordeau au fil d’eau car il y avait en plus des
bordures franchissables des caniveaux, ce qui permettait donc d’avoir un seul cordeau pour
mettre en place les deux bordures. Des bordurettes étaient également à implanter, cependant
leur altimétrie devait être plus haute que les bordures pour avoir une pente de 2% pour l’eau
pluvial.

A la suite de cette tâche, les


poseurs de bordures coulaient du
béton d’assise puis les installaient,
ma mission était maintenant de
créer une pente d’environ 1/1 de
béton pour maintenir en place les
bordures.
On remarque donc sur cette
figure 9 le cordeau permettant de
positionner les bordures et les
caniveaux. On remarque
également que toutes les 3
bordures franchissables une
bordure infranchissable est mise
en place pour éviter le
stationnement des usagers.
Figure 9 Mise en place des bordures/caniveaux

Pour faciliter la mise en place des bordures et éviter de trop solliciter leurs poseurs, la
pelle hydraulique leurs déposait les bordures une par une au fil de la route à l’aide d’une pince
à bordure. Cela a permis d’avoir un bon rendement avec la meilleure journée à 500m de
bordures de posés ; de plus les poseurs n’avaient pas à forcer.

J’ai donc pu mettre ici en pratique mes connaissances sur les bordures grâce à la matière
« Technologie des Travaux publics » pour connaître les dimensions des bordures lors de
l’implantation, puis mes connaissances acquises lors des TP de topographie pour implanter un
terrain.

Source figure 8 : www.lepont.fr


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Rapport de stage

2) Chantier du parking d’Intermarché de Vierzon

a) Présentation du chantier

Dans la seconde partie de mon stage, j’ai


été affecté sur un chantier situé avenue Jean
de Lattre de Tassigny à Vierzon. Ce chantier
consistait à refaire un parking de
supermarché, ici Intermarché. L’entreprise
Colas avait pour mission de refaire la couche
de surface du parking mais également le
réseau d’eaux usées du supermarché qui était
défectueux du fait d’une mauvaise mise en
place et une mauvaise pente de l’entreprise
précédente.

Du fait de son environnement (à cause du


passage de voiture et des clients du magasin)
la difficulté primordiale de ce chantier s’est
Figure 10 Localisation parking
avérée être la cohabitation entre les clients et
les ouvriers du point de vue de la sécurité. Le
balisage a donc été conséquent, tout comme l’assistance de manœuvre pour les engins qui
devaient sortir de la zone de travail.

Lors de la préparation en amont de ce chantier il a été décidé de le réaliser par phasage.


J’ai pu assister et contribuer à la réalisation des phases : 4, 1 et une partie de la phase 3 (voir
plan phasage en annexe). Le chantier avait une superficie de 4 341,5 m², j’étais présent pour la
réalisation d’environ 2 800 m² du parking.

Sur ces 2 800 m² de superficie, j’ai donc pu réaliser plusieurs missions différentes en
passant de la tranchée allant jusqu’à 3 mètres de profondeurs, au démontage d’abris chariot du
supermarché pour les déplacer. Cela m’a montré la diversité des tâches à réaliser, ce qui m’a
permis de me rendre compte qu’il fallait être polyvalent et qu’il fallait savoir s’adapter, être
agile.

Le chef de chantier, monsieur Blin, m’a également présenté les applications mises à sa
disposition par Colas. En effet, 3 applications existent et chacune avec une utilité différente.
Il y a :
- Coupa permettant de gérer les informations sur les demandes de matériaux, et
permettant également de gérer ses commandes en lignes
- EDispatch nécessaire pour gérer le planning
- Lisa utile pour rentrer les rapports tous les jours dans lesquels apparaissent les
matériels utilisés (camions, pelle, …), les fournitures (béton concassé, grave 0/32,…),
les horaires du personnel ainsi que leurs paniers repas.

Ce chantier étant réalisé par phasage, je parlerai par la suite de zones qui seront visibles
sur le plan de phasage en annexe 1, le planning lui sera en annexe 2.

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Source figure 10 : www.google.fr
Rapport de stage

b) Tranchées eaux usées

Sur ce chantier l’une des tâches les plus conséquente était le renouvellement du réseau
d’eaux usées. Nous avons à réaliser deux tranchées, l’une pour raccorder le lavomatic au regard
du réseau principal et l’autre beaucoup plus conséquente visant à refaire le réseau d’eaux usées
principal et le raccorder aux réseaux annexes (pharmacie, magasin, coiffeur, …) qui sera traité
en point technique.

b.1 tranchée lavomatic

Sur la figure 11 on voit en haut le réseau


existant du lavomatic sur lequel on fera un
regard et une déviation vers le réseau futur
ici en ligne rouge. Au point bas on
remarque le tuyau évacuant les eaux usées
dans le regard. La nouvelle tranchée
raccordera les deux extrémités.

Figure 11 mise en perspective tranchée

L’une de mes missions sur cette tâche a été de


calculer la pente que devra avoir la canalisation en
prenant en compte le point haut du réseau (fil d’eau du
tuyau du lavomatic) et de son point bas (fil d’eau du
tuyau dans le regard). Pour cela j’ai pris l’altimétrie des
fils d’eau avec un laser et une mire. Ceci m’a permis
d’obtenir un dénivelé, combiné à la distance relevée au
ruban. J’ai donc pu obtenir la pente nécessaire qui est de Figure 12 Calcul de pente
1,25%.

On a donc en premier réalisé la tranchée pour le lavomatic. Nous avons tout d’abord, à
l’aide d’une scie à sol, découpé l’enrobé pour pouvoir l’enlever et accéder au sol support en
dessous. Sol qui s’est avéré être réalisé avec un traitement de sol (chaux et ciment), ce qui a été
par conséquent un frein pour la pelle qui a peiné à enlever cette couche de GNT+traitement de
sol. Le traitement de sol a été mis par les intervenants précèdent car le sol était argileux en
profondeur et humide. La portance du sol naturel était insuffisante, il fallait donc la renforcer
pour pouvoir accueillir un parking. Pour atteindre la portance adéquate, un traitement de sol
devait être installé.

Nous avons donc creusé la tranchée et évacué les gravats, tout en vérifiant sa profondeur
à l’aide d’une mire.

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Rapport de stage

Figure 13 mise en place du lit de


pose puis du tuyau
Nous pouvons donc maintenant commencer la pose du réseau des
eaux usées du lavomatic. On commence par le lit de pose en gravillons
4/10 (visible au fond de la tranchée), sur lequel on ajoute le tuyau en PVC.
Ce tuyau en PVC va être protégé par une couche de sable qui va à la fois
l’enrober et le protéger. Puis la pelle va remblayer par-dessus avec de la
GNT 0/32.

J’ai par la suite compacté cette GNT à l’aide d’un pilonneur. Cette
tâche a dû être finie dans la journée car elle bloquait le passage pour les
engins qui ne pouvaient plus accéder à la zone de stockage des matériaux.
La pelle était donc bloquée du côté de la zone de stockage pour pouvoir
mettre le lit de pose, l’enrobage de protection et la GNT 0/32.

Une fois le compactage terminé, il a fallu faire les


finitions. Ces finitions étaient de réaliser un regard au niveau du
lavomatic et de colmater le vide entre le tuyau et le regard. Le regard
a été réalisé à la main, du béton a été coulé et mis en forme à la truelle.
Par-dessus le couvercle du regard a été installé (sans le battant car
sinon cela allait faire trop lourd donc le béton allait s’affaisser car il
n’avait pas pris). De plus du béton coloré à l’aide de pigment a entouré
le regard car le revêtement existant dans cette zone était de teinte rosée
(voir sur la figure à droite). Figure 14 regard de visite
lavomatic
L’autre finition, elle, a été plus brève. En effet, pour
pouvoir passer le nouveau tuyau dans le regard, il a fallu faire un trou dans le contour du regard
existant. Or, pour pouvoir avoir une marge de sécurité, il a fallu faire le trou plus gros que le
tuyau en PVC de diamètre 100. Une fois le tuyau mis en place, il a fallu colmater l’espace vide
avec du béton pour avoir une bonne étanchéité.

Lors de cette activité j’ai pu mettre à profit mes


connaissances en topographie avec l’utilisation d’un laser (figure 15)
et d’une mire puis avec les calculs de pentes. La matière technologie
des travaux publics m’a également servi pour connaître les
différentes épaisseurs des couches dans une tranchée.

Figure 15 laser

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Rapport de stage

c) Pose d’enrobé

Sur ce chantier, la couche d’enrobé était à refaire (sur la


zone de phasage 1 à 6). Lors de ma présence les zones 4, 1 et 3 ont
été réalisées. Tout d’abord une raboteuse est venue sur chantier
pour décaper la couche de l’existant, les zones 1 et 3 ont été
rabotées à la machine contrairement à la zone 4 qui, elle, a été faite
à la main. On voit ici sur la figure 16 la raboteuse en train
d’effectuer sa tâche. Le matériau récupéré par la raboteuse est
récupéré à 30% pour en faire de l’enrobé à basse température.

Une fois le rabotage effectué, un liant


d’accrochage est employé pour
Figure 16 raboteuse en action permettre l’adhérence entre la couche
inférieure et l’enrobé. Ce liant est
appliqué par un camion spécifique appelé épandeur de bitume.
Grâce à ce camion, l’émulsion va être projetée uniformément sur
la couche d’assise de la future couche d’enrobé. Sur la figure 17
apparait l’épandeur de bitume en action.

Une fois cette émulsion Figure 17 épandeur de bitume


appliquée, c’est au tour du
finisher (figure 18) d’intervenir, assisté par des ouvriers au sol
permettant d’ajuster la table de réglage qui permet de modifier
la largeur et l’épaisseur de la couche d’enrobé. Ils bouchent
auusi d’éventuels trous. Le finisher est ravitaillé d’enrobé à
chaud par une multitude de camions, camions qui s’alimentent
à la centrale d’enrobé à chaud appartenant à Colas. Un cylindre
suivait le finisher pour compacter l’enrobé fraichement posé.
Pour les zones moins accessibles, un compacteur à plaque
vibrante était employé.
En conséquence de ce nombreux flux d’engins un
« homme trafic » agissait sur le chantier pour assister la
manœuvre des engins et permettre aux camions d’entrer et de
Figure 18 finisher sortir en toute sécurité.

Ceci est valable pour la zone 1 et 3. La


zone 4 (figure 19) à cause de sa petite taille et à
cause d’obstacles a dû être réalisée à la main par
les ouvriers au sol, à l’aide d’une raclette, d’une
brouette et d’un compacteur à plaque vibrante.

Figure 19 zone 1 et 3 Zone 4

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Rapport de stage

d) Implantation des bordures

Sur ce chantier des arbres étaient présent en bout de chaque rangée de parking dans un carré
de bordure avec de la terre végétal à l’intérieur. Comme la chaussée devait être refaite, les
bordures ont dû être descellée afin de pouvoir en installer de nouvelles.

Il a donc fallu enlever l’enrobé et creuser pour pouvoir mettre les


bordures. Pour cela il a fallu les implanter. Les bordures devaient être
alignées avec les lignes de parking, en effet entre deux rangées de
parking une zone piéton est présente. Elle sert pour que les piétons
puissent circuler avec leurs chariots en sécurité. C’est à cause de ce
passage de chariots que les bordures ont été alignées avec les bandes de
parkings, pour éviter les chocs chariots/bordures.

Figure 20 trou pour mise en place


des bordures

Un cordeau est donc tendu de bande de


parking en bande de parking, sur la figure
21 on voit les cordeaux tendus en rouge et
les fiches installées à l’intersections des
cordeaux.
Figure 21 cordeaux pour
implantation bordures

Il faut maintenant découper les bordures aux bonnes dimensions, faire des angles à 45° à la
tronçonneuse pour qu’elles forment des angles droits une fois mises en place.
Après cela on peut maintenant couler le béton de scellement et poser les bordures par-dessus
et, à l’aide d’un maillet, les ajuster au niveau et avec une fiche métallique les déplacer pour les
aligner.

Une fois les bordures bien ajustées du béton est rajouté sur les bords pour les sceller et éviter
qu’elles ne bougent avec le temps. Une fois le béton coulé, les joints sont faits dans les angles
et dans les extrémités des bordures.

L’arbre a été par la suite centré, de la terre végétale remblayée dans le carré de bordures.

J’ai ici pu mettre en œuvre les connaissances que j’ai acquises lors de mon premier
chantier à Bourges, tout en ayant une méthode différente de mon premier chantier.

17
Rapport de stage

Point technique : tranchée commune


Dans ce point technique, je vais présenter la pose de réseaux dans une tranchée
commune, en me penchant plus précisément sur la pose de réseau des eaux usées.

Sur ce chantier le réseau existant avait mal été mis en place par l’entreprise précédente.
Le client devait faire par conséquent, 3 fois par an, un curage du réseau des eaux usées. Le
problème majeur de ce réseau est une pente de 5cm sur une longueur de 100 mètres soit environ
0%. L’objectif a donc été ici de refaire le réseau sur une nouvelle tranchée et de raccorder le
réseau existant à cette nouvelle canalisation.
La spécificité de ce
réseau est qu’en bout de
canalisation, une station de
relevage a été installée
pour évacuer les eaux
1,2% usées vers un regard qui se
trouvait plus haut que le
Station de relevage
bas de la pente du tuyau.
Comme on peut le voir sur
Figure 22 schéma station de relevage
la figure 22.

Le matériel utilisé pour cette activité est une pelle hydraulique, un camion (le nombre
de camion a augmenté quand la tranchée se creusait en même temps que l’atelier d’enrobage,
les camions qui vidaient l’enrobé à chaud dans le finisher étaient chargé par la pelle de déblai).
Un compacteur à pied de mouton télécommandé a été utilisé pour compacter le béton concassé
en remblai de la tranchée.

1) Déblaiement tranchée

Nous avons donc commencé par déblayer pour créer la tranchée. La pelle munie d’un godet
a donc creusé la tranchée, partie par partie, en suivant le rendement des poseurs de canalisations
pour éviter de gêner la circulation et les usagers du parking de supermarché.

J’assistais la pelle dans sa mission à


l’aide d’un laser cana. Ce laser me permettait
de représenter la pente. Ici la pente de cette
canalisation était de 1,2% comme affiché sur
le cana en figure 23. Pour visualiser la pente,
j’avais à ma disposition une mire avec des
rubans adhésifs. Le ruban du haut avec le
laser représente le fond de fouille de la
tranchée, le ruban du bas, lui, représente le fil
d’eau du tuyau de la future canalisation.
C’est donc à l’aide de cette mire que j’ai pu
Figure 23 laser cana + mire guider la pelle en lui demandant de creuser
plus ou moins.
À chaque fois je devais également installer des barrières de protections pour éviter les
chutes d’ouvriers car la tranchée avait une profondeur en bas de pente de 3,65m (voir figure
23).

18
Rapport de stage

2) Pose de réseau

Une fois une partie de la tranchée creusée la pose de réseau peut maintenant débuter.

Il a fallu tout d’abord installer la pompe de relevage qui sera notre point de départ pour cette
pose de canalisation. Par la suite tout s’est déroulé comme un cycle.
En effet, une fois que la pelle a creusé une longueur de tranchée suffisante pour pouvoir
commencer, un blindage est mis en place pour pouvoir travailler en toute sécurité sans avoir de
risques d’ensevelissements. Les blindages sont ici nécessaires car la tranchée a une profondeur
d’environ 3 mètres, un blindage doit être mis en place dès lors qu’une tranchée dépasse les
1m30 de profondeur.

Après avoir sécurisé le milieu de travail, la pelle entre à nouveau


en jeu en mettant en place des gravillons 4/10 en guise de lit de pose
d’une épaisseur de 10cm. On utilise ici des gravillons et non du sable en
lit de pose car le fond de fouille était très humide, voir même inondé le
matin de 15cm minimum (voir figure 24). L’objectif est donc de drainer
cette eau pour travailler dans les meilleures conditions. Les gravillons
vont drainer l’eau et une pompe est installée dans la tranchée chaque
matin pour l’évacuer. Une fois le lit de pose bien réparti par les ouvriers
le tuyau en PVC de diamètre 160 (l’intérieur du tuyau est auparavant
vérifié pour repérer les défauts) est mis en place, encore une fois à l’aide
Figure 24 tranchée inondée de la mire et du laser cana afin de vérifier la pente et d’ajuster le tuyau si
besoin. Cette partie de tuyau va donc avoir un enrobage de protection en
sable d’une épaisseur de 20cm tout en laissant l’extrémité du tuyau accessible pour pouvoir
ajouter les suivants en bout.

Pour ajouter des tuyaux en bouts nous devions appliquer de la graisse sur le tuyau qui
va se présenter à celui déjà posé, pour faciliter l’emboitement. De plus la collerette comprenant
le joint doit être nettoyé pour éviter qu’un grain de sable ou de gravillon n’empêche
l’imperméabilité du réseau. C’est une fois ces deux conditions réalisées que le nouveau tuyau
peut être mis en place à l’aide d’une planche, d’une barre à mine et d’un maillet, le tout
permettant de l’enfoncer dans la collerette du tuyau précédent. La planche de bois sert ici à ne
pas abîmer le tuyau en le mettant en place. Pour avoir un emboitement optimal, un trait au
marqueur est fait sur le tuyau permettant de reporter la profondeur de la collerette pour
l’enfoncer à fond.

Il y a des exceptions aux endroits de raccordements aux branchements du


supermarché sur le réseau existant. En effet à divers endroits, la nouvelle
canalisation devait recueillir les eaux usées du supermarché (celles de la
pharmacie et du bureau d’Intermarché). Pour faire ces raccordements une
manchette de raccordement en forme de Y est mise en place entre deux tuyaux,
deux tuyaux qui auront déjà été recouverts d’enrobage de protection pour
permettre de raccorder la manchette au réseau du bâtiment sans faire bouger les
deux tuyaux pour les laisser à la bonne pente (voir figure 25). On raccorde
maintenant les deux tuyaux à l’aide d’une réduction de diamètre qui permet de
raccorder deux tuyaux de diamètres différents entre eux. Figure 25
manchette en Y

19
Rapport de stage

Un filet avertisseur de couleur marron est mis en place


au-dessus des 20cm d’enrobage de protection pour avertir
d’un réseau d’eaux usées. La tranchée est par la suite
remblayée avec du béton concassé qui est ensuite compacté à
l’aide un compacteur à pied de mouton télécommandé.
Cette tranchée commune comporte un réseau d’eaux
usées de diamètre 160 en PVC, mais également 3 fourreaux
annelés de diamètre 80 pour l’électricité et d’une gaine
électrique. Un lit de pose en sable de 10cm est déposé sur le
béton concassé, les tuyaux sont déposés, puis recouverts
d’enrobage de protection en sable de 20cm d’épaisseur. Tout
comme pour le réseau des eaux usées, un filet avertisseur est
mis en place mais de couleur rouge cette fois. Pour finir la
tranchée est remblayée en GNT 0/32 cette fois lui aussi
Figure 26 pose fourreau annelés compacté avec le compacteur à pied de mouton
télécommandé.

Cette opération sera répétée sur les 100 mètres linéaires de la tranchée. On peut créer le
cycle suivant :

20
Rapport de stage

3) Poste de relevage

Comme énoncé précédemment un poste de relevage est présent en bout de canalisation.


Une station de relevage est utilisée pour acheminer d’un point bas à un point haut du liquide.
Ce qui est le cas sur ce chantier (voir figure 22 page 18).

On voit ici en figure 27 un schéma du principe


Figure 27 schéma station de relevage de fonctionnement d’une station de relevage. La
station de relevage récupère ici les eaux chargées
(eaux usées des WC) du supermarché pour les
acheminer dans le regard des eaux usées allant aux
égouts. Un flotteur active la pompe dès que le
niveau d’eau dans la cuve le nécessite.

1 2
Ici sur la figure 28 on voit les étapes de la
pose de la station de relevage. Après avoir placé la
station, on la scelle avec du béton (en n°1). Par la
suite en n°2 on pose un regard préfabriqué en béton
par-dessus pour pouvoir accéder à la station à tout
moment une fois remblayée. En n°3, on installe la
pompe de relevage qui va permettre d’évacuer les
eaux chargées dans le regard existant.

On remarque sur l’image 2 un tuyau noir. Ce


tuyau a été mis ici pour servir de puisard, c’est un
tuyau de diamètre 300, dans lequel une pompe et un
tuyau de refoulement de diamètre 50 seront installés 3
pour évacuer les trop-pleins d’eau de pluie dans le
sol. Il est ici important car le sol est essentiellement
composé d’argile.

Les deux pompes, dans la station de relevage


et dans le puisard, vont tourner en continu.

Figure 28 station de relevage

Figure 29 Avant / Après

Source figure 27 : www.sattion-de-relevage.com


21
Rapport de stage

Conclusion
Mon objectif au début de ce stage dans l’entreprise Colas était de découvrir le milieu du
TP pour pouvoir effectuer un choix de parcours pertinent pour ma deuxième année.
Ce stage a rempli cet objectif, j’ai pu découvrir le milieu des travaux publics, mais pas
seulement. En effet dès mon arrivée dans cette formation, j’avais pour objectif de poursuivre
vers le bâtiment, objectif qui a maintenant changé, grâce à ce stage, en effet je souhaite
maintenant poursuivre dans l’univers du TP.

Ce mois de stage m’as permis de me rendre compte des difficultés que l’on peut
rencontrer sur chantier, et le devoir de réagir le plus vite possible et de la meilleur des façons
possibles. L’aspect « touche à tout » m’a frappé, il faut savoir tout faire et bien le faire.
L’exemple qui m’a le plus marqué est le suivant : sur mon deuxième chantier à Vierzon sur un
parking de supermarché j’avais pour mission de démonter les abris caddies, vitres comprises
pour pouvoir mettre la couche de surface du parking. Je ne m’attendais pas à avoir à effectuer
ce genre de tâches lors de mon stage.

La bonne ambiance entre collègues m’a touché, je m’attendais à arriver sur chantier et
être en partie mis de côté comme un simple stagiaire, ce qui n’as été le cas dans aucune des
équipes avec lesquelles j’ai eu à travailler. La pause midi est un exemple typique, on mange
tous ensemble dans la base vie, et les discussions sont variées. Les employés se sont intéressés
à moi et réciproquement. Cela a été pour moi une première expérience accrocheuse dans le
monde du BTP. Expérience que je souhaite renouveler, j’ai donc maintenant réussi à obtenir un
travail d’été au sein de l’entreprise Colas, avec pour objectif d’obtenir une expérience de plus
en plus importante dans le secteur du TP.

J’ai pu également être utile autrement que physiquement, j’ai pu assister le chef de
chantier sur quelques tâches telles que des calculs de pentes. J’ai également pu discuter avec
monsieur Blin, mon chef de chantier sur le chantier de Vierzon, sur son métier. J’ai appris plus
en détail en quoi consistait son métier, les tâches qu’il a à exécuter (saisi de bon de commande,
briefing sécurité, starter, management d’équipe, …).

Ce stage m’as donc permis de me rendre compte que l’idée que je m’étais fixée sur mon
parcours au départ n’est plus celle que j’ai aujourd’hui. Je souhaite évoluer dans le secteur du
TP, pour évoluer vers chef de chantier après l’IUT ou poursuivre en école d’ingénieur pour
devenir conducteur de travaux.

22
Rapport de stage

Annexe
Annexe 1 : Plan de phasage

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Rapport de stage

Annexe 2 : Planning

24
Rapport de stage

Sitographie
Informations sur le poste de relevage : -www.tubao.fr
-www.station-de-relevage.com

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