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ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
DIRECTION GENERALE DES ETUDES TECHNOLOGIQUES
INSTITUT SUPERIEUR DES ETUDES TECHNOLOGIGUES DE RADES
DEPARTEMENT GENIE
CIVIL
Construction Métallique
NOISREV 2
Mars 2006
Préface
Le présent cours de charpente métallique (version II) destiné aux étudiants des
ISETS et aux élèves ingénieurs, a été élaboré en vue de mettre à la disposition des
étudiants, un support permettant la compréhension des phénomènes étudiés. Nous
avons tenu à éviter les développements théoriques fastidieux s’ils n’étaient pas
absolument nécessaires à la compréhension du cours. Tout en respectant les objectifs
du cours, nous avons choisi minutieusement les parties que nous avons jugé utiles.
Chaque chapitre est organisé comme suit :
- des rappels de cours comprenant les méthodes de calcul et formules
réglementaires avec des explications permettant de comprendre leur fondement
scientifique et expérimental,
Nous avons également résumé dans un organigramme la chronologie et la
démarche de réalisation d’un projet de charpente métallique afin de permettre aux
étudiants d’avoir à leur disposition, un support clair, qui leur sera d’un grand secours
lors de la réalisation de leurs projets de fin d’étude.
Loin d’être exhaustive nous espérons que se modeste travail permettra à nos
étudiants de mieux appréhender cette discipline délicate.
Préface …………………………………………………. 1
Sommaire ………………………………………………… 2
Chp I Généralités 3
Chp II Charges et surcharges Réglementaire 12
Chp III Règles Définissant les effets de la neige et du vent sur les
constructions. 17
Chp IV Les assemblages 29
Chp V Calcul des éléments soumis à un effort axial. 59
Chp VI Dimensionnement des poutres fléchies. 83
Chp VII Les phénomènes d’instabilités élastiques ¨ Flambement ¨ 88
Chp VIII Le Déversement 98
Chp IX Le Voilement 100
Chp X Conception et calcul des structures Métalliques. 102
Chp XI Protection de l’acier contre la corrosion. 138
Bibliographie 143
Annexe 144
Généralités
I/ Historique :
Le métal est utilisé comme matériaux pour la construction des structures
depuis deux siècles, les premières structures métalliques construites, le pont de 30
mètres de longueur qui se trouve en Angleterre (Réalisé 1777 – 1779).
Depuis 1890, l’acier a remplacé le fer en charpente métallique pour les
ossatures, on trouve par exemple les bâtiments industriels les hangars agricoles, les
ponts, les passerelles, les réservoirs etc. …
- fontes hypo eutectiques 1,70% < c < 4,50% Pièces coulées, culasses moteurs,
Fontes - fontes hyper eutectiques 4,50% < c < 6,30% bâtis machines.
Fig. 1 Fig. 2
- les produits plats : tôles fortes et plaques, utilisées pour réaliser par assemblage les
grandes poutres de pont ou les éléments des caissons.
AJAM - BELGAïED Mars 2006 Construction Métallique Version III
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- les tôles d’acier galvanisé, ondulées ou nervurées, utilisées en couverture et
bardage.
- les tubes et profils creux pour éléments tubulaires (poteaux, montant de treillis) fig.4
- les profilés formés à froid sous diverses formes obtenues à partir de produits plats
pour les charpentes légères.
Fig. 3 Fig. 4
4/ Plasticité de l’acier :
Le palier de ductilité AA’ est particulièrement important en construction
métallique, car il représente une réserve de sécurité. En effet, il peut arriver que
localement dans une structure, des pièces soient sollicitées au-delà de la limite
élastique. Elles disposent, dans ce cas, du palier AA’ pour se décharger dans des
zones avoisinantes. On dit qu’il y a adaptation plastique. (fig. 5)
Fy : limite d’élasticité
Fu : Contrainte de rupture d’une pièce
avec
u : Allongement à la rupture
z : Allongement de striction.
Plus la teneur en carbone des aciers augmente; plus F y (ζe) augmente plus le palier du
ductilité se raccourcit et plus l’allongement à la rupture diminue. (fig. 6)
La sécurité est inversement proportionnelles aux taux de carbone c’est pourquoi seul
les aciers doux aux sont autorisés en construction métallique.
Fig. 6 [2]
E = tg α = = 2.1 105 MPa : Module d’élasticité longitudinale
l
l
E 4
G= 8.1 10 MPa : Module d’élasticité transversale
2.(1 )
Fig. 7 [2].
AJAM - BELGAïED Mars 2006 Construction Métallique Version III
-8-
Caractéristiques mécaniques des Nuances des aciers
aciers en fonction de leur épaisseur t S 235 S 275 S 355
(E24) (E28) (E36)
Limites élastiques fy (MPa).
t ≤ 16 mm 235 275 355
16 < t ≤ 40 mm 225 265 345
40 < t ≤ 63 mm 215 255 335
Contrainte de rupture en traction
fu (MPa).
t ≤ 3 mm 360/510 430/580 510/680
3 < t ≤ 100 mm 340/470 410/560 490/630
Allongement minimal moyen ε
t ≤ 3 mm 18% 15% 15%
3 < t ≤ 100 mm 23% 19% 19%
Caractéristiques d’acier [2].
III/ Terminologie :
La terminologie de la charpente Métallique est différentes que celle du B.A.
Nous indiquons les noms des différents éléments d’un bâtiment industriels en
charpente métallique. (Voir fig. ci-dessous) [7].
1- Avantages :
a- Légèreté :
L’acier permet de réaliser des ossatures beaucoup plus légères que le B.A
malgré qu’ils vérifient les mêmes conditions de stabilité.
b- Transformation facile :
c- Démontabilité
- Exécution des bâtiments entièrement démontables.
- Dans les cas de destruction partielle (séisme, incendie, …) il est possible de
récupérer les parties qui restent intactes.
d- Souplesse :
L’acier est par nature élastique, il se prête mieux que le B.A aux légers
mouvements du sol.
2- Inconvénients :
- Résistance à la compression moindre que le béton.
- Susceptibilité aux phénomènes d’instabilité élastique, en raison de la minceur
des profils.
- Mauvais tenue au feu, exigeant des mesures de protection onéreuses.
- Nécessité d’entretien régulier des revêtements protecteurs contre la corrosion
pour assurer la pérennité de l’ouvrage.
I/ Définitions :
A- Les actions :
Les actions sont des forces et des couples dues aux charges extérieures
imposées à une construction (charges permanentes, charges d’exploitations, vent,
neige, …) ou des déformations imposées à une construction (tassement différentiel
d’appui).
C- Les sollicitations :
Les forces qui sollicitent les pièces maîtresses d’une charpente et leurs organes
de liaisons sont classées de la façon suivante [5].:
Fig. 1
Fig. 3
4. La torsion. Les efforts de torsion tendent à
tordre une pièce autour de son axe comme c’est
le cas du fer torsadé (fig. 4).
Fig. 4
5. Le flambement. C’est une sollicitation de
compression qui agit dans le sens de l’axe d’un
poteau ou d’une colonne d’une certaine longueur
et tend à les faire fléchir (fig. 5).
Fig.5
6. Le cisaillement. Les efforts de cisaillement
agissent perpendiculairement à l’axe d’une pièce
et tendent à la sectionner (fig. 6). En
construction métallique cette sollicitation
Fig. 6
menace les organes de liaison comme les rivets
et les boulons (fig. 7).
Fig. 7
AJAM - BELGAïED Mars 2006 Construction Métallique Version III
- 14 -
II/ Les états limites :
Un état limite est un état particulier, au-delà duquel une structure ne satisfait
plus aux exigences pour laquelle elle a été conçue et dimensionnée. On distingue
deux types d’états limites :
- Etat limite de service : (ELS)
C’est l’état qui correspond à l’utilisation courante et quotidienne de l’ouvrage
et qui limite les déformations de la structure, afin d’éviter des désordres secondaires.
- Etat limite ultime : (E.L.U)
C’est l’état qui correspond à un cas de charge exceptionnel ultime ; pour lequel
la stabilité de l’ouvrage doit être garantie, bien qu’étant à la limite de la ruine. Un
E.L.U est atteint lorsque l’on constate une perte d’équilibre, une instabilité de forme,
etc. …
(*) Si les surfaces supportées par les éléments porteurs sont inférieures à 15m², la
valeur de la charge peut être majorée jusqu’à 50% avec certains planchers.
Objet des règles : Les présentes règles ont pour objet de fixer les valeurs des
surcharges climatiques (neige et vent) et de donner les méthodes d’évaluation des
efforts correspondants sur l’ensemble d’une construction ou sur ses différentes
parties.
A/ Effet de la neige [4].:
Les valeurs des surcharges sont fixées en fonction de la région et de l’altitude.
1- Valeurs des charges de neige au sol (H ≤ 200m)
Les valeurs des surcharges varient selon les régions.
La Tunisie est divisée en deux régions A et B (fig 1)
Région Surcharge Normale Surcharge extrême Se
Sn daN/m² daN/m²
A 45 75
B 35 60
Face A Face B
Soumise à une Soumise à une
Pression Dépression
Vent Vent
V²
Donc q = 16 .3 V en m/s et q en daN/m².
2/ Effet du site :
On distingue :
- Site normal : pleine ou plateau de grande portée.
- Site protégé : zone urbaine
- Site exposé : voisinage de la mer, sommet des falaises.
3/ Effet de masque :
se traduit :
- Soit par une aggravation des actions du vent ; construction se trouvant dans une
zone turbulente ou accélération du vent.
- Soit par une réduction dans le cas ou la construction est abritée entièrement ou
partiellement par le masque.
Coefficient km est déterminé expérimentalement.
4/ Effet de dimension « δ »
Se rapporte seulement à l’élément qu’on est entrain de calculer. Les pressions
dynamiques de base s’exerçant sur les éléments constitutifs (poutre, poteau) doivent
être affectés d’un coefficient de réduction δ qui est fonction de la plus grande
dimension (horizontale ou verticale) de la surface offerte au vent de l’élément
considéré et de la côte H du point le plus haut de cette surface (Annexe 1) [4].
Formule simplifiée :
H : hauteur du bâtiment
T = 0.1 H
: portée de la structure dans la direction du vent.
* Vent extrême
Si βE < 1 on prend βE = 1
βE = (0.5 + ) βN
2
Pour Récapituler :
qN = q10N x kH x kS x km x δ x βN
qE = q10E x kH x kS x km x δ x βE
Pr = ( Ce – Ci ) qr Pour 1m
Ce : coefficient qui caractérise l’action du vent sur une paroi : action extérieure.
Ci : coefficient qui caractérise l’action du vent sous une paroi : action intérieure.
Extérieure Intérieure
Pression ext
(+)
Ce
(-)
Dépression ext
Surpression int
(+)
Ci
(-)
Dépression int
P = pr . S
S : surface de la paroi
Pr : action résultante unitaire (Ce – Ci) x qr
qr est la valeur moyenne de la pression dynamique entre le niveau inférieur et le
niveau supérieure de la paroi.
3/ Détermination des coefficient Ce et Ci [4] :
a- Rapport des dimensions :
λa = ah
λb = h
b
h
Sb
Sa
b a
b- Coefficient γ0 :
γ0 dépend des caractéristiques dimensionnelles du bâtiment déterminées en
fonction de λa et λb (Annexe 4).
c- Actions extérieures - Ce :
c-1/ Parois verticales (vent normal à la paroi)
Ce = + 0.80 au vent
Ce = - (1.3 γ0 – 0.8) sous le vent
Ce = - 0.5 Méthode simplifiée
Ce est obtenue par interpolation linéaire entre les deux cas précédents en f ( f )
h
Exp. : Vent Transversal
a = 30m
b = 15m α = 58°
h = 20m
f = 12m
D’après Annexe 4 γ0 = 1
Au vent = 0.3
D’après Annexe 5 Ce S.V = -0.5
au vent = 0.55
D’après Annexe 7 Ce S.V = -0.4
Au vent
Ce
f/h = 12 = 0.6 Ce0.4
0.55
20 auvent
0.4
0.3
f/h
0.5 0.6 0.8
Ce
* h <f< 4h
2 5
d-Action intérieures - Ci :
d-1/ Perméabilité :
On défini la perméabilité d’une paroi par
Ci = + 0.8
On applique une surpression sur face intérieure des parois de
perméabilité µ ≤ 5% et une dépression de Ci = -0.6 (1.3 γ0 -0.8) sur la face intérieure
de la paroi ouverte.
*) la paroi ouverte est sous le vent
une dépression sur la face intérieure
Ci = - 0.6 (1.3γ0 – 0.8)
des parois de perméabilité ≤ 5%
Les assemblages
I/ Généralités et Définitions :
1/ Rôles des Assemblages[2] :
Les assemblages sont des dispositifs qui permettent de réunir deux ou plusieurs
pièces entre elles. Il existe plusieurs types d’assemblages dans la construction et
plusieurs techniques pour les réaliser. Ils doivent cependant tous obéir à la même
règle : les assemblages ne doivent jamais affaiblir la résistance des pièces.
Pour réaliser une structure métallique, on dispose de pièces individuelles, qu’il
convient d’assembler : - soit bout à bout
- soit concourantes (attaches poutre/poteau, treillis et
système réticulés)
Pour conduire les calculs selon les schémas classiques de la résistance des
matériaux, il y a lieu de distinguer parmi les assemblages :
- Les assemblages rigides, qui transmettent en outre les divers moments, mais en
réalité, les assemblages ont un comportement intermédiaire (semi-articulés, semi-
encastrés).
- Les assemblages articulés, qui transmettent uniquement les efforts normaux et
tranchants.
2/ Mode d’assemblage :
La construction métallique nécessite l’assemblage des profilés aux formes
variées ; le type de liaison à adopter dépend souvent des conditions de mise en œuvre.
On distingue deux types d’assemblages :
- assemblages démontables.
- assemblages permanents.
4/ Précautions constructives :
Les assemblages constituent des zones particulièrement plus fragiles que les
zones courantes des pièces (car les sections sont réduites du fait des perçages ou la
nature de l’acier est affaiblie par la chauffe de soudage).
Il faut éviter tout assemblage par recouvrement simple (fig. 1) [2].
Fig. 1
Il faut utiliser un assemblage symétrique par double couvre-joint (fig. 2) [2].
Fig. 2
Dans le (fig. 1) la dissymétrie crée un moment de flexion parasite et l’assemblage se
déforme comme l’indique la (fig. 3) [2].
Fig. 3
D’où ζ = NS + MI V s = b.e
avec M = N. 2e N
ζ = 4 be
I = be²
v 6
AJAM - BELGAïED Mars 2006 Construction Métallique Version III
- 33 -
Par contre dans le second cas (fig. 2) ζ = N traction simple.
be
Fig. 4
Nous allons examiner successivement :
- Les assemblages par boulons ordinaires
- Les assemblages par boulons précontraints (H.R)
- Les assemblages par soudures.
Fv = 0.5 x fub x Ab x m : pour les boulons de classe 4.8 ; 5.8 ; 6.8 et 10.9
Mb
Avec Ab = A : air de la section brute du boulon si le plan de cisaillement passe par la
partie non filetée du boulon.
Ab = As : air de la section résistance en traction du boulon si le plan de cisaillement
passe pas la partie filetée du boulon.
m : nombre de plan de cisaillement.
F ≤F
v
n avec n : nombre de boulons
t
Fb = 2.5 . α . fu . d . MB .
e1 P 1 f
Avec α = inf ( , ( 1 ), ub ,1 )
3d 0 3d 0 4 f u
= øb + 1 si øb ≤ 20mm
d : diamètre nominal = = øb + 2 si øb > 20mm
* Vérification :
On vérifie : F1 = Fn ≤ Fb avec n : nombre de boulons
Pièce 1
Pièce 2
F
* Résistance à la traction d’un boulon
FT = 0.9 fub . As
Mb
* Vérification :
F ≤ n . FT n : nombre de boulons.
V + T ≤1
FV 1.4FT
Diamètre
nominal du 8 10 12 14 16 18 20 22 24 27 30
boulon d(mm)
Section
résistante As 36.6 58 84.3 115 157 192 245 303 353 459 561
(mm²)
Section A (mm²) 50.3 78.5 113.1 154 201 254 314 380 452 573 770
Fs
Fp
Fig. 6 Fig. 7
µ = 0.5 pour les surfaces de classe A.
µ = 0.4 pour les surfaces de classe B.
µ = 0.3 pour les surfaces de classe C.
µ = 0.2 pour les surfaces de classe D.
Classe C :
Surfaces nettoyées par brossage métallique ou à la flamme avec enlèvement de
toutes les plaques de rouille non adhérentes.
Classe D :
Surfaces non traitées.
à L’ELU
γMS = 1.25 pour les trous à tolérances normales ainsi que les trous oblongs dont
le grand axe est perpendiculaire à l’axe de l’effort.
γMS = 1.4 pour les trous surdimensionnés, ainsi que les trous oblongs dont le
grand axe est parallèle à l’axe de l’effort.
à ELS
γMS = 1.1 pour les trous à tolérances normales, ainsi que les trous oblongs
dont le grand axe est perpendiculaire à l’axe de l’effort.
FV
F Ft
V Fp
V1 = ≤ FS = kS . m . µ . MS
n
MR = N1 d1 + N2 d2 + … = Σ Ni di
N1 N 2 N3 ...
d1 d2 d3
MR = N1 d1 + N2 d2 + …
= N 2
d1 (d1² + d2 + …)
1
MR = N
d1 Σ di²
1
N1 = MRd.d2 1
i
M R.di
≤ n.Fp
di²
soit Ni =
ζn = VA MI.V
Remarque : On peut raidir l’âme, soit par une fourrure d’âme (fig. a), soit par des
raidisseurs diagonaux (fig. b).
b-1/ Soudure aux gaz : La soudure aux gaz est faite au chalumeau oxyacéthylénique :
les aciers doux et extra-doux se soudent bien au chalumeau.
Ce dernier a l’avantage de ne pas nécessiter, comme l’arc électrique, une
installation coûteuse, mais il a l’inconvénient de provoquer des déformations
c- types de soudure
Pour les charpentes métalliques, deux types particuliers de soudures sont
fréquemment utilisés.
c-1/ Soudure bout à bout
Jusqu’à des épaisseurs de pièces t de 5 à 6mm les soudures peuvent être
effectuées sur des pièces non chanfreinées.
Les soudures bout à bout ne se calculent pas. On admet qu’il y a continuité de
matière, donc continuité des pièces.
Si t > 6mm. On exécute des chanfreins suivant les figures suivantes [2] :
c- Méthode de calcul
Nous allons établir ci-après des formules de calcul des cordons reliant :
- soit des pièces orthogonales
- soir des pièces obliques
c-1- Cordons reliant des pièces orthogonales
Les cordons peuvent être frontaux, latéraux, obliques.
Cordons frontaux[2].
La formule fondamentale
W 2N² 6N² fu
4a²()² 4a²()² Mw
soit :
a.w. Mw N 2
fu
* Cordons latéraux[2].
0 et // N
a
d’où
a.w. Mw N 3
fu
N.sin
2a
// N.cos
a
d’où
a. w. Mw N 3sin ²
fu
N
a
cos
4 2
sin
N
a 4 2
// 0
d’où
a.w. Mw N 2sin
fu
a.w. Mw N 3
fu
* Cordons obliques
Dans le cas de cordons obliques, faisant un angle α avec la direction de l’effort,
on établit :
Pour un angle obtus :
N 3(1sin).sin ²
a. w. Mw
fu
N 3(1sin).sin ²
a. w. Mw
fu
a.w. Mw N 3
fu
Vµ 3 fu w. Mw.Vµ 3
w ou a (1)
2aI Mw 2If u
I 2bt f d
2
2
et µbt f d
2
donc :
fu fu.dtw
- Ecrivons que // , avec // dtw , soit : V
V
(2)
3 3
w. Mw 3 fu.dtw
a .
2dfu 3
Soit :
a w. Mw tw
2
Fig. 1
Fig. 2 Fig. 3
Les résistances de calcul sont affectées d’un facteur partiel de sécurité γ M dont
les valeurs sont les suivants[2] :
fy
Npl = A. MO (résistance plastique de la section brute)
fu
Nu = 0.9 Anet. M2 (résistance ultime de la section nette au droit des trous de fixation)
fy
Nnet = Anet. Mo (résistance plastique de la section nette pour les assemblages par
V/ Moment fléchissant M :
En l’absence d’effort tranchant, le moment fléchissant M dans chaque section
transversale doit rester inférieur au moment résistant, soit [1-2].:
M MR
- Pour les sections de classe 1 ou 2 :
f
M Mpl Wpl. Y (moment résistant plastique)
R
Mo
Mel Wel.
f Y (moment résistant élastique)
M R
Mo
Mo Weff .
f Y (moment résistant au voilement local)
M R
M1
4 4t w
Av f y
2
Soit : Mv= W pl .
4t w
MO
M M N
, avec :
- Pour un plat :
2
M 1 N
M N pl
N pl
Et le critère devient :
2
N
1
M
M N
pl pl
a
N pl
M M plZ 1 avec a = min Aw A ;0,5
NZ
1 a
c) flexion biaxiale :
My
M Z 1
M Ny M NZ
- Section de classe 3
Les sections de classe 3 sont considérées comme satisfaisantes, si la contrainte
longitudinale maximale ζx vérifie la condition :
f
x
y
MO
N My MZ f
y
A W ely W elZ
MO
- Section de classe 4
Les sections de classe 4 sont considérées comme satisfaisantes, si la contrainte
longitudinale maximale ζx , calculée en utilisant les largeurs efficaces des parois
comprimées, vérifie la condition :
f
y
x
M1
N M N .e M N .e f
y y Z Z y
A eff W W
eff . y eff . Z M1
Avec :
Aeff : aire de la section transversale supposée soumise à une compression
uniquement (M=0) ;
Weff : module de résistance de la section efficace, la section transversale étant
supposée soumise uniquement à un moment fléchissant suivant l’axe concerné
(N=0) ;
e : décalage de l’axe neutre concerné, la section transversale étant supposée
soumise à une compression uniforme (M=0).
IX/ Moment fléchissant + effort axial + effort tranchant (M+V+N):
Lorsque l’effort tranchant dépasse la moitié de l’effort tranchant plastique
résistant, il faut prendre en compte son effet, ainsi que celui de l’effort axial, pour
calculer le moment résistant plastique reduit :
Si V 0.5 Vpl → critères du [§ VIII] à vérifier.
Si V > 0.5 Vpl → la résistance de calcul de la section transversale aux
combinaisons de moment et effort axiale doit être calculée en utilisant une limite
d’élasticité réduite fred pour l’air de cisaillement Av.
Avec :
2
2V
f 1 . f et 1
red y V
pl
N ≤ NR = χ . βA . A . fy / γM
χ=1 Calcul de χ
Classes de Classes de
sections sections
ΒA = 1 ΒA = Aeff / A ΒA = 1 ΒA = Aeff / A
Type de section
Brute
Nette
SRP
sénimaL
Laminés PRS
Av = A -2 b tf + (tw + 2 r ) tf Av = (h – 2.tf ) . tw
M ≤ MR
Non Oui
LT ≤ 0.4
M ≤ MR ou Mv
MR M 2
V
2 1
v pl
Av f y
2
M W pl . MR
V
4t w
MO
M ≤ MN
Non Oui
Risque de
flambement
Aucun risque de
flambement ≤ 0.2 Risque de
flambement
χ=1 Calcul de
χmin
Risque de Risque de
Non Déversement
oui oui Déversement Non
LT ≤ 0,4 LT ≤ 0,4
χmin = 1
Calcul de KLT et χmin KLT = KY
N k LT .M y k z .M z
- Classe 1 et 2 1
N pl M ply M plz
m in .
MI
LT MI MI
- Classe 3 Remplacer Mpl par Mel
- Classe 4 Remplacer Npl par Neff et Mpl par Meff
Interaction avec
effort axial N
Interaction avec
effort axial N
1 n Classe 1 et 2
. MNY = Mply
n a 2
1
1 a
Classe 3 M < MN = Mel
I/ Généralité :
1/ Introduction :
- Les poutres fléchies sont sollicitées par un moment fléchissant et un effort
tranchant V.
- Le moment fléchissant développe des contraintes dans le matériau
M (R.D.M)
ζs = MI .Vs = Wels ζs
+
M (R.D.M)
ζi = MI .Vi = Weli
-
ζi
Wel étant les modules de résistance élastique de la section considérée.
- Un bon dimensionnement a pour but d’optimiser le ratio « inertie/prix ».
- Or le prix est proportionnel au poids d’acier donc il faut minimiser la consommation
d’acier et maximiser l’inertie, ce que l’on obtient en positionnant la matière le plus
loin possible de l’axe neutre.
- Il faut chercher la performance pour avoir un bon rendement de la section.
La section en I est meilleure du fait que la matière est éloignée de l’axe neutre.
V 4 h 2
Les profils laminés ne sont donc pas particulièrement performants (Les âmes
sont surdimensionnées).
- section rectangulaire :
bh3
I= ; A = bh ; Vs = Vi = h
12 2
bh3
G
ρ = 12 = 1 . 4 = 13
b.h. h. h 12 1
22 b
- section en I idéale :
I = Ah
4
² ;V =V = h
s i²
2
A/2
Ah²
ρ= 4 =1 G
Ah²
4
A/2
Remarques : - Une section performante est une section qui a un rendement maximal
(ρ = 1)
- Les profils laminés ont un rendement ρ = 32
As
tfs (Vs tfs)² tfi (Vi tfi)²
tfs As (Vs - )+ . tw = Ai (Vi - ) + . tw
Vs 2 2 2 2
G tw d On néglige tfi et tfs qui sont faibles par rapport à Vs, Vi et h
Vi Ai Vs ² Vi ²
tfi As . Vs + 2 tw = Ai Vi + 2 tw (1)
∆
bi
Vi = h – Vs (2)
As tfs
Vs
G tw d
Vi ∆
Ai tfi
bi
Vi = MI i (3)
(4) I = h I = hM (5)
M s i s i
(2) et (5) Vs = h s
s i
que l’on porte dans l’expression de l’inertie et on tire
Ai = M - ht6w [ 2 - s ]
h i i
As = M - ht6w [ 2 - i ]
hs s
4/ Dimensionnement de l’âme :
L’effort tranchant doit rester inférieur à l’effort tranchant résistant en tout
fy
point [1-2-6]: V ≤ VR = Aw . 3 Aw ≥ V 3 . γMO
MO fy
Compte tenu que les élancements admissibles courants des poutres sont :
1 h 1 On fixe h en fonction de l d’où on peut tirer l’épaisseur de l’âme t = Aw
w
25 20 h
Remarque importante :
Les calculs de dimensionnement et de résistance sont fait à l’E.L.U.
5/ Vérification de la flèche :
Il convient de vérifier maintenant à l’état limite de service (E.L.S) que les
déformations restent admissibles et notamment que la flèche de la poutre restera
inférieure à pour les toitures, pour les planchers etc …
200 400
I/ Introduction :
Les éléments en acier comprimés ou cisaillés sont sensibles à trois
phénomènes d’instabilité élastique. Le flambement qui concerne surtout les poteaux
élancés, le déversement qui ne se produit qu’avec des poutres fléchies, et le voilement
qui affecte aussi bien des âmes de poutres que des tôles comprimées.
M = - EI d²y
dx²
M = N . Y ; EI d²y + Ny = 0
dx²
* Si sinα lo = 0 , αlo = kπ , α = k = N
l0 EI
d’où : N = k²²EI
lo ²
k ²E
²
- Lorsque ζk > ζe aucun risque de flambement n’est à craindre et la ruine
survient pour ζ = ζe
- Lorsque ζk < ζe il y a ruine par flambement dès lors que ζ = ζk.
A ζk = ζe correspond un λk. Dans le cas d’un poteau bi articulé en acier S.235,
l’élancement critique λk vaut :
k E 210000 93
k 235
y = A sinαx + B cosαx + P . x
N
Démonstration :
N = 4.5².EI a.²EI
lo² lo²
4.5² = aπ²
2
4 .5 = 2.05 on peut prendre a ≈ 2
a= ( )
Ce qui montre, en se référant à la formule d’Euler pour une poutre bi articulée, que :
Formule d’Euler : N = k²lo²²EI = l1k ² π²EI
avec χ ≤ 1
2 2
0.5
NCr 1
= 0.5 [1 + α ( -0.2) + 2]
Courbe de flambement a b c d
α (facteur d’imperfection) 0.21 0.34 0.49 0.76
Ncr est l’effort axial critique élastique pour le mode de flambement approprié.
Plus simplement χ peut être obtenu en fonction de l’élancement réduit , au moyen
du tableau ci-après [2]:
KZ = 1 - z N avec Kz ≤ 1.5
z Afy
Tableau 1[2]
PHENOMENE DE DEVERSEMENT
Figure 1
h=320mm, b=8mm, l=5m, Acier S235
Appliquons une charge concentrée verticale F en son centre de gravité G l’essai
réalisé sous presse en laboratoire monte que la poutre s’effondre brutalement sous
une charge Fk = 5,2 KN (Figure 2)
= 7.13KN.m
PHENOMENE DE VOILEMENT
Si l'on soumet une plaque rectangulaire à une compression uniforme sur deux
côtés opposés, parallèlement à son plan moyen, on observe que la plaque, au-delà
d'une certaine charge, se déforme transversalement.
Il s'agit du phénomène de voilement, qui se manifeste par des ondulations, qui ne sont
pas sans rappeler le phénomène de flambement pour des pièces à une dimension, à la
différence près que le voilement se développe plus progressivement, les grandes
déformations n'apparaissant pas brutalement et ne conduisant généralement pas à la
ruine de la pièce.
Le phénomène de voilement peut également apparaître sous un effort de cisaillement
simple. Il est, dans ce cas, attaché à la diagonale comprimée.
Les âmes des poutres utilisées en construction métallique sont généralement minces
et donc susceptibles de se voiler sous des efforts de compression ou de cisaillement
excessifs.
Les essais montrent que les déformations des âmes de poutres par voilement se tra-
duisent non pas par des ondulations régulières (comme pour une plaque mince libre),
mais par des cloques et des boursouflures (zones d'acier plastifiées), localisées dans
les zones surcomprimées, comme le montre la figure 1.
Figure 1
Les essais montrent également que les âmes, bien que voilées, résistent encore à des
efforts additionnels. Autrement dit, le voilement ne conduit pas à une ruine rapide et
brutale des pièces, ce qui en fait un phénomène finalement peu dangereux.
Pour éviter le voilement des âmes des poutres, deux moyens sont possibles :
AJAM - BELGAïED Mars 2006 Construction Métallique Version III
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soit augmenter l'épaisseur de l'âme,
soit disposer des raidisseurs d'âme, judicieusement positionnés.
Le choix est dicté, cas par cas, par une comparaison des coûts.
1. ASPECT THÉORIQUE DU VOILEMENT
La théorie du voilement consiste généralement à utiliser la méthode
énergétique de Timoshenko, qui détermine une contrainte critique, obtenue dès lors
que le travail des forces extérieures appliquées atteint le niveau de potentiel interne
de la plaque sollicitée.
L'expérience montre cependant que cette théorie est insuffisante, car les contraintes
critiques calculées ne correspondent que rarement aux contraintes de ruine expéri-
mentales.
Cela s'explique, entre autres, par les effets de membrane, à savoir des tractions sta-
bilisatrices générées par les déformations transversales, que la théorie ne prend pas en
compte.
Nous ne développerons donc pas ici les calculs théoriques du voilement : d'une part,
en raison de leur longueur et de leur grande complexité, d'autre part, parce que les
profilés laminés normalisés (IPE, HEA...) sont peu ou pas sensibles au voilement ;
leurs âmes étant surdimensionnées.
En revanche, les âmes des profilés reconstitués soudés sont très sensibles au voile-
ment. Il s'agit des poutres ou caissons d'ouvrages d'art, des parois de réservoirs, de
silos...
I/ Introduction :
* L’ossature principale des bâtiments métalliques est constituée par les portiques qui
sont composés de fermes (ou traverses), supportant les pannes les couvertures, et de
poteaux.
* La conception technologique des portiques dépendent de :
- la portée
- schéma statique retenu pour la structure (dépend de la nature du
sol, l’existence ou non des ponts roulants…)
* On distingue deux types de portiques :
- les portiques à âmes pleines : ils sont constitués par des profils à inertie
constante (IPE généralement) (fig. A) et peuvent être renforcé au niveau
des moments maximaux par des jarrets (fig. B) ou par des profils à
inerties variables (P.R.S) (fig. C)
- les portiques avec fermes à treillis : ils sont constituées par des barres
rectilignes situées dans un même plan, assemblées entre elles selon des
triangles. (Fig. D : exemple d’une ferme américaine)
Nous allons faire les calculs de dimensionnement et de vérification des
bâtiments élément par élément, successivement et selon un ordre logique de descente
des charges.
La méthodologie de calcul sera la suivante :
- calcul des sollicitations
- vérification des résistances des pièces
- vérification des stabilités de forme (déformations, flèches,déplacement)
Fig.D[2]
Après avoir vu quelles étaient les qualités intrinsèques du matériau acier et d'une
structure métallique, il faut se pencher sur les différents critères dont le choix, par le
maître de l'ouvrage, l'architecte ou l'ingénieur, peut influencer la conception du projet
et la réalisation de l'ouvrage. Certains critères sont liés à l'aptitude au service de la
halle ou du bâtiment (utilisation des surfaces ou des volumes, fonctionnement,
confort, etc.), alors que d'autres sont liés plus directement à la sécurité structurale de
la charpente (capacité portante, etc.). Enfin, les facteurs liés à l'économie de la
construction et à l'impact sur l'environnement doivent être pris en compte durant
toutes les phases de l'existence de l'ouvrage [1-2-6].
Les charges verticales d'un bâtiment à ossature sont transmises aux fondations par
les poteaux, métalliques ou mixtes. Les poteaux sont placés en général aux points
d'intersection d'une trame rectangulaire ou carrée (fig1). Les trames rectangulaires
correspondent bien aux caractéristiques des ossatures métalliques. Dans l'exemple de
gauche de la figure 1(a), la structure est optimale si les solives ont des portées
supérieures à celles des sommiers chargés par les solives. Il est aussi possible de
rapprocher les poteaux de façade sous chaque solive et de supprimer le sommier de
rive, ce qui permet souvent d'intégrer les poteaux à la structure secondaire de la
façade (exemple de droite de la figure 1(a)). Les trames carrées permettent également
de disposer les poutres en diagonales pour s'adapter aux formes extérieures de
bâtiments non conventionnels (fig.1 (b)) [2].
Lors de la conception d'une halle ou d'un bâtiment à ossature métallique se pose la
question de l'optimisation du nombre de points porteurs. L'espace d'exploitation
devant être maximal (rendement spatial optimal), la tendance conceptuelle est donc
de réduire au maximum l'emprise au sol due aux éléments verticaux de la structure.
De plus, en multipliant le nombre de points porteurs, on augmente le poids total des
Fig 1 [2].
Les deux raisons précédentes plaident donc pour la plus grande portée possible.
Cependant, avec des portées importantes, les dimensions des poutres deviennent
considérables, augmentant ainsi la consommation d'espace en hauteur, ce qui peut
constituer un obstacle sérieux à la minimalisation du nombre de points porteurs. De
plus, si la hauteur des éléments horizontaux augmente, la complexité des assemblages
croît et l'utilisation de profilés standard n'est plus possible. Il s'ensuit une
augmentation du coût final de l'ouvrage. Enfin, le genre de fondation et les
caractéristiques géotechniques du sol ont une influence prépondérante sur le choix du
nombre de points porteurs, donc sur le choix de la trame.
Fig. 2[1-2-6].
Le choix d'une géométrie particulière permet l'intégration d'un vitrage (vertical ou
incliné) en toiture; aussi prendre la forme d'un arc. Il est également possible de
prolonger le cadre par un porte-à-faux pour créer un auvent ou une marquise. Enfin,
un cadre peut être composé de profilés laminés, de poutres composées à âme pleine.
En pratique, la hauteur des poutres constituant une traverse à double té se situe entre
L/15 et L/30, L étant la portée de la traverse.
Les portées des cadres sont dictées par deux critères contradictoires:
Fig.6[2].
Fig.7[3-5].
Le premier exemple de la fig. (7 (a)) est considéré comme articulé, constitué d'une
plaque de base et de deux boulons de fixation, capable de reprendre un effort vertical
et un effort horizontal. Le deuxième exemple (fig. 7(b)) est une articulation réalisée à
l'aide d'un fer plat, solution retenue en cas de rotations souhaitées. Le troisième
exemple (fig. 7(c)) est un pied de montant considéré comme encastré, constitué d'une
Fig 9[1-2-6].
Fig. 10
Halle industrielle
Panne continue de toiture en profilé laminé h
L
40
Panne continue de toiture en profil formé à froid h L
30
Filière continue de façade en profilé laminé L
h
40
Traverse de façade en profilé laminé L
h
30
Traverse de cadre en profilé laminé L
h
30
Traverse de cadre en profil composé à âme pleine h L à L
15 25
Ferme à treillis de hauteur constante L
h
12
Ferme à treillis de forme triangulaire L L
h à
4 6
Montant de cadre en profilé laminé profilé HE de même aire de
section que la traverse
Poteau en profilé laminé supportant une ferme profilé HE d'élancement K 50
Diagonale de contreventement triangulé profil d'élancement K 250
Bâtiment
Solive en profilé laminé L
h
40
Sommier en profilé laminé L
h
40
Poteau en profilé laminé profilé HE d'élancement K 50
Fig. 12 Fig.13
On utilise des faîtières en tôle qui se fixent sur les pannes faîtières par des boulons
galvanisées[3-5].
Fig.14
Fig.15
Les pannes sont assemblées aux traverses de cadres ou aux membrures de fermes par
boulonnage (fig. 16(b)). Sur les toitures inclinées, pour éviter le glissement et le
basculement à la pose, les pannes sont fixées à l'aide d'échantignoles (fig. 15 et
16(b)). La figure 16(c) montre un exemple de liaison des pannes faîtières. Enfin la
figure 16(d) montre des joints de montage articulés de pannes, le deuxième étant
prévu au
droit d'un joint de dilatation et permettant de ce fait un déplacement dans le sens de
l'axe de la panne.
3/ Principe de dimensionnement[3-5-6] :
1- si la pente du versant est faibles, on néglige M z (ζf = 0), le calcul sera donc conduit
en flexion simple ζfy < fy
2- si la pente de versant α atteint 8 à 10%, l’effet de la charge t est préjudiciable et
conduit à des sections de pannes importantes. La solution consiste à réduire la portée
transversale des pannes par des liernes (fig. 17)
3- l’application des charges est maximale pour le calcul des flèches mais non
pondérées (E.L.S)
Fig. 17[3-5-6]
- tubes circulaires
Avec
α=2;β=2
- creux rectangulaires
α=β= 1.66
1 1.34r² 6
La majorité des pannes ne sont soumises à aucun effort normal N. Dans ce cas
N = 0 et β = 1
b- Calcul en élasticité (classe 3)
fy
Il faut vérifier ζfy + ζfz < fyz avec fyz =
MO
ζfy : M y
Wy
ζfz : M
Wz
z
Remarques :
- Il faut vérifier dans toutes les classes que f ≤ 200
l
- Les contreventements sont des dispositifs conçus pour reprendre les efforts du vent
dans la structure et les descendre au sol.
Calcul des
contreventements
Vérification de la stabilité
d’ensemble
I/ Définition de la corrosion :
La corrosion est une réaction chimique survenant à la surface du métal qui
donne naissance à la rouille, c’est un oxyde qui apparaît en présence d’eau et
d’oxygène, à température ordinaire.
Fig. 1 Fig.2
Annexe 2
Annexe 7