Vous êtes sur la page 1sur 57

Sommaire:

Introduction : .............................................................................................................................. 2
I. Les activités précontractuelles : ...................................................................................... 3
1. Visite de chantier : ................................................................................................... 3
2. Etude de sol : ............................................................................................................ 4
3. Plan architectural : ................................................................................................... 6
4. Plan structural : ........................................................................................................ 7
5. Estimation du budget : ............................................................................................. 9
6. Permis de construire :............................................................................................. 10
7. Spécification du constructeur :............................................................................... 11
II. Les activités post-contractuelles : .............................................................................. 12
1. Préparation du chantier : ........................................................................................ 12
2. Le décapage : ......................................................................................................... 14
3. Implantation des ouvrages : ................................................................................... 15
4. Travaux de terrassement : ...................................................................................... 17
5. Béton de propreté : ................................................................................................. 20
6. Construction des fondations :................................................................................. 22
7. Maçonnerie et longrines :....................................................................................... 27
8. Les regards : ........................................................................................................... 36
9. Le remblai et le compactage : ................................................................................ 38
10. Le dallage : ............................................................................................................. 39
11. Poteaux en élévation : ............................................................................................ 41
12. Voiles : ................................................................................................................... 43
13. Le traçage du niveau sur les poteaux : ................................................................... 45
14. Plancher : ............................................................................................................... 47
15. Les murs : ............................................................................................................... 53
16. Les terrasses : ......................................................................................................... 55
Conclusion :.............................................................................................................................. 57

1
Introduction :

La construction d'un bâtiment est un processus complexe qui nécessite une planification
minutieuse et une exécution précise. Dans ce rapport, nous nous concentrerons sur trois étapes
clés de construction : les travaux de fondations, les travaux d'élévations et les travaux de
terrasses. L'objectif de ce rapport est de fournir une compréhension approfondie de ces étapes
cruciales afin de garantir une construction de bâtiment solide et durable.
La première étape que nous examinerons est celle des travaux de fondations. Les fondations
sont la base sur laquelle repose tout le bâtiment, et leur construction doit être réalisée avec une
grande précision. Nous explorerons les différentes méthodes de fondations, telles que les
fondations superficielles et profondes, ainsi que les facteurs clés à prendre en compte, tels que
la nature du sol, la charge du bâtiment et les normes de construction. Une attention
particulière sera accordée à l'importance des études géotechniques et à la mise en œuvre des
techniques de construction appropriées pour assurer la stabilité et la durabilité des fondations.
Ensuite, nous aborderons les travaux d'élévations, qui consistent en la construction des murs,
des planchers et des structures verticales du bâtiment. Cette phase est essentielle pour donner
forme à l'édifice et créer un espace fonctionnel. Nous détaillerons les différentes techniques
de construction utilisées, telles que la maçonnerie, le béton armé ou les structures
préfabriquées. Nous mettrons également l'accent sur l'importance du respect des normes de
sécurité, de l'isolation thermique et acoustique, ainsi que des réglementations locales en
matière de construction. La coordination entre les différents corps de métier et la supervision
du processus seront également examinées.
Enfin, nous étudierons les travaux de terrasses, qui concernent les toitures et les espaces
extérieurs du bâtiment. Les terrasses sont des éléments clés pour créer des espaces extérieurs
agréables et fonctionnels. Nous discuterons des différents types de toitures, tels que les toits
plats ou en pente, ainsi que des matériaux de revêtement et d'étanchéité appropriés. Nous
explorerons également les aménagements paysagers, les systèmes de drainage et d'évacuation
des eaux pluviales, ainsi que les considérations liées à l'accessibilité et à la sécurité.
En résumé, ce rapport mettra en évidence les étapes clés de construction d'un bâtiment, en se
concentrant sur les travaux de fondations, les travaux d'élévations et les travaux de terrasses.
En comprenant en détail ces étapes essentielles, les professionnels de la construction seront
mieux préparés à relever les défis techniques, à respecter les réglementations en vigueur et à
réaliser des bâtiments solides, fonctionnels et esthétiquement agréables.

2
I. Les activités précontractuelles :

1. Visite de chantier :

Avant le début de la construction, il est courant de réaliser une visite de chantier pour vérifier
l'emplacement et les conditions du site. Cette visite est généralement effectuée par les parties
prenantes clés du projet, y compris les architectes, les ingénieurs et les entrepreneurs.
L'objectif principal de cette visite est d'évaluer la faisabilité de la construction sur le site choisi.
Les éléments suivants sont généralement examinés :
• Topographie et géologie : La visite permet d'observer la configuration du terrain, les
pentes, les conditions du sol et la présence éventuelle de contraintes géotechniques. Ces
informations sont cruciales pour déterminer les méthodes de construction appropriées
et prendre en compte les éventuelles mesures d'adaptation nécessaires.
• Accès et infrastructures : L'accessibilité au site est évaluée, y compris les routes
d'accès, les voies de transport public et les réseaux d'approvisionnement en eau, en
électricité et en assainissement. Il est important de s'assurer que toutes les infrastructures
nécessaires sont disponibles ou qu'elles peuvent être mises en place de manière adéquate
pour soutenir la construction du bâtiment.
• Réglementations et restrictions : La visite permet de vérifier les réglementations
locales en matière d'urbanisme, de zonage et de construction, ainsi que les restrictions
éventuelles liées à la protection de l'environnement, au patrimoine culturel ou à d'autres
considérations légales. Cela garantit que le projet de construction est conforme aux lois
et aux exigences spécifiques du site.

3
• Analyse des risques : Une évaluation préliminaire des risques naturels ou humains
potentiels peut être réalisée lors de la visite de chantier. Cela peut inclure des facteurs
tels que les risques sismiques, les inondations, les glissements de terrain ou les
contraintes liées à la sécurité. L'identification de ces risques permet de prendre des
mesures appropriées pour minimiser les impacts potentiels sur la construction et assurer
la sécurité du personnel sur le site.
En résumé, la visite de chantier avant le début de la construction est une étape essentielle pour
évaluer l'emplacement et les conditions du site. Elle permet de s'assurer de la faisabilité du
projet, de vérifier les réglementations et les restrictions, d'analyser les risques potentiels et de
prendre des décisions éclairées avant de passer à la phase de construction proprement dite.

2. Etude de sol :

L'étude de sol est une étape essentielle qui doit être réalisée avant la conception d'un ouvrage.
Elle consiste en plusieurs étapes clés pour évaluer les caractéristiques du sol et fournir des
informations cruciales pour la planification et la construction du projet.
• Préparation de l'étude de sol :
- Définition des objectifs et des exigences spécifiques de l'étude.
- Collecte des informations disponibles sur le site, telles que les plans topographiques et les
données géologiques existantes.
• Reconnaissance du site :
- Visite du site pour observer les conditions géologiques, topographiques et environnementales.
- Réalisation d'une étude géomorphologique pour comprendre la formation du sol et les
processus géologiques.

4
• Prélèvements d'échantillons de sol :
- Carottage ou sondage pour prélever des échantillons de sol à différentes profondeurs.
- Respect de normes et de méthodologies appropriées pour garantir la représentativité des
échantillons.
• Analyse en laboratoire :
- Analyse physique : détermination de la granulométrie, de la densité, de la plasticité, etc.
- Analyse mécanique : évaluation de la résistance, de la compressibilité et de la perméabilité du
sol.
• Interprétation des résultats :
- Établissement du profil géotechnique du sol en fonction des caractéristiques et des paramètres
obtenus.
- Identification des propriétés géotechniques critiques, des couches de sol favorables et des
éventuels problèmes géotechniques.
• Rapport d'étude de sol :
- Présentation des résultats, des conclusions et des recommandations.
- Recommandations concernant les méthodes de construction, les fondations et les mesures de
prévention des risques.
- Fourniture de données et d'informations essentielles pour la conception d'ouvrages et la
planification du projet.
En résumé, le rôle de l'étude de sol est de fournir des informations essentielles pour la
conception d'ouvrages et la planification du projet. Elle permet de comprendre les
caractéristiques et les propriétés du sol afin de déterminer les méthodes de construction
appropriées, de concevoir des fondations solides et d'évaluer les risques géotechniques
potentiels. L'étude de sol contribue ainsi à assurer la sécurité, la durabilité et la stabilité des
ouvrages construits en prenant en compte les conditions spécifiques du site.

5
3. Plan architectural :

Le plan architectural représente une représentation graphique détaillée de l'agencement et de la


disposition des espaces à l'intérieur et à l'extérieur de la structure.
Les principales composantes d'un plan architectural sont :
• Dessin en plan :
- Il représente une vue aérienne de l'ensemble du bâtiment, montrant la disposition des pièces,
des couloirs, des escaliers et des espaces extérieurs.
- Les dimensions des pièces, les ouvertures (portes et fenêtres) et les détails structurels y sont
indiqués.
• Élévations :
- Les élévations sont des vues en deux dimensions du bâtiment, montrant son apparence
extérieure.
- Elles représentent les murs, les ouvertures, les détails architecturaux et les proportions des
différentes parties du bâtiment.
• Coupes transversales et longitudinales :
- Les coupes sont des vues verticales du bâtiment, montrant sa structure interne.
- Elles permettent de visualiser la disposition des étages, des murs, des planchers et des
plafonds, ainsi que les connexions entre eux.
• Détails :
- Les détails architecturaux fournissent des informations spécifiques sur les éléments de
construction, tels que les portes, les fenêtres, les escaliers, les finitions et les matériaux.

6
- Ils précisent les dimensions, les matériaux utilisés et les techniques de construction pour
assurer la cohérence et la qualité de l'exécution.
• Notations et légendes :
- Le plan architectural comprend des notations et des légendes qui expliquent les symboles, les
matériaux, les couleurs et d'autres informations importantes pour la compréhension du plan.
Le plan architectural est élaboré par un architecte en collaboration avec les autres parties
prenantes du projet, tels que les ingénieurs, les concepteurs d'intérieur et les clients. Il sert de
base pour la construction du bâtiment et guide l'exécution des travaux en fournissant des
instructions précises sur la disposition des espaces, les dimensions, les matériaux et les détails
architecturaux.

4. Plan structural :

Le plan structural représente une représentation graphique détaillée de la structure porteuse de


l'ouvrage, y compris les fondations, les éléments structuraux et les systèmes de support.
Les principales composantes d'un plan structural sont :
• Fondations :
- Le plan structural comprend des détails sur les fondations du bâtiment, y compris leur type
(fondations superficielles, profondes, etc.) et leur disposition.
- Les dimensions, les profondeurs d'enfouissement, les matériaux de construction et les détails
de renforcement des fondations y sont indiqués.

7
• Poutres, poteaux et planchers :
- Le plan structural montre la disposition des poutres, des poteaux et des planchers dans le
bâtiment.
- Les dimensions, les positions, les types de matériaux et les connexions structurelles entre ces
éléments sont spécifiés.
• Murs porteurs :
- Les murs porteurs, qui contribuent à la stabilité et à la résistance de la structure, sont également
inclus dans le plan structural.
- Leur épaisseur, leur position et leur hauteur sont indiquées, ainsi que les détails de
renforcement s'ils sont nécessaires.
• Systèmes de support supplémentaires :
- Selon les exigences de la structure, le plan structural peut également inclure des systèmes de
support supplémentaires tels que des poutres de ceinture, des tirants ou des murs de
soutènement.
- Ces éléments sont conçus pour résister aux charges spécifiques et sont représentés avec leurs
dimensions et leurs connexions.
• Notations et légendes :
- Comme pour tout plan technique, le plan structural comprend des notations et des légendes
pour expliquer les symboles, les matériaux, les dimensions et d'autres informations pertinentes.
Le plan structural est élaboré par un ingénieur civil ou un ingénieur structure, en collaboration
avec l'architecte et les autres parties prenantes. Il sert de référence pour la construction du
bâtiment, en fournissant des instructions précises sur la disposition des éléments structuraux,
les dimensions, les matériaux et les détails de construction. Il garantit la stabilité, la résistance
et la durabilité de la structure du bâtiment en s'assurant qu'elle est conçue et construite
conformément aux normes et aux exigences de sécurité.

8
5. Estimation du budget :

L'estimation du budget permet de prévoir les coûts associés à toutes les phases du projet.
Les principales composantes de l'estimation du budget sont :
• Étude des besoins et des exigences du projet :
- Cette étape consiste à analyser les besoins fonctionnels du bâtiment, les spécifications
techniques, les exigences réglementaires et les attentes du client.
- Elle permet de déterminer les caractéristiques clés du projet et d'établir une base solide pour
l'estimation du budget.
• Estimation des coûts de construction :
- Il s'agit de déterminer les coûts de construction proprement dits, y compris les matériaux, la
main-d'œuvre, les équipements et les services nécessaires à la réalisation du projet.
- Les coûts sont évalués en se basant sur des données de référence, des prix actuels du marché,
des devis de fournisseurs et des coûts de travaux similaires réalisés précédemment.
• Estimation des coûts indirects :
- En plus des coûts de construction, il faut prendre en compte les coûts indirects tels que les
frais d'ingénierie, les permis, les assurances, les frais légaux, les coûts de gestion de projet et
les frais généraux liés au chantier.
- Ces coûts sont souvent estimés en pourcentage du coût de construction ou en utilisant des
méthodes spécifiques de calcul.
• Évaluation des coûts liés aux services publics et aux infrastructures :
- Certains projets peuvent nécessiter des travaux d'infrastructure tels que la mise en place de
réseaux électriques, d'approvisionnement en eau, d'assainissement, de routes d'accès, etc.
- Les coûts associés à ces infrastructures doivent être estimés et inclus dans le budget global.

9
• Préparation d'une marge de sécurité :
- Il est recommandé d'inclure une marge de sécurité dans l'estimation du budget pour faire
face à d'éventuelles dépenses imprévues ou à des variations de coûts.
- La marge de sécurité varie généralement entre 5% et 15% du coût total du projet, en
fonction du niveau de risque et de complexité du projet.
Une fois que toutes ces composantes sont prises en compte, une estimation détaillée du budget
global du projet peut être établie. Cependant, il est important de noter que l'estimation du budget
est une estimation préliminaire et qu'elle peut être ajustée tout au long du processus de
construction en fonction des changements, des imprévus et des fluctuations du marché. Un suivi
rigoureux des coûts réels est nécessaire pour assurer une gestion efficace du budget tout au long
du projet.

6. Permis de construire :

Le permis de construire est une autorisation officielle délivrée par les autorités compétentes
avant le début des travaux de construction d'un bâtiment. Il vise à garantir que le projet respecte
les réglementations et les normes en vigueur dans la région où la construction est prévue.
Les principales informations concernant le permis de construire sont :
• Demande de permis de construire :
- Avant de commencer les travaux, le maître d'ouvrage ou son représentant doit déposer une
demande de permis de construire auprès des autorités locales.
- La demande doit être accompagnée des plans, des dessins, des spécifications techniques et
de tous les documents nécessaires décrivant le projet de construction.
• Étude du dossier :
- Les autorités compétentes examinent le dossier de demande de permis de construire pour
s'assurer que le projet est conforme aux règles d'urbanisme, aux normes de construction et aux
réglementations en vigueur.
- Ils vérifient également si le projet respecte les règles d'aménagement du territoire, de
sécurité, d'accessibilité, de préservation de l'environnement, etc.

10
• Délivrance du permis de construire :
- Si le projet est jugé conforme, les autorités délivrent le permis de construire. Cela confirme
que le projet peut être réalisé conformément aux plans et aux spécifications soumis dans la
demande.
- Le permis de construire est généralement assorti de conditions spécifiques et d'une durée de
validité.
• Affichage du permis de construire :
- Le maître d'ouvrage est tenu d'afficher le permis de construire sur le chantier de manière
visible pour informer le public que les travaux sont autorisés.
• Contrôles pendant la construction :
- Les autorités peuvent effectuer des inspections régulières pendant la construction pour
s'assurer que le projet est conforme aux plans approuvés et respecte les réglementations en
vigueur.
Le permis de construire est une étape légale et obligatoire pour la plupart des projets de
construction. Son obtention garantit que le projet est réalisé en conformité avec les normes et
les réglementations en vigueur. Il est essentiel de respecter les conditions du permis de
construire et de coopérer avec les autorités compétentes tout au long du processus de
construction pour assurer la légalité et la conformité du projet.

7. Spécification du constructeur :
Un constructeur, également appelé entrepreneur en construction, est une entreprise
spécialisée dans la réalisation de travaux de construction. Il est chargé de coordonner et
d'exécuter les différentes étapes du projet de construction, en respectant les plans, les
spécifications et les délais convenus.
Les rôles et les responsabilités d'un constructeur sont :
• Analyse du projet :
- Le constructeur examine les plans, les dessins et les spécifications du projet de construction
pour comprendre les besoins du client, les exigences techniques et les contraintes du site.
• Estimation des coûts :
- Le constructeur évalue les coûts de construction en se basant sur les plans et les
spécifications fournis. Il effectue des calculs détaillés pour estimer les quantités de matériaux
nécessaires, la main-d'œuvre requise et les équipements nécessaires.
- Sur la base de cette évaluation, le constructeur établit un devis ou une offre de prix pour le
client.
• Planification et coordination :
- Le constructeur élabore un planning détaillé des travaux, en définissant les étapes, les délais
et les ressources nécessaires.
11
- Il coordonne les différentes parties prenantes du projet, telles que les architectes, les
ingénieurs, les sous-traitants et les fournisseurs, pour assurer une exécution fluide des travaux.
• Gestion des ressources :
- Le constructeur est responsable de l'approvisionnement en matériaux, de l'embauche de la
main-d'œuvre qualifiée et de la gestion des équipements nécessaires à la réalisation des
travaux.
- Il veille à ce que les ressources soient disponibles en temps voulu et en quantités adéquates
pour maintenir le calendrier des travaux.
• Supervision de la construction :
- Le constructeur supervise le déroulement des travaux sur le chantier pour s'assurer de leur
conformité aux plans, aux normes de qualité et aux réglementations en vigueur.
- Il assure le suivi des avancements, contrôle la qualité de l'exécution des travaux et résout les
problèmes qui pourraient survenir.
• Gestion des aspects administratifs :
- Le constructeur gère les aspects administratifs du projet, tels que l'obtention des permis de
construire, la conformité aux réglementations locales, la documentation des travaux réalisés et
la facturation des prestations fournies.
• Suivi financier :
- Le constructeur tient à jour les coûts réels des travaux par rapport au budget établi. Il établit
des rapports financiers réguliers pour informer le client de l'évolution des dépenses.
Un constructeur joue un rôle clé dans la réalisation d'un projet de construction en veillant à ce
que les travaux soient réalisés avec professionnalisme, dans le respect des normes de qualité et
des délais convenus. Il assure la coordination et la gestion de toutes les parties prenantes
impliquées dans le projet pour garantir sa réussite.

II. Les activités post-contractuelles :


1. Préparation du chantier :

12
La préparation du chantier vise à mettre en place les conditions nécessaires pour démarrer les
travaux. Les principales étapes de la préparation du chantier sont :
• Étude du site :
- Avant le début des travaux, une étude approfondie du site est réalisée pour évaluer les
caractéristiques du terrain, les contraintes éventuelles et les aspects environnementaux.
- Cela permet de prendre des décisions éclairées sur les méthodes de construction,
l'aménagement du chantier et les mesures de sécurité.
• Démolition et déblaiement :
- Si nécessaire, les structures existantes sur le site sont démolies et les débris sont évacués.
- Le déblaiement du terrain est effectué pour éliminer les obstacles tels que les rochers, les
arbres, les souches ou les débris indésirables.
• Aménagement du chantier :
- L'aménagement du chantier comprend la mise en place des installations temporaires, telles
que les barrières de sécurité, les clôtures, les panneaux de signalisation et les zones de
stockage.
- Les accès au chantier sont aménagés pour permettre la circulation des véhicules, des engins
de construction et des travailleurs.
• Préparation des fondations :
- Si le projet nécessite des fondations, elles sont préparées en suivant les plans et les
spécifications. Cela peut impliquer l'excavation du sol, la pose de coffrages et d'armatures, et
la coulée du béton.
• Approvisionnement en matériaux :
- Les matériaux de construction nécessaires au chantier sont commandés et livrés en fonction
des besoins planifiés.
- Un espace de stockage approprié est aménagé pour stocker les matériaux de manière sûre et
organisée.
• Installation des infrastructures :
- Les infrastructures temporaires, telles que les installations électriques, les systèmes
d'approvisionnement en eau et les installations sanitaires, sont installées pour répondre aux
besoins des travailleurs sur le chantier.
• Sécurité sur le chantier :
- Des mesures de sécurité strictes sont mises en place pour protéger les travailleurs, les
visiteurs et le public.
- Cela comprend la formation sur les procédures de sécurité, l'installation d'équipements de
protection, la signalisation adéquate et la mise en place de plans d'évacuation d'urgence.

13
La préparation du chantier vise à créer un environnement de travail sûr et fonctionnel, prêt à
accueillir les travaux de construction. Une bonne planification et une coordination efficace sont
essentielles pour garantir une préparation adéquate du chantier, ce qui contribue à la réussite
globale du projet.

2. Le décapage :

Le décapage de la terre végétale est une étape spécifique de la préparation du chantier qui
consiste à enlever la couche supérieure du sol contenant de la matière organique et des
nutriments nécessaires à la croissance des plantes. Les éléments clés du processus de décapage
de la terre végétale sont :
• Identification de la zone de décapage :
- Sur la base des plans et des spécifications du projet, la zone spécifique où la terre végétale
doit être enlevée est identifiée.
- Il peut s'agir de l'emplacement de la future construction, de l'aménagement paysager ou
d'autres zones spécifiques définies dans le cadre du projet.
• Préparation de l'équipement :
- Les engins de chantier appropriés, tels que des pelleteuses, des niveleuses ou des bulldozers,
sont préparés pour effectuer les travaux de décapage.
- Les outils et les accessoires nécessaires, tels que des godets spéciaux pour le décapage,
peuvent être installés sur les machines.
• Décapage de la terre végétale :
- Les engins de chantier sont utilisés pour enlever délicatement la couche supérieure du sol,
généralement d'une épaisseur d'environ 15 à 30 centimètres.

14
- La terre végétale est soigneusement excavée et déplacée vers une zone de stockage
provisoire pour une utilisation ultérieure.
• Stockage de la terre végétale :
- La terre végétale excavée est stockée dans un endroit spécifié sur le chantier.
- Elle peut être empilée en couches et protégée pour éviter la contamination ou la perte de
nutriments pendant la durée du chantier.
• Utilisation future de la terre végétale :
- Selon les besoins du projet, la terre végétale stockée peut être réutilisée pour le
réaménagement paysager, la création de jardins, la végétalisation des toits, etc.
- Une fois les travaux de construction terminés, la terre végétale peut être remise en place sur
le site pour favoriser la croissance des plantes et restaurer l'environnement naturel.
Le décapage de la terre végétale permet de préparer le terrain pour la construction en
éliminant la couche fertile supérieure. Il est essentiel de suivre des procédures appropriées
pour minimiser les perturbations écologiques et maximiser la possibilité de réutiliser la terre
végétale à des fins de restauration et de verdissement du site.

3. Implantation des ouvrages :

L'implantation des ouvrages fait référence à l'étape de la construction où les dimensions et les
positions exactes des éléments de la structure sont établies sur le terrain conformément aux
plans et aux spécifications. C'est un processus crucial pour assurer que la construction est
réalisée de manière précise et conforme aux exigences du projet. Les étapes et les méthodes
couramment utilisées lors de l'implantation des ouvrages sont :
• Analyse des plans : Une analyse minutieuse des plans architecturaux et structuraux est
effectuée pour comprendre les dimensions, les formes, les emplacements des murs, des
poteaux, des dalles et d'autres éléments importants de la structure.

15
• Repérage des points de référence : Des points de référence fixes sur le terrain, tels que
des bornes géodésiques ou des repères existants, sont identifiés. Ils serviront de base
pour l'implantation et permettront d'établir des lignes de base et des angles de référence.
• Mesures de base : Des mesures précises sont prises à l'aide d'instruments de mesure
tels que des rubans à mesurer, des lasers de nivellement ou des théodolites pour établir
des lignes de base parallèles et des angles droits sur le terrain en se basant sur les points
de référence identifiés. Ces mesures serviront de référence pour l'implantation des
éléments de la structure.
• Utilisation de techniques d'implantation : Différentes techniques sont utilisées pour
transférer les dimensions et les positions des éléments de la structure sur le terrain.
Parmi les techniques courantes, on trouve :
- L'équerre : L'équerre est utilisée pour vérifier l'angle droit et l'alignement des murs. Elle est
placée sur les lignes de base pour s'assurer que les murs sont perpendiculaires et correctement
alignés.

- Le jalonnement : Des piquets, des clous ou des marques de peinture sont utilisés pour
marquer les points d'implantation des éléments de la structure sur le terrain, en se basant sur
les mesures de base et l'utilisation de l'équerre.

- La triangulation : La triangulation consiste à utiliser des triangles formés par des mesures et
des angles pour déterminer les positions précises des éléments de la structure.
- Les relevés topographiques : Des relevés topographiques précis peuvent être réalisés à l'aide
d'instruments de mesure sophistiqués pour obtenir des coordonnées tridimensionnelles
précises des points d'implantation.

16
• Vérification et ajustements : Une fois l'implantation réalisée, des vérifications
régulières sont effectuées en mesurant les distances, les angles et en utilisant les
techniques d'implantation pour s'assurer de la conformité aux plans et aux
spécifications. Des ajustements peuvent être effectués si nécessaire pour corriger les
erreurs d'implantation.
• Suivi de l'implantation : L'implantation est surveillée tout au long de la construction
pour garantir que les éléments de la structure sont réalisés conformément à
l'implantation initiale. Des vérifications périodiques sont effectuées pour s'assurer de
l'alignement correct des murs, des ouvertures et des éléments structurels.
L'implantation des ouvrages est une étape cruciale pour garantir la précision et la conformité
de la construction. Elle nécessite des compétences techniques et une utilisation précise
d'instruments de mesure pour obtenir des résultats précis.

4. Travaux de terrassement :
a. Types de fouilles :

Une fouille dans le domaine de la construction fait référence à l'excavation du sol pour diverses
raisons, telles que la création de fondations, l'installation de réseaux souterrains, la réalisation
de tranchées pour les services publics, etc. Les fouilles peuvent varier en taille, en profondeur
et en forme en fonction des besoins spécifiques du projet.

17
• Fouille en rigole : C'est une fouille peu profonde réalisée le long du périmètre d'une
construction. Elle est généralement utilisée pour créer les fondations des murs en
creusant une tranchée peu profonde.

• Fouille en tranchée : Il s'agit d'une excavation de plus grande profondeur et de plus


grande largeur, réalisée pour l'installation de services publics tels que les canalisations
d'eau, d'égouts, de gaz, etc.

• Fouille en puits : C'est une excavation verticale réalisée pour atteindre une couche de
sol plus stable ou pour accéder à des travaux souterrains spécifiques, tels que la
construction de puits, de tunnels, etc.

18
b. Principes de sécurité des fouilles :

• Stabilisation des parois : Les parois de la fouille doivent être sécurisées pour éviter les
risques d'effondrement. Cela peut être réalisé en utilisant des techniques de soutènement
appropriées, comme le blindage des parois avec des panneaux en acier ou en aluminium,
l'utilisation d'étançons ou de murs berlinois.
• Évacuation des terres : Les terres excavées doivent être éloignées de manière à ne pas
créer de surcharges sur les bords de la fouille, ce qui pourrait provoquer un affaissement.
• Vérification des services publics : Il est essentiel de localiser et de marquer tous les
services publics souterrains, tels que les câbles électriques, les conduites de gaz, les
canalisations d'eau, avant de commencer la fouille. Cela permet d'éviter les dommages
aux infrastructures existantes.
• Contrôle de l'accès : Les fouilles doivent être clôturées et signalisées de manière
appropriée pour empêcher l'accès non autorisé.

c. Étapes générales de réalisation d'une fouille :


• Préparation du site : Le site est préparé en enlevant la végétation, les débris et les
obstructions qui pourraient entraver la fouille.
• Marquage et traçage : Les dimensions et les contours de la fouille sont marqués sur le
terrain en utilisant des techniques de traçage appropriées, telles que des jalons, des
piquets ou des marques de peinture.
• Excavation : Le sol est excavé en utilisant des équipements tels que des pelleteuses,
des excavatrices ou des tractopelles. Les terres excavées sont évacuées du chantier.
• Soutènement : Si nécessaire, des mesures de soutènement sont prises pour stabiliser les
parois de la fouille et éviter les risques d'effondrement. Cela peut inclure l'utilisation de
blindages, d'étançons ou d'autres techniques de soutènement.
• Contrôle de la qualité du sol : Des échantillons de sol peuvent être prélevés pour des
tests de qualité et de compaction afin de s'assurer que le sol est approprié pour la
construction.
• Réalisation des travaux supplémentaires : Selon les besoins du projet, d'autres
travaux peuvent être réalisés dans la fouille, tels que la pose de drains, la création de
fondations, l'installation de canalisations, etc.

19
• Nettoyage et remblayage : Une fois les travaux de la fouille terminés, les parois sont
nettoyées et les terres excavées peuvent être réutilisées pour le remblayage autour de la
fouille, si elles sont compatibles avec les exigences du projet.
Il est important de noter que les étapes et les méthodes spécifiques peuvent varier en fonction
des caractéristiques du projet et des réglementations locales. Les principes de sécurité et les
procédures appropriées doivent toujours être suivis pour assurer la sécurité des travailleurs et
la qualité de l'exécution des fouilles.

5. Béton de propreté :

Le béton de propreté, également connu sous le nom de béton de fondation, est une étape
importante dans la construction d'un bâtiment. Il s'agit d'une couche de béton qui est
généralement coulée sur le sol excavé avant de commencer la construction des fondations.
Le béton de propreté remplit plusieurs fonctions essentielles dans le processus de construction :
• Uniformisation du sol : Il permet de créer une surface plane et uniforme sur laquelle
les fondations peuvent reposer de manière stable et solide.
• Protection contre l'humidité : Le béton de propreté forme une barrière contre
l'humidité présente dans le sol, réduisant ainsi les risques de détérioration des fondations
dues à la remontée capillaire ou aux variations hydriques.
• Distribution des charges : Il répartit de manière équilibrée les charges du bâtiment sur
toute la surface des fondations, évitant ainsi les points de concentration de contraintes.
• Prévention des remontées de terre : Le béton de propreté empêche les remontées de
terre et de boue dans les fondations, ce qui peut endommager leur intégrité structurelle.

20
a. Étapes de réalisation du béton de propreté :

La réalisation du béton de propreté comprend les étapes suivantes :


• Préparation du sol : Avant de couler le béton de propreté, le sol doit être préparé en
enlevant les débris, les roches, les racines et tout matériau qui pourrait affecter la qualité
du béton.
• Traçage et coffrage : La zone où le béton de propreté sera coulé est délimitée en
utilisant des jalons, des piquets et des cordes. Un coffrage est ensuite installé pour
délimiter la zone exacte où le béton sera versé. Le coffrage peut être réalisé en utilisant
des planches en bois ou des panneaux de coffrage.
• Préparation du mélange de béton : Le mélange de béton est préparé en mélangeant
du ciment, du sable, du gravier et de l'eau dans des proportions spécifiques. Des
adjuvants peuvent également être ajoutés pour améliorer les propriétés du béton, tels
que la résistance, la fluidité ou la durabilité.
• Coulée du béton : Une fois le mélange de béton prêt, il est coulé dans le coffrage
préparé. Il est ensuite nivelé et compacté à l'aide d'outils appropriés pour éliminer les
bulles d'air et assurer une surface uniforme.
• Durcissement et séchage : Après la coulée, le béton de propreté doit être laissé à sécher
et durcir pendant une période spécifiée, généralement quelques jours. Pendant cette
période, il est important de protéger le béton de propreté contre les intempéries, les
variations de température et les chocs mécaniques.
Une fois que le béton de propreté est sec et durci, les travaux de construction peuvent se
poursuivre avec la mise en place des fondations du bâtiment. Le béton de propreté fournit une
base solide et stable pour les fondations, assurant ainsi la stabilité et la durabilité de la structure
du bâtiment.

21
6. Construction des fondations :
Une fondation est une structure souterraine qui supporte le poids d'un bâtiment et le transmet
au sol de manière stable. Elle est conçue pour répartir les charges verticales et horizontales et
prévenir les déformations excessives. Les fondations assurent la stabilité, la durabilité et la
sécurité de la construction.

Une semelle est un élément de fondation horizontal en béton armé, généralement de forme
rectangulaire ou en forme de T inversé, qui est situé en-dessous des murs porteurs et des poteaux
d'un bâtiment. Les semelles répartissent la charge du bâtiment sur une plus grande surface du
sol, fournissant ainsi une base stable et solide. Elles sont conçues pour transférer les charges
verticales et horizontales du bâtiment vers le sol de manière efficace et sécurisée. Les semelles
peuvent varier en taille et en épaisseur en fonction des charges à supporter et des caractéristiques
du sol.

a. Traçage des semelles sur le béton de propreté :


Le traçage des semelles sur le béton de propreté consiste à délimiter l'emplacement précis des
semelles, qui sont les éléments de fondation horizontaux sur lesquels reposent les murs et les
poteaux du bâtiment. Les étapes détaillées du traçage des semelles sont :
• Analyse des plans : Tout d'abord, les plans architecturaux et structurels sont examinés
pour comprendre les dimensions, les formes et les emplacements des semelles
nécessaires. Les plans indiquent généralement les dimensions des semelles, les

22
distances par rapport aux murs et aux poteaux, et les coordonnées des points de
référence.
• Préparation de l'outil de traçage : Un ensemble d'outils est préparé pour le traçage,
comprenant des jalons en métal ou en bois, des cordeaux, des niveaux à bulle, des rubans
à mesurer et des marqueurs de traçage.
• Positionnement des jalons de référence : Les jalons de référence sont placés aux
endroits désignés sur le béton de propreté. Ils servent de points de repère pour le traçage
précis des semelles. Les jalons sont installés solidement en utilisant des clous ou des
chevilles pour les maintenir en place.
• Tendre les cordeaux : Des cordeaux sont attachés entre les jalons de référence, en
suivant les lignes de contour des semelles indiquées sur les plans. Les cordeaux doivent
être bien tendus et alignés avec précision pour obtenir des lignes droites et parallèles.
• Utilisation des niveaux à bulle : Les niveaux à bulle sont utilisés pour s'assurer que les
cordeaux sont horizontaux et de niveau. Cela garantit que les semelles seront alignées
correctement et de la même hauteur.
• Traçage des lignes de semelles : À l'aide des marqueurs de traçage, les lignes des
semelles sont marquées le long des cordeaux. Cela permet d'obtenir des lignes claires et
précises qui indiquent l'emplacement exact des semelles.
Une fois que le traçage des semelles est terminé, les équipes de construction peuvent procéder
à la prochaine étape, qui est généralement le coffrage des semelles. Le traçage précis des
semelles est essentiel pour garantir que les fondations sont construites selon les plans et les
spécifications, assurant ainsi la stabilité et la solidité du bâtiment.

b. Le coffrage des semelles :

Le coffrage est le processus de création d'un moule temporaire pour contenir le béton frais
pendant sa prise. Il assure la forme précise et la stabilité requises pour les éléments structuraux
d'un bâtiment. Une fois le béton durci, le coffrage est généralement démonté ou peut être laissé
en place pour offrir un soutien permanent à la structure.

23
Les étapes détaillées du coffrage des semelles sont :
• Préparation du matériel : Tout d'abord, le matériel nécessaire au coffrage des semelles
est préparé. Cela comprend des panneaux de coffrage en bois ou en métal, des poutrelles
de soutien, des étais, des clous, des vis et d'autres accessoires de fixation.
• Positionnement des panneaux de coffrage : Les panneaux de coffrage sont placés
autour des lignes de semelles tracées précédemment. Ils sont fixés ensemble à l'aide de
clous ou de vis pour former un moule solide et étanche. Les panneaux doivent être bien
alignés avec les lignes de semelles pour assurer une forme correcte.
• Installation des poutrelles de soutien : Des poutrelles de soutien sont placées
horizontalement à l'intérieur du coffrage pour renforcer la structure et prévenir les
déformations lors de la coulée du béton. Les poutrelles sont fixées aux panneaux de
coffrage à l'aide d'étais ou d'autres dispositifs de support.
• Vérification des niveaux et des alignements : Les niveaux à bulle et les outils de
mesure sont utilisés pour vérifier que le coffrage des semelles est parfaitement de niveau
et aligné. Cela garantit que les semelles auront la forme et les dimensions précises
requises.
• Installation des dispositifs d'ancrage : Des dispositifs d'ancrage, tels que des étriers
en métal, sont fixés au coffrage pour permettre une connexion solide entre les semelles
et les éléments structuraux qui seront construits ultérieurement.
• Étanchéité du coffrage : Les joints entre les panneaux de coffrage sont scellés pour
éviter les fuites de béton pendant la coulée. Des bandes d'étanchéité ou des produits
d'étanchéité spécifiques peuvent être utilisés pour assurer une étanchéité adéquate.
Une fois que le coffrage des semelles est terminé, il est prêt pour la coulée du béton. Il est
important de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la solidité et l'intégrité du
coffrage, car il doit supporter la pression du béton frais. Un coffrage bien conçu et correctement
exécuté garantit la forme et les dimensions appropriées des semelles, ce qui contribue à la
stabilité et à la durabilité de la structure du bâtiment.

c. Façonnage d’acier :

24
Le façonnage de l'acier, dans le contexte de la construction de fondations, fait référence à la
préparation et à la mise en place des barres d'acier d'armature qui seront utilisées pour renforcer
le béton de la semelle ou d'autres éléments structuraux.
C’est un processus de pliage, de découpe et de mise en forme des barres d'acier selon les
spécifications et les plans de construction. Cela implique généralement la coupe précise des
barres à la longueur appropriée, le pliage pour suivre les courbes ou les angles spécifiques, et
la fixation des barres entre elles par soudage ou en utilisant des attaches métalliques.
Les étapes générales du façonnage de l'acier sont :
• Lecture des plans : Les plans de construction sont examinés pour comprendre les
dimensions, les positions et les formes requises des barres d'acier d'armature.
• Préparation des barres d'acier : Les barres d'acier sont sélectionnées et préparées en
les coupant à la longueur appropriée à l'aide d'outils de coupe tels que des cisailles ou
des scies.
• Pliage des barres : Si nécessaire, les barres d'acier sont pliées pour correspondre aux
angles ou aux courbes spécifiés dans les plans. Cela peut être réalisé à l'aide d'outils de
pliage spécialisés.
• Assemblage des barres : Les barres d'acier sont assemblées selon les schémas de
disposition et les liaisons spécifiques indiqués dans les plans. Cela peut impliquer la
fixation des barres avec des attaches métalliques, des colliers de serrage ou des liens de
ligature.
• Soudage des joints : Si nécessaire, les joints entre les barres d'acier sont soudés pour
assurer une connexion solide et durable. Le soudage doit être réalisé par un soudeur
qualifié et conformément aux normes de sécurité et de qualité.
• Vérification des dimensions et des positions : Les barres d'acier façonnées sont
vérifiées pour s'assurer qu'elles correspondent aux dimensions et aux positions
spécifiées dans les plans. Des mesures précises peuvent être prises pour garantir la
conformité.
Le façonnage de l'acier est une étape cruciale pour assurer la résistance et la durabilité des
éléments en béton armé. Les barres d'acier d'armature renforcent le béton et aident à résister
aux charges et aux contraintes exercées sur la structure.

25
d. Pose d’acier pour semelles et prés poteaux :

Un pré-poteau est un élément vertical utilisé pour transférer les charges verticales d'une
structure vers les fondations. Il se situe à l'extrémité d'une poutre ou d'une semelle et renforce
la structure en répartissant les charges sur une plus grande surface. Fabriqué en béton armé, il
joue un rôle crucial dans la stabilité et la solidité du bâtiment.
La pose d'acier pour les semelles et les prés-poteaux fait référence à l'installation des barres
d'acier d'armature dans le coffrage des semelles et des prés-poteaux avant la coulée du béton.
Les barres d'acier sont placées stratégiquement pour renforcer et augmenter la résistance de ces
éléments structurels. Les étapes principales de la pose d'acier pour les semelles et les prés-
poteaux sont :
• Préparation du coffrage : Avant de poser l'acier, le coffrage des semelles et des prés-
poteaux doit être prêt. Les panneaux de coffrage sont en place et correctement alignés,
prêts à recevoir l'acier d'armature.
• Placement des barres d'acier : Les barres d'acier préalablement façonnées sont placées
dans le coffrage selon les spécifications du plan de construction. Les barres sont
disposées de manière à assurer un renforcement adéquat et une distribution uniforme
des charges.
• Fixation des barres d'acier : Les barres d'acier sont fixées entre elles et au coffrage à
l'aide de liens de ligature, de colliers de serrage ou d'autres dispositifs de fixation
appropriés. Cela garantit que les barres restent en place pendant la coulée du béton.
• Vérification des positions et des niveaux : Les positions des barres d'acier sont
vérifiées pour s'assurer qu'elles correspondent aux plans et aux spécifications. Les
niveaux sont également vérifiés pour garantir l'alignement vertical des barres.

26
• Espacement des barres d'acier : L'espacement entre les barres d'acier est vérifié pour
respecter les exigences de résistance et de distribution des charges. Des écarteurs
métalliques peuvent être utilisés pour maintenir l'espacement correct entre les barres.
• Liaison des barres aux prés-poteaux : Si des prés-poteaux sont prévus dans le coffrage
des semelles, les barres d'acier sont étendues et reliées aux prés-poteaux pour assurer
une continuité de renforcement entre les deux éléments.
Une fois que l'acier d'armature est correctement positionné et fixé, la coulée du béton peut avoir
lieu. Le béton est versé dans le coffrage, entourant les barres d'acier pour former les semelles
et les prés-poteaux. L'acier d'armature renforce le béton, lui conférant une résistance et une
durabilité accrues pour soutenir les charges de la structure du bâtiment.

7. Maçonnerie et longrines :
Après la réalisation des fondations, les étapes suivantes dans la construction d'un bâtiment sont
la maçonnerie et la réalisation des longrines :
• Maçonnerie : La maçonnerie fait référence à la construction des murs porteurs et des
éléments de structure à partir de blocs de béton, de briques, de pierres ou d'autres
matériaux de maçonnerie. Les murs porteurs sont érigés en suivant les plans
architecturaux et structurels, en utilisant des techniques appropriées de pose et de liaison
des matériaux. Les ouvertures pour les portes et les fenêtres sont également réalisées
lors de cette étape.

27
• Longrines : Les longrines sont des éléments en béton armé qui sont disposés le long
des murs porteurs ou des ouvertures pour renforcer la structure et répartir les charges.
Elles sont généralement utilisées pour soutenir les poutres ou les linteaux au-dessus des
ouvertures. Les longrines sont préfabriquées ou coulées sur place selon les besoins du
projet. Elles sont fixées aux fondations existantes à l'aide d'armatures d'acier et de
dispositifs de liaison appropriés.

Les étapes de la maçonnerie et de la réalisation des longrines sont les suivantes :

a. Fouille pour maçonnerie et longrine :

• Tranchée : Une tranchée est creusée selon les dimensions spécifiées dans les plans de
construction. Elle est réalisée à l'aide d'outils de creusage tels que des pelles, des
excavatrices ou des engins de terrassement. La tranchée est creusée selon la largeur et
la profondeur requises pour la maçonnerie et les longrines.
• Evacuation de la terre : Une fois la tranchée creusée, la terre excavée est évacuée du
chantier à l'aide de camions, de bennes ou d'autres moyens de transport appropriés. Il
est important de maintenir le chantier propre et dégagé pour faciliter les travaux
ultérieurs.
• Vérification des dimensions : Après l'excavation, les dimensions de la tranchée sont
vérifiées pour s'assurer qu'elles correspondent aux spécifications du projet. La largeur
et la profondeur de la tranchée doivent être conformes aux plans et aux exigences de
construction.
• Etayage : Selon les caractéristiques du sol et les conditions du chantier, il peut être
nécessaire d'installer des étançons ou des étayages pour soutenir les parois de la tranchée

28
et éviter les risques d'effondrement. L'étayage assure la stabilité de la tranchée pendant
les travaux de maçonnerie.
• Continuité de l'opération : Une fois la tranchée creusée, les dimensions vérifiées et
l'étayage en place, l'excavation se poursuit jusqu'à atteindre la profondeur souhaitée
pour la fondation de la maçonnerie et des longrines. Cette étape peut nécessiter
l'utilisation d'outils spéciaux pour travailler dans des zones plus étroites ou pour
effectuer des ajustements précis.
Il est important de noter que chaque étape de la fouille pour la maçonnerie et les longrines
doit être réalisée avec précision, en respectant les spécifications techniques et les normes de
sécurité appropriées. La qualité de la fouille aura un impact direct sur la stabilité et la
durabilité de la structure du bâtiment.

b. Maçonnerie en moellons :

• Préparation du mortier : Préparation du mortier en mélangeant le ciment, le sable et


l'eau dans les proportions spécifiées. Mélanger soigneusement jusqu'à obtenir une
consistance homogène.
• Pose des premiers rangs de moellons : Poser les premiers rangs de moellons en
utilisant le mortier. Placer les moellons un par un en les enfonçant légèrement dans le
mortier et en les ajustant pour obtenir l'alignement et le niveau souhaités.
• Pose des parpaings ou des briques : Si nécessaire, utiliser des parpaings ou des
briques pour les parties spécifiques de la maçonnerie. Poser-les en veillant à les
aligner correctement et à les fixer avec le mortier.
• Rejointoiement des façades : Une fois que les rangs de moellons, de parpaings ou de
briques sont posés, procéder au rejointoiement des façades. Appliquer le mortier dans
les joints entre les éléments maçonnés à l'aide d'une truelle et lisser-le pour obtenir une
finition uniforme.
• Nettoyage des excès de mortier : Pendant la maçonnerie, il est courant que du
mortier tombe à l'extérieur de la structure. Ramasser régulièrement les excès de

29
mortier pour maintenir le chantier propre et éviter les obstructions ou les dégradations
environnementales.
• Remblaiement : Une fois que la maçonnerie est terminée, procéder au remblaiement
des zones environnantes. Utiliser du sable ou du gravier pour combler les espaces
vides autour des fondations et des murs maçonnés, en compactant régulièrement pour
assurer la stabilité.
Il est essentiel de respecter les normes de construction, les plans et les spécifications du projet
lors de l'exécution de la maçonnerie. Veillez à maintenir un niveau et un alignement précis, à
utiliser le mortier de manière appropriée et à réaliser des joints solides pour assurer la solidité
et la durabilité de la structure maçonnée.

c. Arasement étanche :

• Préparation du carton feutre : Couper le carton feutre en morceaux de la largeur du


mur, plus 10 cm de chaque côté pour assurer un recouvrement adéquat. S’assurer que
les morceaux sont prêts à être utilisés.
• Positionnement du carton feutre : Placer le morceau de carton feutre découpé sur le
mur, en le positionnant correctement pour qu'il s'adapte à la zone d'arasement. Veillez
à ce que le carton feutre recouvre la surface adéquate du mur.
• Application du bitume chaud : Pendant que l’emplacement du carton feutre,
appliquer du bitume chaud sur le mur en utilisant un outil approprié. S’assurer de bien
coller le carton feutre sur le mur en même temps que vous appliquez le bitume chaud.
• Recouvrement du carton feutre : Une fois le carton feutre bien coller au mur avec le
bitume chaud, appliquer une autre couche de bitume chaud sur le carton feutre lui-
même. Cette étape garantit une étanchéité supplémentaire et renforce la protection
contre les infiltrations d'eau.
• Ajout de sable de mer : Pour une finition supplémentaire, répandre une fine couche
de sable de mer sur le bitume chaud encore frais. Le sable de mer offre une résistance
accrue et contribue à la durabilité de l'arasement étanche.
Il est important de respecter les bonnes pratiques et les recommandations du fabricant lors de
la réalisation de l'arasement étanche avec cette méthode spécifique

30
d. Coffrage pour chainage et longrines :

Le chainage est une structure en béton armé utilisée pour renforcer les bâtiments. Il est
composé de barres d'acier longitudinales et transversales. Son rôle est d'absorber les forces de
traction et de compression pour garantir la solidité et la stabilité de la construction. Les étapes
du coffrage sont :
• Préparation du coffrage : s’assurer de l'utilisation d’un bon coffrage propre et droit
pour garantir la qualité de la structure. Vérification de toutes les pièces du coffrage
qu’elles sont en bon état et ne présentent pas de défauts.
• Positionnement du coffrage : Placer les éléments du coffrage selon les dimensions et
les formes spécifiées dans le plan de coffrage. Veillez à l’alignement correcte des
éléments et aux fixations solides pour éviter tout déplacement pendant le coulage du
béton.
• Calage du coffrage : Utilisation des traverses et des serre-joints pour bien caler le
coffrage et maintenir sa stabilité. S’assurer que le coffrage est solidement ancré au sol
et qu'il ne présente pas de jeu ou de mouvement pendant le coulage du béton.
• Matérialisation du niveau de coulage : Utilisation des repères ou des niveaux pour
marquer le niveau de coulage souhaité dans le coffrage. S’assurer que ces repères sont
clairement visibles et bien alignés pour garantir un niveau de coulage uniforme sur toute
la longueur des longrines et chainages.
• Vérification de l'équerrage et de la verticalité : Utilisation des outils de mesure
appropriés tels qu'une équerre et un niveau pour vérifier que le coffrage est correctement
aligné et vertical. Veillez à ce que les angles soient exacts et que les parois du coffrage
soient parfaitement verticales pour obtenir une structure droite et solide.
Il est crucial de suivre scrupuleusement les indications du plan de coffrage et de respecter les
normes de construction pour assurer la précision et la qualité du coffrage des longrines et
chainages.

31
e. Pose acier pour chainages et longrines :

• Pose des chainages façonnés : emplacement des barres d'acier préalablement


façonnées dans le coffrage conformément aux spécifications du plan de construction.
Veillez à ce que les barres soient correctement positionnées et alignées selon les
exigences de conception.
• Pose des longrines : Disposition des barres d'acier des longrines dans le coffrage en les
espaçant correctement selon les indications du plan. S’assurer que les barres sont bien
centrées et alignées pour obtenir une distribution uniforme de l'acier dans les longrines.
• Assurer la longueur de recouvrement : Vérification du respect des barres d'acier des
chainages et des longrines de la longueur de recouvrement requise, c'est-à-dire la zone
où les barres se chevauchent pour garantir une bonne continuité structurelle. S’assurer
que le recouvrement est suffisant pour une bonne adhérence et une résistance adéquate.
• Remise en place des cadres d'étriers ou des épingles : Si les chainages et les longrines
nécessitent des cadres d'étriers ou des épingles pour maintenir l'acier en place, assurez-
vous de les remettre en position correcte. Ces éléments aident à stabiliser les barres
d'acier et à maintenir leur espacement approprié pendant le coulage du béton.
Il est essentiel de suivre les spécifications du plan de construction et les normes de sécurité lors
de la pose de l'acier pour les chainages et les longrines. Assurez-vous que toutes les barres
d'acier sont correctement positionnées, bien ancrées et en conformité avec les exigences du
projet.

32
f. Mise à la terre :

Dans le contexte de la construction d'un bâtiment, la mise à la terre fait référence à l'opération
qui consiste à créer une connexion électrique entre les éléments métalliques de la structure et
une prise de terre sécurisée. Cette prise de terre est généralement constituée d'électrodes
métalliques enterrées dans le sol, permettant la dissipation des courants électriques indésirables.
La mise à la terre est essentielle pour assurer la sécurité électrique du bâtiment. Elle permet de
prévenir les risques d'électrocution en fournissant un chemin de moindre résistance pour les
courants de fuite ou les surtensions électriques. Elle contribue également à protéger les
équipements électriques en évitant les dommages causés par des surcharges électriques.
L'installation de la mise à la terre comprend :
• Mise à la terre du câble : Positionnement du câble de mise à la terre le long du porteur
de bâtiment conformément aux spécifications du plan. S’assurer qu'il est bien fixé et
maintenu en place.
• Attachement du câble aux aciers des chainages ou des longrines : Utilisation d’un
fil d'attache pour fixer solidement le câble aux barres d'acier des chainages ou des
longrines. Enroulement du fil d'attache autour du câble et des barres d'acier de manière
à ce qu'ils soient bien serrés ensemble. S’assurer que les attaches sont réparties
régulièrement le long du câble pour une fixation uniforme.
• Laisser une attente pour le raccordement à la boîte de coupure : Lorsque vous fixez
le câble aux aciers, assurez-vous de laisser une longueur suffisante de câble en attente
pour le raccordement à la boîte de coupure. Cette attente permettra de réaliser le
raccordement électrique ultérieur en toute sécurité.
• Couper le câble et le protéger : Une fois que le câble est correctement attaché aux
aciers, coupez le câble à la longueur requise, en veillant à laisser suffisamment de câble
pour atteindre la boîte de coupure. Ensuite, protégez les extrémités du câble avec des
capuchons isolants pour éviter tout risque de court-circuit ou d'endommagement.

33
Il est essentiel de respecter les normes de sécurité électrique et les réglementations locales lors
de la mise à la terre du câble et du raccordement électrique ultérieur. Veillez à ce que toutes les
connexions soient correctement effectuées et que le câble soit protégé de manière adéquate pour
garantir un système électrique sûr et fiable.

g. Coulage de béton pour chainages et longrines :

• Préparation du béton : Préparation du béton en respectant les proportions spécifiées


dans le plan de construction. Assurez-vous d'utiliser des matériaux de qualité et de bien
mélanger le béton pour obtenir une consistance homogène.
• Coulage du béton : Versement du béton dans le coffrage préalablement préparé pour
les chainages et les longrines. Assurez-vous de répartir le béton de manière uniforme
pour éviter les poches d'air.
• Vibrage du béton : Utilisation d’un vibrateur à béton pour éliminer les bulles d'air
emprisonnées dans le béton. Le vibrage permet d'améliorer la compacité du béton et
d'assurer une meilleure adhérence avec les armatures métalliques.
• Mise à niveau du béton : Utilisation des outils appropriés, tels qu'une règle vibrante,
pour niveler et lisser la surface du béton. Veillez à ce que le béton soit bien réparti et
qu'il atteigne les niveaux de coulage spécifiés dans le plan.
• Respect du niveau de coulage : Surveillez attentivement le niveau de coulage du béton
pour vous assurer qu'il ne dépasse pas les limites prévues. Le niveau de coulage est
déterminé en fonction des exigences de conception et des charges prévues.
• Vérification de l'étanchéité du coffrage : Assurez-vous que le coffrage utilisé pour le
coulage du béton est étanche. Vérifiez les joints et les angles pour éviter les fuites de
béton liquide. Une étanchéité adéquate du coffrage garantit la qualité du béton et évite
les pertes de matériau.
Il est essentiel de suivre les bonnes pratiques de coulage du béton, de respecter les spécifications
du plan de construction et de prendre en compte les recommandations du fabricant pour obtenir
des chainages et des longrines en béton armé de qualité.

34
h. Décoffrage du chainage et des longrines :

• Décoffrage des traverses de cale : Retirer les traverses de cale qui ont été utilisées pour
maintenir le coffrage en place. Utilisation d’une barre à mine ou un levier pour soulever
les traverses et les dégager du béton.
• Arrachement des piquets de calage : Enlèvement des piquets de calage qui ont servi
à stabiliser le coffrage pendant le coulage du béton. Utilisation d’une pince ou une pelle
pour arracher les piquets du sol en veillant à ne pas endommager les chainages et les
longrines.
• Ramassage des madriers et des piquets : Ramasser les madriers et les piquets du
coffrage et placer-les hors du chantier de construction. Ranger-les de manière organisée
pour une utilisation ultérieure ou pour les retirer du site.
• Nettoyage du lieu des longrines : Effectuer un nettoyage minutieux de l'emplacement
des longrines. Retirer les débris, les morceaux de coffrage et tout autre matériau qui
pourrait obstruer la zone. Veillez à ne pas endommager les coins des chainages et des
longrines lors du nettoyage.
Il est important de procéder au décoffrage avec précaution afin de ne pas endommager les
éléments en béton armé. Suivre les bonnes pratiques de décoffrage, utiliser les outils appropriés
et veillez à ne pas causer de dommages aux chainages et aux longrines lors de cette étape.

35
8. Les regards :

Les regards sont des structures de drainage pour l'évacuation des eaux pluviales et usées. Ils
permettent l'accès à l'intérieur des canalisations pour l'inspection, la maintenance et le
nettoyage. Les regards sont essentiels pour assurer le bon fonctionnement des systèmes de
drainage. Les étapes des regards sont comme suit :

a. Pose des buses :

Les buses sont des éléments de canalisations utilisés pour le drainage et l'écoulement des eaux
pluviales ou des eaux usées. Ce sont des conduits de forme cylindrique ou rectangulaire,
généralement en béton ou en plastique, qui permettent le transport des fluides d'un endroit à un
autre. Les buses sont souvent utilisées pour la construction de systèmes de collecte des eaux de
pluie ou d'égouts.
• Alignement et respect de la pente : Avant de commencer la pose des buses, il faut
s’assurer de l'alignement correcte de l'ensemble du système de drainage en respectant la
pente spécifiée. Cela garantira un écoulement efficace des eaux.
• Étalage d'une couche de sable : Préparation du lit de pose en étalant une couche de
sable d'environ 10 cm d'épaisseur. Cela permettra d'assurer une assise solide et stable
pour les buses.
• Pose et ajustement des buses : Emplacement des buses sur le lit de sable, en les ajustant
correctement pour assurer un alignement précis. Il faut vérifier également la pente des
buses pour garantir un bon écoulement des eaux.

36
• Remplissage des joints avec du mortier : Une fois que les buses sont correctement
positionnées, remplir les joints entre les buses avec du mortier. Il faut s’assurer de bien
compacter le mortier pour assurer une étanchéité adéquate.
• Nettoyage des buses de l'intérieur : Après avoir terminé la pose des buses, il faut
s’assurer du nettoyage de l'intérieur des buses pour éliminer tout débris ou obstruction
qui pourrait entraver le bon écoulement des eaux.

b. Coffrage et coulage des regards :

• Coulage du radier regard : Suivre le plan de coffrage spécifié pour le regard et


procéder au coulage du béton pour former le radier. Il faut s’assurer de positionner
le moule de coffrage conformément aux dimensions et à l'emplacement requis.
• Calage du moule avant le coulage du béton : Avant de couler le béton, il faut
s’assurer de bien caler le moule de coffrage pour éviter tout mouvement ou
déformation pendant le coulage. Utiliser des cales et des supports appropriés pour
maintenir le moule en place.
• Vérification de l'épaisseur et de la verticalité du béton : Lors du coulage du
béton, il faut vérifier régulièrement l'épaisseur du radier en utilisant des gabarits ou
des outils de mesure. Il faut vérifier également la verticalité du coffrage en utilisant
un niveau à bulle.
• Ne pas dépasser le niveau de coulage : Ne pas dépasser le niveau de coulage
spécifié pour éviter tout débordement ou déséquilibre de la structure du regard.
Contrôler régulièrement le niveau du béton pendant le coulage.
Il est important de suivre les plans de coffrage, les spécifications techniques et les
réglementations locales lors de la pose des buses et du coffrage des regards.

37
9. Le remblai et le compactage :

Le remblai est l'opération consistant à combler un espace vide avec de la terre ou un matériau
similaire pour créer une surface plane ou pour soutenir une structure. Le compactage, quant à
lui, est le processus de densification du remblai en appliquant une force pour réduire les vides
et augmenter la stabilité du sol. Le processus est comme suit :
• Mise en place de la terre à usage de remblai : Une fois le terrain préparé, la terre est
étalée de manière uniforme sur la zone à remblayer.
• Étalement du remblai : La terre est répartie de manière homogène sur toute la
surface à remblayer. Elle est étalée en couches successives pour assurer une répartition
équilibrée du remblai.
• Arrosage : Après l'étalage du remblai, de l'eau peut être ajoutée pour faciliter le
compactage ultérieur. L'arrosage permet d'humidifier la terre et de favoriser une
meilleure densification lors du compactage.
• Compactage : Une fois que le remblai est correctement étalé et humidifié, il est
compacté à l'aide de matériels appropriés tels que des compacteurs vibrants ou des
rouleaux compresseurs. Le compactage consiste à réduire les vides dans le remblai en
appliquant une force sur la terre, ce qui augmente sa densité.
• Respect de la hauteur du remblai : Pendant le compactage, il est important de
s'assurer que la hauteur du remblai atteint les niveaux requis, conformément aux
spécifications du projet. Des mesures sont prises pour garantir que le remblai atteint la
hauteur prévue sans dépasser les limites préétablies.
• Respect du taux de compactage : Le compactage doit être effectué selon un taux de
compactage spécifié dans les normes et les directives du projet. Le taux de
compactage indique le degré de densification souhaité du remblai et peut varier en
fonction du type de sol et de l'utilisation prévue de la zone remblayée.

38
Le remblai et le compactage sont des étapes essentielles pour assurer la stabilité et la solidité
des structures construites sur le terrain. Un remblai bien compacté garantit une répartition
uniforme des charges et minimise les risques de tassement ou de glissement du sol.

10. Le dallage :

Le dallage est une surface plane et solide utilisée comme sol dans les bâtiments. Il est constitué
de béton armé et sert de base solide pour soutenir les charges verticales. Le dallage assure une
répartition uniforme du poids de la construction sur le sol. Il est conçu pour être résistant,
durable et capable de supporter les charges et les contraintes.
Son processus est de deux étapes :

a. Pose de l'acier pour dallage :

39
• Étude du plan de coffrage : Le plan de coffrage fourni par le bureau de contrôle est
examiné pour comprendre les dimensions et les spécifications du dallage.
• Pose d'acier longitudinaux et transversaux : Des barres d'acier sont positionnées
selon le plan de coffrage pour former le réseau d'armature du dallage. Les barres
longitudinales sont placées parallèlement à la plus grande dimension du dallage, tandis
que les barres transversales sont disposées perpendiculairement.
• Mise en place de cales de ciment : Des cales de ciment sont utilisées pour maintenir
les barres d'acier à la bonne hauteur par rapport au coffrage. Elles assurent le bon
positionnement de l'armature dans le dallage.
• Attachement des barres : Les barres d'acier sont attachées les unes aux autres et aux
cales de ciment à l'aide de fils de fer ou de ligatures pour garantir leur stabilité et leur
positionnement pendant le coulage du béton.

b. Coulage du dallage :

• Coulage du béton et étalage : Une fois l'armature en place, le béton est coulé sur la
surface préparée. Il est réparti uniformément et étalé à l'aide de pelles, de râteaux ou de
règles vibrantes pour assurer une distribution homogène.
• Damage du béton : Après avoir étalé le béton, il est compacté à l'aide de vibrateurs ou
de rouleaux compresseurs pour éliminer les vides et assurer une bonne densité. Le
compactage améliore la résistance et la durabilité du dallage.
• Respect de l'horizontalité : Pendant le coulage et le compactage, il est essentiel de
maintenir l'horizontalité du dallage en utilisant des niveaux ou des lasers pour vérifier
et ajuster régulièrement le niveau de la surface.
• Respect des différences de niveaux : Si le plan de dallage prévoit des différences de
niveaux pour des raisons de drainage ou de design, il est important de respecter ces
variations en veillant à ce que le béton soit coulé selon les pentes spécifiées.
• Nettoyage du lieu de travail : Une fois le coulage terminé, le lieu de travail est nettoyé
pour enlever les débris et les résidus de béton. Les outils utilisés sont nettoyés et les
zones environnantes sont dégagées pour permettre un séchage adéquat du dallage.
Le dallage est une étape cruciale dans la construction qui assure la solidité, la planéité et la
stabilité du sol sur lequel reposent les structures. En suivant ces étapes, on garantit la mise en
place correcte de l'armature et du béton pour obtenir un dallage de qualité.
40
11. Poteaux en élévation :

Les poteaux en élévation sont des éléments verticaux en béton armé qui supportent les charges
d'un bâtiment. Ils transmettent les charges aux fondations et assurent la stabilité structurelle.
Les poteaux sont dimensionnés et disposés selon les plans de construction pour assurer la
résistance et la solidité de l'ensemble de la structure.

a. Traçage des poteaux en élévation :

• Traçage des poteaux : Traçage des contours des poteaux en élévation sur le sol ou sur
le plancher en suivant les dimensions et les alignements spécifiés. Utilisation d’une
équerre et un mètre pour assurer la précision du traçage. Marquage des sections des
poteaux à l'aide de poudre de traçage pour faciliter le processus de coffrage.
• Alignement et distances entre poteaux : respect des alignements requis entre les
poteaux et vérification des distances entre eux pour garantir une répartition équilibrée.
Il faut que les mesures respectent les spécifications du projet.

41
b. Coffrage des poteaux en élévation :

• Coffrage du socle : Réalisation du coffrage du socle des poteaux en utilisant deux


madriers conformes aux dimensions prescrites. Fixation solide des madriers au sol pour
assurer la stabilité du coffrage.
• Coffrage des trois faces : Procédé du coffrage des trois faces des poteaux en suivant le
traçage préalablement effectué. Assurer la maintenance de la distance requise entre les
poteaux en utilisant des cales en ciment en quantité suffisante.
• Coffrage de la quatrième face : Une fois les trois faces coffrées, il faut effectuer le
coffrage de la quatrième face en utilisant des planches ou des panneaux de coffrage
appropriés. L’alignement des éléments de coffrage et à les fixer solidement pour
préserver la forme et les dimensions du poteau.
• Vérification du niveau et de la verticalité : Contrôle régulier du niveau et de la
verticalité des poteaux en utilisant des niveaux à bulle ou d'autres outils de mesure.
Ajustement du coffrage si nécessaire pour garantir la rectitude et l'aplomb des poteaux.
• Stabilité du coffrage : S’assurer de la stabilité du coffrage en utilisant des cales, des
serre-joints, des traverses et des madriers, le cas échéant. Fixation solide de tous les
éléments du coffrage pour éviter tout mouvement ou déformation pendant le coulage du
béton.
Ces étapes du coffrage des poteaux en élévation garantissent la mise en place correcte du
coffrage, en respectant les dimensions, l'alignement, le niveau et la verticalité des poteaux.

42
12. Voiles :

Les voiles sont des éléments de construction verticaux en béton armé, souvent utilisés pour
former les murs porteurs d'un bâtiment.

a. Coffrage des voiles :

• Réalisation du coffrage : La mise en place du coffrage des voiles en commençant par


la première face, puis la deuxième face après la pose du ferraillage. Placer correctement
les cales en ciment et de recevoir les armatures conformément aux spécifications du
projet.
• Calage du coffrage : Utilisation des serre-joints, des traverses et des étais pour caler
solidement le coffrage et assurer sa stabilité. Respecter l'épaisseur des voiles définie
dans les plans et à maintenir le coffrage étanche pour éviter les fuites de béton.
• Matérialisation du niveau de remplissage : Marquage claire du niveau de remplissage
souhaité à l'intérieur du coffrage pour guider le coulage du béton ultérieur.

43
b. Coulage du béton pour les poteaux et les voiles :

• Couler le béton : Procéder au coulage du béton dans le coffrage des voiles en utilisant
des techniques appropriées. Répartir le béton uniformément sur toute la surface et évitez
tout gaspillage.
• Vibrer le béton : Utilisation d’un outil de vibration pour éliminer les bulles d'air piégées
et assurer une bonne compaction du béton. Le béton doit atteindre tous les coins et les
zones difficiles d'accès du coffrage.
• Hauteur de remplissage : Contrôle régulier de la hauteur de remplissage du béton pour
s’assurer qu'elle correspond aux spécifications requises. L’ajout du béton au besoin et
ne pas dépasser la hauteur prévue.
• Épaisseur d'enrobage uniforme : Surveiller attentivement l'épaisseur d'enrobage du
béton par rapport aux armatures. S’assurer qu'elle est uniforme sur toute la surface des
voiles pour garantir une protection adéquate des armatures contre la corrosion.
• Étanchéité du coffrage : Vérification régulière de l'étanchéité du coffrage pendant le
coulage du béton pour éviter les fuites. Réparation de toute fuite éventuelle pour
maintenir l'intégrité du coffrage et assurer la qualité du béton coulé.
En suivant ces étapes détaillées, on pourra réaliser les voiles conformément aux spécifications
du projet, en assurant une mise en place correcte du coffrage, un coulage précis du béton et un
respect des dimensions, de l'enrobage et de l'étanchéité requis.

44
13. Le traçage du niveau sur les poteaux :

Le traçage du niveau sur les poteaux consiste à aligner les bulles d'un appareil de niveau avec
un point de référence sur chaque poteau. Les visées sont réalisées pour matérialiser le niveau
souhaité, généralement à 1 mètre du sol brut. Des marques sont ensuite faites à l'aide d'un crayon
ou d'une peinture spéciale pour indiquer la hauteur du niveau sur chaque poteau.

45
Les étapes du traçage du niveau sont :
• Stationner l'appareil de niveau :

Placer l'appareil de niveau sur une surface stable et horizontale à proximité du premier
poteau à tracer.
• Viser le point repère V.A :

Utilisation de l'appareil de niveau pour aligner la bulle avec le point repère V.A, qui est
généralement un point de référence préalablement établi sur le premier poteau.
L’appareil de niveau doit être correctement calibré.
• Faire des visées sur tous les autres poteaux : À l'aide de l'appareil de niveau, effectuer
des visées sur tous les autres poteaux du projet. Alignement de la bulle avec le point de
référence préalablement établi sur chaque poteau.
• Matérialiser le niveau : Une fois que les visées sont réalisées sur tous les poteaux,
matérialiser le niveau en utilisant un crayon ou une peinture spéciale (cordex) pour
marquer la hauteur souhaitée, généralement à 1 mètre par rapport au sol brut. Utilisation
d’un niveau à bulle et une équerre pour s’assurer de la précision des marques.

46
Cela permettra d'assurer une mise en place correcte des poteaux et de maintenir une cohérence
dans les niveaux à travers le projet.

14. Plancher :

Un plancher est une structure horizontale qui constitue la surface d'un étage dans un bâtiment.
Il est conçu pour supporter le poids des occupants et des charges. Les planchers peuvent être
construits en différents matériaux et techniques, selon les besoins et les normes de construction,
afin d'assurer la solidité, la stabilité et l'isolation du bâtiment.
Les étapes de la construction d'un plancher sont comme suit :

a. Coffrage des poutres et plancher :


Les poutres sont des éléments structurels horizontaux utilisés dans la construction pour
soutenir les charges verticales et transmettre les charges aux piliers ou aux murs adjacents. Elles
sont généralement fabriquées en bois, en acier, en béton armé ou en d'autres matériaux
résistants. Les poutres sont essentielles pour la solidité et la stabilité des structures, notamment
dans la construction de planchers.

47
Les étapes du coffrage sont :
• Pose de l'échafaudage :

Installation d’un échafaudage pour faciliter l'accès et le travail en hauteur.


• Coffrage de la partie inférieure des poutres : Construire le coffrage en utilisant des
planches et des étais pour soutenir les poutres.
• Pose des planches de niveau du plancher : Emplacement des planches de nivellement
sur le coffrage pour former la surface du plancher.
• Pose des lisses et étayage : Installation des lisses horizontales et utilisation des étançons
pour les soutenir.
• Pose des contre-lisses et étayages : Ajout des contre-lisses perpendiculaires aux lisses
et les soutenir avec des étançons.
• Coffrage latéral du bâtiment : Construction d’un coffrage solide et bien calé
conformément aux plans de coffrage et aux spécifications de l'architecte.

b. Pose du plancher : Hourdis et poutrelles :

48
Les hourdis sont des éléments préfabriqués utilisés dans la construction pour former la partie
supérieure d'un plancher ou d'une dalle. Ils sont généralement fabriqués en béton ou en terre
cuite et sont conçus avec des alvéoles ou des vides à l'intérieur pour réduire le poids tout en
maintenant une résistance structurelle adéquate. Les hourdis sont placés entre les poutrelles ou
les poutres pour créer une surface plane sur laquelle le revêtement de sol peut être installé. Ils
contribuent à la réduction du poids total de la structure, à l'isolation thermique et acoustique,
ainsi qu'à l'amélioration de la résistance au feu.
• Pose des poutrelles (des éléments structurels horizontaux utilisés pour soutenir des
charges dans la construction) : emplacement des poutrelles selon le plan de pose, en
veillant à leur alignement et à leur niveau.

49
• Pose des hourdis : Installation des hourdis entre les poutrelles, en les ajustant
correctement.

• Vérification de la conformité : S’assurer que le travail est conforme au plan de pose


en vérifiant l'alignement, le niveau et la qualité de l'installation.
• Nettoyage du plancher : Élimination des chutes de bois, les pointes et les traverses qui
pourraient entraver la suite du travail.
• Mise en place des treillis soudés : Installation des treillis soudés pour renforcer la
structure du plancher.

50
• Mise en place des chaînages périphériques : Ajout des chaînages périphériques pour
renforcer les bords du plancher.

• Mise en place des armatures en chapeau et de continuité : Installation des armatures


supplémentaires selon les besoins du plancher.

51
c. Coulage du béton pour les poutres et le plancher :

• Coulage des poutres et vibrations : Versement du béton dans les coffrages des
poutres et utilisation d’un vibreur pour éliminer les bulles d'air et assurer une
répartition uniforme.
• Coulage des escaliers et vibrations : De la même manière pour le coulage des
escaliers, en veillant à une bonne vibration.
• Coulage de la dalle pleine et vibrations : Versement du béton dans la dalle
principale du plancher et utilisation du vibreur pour une bonne compaction.
• Coulage de la dalle de compression : Ajout d’une couche de béton de compression
pour renforcer la structure du plancher.
• Respect des niveaux et épaisseurs de béton : Le respect des niveaux et des
épaisseurs de béton spécifiés dans les plans.

d. Décoffrage du plancher et des poutres :


• Décoffrage des étais et des carreaux de la dalle : Retirer les étançons et les carreaux
de coffrage du plancher.
• Décoffrage des lisses et contre-lisses : Démonter les lisses horizontales, les contre-
lisses et les planches de coffrage.
• Décoffrage des panneaux coffrage des poutres : Démonter les panneaux de coffrage
des poutres.
• Décoffrage des madriers des poutres : En utilisant éventuellement une massette et
des cordes, retirer les madriers du coffrage des poutres.
• Nettoyage du bois de coffrage : Nettoyage complet des madriers, des planches de
coffrage et des étançons. Ramasser les serre-joints et ranger-les correctement pour une
utilisation future.

52
15. Les murs :

a. Maçonnerie d'agglos :

La maçonnerie d'agglos, également appelée maçonnerie en blocs ou maçonnerie de parpaings,


est une technique de construction utilisant des blocs de béton creux ou pleins appelés agglos.
Les étapes de la maçonnerie d'agglos comprennent :
• La pose de la première ligne d'agglos à l'extrémité du mur sur une couche de mortier,
en les attachant avec une corde pour assurer l'alignement.
• La pose de la première ligne d'agglos sur le mortier, en veillant à ce qu'ils soient bien
alignés.
• Remplissage des joints entre les agglos en étalant une couche de mortier.
• La pose de la deuxième ligne d'agglos en continuant le même processus.

53
b. Coffrage et coulage des linteaux :

Les linteaux sont des éléments structurels utilisés dans la construction pour soutenir une
ouverture telle qu'une porte, une fenêtre ou une baie. Ils sont généralement en béton armé, en
acier ou en bois, et sont placés horizontalement au-dessus de l'ouverture pour répartir la
charge et assurer la stabilité de la structure.
• Mettre en place un support temporaire pour soutenir le linteau.

• Fixation du crochet de linteau sur le support.

54
• Placement des éléments munis de crochets sur le support.
• Mettre en place les armatures préfabriquées sur les crochets de linteau.
• Versement le mortier pour remplir l'espace entre les éléments et les armatures.

• Réalisation de l'assise au-dessus du linteau en ajoutant des couches de blocs


supplémentaires.

c. Pose de l'appui de fenêtre :


• Marquage de l'emplacement de l'appui de fenêtre et vérification de son alignement
avec les autres fenêtres à l'aide d'un mètre et d'une corde de traçage.
• La pose de l'appui de fenêtre en respectant la hauteur de l'allège.
• Remplissage du vide en dessous de l'appui avec du béton.
• Ajustement de l'appui et le sceller avec du mortier pour assurer sa stabilité.

16. Les terrasses :

Une terrasse est une plateforme extérieure surélevée pour les activités de loisirs et de détente.

55
Les étapes de construction d'une terrasse comprennent :

a. Forme de pente :
• Répandre les déchets de brique sur la surface en respectant la largeur et la hauteur
requises.
• Arrosage des déchets de brique pour assurer une meilleure adhérence et compaction.
• Compactage des déchets de brique en utilisant des outils appropriés tout en réglant le
niveau pour obtenir une pente uniforme.
• Vérification de la pente en utilisant un niveau à bulle ou un niveau laser pour s'assurer
qu'elle correspond aux spécifications requises.
• Coulage du béton de forme sur la surface préparée, en respectant l'épaisseur spécifiée.
• Compactage du béton et remettre la surface à niveau à l'aide d'outils de lissage
appropriés.
• Exécution d’une couche de mortier sur le béton pour obtenir une chape de lissage lisse
et uniforme.

b. Étanchéité multicouche :
Les étapes sont identiques à celles décrites précédemment pour l'étanchéité multicouches.

c. Protection de l'étanchéité :
• Coulage du béton de grain de riz sur la surface étanchée, en veillant à bien remplir les
parties vides et à obtenir une surface plane.
• Talochage de la surface du béton pour obtenir une finition lisse et uniforme.
• Respecter les hauteurs requises des dalots en s'assurant qu'ils sont correctement intégrés
dans la surface de la terrasse.
• Vider les joints entre les dalots et les remplir avec un mélange de bitume et de sable
pour assurer une étanchéité supplémentaire et éviter les infiltrations d'eau.

56
Conclusion :

En conclusion, nous avons examiné en détail les différentes étapes de construction d'un
bâtiment, mettant en évidence l'importance de chaque phase pour assurer la solidité, la
durabilité et la qualité du projet. Depuis les fondations jusqu'aux finitions, chaque étape a été
abordée de manière méthodique, en mettant l'accent sur des aspects clés tels que le traçage, le
coffrage, le coulage du béton, l'installation des éléments structuraux, l'étanchéité et la finition.
Il est crucial de respecter les normes de construction et de se conformer aux plans et aux
spécifications établis par les professionnels du domaine. La coordination entre les différents
corps de métier est également essentielle pour garantir la cohérence et la fluidité des travaux.
Chaque étape a son importance et influe sur le bon déroulement des suivantes, soulignant ainsi
l'interdépendance des différentes tâches.
Cependant, il est important de noter que notre exploration des étapes de construction d'un
bâtiment n'est qu'une partie d'un processus global. Il reste encore des phases à aborder, telles
que l'installation des menuiseries, l'aménagement des espaces intérieurs, la mise en place des
systèmes électriques et sanitaires, ainsi que les travaux de revêtement et d'aménagement
extérieur.
La construction d'un bâtiment est un travail complexe qui nécessite une planification
minutieuse, une coordination efficace et une supervision rigoureuse à chaque étape.
L'engagement envers la qualité, la sécurité et la conformité aux réglementations en vigueur doit
guider chaque décision et action tout au long du processus de construction.
En conclusion, la réalisation d'un bâtiment de qualité implique la maîtrise de multiples étapes,
depuis les fondations jusqu'aux finitions, en respectant les normes de construction, en
coordonnant les différents corps de métier et en assurant une supervision minutieuse. Un rapport
détaillé sur les étapes de construction d'un bâtiment est essentiel pour documenter et analyser
le déroulement des travaux, tout en fournissant des informations précieuses pour les futurs
projets de construction.

57

Vous aimerez peut-être aussi