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Partie A.1
Q1. Expliquer l’origine de ce défaut (fissure) dans ce vilebrequin.
2ème étape : traction jusqu’à rupture, puis détermination de KIC. Il faut que les 3
conditions soient respectées :
Zone 1 :
ΔK ˂ ΔKs : pas de propagation
de la fissure, cette partie
correspond à des vitesses de
propagations très faibles et ΔK
très petit.
Zone 2
ΔK ˃ ΔKs : fissuration selon loi
de Paris
da/dN = C(ΔK)m
C et m sont des coefficients
dépendant du matériau.
Zone 3
Vitesse de propagation rapide
jusqu’à rupture. ΔK se rapproche
de la valeur critique KC.
Q4. Est-ce que la fissure est susceptible de se propager dès la mise en service de la presse
pour la réalisation du 1er embouti ? Justifiez quantitativement votre réponse.
ΔK ˃ ΔKs oui, il y’aura propagation de la fissure dès la mise en service pour la réalisation
du 1er embouti.
Q5. Quelle sera la profondeur critique ac de la fissure (en mm) qui entraînera la rupture
brutale du vilebrequin ?
Détermination de ac :
KIC = α σc (πa)1/2
Partie A.2
Q7. Donner la signification de chaque terme de la désignation normalisée de ces deux aciers.
Aciers inoxydables
Q9. La détermination du module d’élasticité longitudinal à partir d’un essai de traction donne
des résultats imprécis, proposer d’autres méthodes qui permettent de le calculer.
Q10. Quelle est l’énergie élastique libérée par unité de volume de matériau à l’instant de sa
rupture dans la section réduite, sachant que le module d’élasticité longitudinal de ces deux
aciers est : E = 210000 MPa ?
- X6CrNi18-9
0.640 J/mm3
- X8Cr17
0.550 J/mm3
Re Rm
A%
(MPa) (MPa)
Le plus résistant
- X6CrNi18-9
240 600 67 Le plus ductile
Même
Le plus tenace
rigidité
- X8Cr17
320 530 28
Q12. Pour mieux comprendre leur comportement mécanique, on souhaite tracer les courbes
de traction rationnelle correspondantes. Effectuer ce tracé pour le domaine des déformations
uniformes. (Sur document réponse III.C.1)
X6 CrNi 18-9
σ(MPa) 240 812 948
Ε 0 0.336 0.47
X8 Cr 17
σ(MPa) 320 561 636
Ε 0 0.095 0.2
(Tracé de la courbe sur papier millimétré).
Q13. Pour chacun de ces aciers quelle valeur maximale de limite d’élasticité peut-on obtenir
par écrouissage tout en conservant une capacité d’allongement uniforme conventionnel de
10% ?
Le nouvel allongement uniforme résiduel est la différence des allongements rationnels. Il s’en
suit que si l’on souhaite conserver 10 % d’allongement conventionnel, soit Ln(1.1) = ε soit
0.095 de l’allongement rationnel uniforme, il est possible d’écrouir :
- Pour le X8 Cr17 : (Ln(1.2)) – 0.095 = 0.085
- Pour le X6 CrNi 18-9 : (Ln(1.58)) – 0.095 = 0.365
Les limites d’élasticité maximales admissibles sont alors :
- Pour le X8 Cr17 : Re = 550 MPa
- Pour le X6 CrNi 18-9 : Re = 820 MPa
(Tracé sur la courbe rationnelle).
Q14. En considérant que les courbes rationnelles de traction peuvent être décrites à partir
d’un modèle du types =K.n entre 8% et la striction. Déterminer pour chaque acier les
coefficients d’écrouissage
A partir des courbes de traction conventionnelles
- εs = n = 0.2 Pour le X8 Cr17
- εs = n = 0.58 Pour le X6 CrNi 18-9
A partir des courbes de traction rationnelles
- n = 0.25 et K = 1010 MPa Pour le X8 Cr17 =1010.0.25
- n = 0.56 et K = 1450 MPa Pour le X6 CrNi 18-9 =1450.0.56
Q15. Quelles sont les effets de la consolidation sur les caractéristiques mécaniques ? Illustrer
par des applications industrielles.
- Re, Rm et H augmentent
- A%, Z% et KCU diminuent
Q17. Le coefficient d’anisotropie des deux tôles a également été mesuré. Ils sont assez
voisins. Peut-on s’attendre à des propriétés d’emboutissages semblables ou différentes.
(Commenter votre réponse.) ? Qu’elle est donc la tôle la plus appropriée pour des opérations
d’emboutissage ?
Il en résulte que l’on s’attend pour nos deux nuances d’aciers à des aptitudes
d’emboutissage différentes. La nuance austénitique (X6 CrNi 18-9) présente les meilleurs
propriétés d’emboutissage (n est plus élevé).
DEUXIEME SECTION: Caractérisation structurale
Partie A.3
Q18. A quelle famille appartient-il cet acier ?
Acier hypoeutecoide.
Q20. Effectuer une représentation schématique de ce que serait la microstructure de cet acier
à la température ambiante.
Ferrite
Perlite
La phase pro-eutectoïde est la ferrite à une température environ égale à 723 °C + ε soit en
environ 724 °C
- A 910 °C α γ
- A 1394 °C γ δ
Partie A.4
Q24. Préciser sur les échelles des variables, la signification des désignations suivantes (Ac1,
AC3, Ms, A, F, C, M) et chaque ligne du diagramme.
Ac1= 750°C : Temperature à laquelle l’austenite eutectoide commence à se former dans les
conditions de chauffage utilisées.
A : Austénite
F : Ferrite
C : Cementite
M : Martensite
Q26. Indiquer les transformations subies par cet acier pour les lois de refroidissements
repérées 1, 2 et 3 sur le digramme TRC, et décrire les structures micrographiques
correspondantes obtenues après refroidissement.
Q27. Quelle loi de refroidissement est-il intéressant de réaliser pour la fabrication de pièces
soumises à des contraintes périodiques (Cas du vilebrequin) ? La taille des pièces est-elle un
facteur important à prendre en compte et pourquoi ?
Alors , il faut avoir une structure qui n’est pas trop fragile (Martensite) et qui n’est pas trop
ductile (ferrite + Perlite) donc la structure bainitique convient bien pour ces piéces. ( Courbe
2)
Q28. Quel traitement thermique préconisez-vous après qu’ait été réalisé le traitement retenu à
la question précédente, en vue de respecter les exigences du cahier de charge ?
Traitement de revenu : à une température comprise entre 570 °C jusqu’à 650 °C.
Q29. Cet acier est-il judiciable d’un traitement de cémentation par le carbone ? D’une
carbonitruration (enrichissement en carbone et azote) ?
- Non car la cémentation est un traitement appliqué généralement pour les aciers à
faibles teneurs en carbone, (tel que 10 NiCr6, 16 NiCr6, 20NiCr6,…) .
- La carbonitruration est réalisée sur les aciers non alliés série C, et sur les aciers de
cémentation.
o Pour les aciers non alliés : l’azote remplace les éléments d’addition contenu
dans les aciers de cémentation afin d’obtenir les duretés de surface
recherchées.
o Pour les aciers de cémentation : l’azote augmente encore les caractéristiques
de résistance à l’usure et à la fatigue.
- Notre acier contient 0.35 % de C + 1 % de Chrome, donc il ne convient pas pour la
cémentation et la carbonitruration.