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NF EN 15242
Août 2007
E 51-748
Statut
Norme française homologuée par décision du Directeur Général d'AFNOR le 4 juillet 2007 pour prendre effet
le 4 août 2007.
Correspondance
La Norme européenne EN 15242 :2007 a le statut d'une norme française.
Analyse
Le présent document décrit une méthode de calcul pour déterminer les débits d'air traversant l'enveloppe des
bâtiments pour des applications telles que le calcul d'énergie, le calcul des charges de refroidissement et de
chauffage, le confort d'été et la qualité de l'air intérieur.
Le présent document fait partie d'une série de normes élaborées en application de la Directive Performance
énergétique des bâtiments (DPEB) (Directive 2002/91/CE).
Descripteurs
Thésaurus International Technique : bâtiment, ventilation, calcul, débit, mesurage de débit, air, infiltration,
énergie, consommation d'énergie, confort thermique, qualité.
© AFNOR 2007
Sommaire
Page
• M VIALLE CIAT
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Avant-propos national
Références aux normes françaises
La correspondance entre les normes mentionnées à l'article « Références normatives » et les normes françaises identiques est
la suivante :
EN 1507 :
NF EN 1507 (indice de classement : E 51-716)
EN 1886 :
NF EN 1886 (indice de classement : E 51-719)
EN 12237 :
NF EN 12237 (indice de classement : E 51-717)
EN 12792 :
NF EN 12792 (indice de classement : E 51-600)
EN 13141-5 :
NF EN 13141-5 (indice de classement : E 51-729-5)
EN 13779 :
NF EN 13779 (indice de classement : E 51-744)
EN 14239 :
NF EN 14239 (indice de classement : E 51-740)
EN 15251 :
NF EN 15251 (indice de classement : E 51-762)
prEN 15255 :
prNF EN 15255 (indice de classement : P 50-781) 1
1)
En préparation.
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Avant-propos
Le présent document (EN 15242 :2007) a été élaboré par le Comité Technique CEN/TC 156 « Systèmes de ventilation pour les
bâtiments », dont le secrétariat est tenu par BSI.
Cette Norme européenne devra recevoir le statut de norme nationale, soit par publication d'un texte identique, soit par
entérinement, au plus tard en novembre 2007, et toutes les normes nationales en contradiction devront être retirées au plus tard
en novembre 2007.
La présente norme a été élaborée dans le cadre d'un mandat donné au CEN par la Commission Européenne et l'Association
Européenne de Libre Echange (Mandat M/343) et vient à l'appui des exigences essentielles de la (de) Directive(s) UE 2002/91/
CE relative à la performance énergétique des bâtiments (EPBD). Elle fait partie d'une série de normes destinées à l'harmonisation
européenne de la méthodologie de calcul de la performance énergétique des bâtiments. Une vue d'ensemble de ces normes
est donnée dans le CEN/TR 15615 Explications sur la relation entre les différentes normes CEN et la Directive Performance
énergétique des bâtiments (EPBD) (« Document Ombrelle »).
L'attention est attirée sur le fait qu'il est nécessaire d'être en conformité avec les Directives CE transposées dans les
réglementations nationales. Des réglementations nationales avec ou sans références aux normes nationales, pourraient, à ce jour,
restreindre la reprise des Normes Européennes mentionnées dans ce rapport.
Selon le Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, les instituts de normalisation nationaux des pays suivants sont tenus de
mettre cette Norme européenne en application : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie,
Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne,
Portugal, République Tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède et Suisse.
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Introduction
La présente norme définit la méthode de calcul des débits d'air dus au système de ventilation et à l'infiltration. La relation avec
certaines autres normes est la suivante :
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prEN 15217,
Performance énergétique des bâtiments — Méthodes d'expression des performances énergétiques et de certification
énergétique des bâtiments.
prEN 15603,
Performance énergétique des bâtiments — Energie totale utilisée et défnition de l'efficacité énergétique.
prEN 15243,
Systèmes de ventilation des bâtiments — Calcul de la température des pièces, de la charge et de l'énergie pour les
bâtiments équipés de système de climatisation.
prEN ISO 13790,
Performance thermique des bâtiments — Calcul des besoins d'énergie pour le chauffage des locaux (ISO/DIS
13790 :2005).
EN 15242,
Systèmes de ventilation pour les bâtiments — Méthodes de calcul pour la détermination des débits d'air dans les
bâtiments y compris l'infiltration.
EN 15241,
Ventilation des bâtiments — Méthodes de calcul des pertes d'énergie dues à la ventilation et aux infiltrations dans
les bâtiments commerciaux.
EN 13779,
Ventilation dans les bâtiments non résidentiels — Exigences de performances des systèmes de ventilation et de
conditionnement d'air.
EN 13792,
Performances thermique des bâtiments — Calcul des températures intérieures en été d'un local sans dispositif de
refroidissement mécanique — Méthodes simplifiées.
EN 15251
Critères d'ambiance intérieure, couvrant la thermique, la qualité de l'air intérieur, l'éclairage et l'acoustique.
Dans un premier temps, le calcul des débits à travers l'enveloppe des bâtiments et les systèmes de ventilation pour une situation
donnée est décrit (Article 6). Les applications qui dépendent des utilisations sont décrites dans l'Article 7.
Les cibles visées par la présente norme sont les autorités en charge de la réglementation dans le domaine de la construction, les
développeurs de logiciels dans le cadre d'outils de simulation des bâtiments, l'industrie et les entreprises de d'ingénérie.
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1 Domaine d'application
La présente Norme européenne décrit la méthode de calcul des débits de ventilation des bâtiments, pour des applications telles que
les calculs de consommation énergétique, le calcul des charges de rafraîchissement et de chauffage, le confort d'été et l'évaluation
de la qualité de l'air intérieur.
Les exigences d'étanchéité à l'air et de ventilation (telles que la Qualité de l'Air Intérieur, le chauffage et le rafraîchissement, la
sécurité, la protection contre le feu) ne sont pas traitées dans cette norme.
Pour ces différentes applications, la même méthode itérative est utilisée mais il convient que le paramètre d'entrée soit sélectionné
en fonction du champ d'application. Pour les applications spécifiques, un calcul direct est également décrit dans la présente
norme. Une approche spécifiée est également permise au niveau national en suivant les règles prescrites d'implémentation.
Cette méthode doit s'appliquer :
• aux bâtiments ventilés mécaniquement (systèmes d'extraction ou d'alimentation mécanique ou double flux) ;
• aux conduits passifs ;
• aux systèmes hybrides alternant ventilation mécanique et ventilation naturelle ;
• aux fenêtres s'ouvrant manuellement pour l'aération ou le confort en période estivale.
Les fenêtres (ou ouvertures) automatiques ne sont pas directement considérées ici.
La ventilation nécessaire aux procédés industriels n'entre pas dans le domaine d'application de cette norme.
Les cuisines où l'on consomme tout de suite les repas préparés n'entrent pas dans cette norme (y compris les restaurants).
Les autres cuisines n'entrent pas dans cette norme.
La norme n'est pas directement applicable pour les bâtiments d'une hauteur supérieure à 100 m et pour des pièces où la différence
de température d'air verticale supérieure à 15 K.
La norme fournit des résultats concernant les débits traversant l'enveloppe du bâtiment, à travers les fuites ou les ouvertures
prévues à cet effet et les débits d'air dus au système de ventilation, en prenant en compte les caractéristiques du système et du
produit.
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2 Références normatives
Les documents de référence suivants sont indispensables pour l'application du présent document. Pour les références datées,
seule l'édition citée s'applique. Pour les références non datées, la dernière édition du document de référence s'applique (y compris
les éventuels amendements).
EN 1507, Ventilation des bâtiments — Conduits rectangulaires en tôle — Prescriptions pour la résistance et la sécurité.
EN 1886, Ventilation des bâtiments — Caissons de traitement d'air — Performance mécanique.
EN 12237, Ventilation des bâtiments — Réseau de conduits — Résistance et étanchéité des conduits circulaires en tôle.
EN 12792 :2003, Ventilation des bâtiments — Symboles, terminologie et symboles graphiques.
EN 13141-5, Ventilation des bâtiments — Essais des performances des composants/produits pour la ventilation des logements
— Partie 5 : Extracteurs statiques et dispositifs de sortie en toiture.
EN 13779, Ventilation dans les bâtiments non résidentiels — Exigences de performances des systèmes de ventilation et de
conditionnement d'air.
EN 14239, Ventilation des bâtiments — Réseau de conduits — Mesurage de l'aire superficielle des conduits.
EN 15251, Critères pour l'environnement intérieur et évaluation des performances énergétiques des bâtiments couvrant la qualité
d'air intérieur, la thermique, l'éclairage et l'acoustique.
prEN 15255, Performance thermique des bâtiments — Calcul de la charge de refroidissement en chaleur sensible d'un local —
Critères généraux et procédures de validation.
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3 Termes et définitions
Pour les besoins du présent document, les termes et définitions donnés dans l'EN 12792 :2003 ainsi que les termes et définitions
suivants s'appliquent.
NOTE
Ce volume n'inclut généralement ni les combles, ni le sous-sol, ni aucune structure annexe du bâtiment.
NOTE 1
La protection est prise en compte dans les coefficients de pression du vent.
NOTE 2 Dans certains pays, la vitesse de référence du vent est considérée comme égale aux données météo
disponibles sur site. Si ce n'est pas le cas, il convient d'utiliser une méthode appropriée pour extrapoler la
vitesse du vent météo à la vitesse de référence du vent sur site (voir Annexe A).
3.10 protection
effet d'obstacle(s) importants liés au bâtiment, suivant leur hauteur relative, leur largeur et la distance qui les sépare
du bâtiment
3.11 système de ventilation naturelle
système de ventilation dans lequel l'air est mis en mouvement par des forces naturelles à l'intérieur du bâtiment par le
biais de fuites (infiltration), et quitte le bâtiment par le biais de fuites, des ouvertures, des extracteurs, des sorties au
niveau du toit y compris les conduits verticaux utilisés pour l'extraction
3.12 système de ventilation mécanique
système de ventilation dans lequel l'air est fourni ou extrait du bâtiment ou à la fois, par un ventilateur et des dispositifs
terminaux d'extraction, des conduits et des sorties pour les toits/murs
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NOTE
Pour les systèmes mécaniques d'extraction ; l'air a pénétré dans l'habitation par le biais de dispositifs de
transfert d'air extérieurs, des fuites et des fenêtres.
3.13 aération
renouvellement d'air naturel par ouverture des fenêtres
NOTE
Seuls les effets d'ouverture simple exposition sont pris en compte dans cette norme, ce qui signifie que l'effet
de ventilation due à cette ouverture de fenêtre est considéré comme indépendant de tout flux d'air dû aux
autres fenêtres ouvertes et aux systèmes de ventilation supplémentaires.
où :
• εv est l'efficacité de la ventilation ;
• cETA est la concentration en polluants de l'air repris ;
• cIDA est la concentration en polluants de l'air intérieur (zone de respiration au sein de la zone occupée) ;
• cSUP est la concentration en polluants de l'air fourni.
NOTE 1
L'efficacité de la ventilation dépend de la distribution de l'air et du type et de l'emplacement des sources
de pollution de l'air dans l'espace. elle peut donc prendre différentes valeurs pour différents polluants. S'il
existe un mélange complet d'air et de polluants, l'efficacité de la ventilation est égale à 1.
NOTE 2 Un autre terme utilisé fréquemment pour le même concept est : « efficacité d'élimination du
contaminant ».
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4 Symboles et abréviations
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5 Approche générale
Les débits d'air sont calculés pour un bâtiment ou une zone du bâtiment.
Un bâtiment peut être séparé en différentes zones si :
• les différentes zones sont liées à des systèmes de ventilation différents (ce qui veut dire qu'un système de ventilation n'est
pas raccordé à différentes zones) ;
• les zones peuvent être considérées comme indépendantes en termes de flux d'air (par exemple, les fuites d'air entre deux
zones adjacentes sont suffisamment faibles pour être négligées, et il n'existe aucune possibilité de transfert d'air entre les
deux zones).
La manière la plus physique d'effectuer ce calcul est de considérer l'équilibre du débit massique d'air (air sec). Néanmoins, il est
également possible de considérer l'équilibre du débit-volume lorsque cela est possible.
Les cas pour lesquels l'utilisation du débit massique est impérative sont les suivants :
• les systèmes de réchauffement de l'air ;
• les systèmes de conditionnement d'air.
Les formules des articles 6 et 7 sont fournies par rapport au débit volumique.
Les données d'entrée sont les débits d'air du système de ventilation et les caractéristiques débit/pression des ouvertures (orifices
de ventilation) et des fuites.
Les données de sorties sont les débits d'air entrant et quittant le bâtiment par le biais :
• de fuites ;
• des ouvertures (orifice de ventilation) ;
• de l'ouverture des fenêtres si elles sont prises en compte séparément ;
• du système de ventilation, y compris les fuites dans les conduits.
L'air entrant dans le bâtiment ou la zone est compté positivement (l'air quittant le bâtiment est compté négativement).
Le schéma général est présenté à la Figure 2 :
Figure 2 Schéma général d'un bâtiment présentant les différents écoulements impliqués
Le schéma général est le suivant :
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1 établir les formules donnant les différents débits d'air pour une pression interne de référence ;
2 calculer la pression interne de référence qui équilibre les débits d'air entrant et sortant ;
3 calculer les débits d'air pour cette pression interne de référence.
La disposition interne du bâtiment est en général fondée sur les principes suivants :
• i) diviser le bâtiment en différentes zones :
Différentes zones sont considérées comme n'ayant pas de transfert de flux d'air ou un flux d'air négligeable.
• ii) décrire chaque zone comme des sous-zones reliées à une sous-zone commune (en général il s'agira des zones de passage
et des halls d'entrée) si nécessaire (une seule pièce peut constituer également une zone).
Le schéma général (dénommé par la suite l'approche n+1) est présenté à la Figure 3 :
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6.2.1 Introduction
La ventilation est fondée sur les débits d'air requis (fourni ou extrait) dans chaque pièce, qui sont définis à l'échelle nationale
en supposant en général un mélange parfait de l'air.
Pour passer de ces valeurs au ventilateur central, il faut tenir compte des coefficients suivants (et de leurs impacts) :
1 Cutilisation : coefficient correspondant à la mise sous tension (Cutilisation = 1) ou la mise hors tension (Cutilisation = 0) du
ventilateur ;
2
εv : efficacité de la ventilation ;
3 Ccont : coefficient dépendant du contrôle local du débit d'air ;
4
Csyst : coefficient dépendant des imprécisions des composants et du système (réglage, etc…) ;
5 Cfuite : dû aux fuites dans le caisson de traitement d'air et dans le réseau de conduits ;
6 Crec : coefficient de recirculation, principalement pour les systèmes VAV (Volume d'Air Variable).
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NOTE
Il peut éventuellement varier en fonction du mois, des conditions extérieures, etc.
où :
• qv-fuite-conduit (m³/h) débit d'air dû aux fuites du conduit ;
• Aconduit surface du conduit en m². La surface du conduit doit être calculée conformément à l'EN 14239.
• dPconduit
différence de pression entre le conduit et l'air ambiant en Pa — sauf spécification contraire, cette valeur correspond :
• dans les réseaux d'alimentation en air : à la moyenne entre la différence de pression en aval du caisson de traitement
d'air et la différence de pression en amont du terminal de ventilation ;
• dans les réseaux d'extraction : à la moyenne entre la différence de pression en amont du terminal de ventilation et la
différence de pression en aval du caisson.
• K l'étanchéité à l'air du conduit en m³/(s.m²) pour un 1 Pa — la fuite du conduit doit être déterminée conformément à l'EN
12237 (conduits circulaires), et à l'EN 1507 (conduits rectangulaires).
Le coefficient Cfuite-conduit est donc calculé par :
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avec :
qv-fuite-AHU débit d'air perdu par le caisson de traitement d'air, déterminé conformément à l'EN 1886.
où :
• Aconduit-int est l'aire du conduit située à l'intérieur du bâtiment.
NOTE
Lors du dimensionnement des ventilateurs et du calcul des débits d'air les traversant, les fuites d'air au niveau des
conduits et des caissons de traitement d'air (parties se situant en aval des ventilateurs d'air extrait fourni et en amont
des ventilateurs d'air extrait dans le caisson de traitement d'air) doivent être ajoutées à la somme des débits d'air entrant
ou sortant des pièces. En effet, ces fuites ne sont pas utiles à la ventilation nécessaire pour obtenir la qualité de l'air
intérieur souhaitée.
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Deux situations sont prises en compte en fonction de l'emplacement du caisson de traitement d'air : à l'intérieur ou à l'extérieur
de la zone dont l'air est conditionné ou de la zone chauffée. En ce qui concerne le calcul de ventilation, cet emplacement a un
impact uniquement sur l'effet de fuite du conduit mais par la suite, il devra être examiné par rapport aux déperditions de chaleur.
Les différents débits d'air vers le caisson de traitement d'air sont représentés à la Figure 4 ; Le cas 2 correspond à la situation où
le caisson de traitement d'air est situé dans une zone conditionnée, le cas 1 à la situation où le caisson est en dehors de la zone
conditionnée. Ce fait est à prendre en compte pour la totalité du processus de calcul.
6.3.1 Généralités
Un réseau de conduit de ventilation naturelle est composé de :
1 entrées d'air ;
2 extracteur ;
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3 conduit ;
4 sorties d'air.
Le but est de calculer le débit d'air dans le système en tenant compte des conditions extérieures et intérieures.
Une ventilation hybride passe du mode naturel au mode mécanique en fonction du réglage. La stratégie de réglage fait partie de
la phase de conception et peut être décrite également au niveau national.
Pour les bâtiments existants et seulement dans le cas d'une inspection rapide et/ou si des d'informations plus détaillées ne peuvent
être obtenues rapidement, les valeurs nationales par défaut peuvent être utilisées à la place.
où :
• pd = 0,5 ρ Vvent-ref²
• Vconduit est la vitesse de l'air dans le conduit.
En cas d'absence de vent, la perte de pression à travers l'extracteur dPExtracteur est de :
Quelle que soit la vitesse du vent, il est possible d'utiliser la loi de similitude, comme suit :
Pour une vitesse de vent différente, Vvent-réel, le coefficient C reste le même si le Vconduit est multiplié par Vvent-réel/Vvent-ref,
ce qui permet de calculer :
Exemple d'application :
• Vvent-ref = 8 m/s
• Vconduit = 2 m/s
• C(8,2) = - 0,12
Pour un vent Vvent-réel = 4 m/s, le Vconduit correspondant est égal à 2 × 4/8 = 1m/s.
Ce qui donne :
C(4,1) = C(8,2) = - 0,12
La valeur de dP correspondante est de :
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où :
• Vconduit-max est la vitesse maximale de l'air dans le conduit utilisée pour l'essai.
1) Pour les vitesses de l'air circulant dans les conduits inférieures à Vconduit1, dPExtracteur est alors calculé en utilisant la loi de
similitude et par interpolation entre les différents points résultants des essais ;
2) Pour les vitesses de l'air circulant dans les conduits supérieurs à Vconduit1, il est important d'effectuer une transition avec la
courbe sans vent (sinon, des problèmes de convergence peuvent apparaître) en conservant une courbe monotone.
Pour ce faire, il est recommandé de chercher un point Vconduit2 pour lequel dPExtracteur(0, Vconduit2) est supérieur à dPExtracteur
(Vvent, Vconduit1).
À cet effet, il est possible d'essayer tout d'abord Vconduit2 = 2 Vconduit1, puis Vconduit2 = 3 Vconduit1….
Pour Vconduit2, dPExtracteur2 est calculé en utilisant dPExtracteur (0, Vconduit2)…..
3) pour Vconduit compris entre Vconduit1 et Vconduit2, la courbe est une interpolation linéaire entre les deux points ;
4) pour Vconduit supérieur à Vconduit2 : la courbe est celle de dPExtracteur (0, Vconduit).
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6.3.2.4.1 Généralités
Normalement, les sorties de toiture et les extracteurs ne sont pas au même niveau mais dépassent de 0,1 à 2 m environ au-dessus
de la toiture. La pression du vent sur une sortie de toiture ou un extracteur dépend également de la pente du toit.
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où :
• Cp toit est le coefficient de pression au niveau de la toiture prenant en compte la hauteur de l'extracteur au-dessus du toit ;
• Cp toit0 est le coefficient de pression à proximité du toit ;
• dCp hauteur est le coefficient de correction pour la hauteur au-dessus du toit ;
• Cp Extracteur est la valeur calculée à partir de 6.3.2.
En fonction de la position de l'extracteur l'effet du toit Cp peut être très différent. Les concepteurs doivent alors faire des
hypothèses pour la conception et le dimensionnement. Cp toit doit être défini au niveau national en prenant en compte les règles
d'installation. Si rien n'est défini, prendre Cp toit égal à 0.
3 Exemples de valeurs pour Cp toit et Cp hauteur
La Figure 7 donne des exemples de valeurs pour Cp toit.
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Figure 7 Cp toit
Le Tableau 2 donne des exemples de valeurs pour dCphauteur
NOTE
La pression réelle dépend également de la distance jusqu'au sommet du toit et l'angle d'attaque du vent. Les valeurs
prises ici sont des valeurs moyennes.
6.3.3 Conduit
La perte de charge dans le conduit doit être estimée avec autant de précision que possible. Pour cela, il faut calculer la perte de
charge dans les conduits linéaires, de même que pour le débouché et les singularités. Si elles ne sont pas connues, il est possible
de les mesurer conformément au CR 14378.
avec :
• qv-comb (m³/h) : débit de combustion supplémentaire ;
• Fas (ad.) : facteur de l'appareil ;
• Phfi (kW) : puissance de chauffage du combustible en entrée de l'appareil ;
• Fff (l/(s.kW) : facteur de débit du combustible ;
• et
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Le facteur d'appareil tient compte du fait que le débit d'air de combustion est séparé ou non de la pièce, et utilise les valeurs
fournies au Tableau 3.
Le facteur du débit de combustible dépend du débit d'air spécifique par type de combustible nécessaire au processus de combustion
(débit d'air normalisé aux conditions de température ambiantes) et utilise les valeurs fournies par les Normes nationales ou les
valeurs données en Annexe E.
Pour la situation « Appareil éteint », le conduit doit être considéré comme une gaine verticale.
NOTE
La température de référence pour qv-comb est la température de la zone.
6.5.1 Aération
avec :
• Qv (m³/h) débit d'air
• Aow(m²) surface d'ouverture de la fenêtre
• Ct = 0,01 prend en compte la turbulence du vent
• Cw = 0,001 prend en compte la vitesse du vent
• Cst = 0,0035 prend en compte l'effet de tirage
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où :
• Aw est la surface de la fenêtre complètement ouverte.
En ce qui concerne Ck(α), une approximation du polynôme peut être fournie (voir la Figure 6) :
Mise à jour VD : Equation (15) réécrite pour une meilleure lisibilité
Figure 8 Rapport de débit à travers une fenêtre oscillante et une fenêtre totalement ouverte
L'approximation fournie s'applique aux dimensions des fenêtres utilisées dans les bâtiments résidentiels, aux fenêtres avec appui
(pas aux fenêtres dont la hauteur est presque égale à la hauteur totale sous plafond.), et aux géométries de rapport hauteur/largeur
de fenêtre compris entre 1 :1 et 2 :1.
Dans les mesurages, la variation du rapport hauteur/largeur a entraîné une variation du débit d'air de moins de 1 % par rapport à
la fenêtre totalement ouverte, ce qui signifie que, par exemple, pour un angle d'ouverture de 8°, l'erreur de calcul se situe autour
de 10 %. Le même intervalle d'erreur s'applique approximativement pour la différence de température (comprise dans l'étendue
de mesure de 10 à 39 K).
Le Caération prend en compte l'efficacité de l'ouverture effectuée par l'occupant en ce qui concerne les fenêtres (en supposant
néanmoins que les débits d'air requis sont obtenus) mais également le modèle d'occupation des pièces.
Ce coefficient doit être défini à l'échelle nationale, en particulier si l'ouverture des fenêtres est considérée comme un système
de ventilation à elle seule.
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où :
• Rouv-fen est l'ouverture maximale par rapport à l'ouverture maximale ;
• Yvent est le facteur vent ;
• Ytemp est le facteur température extérieure.
Les facteurs sont définis comme suit :
Yvent et Ytemp sont limités à une valeur minimale de 0 et à une valeur maximale de 1 ;
où :
• Vmet (m/s) est la vitesse du vent météorologique ;
• θe (°C) est la température extérieure.
Les fenêtres considérées comme éventuellement ouvertes, à un moment programmé spécifiquement, doivent être définies à
l'échelle nationale.
6.6.1 Valeurs Cp
Les valeurs Cp sont déterminées en fonction de l'orientation et de la hauteur du composant, des caractéristiques de la zone et du
bâtiment, de la protection et de l'emplacement du bâtiment. Une procédure est définie à l'Annexe A, et des applications spécifiques
sont définies dans l'article relatif à l'application.
où :
• irp est la pression de référence intérieure.
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NOTE
La pression externe au niveau du sol est choisie égale à 0.
Pour les entrées d'air ou les composants prévus pour un autre usage, l'équation peut être remplacée par une autre plus précise, si
le composant est soumis à essai conformément à l'EN 13141-1 (entrée d'air).
6.7.1 Généralités
Lorsque l'on peut supposer qu'il n'existe pas d'interaction entre le système de ventilation et l'impact induit par les fuites (système
mécanique par exemple), il est possible d'utiliser une méthode de calcul simplifiée pour les valeurs d'infiltration et d'exfiltration :
• les calculs relatifs aux conduits passifs doivent être effectués en utilisant l'approche itérative uniquement.
La méthode directe comporte les étapes suivantes.
1) Calculer le débit d'air dû au vent et au tirage thermique passant à travers l'enveloppe sans considérer les débits d'air
mécanique ou de combustion
La valeur conventionnelle de dcp (différence de Cp entre le côté au vent et le côté sous le vent) est 0,75.
2) Calculer le débit d'air résultant
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Comme première approximation, la partie infiltrée de qv-inf est égale à la somme de qv-sw et de la différence entre l'air extrait
et l'air fourni (sans vent et sans effet de tirage).
NOTE
Les débits d'air entrant dans la zone sont comptés positifs.
Cette approche simplifiée ne prend pas en compte le fait que s'il existe une différence entre l'air fourni et l'air extrait, alors la
zone est en dépression ou en surpression, ce qui réduit la valeur de qv-sw.
La réduction de l'infiltration, qv-infred, peut être estimée comme suit :
où :
• qv tot,s est le débit d'air pendant l'état s
• fs est la proportion de temps durant lequel l'état s est actif (0 ≤ fs ≤ 1)
En ce qui concerne les calculs par heure, un seul état est considéré (par exemple un calcul par heure).
Pour les calculs mensuels, les états minimaux à considérer sont :
• les périodes d'occupation/d'inoccupation ;
• cinq vitesses de vent.
NOTE
Une seule différence de température moyenne peut être utilisée chaque mois. Si les points de réglage pendant la période
d'occupation et d'inoccupation sont connus, il est conseillé d'utiliser ces valeurs.
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7 Applications
7.1 Généralités
Les champs d'application généraux sont les suivants :
1 calcul de l'énergie (annuel) ;
2 charge de chauffage ;
3 charge de refroidissement ;
4 confort d'été ;
5 QAI.
7.2 Energie
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NOTE
Pour un rafraîchissement nocturne naturel, il n'existe pas de valeur par défaut car ceci nécessite les compétences d'un
expert ainsi qu'un réglage du système et une stratégie spécifiques.
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7.2.2.3 Valeurs Cp
Tableau 6 Fuites
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7.2.3.1 Généralités
Le calcul des débits d'air peut être effectué selon la méthode itérative, la méthode directe ou à l'aide d'une analyse statistique
à appliquer au niveau national.
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NOTE
Dans certaines situations, le contrôle peut être fondé sur l'enthalpie.
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Annexe A (normative)
Données concernant les coefficients de pression du vent
Description de la procédure
Les différentes étapes sont les suivantes :
1 calculer le vent à 10 m sur site ;
2 déterminer si nécessaire la répartition de la protection des façades en trois parties (basse, moyenne, haute) ;
3 calculer les valeurs Cp relatives pour les 3 parties de façades ;
4 déterminer les valeurs Cp de la zone.
Cette annexe décrit l'approche la plus détaillée. Des utilisations spécifiques sont décrites dans les articles relatifs à l'application.
Vitesse du vent sur site Vsite à partir de la vitesse du vent météo Vmétéo
Une correction est apportée à la vitesse du vent en raison des différences de rugosité du terrain entre le site à considérer et le
site météo.
Trois classes de terrain sont considérées :
• terrain ouvert ;
• zones périurbaines ;
• ville.
La loi logarithmique utilisée pour corriger la hauteur est la suivante :
où :
• v1 est la vitesse à la hauteur 1, en m/s ;
• v2 est la vitesse à la hauteur de 2, en m/s ;
• h1 est la hauteur 1, en m ;
• h2 est la hauteur 2, en m ;
• α est l'exposant du profil de vitesse du vent.
Cette loi n'est strictement valide qu'à partir de 60-100 m au-dessus du sol (EN ISO 15927-1), mais peut être appliquée à la présente
norme par rapport aux vitesses du vent > 2 m/s et pour les hauteurs h > 20 . z0 et, par conséquent, pour la vitesse habituelle
du vent à une hauteur de référence de 10 m. Les valeurs relatives aux zones trop rugueuses ne peuvent être fournies (surligné
en gris au Tableau A.1).
Par exemple, soit en imaginant une vitesse de vent identique sur le site météo et sur le site d'intérêt pour une hauteur de 80 m,
les facteurs de correction suivants peuvent être dérivés.
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Classes de protection
Les façades sont divisées en 3 parties :
1 partie basse (hauteur 0 m à 15 m) ;
2 partie moyenne (hauteur 15 m à 50 m) ;
3 partie haute (hauteur > 50 m).
Une partie de façade peut être protégée de la façon suivante :
• si Hobst ≥ 0,5 (min (Hbât ;15)), la partie basse de la façade peut être protégée ;
• si Hobst — 15 ≥ 0,5 (min (35 ; (Hbât — 15), les parties basse et moyenne de la façade peuvent être protégées.
La partie haute est toujours considérée comme non protégée.
Pour une direction du vent donnée, un obstacle est défini comme tout bâtiment ou objet pour lequel Bobst/Bbât > 0,5. La classe
de protection dépend du rapport Hobst/Dob.
où :
• Hobst hauteur de l'obstacle le plus proche (amont) ;
• Bobst largeur de l'obstacle le plus proche ;
• Bbât largeur du bâtiment ;
• Dob distance entre l'obstacle le plus proche et le bâtiment.
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NOTE
Les coefficients de pression du vent fournis sont valables pour un secteur d'approximativement ± 60° par rapport à
l'axe de façade La direction du vent n'est pas considérée de façon plus spécifique.
Valeurs Cp de zone
Pour chaque zone, les valeurs Cp sont prises en compte en considérant la hauteur moyenne des façades :
• si la hauteur moyenne est inférieure à 15 m, les valeurs Cp choisies sont égales à celles de partie basse de la façade ;
• si la hauteur moyenne se situe entre 15 et 50 m (inclus), les valeurs Cp choisies sont égales à celle de la partie moyenne
de façade ;
• si la hauteur moyenne est supérieure à 50 m, les valeurs Cp choisies sont égales à celles des parties hautes de la façade.
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• Campagne
• Hauteur bâtiment : 40 m ; largeur bâtiment Bbâtiment : 30 m
• Zone 1 : hauteur 0 m à 10 m
• Zone 2 : hauteur 10 m à 30 m
• Zone 3 : hauteur 30 m à 40 m
• Hauteur obstacle Hobs : 20 m ; Largeur obstacle Bobs : 20 m. L'obstacle est situé au nord du bâtiment.
• Dob = 40 m
Calcul :
Etant donné que Bobs/Bbât = 20/30 = 0,67 est supérieur à 0,5, l'obstacle peut être considéré par rapport à la direction du vent
comme étant nord ± 60°
En ce qui concerne la partie basse de la façade (0 à 15 m) Hobs = 20 m lequel est supérieur à 0,5 . 15. La partie basse peut par
conséquent être protégée.
Etant donné que Dob/Hobs = 40/20 = 2 la protection pour la partie basse de la façade est par conséquent « normale ».
En ce qui concerne la partie moyenne (Hobs — 15) = 5 est inférieur à 0,5 (min (35 : (Hbât — 15)) = 0,5 . 25 = 12,5 et par
conséquent la protection est considérée comme « ouverte ». C'est la même chose pour le toit.
Les valeurs Cp de la façade et du toit à appliquer sont donc :
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Annexe B (normative)
Caractéristiques de fuite
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Annexe C (normative)
Calcul du coefficient de recyclage Crec
Dans les situations de débit d'air variable dans différentes pièces et d'air recyclé, le coefficient de recyclage prend en compte la
nécessité de délivrer la quantité requise d'air neuf pour chaque pièce.
Si qv-req(i) est le débit d'air neuf requis pour la pièce i et qv-fourni(i) le débit d'air réel de la pièce i.
Une façon simple d'aborder le coefficient de recyclage est d'imposer.
Néanmoins, ceci ne prend pas en compte le fait que l'air soit moins pollué dans les autres pièces.
En vue de maintenir une quantité équivalente de concentration en polluants dans chaque pièce, il est possible d'imposer :
NOTE
Ceci est fondé sur le respect de la concentration limite de polluant dans chaque pièce.
Exemple d'application
avec qv
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Annexe D (normative)
Formules de conversion
D.2.1 Généralités
Le composant est décrit comme un volume (ventilateur), ou un rapport volume/caractéristique de pression pour une température
θref donnée et par conséquent à la valeur ρref de ρ (masse d'air sec). Le débit massique (considérant ρtravers, la valeur ρ de l'air
traversant le composant) est calculé de la façon suivante :
où :
• Cfuite est le débit d'air (l/s) pour une différence de pression de 1 Pa ;
• qvdP est le débit d'air pour une différence de pression de dP Pa ;
• n est le coefficient d'exposant ;
• si n50 est le renouvellement d'air sous 50 Pa,
Une valeur par défaut relative pour n de 0,67 peut être utilisée.
Le tableau suivant présente la relation entre les différences de pressions en fonction de l'exposant.
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où :
• qvp est le débit d'air à une différence de pression pPa ;
• p est la pression de référence (4 ou 10 Pa) où Qv4 = v4 · A ;
• n est l'exposant de débit d'air avec une valeur par défaut de 0,67.
Entrée d'air et orifice de ventilation
Le coefficient pour l'ouverture peut être calculé à partir de la valeur Aouverture de la surface équivalente, conformément à l'EN
13141-1 et à l'EN 13141-2, de la façon suivante :
où :
• Avent est la surface de fuite ou l'orifice de ventilation ;
• p est la densité de l'air (neuf si l'air entre dans la zone, sinon air intérieur) ;
• ∆pref est la différence de pression de référence pour A [par exemple : 4 Pa] ;
• CD est le coefficient de décharge de l'ouverture [habituellement 0,6] ;
• n est l'exposant de débit d'air avec une valeur par défaut de 0,5.
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Annexe E (informative)
Exemples de facteur d'écoulement du combustible pour les bâtiments résidentiels
Pour les bâtiments résidentiels, les facteurs d'écoulement du combustible pour le débit de combustion sont donnés dans le Tableau
E.1.
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Bibliographie
[1] CEN/TR 1749,
Modèle européen pour la classification des appareils utilisant les combustibles gazeux selon le mode d'évacuation
des produits de combustion (types).
[2] EN 13053,
Ventilation des bâtiments — Caissons de traitement d'air — Classification et performance des caissons, composants
et sections.
[3] EN 13141-1,
Ventilation des bâtiments — Essais de performance des composants/produits pour la ventilation des logements —
Partie 1 : Dispositifs de transfert d'air montés en extérieur et intérieur.
[4] EN 13141-2,
Ventilation des bâtiments — Essais des performances des composants/produits pour la ventilation des logements —
Partie 2 : Bouches d'air d'évacuation et d'alimentation.
[5] CR 14378,
Ventilation dans les bâtiments — Détermination expérimentale des coefficients de perte d'énergie mécanique des
composants de circuits aérauliques.
[6] EN ISO 15927-1,
Performance hygrothermique des bâtiments — Calcul et présentation des données climatiques — Partie 1 :
Moyennes mensuelles des éléments météorologiques simples (ISO 15927-1 :2003).
[7] EN ISO 13791,
Performance énergétique des bâtiments — Température intérieure en été d'un local non climatisé — Critères
généraux et méthodes de calcul (ISO 13791 :2004).
[8] EN ISO 13792,
Performance énergétique des bâtiments — Température intérieure en été d'un local sans dispositif de
refroidissement mécanique — Méthodes simplifiées (ISO 13792 :2005).
[9] prEN 15243,
Ventilation des bâtiments — Calcul de la température des pièces, de la charge et de l'énergie pour les bâtiments
équipés de systèmes de climatisation.
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