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.

Caractéristiques Des Matériaux :

Le matériau essentiel utilisé pour la construction de cet ouvrage est le béton armé, constitué
de béton et d’acier.
Béton :

Matières constitutives du béton :

La composition qu’on a obtenue à partir de la formulation de béton est confirmée par les
essais de convenance. Le béton est défini par la valeur de sa résistance caractéristique à la
compression à l’âge de 28jours dites fc28. On a été amené à se fixer une valeur de 25 MPa
pour les éléments horizontaux et 30 MPa pour les éléments verticaux.

Caractéristiques physiques et mécaniques du béton :


 Masse volumique : elle est prise dans notre présente étude égale à 2,5 t/m3.
 Résistances caractéristiques : compte tenu de la durée des réactions chimiques qui est de
28 jours (réaction achevée à 90%), on détermine à cet âge la résistance caractéristique
à la traction dite ft28 et à la compression notée fc28 par des essais ; on a été amené à se
fixer une valeur de 25 Mpa pour fc28, et par conséquent : ft28  0,6  0,06 fc28 
2,1MPa.
 Contraintes limites :
0,85
1.
à l’ELU : est notée σbc tel que : σ  f
c28
bc
θγ b
Avec :
θ  1 en
général.
b=1,15 en cas de situation accidentelle.
b=1,50 en cas de situation durable ou transitoire.

 Pour
γ b  1,5 et fc28  25 Mpa σbc  14,2 Mpa
 Pour
γ b  1,15 et fc28  25Mpa σbc  18,5Mpa

Le coefficient de minoration 0,85 a pour objet de couvrir l’erreur faite en négligent le


fluage du béton.
Tableau 1/Compositions du béton 25 MPa.

Composants Dosage Unité


Sable < 5mm. 400 L/m3
Gravier < 25 mm. 800 L/m3
Ciment (classe 42,5) 350 Kg/m3
Eau total du mélange 175 L/m3

Figure 1Diagramme contraintes-déformations du béton à l’ELU.

2.
à ELS : est donnée σbc  0,6.fc28 =15Mpa
par

La contrainte admissible du béton est : σbc  0,6.fc28  15MPa


 Module de déformation longitudinale du béton :
Ils existent deux modules de déformation déterminés d’après le BAEL 91.
a. Le module de déformation instantanée :
Pour des charges d’une durée d’application inférieure à 24 heures on a :

Eij  fcj d’où Ei28  32164,2MPa


110003 :

b. Le module de déformation différée :


Pour des charges de longue durée d’application on a :

E vj 
3700 f  10818,87MPa
1
3
c
j

La contrainte ultime de cisaillement pour des armatures transversales droites :

 f

En fissuration peu nuisible : τ u  min  0,2. c28 ;5MPa
γb 
 

En fissuration préjudiciable ou très préjudiciable  f c28 ;4MPa
τ u  min 0,15. 
: γb
 

Figure 2Diagramme contraintes-déformations du béton à l’ELS.

Coefficient de Poisson :
Ce coefficient étant le rapport des déformations transversales et des déformations
longitudinales noté "". Conformément au règlement BAEL 91:
à l’ELU : =0 calcul des sollicitations (béton fissuré).
à l’ELS : =0,2 calcul des déformations (béton non fissuré).
Acier :
L’acier est un alliage fer carbone en faible pourcentage, son rôle est d’absorber les
efforts de traction, de cisaillement et de torsion, On utilise 3 types d’aciers :

1emetype : aciers à haut adhérence (HA) de nuance feE400 et dont la limite
élastique est fe=400MPa (pour les armatures longitudinales).

2emetype : Ronds lisses (RL) de nuance feE235et dont la limite élastique est
fe=235Mpa (pour les armatures transversales).

3emetype : Treillis soudées (TS). Φ5
Contrainte limite de l’acier :
 Contrainte à ELU :
On adopte le diagramme contrainte-déformation suivant, avec :
fe : contrainte limite élastique.

s : déformation (allongement) relative de l’acier.

s : contrainte de l’acier.
s : coefficient de sécurité de l’acier.

s =1,15 en cas de situations durables ou transitoires.


s =1,00 en cas de situations accidentelles.

Figure 3/diagramme contraintes déformations.

 Contrainte à ELS :
Cette contrainte dépend de la nature des fissures dans le béton, on détermine :
1. Fissuration peu nuisible : pas de vérification.
2. Fissuration préjudiciable :
2
σs  min f
;110 η.f tj 
 e 
3
1
3. Fissuration très préjudiciable : σs  min f 
;90 η.f tj 


e

2
Avec  : coefficient de fissuration.
=1 pour les aciers ronds lisses.
=1,6 pour les aciers à haute adhérence (HA).

Module de Young :
Es  cste  2.105 MPa

Coefficient d’équivalence :
Es
Le coefficient d’équivalence noté « n » est le rapport suivant : n   15
Eb

Avec :
n : coefficient d’équivalence.
Es : module de déformation de l’acier.
Eb : module de déformation du béton.

Conclusion :

Dans ce 1er chapitre, on a présenté le projet avec toutes ses caractéristiques géométriques et
les matériaux utilisés ainsi que les codes et règlements en vigueur. Le Chapitre suivant fera
l’objet du pré dimensionnement de tous les éléments de structure de notre ouvrage.
3,20
Le panneau le plus sollicité a pour dimensions : Lx = 3,20 m Ly = 4,50 m ρ = =
4,50

Donc la dalle travaille dans les 2 sens :


320
 e1 ∈ [ ; 320
] e1 ∈ [7,11 ; 8], On prend e1 = 8 cm
45 40

Condition d’isolation phonique :

 e2 ≥ 13𝑐𝑚, On prend e2 = 13cm

Condition de résistance au feu :

 e3= 7cm pour 1 heure de coupe feu

 e3 = 11cm pour 2 heures de coupe feu

 e3 = 17.5cm pour 4 heures de coupe-feu

1. On prend e3=11cm
CHAPITRE II PRE-DIMENSIONNEMENT

e ≥ max (e1 ;e2 ;e3) Donc nous utiliserons une épaisseur de 15 cm.

3. Descente des charges :

La descente des charges a pour but de déterminer les charges permanentes et les surcharges de
chaque plancher et aussi les actions qui s’exercent sur un élément d’ouvrage afin de procéder
à son pré dimensionnement.

3.1. Plancher terrasse (16+4) :

Le plancher terrasse est inaccessible :

Figure 6/Coupe du plancher terrasse

Charge permanente :

1. gravillons roulés (15/25) ep 4cm 0,8 kN/m2

2. étanchéités multicouches 0,12 kN/m2

3. forme de pente en béton (emoy=6cm) 1,32 kN/m2

4. polystyrène 0,02 kN/m2

5. plancher à corps creux 2,80 kN/m2

6. enduit en plâtre(e =2 cm) 0,2 kN/m2

7. isolation thermique (e=4cm) 0,16 kN/m2

- charge permanente................................................................Gt=5,42 kN/m2

-charge d'exploitation...............................................................Qt=1,00 kN/m

9
CHAPITRE II PRE-DIMENSIONNEMENT

3.2. Plancher étage courant (16+4) :

Figure 7/Plancher étage courant

2. Charge Permanente:

1. Cloisons de séparation (e =10cm).........................................................1 kN/m2

2. Carrelage et mortier de pose (e =2cm)................................................0,9 kN/m2

3. Lit de sable (e =2cm)........................................................................0,36 kN/m2

4. Plancher à corps creux (16+4)...........................................................2,8 kN/m2

5. Enduit en plâtre (e =2cm)................................................................0,2 kN/m2

- charge permanente....................................................Gt=5,26 kN/m2

-charge d'exploitation...................................................Qt=1,5kN/m2

3.1. Plancher dalle pleine (haut de sous-sol) :

Charge permanente :

1. Cloisons de séparation (e =10cm).........................................................1 kN/m2

2. Carrelage et mortier de pose(e =2cm)................................................0,9 kN/m2

3. Lit de sable(e =2cm)........................................................................0,36 kN/m2

4. Dalle pleine en béton armé................................................................3,75 kN/m2

5. Enduit en plâtre (e =2cm)..................................................................0,2 kN/m2

- charge permanente....................................................Gt=6,21 kN/m2

-charge d'exploitation...................................................Qt=5,00 kN/m2

10
CHAPITRE II PRE-DIMENSIONNEMENT

4. Pré dimensionnement des poutres :

4.1. Poutre principale :

-Critère de rigidité :

L/15 ≤ ht ≤ L/10, avec :

L: la portée maximale de la poutre dans le sens considéré entre nus

d'appuis. On a L (max) =4,50m => 450/15 ≤ ht ≤ 450/10 30 ≤ ht ≤ 45cm

On prend hp=40cm.

La largeur de la poutre sera :

0,4ht < b < 0,8ht 16cm < b <

32cm On prend b = 30cm hp

-Vérification selon le RPA :


bp
 b=30cm>20cm...................CV

 h=40cm>30cm.....................CV Figure 8/ Section de


la poutre principale
 h/b=40/30=1,33 < 4…..............CV

Les conditions du RPA sont vérifiées, donc, on prend pour toutes les poutres principales
une section (bxh)= (30x40) cm2

-vérification de la flexibilité (selon BAEL91) :

h/L≥ 1/16 =>h≥L/16=450/16=28,13cm

On a h = 40cm > 28,13cm...............................CV

La condition de flexibilité est vérifiée, donc la section (30x40) cm2 est convenable.

4.2. Poutre secondaire (chaînages) :

-Critère de rigidité : L/15 ≤ ht ≤ L/10

On a L (max) =3,20m 320/15 ≤ ht ≤ 320/10 21,33cm ≤ ht ≤ 32 cm

On prend hch = 30cm.

11
CHAPITRE II PRE-DIMENSIONNEMENT

La largeur de la poutre secondaire sera :

0,4h < b < 0,8h 12cm < b < 24cm, Pour des raisons pratiques on prend b=30cm

-Vérification selon le RPA :

 b=30cm>20cm...................CV

 h=30cm>30cm.....................CV

 h/b=30/30=1,0 < 4…..............CV

Les conditions du RPA sont vérifiées, donc, on prend pour toutes les poutres
secondaires une section (b x h)= (30 x 30) cm2

-vérification de la flexibilité (selon BAEL91) :

h/L ≥ 1/16 => h ≥ L/16 = 320/16 = 20,0cm

On a h=30cm>20,0cm...............................CV

La condition de flexibilité est vérifiée, donc la section (30x30) cm2 est convenable.

5. Prédimensionnement des poteaux :

Les poteaux constituent les éléments porteurs du système poteaux-poutres. Ils


supportent les charges verticales et participent à la stabilité de la structure vis- à –vis des
sollicitations extérieures. Nous prendrons le poteau le plus sollicité car si celui-ci est vérifié
alors tous les autres le seront. Pour des raisons pratiques on calculera que les poteaux centraux
et leur section calculée sera adoptée sur tous les poteaux de l’étage. Le pré dimensionnement
des poteaux nécessite la satisfaction des trois critères suivants :

Critère de résistance : d'après le BAEL91

L’effort normal maximal obtenu par la descente de charges doit vérifier l’intégralité
suivante :

𝑩𝒓 𝑿 𝒇𝒄𝟐𝟖 𝒇𝒆
Nu≤ α ( 𝟎,𝟗 𝑿 𝗒𝐛 + 𝑨 𝜸𝒔 )

Nu : Effort normal maximal à l’ELU ; Nu =1,35.G+1,5.Q

Br : Section réduite du poteau calculée à partir des dimensions réelles du poteau. Elles
sont réduites de 2cm.

γs =1,15 : Coefficient de sécurité de l’acier γb= 1,5Coefficient de sécurité du


béton.

12
CHAPITRE II PRE-DIMENSIONNEMENT

fc28 et fe : résistance caractéristique du béton et de l’acier

α : coefficient fonction de l’élancement du poteau calculé par

0,85
α= 1+0,2( )² pour λ≤50
35

α = 0,6 x (50)² pour λ>50


𝜆

Il est préférable de prendre λ≤35 pour que toutes les armatures participent à la résistance.

On fixe λ=35≤50 on aura donc : α= 0,85

1+0,2( )² 0,85
35 = 𝛽

β=1+0,2( )²=1,2
35

Br 𝜎𝑏 𝛽 𝑁𝑢 𝑓𝑒
( )+0,85( ) )
≥ 0,9 𝐵 𝑠

On prend un pourcentage d’armature : 𝐴 =1%


𝐵𝑟
𝑓𝑒
σs : contrainte d’acier σs= = 434,8 MPa
𝛾𝑠

𝑓𝑐28
σb : Résistance de calcul du béton : σb = 0,85 x = 19,8 MPa.
𝛾𝑠

En introduisant les valeurs dans l’intégrale : Br ≥ ( 19.8 +0,85(


1,2 𝑁𝑢 𝑥 10
1 )500 )𝑋 10²
0,9 100 1,15

- Br(cm²) ≈ 0,47.Nu En prenant Nu en kN

13
CHAPITRE II PRE-DIMENSIONNEMENT

Pour le poteau central :

Figure 9/Surface afférente aux poteaux

Saff = (1,60+1,60)x(2,25+2,25) = 14,4 m2

Charge permanente :

 poids propre de la poutre principale = 0,40 x 0,30 x 4,50 x 25=13,5 kN

 poids propre du chaînage = 0,30 x 0,30 x 3,20 x 25= 7,2 kN

Poids propre du poteau :

Les poteaux centraux sont majorés à 15% pour tenir compte du poids propre du poteau (article
B8.1.1 BAEL91)

Surcharge d'exploitation :

La loi de dégression des charges s’applique aux bâtiments à grand nombre de niveaux où les
occupations de divers niveaux peuvent être considérées comme indépendantes. Les niveaux
occupés par des locaux industriels ou commerciaux ne sont pas comptés dans le nombre
d’étages intervenant dans la loi de dégression, les charges sur ces planchers sont prises sans
abattement. Le nombre minimum de niveaux pour tenir compte de la loi de dégression est de
5 étages, ce qui le cas du bâtiment étudié.

- Loi de dégression :
Q0 : la charge d'exploitation de la terrasse. Q1, Q2, Q3 … étant les charges d'exportations des
3n
planchers des étages numérotés du haut en bas. Qn=Q0+ ( ) Q Pour n≥5
2xn

14
CHAPITRE II PRE-DIMENSIONNEMENT

Σ0=Q0

Σ1=Q0+Q1

Σ2=Q0+0,95(Q1+Q2)

Σ3=Q0+0,90(Q1+Q2+Q3)

Σ4=Q0+0,85(Q1+Q2+Q3+Q4)

Σn=Q0+[(3+n)/2n] Σni1 Qi Pour n≥5

Figure 10/Méthode de calcul de la dégression des charges.

15
CHAPITRE II PRE-DIMENSIONNEMENT

Tableau 2/Tableau récapitulatif des charges

Charges permanentes Surcharges


(kN/m²) d'exploitation (kN/m²)

Valeurs non Valeurs Valeurs non Valeurs


cumulées cumulées cumulées cumulées

PLANCHER G Gc Q Qc

Terrasse 5,42 5,42 1,00 1,00

12 5,26 10,68 1,50 2,50

11 5,26 15,94 1,50 3,85

10 5,26 21,2 1,50 5,05

9 5,26 26,46 1,50 6,1

8 5,26 31,72 1,50 7

7 5,26 36,98 1,50 7,75

6 5,26 42,24 1,50 8,5

5 5,26 47,5 1,50 9,25

4 5,26 52,76 1,50 10

3 5,26 58,02 1,50 10,75

2 5,26 63,28 1,50 11,50

1 5,26 74,75 1,50 12,25

RDC 6,21 64,23 5,00 15,15

16
CHAPITRE II PRE-DIMENSIONNEMENT

Tableau 3/Tableau récapitulatif du l’effort normal de compression majorée

Gc Qc Pp Ps Saff
Poteau n Nu (kN)
(kN/m²) (kN/m²) (kN) (kN) (m²)

12 5,42 1 13,5 7,2 14,4 1 154,9

11 10,68 5,2 13,5 7,2 14,4 2 317,5

10 15,94 5,82 13,5 7,2 14,4 3 476,9

9 21,2 2,02 13,5 7,2 14,4 4 633,0

8 26,46 1,1 13,5 7,2 14,4 5 785,9

7 31,72 7 13,5 7,2 14,4 6 935,5

6 36,98 7,72 13,5 7,2 14,4 7 1081,9

5 42,24 8,2 13,5 7,2 14,4 8 1228,3

4 47,5 5,52 13,5 7,2 14,4 9 1374,7

3 52,76 10 13,5 7,2 14,4 10 1521,1

2 58,02 10,72 13,5 7,2 14,4 11 1667,5

1 63,28 11,2 13,5 7,2 14,4 12 1813,9

RDC 68,54 12,25 13,5 7,2 14,4 13 1960,3

Sous-
sol 74,75 15,15 13,5 7,2 14,4 14 2171,6

17
CHAPITRE II PRE-DIMENSIONNEMENT

Tableau 4/Tableau récapitulatif des sections des poteaux.

Nu Br(B.A.E.L) b*h
Poteau b (cm)
(kN) (cm²) (cm²)

12 154,9 72,8 8,5 30*30

11 317,5 149,2 12,2 30*30

10 476,9 224,1 15,0 30*30

9 633,0 297,5 17,2 30*30

8 785,9 369,4 19,2 35*35

7 935,5 439,7 21,0 35*35

6 1081,9 508,5 22,5 35*35

5 1228,3 577,3 24,0 40*40

4 1374,7 646,1 25,4 40*40

3 1521,1 714,9 26,7 40*40

2 1667,5 783,7 28,0 45*45

1 1813,9 852,5 29,2 45*45

RDC 1960,3 921,3 30,4 50*50

Sous-sol 2171,6 1020,7 31,9 50*50

18
CHAPITRE II PRE-DIMENSIONNEMENT

Tableau 5/Vérification vis-à-vis du flambement des poteaux.

Poteau b*h (cm²) B (cm²) L0 (m) Lf (m) i (cm) λ

12 30*30 900 3,4 2,38 8,7 27,5

11 30*30 900 3,4 2,38 8,7 27,5

10 30*30 900 3,4 2,38 8,7 27,5

9 30*30 900 3,4 2,38 8,7 27,5

8 35*35 1225 3,4 2,38 10,1 23,6

7 35*35 1225 3,4 2,38 10,1 23,6

6 35*35 1225 3,4 2,38 10,1 23,6

5 40*40 1600 3,4 2,38 11,5 20,6

4 40*40 1600 3,4 2,38 11,5 20,6

3 40*40 1600 3,4 2,38 11,5 20,6

2 45*45 2025 3,4 2,38 13,0 18,3

1 45*45 2025 3,4 2,38 13,0 18,3

RDC 50*50 2500 3,4 2,38 14,4 16,5

Sous-sol 50*50 2500 3,4 2,38 14,4 16,5

Vérification RPA :

1. min (b, h) >25cm (zone ІІa), Cette condition est vérifiée parce que la section minimale
adoptée des poteaux est de (30x30) cm2

2. min (b, h) ≥ he/20

19
CHAPITRE II PRE-DIMENSIONNEMENT

Pour he=3,40m, min (30, 30) ≥ 340/20 =17,0................CV

3. 1/4≤b/h≤4

- 1/4≤50/50≤4..............CV

- 1/4≤45/45≤4..............CV

- 1/4≤40/40≤4..............CV

- 1/4≤35/35≤4..............CV

- 1/4≤30/30≤4..............CV

6. Pré-dimensionnement des voiles :

Les voiles servent d’une part à contreventer le bâtiment en reprenant les efforts
horizontaux (séisme et/ou vent) et d’autre part à reprendre les efforts verticaux qu’ils
transmettent aux fondations.

Les voiles sont dimensionnés de telle manière à respecter les conditions proposées par
Le RPA99 version 2003 article 7.7.1.

L≥4.e
{ he
e≥
20

Tel que:

a : L’épaisseur du voile (au minimum


a  15cm )

L : la longueur du voile.

he : la hauteur libre du voile.

Figure 11/Coupe de voile.


he 340  40
e e 
12cm
25 25
on prend a  20cm surtous les niveaux
L  4x20  80 on adoptealors L minimum 80cm

20
CHAPITRE II PRE-DIMENSIONNEMENT

7. CONCLUSION :

Le pré-dimensionnement qu’on a effectué aux éléments structuraux a pour but d’assurer


la résistance, la stabilité et l’économie de la structure tout en satisfaisant les règles du RPA et
les différents critères.

21
CHAPITRE III

ETUDE DES PLANCHER


CHAPITRE III ETUDE DES PLANCHER

1. Introduction :

Dans ce chapitre on entame la conception et le calcul des planchers qui séparent les étages, en
commençant par le plancher de haut de sous-sol en dalle pleine, et en finissant par les
planchers à corps creux pour les étages courants et la terrasse.

2. Etude des planchers dalles pleines :(étage commercial).

On étudie le panneau le plus défavorable qui est sous forme d’un rectangle de longueur 4,50m
et de largeur de 3,20m qui travaille dans les deux sens.

Notre calcul se résume alors à l’étude des efforts appliqués sur un mètre linéaire pour chaque
sens (X ; Y)

NB: les charges d’exploitation ainsi que les charges permanentes sont indiquées pour l’étage
commercial. Il suffit donc d’appliquer les résultats trouvés.

Les moments de flexion par unité de longueur au centre de la plaque sollicitée par une charge
uniformément répartie sont donnés par la méthode de RITZ-GALERKIN et valent :

Dans le sens X-X : M0x=μx.lx2.q

Dans le sens Y-Y : M0y= μy.M0x

Calculs μx μy

Sollicitations à 1
𝜌2 [1 + 1,5(1 − 𝜌)2]
l’E.L.U et à l’E.L.S 8(1 + 2𝜌3)

On est dans le cas d’une dalle de rive alors on a un encastrement partiel :

Max= -0,4 M0x

Mtx= +0,85M0x

Max= -0,4 M0x

May= -0,4 M0y Mty= +0,85M0y May= -0,4 M0y


Figure 12/Moments fléchissant
25
CHAPITRE III ETUDE DES PLANCHER

a) Calcul des moments agissant sur le panneau :


E.L.U:

qu=(1,35x621+1,5x500) x 1m=1588,35daN/m

E.L.S:

qser=(621+500)x1m=1121daN/m

Tableau 6/Charges à l’ELU et l’ELS

E.L.U qu= 1588,35 daN/m

E.L.S qser=1121 daN/m

Tableau 7/Caractéristiques du panneau.

Le panneau considéré

Lx [m] 3,20

Ly [m] 4,50

ρ 0,71

μx 0,073

μy 0,57

26
CHAPITRE III ETUDE DES PLANCHER

Tableau 8/Moments agissants sur le panneau

E.L.U.R E.L.S

M0x [N.m] 11873,2 8379,7


Moments
isostatiques
M0y [N.m] 6767,7 4776,4

Mtx[N.m] 10092,2 7122,7


Moments en
travées
Mty[N.m] 5752,5 4059,9

Max [N.m] 4749,3 3351,9


Moments en
appuis
May [N.m] 2707,1 1910,6

b) Ferraillage de la dalle :

 Sens X :
 En travée :
 ELU :
Calcul d’une section rectangulaire (b x h) avec b = 100cm et h=15cm
Mt =10092,2 N.m
ux

d=0.9h=13,5cm

𝑀𝑡𝑥
𝜇 = 𝜎𝑏𝑐 ∗ 𝑏 ∗ 𝑑2

10092,2
𝜇 = 14,2 ∗ 100 ∗ 13,52

𝜇 = 0,04 < 0,186 Implique pas d’armatures comprimées A’=0

𝛼 = 1,25(1 − √1 − 2𝜇)

𝛼 = 0,051

𝛽 = 1 − 0.4𝛼

𝛽 = 0,98

10092,2
𝐴𝑡𝑥 = 348𝑥0,98𝑥13,5

27
CHAPITRE III ETUDE DES PLANCHER

𝐴𝑡𝑥 = 2,2𝑐𝑚²/𝑚l

Amin=0,23b.d.ftj=1,63cm²/ml
𝑓𝑒

Armatures a adopter = max(Atx ;Amin)=max (2,2 ;1,63)=2,2cm²/ml

Aadopté= 5T10/ml=3,93cm²/ml

ELS :
Fissuration peu nuisible implique que les armatures sont calculées à l’ELU seulement,
mais il faut vérifier que σbc<σbc

 Position de l’axe neutre :

Sy1y1’= 𝑏.𝑦1² - 15A (d - y1) = 50y1²+47,1y1-635,85=0 => y1=3,12cm


2
3
Iy1y1’=𝑏.𝑦1 + 15A (d-y 1)² = 6067,6𝑐𝑚4
3

K= 𝑀𝑠𝑒𝑟 = 7122,7
= 0,117
𝐼𝑦1𝑦1𝘍 6067,6

σbc= k x y1= 0,117 x 31,2 = 3,65MPa =>σbc=3,65<σbc=0,6 x 25 = 15 MPa

 Donc les armatures calculées conviennent

 En appuis :
 ELU :
𝑀𝑎𝑥
𝜇 = 𝜎𝑏𝑐 ∗ 𝑏 ∗ 𝑑2

4749,3
𝜇 = 14.2 ∗ 100 ∗ 13,52

𝜇 = 0,018<0,186 Implique pas d’armatures comprimées A’=0

𝛼 = 1.25(1 − √1 − 2𝜇)

𝛼 = 0.023

𝛽 = 1 − 0.4𝛼

𝛽 = 0.99

4749,3
𝐴𝑎𝑥 = 348𝑥0.99𝑥13,5

28
CHAPITRE III ETUDE DES PLANCHER

𝐴𝑎𝑥 = 1,02𝑐𝑚²/𝑚

Calcul des armatures minimales :

Amin=0,23b.d.ftj=1,63cm²/ml
𝑓𝑒

Armatures à adopter = max(Aax ;Amin)=max (1,02 ;1,63)=1,63cm²/ml

Aadopté= 5T10/ml=3,93cm²/ml

ELS :
Fissuration peu nuisible implique que les armatures sont calculées à l’ELU seulement, mais il
faut vérifier que σbc<σbc

 Position de l’axe neutre :

Sy1y1’= 𝑏.𝑦1² - 15A (d - y1) = 50y1²+47,1y1-635,85=0 => y1=3,12cm


2
3
Iy1y1’=𝑏.𝑦1 + 15A (d-y 1)² = 6067,6𝑐𝑚4
3

K= 𝑀𝑠𝑒𝑟 = 3351,9
= 0,055
𝐼𝑦1𝑦1𝘍 6067,6

σbc= k x y1= 0,055 x 31,2 = 1,72MPa =>σbc=1,72<σbc=0,6 x 25 = 15 MPa

 Donc les armatures calculées conviennent

 Sens Y :
 En travée :
 ELU :
Calcul d’une section rectangulaire (b x h) avec b = 100cm et h=15cm

Mtuy = 5752,5 N.m

d=0.9h=13,5cm

𝑀𝑡𝑦
𝜇 = 𝜎𝑏𝑐 ∗ 𝑏 ∗ 𝑑2

5752,5
𝜇 = 14.2 ∗ 100 ∗ 13,52

𝜇 = 0,022<0,186 Implique pas d’armatures comprimées A’=0

𝛼 = 1.25(1 − √1 − 2𝜇)

29
CHAPITRE III ETUDE DES PLANCHER

𝛼 = 0.028

𝛽 = 1 − 0.4𝛼

𝛽 = 0.99

5752,5
𝐴𝑡𝑦 = 348𝑥0.99𝑥13,5

𝐴𝑡𝑦 = 1,24𝑐𝑚²/𝑚l

Amin=0,23b.d.ftj=1,63cm²/ml
𝑓𝑒

Armatures à adopter = max(Aty ;Amin)=max (1,24 ;1,63)=1,63cm²/ml

Aadopté= 5T10/ml=3,93cm²/ml

ELS :
Fissuration peu nuisible implique que les armatures sont calculées à l’ELU seulement, mais il
faut vérifier que σbc<σbc

 Position de l’axe neutre :

Sy1y1’= 𝑏.𝑦1² - 15A (d - y1) = 50y1²+47,1y1-635,85=0 => y1=3,12cm


2
3
Iy1y1’= 𝑏.𝑦1
+ 15A (d-y 1)² = 6067,6𝑐𝑚4
3

K= 𝑀𝑠𝑒𝑟 = 4059,9
= 0,067
𝐼𝑦1𝑦1𝘍 6067,6

σbc= k x y1= 0,055 x 31,2 = 2,09MPa =>σbc=2,09<σbc=0,6 x 25 = 15 MPa

 Donc les armatures calculées conviennent

 En appuis :
 ELU :
𝑀𝑎𝑦
𝜇 = 𝜎𝑏𝑐 ∗ 𝑏 ∗ 𝑑2

2707,1
𝜇 = 14.2 ∗ 100 ∗ 13,52

𝜇 = 0,01<0,186 Implique pas d’armatures comprimées A’=0

𝛼 = 1.25(1 − √1 − 2𝜇)

30
CHAPITRE III ETUDE DES PLANCHER

𝛼 = 0.013

𝛽 = 1 − 0.4𝛼

𝛽 = 0.99

2707,1
𝐴𝑎𝑦 = 348𝑥0.99𝑥13,5

𝐴𝑎𝑦 = 0,58𝑐𝑚²/𝑚

Calcul des armatures minimales :

Amin=0,23b.d.ftj=1,63cm²/ml
𝑓𝑒

Armatures à adopter = max(Aay ;Amin)=max (0,58 ;1,63)=1,63cm²/ml

Aadopté= 5T10/ml=3,93cm²/ml

ELS :
Fissuration peu nuisible implique que les armatures sont calculées à l’ELU seulement, mais il
faut vérifier que σbc<σbc

 Position de l’axe neutre :

Sy1y1’= 𝑏.𝑦1² - 15A (d - y1) = 50y1²+47,1y1-635,85=0 => y1=3,12cm


2
3
Iy1y1’=𝑏.𝑦1 + 15A (d-y 1)² = 6067,6𝑐𝑚4
3

K= 𝑀𝑠𝑒𝑟 = 1910,6
= 0,031
𝐼𝑦1𝑦1𝘍 6067,6

σbc= k x y1= 0,031 x 31,2 = 0,97MPa =>σbc=0,97<σbc=0,6 x 25 = 15 MPa

 Donc les armatures calculées conviennent

31
CHAPITRE III ETUDE DES PLANCHER

Schéma de ferraillage plancher dalle pleine :

3. Etude des planchers a corps creux

: Plancher à corps creux :


Pour assurer une bonne isolation thermique et phonique entre les étages courants et la
terrasse on utilise des planchers à corps creux.

III.1-Etude de poutrelles :
1. Les types de poutrelles :
Le plan comporte 3 types de poutrelles, les sollicitations seront calculées à l’aide du logiciel
ROBOT.

-Type1: à sept travées

32
CHAPITRE III ETUDE DES PLANCHER

-Type 2 : à quatre travées.

-Type 3 : à trois travées.

2. Méthode de calcul des poutrelles :


Le règlement B.A.E.L 91 propose plusieurs méthodes qui permettent de déterminer des
sollicitations (M et V) en appui et en travée. Il y’a deux méthodes à utiliser :

 La méthode forfaitaire.
 La méthode des trois moments.

a- La méthode des trois moments :

C’est une méthode basée sur la résolution d’un système des équations, afin d’obtenir les
moments en appuis ensuite en travées.

Li Li+1

Figure 13/Principe de la méthode des trois moments.

Li MA+ 2(Li+1+ Li) MB+ Li+1 MC = -6EI (θg+ θd)

MA, MB et MC : Les moments en appuis.

Li, Li+1 : Les travées de la poutre.

θg,θd : Les rotations au niveau des appuis (gauche et droite).

Tableau 9/Tableau III.4 : Valeurs des rotations à droite et à gauche de l’appui.

33
CHAPITRE III ETUDE DES PLANCHER

-6EI θg Schéma statique -6EI θd

q L3/4 - q L3/4

 Sollicitation :

Etage courant:
 ELU : qu= [1,35G + 1,5Q] x b = [1,35( 5,26)+1,5(1,5)] x0,6 = 5,61kN/m.
 ELS : qser= [G +Q] x b = [5,26+ 1,5] x0,6 = 4,05kN/m.

Terrasse:
 ELU : qu= [1,35G + 1,5Q] x b = [1,35(5,42)+1,5(1)] x 0,6 = 5,29kN/m.
 ELS : qser= [G +Q] x b = [5,42+ 1] x0,6 = 3,9kN/m.

Tableau 10/Tableau III.5 : charges pondérées agissant sur les planchers à corps creux

Plancher qu (kN/m) qs(kN/m)

Terrasse 5,29 3,9

Etage courant 5,61 4,05

NB : comme la fissuration est peu nuisible dans l’étage courant et à la terrasse (en assurant
étanchéité), les sollicitations seront calculées qu’à l’ELUR.

34
CHAPITRE III ETUDE DES PLANCHER

III.4-Planchers Etage courant :

-Type1 : à sept travées

Figure 14/ Diagramme des moments fléchissant de la poutre type 1 a l’ELU.

Figure 15/Diagramme des efforts tranchants de la poutre type 1 a l’ELU

-Type 2: à quatre travées

Figure 16/Diagramme des moments fléchissant de la poutre type 2 a l’ELU

35
CHAPITRE III ETUDE DES PLANCHER

Figure 17/Diagramme des efforts tranchants de la poutre type 2 a l’ELU.

-Type 3 : à trois travées

Figure 18/Diagramme des moments fléchissant de la poutre type 3 a l’ELU.

Figure 19/Diagramme des efforts tranchants de la poutre type 3 a l’ELU.

36
CHAPITRE III ETUDE DES PLANCHER

Plancher terrasse :

Type : à sept travées

Figure 20/Diagramme des moments fléchissant de la poutre type 1 a l’ELU.

Figure 21/Diagramme des efforts tranchants de la poutre type 1 a l’ELU.

Type : à quatre travées

Figure 22/Diagramme des moments fléchissant de la poutre type 1 a l’ELU.

37
CHAPITRE III ETUDE DES PLANCHER

Figure 23/Diagramme des efforts tranchants de la poutre type 1 a l’ELU.

Type : à trois travées

Figure 24/Diagramme des moments fléchissant de la poutre type 3 a l’ELU.

Figure 25/Diagramme des efforts tranchants de la poutre type 3 a l’ELU.

38
CHAPITRE III ETUDE DES PLANCHER

Tableau 11/Récapitulation des résultats obtenus.

Sollicitations Ma max [kN/m²] Mt max [kN/m²] Tmax [kN/m²]

ELU 5,74 3,78 10,32

ELS 4,15 2,80 7,46

Calcul du ferraillage des poutrelles :

Calcul du ferraillage des poutrelles de l’étage courant :

Mtmax = 3,78 kN.m

Mamax= - 5,74 kN.m

1- Armatures longitudinales :
b=60 cm

h0=4cm
h=20cm

a- En travée :

a.1- E.L.U.R :

𝐌𝐭𝐮 𝐦𝐚𝐱 = 𝟑𝟕𝟖𝟎N.m


b0=12cm
La section en T sollicitée à la flexion
simple.

-Calcul du moment de la table :


h0
Mtu = σbc × b × h0 × (d − )
2
fcj
σbc = 0,85 ⇒σ = 14,2 MPa
θ. γb bc

39
CHAPITRE III ETUDE DES PLANCHER

d = 0,9.h=0,9.20⇒ d = 18cm
4
Mtu = 14,2 × 60 × 4 × (18 − ) ⇒ Mtu = 54528N. m
2
Mtu > M umax  L’axe neutre se trouve dans la table de compression ; le calcul sera
t

fait pour une section rectangulaire (60x20) cm2.

Mu 3780
μ= = ⇒ μ = 0.014
b× d2 × σbc 60 × 182 × 14,2
A′u = 0
μ ≤ μAB = 0,186 ⇒ Pivot A {
σs = fe / γs = 400 ⇒ σs = 348 MPa
1,15

α = 1,25 × (1 − √1 − 2μ) = 1,25 × (1 − √1 − 2 × 0,021 ) ⇒ α = 0,014

β = 1 − 0,4α = 1 − (0,4 × 0,021) ⇒ β = 0,99

Mu 3780 ⇒ 𝐀𝐭 = 𝟎, 𝟔𝟏 𝐜𝐦𝟐
Atu = σs × β × d = 348 × 0,99 × 18 𝐮

2-Condition de non fragilité :


ƒtj 2,1
𝐀 = 0,23 × b × d × = 0,23 × 60 × 18 × ⇒
= 1,30 cm²
A
𝐦𝐢𝐧 min
ƒe 400

3- Armature finale: At = max (At ;


u min ) ⇒ At =1,30cm²
A

4- Choix de la section appliquée :


On prend : At = 3T10 = 2,36 cm².

E.L.S:
𝑀𝑡𝑠𝑒𝑟max = 2800 𝑵. 𝒎

Fissuration peu nuisible, il suffira de vérifier seulement la contrainte dans le béton

𝜎𝐛𝐜 ≤ 𝜎𝐛𝐜

 Moment statique au niveau de l’axe neutre :


2
S 𝘍 =b y1
− 15 × A × (d − y ) = 0 y = 4,06cm
1 1
1 1 2

 Moment d’inertie au niveau de l’axe neutre :

40
CHAPITRE III ETUDE DES PLANCHER
Iy y𝘍 = 8217,5 cm4
1 1

41
CHAPITRE III ETUDE DES PLANCHER

 Calcul de K :
K = 0,034

 Calcul de la 𝜎𝐛𝐜 :

σbc = Ky1=0,034×40,6⇒ σbc = 1,38MPa


σbc = 0,6f28=15 MPa

σbc < σbc ⇒ Les armatures calculées à conviennent.

b. En appui :

b.1- E.L.U.R :

Maumax = -5740N.m

Le moment est négatif, la table est dans la zone tendue ; le calcul sera fait pour une
section rectangulaire (12x20)cm2.

μ = 0,103
A′u = 0
μ ≤ μAB = 0,186 ⇒ Pivot A {
σs = fe / γs = 400 ⇒ σs = 348 MPa
1,15

α = 0,11 β = 0,96

Mu 5740
Aa = = ⇒ 𝐀𝐚 = 𝟎, 𝟗𝟓𝐜𝐦𝟐
u
σs × β × d 348 × 0,96 × 18 𝐮

b.2- Condition de non fragilité


ƒ : 2,1
tj
𝐀 = 0,23 × b × d × = 0,23 × 12 × 18 × ⇒A = 0,261 cm²
𝐦𝐢𝐧 min
ƒe 400

b.3- Armature finale : Aa = max (Aa ; A


u min ) ⇒ Aa = 0,95 cm²

b.4- Choix de la section appliquée :


 On prend : Aa = 2T10 = 1,57cm².

b.5- E.L.S :

Masermax = -4150 N.m

Fissuration peu nuisible, il suffira de vérifier seulement la contrainte dans le béton.

42
CHAPITRE III ETUDE DES PLANCHER

𝜎𝐛𝐜 ≤ 𝜎𝐛𝐜

Le moment est négatif ; le calcul sera fait pour une section rectangulaire (12x20) cm².

 Position de l’axe
2 neutre :
S𝘍 = b y1
− 15 × A × (d − y1 ) = 0 y1 = 6,60cm
1 1 2

 Moment d’inertie au niveau de l’axe neutre :


Iy y𝘍 = 4132,6cm4
1 1

 Calcul de K :
K = 0,1

 Calcul de la 𝜎𝐛𝐜 :
σbc = Ky1=0,1×66⇒ σbc = 6,6MPa σbc = 0,6f28=15 MPa

σbc < σbc ⇒ Les armatures calculées conviennent.

Calcul de l’effort tranchant :

a- Vérification des armatures transversales :

Pour vérifier si les armatures transversales sont perpendiculaires à la ligne moyenne il faut que :
τu ≤ τ̅ ̅ u̅

-Fissuration peu nuisible τ̅ ̅ u= min (0,2 fC28 ; 5MPa)


γb
25
Avec : fc28 = 25MPa ; γb=1,5τ̅̅u̅ = min (0,21,5 ; 5MPa)
τ̅ ̅ u̅ = min(3,33; 5MPa) = 3,33 MPa ; Vu = Vmax = 13490
Vu 13490
τu = b0 × d = 12 × 18 × 10² = 0,62 MPa
τu < τ̅̅u̅ ⟹ 0,62 < 3,33 ⟹ On peut utiliser des armatures transversales
droites (α = 90°).

b- Diamètre des armatures transversales :


h
ϕt ≤ min (ϕLmax; ; b0)= min (12; 200 ; 120) = 5,71 mm
35 10 35 10

Soit ϕt = 6 mm et 𝐀𝐭 = 𝟐𝛟𝟔 = 𝟎, 𝟓𝟕 𝐜𝐦²

c-Calcul de l’espacement St :

St1 ≤ min(0,9d; 40cm) = min(16,2; 40cm) = 16,2cm

43
CHAPITRE III ETUDE DES PLANCHER

At
≥ 0,02 On impose 𝐀𝐭 = 𝟐𝛟𝟔 = 𝟎, 𝟓𝟕 𝐜𝐦²
St

St2 ≤ AtXfet
= 133,95
= 27,90cm St ≤ min (St1 ; St2 ) ⟹ St ≤ 16,2cm
0,4b0 4,8

𝐒𝐨𝐢𝐭 𝐒𝐭 = 𝟏𝟓 𝐜𝐦

d.1- Vérification de la compression du béton :

Vumax ≤ 0,4 × fc28 × b0 × a= 13490 N ≤ 129600N..................C. V


γb

d.2 -Vérification de la contrainte moyenne de compression dans le béton :


σ𝐦 ≤ 1,3 × fcj
La reaction de l′appui ultime
𝐛𝐜
Avec : σbcm = aire de l′appui
γb

σm ∶ La contrainte moyenne de compression du béton.


bc
m
13490
σ = ⇒ σm = 0,108MPa
bc
60 × 30 × 100 bc

fc28 25
1,3 × =
× 1,3 = 21,67 MPa
γb 1,5

σmbc = 0,108MPa ≤ 21,67MPa....................................................CV

e- Calcul d’ancrage des armatures :

- Ancrage droit :

 Longueur de scellement droit :

Les barres rectilignes de diamètre ϕ et de limite élastique fe sont ancrées sur une
longueur de scellement droite ( Ls )
ϕ fe
Ls = ( ) × ( )
4 τsu
avec: τsu: contrainte limite d′adherence.
τsu = 0,6 × ψs2 × ftj

ψ2s: coefficient de scellement des barres egale a 1,5 en general pour les aciers H. A.
τsu = 0,6 × (1,5)² × 2,1 = 2,84 MPa
ϕ fe 1,2 400

44
CHAPITRE III ETUDE DES PLANCHER
Ls = ( ) × ( ) = ( ) × ( ) = 42,25 cm
4 τsu 4 2,84

45
CHAPITRE III ETUDE DES PLANCHER

Ls = 42,25 cm > La = 30cm (la largueur de la poutre).


On utilisera donc un ancrage courbe (crochet à 45°).
I. Ferraillage de la dalle de compression :

Selon le B.A.E.L l’hourdis doit avoir une épaisseur minimale de 4 cm et être armé
d’un quadrillage de barres (treillis soudé) dont les dimensions des mailles ne doivent pas
dépasser :

⇨ 20 cm (5p.m) pour les armatures perpendiculaires aux nervures.

⇨ 33 cm (3p.m) pour les armatures parallèles aux nervures.

Lorsque L ≤ 50 cm on a : 𝐴 ≥ 200 A┴
1
fe et A // ≥ en cm² /ml.
┴ 2
4
Lorsque 50cm ≤ L1≤ 80cm on a : A┴ ≥
.L1 et A // ≥ en cm² /ml.
A┴
fe
2

Avec : A┴ : La section des armatures perpendiculaires aux nervures.

A // : La section des armatures parallèles aux nervures.

L1 : La distance entre axes des nervures.

fe : La limite élastique (treillis soudé ф ≤ 6 mm).

On a : m <L1 = 60 cm <80cm

 Armatures perpendiculaires aux nervures :


4 .L1 60 = 1, 02 cm² /ml A┴ = 1,02 cm² /ml
A┴ ≥ fe
= 4× 235

Soit A┴ = 5 ф 6 = 1,41 cm² /ml

 Armatures parallèles aux nervures:


A┴
A // ≥ = 1,41 = 0,71 cm² /ml
2 2

Soit A // =5 ф 6 = 1,41 cm² /ml

Pour le ferraillage de la dalle de compression on adopte un treillis soudé  6 dont les


dimensions des mailles est égale à15 cm suivant les deux sens.

46
CHAPITRE III ETUDE DES PLANCHER

Figure 26/Ferraillage de la dalle de compression

Schéma de ferraillage des poutrelles :

47
CHAPITRE IV
ETUDE DES ELEMENTS NON
STRUCTURAUX
CHAPITRE IV ETUDE DES ELEMENTS NON
STRUCTURAUX
1. Etude des escaliers :

Définition :

L’escalier est un élément indispensable dans tous les types de bâtiments, constitués d’une
suite de marches permettant de passer à pied d’un niveau à un autre. Il est conçu de manière à
être parcouru par les utilisateurs avec un minimum d’effort et un maximum de sécurité.

Figure 27/schéma général d’un escalier paillasse.

Dans notre projet, on a un seul escalier à paillasse avec 2 volées.

1.2 Pré dimensionnement :

D’après la formule de BLONDEL, le tracé de l’escalier est correct si :

m = g + 2.h avec 60cm < m <


66cm. n ²-n (m+2H+L) +2H = 0

On prend pour un escalier confortable :


 h = 17 cm.
 g = 30 cm.
 m = g+ 2.h = (30+2x17) cm.
 m = 64 cm.

46
CHAPITRE IV ETUDE DES ELEMENTS NON
STRUCTURAUX
64n² - (64+2 ×153 +240).n + 2 ×153 = 0---------64n² - 610n +306 = 0

 Nombre de contre marche :


n = 20.
 Nombre de marche :
n-1 = 19.
 Condition de dégagement rapide des escaliers :

1,2 m ≤ l’emmarchement ≤ 1,5 m → pour un escalier de bâtiment collectif.

a. Inclinaison de la paillasse:

tan α = h tan α = 17
= 0,566  α = 29,54° = 30°
g 30

b. La longueur de la volée :

2,7 2,7
L =  L = 3,12 m
cos α
= cos 30

c. Épaisseur de la paillasse:
On prend la longueur de la paillasse :
L = 3,12 m
L
≤e≤L  10,4 < e < 15,6 cm
30 20

Pour des raisons de sécurité et de facilité d’exécution on prend la même épaisseur pour
la paillasse et la dalle de palier :  e = 15 cm.

1.3 Évaluation des charges :

Les charges sont déterminées pour une bande de 1m.

47
CHAPITRE IV ETUDE DES ELEMENTS NON
STRUCTURAUX
a. Paliers :

Carrelage...................................................................................0,02x2200 = 44 daN/m²
Mortier de pose.........................................................................0,02x2000 = 40 daN/m²
Dalle pleine (BA)......................................................................0,15x2500 = 375 daN/m²
Enduit plâtre..............................................................................0,02x1000 = 20 daN/m²

Gp = 479 kg / m² Qp = 250 kg / m²

b. Volée (paillasse) :

Revêtement carrelage horizontal (2cm)..................................200 x 0, 02 = 44 daN⁄m2

Mortier de pose horizontal (2cm).........................................2000 x 0, 02 = 40 daN⁄m2.

Revêtement carrelage vertical (2cm)............................(2200 x 0,02).h/g = 24,9 daN⁄m2

Mortier de pose vertical (2 cm)....................................(2000 x 0,02).h/g = 22,7 daN⁄m2.

Poids propre des marches : 2200 x h /2…………………2200 x 0,17⁄2 = 187 daN⁄m2

Poids propre de la paillasse……………………..2500 x 0, 15.(1⁄cos α ) = 433 daN⁄m2.

Enduit de plâtre (1,5 cm) …………………………..(1000 x 0,015)/cos α = 17,3

daN⁄m2 .

Gv = 769 kg / m² Qv = 250 kg / m²

c. Combinaison fondamentale :

E.L.U :

Volée : qv=(1,35Gv+ 1,5Qv)x1m=(1,35x7,69 + 1,5x2,5)x1m=14,13 kN⁄ml

Palier : qP= (1,35GP+ 1,5QP)x1m= (1,35x4,79+ 1,5x2,5)x1m=10,22 kN⁄ml

48
CHAPITRE IV ETUDE DES ELEMENTS NON
STRUCTURAUX
E.L.S :

Volée : qv= (Gv+ Pv)x1m= (7,69+ 2,5)x1m=10,2 kN⁄ml


Palier : qP= (GP+ PP)x1m= (4,79+ 2,5)x1m=7,3 kN⁄ml

1.4 Détermination des sollicitations :

E.L.U :

Figure 28/: schéma statique de l’escalier à l’ELUR.

E.L.S :

Figure 29/schéma statique de l’escalier à l’ELS.

Principe de la charge équivalente :

Δq qvu -qpu
si
qmin = ≤15%
qmin

 On prend la charge de la paillasse comme une charge répartie sur toute la longueur.

Δq qvu -qpu
si
qmin = >15%
qmin
49
CHAPITRE IV ETUDE DES ELEMENTS NON
STRUCTURAUX

La répartition des charges reste la même.

Δq
On a : 14,13-10,22
qmin = = 38,3%>15%
10,22

Δq 10,2-7,3
qmi = = 39,7% > 15%
7,3
n

On ne peut pas appliquer la charge équivalente sur toute la longueur donc la répartition reste
la même.

Calcul des sollicitations :

En travée : En appuis :

Mtx = 0,85.M0x Max = 0,4.M0x


Mty = 0,85.M0y May = 0,4.M0y

Tableau 12/Tableau récapitulatif des sollicitations dans l’escalier.

Escalier Mmax (kN.m) Ma (kN.m) Mt (kN.m) Tmax (kN)

ELU 24,87 -9,95 21,14 26,52

1.5 Ferraillage :

Ce tableau représente les sections d’armatures adoptées suivant les deux directions :

50
CHAPITRE IV ETUDE DES ELEMENTS NON
STRUCTURAUX

Tableau 13/Tableau récapitulatif des sections d’armatures de l’escalier.

Escalier Au (cm²/ml) Amin (cm²/ml) Amax (cm²/ml) Aa (cm²/ml) Ar (cm²/ml)

Appui 4,2 1,63 4,2 4T12=4,52 2T10=1,57

Travée 9,18 1,63 9,18 9T12=10,18 2T10=1,57

1.7 Vérification de l’effort tranchant :

Tmax Tmax
= 26520 N  τu = b0d =
26520 = 0,19 MPa
100×13,5×100

τ̅ = 0,07. fc28
= 1,17 MPa.  τ ≤τ̅ Les armatures transversales ne
u γb u u
sont pas nécessaires.

51
CHAPITRE IV ETUDE DES ELEMENTS NON
STRUCTURAUX

Figure 30/schémas de ferraillage de l’escalier.

52
CHAPITRE IV ETUDE DES ELEMENTS NON
STRUCTURAUX

2. Etude du balcon :

2.1 Définition :

Le balcon est considéré comme une console encastrée, constituée d’une dalle pleine soumise
à son poids propre G, à une charge d’exploitation Q et à une charge Wp concentrée à
son extrémité libre due au poids propre du garde-corps.

Schéma statique :

Figure 31/Schéma du balcon.

2.2 Descente des charges pour une bande de 1 m :

1- Carrelage (2cm).......................................................44daN/m²
2- Mortier de pose (2cm).............................................40daN/m²
3- Lit de sable (2cm)....................................................36daN/m²
4- Dalle pleine en BA (15cm)....................................375daN/m²
5- Enduit de ciment (2cm).............................................44daN/m²

g=539daN/m² q=350daN/m²

53
CHAPITRE IV ETUDE DES ELEMENTS NON
STRUCTURAUX
Wp = γ ×v

Wp = 14×0,15×1,1×1,00=2,31kN

Combinaisons des charges :

E.L.U:
Pu = 1.35G+1.5Q= 1,35  5,39 + 1,5  3,50 = 12,53 kN/m
Wpu = 1,35× Wp = 1,35×2,31=3,12 kN

E.L.S

Pser = G +Q= 5,39+3,50 = 8,9 kN/m


Wpser= 2,31 kN

2.3 Sollicitation :

E.L.U:
2 1,22
l
MU = -Wpu× l-Pu× = - 3,12 × 1,2- 12,53× = -12,77 kN.m
2 2
x=0 ⟹T=3,12 kN
TU = P ×x+3,12 {u
x=1,2 ⟹T=18,16
kN
E.L.S:

MSer = -WSer× l-PSer . l2 1,22


= - 2,31 ×1,2- 8,9 × = -9,18 kN.m
2 2

2.4 Ferraillage :

On calcule le balcon à la flexion simple comme une section rectangulaire (100x15) cm2 avec
une fissuration préjudiciable.

54
CHAPITRE IV ETUDE DES ELEMENTS NON
STRUCTURAUX
Tableau 14/Tableau récapitulatif des sections d’armatures du balcon.

Balcon Au (cm²/ml) Aser (cm²/ml) Amin (cm²/ml) Amax (cm²/ml) Aa (cm²/ml) e (cm)

Ferraillage 2,79 3,67 2,53 3,67 5T10=3,93 20

Armatures de répartitions :

A = A  A = 3,93
A =0,98 cm2⁄ml
r r r
4 4
on adopte (3T10)=2,36cm2⁄ml

2.5 Vérification de l’effort tranchant :

fc28
τu = 0,07. ⇒τu = 1,17 MPa.
γb

Tumax = 18,16 kN

Tumax 18160
τ = = = 0,135 MPa
u
b .d. 135×10×100

τu < τu → Condition vérifiée.

55
CHAPITRE IV ETUDE DES ELEMENTS NON
STRUCTURAUX

Figure 32/schéma de ferraillage du balcon.

3. Etude de l’acrotère :

3.1 Introduction :

Le calcul se fera en flexion composée au niveau de la section d’encastrement pour une


bande de 1m linéaire. L’acrotère est exposé aux intempéries, donc la fissuration est
préjudiciable. Dans ce cas, le calcul se fera à l’ELU et à l’ELS
Wp
10 cm 10 cm
2 cm
8cm
b= 100 cm 50 cm
Fp

h = 10 cm
1 1
Coupe 1-1

Figure 33/Schéma d’un acrotère.

56
CHAPITRE IV ETUDE DES ELEMENTS NON
STRUCTURAUX
3.2 Calcul des sollicitations :

Le RPA exige de vérifier les éléments de structure sous l’effet des forces horizontales
suivant la formule (Art 6.2.3) :

Fp=4×A×Cp×Wp
Avec :

A : Coefficient d’accélération de zone obtenu à partir du tableau (4.1) du (RPA99).

Zone Groupe d’usage A

II 02 0,15

Cp : Facteur de force horizontale qui varie entre 0,3 et 0,8. Il est obtenu à partir du
tableau (6.1) du (RPA99).

Cp = 0,8 (Elément en console).

Wp : le Poids propre de l’acrotère.

WP= S × γb

Surface de l’acrotère :
(0,1x0,02)
S = (0,1x0,50)+(0,1x0,08 )+ =0,059m²
2

Poids propre de l’acrotère 𝐖𝐩 :

Wp =0,059x 25=1,48 kN⁄ml

Le poids d’acrotère par mètre linéaire :


WP = 1,48×1=1,48 kN

57
CHAPITRE IV ETUDE DES ELEMENTS NON
STRUCTURAUX

La force horizontale :
F p = 4 x A x Cp x W p
Fp = 4 x 0,15 x 0,8 x 1,48=0,71 kN

Evaluation des charges :


ELUR:

Nu = 1,35×Wp
Nu = 1,35×1,48= 1,99 kN
Tu = 1,5×Fp
Tu = 1,5×0,71=1,06 kN
Mu = 1,5×Fp×H
Mu = 1, 5×0,71×0, 50 = 0,53 kN.m

ELS:

Nser = Wp ⇒Nser= 1,48 kN


Tser = Fp⇒Tser=0,71 kN
Mser= Fp×H= 0,71×0, 50 ⇒ Mser = 0,35 kN.m

Tableau 15/Résultats des différentes sollicitations dans l’acrotère.

Combinaison N (kN) T (kN) M (kN.m)

ELUR 1,99 1,06 0,53

ELS 1,48 0,71 0,35

58
CHAPITRE IV ETUDE DES ELEMENTS NON
STRUCTURAUX

ELU :
Calcul de l’excentricité :

eG0u = Mu
Nu
0,53
eG0u = = 0,266 > 0
1,99
h 0,1
-c = ( -0,02) = 0,03 m
2 2
h
eG0u>
-c
2
On a un effort normal de compression NU appliqué en dehors du segment limité par les
armatures, donc on a une section partiellement comprimée.

3.3 Ferraillage ELU :

Le calcul du ferraillage se fait en flexion simple avec le moment MuA (moment par rapport aux
armatures tendues).

Nu
Mu
h
MuA Mu + Nu ( − c)
2
Ou bien: =
h
MuA = Nu [eG0u+ ( 2-c)] =

MuA = 1,99 (0,266+ 0,1


-0,02) = 0,59 kN.m
2
Calcul en flexion simple d’une section (100x10) cm2 soumise à MuA:
d= h-c
d= 0,1-0,02= 0,08 m
fcj
σbc = 0,85
θ.γb = 14,17 MPa

μ = 0,0065

59
CHAPITRE IV ETUDE DES ELEMENTS NON
STRUCTURAUX
μ ≤μAB= 0,186

60
CHAPITRE IV ETUDE DES ELEMENTS NON
STRUCTURAUX
On est en pivot A ; pas d’armature comprimée avec :
fe
σs =
γs

σs=348MPa ; α=0,008 ; β=0,995.


MuA
A1 = σ .β.d
s

590
A1 =
348.0,995.8 =0,212 cm ⁄ml
2

Pour la flexion composée :


Nu 199.10
A = A- A = 0,212 - =0,154 cm2⁄ml
u 1
σs 348.102

ELS :
Calcul de l’excentricité :
M
eG0ser = Nser
ser
0,35
eG0ser = = 0,236 > 0
1,48
h 0,1
-c = ( -0,02) = 0,03 m
2 2
eG0u> h – c
2

On a un effort normal de compression NU appliqué en dehors du segment limité par les


armatures, donc on a une section partiellement comprimée.

3.4 Ferraillage ELS :

Le calcul du ferraillage se fait en flexion simple avec le moment MuA (moment par rapport aux
armatures tendues).

Calcul de 𝐌𝐬𝐞:
h
Msera = Nser [eG0ser+ ( -c)]
2
61
CHAPITRE IV ETUDE DES ELEMENTS NON
STRUCTURAUX
0,1
Msera = 1,48 [0,236+ ( -0,02)] =0,393 kN.m
2

La fissuration est préjudiciable :

d = 8 cm. σ̅s = 201,63 MPa. μ1 = 0,00041

𝜆 = 1,012 ; 𝜑 = 11,47 ; K1 = 121,36.


201,66
σbc = =1,66 MPa
121,36
σbc = 0,6. f28=15 MPa.
On a :σbc<σbc ⇔il n’y’a pas d’armature comprimée.

Aser = 0
0,11
β1 = 1-
=0,97.
3
Mser 393
Aser = → Aser = =0,251 cm2⁄ml
σ̅s .β1 .d 201,66×0,97×8
Pour la flexion composée :
Ǹ ser
A = A - =0,177 cm2 ⁄ml
ser 1
σ̅s

Condition de non fragilité :


ftj
Amin = 0,23.b.d. f = 0,966 cm2 ⁄ml
e

A = max (Au ;Aser; Amin)

A = max (0,154 ; 0,177; 0,966)


Soit :𝐚𝐝𝐩 = 4T8 = 2,01𝐜𝐦𝟐⁄𝐦𝐥.

Espacement :
100-2
St = =24,5 cm St = 20 cm
4

62
CHAPITRE IV ETUDE DES ELEMENTS NON
STRUCTURAUX
Armatures de répartitions :
A
2,01
Ar = =0,50 cm2⁄ml
4 =
4
On adopte: Ar=4T6 cm2⁄ml

3.5 Vérification de l’effort tranchant :

fc28
τu = 0,07. γ = 1,17 MPa.
b

Tu = 1060N

Tu 1060
τu = b. = 0,013 MPa
d = 1000×80

τu < τu Condition vérifiée

Figure 34/schéma de ferraillage de l’acrotère.

63
CHAPITRE IV ETUDE DES ELEMENTS NON
STRUCTURAUX
4. Etude de l’ascenseur :

4.1 Introduction :

L’ascenseur est un moyen mécanique de circulation verticale qui permet d’assurer le


transport des personnes, ou des marchandises en toute sécurité.
La cage d’ascenseur est généralement conçue à côté de celle de l’escalier.
Vu le nombre assez important d’étages, un ascenseur est obligatoire afin d’assurer le confort
et le bien être des usagers.
Les ascenseurs sont classés en 3 groupes selon leur usage.
 Groupe1 : ascenseur pour les locaux recevant du public.
 Groupe2 : ascenseur privé.
 Groupe3 : monte-charge.

Un ascenseur est composé de 3 parties essentielles :


 Le treuil de levage ;
 La cabine ou la benne.
 Le contre poids

La cabine et le contre poids sont réunis aux extrémités par une nappe de câble d’acier qui
portent dans les gorges de la poulie du treuil.

Figure 35/Schéma de plan d’Action de l’ascenseur.

64
CHAPITRE IV ETUDE DES ELEMENTS NON
STRUCTURAUX
4.2 Caractéristiques

Les dimensions de la cabine sont en fonction du nombre de personnes à transporter.

Lc : Largeur de la cabine=1 ,30 m. pg


Pc : Profondeur de cabine = 1,20 m. Pc
Hc : Hauteur de la cabine=2,20m Lc
Bt : Passage libre d’accès= 0,9m.
Ht : Hauteur libre de l’accès = 2,00m.
Lg : Largeur de la gaine=1,60m.
Pg : Profondeur de la gaine=1,40m.
Hg : Hauteur de course=44,2m. Lg

Remarque :
On va dimensionner notre ascenseur, tout en assurant la protection contre le feu et le bruit,
cela se réalise par une gaine d’ascenseur qui est en béton armé d’une épaisseur de 15cm.
D’après la norme NSP 82 – 208. On a une charge nominale de 630 Kg.
Le nombre de passagers est le plus petit nombre obtenu de la manière suivante : le rapport de
la charge nominale divisé par le poids moyen d’une personne qui est égale à : 75Kg.
630/75 = 8 personnes.

4.3 Evaluation des charges :

Soit Pp = Pm + Q/2
Avec :

Pm : La masse de la cabine +treuil+accessoires + pendentifs+ câble = poids mort.

Q : La charge en cabine.

Pp : La masse du contre poids.

65
CHAPITRE IV ETUDE DES ELEMENTS NON
STRUCTURAUX
a-La masse de la surface totale des côtés :
Surface latérale :
S1= (2 1,20 + 1,30 ) . 2,2 = 8,14 m2
M = 11,5 8,14 = 0, 94 kN
Cette masse doit être majorée de 10% d’ou
1
: M  0,94  (0,94 0,1)  1,03 kN

 La masse du plancher :
Surface du plancher : S2 = 1,3.(1,2)= 1,56m2.
Masse du plancher en raison de 110 kg/m²

M2  110 1,56  1,72kN

 La masse du toit :
Surface du toit S3=1,56m2
Masse du plancher en raison de 20 kg/m²

M3  20 1,56  0,31kN
 La masse de l’arcade :

M4  60  80 1,3  1,64kN


 La masse du parachute :

M5  1kN
 La masse des accessoires :

M6  0,80kN
 La masse des poulies de mouflage :

M7  30  2  0,60 kN

 La masse de la porte de cabine :

S8  0,9  2  1,8m2

M8  80  25.1,8  1,25kN
 Le poids mort total:

Pm   M i  8,35kN.

66
CHAPITRE IV ETUDE DES ELEMENTS NON
STRUCTURAUX
 Masse du contre poids :
Q 6,30
P P   8,35   11,5kN.
p m
2 2
Remarque :
Dans un ascenseur moderne, le contre poids (Pp) équilibre la demi-charge en cabine tandis
que, la demi-charge restante et le poids mort Pm seront soulevés par le moteur.

 Masse du treuil en haut + moteur :


P  1,20 kN
 Choix des cables:
La charge de rupture est égale au produit de la charge de rupture d’un câble par leur nombre
(n) et par type de mouflage (m) (deux brins), donc m = 2.
Cr  Cr d' un cable..n.m  1

Cr  Cs .M 2
Avec : Cs: coefficient de sécurité qui doit être au minimal égal à 12
M : La somme de la charge utile Q et le poids mort Pm

Donc : Cr  12.6,30  8,35  Eq 2


175,80kN
Pour obtenir la charge de rupture nécessaire, il convient de faire intervenir le coefficient de
câblage qui est : 0,85
175,80
C   206,82kN
r
0,85

La norme NFP (82-210) impose un rapport D entre le diamètre primitif de la poulie (D) et
d
le diamètre nominal de câble (d) d’aux mains égale à quel que soit le nombre de trous
D
d
45 Avec (D) variant de 400 à 800 mm.
450
On prend D mm alors d   10 mm
: 450 45

D’après le tableau donnant les caractéristiques des câbles, on prend d  9,45 qui a une masse
linéaire de (0,396) et une charge admissible totale
Crl  63,23kN
de De la relation (1) :
Cr Crld'un cable 206,82 2
n 63,23

67
CHAPITRE IV ETUDE DES ELEMENTS NON
STRUCTURAUX
 1,64 Câb
soit 2
les.

68
CHAPITRE IV ETUDE DES ELEMENTS NON
STRUCTURAUX
Pour compenser les efforts de torsion des câbles, on prévoit en général un nombre pair.
On prend donc n = 2.

 La masse des câbles:

Mc  2  0,396  42,70  0,34kN


 Charge totale permanente :
G= Pp+Pm+Mc+P=11,50 + 8,35 +12,00+ 0,34 =32,19 kN

 Charge d’exploitation :
Q=6,30kN.

 Les combinaisons de charges:


Qu = 1,35.G+1,5.Q =52,9 kN
Qser = G+Q = 38,49 kN

4.4 Vérification au poinçonnement :

Il est nécessaire de vérifier la résistance des dalles au poinçonnement c'est-à-dire l’effet d’une
charge concentrée appliquée par des appuis du moteur (moteur à 4 appuis).
On à une condition dite de non poinçonnement :

Q  0,045.U .h.
fcj BAEL91.P.125
u c
γb

La force « F » concentrée développe un effort tranchant Qu (de cisaillement) en charge


point de la dalle : Q’u = Qu/4 =52,9 /4=13,23 kN
La section d’appui est de (10x10) cm²
On a h  15 cm

Les dimensions u et v du rectangle d’impact au niveau du feuillet moyen de la dalle


avec un angle d’incidence de 45°.
u  v  10 15  25 cm.

uc  2
u  v  100 cm.
69
CHAPITRE IV ETUDE DES ELEMENTS NON
STRUCTURAUX
25
Q  0,04510015  112,50 kN
u
1,5
Qu= 13,23 kN< 112,50 kN
La dalle résiste au poinçonnement, et aucune armature de l’effort tranchant n’est nécessaire.

4.5 Calcul des sollicitations et du ferraillage :


 ELU:
a-sous charge concentrée :
Soit « P » la charge totale appliquée sur un rectangle centré au niveau de la plaque. Les
moments engendrés par cette charge se calculent au moyen d’abaques ; obtenus par la
méthode de (PIGEAUD). Ces abaques de (PIGEAUD) nous donnent les coefficients (M1) et
(M2) selon
les rapports lx u v
, et pour chaque rectangle.
ly lx ly
Mxu  M1.Pu
à l' E.L.U.R : v  0 :
M yu  M2 .Pu


Mxs  M1  0,2M2 .Pser
à l' E.L.S: v  0,2 :
M ys   0,2M1 .Pser

 M 2

On a 4 charges concentrées sur 4 appuis. On adopte donc le système superposition et le


rectangle de répartition sur chaque charge est :u*v

La charge : P  P
ave P  Qu  13,23kN
v.u c

P  13,23
 211,68 kN/m2
0,25 0,25

70
CHAPITRE IV ETUDE DES ELEMENTS NON
STRUCTURAUX

Figure 37/Appui d’ascenseur.

71
CHAPITRE IV ETUDE DES ELEMENTS NON
STRUCTURAUX
Puisque la charge n’est pas concentrique, on procède de la façon suivante :
On divise un rectangle fictif donnant les charges symétriques

Figure 38/Charge concentrées de l’ascenseur.

lx
Calcul des moments aux charges concentrées ρ = 0,88
: ly

Tableau 16/Les Moments dus à la charge concentrée à l’ELU.

Rectangles U(m) U/lx V(m) V/ly M1 M2 S(m²) Pu’(kN) Mx(kN.m) My(kN.m)

I 0,8 0,571 0,8 0,5 0,089 0,073 0,64 135,48 12,06 9,90

II 0,3 0,214 0,8 0,5 0,141 0,108 0,24 50,80 7,16 5,49

III 0,8 0,571 0,3 0,188 0,112 0,110 0,24 50,80 5,70 5,60

IV 0,3 0,214 0,3 0,188 0,175 0,152 0,09 19,05 3,33 2,90

Mxc =12,06-7,16-5,70+3,33=2,53 kN.m


Myc =9,90-5,49-5,60+2,90=1,71kN.m

72
CHAPITRE IV ETUDE DES ELEMENTS NON
STRUCTURAUX
b- Sous charge répartie :

Le poids propre de la dalle (e =15 cm) : G  0,15  25  3,75kN/m²

La dalle machine accessible P  1,50 kN/m²

qu 1,35.G 1,5.P  1,35.3,75 1,51,50.1  7,31kN/ml


lx 1,4
ρ   0,88  0,4  La dalle travaille suivant les deux sens.
ly 1,6

μx  0,0476
On a ρ = 0,88 donc

μ
 y  0,7438

Dans le sens de la petite portée :


Mx  μx .qu .l2 = ( 0,0476 ) ( 7,31) (1,4)2 =0,68 kN.m
x

Dans le sens de la grande portée


My  μ y .Mx = ( 0,7438 ) (0,68)= 0,51 kN.m
:

Alors les moments totaux appliqués sur la dalle :

Mx=Mxc + Mxr = 2,53+0,68=3,21 kN.m


My=Myc + Myr = 1,71+0,51=2,22 kN.m

 En travée :
Mxt= 0,85.Mx=2,73 kN.m
Myt= 0,85.My =1,89 kN.m

 En appui :
Mxa= 0,4.Mx=1,28 kN. m
Mya= 0,4.My = 0,9 kN.m

 ELS :
a- sous charge concentrée :

Qser  G  q  38,49 kN.

73
CHAPITRE IV ETUDE DES ELEMENTS NON
qser STRUCTURAUX
Qser
  9,62kN.
4

74
CHAPITRE IV ETUDE DES ELEMENTS NON
STRUCTURAUX

Pser qser 9,62


   153,92kN /m2
S 0,25 2

Pour une bande de 1 ml


: P 153,92kN/m2

à l' E.L.S Mxs  M1  0,2.M2 .P


On a : v  
0,2

M   0,2.M1 .P
 ys
M 2
Avec : P’=Pser (S)

Tableau 17/Les Moments dus à la charge concentrée à l’ELS.

Rectangles U(m) U/lx V(m) V/ly M1 M2 S(m²) Pser’(kN) Mx(kN.) My(kN)

I 0,8 0,571 0,8 0,5 0,089 0,073 0,64 98,51 10,21 8,94

II 0,3 0,214 0,8 0,5 0,141 0,108 0,24 36,94 6,00 5,03

III 0,8 0,571 0,3 0,188 0,112 0,110 0,24 36,94 4,95 4,89

IV 0,3 0,214 0,3 0,188 0,175 0,152 0,09 13,85 2,85 2,59

Donc on aura : Mxc =2,09 kN.m et Myc =1,61 kN.m


b- sous charge répartie :

Qser  G  P  3,75 1,50  5,25 kN/ml

Pour une bande d’un qser  5,25kN/ml


mètre
lx 1,4
ρ   0,88  0,4  La dalle travaille suivant les deux sens.
ly 1,6
μx  0,0546
On a ρ = 0,88 donc

μ y  0,8216

Dans le sens de la petite portée :


Mx  μx .qu .l2x = ( 0,0546 ) ( 5,25 ) (1,4)2 =0,56 kN.m

Dans le sens de la grande portée My  μ y .Mx = ( 0,8216 ) (0,49)= 0,40 kN.m


:

75
CHAPITRE IV ETUDE DES ELEMENTS NON
STRUCTURAUX
Les moments totaux appliqués sur la dalle :
Mx=Mxc + Mxr = 2,09 + 0,56=2,65 kN.m
My=Myc + Myr = 1,61 +0,40 =2,01 kN.m

 En travée :
Mxt= 0,85 Mx=2,25 kN.m
Myt= 0,85 My =1,71 kN.m

 En appui :
Mxa= 0,4Mx=1,06 kN.m
Mya= 0,4My =0,8 kN.m

4.6 Ferraillage de la dalle :

Armature longitudinale :

Tableau 18/Tableau récapitulatif des sections d’armatures (sens X’-X).

L’état limite Mx (kN.m) Au (cm²) Amin (cm²) Aa Aa (cm²)

Appui 1,61 0,34 1,63 3T10 2,36


ELU
Travée 2,41 0,52 1,63 3T10 2,36

Tableau 19/Tableau récapitulatif des sections d’armatures (sens Y’-Y).

L’état limite My (kN.m) Au (cm²) Amin (cm²) Aa Aa (cm²)

ELU Appui 1,11 0,24 1,63 3T10 2,36

Travée 1,67 0,36 1,63 3T10 2,36

76
CHAPITRE IV ETUDE DES ELEMENTS NON
STRUCTURAUX
4.7 Vérification des contraintes :
Tableau 20/Vérification des contraintes dans le béton.

Le sens Mser (kN.m) Au (cm²) σbc (MPa) σ̅̅b̅c


(MPa)
X’-X appui 1,29 2,36 0,74 15

travée 1,94 2,36 1,12 15

Y’-Y appui 0,99 2,36 0,57 15

travée 1,48 2,36 0,85 15

4.8 Vérification à l’effort tranchant :

1,4
x
Vmax  q.  Qu  7,31 13,23  18,35kN.
lx 2
2

u
τ x  Vx  1835  0,136 MPa
0
u
b.d x 1000 135

fc28
τ u  0,07 
γ  1,17MPa
b

τxu  τ u  Les armatures transversales ne sont pas nécessaires.

77
CHAPITRE IV ETUDE DES ELEMENTS NON
STRUCTURAUX

Figure
39/schéma de
ferraillage de
la dalle pleine.

78
CHAPITRE V
Etude sismique
CHAPITRE V Etude sismique

1- INTRODUCTION :

Le séisme est le risque naturel majeur le plus dangereux et qui cause le plus de dégâts, ce
phénomène est l’une des manifestations inévitables de la tectonique des plaques qui expose
certaines parties de la planète à un risque potentiel permanent.
Face à ce risque, et à l’impossibilité de le prévoir, il est indispensable de prendre au charge
l’étude sismique afin de construire des structures pouvant résister à de tels phénomènes et de
minimiser les conséquences, d’où l’importance de la construction parasismique qui se base
généralement sur une étude dynamique des constructions agitées.

2- MODELISATION :

La modélisation est la transformation d’un problème physique réel ayant une infinité de
degrés de liberté (DDL) à un modèle possédant un nombre de DDL fini qui décrit le
phénomène étudié d’une manière aussi fiable que possible, autrement dit, ce modèle doit
refléter avec une bonne précision le comportement et les paramètres du système d’origine à
savoir : la masse, la rigidité, l’amortissement, etc.
Parmi les méthodes de modélisation qui existent, on trouve la modélisation en éléments finis.
Cette méthode consiste à discrétiser la structure en plusieurs éléments, on détermine les
inconnues au niveau des nœuds puis à l’aide des fonctions d’interpolation on balaie tout
l’élément puis toute la structure ; mais cela prend énormément de temps à la main, c’est
pourquoi on se sert du logiciel ROBOT 2014 afin de simplifier les calculs.

Ce logiciel permet de déterminer automatiquement les caractéristiques dynamiques d’une


structure (rigidité, déplacements, efforts, etc.) à partir d’une modélisation en trois dimensions
préalable et appropriée.
Le modèle adopté est encastré à la base, il ne comporte que les éléments de structure
(Poteaux, Poutres, escaliers et voiles), le reste des éléments est introduit comme un
chargement.
Les poteaux et les poutres sont modélisés à l’aide des éléments linéaires, les volées, les paliers
ainsi que les voiles périphériques et de contreventement sont modélisés par des éléments
surfaciques.

La notion des planchers rigides est prise en compte par une déclaration de diaphragmes
rigides, cette option qui existe sur le menu ROBOT permet de réduire le nombre de degrés de
liberté et d’avoir le même déplacement pour tous les nœuds du même niveau dans une
direction donnée.
Le chargement vertical est effectué à l’aide des charges gravitaires (G et Q), et le chargement
horizontal est obtenu par l’application d’un spectre de réponse dans les deux directions X et Y
pour avoir respectivement Vxdyn et Vydyn.

74
CHAPITRE V Etude sismique

3- CHOIX DE LA METHODE DE CALCUL :

Le calcul de la force sismique agissant sur les différents niveaux du bâtiment peut se faire à
l’aide de trois principales méthodes :

3.1 Méthode statique équivalente :

Les forces réelles dynamiques qui se développent dans la construction sont remplacées par un
système de forces statiques fictives dont les effets sont considérés équivalents à ceux de
l’action sismique. Les forces sismiques horizontales équivalentes seront considérées
appliquées successivement suivant deux directions orthogonales caractéristiques choisies à
priori par le projecteur.

3.2 Méthode d’analyse modale spectrale :

La méthode d’analyse modale spectrale peut être utilisée dans tous les cas, et en particulier,
dans le cas où la méthode statique équivalente n’est pas permise.
Le principe de cette méthode réside dans la détermination des modes propres de vibrations de
la structure et le maximum des effets engendrés par l’action sismique, celle-ci étant
représentée par un spectre de réponse de calcul. Les modes propres dépendent de la masse de
la structure, de l’amortissement et des forces d’inerties.

3.3 Méthode d'analyse dynamique par accélérogrammes:

L’analyse par accélérogrammes est une analyse temporelle (transitoire), à partir des
accélérogrammes, elle donne la valeur de la réponse de la structure en fonction du temps.
L'analyse transitoire est en fait une analyse modale pour laquelle l'accélération de chaque
mode est déterminée en fonction du temps. Elle se différencie donc principalement de
l'analyse modale Spectrale par le fait que pour cette dernière méthode, le spectre de réponse
d’oscillateur donne directement le maximum d'accélération pour chaque mode (mais non pas
sa variation).
La méthode d’analyse dynamique par accélérogrammes peut être utilisée au cas par cas par un
personnel qualifié, ayant justifié auparavant les choix des séismes de calcul et des lois de
comportement utilisées ainsi que la méthode d’interprétation des résultats et les critères de
sécurité à satisfaire. Il est à noter qu’en Algérie cette méthode n’est actuellement pas utilisée
par les organismes de contrôle et bureaux d’études.

75
CHAPITRE V Etude sismique

3.4 Choix de la méthode de calcul :

Le choix de la méthode de calcul dépend des conditions d’application de chacune d’elle. Dans
notre cas, Oran est classée dans une zone de sismicité moyenne ‘ZONE IIa’, ainsi que notre
ouvrage étant un bâtiment d’habitation classé en ‘Groupe2’.
Le calcul sismique se fera par la méthode dynamique spectrale du fait que notre bâtiment ne
répond pas aux critères (4.1.2.b) exigés par le RPA99V2003, quant à l’application de la
méthode statique équivalente.
o La hauteur de la super structure est : h = 40,80m >23m

Figure 40/Vue bâtiment en 3D

76
CHAPITRE V Etude sismique

Figure 41/Disposition des voiles

4. METHODE DYNAMIQUE MODALE SPECTRALE :

 Spectre de réponse de calcul :

Selon le RPA99V2003 l’action sismique est représentée par le spectre de calcul suivant :

T Q
a 1.25A (1 + (2.5ɳ -1)) 0 ≤ T ≤ T1
g= T1 R
S Q
2.5ɳ (1.25A) ( ) T1 ≤ T ≤ T2
R
Q T2
2.5ɳ (1.25A) ( ) ( )2/3
≤ T ≤ 3.0s
T
R T 2
T2 3 Q
2.5ɳ (1.25A) ( )2/3 ( )5/3 ( ) T > 3.0s
3 T R

77
CHAPITRE V Etude sismique

Spectre de réponse : Accélération f( période).

 A : coefficient d’accélération de zone.


 ɳ : facteur de correction d’amortissement.
 ξ : pourcentage d’amortissement critique.
 R : coefficient de comportement de la structure.
 T1,T2 : périodes caractéristiques associées à la catégorie de site.
 Q : facteur de qualité.

 Classification du site :

Selon le RPA99V2003, les sites sont classés en quatre catégories en fonction des
propriétés mécaniques des sols qui le constituent.

Tableau VI-1: Valeurs de T1 et T2

Selon le rapport géotechnique relatif à notre ouvrage, on est en présence d’un sol ferme
(Catégorie S2).

 Calcul du facteur d’amplification dynamique moyen : D

2.5ɳ 0 ≤ T ≤ T2

D= 2.5ɳ ( T2/T)2/3 T2 ≤ T ≤ 3.0s


2.5ɳ ( T2/3)2/3 (3/T)5/3 T ≥ 3.0s

 Périodes caractéristiques T1 et T2 :

Pour un site type S2 : T1 = 0.15s et T2 = 0.4s

 Coefficient de correction d’amortissement ɳ :

Le coefficient d’amortissement est donné par la formule :


78
CHAPITRE V Etude sismique

7
ɳ=
√2+
ξ
= 0.816

Où ξ(%) est le pourcentage d’amortissement critique fonction du matériau constructif,


du type de structure et de l’importance des remplissages.

ξ = 8.5% pour un contreventement voiles (ɳ =0.816)

 Période fondamentale (T) :

La période fondamentale de la structure est donnée par la formule suivante :

T = 0.09hn / √𝐷 [Relation (4.7) RPA 99 R 2003]

Avec :

 hn : hauteur mesurée en mètre à partir du niveau ‘0’ de la structure jusqu’au


dernier niveau. hn = 40.80m

 D : étant la dimension du bâtiment mesurée à sa base dans la direction de
calcul considérée.

Site S1 S2 S3 S4
T1 (sec) 0,15 0,15 0,15 0,15
T2 (sec) 0,30 0,40 0,50 0,70
D’où :

o Tx = 0.09hn / √𝐷𝑥 avec Dx = 22.4m ⟹ Tx = 0.77s


o Ty = 0.09hn / √𝐷𝑦 avec Dy = 23.6m ⟹ Ty = 0.75s

On a: T2 =0.4s ≤ Tx = 1s ≤ 3s

T2 =0.4s ≤ Ty = 0.97s ≤ 3s
Donc :

Pour le calcul du D (le facteur d'amplification dynamique moyen) le RPA propose de retenir
dans chaque direction considérée la plus petite des deux valeurs de T donnée respectivement
par la relation (4.6) et (4.7) ou :

T = CT .hN3/4 [Relation (4.6) RPA 99 R 2003]

79
CHAPITRE V Etude sismique

CT = 0,050 (contreventement assuré partiellement ou totalement par des voiles en béton armé)

T= 0,050 ×40.83/4 = 0,8 s

TX = min (0,77s; 0,8s) = 0,77s

TY = min (0,75s;0,8s) = 0,75s

D = 2.5ɳ (T2/T)2/3 ⟹ Dx = 1,61s et Dy = 1,64s

Coefficient d’accélération de zone A :

Le coefficient d’accélération A est choisi suivant la zone sismique et le groupe d’usage du


bâtiment.

Dans notre cas A= 0.15

Coefficient de comportement R :

Portique contreventé par des voiles R= 3,5.

Facteur de qualité Q :

La valeur de Q est déterminée par la formule :

Q = 1 + ΣPq

valeurs des pénalités Pq

Pq
donné es
Critère q » Observé N/observé

1.Conditions
minimales sur les files
de contreventement 0 0.05 0.05
2. Redondance en plan 0 0.05 0.00
3. Régularité en plan 0 0.05 0.05
4.Régularité en 0 0.05 0.05
élévation
5. Contrôle de la 0 0.05 0.05
qualité des matériaux
6. Contrôle de la 0 0.10 0.00
qualité de l’exécution

80
CHAPITRE V Etude sismique

D’où

Pq : est la pénalité à retenir selon que le critère de qualité Q est satisfait ou non.

Q = max [Qx, Qy]

Qx=Qy = 1+0.05+0.05+0.05+0+0.05

Alors : Q = 1,2

5. VERIFICATION PARASISMIQUE SELON LE RPA 99/V2003):

Les données de notre projet se présentent comme suit :

R+12+Sous-sol

h = 40.8 m Lx = 22.4 m Ly = 23.6 m

Zone IIa A= 0.15

Goupe d'usage 2

Site 2

Facteur de qualité Q = 1.3

Coefficient de comportement R = 3.5

Vérification de la période fondamentale de la structure :

Les valeurs de T, calculées à partir des formules de Rayleigh ou de méthodes numériques ne


doivent pas dépasser celles estimées à partir des formules empiriques appropriées de plus de
30%. (Article 4.2.4 /R.P.A99/2003)

(T numérique ≤ 1.3Tempirique)

T = CT .hN3/4 [Relation (4.6) RPA 99 R 2003]

T = 0.09hn / √𝐷 [Relation (4.7) RPA 99 R 2003]


CT = 0,050 (contreventement assuré partiellement ou totalement par des voiles en béton)

Dans ce cas de figure, il y a lieu de retenir dans chaque direction considérée la plus petite des
deux valeurs données respectivement par (4.6) et (4.7)

T= 0,050 ×40.8 3/4 = 0,8s

TX = min (0,77s; 0,8 s) = 0,77 s et TY = min (0,75s; 0,8 s) = 0,75s

81
CHAPITRE V Etude sismique

Tableau 21/Période fondamentale de la structure

T(x) numérique = 0.99s

1.3T(x)empirique = 1.3 × 0.77 =1.001 s

(0.99s ≤ 1.3Tempirique= 1.001s) (Condition vérifiée)

T(y) numérique = 0.89s

1.3T(y)empirique = 1.3 × 0.75 =0.97 s

(0.89s ≤ 1.3Tempirique= 0.97s) (Condition vérifiée)

 La participation massique cumulée :

Pour les structures représentées par des modèles plans dans deux directions orthogonales, le
nombre de modes de vibration à retenir dans chacune des deux directions d’excitation doit
être tel que :
 la somme des masses modales effectives pour les modes retenus soit égale à 90 % au
moins de la masse totale de la structure.
 ou que tous les modes ayant une masse modale effective supérieure à 5% de la
masse totale de la structure soient retenus pour la détermination de la réponse totale
de la structure.
Le minimum de modes à retenir est de trois (03) dans chaque direction considérée.
(Article 4.3.4 /R.P.A99/2003)

82
CHAPITRE V Etude sismique

Tableau 22/Masses cumulées suivant la direction X et Y :

La masse cumulée a dépassé les 90% dans les deux directions (X et Y), donc la
condition et vérifiée

 Justification vis à vis des déformations :

Les déplacements relatifs latéraux d’un étage par rapport aux étages qui lui sont adjacents,
et tels que calculés selon le paragraphe 4.2.10, ne doivent pas dépasser 1.0% de la hauteur
de l’étage à moins qu’il ne puisse être prouvé qu’un plus grand déplacement relatif peut
être toléré. (Article 5.10 /R.P.A99/2003)

Tableau 23/Déplacement par niveau suivant la direction X

83
CHAPITRE V Etude sismique

Tableau 24/Déplacement par niveau suivant la direction Y

Tableau 25/Vérification des déplacements des niveaux

ETAGE Hauteur(cm) Déplacementmax(cm) ΔUx(cm) ΔUy(cm) Observation


1 340 3.4 0,2 0,2 Condition vérifiée
2 340 3.4 0,5 0,5 Condition vérifiée
3 340 3.4 0,7 0,7 Condition vérifiée
4 340 3.4 0,8 0,8 Condition vérifiée
5 340 3.4 1,0 0,9 Condition vérifiée
6 340 3.4 1,1 1,0 Condition vérifiée
7 340 3.4 1,1 1,0 Condition vérifiée
8 340 3.4 1,1 1,1 Condition vérifiée
9 340 3.4 1,1 1,1 Condition vérifiée
10 340 3.4 1,1 1,0 Condition vérifiée
11 340 3.4 1,1 1,0 Condition vérifiée
12 340 3.4 1,1 1,0 Condition vérifiée

D'âpres le tableau précédent on constate que suivant X (Ex) et Y (Ey) les déplacements
relatifs ne dépassent pas les 1% dans chaque étage.

 Effet de la torsion d'axe verticale :

L’augmentation de l’effort tranchant provoqué par la torsion d’axe vertical due à


l’excentricité entre le centre de gravité et le centre de rigidité doit être prise en compte. Les
efforts tranchants négatifs dus à la torsion devront être négligés. Pour toutes les structures
comportant des planchers ou diaphragmes horizontaux rigides dans leur plan, on supposera
qu’à chaque niveau

84
CHAPITRE V Etude sismique

et dans chaque direction, la résultante des forces horizontales a une excentricité par rapport au
centre de torsion égale à la plus grande des deux valeurs :
 5% de la plus grande dimension du bâtiment à ce niveau (cette excentricité doit être
prise en considération de part et d'autre du centre de torsion)
 Excentricité théorique résultant des plans. (Article 4.2.7 /R.P.A99/2003)

Pour cela l'excentricité de chaque étage de notre projet est comme suite :

Tableau 26/Excentricité dans les différents niveaux :

85
CHAPITRE V Etude sismique

Tableau 27/Justification de l'excentricité dans les différents étages

ETAGE Ex0 (m) Ex1(m) Ey0 (m) Ey1 (m)


1er étage 1.12 1.18 0.01 1.06
2 1.12 1.18 0.01 1.06
3 1.12 1.18 0.01 1.06
4 1.12 1.18 0.01 1.06
5 1.12 1.18 0.01 1.06
6 1.12 1.18 0.04 1.02
7 1.12 1.18 0.01 1.06
8 1.12 1.18 0.01 1.06
9 1.12 1.18 0.01 1.06
10 1.12 1.18 0.01 1.06
11 1.12 1.18 0.02 1.00
12 1.12 1.18 0.01 1.06
Les valeurs représentées dans le tableau indiquent que le centre de rigidité et le centre de
gravité sont rapprochés aux niveaux de la superstructure.

Figure 42/Centre de rigidité et centre de gravité de la structure

86
CHAPITRE V Etude sismique

L'effort normal réduit :


Outre les vérifications prescrites par le C.B.A et dans le but d'éviter ou limiter le risque de
ruptures fragiles sous sollicitations d'ensemble dues aux séismes, l'effort normal de
compression de calcul est limité par la condition suivante :
𝑁𝑑
𝜈= ≤ 0.30 𝒓𝒆𝒍𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 (𝟕. 𝟐)[𝑹𝑷𝑨 𝟗𝟗⁄ ]
𝐵𝑐 × 𝑓𝑐8 𝟐𝟎𝟎𝟑
𝑁𝑑
≤ 0.30 × 𝑓𝑐8 = 0.3 × 30 = 9𝑀𝑃𝑎
𝐵𝑐

Vérification de l'effort normal réduit :

Tableau 28/Effort réduit sur le poteau le plus sollicité

Vérification de l'effort normal réduit :


fc28 30 MPa
h pot 650 mm
b pot 650 mm
Nd 4033.87 kN
V 0.29 ok

Vérification de l'effort normal réduit :


fc28 30 MPa
h pot 600 mm
b pot 600 mm
Nd 1774.64 kN
V 0.16 ok

87
CHAPITRE V Etude sismique

Vérification de l'effort normal réduit :


fc28 30 MPa
h pot 550 mm
b pot 550 mm
Nd 815.44 kN
V 0.1 ok

Nd : c'est l'effort normal max selon la combinaison sismique max

L’effort maximal exercé sur le poteau le plus sollicité est de 8.7 MPa

8.7 MPa ˂ 9 MPa (condition vérifiée)

 Justification vis-à-vis de l’effet P-Δ :

Les effets du 2° ordre (ou effet P-Δ) peuvent être négligés dans le cas des bâtiments si la
condition suivante est satisfaite à tous les niveaux :

𝑃𝑘Δ𝑘
𝜃= ≤ 0.10 [𝑹𝒆𝒍𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 (𝟓. 𝟔)𝒅𝒖 𝑹𝑷𝑨 𝟗𝟗⁄ ]
𝑉 𝑘ℎ 𝑘 𝟐𝟎𝟎𝟑

Pk : poids total de la structure et des charges d’exploitation associées au-dessus du niveau « k»

Avec :

Pk = ∑ (wgi + βwqi)

 Vk : effort tranchant d’étage au niveau « k »


 Δk : déplacement relatif du niveau « k » par rapport au niveau « k-1 »
 Hk : hauteur de l’étage.

88
CHAPITRE V Etude sismique

DIRECTION X

Tableau 29/justification de vis-à-vis de l’effet P-Δ

Etage P ∆ V h θ Vérification
1 -76355,8 0,2 5090,84 340 0,0001 OK
2 -69151,2 0,5 4999,42 340 0,0002 OK
3 -62786,3 0,7 4805,21 340 0,0003 OK
4 -56421,4 0,8 4562,43 340 0,0003 OK
5 -50056,5 1 4281,99 340 0,0003 OK
6 -43691,6 1,1 3968,81 340 0,0004 OK
7 -37326,7 1,1 3636,26 340 0,0003 OK
8 -30961,9 1,1 3278,86 340 0,0003 OK
9 -24597 1,1 2877,27 340 0,0003 OK
10 -18232,1 1,1 2407,04 340 0,0002 OK
11 -11884,8 1,1 1822,21 340 0,0002 OK
12 -5552,81 1,1 1009,23 340 0,0002 OK
Le θ est inférieur à 0.10 dans tous les étages donc la structure est stable.

89
CHAPITRE V Etude sismique

DIRECTION Y

Etage P ∆ V h θ Vérification
1 -76355,8 0,2 5693,97 340 0,0001 OK
2 -69151,2 0,5 5591,61 340 0,0002 OK
3 -62786,3 0,7 5385,44 340 0,0002 OK
4 -56421,4 0,8 5126,98 340 0,0003 OK
5 -50056,5 0,9 4818,67 340 0,0003 OK
6 -43691,6 1 4475,29 340 0,0003 OK
7 -37326,7 1 4101,74 340 0,0003 OK
8 -30961,9 1,1 3689,28 340 0,0003 OK
9 -24597 1,1 3229,17 340 0,0002 OK
10 -18232,1 1 2686,26 340 0,0002 OK
11 -11884,8 1 2016,42 340 0,0002 OK
12 -5552,81 1 1111,44 340 0,0001 OK

Le θ est inférieur à 0.10 dans tous les étages donc la structure est stable

 Justification du coefficient de comportement global de la structure :

Voiles porteurs : (Article 3.4.A.2 du RPA 99/2003)

Le système est constitué de voiles uniquement ou de voiles et de portiques. Dans ce dernier


cas les voiles reprennent plus de 20% des sollicitations dues aux charges verticales. On
considère que la sollicitation horizontale est reprise uniquement par des voiles.

Voiles de contreventement Poteaux


Effort normal Effort normal
N= -24533.92KN N=-51821.92KN

90
CHAPITRE V Etude sismique

Figure 43/Pourcentage des charges verticales sur les poteaux et les voile

La condition est vérifiée les voiles reprennent plus de 20% des charges verticales donc le
système de contreventement est considéré comme voile porteur.

Donc : R= 3.5

 Vérification des résultantes des forces sismiques de calcul :

La résultante des forces sismiques à la base Vt obtenue par combinaison des valeurs modales
ne doit pas être inférieure à 80% de la résultante des forces sismiques déterminée par la
méthode statique équivalente V pour une valeur de la période fondamentale donnée par la
formule empirique appropriée.

Si Vt ˂0.80 V, il faudra augmenter tous les paramètres de la réponse (forces, déplacements


moments,) dans le rapport 0.8 V/ Vt

Calcul de V statique :

𝑉 = 𝐴 𝐷𝑅 𝑄 𝑊 [𝑹𝒆𝒍𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 (𝟒. 𝟏)𝒅𝒖 𝑹𝑷𝑨 𝟗𝟗⁄𝟐𝟎𝟎𝟑]

A= 0.15

Facteur de qualité Q = 1.2

Coefficient de comportement R = 3.5

Dx = 1,61s et Dy = 1,64s
91
CHAPITRE V Etude sismique

W = 7786128.87 KN

Vx = 5887.60 𝐾𝑁

Vy = 5836.82 KN

Tableau 30/La résultante des forces sismiques à la base suivant les deux sens

VX :

VY :

Suivant X : V dynamique = 5887.60 KN > 0,8Vstatique = 0.8×6443.93 = 5155.15 KN

Suivant Y : V dynamique = 5836.82 KN > 0,8Vstatique = 0.8×6564.01 = 5251.20 KN

La condition est vérifiée suivant les deux sens (x et y)

 Vérification de la stabilité au renversement :

Le moment de renversement qui peut être causé par l’action sismique doit être calculé
par rapport au niveau de contact sol-fondation.

Le moment stabilisant sera calculé en prenant en compte le poids total équivalent au


poids de la construction, au poids des fondations et éventuellement au poids du remblai.

Pour que le bâtiment soit stable on doit vérifier la relation suivante :


𝑀𝑅
≤ 1.5
𝑀𝑆

92
CHAPITRE V Etude sismique

DIRECTION X

Vx
ETAGE h (m) W (KN) Xg (m) Mr (KN) Ms (KN)
(KN)
1 5090,84 3,4 310,828
2 4999,42 6,8 1320,628
3 4805,21 10,2 2476,356
4 4562,43 13,6 3813,984
5 4281,99 17 5324,06
6 3968,81 20,4 7786128,87 11,2 6784,02 87204643,3
7 3636,26 23,8 8506,12
8 3278,86 27,2 10923,248
9 2877,27 30,6 14389,038
10 2407,04 34 19884,22
11 1822,21 37,4 30405,452
12 1009,23 40,8 41176,584

SOMME 145314,538 OK

93
CHAPITRE V Etude sismique

DIRECTION Y

Vy h
ETAGE W (KN) Yg (m) Mr (KN) Ms (KN)
(KN) (m)
1 5693,97 3,4 348,024
2 5591,61 6,8 1401,956
3 5385,44 10,2 2636,292
4 5126,98 13,6 4193,016
5 4818,67 17 5837,46
6 4475,29 20,4 7786128,87 11,8 7620,42 91876320,7
7 4101,74 23,8 9816,548
8 3689,28 27,2 12514,992
9 3229,17 30,6 16613,046
10 2686,26 34 22774,56
11 2016,42 37,4 33846,252
12 1111,44 40,8 45346,752

SOMME 162949,318 OK

CONCLUSION :
Après plusieurs essais sur la disposition des voiles et sur l’augmentation des dimensions des
éléments structuraux, et en équilibrant entre le critère de résistance et le critère économique,
nous avons pu satisfaire toutes les conditions exigées par le RPA99/2003, ce qui nous permet
de garder notre modèle et de passer au calcul des éléments structuraux.

94
CHAPITRE VI
Ferraillage des éléments structuraux
CHAPITRE VI Ferraillage des éléments structuraux

1. INTRODUCTION :

Ce chapitre est consacré aux calculs des armatures dans les poteaux, les poutres et les
trumeaux. CES derniers sont soumis à des différentes sollicitations ou les poteaux et les voiles
sont soumis à des efforts normaux, des efforts tranchants et à des moments fléchissant et
seront donc calculés en flexion composée.
Les poutres sont soumises aux moments fléchissant et des efforts tranchants, donc elles sont
calculées à la flexion simple.

1.1 Hypothèses :

Pour faciliter le calcul des quantités d’armatures longitudinales nécessaires dans les éléments
structuraux, nous allons introduire les simplifications suivantes :
 La section d’armatures dans les poteaux sera calculée pour chaque poteau, ce qui n’est
pas le cas pour une étude destinée à l’exécution (où l’on adopte généralement le
même ferraillage pour les poteaux du même niveau).
 Les poutres seront ferraillées avec la quantité maximale nécessaire sur chaque travée.
 La section minimale à prévoir pour chaque élément est celle donnée par le règlement.

1.2 Recommandations :

 Armatures longitudinal:
D’après le RPA99/version 2003 (Article 7.4.2), les armatures longitudinales doivent être à
haute adhérence, droites et sans crochets. Leur pourcentage en zone sismique IIa est limité
par:
 Amin = 0.8% de la section de béton (zone IIa)
 A max = 4% de la section de béton (en zone courante).
 A max= 6% de la section de béton (en zone de recouvrement).
 Φmin= 12mm (diamètre minimal utilisé pour les barres longitudinales).
 La longueur minimale de recouvrement (Lmin) est de 40Φ (zone IIa )
 La distance ou l’espacement (St) entre deux barres verticales dans une face de poteau
ne doit pas dépasser 25cm en zone IIa
 Les jonctions par recouvrement doivent être faites si possible, en dehors des
zones nodales (zones critiques).
La zone nodale est constituée par l’et h’.
Avec : 𝑙′ = 2ℎ et ℎ ′ = max (he /6 ; b1 ; h1; 60cm)

95
CHAPITRE VI Ferraillage des éléments structuraux

Figure 44/la zone nodale

2. ETUDE DES POTEAUX:

Un poteau est soumis à un effort normal "N" et à un moment de flexion "M" dans les deux
sens longitudinal et transversal. Donc les poteaux sont sollicités en flexion composée.

Ils sont calculés sous l’action des sollicitations les plus défavorables résultants des
combinaisons d’actions données par la RPA99/2003 comme suit :
1,35𝐺 + 1,5𝑄........................𝐸LU
𝐺 + 𝑄...................................𝐸LS
𝐺+𝑄+𝐸
0,8𝐺 + 𝐸..............................Accidentelles
0,8𝐺 − 𝐸

Le ferraillage adopté sera le maximum entre ceux donnés par les sollicitations suivantes
:

 N max → M Correspondant → A1
 M max → N Correspondant →A2
 N min → M Correspondant →A3

A = max (A1, A2, A3)

NB : pour le ferraillage des poteaux on adopte le même ferraillage pour chaque section, on
aura donc 03 type :

96
CHAPITRE VI Ferraillage des éléments structuraux

- RDC+3 (poteaux 65×65cm2)

-4ème étage+3 (poteaux 60 × 60 cm2)

-8ème étage+4 (poteaux 55 × 55 cm2)

Sollicitations sur les poteaux dans le sens X :

Tableau 31/Sollicitations sur les poteaux donnés par ROBOT

Combinaison Combinaisons accidentelles


fondamentale

1er cas 2eme cas 3eme cas

1,35G +1,5Q 0,8G ± E G+P+E

Sections N max M corr N min M corr M max N corr Vmax


(cm2) (kN)
(kN) (kN.m) (kN) (kN.m) (kN.m) (kN)

65×65 2412.66 -1.82 -194.27 66.24 203.41 241.88 111.04

60×60 1793.55 0.17 -144.23 75.48 75.84 752 78.92

55×55 1004.59 0.71 -63.12 38.37 78.25 62.3 74.16

97
CHAPITRE VI Ferraillage des éléments structuraux

Sollicitations sur les poteaux dans le sens Y :

Combinaison Combinaisons accidentelles


fondamentale

1er cas 2eme cas 3eme cas

1,35G +1,5Q 0,8G ± E G+P+E

Sections N max M corr N min M corr M max N corr Vmax (kN)


(cm2)
(kN) (kN.m) (kN) (kN.m) (kN.m) (kN)

65×65 2412.66 -4.1 -194.27 -14.96 193.11 241.88 111.04

60×60 1793.55 5.96 -144.23 -10.65 43.34 752 78.92

55×55 1004.59 2.08 -63.12 -13.45 102.22 62.3 74.16

3Calcul du ferraillage :

3.1 Calcul des armatures longitudinales :

Poteau (65×65) cm2


 1er cas : combinaison fondamentale

(1,35G+1,5Q) SENS X :

Nmax = 2412.66 kN

M corr = -1.82 kN.m

Calcul de l'excentricité :
h 65
Mcorr 1.82 = 10.83cm
e1 = =
Nmax

la section est entièrement comprimée ?

Mu = M+N × (d- h/2) = 713.55 kN.m

98
CHAPITRE VI Ferraillage des éléments structuraux
𝑀𝑢𝑎
713.55 × 10−3
𝜇𝑏𝑢 = = = 0,16
𝑓𝑏𝑢 × 𝑏 × 𝑑2 17 × 0,65 × 0,622

𝜇𝑏𝑢 <0.48

La section est partiellement comprimée. La méthode de calcul se fait par assimilation à la


flexion simple :

A'= 0 ; fst = 348 MPa

⇒ α = 0.21 β = 0,91

Mua 713.55
A = = ⇒ A = 36.34cm2
1 1
σs × β × d 348 × 0,91 × 0,62

A = A1 – Nu/fst

A= 36.34- 2412.66 x10/348 = -32.98 cm2

Ça signifie que la section du béton résiste seule à l'effort normal.

SENS Y :

Nmax = 2412.66 kN

M corr = -4.1 kN.m

Calcul de l'excentricité : h 65
Mcorr 4.1 = 10.83cm
e1 = =
Nmax

la section est entièrement comprimée ?

Mu = M+N × (d- h/2) = 715.83 kN.m

𝑀𝑢𝑎
715.83 × 10−3
𝜇𝑏𝑢 = = = 0,16
𝑓𝑏𝑢 × 𝑏 × 𝑑2 17 × 0,65 × 0,622

𝜇𝑏𝑢 <0.48

La section est partiellement comprimée. La méthode de calcul se fait par assimilation à


la flexion simple :

99
CHAPITRE VI Ferraillage des éléments structuraux

A'= 0 ; fst = 348 MPa

⇒ α = 0.21 β = 0,91

Mua 715.83
A = = ⇒ A = 36.45cm2
1 1
σs × β × d 348 × 0,91 × 0,62

A = A1 – Nu/fst

A= 36.45- 2412.66 x10/348 = -32.87 cm2

Ça signifie que la section du béton résiste seule à l'effort normal.

2eme cas : combinaison accidentelle (0,8G ± E) :

Sens X :

N min = -194.27 kN

M corr = 66.24 kN.m

Calcul de l'excentricité :

Mcorr 66.24 h 65
e1 = = = 2.36 m = 236cm > = = 32.5cm
Nmin −194.27 2 2

fissuration peu préjudiciable c = 3 cm


calcul suivant BAEL 91 modifié 99.

fcj
σbc = 0,85 ⇒σ = 17 MPa
θ. γb bc

Il faut vérifier la condition suivante :

N (d-d0) - Ma ≥ (0,337h-0,81×d0)b.h.fbu

Ma = M+N × (d- h/2) = 123.54 kN.m

N(d-d0) - Ma= 66.23 ≥ (0,337h-0,81×d0 )b.h.fbu = 1,07..............condition vérifier

La section est partiellement comprimée. La méthode de calcul se fait par assimilation à


la flexion simple :
𝑀𝑢𝑎
123.54 × 10−3
𝜇𝑏𝑢 = ⇒ α = 0.03 β = 0,88

A'= 0 ; fst = 348 MPa

100
CHAPITRE VI Ferraillage des éléments structuraux
= =
𝑓𝑏𝑢 × 𝑏 × 𝑑2 17 × 0,65 × 0,622
0,03

101
CHAPITRE VI Ferraillage des éléments structuraux

Mua 123.54
A = = ⇒ A = 6.5 cm2
1
σs × β × d 348 × 0,88 × 0,62 1

A = A1 – Nu/fst

A= 6.5- 194.27/348 = 1 cm2

SENS Y :

N min = -194.27 kN

M corr = -14.96 kN.m

Calcul de l'excentricité :
h 65
Mcorr −14.96 = 0.07 m = 7cm > = = 32.5cm
e1 = N =
min −194.27 2 2

Donc la section est entièrement tendue.


Hypothèses de calcul :
(𝑒𝐺+0,5ℎ−𝑐) 194.27.103.(0,07+0.295)
A1 = = 400.(0.62−0,03).102
= 3𝑐𝑚2
𝜎(𝑑−𝑐)

(0,5ℎ−𝑐−𝑒𝐺) 194.27.103.(0.295−0,07)
A2= 𝜎(𝑑−𝑐)
= 400.(0,62−0,03).102
= 1.8𝑐𝑚²

A=A1+A2=4.8cm²

Ac=Ax +Ay = 1+4.8=5.8cm

3eme cas : combinaison accidentelle (G+P+E) :

Sens X :
N corr = 241.88 kN

M max = 203.41 kN.m

Calcul de l'excentricité :
Mmax 203.41 h 65
e1 = = = 10.83cm

fissuration peu préjudiciable c = 3 cm

102
CHAPITRE VI Ferraillage des éléments structuraux

calcul suivant BAEL 91 modifié 99.


fcj
σbc = 0,85 ⇒ σ = 17 MPa
θ. γb bc

Il faut vérifier la condition suivante :

N (d-d0) - Ma ≥ (0,337h-0,81×d0)b.h.fbu

Ma = M+N × (d- h/2) = 274.76 kN.m

N(d-d0) - Ma= 112.65 ≥ (0,337h-0,81×d0 )b.h.fbu = 1,07..............condition vérifier

La section est partiellement comprimée. La méthode de calcul se fait par assimilation à la


flexion simple :
𝑀𝑢𝑎
274.76 × 10−3
𝜇𝑏𝑢 = = = 0,06
𝑓𝑏𝑢 × 𝑏 × 𝑑2 17 × 0,65 × 0,622

A'= 0 ; fst = 348 MPa

⇒ α = 0.07 β = 0,72

Mua 274.76
A = = ⇒ A = 17.68 cm2
1 1
σs × β × d 348 × 0,72 × 0,62

A = A1 – Nu/fst

A= 17.68- 241.88/348 = 10.72 cm2

Sens Y :

N corr = 241.88 kN

M max = 193.11kN.m

Calcul de l'excentricité : h 65
Mmax 193.11 = 10.83cm
e1 = =

Fissuration peu préjudiciable c = 3 cm


Calcul suivant BAEL 91 modifié 99.

fcj
σbc = 0,85 ⇒σ = 17 MPa
θ. γb bc

Il faut vérifier la condition suivante :

103
CHAPITRE VI Ferraillage des éléments structuraux
N (d-d0) - Ma ≥ (0,337h-0,81×d0)b.h.fbu

104
CHAPITRE VI Ferraillage des éléments structuraux

Ma = M+N × (d- h/2) = 256 kN.m

N(d-d0) - Ma= 113.29 ≥ (0,337h-0,81×d0 )b.h.fbu = 1,07..............condition vérifier

La section est partiellement comprimée. La méthode de calcul se fait par assimilation à la


flexion simple :
𝑀𝑢𝑎
256 × 10−3
𝜇𝑏𝑢 = = = 0,06
𝑓𝑏𝑢 × 𝑏 × 𝑑2 17 × 0,65 × 0,622

A'= 0 ; fst = 348 MPa

⇒ α = 0.07 β = 0,72

Mua 256
A = = ⇒ A = 16.47 cm2
1 1
σs × β × d 348 × 0,72 × 0,62

A = A1 – Nu/fst

A= 16.47- 241.88/348 = 9.51 cm2

Ac= Ax + Ay= 10.21+9.51=19.72 cm2

Section d'armature minimale et maximale :


Armatures obtenues selon le BAEL91:
Armatures minimales:

0,2 × b × h 8(b + h)
A min = max ( ; 100 )
100
0,2 × 65 × 65 8(65 + 65)
A = max ( ; ) = max(8.45 ; 10.4)
min

100 100
A min = 10.4 cm 2

Armatures maximales:

A max = 5% a × b ⇒ A max = 5% (65 × 65) ⇒ A max = 211.25 cm2

 Armatures obtenues selon le RPA


99/2003: Armatures minimales :
A min = 0,8% a × b ⇒ A min = 0,8% (65 × 65) ⇒ A min = 33.8 cm2

Armatures maximales:

105
CHAPITRE VI Ferraillage des éléments structuraux

Zone courante :

A max = 4% a × b ⇒ A max = 4% (65 × 65) ⇒ A max = 169 cm2

Zone de recouvrement :

A max = 6% a × b ⇒ A max = 6% (45 × 45) ⇒ A max = 253.5 cm2

 Armatures finales :

A = max ( A BAEL ; A RPA ; Au )

A =Arpa = 33.8 cm2

Section appliquée :

On adopte 6T20+8T16 =34.93 cm2

Poteau Acalculé Amin Amin Aadoptée Choix des barres


(cm²) B.A.E.L(cm²) R.P.A(cm²) (cm²)

55x55 4.8 8.8 24.1 24.13 12T16

60x60 5.21 9.6 28.8 28.95 4T20+8T16

65x65 19.72 10.4 33.8 37.7 12T20

-Détermination de la zone nodale :


he 340
̀

L′ = 2h → L′ = 1.30m → 𝐋′ = 𝟏𝟑𝟎𝐜𝐦.

Tableau 32/Zone nodale dans les poteaux

Poteau he (cm) he/6(cm) b1(cm) h1(cm) h‘(cm) L’(cm)

55x55 340 56.67 55 55 60 120

60x60 340 56.67 60 60 60 120

65x65 340 56.67 65 65 65 130

106
CHAPITRE VI Ferraillage des éléments structuraux

--Armatures transversales :

- Espacement des armatures transversales :

D’après le RPA99 : La zone nodale: St≤ Min (10𝜙𝑙 ; 15cm) on prendra St= 10 cm

La zone courante : St′ ≤ 15ϕl on prendra St′= 15cm


- Diamètre des armatures transversales :
𝜙𝑡 ≤ min ( ℎ ; 𝜙𝑙𝑚𝑎𝑥; 𝑏
)…..B.A.E.L.91
35 10

La longueur minimale de recouvrement est de 40𝜙 (RPA Zone II)

-Poteaux (55x55) cm2 : 𝜙𝑡 =2 cm. Lr = 40𝜙 = 80m

-Poteaux (60x60) cm2 : 𝜙𝑡 =2 cm. Lr = 40𝜙 = 80cm

-Poteaux (65x65) cm2 : 𝜙𝑡 =2 cm. Lr = 40𝜙 = 80cm

Les armatures transversales sont calculées à l’aide de la formule :


𝐀𝐭 𝐕𝐮. 𝛒𝐚
𝐭 = 𝐡𝟏. 𝐟𝐞
Vu : Est l’effort tranchant de calcul
h1 : Hauteur totale de la section brute
ρa : Coefficient correcteur qui tient compte du mode fragile de la rupture par effort
tranchant.
T : Espacement des armatures transversales.
Fe : Contrainte limite élastique de l’acier d’armature transversale.

3.2 Détermination du coefficient correcteur ρa :


- Calcul de l’élancement géométrique du poteau λg
𝑙𝑓
λg=
𝑎
𝑙𝑓
λg=
𝑏
0,7.3,4
λg= = 3,66 => ρa=3,75
0,65

107
CHAPITRE VI Ferraillage des éléments structuraux

3.3 Section d’armatures


:
At St. ρ St. ρ. Tmax
t = h. fe ⇨ At = h. fe

Poteau Tmax 𝛒 H Fe 𝝀𝒈 St St At cm² At cm²


(KN) Nodale Courante
Nodale Courante

55x55 𝟕𝟒. 𝟏𝟔 3.75 55 235 4.32 10 15 2.1 3.2

60x60 𝟕𝟖. 𝟗𝟐 3.75 60 235 3.96 10 15 2 3.1

65x65 111.04 3.75 65 235 3.66 10 15 2.7 4

Tableau 33/Ferraillage transversal At

Type At At A
calculée appliquée choisie

55x55 3.2 5,03 10T8

60x60 3.1 5,03 10T8

65x65 4 5,03 10T8

3.4 Vérification de la quantité d’armature minimale :

La quantité d’armature transversale minimale 𝐴𝑡 en% est donnée comme suit :


𝑏.𝑡

 Si 𝜆𝑔 ≥ 5 : Quantité d’armature ≥ 0,3%


 Si 𝜆𝑔 ≤ 3 : Quantité d’armature ≥ 0,8%
 Si 3 < 𝜆𝑔 < 5 : Interpoler entre les valeurs limitées précédentes.

108
CHAPITRE VI Ferraillage des éléments structuraux

Poteau 65x65 :
𝜆𝑔 = 3.66

Zone courante :
𝐴𝑡
𝑡.𝑏 5,03 =0,0057 =5,7‰ > 5,5‰...........................................................Condition
= 15.6
vérifiée 5

Zone nodale :
𝐴𝑡
𝑡.𝑏 5,03 =0,007 =7‰ > 5,5‰..............................................................Condition
= 10.6
vérifiée 5

Poteau 60x60 :
𝜆𝑔 = 3.96

Zone courante :
𝐴𝑡
𝑡.𝑏 5,03 =0,0056 =5.6‰ > 5,5‰...........................................................Condition
= 15.6
vérifiée 0

Zone nodale :
𝐴𝑡
𝑡.𝑏 5,03 =0,008 =8‰ > 5,5‰..............................................................Condition
= 10.6
vérifiée 0

Poteau 55x55 :
𝜆𝑔 = 4.32

Zone courante :
𝐴𝑡
𝑡.𝑏 5,03 = 0,006=6‰ > 5.5‰..............................................................Condition
= 15.5
vérifiée 5

Zone nodale :
𝐴𝑡
𝑡.𝑏 5,03 = 0,009=9‰ > 5.5‰................................................................Condition
= 10.5
vérifiée 5

109
CHAPITRE VI Ferraillage des éléments structuraux

Vérifications nécessaires :

Vérifications vis à vis l'effort tranchant :

𝑢𝑚𝑎𝑥
𝑟𝑢 = ≤ 𝑟−[𝐁𝐀𝐄𝐋𝟗𝟏𝐫𝟗𝟗 /𝐚𝐫𝐭 − 𝐀. 𝟓. 𝟏, 𝟏]
𝑉
𝑏×𝑑 𝑢

𝑉𝑢𝑚𝑎𝑥 = 111.04 𝑘𝑁
111.04 × 103
𝑟𝑢 = = 0.27 𝑀𝑃𝑎
65 × 62 × 102
Puisque la fissuration est peu nuisible et les armatures d'âme sont droites :
𝑟− = min {0.2𝑓𝑐28 |5 𝑀𝑃𝑎} = 4 𝑀𝑃𝑎
𝑢 𝛾𝑏

𝑟𝑢 = 0.27 𝑀𝑝𝑎 ≤ 𝑟−𝑢 = 4 𝑀𝑃𝑎.........................................................𝐶𝑜𝑛𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑣𝑒𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒

Tableau 34/Vérification de l'effort tranchant dans tous les types de poteaux

Section des poteaux Vmax (kN) 𝑟𝒖(𝑴𝑷𝒂) 𝑟− (𝑴𝑷𝒂)


𝒖

(cm2)

65×65 111.04 0.27 4

60×60 78.92 0.23 4

55×55 74.16 0.25 4

110
CHAPITRE VI Ferraillage des éléments structuraux

- Schéma des ferraillages des poteaux :

Poteau de (65x65) cm2

Poteau de (60x60) cm2

Poteau de (55x55) cm2

111
CHAPITRE VI Ferraillage des éléments structuraux

Ferraillage des poutres :


Les poutres sont des éléments structuraux transmettant les charges apportées par les dalles aux
poteaux. Elles sont calculées à la flexion simple

3.5 Etapes de calculs des armatures longitudinales :


Dans le cas d’une flexion simple, on a les étapes suivantes :

Soit :

A : section inférieure tendue ou la moins comprimée selon le cas

A’ : section supérieure la plus comprimée

Un moment de flexion Mu supporté par la section.

Situation Béton Acier (Type 1 FeE400)

γb Fc28(MPa) σbc γs Fe(MPa) σs(MPa)

Durable 1,5 30 17 1,15 400 348

Accidentelle 1,15 30 22.17 1 400 400

On calcule le moment réduit : μ = Mu


b×d²×σbc

Si μ ≤ μ𝑙 = 0,392

A’=0 A= Mu
β.d.σs

Si μ > μ𝑙 = 0,392 : On calcule

M1=μ1.b.d².σbc

M2=Mu-M1

Armatures tendues : A= M1
+ M2

βl×d×σs σs(d−d𝘍1)

Armatures comprimées : A’= M2

σs(d−d𝘍1)

112
CHAPITRE VI Ferraillage des éléments structuraux

C<d1’≤d1

3.6 Combinaisons d’actions :

B.A.E.L91 : Combinaison fondamentale : E.L.U.R : 1,35G + 1,5P

E.L.S : G+P

R.P.A99 : Combinaison accidentelle : G+P±E

0,8G ± E

3.7 Ferraillage des poutres :

𝑓𝑡28
 Condition de non fragilité (B.A.E.L91) : 𝐴𝑚𝑖𝑛 = 0,23. 𝑏. 𝑑.
�𝑒

2,4
PP (30x40) : Amin=0,23.30.36. =1,5cm²
400

2,4
PS (30x30) : Amin=0,23.30.27. =1,12cm²
400

 R.P.A99 : Amin = 0,5% de la section totale.

PP (30x40) : Amin=0,005 x 30 x40 =6cm²

PS (30x30) : Amin=0,005 x 30 x 30 = 4.5cm²

Amax = 4% de la section totale en zone courante.

PP (30x40) : Amax=0,04 x 30 x40 =48cm²

PS (30x30) : Amax=0,04 x 30 x 30 = 36cm²

Amax = 6% de la section totale en zone de recouvrement.

PP (30x40) : Amax=0,06 x 30 x40 =72cm²

113
CHAPITRE VI Ferraillage des éléments structuraux

PS (30x30) : Amax=0,06 x 30 x 30 = 54cm

Tableau des sollicitations :

Tableau 35/Résultats des moments et efforts tranchants donnés par ROBOT

Section des Mmax (kN.m) Mmax (kN. m) Effort


tranchant
poutres
Travée Appui
Tmax (kN)

Combinaison G+P±E 1,35G+1,5P G+P G+P± 1,35G+1,5P G+P 108.37


E

PP (30x40) 152.6 45.41 32.95 -124.29 -50.85 -36.98

Combinaison G+P±E 1,35G+1,5P G+P G+P± 1,35G+1,5P G+P 211.55


E

PS (30x30) 78.32 21.69 15.8 -92.03 -62.9 -45.61

3.8 Exemple de calcul :


 Poutres principales (30x40) cm2 :

a)-En travée :

Etat accidentelle : 𝑀𝑚𝑎𝑥


𝑇
= 152.6 kN.m

𝜎𝑏𝑐 𝑓𝑐𝑗
= 0,85 =22.17MPa. d = 0,9.h=0,9.40=36cm 𝜇 = 0,17
𝜃.𝛾𝑏

A′u = 0
On a: μ ≤ μ l ⇒ {
σs = fe / γs = 400 ⇒ σs = 400 MPa
1

α = 1,25 × (1 − √1 − 2μ) = 1,25 × (1 − √1 − 2 × 0,17 ) ⇒ α = 0,23

β = 0,9 Aa = Mu
=11.77 cm2
u σs×β×d

Etat limite ultime : 𝑀𝑚𝑎𝑥


𝑇
= 45.41 kN.m

𝜎𝑏𝑐 𝑓𝑐𝑗
= 0,85 = 17 𝑀𝑃𝑎. d = 0,9.h=0,9.45=36cm 𝜇 = 0,06
𝜃.𝛾𝑏

114
CHAPITRE VI Ferraillage des éléments structuraux

A ′u = 0
On a: μ ≤ μ l ⇒ {
σs = fe / γs = 400 ⇒ σs = 348 MPa
1,15

α = 1,25 × (1 − √1 − 2μ) = 1,25 × (1 − √1 − 2 × 0,06 ) ⇒ α = 0,07

β = 0, 97 Aa = Mu
= 3.7 cm2
u σs×β×d

Armatures en travée :

Tableau 36/Ferraillage des poutres en travée

Acalculée AminBAEL AminRPA Aadopté Choix

PP(30x40) 11.77 1.5 6 12.06 6T16

PS(30x30) 8 1,12 4.5 10.65 3T16+3T14

Armature en appuis :

Tableau 37/Ferraillage des poutres en appuis

Acalculée AminBAEL AminRPA Aadopté Choix

PP(30x40) 9.4 1.5 6 10.65 3T16+3T14

PS(30x30) 9.5 1,12 4.5 10.65 3T16+3T14

Vérification de l’effort tranchant :

La fissuration est peu nuisible ⇒ 𝑟𝑢 = min (0,2 𝑓𝑐28


; 5 MPa) = 4 MPa.
𝛾𝑏

115
CHAPITRE VI Ferraillage des éléments structuraux

Tableau 38/Vérification de l’effort tranchant

T (kN) τ (MPa) τ̅ τ<τ


(MPa)
PP (30x40) 108.37 1 4 CV

PS (30x30) 211.55 2.6 4 CV

𝑇𝑚𝑎𝑥
𝑟 = 𝑏 . 𝑑. 100
0

3.9 Calcul des armatures transversales :

a-Calcul du diamètre :
ℎ 400 300
𝜙 ≤ min ( ; ) = min ( ; 1.6;
𝑡
; 𝜙𝑙 ) = 1.6 𝑐𝑚
𝑚𝑎
10 35 10
35

𝜙 ≤ min ( 300 300
; ) = min ( ; 1,6;
𝑡
; 𝜙𝑙 ) = 1,6 𝑐𝑚
𝑚𝑎
10 35 10
35
On prend pour les deux cas un diamètre de 8mm

Soit 4𝜙8=2,01cm²

b-Calcul de l’espacement :

Selon le BAEL91 : Espacement maximal:

St1 ≤ min (0,9. d; 40cm) = min (32.4; 40cm) = 32.4cm

𝑆𝑡 Atfet 2,01.235
2 ≤ 0,4. = 0,4.30 = 39.36 cm
b

116
tj
CHAPITRE VI Ferraillage des éléments structuraux

𝑆𝑡3 ≤ 0,9. Atfet


γs . b[τur − (0,3. K. f ∗)] ; 𝐾 = 1

117
CHAPITRE VI Ferraillage des éléments structuraux

flexion simple.
Avec : K=1; en cas de {pas de reprise de bétonnage.
fissuration peu nuisible.

f∗ =
min(f ; 33 MPa) = 2,4 MPa.
tj tj

0,9.2,01.235
𝑆𝑡3 ≤ = 15.79𝑐𝑚.
1,15.30[1,50 − (0,3.1.2,4)]

⇒ St = 15 𝑐𝑚.

Soit : At = 4 𝜙8= 2,01 cm2/ml espacées de 15 cm.(pour les deux cas)


Selon RPA99 :
-En zone nodale : St ≤ min (h ; 12 ) l= min( 10 ; 19.2) = 8 cm → 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑆𝑡 = 8𝑐𝑚.
4
(Pour les deux cas)
-En zone courante : St′ ≤ h = 20 cm → soit Śt = 15cm. (pour les deux cas
2

3.10 SECTION D’ARMATURE DES BARRES TRANSVERSALES D’APRES


LE RPA99 :

La quantité d’armatures transversales minimales est donnée par :

PP (30x40) :

En zone nodale : At= 0,003 x St x b = 0,003.8.30= 0,72 cm2

En zone courante : At= 0,003 x 𝑆́𝑡 x b = 0,003.15.30= 1.35 cm2

PS (30x30) :

En zone nodale : At= 0,003 x St x b = 0,003.8.30 = 0,72 cm2

En zone courante : At= 0,003 x 𝑆́𝑡 x b = 0,003.15.30 = 1,35 cm2

3.11 Recouvrement des barres longitudinales :

Selon le (RPA99/Version2003), la longueur de recouvrement dans la zone II est :

Lr= 40𝜙𝑙 → 𝐿𝑟 = 40.1.6 → 𝐿𝑟 = 64 𝑐𝑚

118
CHAPITRE VI Ferraillage des éléments structuraux

4. VERIFICATION AU VOISINAGE DE L’APPUI :

4.1 Vérification des armatures longitudinales :

1,15. 𝑇 1,15.211,55. 103


𝐴 = 12.06 ≥ 𝑚𝑎𝑥
= = 6.08 𝑐𝑚2 𝐶. 𝑉
𝑓𝑒 2
400. 10

Tableau 39/Ferraillage des poutres.

PP (30x40) PS (30x30)

Sup 3T16 3T16


Travée
Inf 6T16 3T16+3T14

Appui Sup 3T16+3T14 3T16

Inf 3T16 3T16+3T14

Schéma de ferraillage des poutres :

Poutre Principale :

En appuis En travée

119
CHAPITRE VI Ferraillage des éléments structuraux

Poutre secondaire :

En appuis En travée

5. Etude des voiles de contreventement :

5.1 Introduction :

Les voiles sont des murs en béton armé dont la longueur est nettement supérieure à
l’épaisseur. Leur rôle est d’assurer la stabilité et la rigidité des constructions non auto stables
vis à vis des charges horizontales et de les transmettre jusqu’au sol. Dans notre cas on prend
le voile le plus sollicité (le plus défavorable).

Voile : ep =30cm

120
CHAPITRE VI Ferraillage des éléments structuraux

5.2 Ferraillage des voiles :

Le ferraillage des voiles consiste à déterminer les armatures en flexion composée sous l’action
des sollicitations verticales dues aux charges permanentes (G) et aux surcharges
d’exploitation (Q), ainsi sous l’action des sollicitations horizontales dues aux séismes.

5.3 Combinaison d’action :

Les combinaisons d’actions sismiques et d’actions dues aux charges verticales à prendre sont
données ci-dessous :

 Selon le BAEL 91 (situation durable  1.35 G  1.5 Q


transitoire) 
GQ

 Selon le RPA version 2003 (situation accidentelle) G  Q  E

0.8 G  E

5.4 Prescriptions imposées par RPA99/v2003


:

A-Aciers verticaux :

Le ferraillage vertical sera disposé de telle sorte qu’il puisse reprendre les contraintes induites
par la flexion composée, en tenant compte des prescriptions imposées par le RPA99/v2003 et
décrites ci-dessous :

- L’effort de traction engendré dans une partie du voile doit être repris en totalité par les
armatures dont le pourcentage minimal est de 0.20%, de section horizontale du béton tendu.
- Les barres verticales des zones extrêmes devraient être ligaturées avec des cadres
horizontaux dont l’espacement ne doit pas être supérieur à l’épaisseur des voiles.
- A chaque extrémité de voile, l’espacement des barres doit être réduit du dixième de la
longueur de voile (L/10), cet espacement doit être inférieur ou égal à 15 cm.
- Si des efforts importants de compression agissent sur l’extrémité, les barres verticales
doivent respecter les conditions imposées aux poteaux. Les barres du dernier niveau doivent
être munies de crochets à la partie supérieure. Toutes les autres barres n’ont pas de crochets
(jonction par recouvrement).
b-Aciers horizontaux :

Les armatures horizontales parallèles aux faces du mur doivent être disposées sur chacune des
faces entre les armatures verticales et la paroi du coffrage et doivent être munies de crochets à

121
CHAPITRE VI Ferraillage des éléments structuraux
(135°) ayant une longueur de 10Φ.

122
CHAPITRE VI Ferraillage des éléments structuraux

c-Règles communes :

Les armatures transversales doivent respecter les dispositions suivantes :

- L’espacement des barres verticales et horizontales doit être inférieur à la plus petite valeur
de deux valeurs suivantes.
S  1.5.e
S  30cm Article 7.7.4.3 RPA

d-Epaisseur du voile

- Les deux nappes d’armatures doivent être reliées avec au moins quatre épingles au mètre
carré. Dans chaque nappe, les barres horizontales doivent être disposées vers l’extérieur.
- Le diamètre des barres verticales et horizontales des voiles (à l’exception des zones
d’about) ne devrait pas dépasser 1/10de l’épaisseur du voile.
- Les longueurs de recouvrement doivent être égales à :
 40Φ pour les barres situées dans les zones ou le renversement du signe des efforts sont
possibles.
 20Φ pour les barres situées dans les zones comprimées sous l’action de toutes les
combinaisons des charges possibles.

5.5 Ferraillage des voiles :

Exemple d’application :
1) Ferraillage du voile:
Les caractéristiques géométriques de voile V :
I=0.3*3.23/12=0.81 m4.
 =0,3*3.2=0.96 m2 (  : surface en plan du voile).
V=L/2=3.2/2=1.6 m (V : la position de l’axe neutre).
N=-1400.11kn
M=-795.51 kN.m

L’excentricité :
e0= M11/ N11=0.56m<h/2=1.6m S.E.T (section entièrement tendue).

(𝒆𝑮+𝟎,𝟓𝒉−𝒄) 𝟏𝟒𝟎𝟎,𝟏𝟏.𝟏𝟎𝟑.(𝟎.𝟓𝟔+𝟏.𝟔−𝟎.𝟑𝟐)
A= = = 𝟐𝟓. 𝟏𝟓𝒄𝒎𝟐
1
𝝈(𝒅−𝒄) 𝟒𝟎𝟎.(𝟐.𝟖𝟖−𝟎,𝟑𝟐).𝟏𝟎𝟐

123
CHAPITRE VI Ferraillage des éléments structuraux

(𝟎,𝟓𝒉−𝒄−𝒆𝑮) 𝟏𝟒𝟎𝟎,𝟏𝟏.𝟏𝟎𝟑.(𝟏.𝟔−𝟎,𝟑𝟐−𝟎,𝟓𝟔)
A = = 𝟗. 𝟖𝟒𝒄𝒎²
2=
𝝈(𝒅−𝒄) 𝟒𝟎𝟎.(𝟐.𝟖𝟖−𝟎,𝟑𝟐).𝟏𝟎𝟐

-A=A1+A2=35 𝒄𝒎²

Amin = 0,15 % b  h = 0,0015.320.30=14.4 cm²

Aappliquée=max (ATOTAL+ Amin)=35 cm²

30

Figure 45/Section de calcul du voile

NB : La même procédure sera suivie pour le calcul de tous les cas possibles, et pour tous les
voiles. On prendra dans le tableau suivant les armatures calculées du logiciel ROBOT.

5.6 Armatures minimales :

D’après le BAEL91 :

O, 2 × e × h 8(e + h)
A min = max ( ; )
100 100
D’après le RPA99/V2003 :
(Zone d’about)→ Amin = 0,15% × e × h

(Zone courante)→ Amin = 0,1% × e × h

124
CHAPITRE VI Ferraillage des éléments structuraux

Sens verticale :

Av= max (Acalulée, ABAEL, ARPA)

Sens longitudinale : AL = Av
4

Tableau 40/Tableau de ferraillage vertical

Acalculée Amin Azone Azone Av(adopté)


(ROBOT) (BAEL) d’about courante
(cm²)
(cm²)
(cm²) (RPA) (RPA)
(cm²) (cm²)

VEp =30 35 28 14.4 9.6 32T12=36,19

Tableau 41/Tableau de ferraillage longitudinal


𝐴𝑉
AL= ALadoptée
4

VEp =30 9,05 10T12=11,31

5.7 Espacement :

St max (1,5× e ; 30) = (1,5×30 ; 30) = 30 cm

D’après le RPA99 l’espacement en zone d’about est égal à la moitié de l’espacement


de la zone courante.

Soit : e =30cm……… en zone courante.

e = 15cm ………en zone d’about.

5.8 Longueur de recouvrement :

Lr = 40  = 40 1,2= 48 cm soit Lr= 48cm

125
CHAPITRE VI Ferraillage des éléments structuraux

5.9Vérification à l’effort tranchant :


 Au niveau d'étage courant :

La fissurartion est peu nuisible ⇒ τu fc28


= min (0,2 ; 5 MPa)
γb

⇒ τu = 4 MPa Tumax = 364.63 kN


Tumax
364.63 × 103
τu = = = 0.42 MPa
b × d × 100 30 × 288 × 100

τu < τu → Condition vérifiée.

Donc les armatures transversales sont perpendiculaires à la ligne moyenne.

Schéma de ferraillage du voile :

Figure 46/Schéma de ferraillage du voile

6. Conclusion :

Dans ce chapitre nous avons calculé le ferraillage pour les éléments structuraux, poteaux,
poutres et voile et nous l’avons vérifié avec les règles de BAEL91, et RPA99.

126
CHAPITRE VII
FONDATION
CHAPITRE VII FONDATION

1. Introduction :

Le sous-sol est constitué de voiles périphériques et de fondations : ce sont des éléments de


résistance de l’infrastructure qui doivent être capables de reprendre toutes les charges
provenant de la superstructure et de les transmettre au bon sol (la bonne couche)

Un sol est caractérisé par sa capacité portante : pression (contrainte) admissible maximale que
peut supporter un terrain de fondation sans aucun risque de rupture (poinçonnement) ou de
tassement différentiel (non uniforme).

Le taux de travail à la rupture, représente la contrainte entraînant le poinçonnement du sol.


De plus il ne faut pas qu’il y’ait de différence de tassement appréciable entre deux points
porteurs de fondations, ce qui engendrerait des désordres graves dans la superstructure
(fissurations des murs, déformations des planchers).

Dans le cas de projet de grande surface et d’un terrain peut homogène, on adopte le taux de
travail du sol le plus mauvais afin de limiter le tassement différentiel.

2. Etude du mur voile périphérique :

Le voile périphérique fonctionne comme un mur de soutènement chargé en une surface, en


d’autres termes, c’est une caisse rigide assurant l’encastrement de la structure et la résistance
contre la poussée des terres.

Le voile est calculé comme une dalle supposée uniformément chargée par la poussée des
terres. Sa hauteur est déterminée entre le plan de fondation et le niveau (±00). D’après le
(RPA99Version 2003), le voile périphérique doit avoir les caractéristiques minimales ci-dessous
:

 L’épaisseur du voile doit être supérieure ou égale à 15 cm.


 Les armatures sont constituées de deux nappes, le pourcentage minimal est de 0,10%
dans les deux sens horizontal et vertical.

Epaisseur du mur :

123
CHAPITRE VII FONDATION
L’épaisseur (e) du mur sera donnée par la condition suivante.

124
CHAPITRE VII FONDATION

hauteur du mur : he= 3,4 – 0,4 = 3 m

he 3
e≥ =→e≥ → e ≥ 12 cm → on opte pour une épaisseur e = 20 cm
25 25
Lx 3
ρ= = = 0,657> 0,4 → la dalle travaille dans deux direction.
Ly 4.5

3. Calcul de la poussée des terres :

Le voile périphérique est sollicité en flexion simple selon le livre (Albert Fuentes) : On
étudiera le panneau le plus défavorable, de dimension (4,5x3) m2.

La contrainte engendrée par la poussée des terres est notée par q dû au poids volumique des
terres et est exprimée comme suit : q = γ.he.A

Où : γ : poids volumique des terres →γ= 18 kN⁄m3.


π φ
A:coefficient de poussée →A= tan2 ( - ) → φ:angle de frottement de la terre.
4 2

Et pour un terrain de gros éléments sans limons et argiles →φ=30°

20 cm

Voile périphérique Ecran


2
Poussée des terr he
3

1
he Q
3

he =3 m

Dalle du radier

Figure 47/schéma statique d’un voile périphérique.


π φ 180
30
A= tan2 ( - ) → A= tan2 ( -
→ A= 0,333

125
CHAPITRE VII FONDATION
)
4 2 4 2

126
CHAPITRE VII FONDATION

4. Calcul des sollicitations :

M0x = μx
.q.L2x M0y = μy . M0x

En travée : Mtx = 0,85 M0x Mty = 0,85 M0y

En appui : Max = - 0,5 M0x May = - 0,5 M0x

 Combinaison fondamentale:

E.LU : qu = (1,35.0,5.γ.he. A).1m → qu = 1,35×0,5×18000×3×0,333×1 = 12137.85 N/ml

E.L.S: qser = (γ.0,5.he.A).1m = 18000×0,5×3×0,333×1=8910 N/m

Section transversale du voile périphérique :

20cm

100cm

- Calcul des moments :

Les résultats sont récapitulés dans le tableau suivant :

127
CHAPITRE VII FONDATION

Tableau 42/Détermination des moments fléchissant en appui et en travée.

Le panneau considéré E.L.U.R E.L.S

Lx [m] 3 3

Ly [m] 4.5 4.5

𝛒 0,67 0,67

𝛍𝐱 0,07 0,075

𝛍𝐲 0,52 0,728

M0x
7646.84 6014.25
Moments [N.m]
Isostatiques M0y
3976.35 4378.37
[N.m]

Mtx
6499.8 5112.11
Moments [N.m]
en travée Mty
3379.89 3721.61
[N.m]

Max
Moment 3823.42 3007.12
[N.m]
en appui
May
1988.17 2189.18
[N.m]

5. Calcul du ferraillage :
E.L.U

Le sens X

a)-En travée :

Calcul d’une section rectangulaire (bxe) avec b=100cm et e=20cm.

128
CHAPITRE VII FONDATION

Mt [N.m] d=0,9.e σbc σs At


ux µ Àu[cm] Α Β
[cm] [MPa] [MPa] [cm2/ml]

6499.8 18 7 0,01 0 348 0,01 0,996 1.04

b)-En appui

d= σbc Àu Aa
Maux µ σs [MPa] Α Β
[N.m] 0,9.e[cm] [MPa] [cm2] [cm2/ml]

3823.42 18 17 0,06 0 348 0,007 0,997 0,61

Le sens Y : mêmes calculs que pour le sens X, on donne directement les résultats

a)-En travée :

At = 0,54cm2/ml

b)-En appui :

Aa = 0,31 cm2/ml

 E.L.S : Fissuration préjudiciable → il faut calculer les armatures.

129
CHAPITRE VII FONDATION

Le sens X : a)-En travée

Mt [N.m] σbc ̅σ̅b̅c̅


ser x d[cm] ̅σ̅s̅ [MPa] µ1 α1 K1 σbc<σ̅̅b̅c
[MPa] [MPa]

18 C.V
5112.11 18 201,63 0,0007 0,123 100.38
2

t
Aser β1 Aser[cm 2 /ml]

0 0,95 1,48

b)-En appui :

Ma [N.m] σbc ̅σ̅b̅c̅


ser x d[cm] ̅σ̅s̅ [MPa] µ1 α1 K1 σbc<σ̅̅b̅c
[MPa] [MPa]

3007.12 18 201,63 0,004 0,3 35 5.76 18 C.V

a
Aser β1 Aser[cm 2 /ml]

0 0,9 0,92

Le sens Y : mêmes calculs que pour le sens X, on donne directement les résultats

a)-En travée :

At
ser = 1.07 cm2 /ml

b)-En appui :

Aa
ser = 0,62cm2 /ml

130
CHAPITRE VII FONDATION

Armatures minimales :
R.P.A: Amin= 0,1%.b.h= 0,1%.100.20= Amin=2 cm2/ml

B.A.E.L:A

ftj
=0,23.b.d. = (0,23.100.18. 2,4 ) →A =2,48cm2/ml
→A
min min
fe min 400

Choix d’armatures
:

-Tableau récapitulatif de ferraillage du mur voile périphérique :

Tableau 43/Evaluation des sections d’armatures longitudinales du voile périphérique.

Ferraillage

Appuis Travées

Armatures calculées Armatures adoptées Armatures calculées Armatures adoptées

a a a
Au Aser Amin
Le sens [cm2] [cm2] [cm2] A
a Au
t t
Aser
t
Amin A
t

[cm2] [cm2] [cm2]

Sens X
0.61 0,92 2,48 4HA10 e=25 cm 1.04 1,48 2,48 4HA10 e=25 cm

Sens Y
0,31 0,62 2,48 4HA10 e=25 cm 0.54 1.07 2,48 4HA10 e=25 cm

131
CHAPITRE VII FONDATION

Figure 48/Schéma de ferraillage du mur voile périphérique

6. Etude de la fondation :

Les combinaisons des charges considérées sont les suivants

1,35G +1,5Q Combinaison fondamentale, selon BAEL 91

G+Q Combinaison fondamentale, selon BAEL 91

6.1. Choix du type de fondation :

Le choix de la fondation est en fonction de plusieurs paramètres à savoir :

 Type d’ouvrage à construire.


 La nature et l’homogénéité du sol.
 La capacité portante du terrain de fondation.
 L’aspect économique.

132
CHAPITRE VII FONDATION

 La facilité de réalisation

N est l’effort résultant à l’état limite de service ; 𝜎𝑠𝑜𝑙 est la contrainte admissible du sol

σsol = 3bars = 300kN/ m²


N
Ss≥
σ̅̅s̅o̅l .

Ss≥ 82852.1=276.17 m2
300

Vérification :

Ss / Sb =276.17 / 474.88=0.58

Ss / Sb = 58% > 50%

Sb : la surface de la structure =474.88 m²

Alors on déduit que la surface totale des semelles dépasse 50% de la surface d’emprise du
bâtiment ce qui induit le chevauchement de ces semelles, Ceci qui nous amène a envisager un
radier général comme fondation.

6.2 Prédimensionnement du radier :

Pour des raisons pratique « coffrage » le radier va déborder de 50 cm de chaque côté.

D≥Max (hr/2 ; 30cm) = 50cm

Soit : D= 50cm

Hauteur du radier :

Le prédimensionnement de ce dernier consiste à déterminer sa hauteur pour qu’il résiste aux


efforts apportés par la superstructure et ceux apportées par l’effet de sous- pression, cette
hauteur doit satisfaire les deux conditions suivantes :

1- Condition forfaitaire ;
2-Condition de rigidité ;

133
CHAPITRE VII FONDATION

Sous réserves des deux autres conditions :

3- Condition de non cisaillement ;

4- Condition de non poinçonnent.

6.3 Condition forfaitaire :


L L
h
8 5
Avec :

L : la plus grande portée du panneau de dalle entre axes des poteaux.

L= 4.5m => 56.25𝑐𝑚 ≤ ℎ ≤ 90𝑐𝑚 (On prend h = 90cm)

6.4 Condition de rigidité :

Pour qu’un radier soit rigide, il faut que :



L L
e
2
Avec :
Le : longueur élastique donnée par :

44E
Le = I
Kb
K : coefficient d’élasticité du sol ; E : module d’Yong du béton (E=3,2.104 Mpa) ;

I : Moment d’inertie du radier ;

b : largeur du panneau le plus

sollicité. Pour notre cas :

b = 4.5m.

134
CHAPITRE VII FONDATION

3
3 × (21,347) 2 × 4.5 4
3𝐾 2𝑏 4 3

ℎ≥ √ ( ) =√ ( ) = 0,51𝑚
𝜋 (3,2. 104) 3,14

 On prend h = 90cm

La hauteur des nervures : hn


450
𝐿
ℎ𝑛 ≥ 10 = = 45𝑐𝑚
10

On prendra hn= 60
cm. Epaisseur de la dalle :
𝐿 450
𝑒≥ = = 22.5𝑐𝑚
20 20

On prend e = 30cm

Calcul de la surface du radier :

D’où : Sr = 474.88 m2

Alors la surface de radier est Sr = 474.88 m2.

6.5 Condition de résistance de cisaillement :

L’épaisseur du radier doit également vérifier la condition de la contrainte de cisaillement dans


le cas d’une fissuration préjudiciable

Pour le panneau le plus défavorable :

On a: Lx=3.2 m et Ly = 4.5 m

τu ≤ τ̅u
Tmax
avec τ = Tmax
→ τ =
u
bd u
b.0,9.hr

la fissuration est préjudiciable ⇒τu = min (0,15 fc28 ;4 MPa).


γb

τu = 3 MPa

135
CHAPITRE VII FONDATION

Lx 3.2
=
Ly 4.5 = 0,71 > 0,4 → la dalle travaille dans les deux directions.
Lx.Ly
T = q.
x
(2.Ly+Lx)
Lx
T = q×
y
3
q : charge répartie sur la dalle de radier :

qser 82853.1
q = = = 174.47 kN⁄ml
s 4747.88
3.2×4.5
Tx = 174.47 ×
= 205.93 kN⁄ml
(2×4.5+3.2)

3.2
Ty = 174.47 × = 186.1 kN⁄ml
3
Tmax = max (Tx;Ty) = 205.93 kN⁄ml

Tmax 205.93
hr ≥ b.0,9.τ̅u ≥ → hr ≥ 7.62cm
1×0,9×3000

6.6 Condition de non poinçonnement :

Nu ≤ 0,045.Uc.h.fc28/γb

Uc est périmètre du contour cisaillé sur le plan moyen du radier.


a1=a+hr
U =2.(a +b )→ { →U =2.(a+b+2h
c 1 1 ) b1=b+hr c r

Nuest la Charge maximale appliquée par les poteaux sur le radier, calculé à l’E.L.U.R.

Numax =2410.85 kN appliquée sur un poteau de section rectangulaire de dimension (65×65)


cm²

Nu ≤ 0,045.Uc.h.fc28/γb

Nu ≤ 0,045.fc28.2.(a+b+2hr)hr/ γb = 0,045×30000×2×(0,65+0,65+2×0.9)0.9 /1,5

136
CHAPITRE VII FONDATION
Nu = 2410.85 ≤ 5022 kN → Donc cette condition est vérifiée

137
CHAPITRE VII FONDATION

Le choix final :

L’épaisseur qui répond aux trois conditions citées avant est : hr = 90 cm.

6.7 Vérification à l’effet de sous pression :


La vérification du radier sous l’effet de la sous pression est nécessaire pour justifier le non
soulèvement du bâtiment sons l’effet de la sous pression hydrostatique .On doit vérifier :

W    h Sr

W : Poids total du bâtiment à la base du


radier W = 8285.31 t

: Coefficient de sécurité vis-à-vis du soulèvement ( =1.5).

 : Poids volumique de l’eau ( = 1t/m3).

h : Profondeur de l’infrastructure (h =3.4 m).

Sr : Surface du radier (Sr = 474.88 m²)

  h Sr = 1.513.4474.88 = 2421.88 t

  h Sr =2421.88 t  8285.31 t

La condition est vérifiée, il n'y a pas donc de risque de soulèvement.

Caractéristiques géométriques du radier :


Centre de gravité du radier (infrastructure) :

XG = 11.2 m

YG = 11.8 m

Inerties du radier :

Sens xx : Ix = 24500.82 m4

Sens yy: Iy = 21691.32 m4

Calcul du poids propre du radier :

Poids du radier sans nervures :

138
CHAPITRE VII FONDATION
Gradier=S.e.γb→Gradier = 474.88×0,3×25→Gradier=3561.6 kN.

139
CHAPITRE VII FONDATION

Poids des poutres principales :

La longueur totale des poutres principales : Lpp = 172m

Gpp=hn.b0.Lpp.γb = 0,6×0,65×172×25→Gpp=1677 kN.

Poids propre des poutres secondaires :

La longueur totale des poutres secondaires : Lps = 137.6m

Gps=hn.b0.Lps.γb= 0,7.0,65.137,6.25→Gps=1565.2 kN.

Donc le poids total du radier → Pr = Gradier+Gpp + Gps → Pr =6803.8 kN

Charge d’exploitation :

Qradier= S. 5→Qradier=474.88. 5 = 2374.4 kN.

- Sollicitation du radier d’après ROBOT :

Tableau 44/les différentes sollicitations sur le radier.

N [kN] 𝐌𝐱 [kN.m] 𝐌𝐘 [kN.m]

E.L.U 113060.45 108.51 339.35

E.L.S 82853.1 79.27 249.18

- Combinaison d’action :

Situation durable ou transitoire : E.L.U.R:

(1,35G + 1,5p) + (1,35Pr + 1,5Q) Nu= N1+N2

u u

140
CHAPITRE VII FONDATION

N1u:la somme algébrique de toutes les réactions sur le radier (déduites du ROBOT ).

N2u:poids du radier en tenant compte des nervures et surcharges d'exploitation.

Nu= 113060.45 + (1,35×6803.8+1,5×2374.4 ) → Nu=125807.18 kN

Mx= 108.51 kN.m

My=339.35 kN.m

E.L.S :(G + p) + (Pr + Q)

Nser= 82853.1 + (6803.8+2374.4 ) → Nser= 92031.3 kN

Mx= 79.27 kN.m

My= 249.18 kN.m

6.8 Vérification de la stabilité au radier au reversement sous radier :

σ = N M
σ ± .ν et 3.σ1+σ2
1;2 m=
S I 4

a-Situation durable et transitoire :

 ELUR:
Sens X-X :

σ1;2= [

125807.18 108.51 σ =2.65 bars


± ×11.2] .10-2 → { 1 →σm=2.65 bars.
474.88 21691.32 σ2= 2.65 bars

Sens Y-Y :
125807.18 339.35 -2 σ1=2.65 bars
σ1;2= [ ± ×11.8 ] .10
474.88 24500.82
141
CHAPITRE VII FONDATION
→{
→σmσ=2.65 bars.
2=2.65 bars

142
CHAPITRE VII FONDATION

 ELS :

Sens X-X :
82853.1 79.27 -2 σ1=1,74 bars
σ1;2= [ ± ×11.2] →{ →σm=1,74 bars.
474.88 21691.32 σ2=1,74 bars
.10

Sens Y-Y :

σ = [82853.1 ± 249.18 ×11.8 ] .10-2→ {σ1=1,74 bars →σ = 1,74 bars


1;2 σ2=1,74 bars m
474.88 24500.82

Remarque :

Les contraintes calculées sous le radier sont inférieures la contrainte admissible du sol
avec (σ̅̅s̅o̅l = 3 bars).

6.9 Ferraillage du radier :

On calcule le ferraillage pour le panneau le plus défavorable.

Lx 3.2
ρ= = =0,71>0,4→la dalle travaille dans les deux directions.
Ly 4.5

Le calcul se fait pour une bande de 1 m.

Figure 49/le panneau le plus défavorable


143
CHAPITRE VII FONDATION

Sollicitations de calcul (M<0 tend les fibres supérieur)

Tableau récapitulatif des moments Mxx [KN.m/ml] :

ELU ELS

Appuis Travée Appuis Travée

Moment(KN.m) 136.17 -192.75 99.92 . -


141.58

Distribution des moments à l’ELU

144
CHAPITRE VII FONDATION

Distribution des moments à l’ELS

Tableau récapitulatif des moments Myy [KN.m/ml] :

ELU ELS

Appuis Travée Appuis Travée

Moment(KN.m) 114.46 -223.82 84.02 -164.53

Distribution des moments à l’ELU

145
CHAPITRE VII FONDATION

Distribution des moments à l’ELS

Condition de non fragilité :


Amin = 0,23.b.d. 2,4
ftj = 0,23×100×27× = 3.72 cm2/ml
fe 400

Fissuration préjudiciable → calcul des armatures à ELS.

Tableau 45/ferraillage du radier.

Sens xx Sens yy
Travée Appuis Travée Appuis
ELUR
Au 22.4 15.4 24.8 12.8
ELS
Aser 14.7 10.2 17.3 8.5
Armatures minimales
Abael 3.72 3.72 3.72 3.72
8HA20=25.13 8HA16=16.8 8HA20=25.13 8HA16=16.8
Aadoptée
St=10cm St=10cm St=10cm St=10cm
6.10 Étude des nervures de radier :

On distingue deux types de poutres :

 Nervures supportent les charges trapézoïdales.


 Nervures supportent les charges triangulaires.

146
CHAPITRE VII FONDATION

Ferraillage :

Armatures minimales selon B.A.E.L.91 :


ftj 2,4
A =0,23.b.d. =0,23×65×0,9×90× = 7.26 cm2
min
fe 400

Armatures minimales selon le RPA99 version 2003 :

Amin=0,5%.b.h→0,5%×65×90→Amin= 29.25 cm2

Remarque : on utilise le logiciel ROBOT pour déterminer les valeurs des moments en
travées et sur appuis des nervures.

Fissuration préjudiciable → calcul des armatures a ELS.

Les résultats sont résumés dans les deux tableaux ci-dessous :

Nervures supportent les charges trapézoïdales :

Tableau 46/Valeurs des sollicitions et de ferraillage des nervures (charge trapézoïdale)

Sollicitation et ferraillage E.L.U.R ELS


des nervures
Moment en travée [kN.m] 924.63 679

Moment en appui [kN.m] 1715 1262.6

Effort tranchant [kN] 1508 1108.74

Armatures en travée [cm2] 16.1 24.5

Armatures adoptées [cm2] 8HA20=25.13


Armatures sur appui [cm2] 30.6 41.8

Armatures adoptées [cm2] 10HA25=49.09

147
CHAPITRE VII FONDATION

Nervures supportent les charges triangulaires :

Tableau 47/Valeurs des sollicitations et de ferraillage des nervures (charge


triangulaire)

Sollicitation et ferraillage des E.L.U.R ELS


nervures
Moment en travée [kN.m] 572.06 420.96

Moment sur appui [kN.m] 1010.66 744.34

Effort tranchant [kN] 1292.34 948.39

Armatures en travée [cm2] 9.9 15.5

Armatures adoptées [cm2] 8HA16=16.08


Armatures en appui [cm2] 17.7 24.3

Armatures adoptées [cm2] 8HA20=25.13

6.11 Vérification de l’effort tranchant :

Nervures supportent les charges trapézoïdales :

τu≤τ̅u

Tmax
τu = b.d
1508×103
τu = = 2.72 MPa
65×85×100
la fissuration est préjudiciable ⇒τ = min (0,15 fc28 ;4 MPa)
⇒τ u u = 3 MPa.
γb

τu = 2.72 MPa < τ̅u= 3 MPa

Nervures supportent les charges triangulaires :

Tmax
τu = bd

148
CHAPITRE VII FONDATION

1292.34.103
τu = =2.33 MPa
65.85.100

la fissuration est préjudiciable


⇒τ = min (0,15 fc28 ;4 MPa) ⇒τ = 3 MPa.
u γb u

τu = 2.33 MPa < τ̅u= 3 MPa

Nervures (charge trapézoïdale) :

Figure 50/Schéma ferraillage des nervures (trapézoïdale)

Nervures (charge triangulaire) :

Figure 51/-Schéma ferraillage des nervures (triangulaire)

149
CHAPITRE VII FONDATION

6.12 Etude du débord du radier :

Le débord du radier est assimilé à une console d’une longueur de 50cm. Le calcul du
ferraillage se fera pour une bande de largeur d’un mètre.

Schéma statique :

Figure 52/schéma statique du débord du radier

b = 100 cm

h = 30 cm

d = 27 cm

L = 50 cm

qu = 357.23 kN/m²

qser = 260.95 kN/m

Pour un bande de 1m qu= 357.23kN/ml ; qser =260.95kN/ml.

150
CHAPITRE VII FONDATION

6.13 Calcul de ferraillage :


𝑞u𝐿2
ELU : Mu= =44.65KN.m
2

Mu [kN.m] µ Α Β Au [cm2/ml]

44.65 0,012 0,015 0,994 1,59

ELS :

Fissuration
préjudiciable
𝑞ser𝐿2
𝑀ser = = 32.62 kN.m
2

Mser[kN.m] μ1 α1 K1 σbc β1 Aser[cm2/ml]

32.62 0,00076 0,13 100.38 2 0,96 2.6

Condition de non fragilité :

ftj 2,4
A =0,23.b.d. =0,23×100×0,9×30× = 3.72cm2
min
fe 400

Choix des barres de débord :

Pour l’exécution du ferraillage du débord on gardera les mêmes aciers des appuis de rive.

6.14Vérification au cisaillement :
fc28
 = min (0,15. γb ; 4MPa) = 3 MPa.

Vu 178.62 x1000
τu = b.d = = 0,66 MPa
100x27×100

τu <  → condition vérifié

151
Conclusion générale

CONCLUSION GENERALE

L’étude de ce projet nous a permis, d’appliquer toutes nos connaissances acquises


durant le cursus universitaire ainsi que les approfondir ‘davantage concernant le domaine de
bâtiment tout en respectant la règlementation en vigueur. Les points important tirés de cette
étude sont :

La disposition des voiles en respectant l’aspect architectural du bâtiment, est souvent un


obstacle majeur pour l’ingénieur du Génie Civil. Cette contrainte architecturale influe
directement sur le bon comportement de la structure vis-à-vis des sollicitations extérieures,
telles que les séismes.

La simplicité de la structure doit être respectée en priorité par le concepteur car sa


modélisation, son calcul, son dimensionnement et même sa mise en œuvre permettent de
prévoir aisément son comportement en cas de séisme.

Pour garantir une stabilité totale de la structure vis-à-vis des déplacements horizontaux, nous
avons vérifié l’effet du second ordre (Effet P- delta).

Il est important de souligner la nécessité de garantir une meilleure qualité des matériaux, et
leur mise en œuvre. Une construction peut s’effondrer suite à l’utilisation des matériaux de
qualité médiocre. Mémoire de fin d’étude

Outre la résistance, l’économie est un facteur très important qu’on peut concrétiser en jouant
sur le choix de section du béton et d’acier dans les éléments résistants de l’ouvrage, tout en
respectant les sections minimales requises par le règlement en vigueur.

148
BIBLIOGRAPHIE

BIBLIOGRAPHIE

Règlements :

❖ RPA99/Version2003 : Règles parasismiques Algériennes.

❖ BAEL91 : Béton armé aux états limites.

❖ CBA93 : Règle de conception et de calcul des structures en béton armé.

❖ DTR B.C. 2.2 : Charge permanentes et charge d’exploitation.

Cours :

❖ Résistance des matériaux (IGCMO).

❖ Béton armé (IGCMO).

❖ Dynamique des structures (IGCMO).

149

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