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Etude de la faisabilité
d une surélévation d un
Immeuble R+5+1SS
REMERCIEMENTS
Au terme de ce travail, nous tenons à remercier tout d’abord notre encadrant externe Monsieur
Rachid OBAD ingénieur chercheur en génie civil et Directeur Technique de la L.S.R, nous lui
sommes très reconnaissants pour sa disponibilité, sa confiance et ses encouragement tout au long
de cette expérience.
Nous sincères remerciements s’adresse aussi à nos encadrant interne Mr NIAZI & Mr AIS, qui ont
Nous tenons à remercier vivement tous les membres du jury de nous avoir fait l’honneur
d’examiner ce travail.
Enfin, nos expressions de gratitude vont à toute l’équipe du département Génie Civil de l’école
marocaine d’ingénierie, ainsi qu’à toute personne ayant contribué de près ou de loin à
l’élaboration de ce projet.
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
RESUME
Ce rapport présente une revue de la littérature abordant les différentes structures d’un bâtiment
en commençant par l’infrastructure jusqu'à la superstructure suivi de la méthodologie adoptée
pour une étude de surélévation en occurrence la reconnaissance des sols par des essais de
laboratoire, la reconnaissance structurelle par auscultation magnétique, et d’autres essais in-situ
pour la qualité du béton .
Par ailleurs le rapport a fait l’objet d’une description sommaire des différentes méthodes
de contrôle non destructive utilisées pour les ouvrages en béton armé en générale et une étude
détaillée des investigations non destructives utilisées dans le cadre de ce projet en particulier.
A la fin, une étude de cas a été réalisée appliquant systématiquement la méthodologie ci-
dessus pour ainsi aboutir à une modélisation de la construction existante en fonction de l’état
projeté.
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
Problématique
La problématique de la surélévation d’une construction est sensiblement, la même que pour une
extension. Un élément essentiel s’ajoute cependant : la question de la tenue de la structure par
rapport au poids qui vient s’ajouter. Généralement, la surélévation n’a souvent pas été prévue à
l’origine.
De plus, un autre facteur peut intervenir, il s’agit des anomalies qui peuvent affecter la
construction. Ce facteur se traduit entre autre par l’apparition en surface exposée à l’extérieur, de
différentes altérations (taches de rouille, fissures, épaufrures…). Ces désordres sont cependant
influencés par des causes diverses liées à sa qualité originelle ou à des sollicitations d’exploitation
ou d’environnement qu’il faut corriger et prendre en compte dans l’étude de projet.
Aussi, plusieurs questions se posent à l’égard d’un projet de surélévation selon les cas suivants:
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
Fig.1 : Tableau comparatif des règles de 1906 et 1934 avec l’incidence des règles de charges de 1927(1)
Fig.2 : Tableau comparatif des règles de 1906 et 1934 avec l’incidence des règles de charges de 1927(2)
Fig. 3 : les principales règles de calcul et leur évolution entre les années 60 et 80. (1)
Fig.4 : les principales règles de calcul et leur évolution entre les années 60 et 80. (2)
Fig. 5 : les principales règles de calcul et leur évolution entre les années 60 et 80. (3)
Fig.6 : les principales règles de calcul et leur évolution entre les années 60 et 80. (4)
Fig.7 : les principales règles de calcul et leur évolution entre les années 60 et 80. (5)
Fig.8 : Tableau comparatif des règles de calcul de 1980, 1983, 1991 et 1999. (1)
Fig.9 : Tableau comparatif des règles de calcul de 1980, 1983, 1991 et 1999. (2)
Fig.10 : Type de fondations
Fig.11 : Le rapport de la largeur à la hauteur d'une fondation
Fig.12 : Semelle centrée (coupe)
Fig.13 : Semelle centrée 3D
Fig.14 : Semelle filante 3D
Fig.15 : Fonction principale des méthodes non destructives
Fig.16 : Mesure en transparence
Fig.17 : Mesure en surface
Fig.18 : Mesure en transparence par rayonnement
Fig.19 : Principe du scléromètre
Fig.20 : Schéma de principe du pachomètre
CHAPITRE II :
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
Chapitre II :
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
Introduction Générale
Le présent PFE a pour objectif de présenter l’étude relative au projet de surélévation d’un
bâtiment (sous-sol R+5) situé au centre-ville de Casablanca.
La surélévation consiste à construire deux nouveaux étages sur le toit du bâtiment existant. Elle
répond à plusieurs problématiques de la ville moderne, au cœur des enjeux du dépassement du
coût du foncier en zone tendue pour la réalisation de logements, du financement et du
développement d’activités économiques innovantes et d’avenir.
Les projets de surélévations restent rares, d’abord parce qu’ils sont complexes et nécessitent la
mobilisation de beaucoup d’intelligence humaine, ensuite parce que les différente
réglementations sur lesquelles se base un projet immobilier présentent des lacunes.
Aussi l’objectif de ce PFE est de reconstituer les plans de béton armé du bâtiment en question en
vue d’une surélévation de deux étages et cette reconstitution est basée essentiellement sur les
méthodes d’investigation non destructive suivantes :
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
L’espace en ville est recherché et cher. De ce fait, la densification du tissu bâti urbain, dans les
villes à grandes agglomérations, est d’une importance majeure.
Pour éviter l’étalement urbain, pour densifier, pour bénéficier des possibilités foncières
maximales sur une parcelle, pour réduire les coûts de construire et préserver l’environnement, la
rénovation est devenue au fil des ans un enjeu majeur du domaine de la construction.
Construire neuf n’étant pas toujours pertinent, au point de vue rentabilité, économique ou
environnemental, la rénovation ou la réhabilitation des bâtiments existants prend une place de
plus en plus importante, que ce soit au niveau national ou au niveau international.
Toutefois, la surélévation présente des contraintes techniques spécifiques qu’il faut maîtriser en
vue de lui permettre d’être une réponse pertinente aux enjeux présents et futurs.
Dans ce chapitre, nous allons voir au sein de la revue de littérature trois grandes parties.
Nous verrons dans une première partie un rappel sur le dimensionnement des bâtiments qui
traite le calcul de structure & le calcul des fondations.
Nous verrons dans un second temps, au sein de la deuxième partie consacré au diagnostic des
bâtiments, les méthodes d’investigation des structures et les différentes pathologies des
bâtiments qui peuvent être appliqué au projet en question.
Enfin, dans une troisième et ultime partie, nous verrons les différentes méthodes de renforcement
des bâtiments à savoir le confortement des structures & des fondations.
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
composée…), le comportement à rupture des sections a ainsi été intégré tout en conservant les
méthodes de calcul classiques basées sur la théorie de l’élasticité. Cela a permis de relever
fortement les valeurs des contraintes limites. C’est ainsi que la contrainte admissible de
compression du béton en flexion simple b pouvait atteindre deux fois la contrainte admissible en
compression simple b0.
A noter :
- Les règles 68 et 70 étaient applicables à la fois aux ponts et bâtiments ;
- les calculs sous les sollicitations pondérées du 1er et 2ème genre, celles du 2ème genre
pouvant être plus défavorables lorsqu’il n’y a pas proportionnalité des contraintes aux
efforts (renversement du sens du moment fléchissant et flexion composée par exemple)
- les contraintes limites du béton fonction de la classe du ciment, de l’épaisseur des pièces et
du niveau de contrôle sur le chantier ;
- des règles de vérification des pièces vis-à-vis du flambement nettement moins évoluées
que les règles actuelles ;
- les règles de limitation de la fissuration qui n’ont été que rarement appliquées.
Règles de 1970 :
Refonte complète de l’article 19 sur les conditions de non fragilité et modifications légères des
articles 20 sur le calcul des efforts, 21 hypothèses de calcul et 61 limitations des flèches …toutes
ces modifications ne remettaient pas en cause les principes de ces règles de calcul.
Les tableaux ci-après donnent les principales règles de calcul et leur évolution entre les années 60
et 80. (Voir annexe 2).
Les règles de calcul applicables actuellement sont les règles BAEL 99. Elles diffèrent peu
des règles BAEL précédentes. Le tableau en annexe 3 donne les principales évolutions qui
se sont succédé de 1980 à 1999.
1. La sécurité
La sécurité absolue est définie comme étant l’absence de risque dans le domaine de la
construction; cela implique la stabilité, la durabilité et l’aptitude à l’emploi. Cependant La sécurité
absolue n’existe pas; il faut accepter une probabilité non négligeable d’accident qu’il est
nécessaire de gérer.
Ainsi, le dimensionnement des ouvrages et la vérification de la sécurité sont basés sur des règles
de calcul objectives bien précises.
1) Définition
Par définition, un état limite est celui qui satisfait strictement aux conditions prévues (la stabilité,
la résistance, la durabilité et les déformations non nuisibles pour satisfaire les fonctions
techniques d’utilisations des structures), sous l’effet des actions (forces, moments ou couples) qui
agissent sur la construction ou l’un de ses éléments.
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
a- Définition
Il constitue des limites au-delà desquelles les conditions normales d’exploitation ne sont
plus satisfaites sans qu’il y’est ruine. Il concerne les conditions d’utilisation des ouvrages et
la durabilité
b- Différentes ELS
- État limite de service de compression de béton : contrainte bornée par le
règlement. Cette limitation a pour but d’empêcher la formation des fissures.
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
Ce sont des actions continues dont l'intensité est constante ou très peu variable dans le temps.
Les types d’actions permanentes sont :
- les charges amenées par le poids propre de la structure.
- Les charges amenées par les poids des autres éléments de la construction.
- Les poussées des terres et les pressions éventuelles de liquides.
- Les actions dues aux actions différées (indépendantes des charges).
Ce sont des actions dont l'intensité varie fréquemment et d'une façon importante dans le temps.
La durée d'application est très faible par rapport aux durées de vie de constructions. Les valeurs
de ces charges sont fixées par le règlement, en fonction des conditions d'exploitation de la
construction.
b. Les sollicitations
Ce sont les efforts normaux et tranchants et les moments fléchissant et de torsions qui sont
calculés à partir des actions en utilisant les procédés de la R.D.M.
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
Pour déterminer les sollicitations, on utilise les combinaisons d'actions avec les notations
suivantes :
Gmax Actions permanentes défavorables.
G
Gmin Actions permanentes favorables.
Q1 Actions variables de bases.
Q
Qi Actions variables d'accompagnement.
Tableau1 : combinaison d’action et notations
Qi : coefficient multiplicateur
Généralement la combinaison s'écrit :
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
I. Types de fondations
Les Fondations
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
1. Fondations superficielles
- On appelle "fondation superficielles", toutes les fondations dont l'encastrement H dans le
sol n’excèdent pas quatre fois la largeur B de la semelle (H/B 6 ou H 3).
- Lorsque les couches de terrain capables de supporter l'ouvrage sont à faible profondeur :
semelles isolées sous poteaux, semelles filantes sous murs, radiers.
a. Semelles isolées
Ces semelles transmettent au sol les charges concentrées de piliers, de colonnes ou de poteaux. La
forme en plan est carrée ou rectangulaire, homothétique à la section du pilier.
Très souvent, les semelles isolées sont reliées entre elles par des poutres horizontales armées
appelées LONGRINES. Elles assurent à la fois un entretoisement et évitent le déversement des
semelles.
1) Les semelles centrées:
- Ce sont un empattement soutenant un poteau autoportant.
- Elles sont utilisées dans le cas des descentes de charges concentrées
(poteaux).
- La forme de la semelle suit la forme du poteau.
2) Les semelles excentrées:
Elles sont utilisées en cas
- De la limite des propriétés
- D’un joint de rupture
b. Semelles filantes
- Ce sont des semelles larges suffisamment pour porter une rangée de poteaux.
- Elles sont utilisées en cas des charges réparties (ex:sous les voile) et même en cas de
chevauchement entre les semelles isolées sous les poteaux.
c. Semelles en rigole
- Ce sont des fondations en gros béton, de faible profondeur (entre 60cm et 1m).
- Elles sont utilisées lorsque le sol est consistant et possédant une capacité portante
suffisante.
d. le radier
- Lorsqu’on calcule la largeur de la semelle, on arrive à un cas extrême où les semelles se
touchent. Cela revient, alors, à mettre en œuvre une grande semelle appelée le radier.
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
- Le radier est une dalle plane, constituant une semelle monolithique pour un grand
nombre de poteaux et recouvre toute la surface de l’ouvrage. C’est une sorte de plancher
renversé.
*Cas d’utilisation du radier:
- Lorsque la capacité portante du sol est faible.
- Lorsqu’on veut réaliser un sous-sol étanche (cuvelage).
- Lorsque la capacité du sol varie d’une manière importante.
- Lorsque la surface de la construction est petite par rapport à son volume (gratte-ciel, etc.)
- Rapprochement des poteaux.
*Avantages du radier:
- Diminution des risques de tassement.
- Offrir une excellente liaison au niveau de base de l’ouvrage.
2. Fondation profonde :
- Les fondations profondes vérifient le rapport: D/B > 5 h/b>6 ou h>3m
- Ces fondations permettent de reporter les charges à une couche plus compétente.
- Elles peuvent être massives (puits) ou élancées (pieux).
a. Les puits :
- Ils s’apparentent à un gros pilier en gros béton qui ne comporte pas, généralement,
d’armatures, prenant appuis sur le sol résistant à une profondeur comprise entre 1.5m
à 5m.
- Ces fondations sont utilisées lorsque la couche de mauvais sol a une épaisseur
inférieure à 5 m ou dans le cas des sols gonflants.
b. les pieux
- Les pieux représentent une solution technique à l’éloignement en profondeur du sol
porteur.
- Ce sont des éléments très allongés dont la longueur est de l’ordre d’une dizaine de
mètres.
- Ils ont, généralement une section circulaire (plus facile à mettre en œuvre).
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
Base de la semelle :
- Si la largeur de la semelle est d’environ 150 à 200cm, on pourra réaliser des glacis pour
économiser du béton mais la mise en œuvre sera plus difficile (étude de prix à réaliser).
Dans ce cas, il faudra avoir une hauteur de piedmont qui satisfera la relation suivante :
hp=6ø+6cm
ø= diamètre de l’acier en cm
Hauteur de la semelle h :
Dans le cas d’une semelle de dimensions (AxB) avec un poteau (a’xb’) on pendra la hauteur la plus
importante de : d ³ (A-a’)/4 ou d ³ (B-b’)/4
h=d+5
h= hauteur de la semelle en cm
A et B= Cotés de la semelle en cm
a’ et b’= Cotés du poteau en cm
Calcul d’armatures de la semelle isolée :
Si la semelle et le poteau sont carrés, on appliquera la formule une seule fois et les aciers seront
identiques dans les deux sens.
Si on a peu de semelles avec des armatures différentes dans les deux sens, on prend le cas le plus
défavorable et on l’applique dans les deux sens. De cette façon, on n’aura pas de risque d’erreur
lors de la pose sur le chantier.
Vérification du poinçonnement :
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
b. Semelle filante :
La méthode de calcul d’une semelle filante est la même que pour une semelle isolée sauf que le
calcul se fait dans un sens : Le sens transversal.
Les armatures principales sont les aciers transversaux, les armatures secondaires servent de
chaînages et d’aciers de répartition.
Le calcul est fait pour un mètre de longueur de semelle, la hauteur est calculée de la même façon
que pour la semelle isolée.
Les recouvrements mini. Des barres filantes seront de 50 ø (50 diamètres de la barre
concernée).L’espacement entre les répartitions ne dépassera pas 30 cm
Vérification du poinçonnement :
Si la relation est vérifiée, la semelle est bonne, sinon il faudra changer de dimensions (souvent, on
modifie la hauteur).
Phase 1 : Sondages manuels in-situ au droit des éléments porteurs (murs porteurs, Voiles,
poteaux) et prélèvement d’échantillon.
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
2. Caractéristiques du sol
Connaitre les propriétés géotechniques des sols est très important lorsqu’on veut
construire ou surélevé un bâtiment, il consiste en effet de prélevé des échantillons représentatif
du sol pour les soumettre à des essais de laboratoire et/ou des essais in situ. Ainsi nous aurons les
propriétés intrinsèques du sol.
Cependant un sol est caractérisé par deux paramètres soit :
Par sa nature :
- De nature meuble ou rocheuse,
- Par son aspect, couleur,
- Par sa granulométrie,
- Sa teneur en eau,
- Sa compacité (poids spécifique),
- Son poids spécifiques apparent et absolu,
- Plasticité,
- Son état de fissuration, pendages.
Par son comportement qui est déterminé par les différents essais qui dépendent en partie
du mode de reconnaissance et d’appareillage utilisé.
3. Les essais
Les essais utilisés en générale sont ceux d’identifications et mécanique ils sont énuméré ci-
dessous :
- Résistance à la compression,
- Les essais d’identification,
- Caractéristiques intrinsèques : cohésion et angle de frottement (essai de cisaillement).
- Caractéristiques de déformabilité sous charges (essai oedométrique),
Ces différents essais de reconnaissance des sols permettent de déterminer les caractéristiques
géotechniques de la formation d’assise, afin de déterminer la contrainte admissible.
4. Portance du sol :
Lorsqu’on envisage de faire extension vertical de bâtiment existant, il faut s’assurer de la
capacité du sol de celui-ci à recevoir des surcharges supplémentaire, cette caractéristique du sol
est essentielle, plus elle est élevée, mieux le sol résistera aux sollicitations mécaniques apportées
par l’ouvrage.
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
5. Sismicité
L’analyse sismique d’un bâtiment est une étude complexe qui démarre avec la modélisation du
bâtiment en question. Cette modélisation doit être menée de manière à obtenir des résultats qui
correspondent bien à la réalité.
Le choix d’un système de fondation doit être en principe effectué dans les mêmes conditions
qu’en situations non sismiques, et il est dimensionné conformément aux règles en vigueur. Pour
chacun des blocs constituant l’ouvrage, les fondations doivent être homogènes et rigides ;
2- Les points d’appuis de chacun des blocs composant l’ouvrage doivent être solidarisés par
un réseau bidimensionnel de longrines ou tout autre système équivalent tendant à
s’opposer à leur déplacement relatif dans le plan horizontal. Cette solidarisation n’est pas
exigée si les semelles sont convenablement ancrées dans un sol rocheux non fracturé et
non délité.
3- Les fondations doivent être calculées de telle sorte que la défaillance se produise d’abord
dans la structure et non dans les fondations.
4- Dans le cas des fondations en pieux, ces derniers doivent être entrecroisés dans au moins
deux directions pour reprendre les efforts horizontaux appliqués au niveau du chevêtre
des pieux sauf s’il est démontré que des moyens de retenue des pieux équivalents sont en
place.
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
1. Introduction
Pour mener une étude de reconnaissance structurelle d’un ouvrage, on fait recours aux essais non
destructifs du béton qui ont entre autre la particularité de mesurer la qualité du béton, l’enrobage
ou le diamètre des armatures. Ces méthodes sont divisées en deux catégories en générale : (1)
Celles qui sont capables d'estimer la résistance, la durabilité, la dureté, la qualité et les propriétés
élastiques; (2) celles qui sont capables de détecter et de localiser des anomalies ainsi que de
déterminer l'épaisseur d’une couche de béton projeté et/ou la nature de son adhérence au roc.
L’objectif de cette section est d’une part de décrire brièvement les méthodes d’inspection non
destructives en général et d’autre part de passer en revue la méthode propagation d’onde
magnétique et l’auscultation dynamique utilisées dans le cadre de ce projet pour mesurer
l’épaisseur de l’enrobage, la détection des armatures ainsi que la qualité et l’homogénéité du
béton. La figure 1 présente une vue globale des fonctions principales de chaque méthode non
destructive.
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
-Qualité du béton
-Détection de fissures
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
D’une manière générale les problèmes de qualité rencontrés dans les structures en béton
apparaissent à différentes phases de la réalisation des ouvrages, notamment lors de la confection
du béton et lors de sa mise en œuvre. En effet, des désordres liés à l’homogénéité surviennent lors
de la phase confection. Il est constaté que pour cette tâche, d’une part, le personnel affecté est non
qualifié, et d’autre part, les soins adéquats ne sont pas apportés aux choix judicieux des matériaux
de base constituants le béton. Aussi lors de la mise en œuvre, plusieurs paramètres liés à la qualité
sont également concernés en raison du non-respect des règles élémentaires de mise en œuvre.
Compte tenu de ce qui a été précité, très souvent, des doutes sont émis sur la qualité des bétons
mis en œuvre. Ces doutes mèneront généralement vers un contrôle sur les ouvrages réalisés.
Plusieurs méthodes de contrôle peuvent être envisagées, parmi lesquelles on peut citer les
plus couramment utilisées à savoir :
La première méthode est généralement évitée car elle présente divers inconvénients, d’une part,
par sa nature destructive, et d’autre part, les éprouvettes et les carottes ne sont pas tout à fait
représentatives du béton de structure correspondant.
Afin de contourner les inconvénients de la méthode destructive, une gamme d’essais in-situ, a été
développée, étant entendu que la structure peut être contrôlée sans toutefois modifier, ni sa
performance ni son apparence.
a. Auscultation dynamique
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
Utilisées dans le cas des éprouvettes ou de poteaux ou dans certaines poutres, les
transducteurs (émetteur et récepteur) sont appliqués sur les deux faces de l’élément à tester.
a.2.2Mesures en surface
Utilisées sur tous les éléments de structure et sur éprouvettes, plus particulièrement sur
les dalles et éléments en longueur. L’émetteur est maintenu en un point fixe ; le récepteur est
déplacé successivement à des distances marquées à l’avance.
Après avoir relevé le temps correspondant à un point considéré, on passe au point suivant.
Après avoir porté graphiquement les temps et les distances, on trace la droite moyenne de
ces différents points dont la pente correspond à la valeur de la vitesse du son dans le milieu
considéré.
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
b. Le scléromètre
Principe
L’essai au scléromètre consiste à projeter une masse sur la surface du béton avec une énergie
initiale constante (figure 6). Suite au choc, une partie de l’énergie est absorbée par le béton
(énergie de déformation permanente), l’autre partie provoque le rebondissement de la masse
mobile qui est proportionnel à l’énergie restée disponible.
Cet instrument relativement simple à l'origine, permet d'estimer la résistance du béton, mesure la
dureté superficielle du béton par rebondissement d'une masselotte. Le scléromètre est un
instrument particulièrement performent pour préciser l'homogénéité de la résistance du béton
aux différents points d'une structure, mais l'information sur le béton reste imprécise par cette
méthode.
L’essai est basés sur un système électromagnétique ouvert et résonnant ce système se ferme dès
que les lignes de champs interceptent des matériaux ferromagnétiques (armature) et résonne
quand la sonde est perpendiculaire au plan de l'armature (voir figure), ainsi ces essais permettent
de localiser les armatures des éléments porteurs et de les dénombrer.
Les relations entre les grandeurs mesurées et les paramètres de l’armature et la profondeur
d’enrobage, illustrés sur la figure 2.2 sont les suivantes : la réponse V de la sonde est V0 en
l’absence d’armatures.
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
Les principaux désordres rencontrés pour les structures en béton armé sont les suivants :
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
- Qualifier les désordres, car chaque type à une origine et des conséquences particulières.
- Déterminer les caractéristiques d'une pathologie permet de savoir quelle sorte de traitement
sera nécessaire afin de stopper le phénomène.
- Quantifier les désordres, car selon son ampleur, des méthodes de réparation plus ou moins
lourdes seront à envisager.
- Localiser les désordres afin de pouvoir déterminer son origine et ainsi agir à la source du
problème. S'il est seulement prévu de réparer l'élément sans s'attaquer à ce qui engendre la
pathologie, la réparation risque de ne pas être pérenne et l'on verra rapidement apparaitre de
nouvelles pathologies similaires.
- Indice E : Défauts qui traduisent de façon très nette une modification du comportement de
la structure et qui mettent en cause la durée de vie de l'ouvrage. Des mesures doivent être
prises dans les plus brefs délais.
- Indice F : Défauts indiquant la proximité d'un état limite et nécessitant soit une restriction
d'utilisation, soit la mise hors service de l'ouvrage.
De même, il est possible de classer le site dans sa globalité afin de donner une vision d'ensemble
de l'état de la structure au maître d'ouvrage. Il peut être classé de la manière suivante:
- Indice 1 : Site en état neuf ou quasi neuf, aucun travaux n'est à prévoir à moyen termes.
- Indice 2 : Site en très bon état général, quelques points à surveiller.
- Indice 3 : Site en bon état, quelques travaux à prévoir à moyen ou long termes.
- Indice 4 : Site en état moyen, travaux à prévoir à moyen termes et surveillance
conseillée.
- Indice 5 : Site dégradé, travaux à court termes à prévoir.
- Indice 6 : Site très dégradé, travaux d'urgences à prévoir, site prioritaire.
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
Le renforcement du bâti existant est une préoccupation récente du génie parasismique ; les règles
correspondantes n’ont pas encore intégré ces aspects, excepté la partie 3 de l’Eurocode 8
(présentée ci-après). Les méthodes à utiliser combinent à la fois les principes indiqués dans les
textes relatifs aux ouvrages neufs, et les pratiques courantes de renforcement des structures
soumises aux charges sismiques.
Les désordres dont souffrent les structures peuvent en général se classer en trois catégories :
- les vices de conception de construction ou d'exécution qui affectent les ouvrages neufs,
et qui vont de l'erreur de calcul à la mauvaise qualité du béton, en passant par les erreurs
de ferraillage ou le manque de soins pour l'exécution de certains détails : gousset, appuis,
joints, etc.
- Les maladies de vieillesse, dues aux agressions du milieu : corrosion due aux
atmosphères industrielles, aux ambiances marines, aux sels de déverglaçage, à l'action des
intempéries, en particulier l'effet de variation de température saisonnière.
- Les accidents dus à des causes mécaniques : surcharges non prévues à l'origine, chocs dus
à des véhicules et s'exerçant sur les parties sensibles d'une structure, secousses sismiques
ou mouvements de terrains se traduisant par des affaissements, des tassements ou des
tassements différentiels.
Suivant leur gravité, ces désordres relèvent soit de la chirurgie, c'est-à-dire du confortement et du
renforcement par des moyens concernant l'entreprise de gros oeuvre, soit de la médecine, c'est-à-
dire de traitements de régénération et de protection.
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
1. Introduction
Les ouvrages de fondation constituent l’interface entre les superstructures et le sol d’assise ;
comme toute construction, ils doivent faire l’objet d’un entretien adapté, soit pour pallier un
vieillissement prématuré ou remédier à des défauts d’origine, soit pour prendre en compte les
conséquences de modifications intervenues depuis la construction de l’ouvrage dans ses
conditions d’exploitation ou dans son environnement.
Ces travaux de réparation ou de renforcement sont de différentes natures. Ils concernent aussi
bien les structures que le sol et se traduisent alors par des reprises en sous-œuvre par l’exécution
de pieux et micropieux, ou par la mise en place de tirants et boulons d’ancrage, par des injections,
des renforcements de divers types ou des drainages.
Il s’agit de pieux subverticaux d’un diamètre de 10 à 20 cm environ, forés jusqu’à des profondeurs
dépassant fréquemment les 10 mètres et composés d’un tube d’armature métallique de forte
inertie scellé au terrain au moyen d’un coulis de ciment fortement dosé. Les micropieux sont
exécutés le long des murs porteurs et, dans la mesure du possible, au travers du débord de la
fondation. Ils sont disposés en plan au maximum tous les deux mètres. La liaison entre la tête du
micropieu et la fondation est réalisée au moyen d’un massif ou d’une longrine en béton armé
brochés sur la fondation.
38
Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
Si la nappe phréatique est suffisamment basse (ou avec rabattement de nappe) ou inexistante, on
peut réaliser des semelles ou puits.
Cela peut être envisagé si le sol porteur est à une faible distance des fondations existantes. La
réalisation de semelles se fera en sous œuvre, ce qui implique de nombreuses difficultés et un coût
relativement élevé.
L'exécution en sous œuvre se fera à la main pour les terrassements, ainsi que pour l'ensemble des
opérations. On pourra utilement procéder à la mise en charge de ces semelles, avant clavage de
ces reprises en sous œuvre avec les semelles ou fondations anciennes.
5. Soutènements et parois
Pour ces éléments de la structure, les problèmes se posent lorsque les poussées sont supérieures
à celles prises en compte dans les calculs (nappe, terrain, surcharges) et peuvent se poser en
terme de stabilité d'ensemble, de résistance entre niveaux d'appuis (lits de tirants ou planchers)
ou encore en terme d'étanchéité.
-Soit renforcer le soutènement proprement dit par butons, tirants d'ancrages passifs
ou précontraints, etc.
- Soit diminuer les poussées extérieures par terrassement, afin de diminuer le poids
des terres, par rabattement de nappe ou drainage (barbacanes), ou encore, lorsque
l'urgence commande, par remblaiement devant le soutènement.
Pour ce qui concerne la résistance propre du mur de soutènement, indépendamment des
problèmes de stabilité, on pourra envisager, pour améliorer la résistance entre niveaux
d'appui ou sections très sollicitées :
39
Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
Pour ce qui concerne les problèmes d'étanchéité, il sera en général nécessaire de réaliser
un cuvelage intérieur avec pompage éventuel des systèmes de drainage ou de collecte des
eaux d'infiltration, mis en œuvre entre la structure existante et le cuvelage réalisé.
6. Radiers et voiles
Quelles que soient les causes de faiblesse de ces éléments (insuffisance de résistance aux sous-
pressions ; aciers insuffisants, nuls, ou mal répartis ; attaque des bétons ; colmatage de radiers
drainants), on pourra envisager :
A-Présentation du Projet
Dans le cadre des activités réalisées par le Laboratoire de Structure et de Réhabilitation
(LSR), nous avons pu poursuivre plusieurs cas d’études d’expertises dont nous présenterons le
projet suivants :
Le projet de surélévation d’un bâtiment sous-sol, R+5
L’objectif de l’étude est de rendre compte l’état actuel de la structure porteuse de
l’immeuble, de déceler les anomalies qui l’affecte et d’étudier la possibilité de surélévation de
deux étages de l’immeuble en question.
La méthodologie adoptée :
Le bâtiment objet de l’étude est situé au centre-ville de Casablanca, il est réalisé sur une
surface au sol de l’ordre de 390 m². Il est constitué d’un sous-sol, Réz de chaussée, et de cinq
étages, avec une terrasse accessible.
L’immeuble est réparti comme suit :
- Sous-sol : parking et locaux techniques.
- Rez de chaussée : Bureaux.
- Les étages courants : Plateau de bureaux.
- Terrasse accessible.
Pour mener à bien cette étude nous avons procédé tout d’abord à une reconnaissance des sols
de fondation afin de vérifier les contraintes admissibles du sol pour prévenir les conséquences
d’une telle surélévation, ensuite nous avons réalisé des essais in situ de reconnaissance
structurelles.
41
Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
1. Moyens de la reconnaissance :
La reconnaissance du terrain objet de la présente étude a été effectuée moyennant de deux
sondages carottés implantées au niveau du site de projet.
Après avoir réalisé ces sondages, nous avons procéder à l’analyse des échantillons récupérer
dans les caisses afin de donner les coupes lithologiques.
42
Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
2. Résultats de la reconnaissance :
A la lumière de l’analyse des caisses, le terrain se présente selon la configuration
géotechnique ci-après :
À cause des contraintes rencontrées sur le site (la hauteur sous-plafond est de 3.00 m
cependant la flèche de la sondeuse est de 4m) nous avons procédé à la réalisation d’un sondage
incliné par un angle de 45°
Les échantillons des sols meubles et intacts, prélevés dans les sondages, ont été soumis à des
essais au laboratoire en vue de déterminer les caractéristiques physiques, mécaniques et
rhéologiques des formations rencontrées.
Les résultats obtenus sont représentés dans les tableaux ci-dessous.
1. Les Propriétés physiques
Les analyses granulométriques (NF P 94-056) et les essais de détermination des limites
d’Atterberg (NF P 94-051 et NF P 94-052-1) ont abouti aux valeurs résumées dans le tableau ci-
dessous.
Avec :
Limites Class
Analyse granulométrique
Sols d’Atterberg W Densité ificat
Rencontrés % T/M3 ion
Dmax % % % LCPC
IP %
(mm) j 0.08mm j 2mm j 20mm
Sable
20.00 19.14 76.71 96.71 SI NM 19.6 1.65 SI
grésifié
: diamètre des grains, WL : limite de liquidité, IP: indice de plasticité.
Tableau1 : Propriétés physique
44
Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
3. Taux de travail :
La contrainte admissible (qa) peut être déterminée à partir des caractéristiques mécaniques
sur la base de la formule générale donnée par le DTU 13.11.
45
Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
4. Sismicité :
Actuellement l’immeuble ne répond pas au Règlement de Construction Parasismique (RPS
2000) rendu obligatoire par décret à partir de septembre 2002, surtout que l’ouvrage est de
classe II En effet
Les dispositions constructives de ferraillage aux nœuds et dans les zones critiques ne
sont pas respecter (espacement des armatures transversales pour confiner le béton et assurer le
non flambement des armatures longitudinales des poteaux)
La structure existante en portique (poteaux-poutres) ne répond pas aux exigences de
ductilité (poteaux forts et poutres faibles) même si la ductilité est ND1 (RPS 2000)
Par conséquent la structure porteuse actuelle en portique nécessite un renforcement
pour reprendre d’une manière adéquate les efforts sismiques appliqués aux planchers. Cette
opération est coûteuse et nécessite une intervention aux niveaux de toutes les jonctions poteaux -
poutres.
Donc l’immeuble doit reprendre les efforts sismiques par un contreventement en voiles
46
Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
1. Reconnaissance structurelle
a. Auscultation magnétique (pachométrique)
Le premier essai réalisé dans cette étude est l’auscultation magnétique, son objectif est de
localiser les éléments de la structure porteuse (poteau, poutres..), les armatures, la vérification
des espacements des armatures principales et de répartition au droit des éléments porteurs. Elle
permet aussi de déterminer l'épaisseur du béton.
L’essai est basé sur un système électromagnétique ouvert et résonnant, ce système se ferme dès
que les lignes de champs interceptent des matériaux ferromagnétiques (armature) et résonne
quand l’axe longitudinal de la sonde est parallèle au plan de l'armature.
a.1 Procédure
La procédure de reconnaissance structurelle est basée essentiellement sur les étapes suivantes :
Relevé de l’existant.
Vérification de la conformité avec les plans initiaux s’ils existent
Reconstitution des plans structurels par l’auscultation magnétique
Reconstitution des plans de ferraillage.
a.2 Résultats
L’auscultation magnétique nous a permis de localiser la structure porteuse des planchers qui
est en béton armé (poteaux- poutres), avec des voiles périphériques en BA.
Les planchers sont à corps creux en agglomérés et nervures traditionnelles coulées sur place
47
Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
La précision de la sonde dépend de la plage de mesure, ceci signifie que lorsqu’on est dans la
petite plage, la détection du diamètre est d’autant plus précise que la couverture du béton est
faible.
Poteaux P1 P2 P3 P5
Nombres 1 1 1 1
Enrobages (mm) 53 52 54 44
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
Poteaux :
Poteaux P1 P2 P3 P5
Nombres 1 1 1 1
Enrobages (mm) 43 42 44 44
Nota : Au cours des travaux de sondages, nous avons constaté la présence d’une nappe phréatique.
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
Eléments : Poteaux
Tableau 6 : variation des vitesses des ondes ultrasonique sur des éléments au niveau du Sous-sol
Eléments : Poutres
Tableau 7 : Variation des vitesses des ondes ultrasonique sur des éléments testés au niveau du RDC.
Pour apprécier la qualité du béton nous avons calculé la résistance à la compression du béton
ausculté par la formule suivante :
Rc = K.Ic avec Ic = V4
Rc : Résistance à la compression du béton ausculté
Ic : Indice célérimétrique
V : Vitesse des ultrasons à travers la section auscultée
La valeur de la résistance moyenne à la compression est donc : Rc= 342 bar, avec des vitesses
ultrasoniques moyenne d’auscultation dynamique de l’ordre de 4Km/s et des coefficients de
variation de vitesse inférieur 2,5% donnant ainsi aux éléments auscultés une bonne homogénéité
dans la masse du béton ainsi qu’une bonne qualité de ce dernier.
b. Auscultation sclérométrique
L’auscultation sclérométrique a été réalisée sur des éléments de la structure porteuse de
l’immeuble (poteaux et poutre).
Le béton testé est de qualité juste acceptable et correspondant à un béton de type B2.
Il en ressort :
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
a.1 Sol
Etages courants
G = 650 Kg /m²
Terrasse
G = 790 Kg /m²
53
Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
c. Résultats
La modélisation et la vérification théorique des éléments de structure selon le relevé de
l’existant et caractéristiques mécaniques des matériaux en place (acier-béton) pour la
surélévation montrent ce qui suit :
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
Grandeur du séisme en X
Grandeur du séisme en Y
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
Résultat : Les poteaux existant au niveau des extrémités des voiles (file 1 & 7) sont largement
suffisants pour reprendre les efforts sismiques si on les compare aux ferraillages sismiques
calculés suivant les efforts appliqués par la surélévation.
2) Semelles
Vérification de la semelle filante existante:
Déplacement sismique :
Après analyse sous ARCHE le déplacement enregistré varie entre 3,95 à 3,23 cm suivant les axes X
et Y, ce qui largement inférieur au seuil admis pour le cas de ce projet.
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
Réf. (Axe-File) Coffrage Existant (cm) de 7 Coffrage Calculé (cm) pour 9 Résultat
niveaux niveaux
2-A 220 x 220 350 x 350 A renforcer
3-A 220 x 220 350 x 350 A renforcer
4-A 220 x 220 350 x 350 A renforcer
5-A 220 x 220 350 x 350 A renforcer
6-A 220 x 220 350 x 350 A renforcer
2-B 220 x 220 350 x 350 A renforcer
3-B 220 x 220 400 x 400 A renforcer
4-B 220 x 220 400 x 400 A renforcer
5-B 220 x 220 400 x 400 A renforcer
6-B 220 x 220 400 x 400 A renforcer
2-C 220 x 220 350 x 350 A renforcer
3-C 220 x 220 350 x 350 A renforcer
4-C 220 x 220 350 x 350 A renforcer
5-C 220 x 220 350 x 350 A renforcer
6-C 220 x 220 350 x 350 A renforcer
Tableau 20 : Semelles isolées à renforcer
3- Disposer des armatures verticales et surtout des armatures transversales assez resserrées
(St £ 10 cm) de façon à compléter les effets de frittage résultant de renfoncement par rapport au
béton ancien retrait du béton
En démolissant les angles des semelles en repiquant les faces et les arrêtes
67
Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
Objectif: Augmenter la surface pour réduire la contrainte sur le sol, Augmenter la rigidité et renforcer le
ferraillage de la semelle.
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
Fig.15 : Création d’une semelle au-dessus de la semelle existante avec rattrapage en gros béton
II. Recommandations :
1. Avant tous travaux procéder étaiement des planchers sur toutes les hauteurs par étais
métallique à fourche réglable conforme aux normes en vigueur (voir l'annexe 5).
2. Renforcement des semelles existantes par chemisage en béton armé, selon L’un deux
variantes suivantes :
- Elargissement de la semelle existante par chemisage en béton armé Fig.14
- Création d’une semelle au-dessus de la semelle existante avec rattrapage en gros béton
.Fig.15
3. Renforcement par chemisage en béton armé des poteaux non satisfait aux charges projetées
Fig.16
4. Soulager le plancher du 5éme Etage par décapage de l’ancien complexe d’étanchéité.
70
Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
Conclusion Générale
A travers ce travail nous avons analysé les différents aspects de l’étude d’une surélévation
notamment l’aspect géotechnique, reconstitution structurel et aspects qualité du béton par
application des techniques de pointe non destructives dans un cas réel.
- L’étude géotechnique doit pouvoir mettre en évidence toutes les caractéristiques du sol
d’assise du projet ;
Caractéristiques de l’ouvrage : nature, usage, …
Caractéristiques du sol : capacité portante, profondeur du bon sol, tassements…
- L’étude structurelle doit dégager tous les paramètres participant à la stabilité de la structure.
La structure elle-même,
La qualité du béton
Les anomalies
Par ailleurs les solutions adoptées pour la surélévation du bâtiment est, son adaptation par
rapport au règlement parasismique (RPS 2000).
71
Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
Bibliographie
- BALANDIER P. Le séisme, les sols et les fondations. Document d’information à l’usage du
constructeur - volume 2.
- Gaudier Brzeska - Saint Jean de Braye Les fondations superficielles. Cours de technologie.1ère
STI Génie Civil. Lycée du B.T.P. – Orléans..
- P.FERRI HASSANI et Moe MOMAGEZ. Rapport d’étude. Conception d’un nouvel appareil
d’auscultation des couches de projeté sur les parois des galeries de mines souterraines.
- Philipponnat G., Hubert B. (1998). Fondations et ouvrages en terre. 3ème édition Eyrolles,
Paris,
- http://www.surelevation.info/technique/
- Béton armé. Règles BAEL Ossatures et éléments courants / Pathologie et réparation des
ouvrages par Jean PERCHAT
- Pathologie et réparations structurelles des constructions par André PLUMIER Edition 2006
72
Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
Annexes
Annexe 1
Fig.1 : Tableau comparatif des règles de 1906 et 1934 avec l’incidence des règles de charges de 1927(1)
Fig.2 : Tableau comparatif des règles de 1906 et 1934 avec l’incidence des règles de charges de 1927(2)
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
Annexe 2
Fig. 3 : les principales règles de calcul et leur évolution entre les années 60 et 80. (1)
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
Fig.4 : les principales règles de calcul et leur évolution entre les années 60 et 80. (2)
Fig. 5 : les principales règles de calcul et leur évolution entre les années 60 et 80. (3)
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
Fig.6 : les principales règles de calcul et leur évolution entre les années 60 et 80. (4)
Fig.7 : les principales règles de calcul et leur évolution entre les années 60 et 80. (5)
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
Annexe 3
Fig.8 : Tableau comparatif des règles de calcul de 1980, 1983, 1991 et 1999. (1)
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
Fig.9 : Tableau comparatif des règles de calcul de 1980, 1983, 1991 et 1999. (2)
78
Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
Annexe 4
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
80
Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
Annexe 5
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Etude de la faisabilité d’une surélévation d’un Immeuble R+5+1SS
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