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UNE EDITION DU
CSTC
CENTRE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE DE LA CONSTRUCTION
NOTE D’INFORMATION
T E C H N I Q U E 1 92 L A VENTILATION
DES HABITATIONS
1ÈRE PARTIE PRINCIPES GÉNÉRAUX
Juin 1994
NOTE D’INFORMATION
T E C H N I Q U E
L A VENTILATION
DES HABITATIONS
1ÈRE PARTIE PRINCIPES GÉNÉRAUX
La présente Note d’information technique a vu le jour dans le cadre du projet de recherche
“Elaboration d’une stratégie de ventilation contrôlée dans les habitations, les écoles, les
bureaux et le secteur horeca”, subsidié par l’IRSIA (Institut pour l’encouragement de la
recherche scientifique dans l’industrie et l’agriculture). Elle a été élaborée par le groupe de
travail Ventilation des habitations, à l’initiative du Comité technique Hygrothermie et en
collaboration avec les Comités techniques Chauffage et climatisation, Plomberie sanitaire et
industrielle, installations de gaz et couvertures métalliques, Acoustique et Menuiserie.
Publication à caractère scientifique visant à faire connaître les résultats des études et recherches menées
dans le domaine de la construction en Belgique et à l’étranger.
2 NOTIONS
2.1 Ventilation ................................................................................ 10
2.2 Ventilation naturelle ................................................................. 10
2.3 Ventilation mécanique ............................................................. 10
2.4 Ouvertures d’alimentation et d’évacuation ............................. 10
2.5 Dispositif de ventilation intensive à fonctionnement
occasionnel ............................................................................... 12
2.6 Superficie au sol d’un local ..................................................... 12
2.7 Volume d’air d’un local ........................................................... 12
2.8 Reflux et aspirateur statique .................................................... 12
2.9 Appareil à combustion ............................................................. 13
2.10 Coupe-tirage antirefouleur ....................................................... 13
2.11 Autres définitions du CEN ...................................................... 13
2.12 Autres définitions ..................................................................... 13
4 EXIGENCES DE L’UTILISATEUR
4.1 Exigence principale : la bonne qualité de l’air ....................... 25
4.2 Ventilation périodique ............................................................. 26
4.3 Confort thermique et courant d’air .......................................... 26
4.4 Performances acoustiques ........................................................ 27
4.5 Performances énergétiques ...................................................... 28
4.6 Sécurité incendie ...................................................................... 29
4.7 Problèmes de condensation...................................................... 30
4.8 Bon fonctionnement des appareils à combustion .................... 32
4.9 Limitation de la pollution de l’air ........................................... 35
4.10 Etanchéité à l’air du bâtiment .................................................. 35
4.11 Entretien des dispositifs de ventilation .................................... 35
4.12 Facilité d’emploi ...................................................................... 36
4.13 Possibilités et limites lors de l’installation .............................. 36
4.14 Esthétique ................................................................................. 36
4.15 Conclusion ............................................................................... 36
7 DIMENSIONNEMENT ET CALCUL
7.1 Dispositifs de ventilation naturelle .......................................... 52
7.2 Dispositifs de ventilation mécanique ....................................... 52
8 ENTRETIEN ET RÉGLAGE
8.1 Entretien ................................................................................... 54
8.2 Réglage ..................................................................................... 54
9 EXEMPLES
9.1 Habitation sociale à trois façades ............................................ 59
9.2 Immeuble à appartements ........................................................ 72
ANNEXES
1 Check-list pour l’application de la norme NBN D 50-001 ........... 88
2 Interprétation correcte des exigences des normes belges
NBN D 50-001 et NBN B 62-003 ................................................. 95
BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................. 97
1.2 CONDENSATION
ET MOISISSURES
Si les problèmes de condensation et de moisissures
ont toujours existé, leur fréquence s’est cependant
nettement accrue au cours des deux dernières dé-
cennies (depuis 1975 environ) et ce, principalement pour les raisons suivantes :
◆ l’isolation des bâtiments est incorrecte du point de vue de la physique du bâtiment (ce
sont surtout les ponts thermiques qui donnent lieu à des problèmes de condensation et
de moisissures)
◆ une meilleure étanchéité à l’air sans ventilation complémentaire génère un air plus
humide à l’intérieur des bâtiments, avec, à la clé, un risque accru de problèmes de
condensation et de moisissures. Cette meilleure étanchéité à l’air s’explique, d’une
part, d’un point de vue structurel, notamment par l’utilisation d’éléments de menuise-
rie plus étanches et, d’autre part, par l’attention que portent les habitants eux-mêmes
à l’étanchéité à l’air (en général pour des raisons énergétiques)
◆ le chauffage central s’est généralisé pour des raisons de confort et a remplacé les
poêles ou autres dispositifs. L’ancien poêle classique se trouvait dans la salle de séjour
même et y augmentait automatiquement la ventilation : de l’air frais était aspiré pour
0,5
0
20 30 40 50 60 70 80 90
La formation de moisissures sur les ponts thermiques, derrière les armoires, ... représente
généralement un problème esthétique, qui peut cependant aussi provoquer des réactions
allergiques. Les statistiques révèlent qu’après un séjour de deux ans dans une habitation
présentant des problèmes graves de moisissures, 20 % des gens développent des réactions
allergiques. Les moisissures constituent donc un problème de santé.
Dans les immeubles existants, l’isolation est souvent insuffisante, mais, même dans ces
cas-là, une ventilation efficace permet le plus souvent d’éviter des problèmes de conden-
sation et de moisissures.
De ce point de vue, les exigences de qualité posées à l’air que nous respirons sont au
moins aussi importantes. Si l’homme ne consomme qu’un litre et demi d’eau par jour, il
respire au moins 480 litres d’air par heure.
Les problèmes occasionnés par ces substances polluantes varient de plaintes quant au
confort (des odeurs, par exemple) à une gêne (irritation des yeux, ...) et même à des
risques sérieux pour la santé (par exemple lorsque quelqu’un fume ou fume passivement).
La ventilation s’avère toujours le moyen le plus évident pour obtenir une bonne qualité
de l’air dans les bâtiments. Cependant, il est non seulement important d’assurer une
ventilation efficace, mais il est tout aussi essentiel d’éliminer ou de limiter les causes de
la pollution de l’air, par exemple :
◆ en interdisant de fumer
◆ en utilisant des matériaux qui ne dégagent pas de particules nocives et/ou sources de
gêne (par exemple, des produits exempts d’asbeste ou de formaldéhyde, des tapis et
des revêtements muraux contenant moins de substances odorantes désagréables, ...) et
qui peuvent être mieux entretenus
◆ en enrobant convenablement les matériaux pouvant être dangereux.
Une ventilation correcte permet d’amener l’air frais nécessaire aux habitants et d’évacuer
les composants nocifs ou désagréables libérés. Pour agir au niveau de la qualité de l’air
à l’intérieur des bâtiments tout en offrant à l’utilisateur la possibilité d’adapter les condi-
tions de confort à ses propres besoins, une série de directives sont nécessaires.
Cependant, l’étanchéité des portes et des fenêtres s’est considérablement améliorée ces
vingt dernières années et de nombreux interstices ont été refermés par souci d’économie
d’énergie.
L’ouverture des fenêtres ne représente pas non plus une solution satisfaisante :
◆ les fenêtres ouvertes ne protègent nullement de la pluie, d’une effraction, ...
◆ les problèmes de courant d’air sont inévitables
◆ la pièce se refroidit considérablement
◆ les frais en énergie impliquant ce mode de ventilation peuvent être assez élevés
◆ les nuisances acoustiques sont, dans notre pays densément peuplé, souvent inévitables.
C’est pourquoi l’ouverture des fenêtres et des portes n’offre pas une possibilité de venti-
lation réellement intéressante pour le commun des habitants. En pratique, beaucoup
d’habitations ne sont que très peu ventilées alors que d’autres le sont trop. Pour pouvoir
ventiler correctement, il est nécessaire de prévoir des dispositifs contrôlables d’alimenta-
tion et d’évacuation de l’air de ventilation.
La majorité des logements belges ne disposent pas jusqu’à présent de tels dispositifs, si
ce n’est des hottes de cuisine. Toutefois, celles-ci ne sont utilisées que sporadiquement
(lors de la cuisson) et n’ont en général un effet de ventilation que dans la cuisine même.
Il n’est dès lors pas étonnant que des problèmes de condensation et de moisissures se
manifestent fréquemment dans de nombreuses habitations, même neuves.
La nouvelle norme NBN D 50-001 tente de modifier cette situation. Elle délivre des
directives destinées à éviter les problèmes occasionnés par une ventilation insuffisante,
en prévoyant les possibilités de ventilation nécessaires dans les immeubles d’habitation.
Cette norme est expliquée en détail au chapitre 3 (p. 14).
Une stratégie de ventilation bien conçue doit, par conséquent, toujours comprendre les
deux éléments suivants :
◆ d’une part, il faut veiller à prévoir dans les bâtiments certains dispositifs techniques
permettant à l’occupant d’adapter les conditions de confort du point de vue de la
ventilation à ses propres besoins et ce, sans occasionner les inconvénients susmention-
nés. Ce premier volet de la stratégie concerne donc les dispositifs de ventilation
contrôlables. Il englobe la possibilité de créer tant une ventilation de base qu’une
ventilation intensive ou ventilation de pointe dans des circonstances spéciales
◆ d’autre part, une étanchéité à l’air convenable du bâtiment est importante pour limiter
la consommation énergétique de manière raisonnable et réduire au maximum les ris-
ques de courants d’air. Assurer l’étanchéité à l’air des bâtiments constitue donc le
second élément de la stratégie de ventilation.
CONSTRUCTION
VENTILATION DE BASE VENTILATION INTENSIVE
SUFFISAMMENT ÉTANCHE
La norme belge NBN D 50-001 se concentre surtout sur le premier aspect, soit sur la mise
en œuvre de dispositifs de ventilation adéquats, alors que l’aspect “étanchéité à l’air” n’y
est quasi pas abordé. Le chapitre 5 de la présente Note d’information technique accorde
à ce dernier volet une attention toute particulière.
En annexe 1 est reprise une liste de contrôle des éléments à prendre en compte lors de la
conception d’une installation de ventilation. L’annexe 2 fournit, quant à elle, certains
éclaircissements quant à l’interprétation des débits de ventilation donnés dans les normes
NBN D 50-001 et B 62-003 [17], qui, en pratique, fait l’objet de malentendus.
Une Note d’information technique à venir traitera des différents composants et systèmes
existant dans le commerce qui permettent d’assurer la ventilation des habitations, notam-
ment :
◆ des dispositifs d’alimentation en air
◆ des ouvertures de transfert
◆ des bouches d’évacuation
◆ des conduits de ventilation
◆ des débouchés de toitures
◆ des hottes de cuisines
◆ des ventilateurs
◆ des systèmes de récupération de chaleur
◆ des systèmes de réglage.
2.2 VENTILATION
NATURELLE
La ventilation naturelle est le renouvellement
d’air résultant de l’action du vent sur le bâtiment
ou des différences de températures entre l’air in-
térieur et l’air extérieur, sans recourir à des ventilateurs.
2.3 VENTILATION
MÉCANIQUE
La ventilation mécanique est le renouvellement
d’air produit par un ventilateur motorisé. Elle
peut être assurée par un ventilateur central ou par
plusieurs ventilateurs séparés.
2.4 OUVERTURES
D’ALIMENTATION
L’ouverture destinée à l’entrée de l’air dans une
pièce ou un local est l’ouverture d’alimentation.
ET D’ÉVACUATION L’ouverture destinée à la sortie de l’air vicié d’un
local est l’ouverture d’évacuation.
Les ouvertures d’alimentation et d’évacuation ont toujours une aire libre relativement
petite et sont conçues de telle façon qu’elles n’augmentent pas le risque d’effraction,
même en position ouverte. Les différents types d’ouvertures d’alimentation et d’évacua-
tion sont examinés ci-après.
Une ouverture de transfert est une ouverture ou une fente permanente non obturable
Une ouverture réglable pour l’alimentation naturelle ou libre (OAR) est une ouverture
d’alimentation dans une paroi extérieure, ou dans ou autour d’une fenêtre ou d’une porte
extérieure, dont l’aire libre peut être réglée à la main ou automatiquement en suffisam-
ment de positions intermédiaires entre les positions “fermée” et “complètement ouverte”.
Ce réglage peut se faire soit en continu, soit via au moins 3 positions intermédiaires entre
les positions “fermée” et “complètement ouverte” (donc au moins 5 positions). Dans la
position fermée et pour une différence de pression de 50 Pa, on admet encore un débit de
fuite qui ne peut dépasser 15 % du débit exigé pour la pièce ou le local. Ce débit de fuite
est conseillé pour maintenir un léger renouvellement d’air même lorsque toutes les ouver-
tures d’alimentation sont normalement fermées (absence prolongée des occupants, par ex.).
REMARQUES
Une ouverture réglable pour l’évacuation naturelle ou libre (OER) est reliée à des con-
duits principalement verticaux qui débouchent sur le toit. L’aire libre de cette ouverture
doit pouvoir être réglée manuellement ou automatiquement en suffisamment de positions
intermédiaires entre :
◆ l’ouverture minimale, qui permet, pour une différence de pression (∆P) de 50 Pa au
niveau de la grille, un débit d’évacuation environ égal à 15 à 25 % du débit d’évacua-
tion exigé pour ce local
◆ et l’ouverture maximale.
REMARQUES
Si un local a plus d’une ouverture d’évacuation réglable (OER), le débit total d’évacua-
tion de toutes les ouvertures d’évacuation dans leur position minimale, pour une ∆P = 50
Pa, doit être compris entre 15 et 25 % du débit d’évacuation exigé pour ce local.
2.7 VOLUME D’AIR D’UN LOCAL Le volume d’air d’un local ou d’une
pièce est le volume que l’on obtient
en multipliant la superficie au sol par la hauteur du local ou de la pièce (entre les niveaux
finis du plancher et du plafond).
Si la hauteur du local n’est pas constante, le volume d’air du local ou de la pièce doit être
égal au produit de la superficie au sol et de la hauteur moyenne du local ou de la pièce.
Lors du calcul du volume d’une pièce, on ne tient pas compte de la présence d’éventuels
meubles.
2.9 APPAREIL À
COMBUSTION
On distingue les appareils à combustion fermée
des appareils à combustion ouverte. Un appareil
à combustion ouverte reçoit directement son air
comburant du local où il est installé et évacue les produits de combustion soit à l’extérieur
par un conduit d’évacuation, soit dans le local.
2.10 COUPE-TIRAGE
ANTIREFOULEUR
Un coupe-tirage antirefouleur est un dispositif
placé dans le conduit d’évacuation des produits
de combustion d’un appareil de combustion au
gaz équipé d’un brûleur atmosphérique, en vue de réduire l’influence du tirage et du
reflux sur le fonctionnement du brûleur.
2.12 AUTRES
DÉFINITIONS
Les définitions suivantes s’avèrent également
utiles pour la bonne compréhension du présent
document :
◆ ventilation centrale : mode de ventilation où soit l’évacuation ou l’amenée d’air est
assurée par un ventilateur central, soit l’amenée et l’évacuation d’air se font au moyen
de deux ventilateurs centraux
◆ ventilation décentralisée : mode de ventilation où l’évacuation et/ou l’alimentation est
assurée par différents ventilateurs ou conduits locaux installés dans chacune des pièces
concernées.
Les différents types de ventilateurs, de grilles, de conduits, ainsi que les autres dispositifs
et composants de ventilation seront traités dans une Note ultérieure.
L’arrêté royal du 30.07.76, modifié par l’arrêté royal du 23.10.86, stipule à cet égard :
article 5 :
L’Etat et toutes les personnes de droit public peuvent rendre le respect des normes
homologuées par le Roi obligatoire dans les arrêtés, les règlements, les actes
administratifs et les cahiers des charges par simple référence à l’indicatif de ces
normes.
article 7 :
L’Etat et les autres personnes de droit public, les personnes de droit privé ainsi que
les autres personnes concernées considèrent les normes homologuées par le Roi
ainsi que les normes enregistrées par l’Institut belge de normalisation (IBN) comme
les règles de savoir-faire ; [...].
En pratique, cela signifie qu’un auteur de projet ou un exécutant court un grand risque si,
après la parution d’une norme belge reprenant des exigences, il conçoit ou exécute des
projets qui correspondent à des exigences moins contraignantes ou moins appropriées.
Ces dispositifs doivent permettre aux occupants de créer, s’ils le désirent, une ventilation
permanente suffisante pour que la qualité de l’air reste acceptable dans des conditions
d’occupation normales de l’habitation.
Selon la norme, la qualité acceptable de l’air ne peut être assurée que par un renouvelle-
ment d’air dans chaque pièce d’une habitation. A cet effet, une certaine quantité d’air doit
donc traverser chaque local, quantité qui dépend de la superficie de ce dernier et de
l’activité qu’on y exerce et qui est appelée ‘débit de ventilation nominal’.
Le tableau 1 (p. 16) donne un aperçu simplifié des débits nominaux dans les différentes
pièces d’un bâtiment.
Les débits nominaux présupposés ne peuvent être réalisés que si, dans chaque pièce, le
débit nominal requis est amené mécaniquement et si l’extraction s’opère également
mécaniquement.
En vertu de la norme, l’amenée et l’évacuation d’air peuvent se faire tant au moyen d’un
dispositif de ventilation naturelle qu’au moyen d’un dispositif de ventilation mécanique,
ou encore par une combinaison des deux. Sur base de ce principe, la norme distingue
quatre systèmes (voir tableau 2).
Selon la norme belge NBN D 50-001, il convient de choisir les dispositifs d’alimentation
et d’évacuation naturelles ou libres de telle sorte que, pour une différence de pression de
2 Pa de part et d’autre de l’ouverture, ils puissent fournir le débit nominal souhaité.
Que signifie cette exigence en pratique ? La simple règle suivante permet de faire une
estimation :
une ouverture d’environ 10 cm2 est nécessaire
par dm3/s (ou 3,6 m3/h) de débit d’air, si la ∆P est de 2 Pa.
Une chambre de 12 m2, par exemple, nécessite un débit d’air de 12 x 1 dm3/s = 12 dm3/s
(ou 12 x 3,6 m3/h = 43,2 m3/h). Il faut donc prévoir une ouverture d’alimentation d’envi-
ron 120 cm2 de section utile pour obtenir ces 12 dm3/s (ou 43,2 m3/h).
Les fenêtres ouvrantes classiques n’entrent donc pas en ligne de compte dans le cadre de
la ventilation de base (les fenêtres ouvertes n’offrent notamment aucune sécurité en
matière d’effraction). Les fenêtres oscillo-battantes sont tout aussi inadaptées, étant donné
qu’en position ouverte, leur ouverture est généralement beaucoup plus grande que l’ouver-
ture utile requise.
Pour l’évacuation d’air libre ou naturelle, seuls les conduits d’évacuation verticaux con-
viennent. Dans le cas des toitures plates et légèrement inclinées, ils doivent déboucher du
toit d’au moins 0,5 m ; pour les toitures dont la pente est supérieure à 23°, ils doivent
déboucher à proximité du faîte et le dépasser d’au moins un demi-mètre (pour des infor-
mations plus détaillées, on se référera à l’Annexe II de la norme NBN D 50-001).
OUVERTURES DE TRANSFERT
Les ouvertures de transfert, qui ne se présentent que dans les parois intérieures et dans ou
autour de portes intérieures, doivent toujours rester ouvertes et ne peuvent par conséquent
pas être réglables. Elles doivent satisfaire aux exigences du tableau 3 (p. 19).
Les débits repris dans la 2e colonne de ce tableau concernent les ouvertures de transfert
fabriquées en usine (les grilles, par exemple). Les sections libres spécifiées dans la
3e colonne sont d’application lorsque l’ouverture de transfert consiste en une fente ouverte
Salle de séjour 7 dm3/s (25 m3/h) au moins 70 cm2 entre la salle de séjour et le
corridor et/ou le hall et/ou la cage d’escaliers
et/ou la cuisine (une section plus grande est
recommandée si possible)
Chambre à coucher, salle 7 dm3/s (25 m3/h) au moins 70 cm2 entre ces pièces et le corridor
d’étude et local de jeu et/ou le hall et/ou la cage d’escaliers et/ou la salle
de bains
Salle de bains, buanderie 7 dm3/s (25 m3/h) au moins 70 cm2 entre ces pièces et le corridor
et local pour le séchage et/ou le hall et/ou la cage d’escaliers et/ou la
du linge chambre à coucher
Cuisine 14 dm3/s (50 m3/h) somme des ouvertures au moins égale à 140 cm2
entre la cusine et le corridor et/ou le hall et/ou la
cage d’escaliers et/ou la salle de séjour
En présence d’une hotte puissante dans la cuisine, l’air nécessaire doit y être amené afin
d’éviter des dépressions trop importantes dans la cuisine. Il est souhaitable à cet effet de
prévoir une ouverture d’alimentation plus grande dans ou autour de la porte de la cuisine.
Pour davantage de renseignements en la matière, le lecteur consultera la Note d’informa-
tion technique n° 187 [7].
Les dispositifs de ventilation de base doivent en principe garantir la qualité de l’air dans
l’habitation dans des conditions normales d’occupation. Par temps très chaud, en cas
d’ensoleillement intensif ou d’activités fortement polluantes, comme la peinture, la pro-
duction temporairement élevée d’odeurs ou de vapeur, ..., la ventilation de base ne suffit
de toute évidence pas pour maintenir le climat intérieur dans des limites acceptables.
C’est pour de tels cas que la norme NBN D 50-001 requiert la présence de dispositifs de
ventilation intensive ou périodique, c.-à-d. de parties ouvrantes dans les fenêtres et les
portes.
Exemples :
◆ dans une chambre à coucher de 12 m2 présentant une fenêtre dans une seule paroi,
l’ouverture utile de la fenêtre doit être de 0,064 x 12 = 0,77 m2
◆ dans une chambre à coucher de 32 m2 présentant des portes et des fenêtres dans deux
parois, les ouvertures doivent être égales à 0,032 x 32 = 1,05 m2, répartis sur les deux
parois à raison d’au moins 40 % (= 0,42 m2) de la surface libre dans chaque paroi.
chambre à coucher
12 m2 x 6,4 %
0,42 ... 0,63 m2
salle de séjour
32 m2 x 3,2 %
La norme n’accorde en fait que peu d’attention à la ventilation de pointe, qui s’avère
nécessaire pour évacuer efficacement la pollution de l’air occasionnée par la cuisson. La
Note d’information technique n° 187 [7] y accorde, quant à elle, un intérêt particulier.
Comme spécifié au tableau 1 (p. 16), le débit de base pour les couloirs, les cages d’esca-
liers, les halls et les autres espaces de passage du même genre est de 1 dm3/s et par m2 de
surface au sol (3,6 m3/h.m2). Lorsque ces locaux sont communs à plusieurs habitations,
les exigences suivantes doivent en outre être respectées :
◆ lorsque plusieurs habitations sont accessibles par un corridor commun ou une cage
d’escaliers commune, il faut, entre ces parties communes et chaque habitation indivi-
duelle, une étanchéité à l’air suffisante. Les portes d’entrée des habitations ne peuvent
avoir un débit de fuite supérieur à 14 dm3/s (50 m3/h) pour une différence de pression
de 50 Pa et ce, dans les deux directions
◆ les couloirs et cages d’escaliers communs (et chaque partie obturable de ceux-ci)
doivent avoir au moins une ouverture d’amenée et une ouverture d’évacuation placées
de façon à assurer une ventilation suffisante de tout l’espace
◆ durant la plus grande partie de l’année, les couloirs et cages d’escaliers communs
doivent être en légère surpression par rapport aux habitations attenantes. Pour obtenir
cette surpression, ils ne peuvent donc pas être équipés d’un système d’extraction
mécanique
◆ les couloirs et les cages d’escaliers communs sont ventilés :
– soit complètement naturellement (Ac)
– soit au moyen d’un système d’insufflation mécanique (Bc)
– soit au moyen d’un système d’insufflation et d’extraction mécaniques (Dc)
(la majuscule désigne le système de ventilation (voir tableau 2) et la lettre “c”, les
couloirs communs)
◆ pour les systèmes mécaniques (Bc et Dc), il faut amener en permanence un débit d’air
extérieur d’au moins 0,5 V / 3,6 (dm3/s) ou 0,5 v (m3/h), le “V” représentant le volume
d’air (en m3) de l’espace
◆ pour le système naturel (Ac) :
– les ouvertures d’alimentation et d’évacuation doivent être réglables. En position
complètement ouverte et pour une différence de pression de 2 Pa de part et d’autre
de ces ouvertures, il faut un débit d’au moins 0,5 V / 3,6 (dm3/s) ou 0,5 (m3/h), “V”
étant le volume d’air (en m3) du corridor ou de la cage d’escaliers. En position
fermée, ces ouvertures peuvent avoir un débit de fuite maximum de 0,5 V /
3,6 (dm3/s) ou 0,5 V (m3/h) pour une différence de pression de 50 Pa
– les ouvertures d’alimentation doivent se placer dans la partie inférieure d’une paroi
extérieure du couloir ou de la cage d’escaliers à ventiler. Elles peuvent éventuelle-
ment aussi être raccordées à un conduit d’air horizontal qui débouche dans une
paroi extérieure. La section libre de ce conduit ainsi que de toutes les pièces de
raccord entre l’environnement extérieur et l’ouverture d’alimentation est au moins
égale à 0,5 V / 3600 (m2), “V” étant le volume d’air (en m3) de l’espace à ventiler
◆ les ouvertures d’évacuation libre (systèmes Ac et Bc) sont placées dans une paroi
extérieure et dans la partie supérieure du couloir ou de la cage d’escaliers à ventiler.
La section libre du conduit ainsi que de toutes les pièces de raccord entre l’environne-
ment extérieur et l’ouverture d’alimentation est au moins égale à 0,5 V / 3600 (m2),
“V” étant le volume d’air (en m3) de l’espace à ventiler.
Le local de stockage des ordures ménagères doit normalement être maintenu en dépres-
sion par rapport aux conduits de chute et à tous les autres locaux contigus, ce qui peut être
assuré par un ventilateur d’extraction. Les locaux de stockage et les conduits de chute,
ainsi que l’éventuel système d’extraction, doivent être conçus et réalisés sur la base d’une
étude spécifique.
Il convient d’éviter que ne se dégagent des odeurs désagréables pour les occupants du
bâtiment même ou pour les habitants des bâtiments voisins.
Il convient de satisfaire aux exigences des normes NBN E 52-014 [20] et E 52-018 [21].
3.5.4 GARAGES
◆ Les garages doivent être pourvus de bouches d’aération en contact avec l’air extérieur
et situées dans la partie inférieure de la ou des paroi(s) verticale(s). La partie supé-
rieure de ces ouvertures se situe au maximum 40 cm au-dessus du niveau du plancher
du garage.
◆ Pour les garages d’une superficie inférieure ou égale à 40 m2, l’aire libre totale de ces
ouvertures doit équivaloir à au moins 0,2 % de la surface au sol. Si le garage a plus
d’une paroi verticale en contact avec l’air extérieur, les bouches d’aération doivent être
réparties sur les parois extérieures (de préférence sur deux parois opposées).
N.B. : ces deux dispositions se fondent implicitement sur l’hypothèse que la garage est
ventilé naturellement, mais une ventilation mécanique entre également en ligne de compte.
◆ Pour les garages d’une superficie supérieure à 40 m2, l’extraction mécanique perma-
nente est requise et doit être conçue et réalisée sur la base d’une étude spécifique. A
défaut de directives belges claires, on se référera à des documents étrangers.
◆ Les portes intérieures entre le garage et le hall, les corridors ou d’autres pièces d’ha-
bitation doivent présenter une étanchéité à l’air suffisante. Dans le cas des garages
collectifs, le débit de fuite de ces portes ne peut dépasser 14 dm3/s (50 m3/h) pour une
différence de pression de 50 Pa.
Dans tous les cas, il y a lieu de prévoir une ouverture d’alimentation et une ouverture
d’évacuation non obturables. Dans les espaces renfermant des appareils à combustion
ouverte, la ventilation et les sections de ventilation minimales doivent satisfaire :
Lorsqu’on utilise un combustible gazeux plus lourd que l’air, il faut respecter les exigen-
ces de la norme NBN B 61-001 (§ 7.5) [16].
Les caves et les greniers doivent être ventilés, ce qui peut se faire par :
◆ la ventilation naturelle au moyen de :
– petites fenêtres dont la section libre en position ouverte est d’au moins 0,014 m2
(140 cm2)
– grilles de ventilation : la somme des débits de toutes les grilles doit au moins être
égale à 50 m3/h pour une différence de pression de 2 Pa. Si ces grilles sont reliées
à l’environnement extérieur par des conduits, la section libre de ces conduits doit au
moins être égale à 0,014 m2 (140 cm2)
◆ extraction mécanique : le débit d’extraction doit être d’au moins 7 dm3/s (25 m3/h).
L’air est amené par des ouvertures d’alimentation placées directement dans les parois
extérieures ou reliées à l’environnement extérieur par des conduits. Ces dispositifs
doivent satisfaire aux exigences suivantes :
– les grilles : débit de 7 dm3/s (25 m3/h) pour une différence de pression de 2 Pa de
part et d’autre de la grille
– le conduit : section libre minimale de 0,007 m2 (70 cm2)
◆ une alimentation et une évacuation mécaniques : tant l’évacuation mécanique que
l’alimentation mécanique ont un débit minimum de 7 dm3/s (25 m3/h).
CAS PARTICULIERS
◆ Si les caves et/ou les greniers sont très perméables à l’air extérieur, il n’y a aucune
exigence de ventilation.
◆ S’il existe un risque d’émission de radon dans la cave, une étude spécifique doit être
entreprise et on peut éventuellement recourir à une alimentation en air mécanique.
Le local renfermant le compteur de gaz doit être ventilé conformément aux exigences
spécifiées dans la norme NBN D 51-003 [19].
Les soutes à combustibles doivent être ventilées. Cependant, la norme ne donne aucune
directive spéciale.
La norme pose des exigences supplémentaires pour les locaux renfermant des appareils
à combustion ouverte, c.-à-d. un poêle au gaz, au mazout ou au bois, un chauffe-eau au
gaz, un feu ouvert, une chaudière de chauffage central, etc. Ces exigences sont traitées
plus en détail dans le chapitre 4.
Le présent chapitre décrit les exigences auxquelles doivent satisfaire les systèmes de
ventilation du point de vue de l’utilisateur. Les chapitres suivants développeront de
manière plus détaillée certains aspects susceptibles d’influencer considérablement le bon
fonctionnement de l’installation de ventilation ainsi que l’appréciation de l’utilisateur.
La plupart de ces raisons justifiant la ventilation ont un caractère quasi permanent, mais
il existe aussi d’autres situations, plutôt exceptionnelles, qui requièrent une ventilation
plus intensive : travaux de peinture, surchauffe, odeurs désagréables anormales et tempo-
raires, ...
La ventilation de base peut être assurée par des dispositifs tant naturels que mécaniques.
Bon nombre de normes et de lois se fondent sur l’hypothèse que la ventilation de base doit
garantir une qualité de l’air suffisante en cas d’activités ménagères normales.
Ainsi, l’exigence principale est également posée au système de ventilation, c.-à-d. garan-
tir la qualité de l’air dans un bâtiment. Les dispositifs prescrits dans la norme NBN D 50-
001 (voir chapitre 3) suffisent, en principe, pour répondre à cette exigence principale.
Néanmoins, la qualité de l’air doit être assurée sans provoquer des phénomènes annexes
dommageables ou désagréables. Tout système de ventilation doit par conséquent satis-
faire à un certain nombre d’exigences élémentaires supplémentaires, si l’on veut que
l’utilisateur émette une appréciation positive de l’installation.
La figure 4 illustre les exigences ou les critères d’appréciation de l’utilisateur quant aux
systèmes de ventilation.
ENCOMBREMENT BRUITS
(§ 4.13) (§ 4.4)
EXIGENCE PRINCIPALE
FACILITÉ D’UTILI- CONSOMMATION
BONNE QUALITÉ DE L’AIR
SATION (§ 4.12) ÉNERGÉTIQUE (§ 4.5)
(§ 4.1)
4.2 VENTILATION
PÉRIODIQUE
En cas de surcharge thermique supplémen-
taire (surchauffe provoquée par un ensoleil-
lement prolongé, par exemple) ou d’odeurs
désagréables exceptionnelles et temporaires (travaux de peinture, par exemple), la ventila-
tion de base ne suffit pas pour maintenir la qualité de l’air et la température, et une
possibilité de ventilation intensive doit donc être prévue.
La ventilation périodique sert à garantir cette ventilation intensive dans des circonstances
spéciales et s’opère toujours par l’ouverture de fenêtres et de portes, alors que la ventila-
tion mécanique n’entre que rarement, voire jamais, en ligne de compte dans ce cadre,
principalement parce que les débits nécessaires ne peuvent être réalisés au moyen d’une
installation de capacité normale.
La hotte de cuisine fait exception à cette règle et peut être considérée comme un système
de ventilation de pointe destiné à éliminer les odeurs et les vapeurs de cuisson (voir NIT
187 [7]) et requis dans le cas des cuisines dépourvues de fenêtres et de portes extérieures.
Les exigences en matière de ventilation intensive sont définies dans la norme NBN D 50-
001, ainsi qu’au § 3.4.2 (p. 19) de la présente Note.
De nombreuses recherches ont été effectuées dans le passé quant à la sensation de courant
d’air. Fanger [11] propose la formule (1) pour évaluer le confort thermique :
La valeur ‘PPD’ calculée exprime le pourcentage prévisible d’insatisfaits. Si v < 0,05 m/s,
on admet, dans la formule 1, que ‘v’ est égal à 0,05 m/s.
La valeur ‘Tu’ indique dans quelle mesure la vitesse locale et instantanée de l’air en un
point fluctue autour de sa valeur moyenne. L’intensité de turbulence ‘Tu’, exprimée en
%, est le rapport entre l’écart type de la vitesse de l’air et la vitesse moyenne de l’air. Elle
ne peut être déterminée qu’à l’aide de certains types d’anémomètres.
La norme NBN D 50-001 exige que les vitesses de l’air dans la zone d’occupation de
chaque pièce ne dépassent pas 0,2 m/s. La zone d’occupation est le volume d’air compris
entre le plancher, une surface horizontale à 2 m du plancher et des surfaces parallèles aux
parois verticales ou obliques du local, à 0,75 m des parois extérieures et intérieures. Pour
plus d’informations sur les vitesses admissibles de l’air, le lecteur se référera à la norme
ISO DIS 9972 [36].
Pour éviter les courants d’air, il importe de bien placer et dimensionner les ouvertures ou
les bouches d’alimentation, ainsi que de leur donner une forme adéquate. La norme NBN
D 50-001 recommande dès lors de les placer de telle sorte que l’air frais amené se
mélange le plus rapidement possible à l’air chaud des corps de chauffe (pose sous ou
derrière un radiateur) ou à une hauteur minimale de 1,8 m au-dessus du plancher. Il est
conseillé d’utiliser des ouvertures d’alimentation autoréglables en fonction de la diffé-
rence de pression.
Une Note sur la ventilation qui sera publiée ultérieurement reprendra davantage de détails
sur les dispositifs d’alimentation.
4.4 PERFORMANCES
ACOUSTIQUES
Il importe qu’une ventilation appropriée soit assu-
rée sans créer des problèmes acoustiques de nature
diverse. En voici quelques exemples :
◆ la diminution de l’isolation acoustique des façades accroissant la gêne provoquée par
le bruit extérieur (par exemple, en présence de grilles de ventilation en façade dépour-
vues de dispositif acoustique)
◆ la nuisance acoustique générée par les conduits d’alimentation et d’évacuation, notam-
Il est essentiel de limiter au maximum les problèmes acoustiques, sous peine de voir la
ventilation proprement dite mise en cause par les occupants. Etant donné que l’évaluation
des performances acoustiques des systèmes de ventilation requiert des techniques spécia-
les, les nuisances acoustiques sont traitées en détail au chapitre 6.
4.5 PERFORMANCES
ÉNERGÉTIQUES
Le chauffage de l’air extérieur froid, d’une part, et
le transport de l’air de ventilation en cas de ventila-
tion mécanique, d’autre part, entraînent une con-
sommation énergétique supplémentaire. Il est à noter que l’énergie électrique utilisée
pour actionner les ventilateurs (ventilation mécanique) ne représente qu’une fraction de
la consommation énergétique nécessaire pour chauffer l’air de ventilation. Pour des rai-
sons économiques et écologiques, la ventilation doit aller de pair avec une consommation
énergétique aussi faible que possible. Les aspects pratiques suivants interviennent dans ce
cadre :
◆ le choix des débits de ventilation nominaux : il n’est nullement question d’une situa-
tion optimale entre consommation énergétique et qualité de l’air. Comme l’illustre la
figure 5, la qualité de l’air s’améliore à mesure que les débits augmentent. Néanmoins,
la consommation énergétique s’accroît proportionnellement aux débits de ventilation.
Lors du choix des débits souhaités, il faut par conséquent soupeser de manière (en
partie) subjective les aspects économiques et les aspects concernant la qualité de l’air
concentration en consommation
substances polluantes énergétique
◆ l’adaptation des débits de ventilation aux besoins : l’occupation d’une habitation n’est
bien souvent pas constante. Il n’est dès lors pas justifié d’assurer en permanence le
même débit. Il est donc préférable d’adapter les débits de ventilation aux besoins. A
l’heure actuelle, rares sont encore les systèmes conçus pour les habitations qui permet-
tent d’adapter automatiquement le débit en fonction de la qualité de l’air. Le système
le plus courant consiste à modifier le débit d’air (en cas de ventilation mécanique) ou
Un incendie peut se déclarer dans les conduits ou les gaines, notamment lorsque :
◆ la poussière n’est pas suffisamment retenue dans les filtres
◆ on utilise des conduits inflammables
◆ les moteurs placés dans les conduits s’enflamment.
Lorsqu’un incendie se déclare dans une pièce, la fumée et les flammes peuvent se propa-
ger dans tout le bâtiment par les conduites. Ce risque est d’autant plus réel en présence
d’un système à recirculation d’air.
Les aspects spécifiques de la sécurité incendie des conduits et des ventilateurs seront
traités dans une Note sur la ventilation qui sera publiée ultérieurement.
4.7 PROBLÈMES DE
CONDENSATION
Comme il a déjà été dit, réaliser une ventilation
efficace se justifie notamment pour éviter des pro-
blèmes de condensation et de moisissures. Dans ce
cas, on pense principalement à la condensation qui se forme sur les ponts thermiques et
sur le vitrage simple, ainsi qu’éventuellement, à l’intérieur des parois.
AAA
A A
se formerait dans ou sur les composants de ven-
tilation eux-mêmes. Citons quelques exemples :
AAA
A
AAAA ◆ la condensation superficielle qui se forme
sur les grilles de ventilation pour l’alimenta-
tion naturelle ou libre en air, qui ne sont pas
AAA
condensation
ou insuffisamment isolées thermiquement
◆ la condensation de l’air dans les conduits
AAA
niers, vides ventilés, etc.)
◆ la condensation sur les conduits froids d’ali-
AAA
AA
AAA
AAAA
A
mentation en air
◆ la condensation dans les échangeurs de cha-
leur.
AAAA
AAAA
Les différents problèmes possibles sont illus-
trés aux figures 6 à 9.
air air
extérieur intérieur
évacuation alimentation
La norme NBN D 50-001 pose comme principe général que la ventilation de locaux
renfermant des appareils à combustion ouverte ne peut en aucun cas (et quel que soit le
combustible) perturber le bon fonctionnement des appareils, ni l’évacuation normale des
produits de combustion.
L’alimentation en air dans de tels locaux peut être tant mécanique que naturelle. Dans les
deux cas, le débit d’amenée d’air doit être supérieur (ou au moins égal) au débit d’air
nécessaire à la combustion.
Il faut prévoir, entre l’extérieur et le local, un orifice d’alimentation non obturable et non
réglable (figure 10), dont la section libre est spécifiée dans les normes (norme NBN D 51-
003 [19] pour le gaz) ou est déterminée par calcul (pour les autres combustibles).
Le débit d’air entrant doit être suffisant pour garantir l’alimentation en air de l’appareil
à combustion (figure 11).
Fig. 10 Alimenta-
tion naturelle Q
(système A) ou libre Fig. 11 Alimentation
(système C) en mécanique (systèmes B
présence d’un et D) en présence
appareil à d’appareils à
combustion. combustion ouverte.
On respecte généralement les principes suivants afin d’éviter des dépressions excessives :
◆ la dépression dans un local renfermant un appareil à
combustion ouverte ne peut dépasser 5 Pa
◆ en l’absence d’appareil à combustion, la dépression
régnant dans la pièce peut atteindre 10 Pa maximum.
coupe-tirage antirefouleur
REMARQUES
Fig. 15 Evacuation
mécanique de l’air de Fig. 16 Evacuation
ventilation et évacuation mécanique de l’air
naturelle des gaz de ventilation et
de fumée. des gaz de fumée.
Si, pour l’une ou l’autre raison, le débit d’extraction des gaz de fumée est inférieur au
débit requis, l’appareil doit s’arrêter automatiquement.
◆ Il est préférable d’utiliser des appareils à combustion fermée en cas de conflit possible
entre la ventilation et l’évacuation des gaz de fumée. Avec ce genre d’appareil, le cycle
complet de l’air (alimentation en air, combustion, évacuation des gaz de fumée) est
directement raccordé à l’extérieur et séparé du local où il se trouve. Il n’existe donc
aucune interaction entre l’air intérieur et les produits de combustion. Cette solution
garantit l’absence de reflux des gaz de fumée dans les pièces de séjour.
La norme NBN D 50-001 ne pose aucune exigence générale en la matière, mais donne des
recommandations pour deux cas spécifiques :
◆ en cas de ventilation mécanique équilibrée (système D), il est souhaitable d’assurer
une étanchéité correspondant à un taux de ventilation de 3 volumes par heure, pour une
différence de pression de 50 Pa (mesurée à l’aide d’un essai de pressurisation,
conformément à la norme ISO DIS 9972 [36])
◆ en outre, si un système de récupération de l’énergie est prévu, il est conseillé, pour des
raisons énergétiques, de limiter le taux de ventilation à 1 volume par heure pour une
différence de pression de 50 Pa.
4.13 POSSIBILITÉS ET
LIMITES LORS DE
Certains dispositifs de ventilation prennent
beaucoup de place (les systèmes de récu-
L’INSTALLATION pération de la chaleur, par exemple) et/ou
ont un impact important sur la liberté ar-
chitecturale. C’est surtout dans les appartements que l’encombrement peut poser pro-
blème, dans quel cas les systèmes encastrables, dans un faux plafond par exemple, offrent
certains avantages. C’est principalement au cours de travaux de rénovation que surgissent
souvent des difficultés pour encastrer les conduits de manière simple. Dans ce cas, on
conseille souvent une ventilation décentralisée.
Un bon contrôle de l’étanchéité à l’air d’un bâtiment est essentiel pour une gestion
efficace et rationnelle de la ventilation. Les fuites d’air incontrôlées peuvent, en effet,
provoquer un court-circuit du flux de ventilation, la dispersion des odeurs et des polluants,
une consommation exagérée d’énergie, des courants d’air, ...
Le présent chapitre aborde les principaux aspects de l’étanchéité à l’air des bâtiments,
tandis que des données spécifiques à l’étanchéité à l’air des conduits de ventilation seront
traitées dans une prochaine note d’information technique sur la ventilation.
5.1 DIRECTIVES DE LA
NORME NBN D 50-001
La norme belge NBN D 50-001 n’impose
aucune exigence en matière d’étanchéité à
l’air des bâtiments, mais donne quelques
directives pour l’installation d’une ventilation mécanique équilibrée (système D) :
◆ dans le cas du système D, un taux de ventilation maximal de 3 volumes par heure est
souhaitable pour une différence de pression de 50 Pa, lorsque toutes les ouvertures
d’alimentation et d’évacuation du système de ventilation sont fermées (mesure effec-
tuée conformément à la norme ISO DIS 9972 [36])
◆ en présence d’un dispositif de récupération de la chaleur de l’air de ventilation, il est
conseillé, d’un point de vue énergétique, de limiter le taux de ventilation à 1 volume
par heure pour une différence de pression de 50 Pa.
La figure 17 (p. 38) compare les recommandations belges avec les recommandations ou
(généralement) les exigences de quelques autres pays.
NORVÈGE
CANADA
R2000 homes
PAYS-BAS
amenée mécanique, amenée naturelle,
0 1 2 3 4 5 6
Volumes d’air par heure pour 50 Pa
Perméabilité à l’air (m3/h.m de joints ouvrants)
30
L’étanchéité à l’air des fenêtres et des 20
portes doit être mesurée conformément
à la norme belge NBN B 25-204 [15] 12,48 PA2
10 PA2B
(c.-à-d. la norme européenne EN 42). 8,77
Les exigences sont définies dans les 6,60 PA3
STS 52 [35] et varient entre 1,3 et 5
3,8 m3/h et par mètre de joint de menui- 4
serie pour une différence de pression de 3
50 Pa. On y distingue trois classes de 2
perméabilité à l’air, PA2, PA2B et PA3,
qui donnent un débit de fuite d’air maxi-
mum admissible par mètre de joint de 1
L’analyse des mesures effectuées en laboratoire par le CSTC a démontré que la plupart
des fenêtres soumises aux essais satisfaisaient à l’exigence la plus sévère. En pratique, il
apparaît que la grande majorité des nouvelles fenêtres sont très étanches à l’air et que leur
part dans la ventilation naturelle est généralement réduite, c.-à-d. en moyenne environ
20 %.
La valeur n50 permet d’évaluer le taux de ventilation moyen pour une saison “nsb”, qui
tient compte de l’infiltration d’air par les fuites dans l’enveloppe du bâtiment, mais pas
de l’influence des habitants, et ce, au moyen de la formule (2) :
n
n sb = 50 (2)
20
◆ contrairement aux résultats obtenus dans des habitations de construction récente aux
Pays-Bas et en France, il apparaît qu’en Belgique, les habitations de ce genre sont en
général encore très perméables à l’air (valeur n50 moyenne de l’ordre de 10 h-1 ou plus).
La principale raison de cet état de fait est surtout liée au parachèvement et à la méthode
typique de construction belge : en général, un maître d’ouvrage individuel cherche un
architecte et un entrepreneur qui assumeront la plus grosse partie du travail de cons-
truction. Une partie plus ou moins importante du parachèvement est supposée réalisée
par le maître de l’ouvrage lui-même. Dans les pays voisins, en revanche, on compte
beaucoup plus de projets où un grand nombre d’habitations identiques ou similaires
sont construites et entièrement parachevées par un même entrepreneur
◆ quoique la majorité des habitations belges sont plutôt perméables à l’air, on trouve
dans la plupart des logements différentes pièces très étanches à l’air, surtout les cham-
bres à coucher mais aussi la salle de séjour. Il est donc nécessaire d’y installer de
manière judicieuse des dispositifs de ventilation, en dépit du fait que l’étanchéité à
l’air globale du bâtiment est souvent plutôt mauvaise.
◆ les murs bien plâtrés et les plafonds sans joints sont généralement bien étanches à l’air
(q50 < 1 m3/h.m2) ; les murs non plâtrés en blocs de béton lourds peuvent cependant être
très perméables à l’air (q50 = ± 10 m3/h.m2)
◆ les toitures en pente présentant une finition intérieure à lattis ou à lamelles et à joints
ouverts sont souvent peu étanches à l’air ; toutes les toitures dotées d’une membrane
étanche à l’air continue présentent une très bonne étanchéité à l’air
◆ parmi les principales fuites localisées, on trouve les orifices des boîtes aux lettres, les
portes de garages, les caves et les greniers, les trappes des greniers, ...
◆ les habitations qui ne sont pas complètement parachevées présentent souvent des fuites
très importantes. Il s’agit, par exemple, d’un grenier habité dont le toit n’est pas encore
parachevé, des fenêtres sans bâti, ...
◆ les conduits de fumée des appareils à combustion jouent un rôle essentiel dans le bon
fonctionnement de ces appareils. Ils doivent donc rester ouverts en toutes circonstances.
En revanche, un clapet de cheminée fermant convenablement se justifie en cas de non-
utilisation des feux ouverts, qui ne sont souvent utilisés que de manière sporadique.
spots lumineux
joints autour
de la caisse
joints entre de volets
le mur et
le plafond raccord
maçonnerie/
menuiserie
joints entre
le mur et le fentes
plancher autour
de prises de
la porte courant
La première partie du présent chapitre résume les principales difficultés et propose des
solutions simples à certains problèmes.
Le confort acoustique fait l’objet de la norme NBN S 01-401 [27] qui établit, conjointement
avec la norme NBN S 01-400 [26], des exigences en matière d’isolation contre les bruits
aériens et contre les bruits de choc. Des réglementations régionales (comme VLAREM II,
par exemple) et communales concernant les bruits ambiants et les bruits de voisinage
instaurent des limitations à l’émission de bruits dans l’environnement. Le § 6.2 (p. 44)
aborde les points principaux des exigences de performances valables pour les habitations
et reprises dans ces normes.
Enfin, le § 6.3 (p. 47) présente une méthode permettant d’évaluer l’impact de l’installa-
tion d’un système de ventilation sur l’isolement aux bruits aériens.
Le présent chapitre consacré à l’acoustique est forcément limité. Pour toute information
supplémentaire relative aux concepts et méthodes utilisés, le lecteur consultera les publi-
cations en matière d’acoustique.
◆ des nuisances sonores causées par l’installation elle-même, et plus précisément par :
– les turbulences provoquées dans le conduit en cas de vitesses excessives de l’air
– les vibrations des conduits occasionnées par
✲ le(s) ventilateur(s) proprement dit(s)
✲ le contact avec des objets vibrants autres que le système de ventilation propre-
ment dit (pompes, ...)
✲ les résonances dans les sections rectangulaires moins rigides
✲ la transmission de ces vibrations aux plaques très rigides (par exemple des
plaques en carton-plâtre, qui font effet de diffuseurs) ou à la structure (cfr. les
problèmes des installations sanitaires)
– les bruits aériens du ventilateur proprement dit
– les bruits aériens du ventilateur qui se diffusent par les conduits faiblement isolés
– les turbulences au droit des clapets (des clapets coupe-feu, par exemple)
– les turbulences en cas d’amortisseur de bruit éventuellement mal choisi
– une section trop petite des grilles et/ou une vitesse trop grande de l’air dans la grille.
◆ l’isolement aux bruits aériens des parois des conduits de ventilation est très limité; ces
conduits transportent donc facilement les bruits d’une pièce à l’autre. Quand les circons-
tances le permettent, il est intéressant de placer les conduits dans des gaines maçonnées
◆ les vibrations provoquées par le ventilateur sont également transmises aux conduits.
Le raccord entre le groupe et les conduits rigides doit se faire au moyen d’une pièce
souple et, par conséquent, non conductrice des vibrations. L’ensemble de l’installation
situé en amont de cette pièce intermédiaire ne peut avoir aucun contact dur avec le
bâtiment
◆ si les conduits sont sujets à des vibrations, ils doivent être autant que possible raccor-
dés au bâtiment par des suspensions ou des systèmes antivibratiles
◆ en cas de gaines traversant les murs ou les planchers, il est conseillé d’utiliser une
gaine élastique de dimension appropriée qui améliore l’étanchéité à l’air et limite les
contacts durs entre la chape et la dalle de plancher, par exemple. La construction
demeure ainsi flottante du point de vue acoustique, ce qui favorise l’isolement aux
bruits de choc de l’ensemble. Le placement de gaines maçonnées pour le passage des
conduits constitue une solution meilleure encore
◆ les ouvertures d’alimentation ou d’évacuation dans la façade, les murs ou la toiture d’un
bâtiment doivent être placées de manière à empêcher tout effet acoustique néfaste sur
des éléments plus faibles (fenêtres, terrasses, autres ouvertures d’alimentation ou d’éva-
cuation, constructions de toitures légères) du bâtiment même ou de bâtiments voisins.
6.2 EXIGENCES DE
LA NORME BELGE
L’augmentation du débit de ventilation peut avoir
des répercussions importantes sur l’isolement aux
bruits aériens des parois intérieures et des façades
avec, à la clef, un confort acoustique moindre dans le bâtiment. L’isolation et le confort
acoustiques font l’objet des normes NBN S 01-400 [26] et S 01-401 [27]. On se référera
au § 3.1 (p. 14) de la présente Note d’information technique pour connaître la portée
exacte des normes belges. Seuls les thèmes principaux des deux normes précitées sont
abordés dans le présent paragraphe. Pour prendre une décision importante ou émettre un
avis, il convient de consulter le texte intégral des deux normes.
Cette norme traite de l’isolation acoustique tant contre les bruits aériens que contre les
bruits de choc. Dans le cadre de la présente Note, les aspects suivants revêtent un carac-
tère essentiel :
L’installation d’un système de ventilation peut diminuer l’isolation contre les bruits
aériens des éléments de façades (par exemple, par la mise en œuvre de grilles de venti-
lation) ou des parois intérieures (par exemple, par le réseau des tuyauteries), de telle sorte
qu’il n’est plus satisfait aux exigences posées dans cette norme. Le § 6.3 (p. 47) propose
une méthode permettant d’évaluer approximativement cet impact sur l’isolement aux
bruits aériens.
Tableau 5 Exigences de performances acoustiques de l’isolation contre les bruits aériens.
Façades Catégorie 3 a b c c c
et pignons 65 dB(A) < Leq ≤ 75 dB(A) Vb Vc Vd Vd Vd
Catégorie 4 a a c c c
Leq > 75 dB(A) Va Vb Vd Vd Vd
a a a a a
Salle de bain/WC III b II b IVb IVb IVb
a a a
Salle de jeu III b III b IVb
Parois
a a
intérieures d’un Cuisine II b III b
logement A a
Living, salle à manger II b
a
Chambre à coucher III b
Alors que les exigences exprimées dans la norme NBN S 01-400 sont axées sur les
performances d’isolement des éléments de construction, la norme NBN S 01-401 édicte
des exigences concernant le confort acoustique résultant dans les locaux. Elle limite les
niveaux sonores dans les pièces (comportant des fenêtres fermées) (voir tableau 6), selon
le type de local (chambre à coucher, pièces de séjour) et le type d’environnement (déter-
miné par une mesure) du lieu où le bâtiment se situe.
Pour satisfaire aux exigences de confort stipulées au tableau 6, les points suivants doivent
être respectés :
◆ toutes les cloisons et les façades doivent satisfaire aux exigences de la norme NBN
S 01-400 (voir tableau 5, p. 45). Des mesures de protection supplémentaires seront
prises dans des environnements très bruyants
◆ les nuisances acoustiques occasionnées dans la pièce par des équipements techniques
situés à proximité doivent être limitées autant que possible. La norme limite les dépas-
sements, dont elle donne une définition spécifique : l’émergence d’une source est
définie par la différence entre le niveau sonore maximum occasionné dans la pièce par
le fonctionnement de la source et le niveau sonore dans la pièce qui n’est pas dépassé
pendant 90 % du temps lorsque la source ne fonctionne pas.
Les dépassements dus aux sources de bruit situées à l’intérieur du bâtiment mais en
dehors de la pièce à protéger, sont limitées comme suit :
– locaux de séjour : 6 dB(A)
– locaux de repos : 3 dB(A).
Toutefois, on ne tient pas compte des dépassements qui ne portent pas le niveau sonore
global à 30 dB(A) ou davantage dans les locaux de séjour et les locaux de repos. Si le
dépassement est dû à l’installation d’une nouvelle source de bruit, il faut néanmoins en
tenir compte dès qu’elle porte le niveau global à 27 dB(A) ou plus.
◆ le niveau sonore produit doit être limité à la source en imposant une limite maximale
dans les pièces renfermant des sources sonores techniques (groupes de conditionnement
d’air et ventilateurs).
Ces limitations sont exprimées en unités NR, qui, comme les dB(A), ont pour but
d’évaluer le bruit tel qu’il est perçu par l’oreille humaine. Il n’existe pas de relation
claire entre dB(A) et NR, mais on peut dire que x NR correspond plus ou moins à x +
5 dB(A).
6.3.1 INTRODUCTION
Les orifices de ventilation naturelle peuvent avoir une influence considérable sur le
confort acoustique dans l’habitation et, par conséquent, être en conflit avec les normes
susmentionnées. Le présent chapitre propose une méthode d’évaluation de cette influence,
qui permettra éventuellement de prendre les mesures nécessaires.
Pour se faire une idée de l’impact sur l’isolation acoustique, on opère la simplification
suivante : s’il faut pratiquer un orifice dans un élément de façade, par exemple, on y place
une grille de ventilation ; pour simplifier les choses, on considérera l’ouverture totale (ou
la surface totale de la grille de ventilation) et non les différentes fentes de la grille.
Des ouvertures de transfert, c.-à-d. des fentes ou des grilles, doivent également être
prévues à l’intérieur du bâtiment. Elles ont généralement une surface de 70 cm2, sauf
l’ouverture en direction de la cuisine qui doit avoir 140 cm2 (ou éventuellement 2 x
70 cm2). La pratique montre qu’on les réalise souvent en agrandissant les interstices en
dessous ou au-dessus des portes. Cette technique peut entrer en conflit avec la norme
NBN S 01-400 car celle-ci impose également des exigences concernant l’isolation contre
les bruits aériens entre les différentes pièces d’une même habitation. La situation est
pourtant moins grave qu’on pourrait le craindre : il n’existe généralement pas de com-
munication directe par des portes, par exemple, entre la plupart des pièces pour lesquelles
la norme impose une isolation acoustique sévère. En outre, il semble peu probable que
l’on prévoie des ouvertures de transfert dans la paroi séparant deux locaux sans porte de
communication. La plupart des ouvertures de transfert ont la forme d’une fente. La
diminution de l’isolation contre les bruits aériens due aux fentes a un comportement
spécifique qui sera évalué ci-après.
Comme nous l’avons déjà dit, les exigences en matière de performances posées par la
norme belge sont des exigences spectrales résumées par une valeur numérique unique, la
catégorie d’isolation. L’exigence n’est donc pas définie par une valeur d’isolation globale
exprimée en décibels.
La diminution de l’isolement aux bruits aériens d’une paroi en raison du placement d’une
grille de ventilation devrait donc être calculée à l’aide de la méthode du § 6.3.2, par
bandes d’un tiers d’octave. Ensuite, l’évaluation du spectre d’isolement acoustique ob-
tenu permet de décider si la catégorie exigée selon la norme NBN S 01-400 est respectée.
Il s’agit là d’un calcul compliqué qui peut toutefois s’effectuer sans difficulté à l’aide de
l’ordinateur.
5a
41 dB Les valeurs Rw ou Dnw correspondant aux quatre catégories
5b 36 dB
5c 31 dB
d’isolation contre les bruits aériens pour les façades sont
5d 26 dB reprises au tableau 7.
Considérons un élément de construction existant (une façade, par exemple) dont l’affai-
blissement aux bruits aériens s’exprime par Rwel en dB [37] et la surface totale Sel en m2.
On insère dans cet élément une grille de ventilation dont l’affaiblissement aux bruits
aériens (déterminé en laboratoire) est de Rwg dB. Pour ce faire, il faut pratiquer, dans la
façade, une ouverture totale d’une surface égale à Sg m2.
L’isolement aux bruits aériens résultant d’une paroi présentant une grille de ventilation
peut être déterminé à l’aide de la formule 3 :
− R wg
Sg (Stot − Sg ) − R wel
R wtot = − 10 log . 10 10
+ . 10 10 dB (3)
Stot Stot
A cet effet, on convertira la formule 3. Si l’on reprend les mêmes symboles qu’au
§ 6.3.2.1 et si l’on représente l’exigence acoustique posée pour l’ensemble de la paroi
avec grille de ventilation par Rwtot = x dB (x étant connu), on obtient alors :
Stot − 10x (Stot − Sg ) −
R wel
R wg > − 10 log 10 − . 10 10
dB (4)
Sg Stot
EXEMPLE
Pour que l’isolement aux bruits aériens résultant de la paroi présentant une grille de
ventilation satisfasse à l’exigence Va (c.-à-d. approximativement 41 dB selon la norme
ISO 717), la grille en elle-même doit avoir un isolement aux bruits aériens égal au
minimum à la valeur suivante :
16 −1041 (16 − 0,1) −1043
R wg > − 10 log 10 − 10 (5)
0,1 16
> 23,5 dB
REMARQUE
Le fait qu’une façade comportant une grille d’aération réponde ou non aux exigences
exprimées dans la norme NBN S 01-400 dépend, entre autres, de :
◆ la surface de la grille
◆ la surface totale de la façade
◆ l’isolement de la paroi de façade sans grille de ventilation
◆ l’isolement aux bruits aériens de la grille.
Lorsque l’isolement aux bruits aériens de la paroi existante n’est pas trop proche de la
limite imposée et si la surface de cette paroi est importante par rapport à la surface brute
de la grille, il est possible d’atteindre les valeurs exigées et il n’y a pas d’incompatibilité
entre la norme de ventilation et les normes acoustiques.
Si les ouvertures n’ont pas la forme d’une fente, on peut utiliser la formule 4 pour calculer
l’isolement aux bruits aériens résultant. La valeur de l’isolement de la “partie ouverte” est
considérée égale à zéro (représenté dans la formule par Rwg).
Si la grille de ventilation elle-même a malgré tout ou doit avoir un certain isolement aux
bruits aériens, on se référera totalement au § 6.3.2 (p. 49).
Les remarques du § 6.3.3.1 restent d’application. Toutefois, il faut tenir compte d’un
certain nombre de divergences. Au § 6.3.3.1, nous sommes partis de l’hypothèse que la
7.1 DISPOSITIFS DE
VENTILATION NATURELLE
Le dimensionnement d’un dispositif de
ventilation naturelle nécessite, en princi-
pe, des calculs complexes et des infor-
mations sur de nombreux aspects annexes. La ventilation naturelle résulte des différences de
pression, occasionnées par le vent et les écarts de température, au droit des ouvertures
pratiquées dans l’enveloppe du bâtiment et entre les pièces, ainsi qu’au droit des conduits.
Le lecteur trouvera, dans la bibliographie [13, 14, 30], des informations de base pour le
calcul des débits de ventilation susceptibles d’être atteints sous l’action de ces phénomènes.
Si l’on utilise la norme belge NBN D 50-001, ces calculs sont superflus. En effet, pour le
dimensionnement des dispositifs d’alimentation et d’évacuation, les différences de pres-
sion ont été fixées à 2 Pa lorsqu’il s’agit de ventilation de base. Le fabricant fournit
généralement les informations sur les débits nominaux traversant ces dispositifs lorsque
la différence de pression est de 2 Pa. On considère que, dans des conditions climatiques
normales, les dispositifs d’alimentation et d’évacuation garantissent une ventilation suf-
fisante s’ils ont été dimensionnés conformément aux prescriptions de la norme (voir
tableau 1, p. 16).
Pour les dispositifs de ventilation intensive, l’application d’une règle simple (voir § 3.4.2,
p. 19) remplace les calculs.
Le dimensionnement des ouvertures de transfert ne pose, dans la majorité des cas, aucune
difficulté. Quel que soit le système (A, B, C et D), les débits requis par les ouvertures de
transfert doivent être fournis pour une différence de pression de 2 Pa ou on applique la
règle simplifiée valable pour les fentes sous les portes (voir tableau 3, p. 19).
En présence d’une hotte puissante dans la cuisine, on se méfiera des dépressions impor-
tantes. Il peut dans ce cas s’avérer nécessaire de prévoir des ouvertures de transfert plus
grandes (ce sujet sera traité dans une Note qui sera publiée ultérieurement).
8.1 ENTRETIEN Tant dans les habitations individuelles que dans les im-
meubles collectifs, il importe de prévoir, d’une part, suffi-
samment de place pour pouvoir installer ou encastrer les dispositifs techniques et, d’autre
part, des possibilités d’entretien aisé.
Les éléments suivants de l’installation doivent en principe faire l’objet d’un entretien :
◆ les éléments assurant l’alimentation en air
◆ les bouches d’extraction
◆ la hotte de cuisine
◆ les ventilateurs d’extraction ou les ventilateurs-tourelles
◆ les groupes aérauliques
◆ l’installation de récupération de la chaleur
◆ les conduits d’air.
La plupart des grilles de ventilation sont pourvues d’un fin treillis destiné à retenir les
insectes. Une fois que ce treillis est encrassé par la poussière et les insectes, il doit être
nettoyé. Il est conseillé d’utiliser des grilles permettant un nettoyage aisé du fin treillis,
telles des grilles dont l’élément intérieur est amovible.
Les bouches d’extraction doivent satisfaire aux mêmes exigences que les ouvertures
d’alimentation, mais elles requièrent un entretien plus fréquent que ces dernières. En cas
d’encrassement trop important, un système de montage simple doit permettre un rempla-
cement rapide.
Pour un entretien aisé du filtre à graisses, il importe qu’il soit en métal et de dimension
appropriée pour pouvoir le disposer facilement dans le lave-vaisselle (cet aspect sera
traité plus en détail dans une Note qui sera publiée ultérieurement et est abordé dans la
Note d’information technique n° 187 [7]).
8.1.4 VENTILATEURS-TOURELLES
Pour permettre l’entretien, le moteur et les éléments électriques doivent être facilement
accessibles par un capot amovible ou une trappe de visite. Le remplacement éventuel des
éléments doit pouvoir s’opérer de manière simple.
Les remarques formulées pour les ventilateurs-tourelles s’appliquent en principe aussi aux
groupes aérauliques. Néanmoins, le groupe aéraulique étant constitué de plusieurs com-
posants pour le traitement de l’air, les opérations d’entretien s’en trouvent multipliées :
◆ contrôle
– de la qualité technique des éléments électriques tels que :
✲ les moteurs (au point de vue de l’alimentation en courant)
✲ les dispositifs de sécurité thermique (+ réglage)
✲ le thermostat assurant la protection contre le gel (+ réglage)
✲ les servomoteurs (+ réglage)
– de l’encrassement et de l’état des éléments mécaniques :
✲ l’encrassement des unités
✲ les batteries et les raccords
✲ l’usure et la tension des courroies trapézoïdales
✲ les clapets et la transmission
✲ les éléments antivibratiles
✲ les paliers du ventilateur et du moteur
✲ l’humidificateur
✲ la fermeture des trappes de visite
✲ la fixation des filtres
✲ le système de récupération de la chaleur
◆ opérations
– remplacer les filtres
– entretenir les unités et les composants, tels que les batteries, les clapets, le ventila-
teur, l’humidificateur d’air et le système de récupération de la chaleur
– si nécessaire, réparer les clapets
– retendre les courroies trapézoïdales.
Il importe que les filtres soient facilement accessibles (par une trappe ou un panneau de
visite) et que le degré d’encrassement soit indiqué par un voyant clignotant sur le tableau
de commande.
Ainsi, les coudes, les raccords à bords repliés intérieurs, les conduits flexibles canelés, ...
retiennent davantage la poussière que les conduits droits et lisses. Si le projet est bien
conçu, les conduits ne nécessiteront que peu d’entretien.
S’il existe un risque de condensation (voir § 4.7, p. 30), on contrôlera également les
conduits quant à leur corrosion éventuelle.
8.2 RÉGLAGE
Une fois l’installation réglée, l’utilisateur ne peut plus en modifier son fonctionnement,
si ce n’est en coupant l’alimentation en courant ou en agissant au niveau du réglage jour-
nuit éventuellement prévu.
Les dispositifs autoréglables offrent bien souvent une solution intéressante. Ainsi, il
existe des clapets et des grilles qui adaptent l’ouverture de transfert ou le débit en fonction
de la pression du vent, de l’humidité de l’air, de la température, de la présence de
personnes, de la concentration de CO2 ou d’autres gaz, de la différence de pression au
niveau du dispositif, du temps, ... Pour plus d’informations sur la ventilation à la deman-
de, on consultera les rapports de l’Annex 18 de l’Agence internationale de l’énergie [5,
31, 32, 38].
9.1.1 L’HABITATION
La figure 21 (p. 60) illustre les plans du rez-de-chaussée et du premier étage, ainsi que la
coupe verticale de l’habitation. Les pièces et locaux spéciaux sont représentés en grisé.
On considère que les combles ne sont pas habités et que la chaudière se trouve au grenier.
Les autres locaux doivent satisfaire aux exigences posées aux pièces et locaux normaux,
c.-à-d. aux prescriptions en matière de ventilation de base et de ventilation intensive
supplémentaire (ventilation périodique).
Conformément aux exigences de la norme NBN D 50-001, les débits du tableau 8 (p. 61)
doivent être réalisés.
AAAAAA
A AAA
7
AA
AA
AAAA
AAAA
AAAA
AAA
1 3 6
AAA
AAA
12
AAA
AA AAA
AAAA
AA
AAAAAAAAA
11
AAAAAA
AAA AAA AAAAAAAAA
AA AAAAAA AAA
8
AAAAAAAAA
4 5 10
AAAAAAAA
locaux spéciaux
locaux normaux B
AAA B
A. PLAN DU REZ-DE-CHAUSSÉE DE L’HABITATION SOCIALE B. PLAN DU PREMIER ÉTAGE DE L’HABITATION SOCIALE
13
Pour les quatre systèmes simplifiés qui, en vertu de la norme, entrent en ligne de compte
pour la ventilation de base (systèmes A, B, C et D), il faut prévoir des ouvertures de
transfert au droit des portes intérieures ou des murs intérieurs. Dans notre exemple, elles
doivent satisfaire aux exigences suivantes :
◆ dans la porte entre la cuisine et le living, on prévoit :
– soit une ouverture permettant un débit d’air d’au moins 14 dm3/s (50 m3/h) pour une
différence de pression de 2 Pa
– soit une fente sous la porte, d’une section nette de 140 cm2
◆ dans les autres portes intérieures, on prévoit :
– soit une ouverture permettant un débit d’air d’au moins 7 dm3/s (25 m3/h) pour une
différence de pression de 2 Pa
– soit une fente sous la porte, d’une section nette de 70 cm2.
Chambre 1 14,0 14 50 14 50 - -
Chambre 2 11,1 11,1 40 11,1 40 - -
Cuisine 9,3 14 50 - - 14 50
WC 1,2 7 25 - - 7 25
Les figures 22 à 25 (p. 62-65) présentent une solution possible pour la ventilation de base
et ce, pour chacun des quatre systèmes simplifiés (A, B, C et D). La figure 26 (p. 66)
illustre une solution alternative pour le système D, avec utilisation d’un échangeur de
chaleur, et la figure 27 (p. 67) propose une solution possible dans le cas d’un système de
chauffage à air.
Quel que soit le système utilisé pour la ventilation de base, il convient d’installer des
dispositifs pour la ventilation intensive dans les pièces d’habitation (living, chambres à
coucher, local d’étude ou de loisir) ainsi que dans la cuisine. Les exigences en la matière
sont résumées au tableau 9 et illustrées à la figure 28 (p. 68).
Tableau 9 Ouvrants des fenêtres et des portes pour la ventilation intensive, leur ouverture et leur
surface libre.
WC AUCUNE EXIGENCE
Salle de bain AUCUNE EXIGENCE
Hall d’entrée AUCUNE EXIGENCE
Hall de nuit AUCUNE EXIGENCE
( ) Au moins 40 % de la section requise dans chaque façade, par exemple 0,33 m2 dans l’une
1
AAAA AA AAA AA
AAAA AAA
locaux spéciaux
A A
locaux normaux OAR (33) OAR (50)
OAR (x)
AA AA
AAAAAAAA AAA AA AAA
AAAA
AA AA
AAAA
AAAA
AAA
AAA AA
AAAA AAA 9 OT
AA AAA
A
AAAA
OT
2 (140) (70) 7
OER
AA AAAA
AAAA
A AAA AAAA
AAA AAA
AAAAA
AA
(50)
AA AAAA
AAAA AAA AAAA
AA AAA
3 OT (70)
1 6 12 11
AAAAAA
AAAA AAA
OT
AAAA
AA AAA
OT (70)
(70)
AA AAAA
AA AAA
OER OER
AAAA
AA AAA
(25) OT OT (70) (50) 8
4
AAAAAAAA AAA
(70) 10
AAAA
AA AAA
5
CC
SYMBOLE SIGNIFICATION
OT
ouverture de transfert (section)
(cm2)
AA AA
AAAAAAAA AAA AAAA
AAAAAA
AA AAA AAAA
AAAAAA
OAM
(33)
AA AAAA
AAAA AAA AAAA
AAAAAA
OT 9 OT
2 (140) (70) 7
OER (50)
AA
AA
AAAA
AAAA
A
AAAA
AAAA AAA
AAA AAAA
AAA
A AAA OAM
(50)
AAAA
AA
AAA
AAAAA
AAA
AA
OT
1 3 6 12 (70)
11
AAAAAA
AAAA AAA AAAA
AAAAAA
OAM OT OT
(92) (70) (70) OAM
AA AAAA
AA AAA AAAA
AAAAAA
OER OER (40)
(25) OT OT (70) (50) 8
4
B B
A. PLAN DU REZ-DE-CHAUSSÉE DE L’HABITATION SOCIALE B. PLAN DU PREMIER ÉTAGE DE L’HABITATION SOCIALE
alimentation
en air extérieur
CC
V
Fig. 23 Ventilation de base selon le système B.
OER (50) OAM (33) 1. Garage 7. Chambre 1
salle de bain OAM OAM chambre
(40) (50) 2. Cuisine 8. Chambre 2
3
cham- cham- 3. Débarras 9. Chambre 3
bre 2 bre 1 4. WC 10. Salle de bain
5. Hall d’entrée 11. Hall de nuit
OER OAM OER (50) 6. Living 12. Toiture plate
(25) (92) cuisine
WC living
SYMBOLE SIGNIFICATION
OT (cm ) 2
ouverture de transfert (section)
V ventilateur
AA AA AA AAA
locaux spéciaux
A A
AAA
AAA AAA
locaux normaux
AA AA AA AAA
OAR (x)
AA AAAA
AA AAA AAAAAA
AAA
OAR (33) OAR (50)
AAAAAA
AAAA AAA AAA
AAA AAA
OT 9 OT
2 (70) 7
AAA
AAA A AAA
(140)
AA AAAA
AAAA
A AAA
OEM
(50)
AA AAAA
AAAA AAA AAA
AA AAAA
AAA
AA
OT
1 3 6 12 (70)
11
AAAAAA
AAAA AAA AAA
AAAAAA
OT OT (70)
(70)
AA AAAA
AA AAA AAA
AAA AAA
OEM OEM
(25) OT OT (70) (50) 8
AAA
AAAAAA
4
AAAAAAAA AAA
(70) 10
5
évacuation de
l’air intérieur
CC
V
Fig. 24 Ventilation de base selon le système C.
OER (50) 1. Garage 7. Chambre 1
OAR (40) badkamer
OAR (33) chambre 3 2. Cuisine 8. Chambre 2
chambre 2
OAR (50) chambre 1 3. Débarras 9. Chambre 3
4. WC 10. Salle de bain
5. Hall d’entrée 11. Hall de nuit
OEM OEM (50) 6. Living 12. Toiture plate
(25) cuisine OAR (x)
OAR (92 - x) WC living
living
SYMBOLE SIGNIFICATION
OT (cm ) 2
ouverture de transfert (section)
V ventilateur
AA AA AA AAA AAA
AAA AAA
locaux spéciaux
A A
locaux normaux
AA
AA AA AA
AA
AAAA AAA
AAA AAA
AAA AAA
AAA AAA
AAA
OAM (33)
AAAAAA
AAAA AAA AAA
AAA
A AAA
OT 9 OT
2 (140) (70) 7
AA AAAA
A
AAAA AAA
OEM
AAA
AA
AAA AAA
AAAAA
AA
(50)
OAM
(50)
AA AAAA
AAAA AAA
OT
AAAAA AAA
1 3 6 12 (70)
11
AAAAAA
AAAA AAA
OAM OT OT OAM
AAAAA AAA
(92) (70) (70) (40)
AA AAAA
AA AAA
OEM
AAAAA AAA
OEM
(25) OT OT (70) (50) 8
4
AAAAAAAA AAA
(70) 10
AAAAA AAA
5
B B
A. PLAN DU REZ-DE-CHAUSSÉE DE L’HABITATION SOCIALE B. PLAN DU PREMIER ÉTAGE DE L’HABITATION SOCIALE
évacuation de alimentation
l’air intérieur en air extérieur
CC
V V
Fig. 25 Ventilation de base selon le système D.
OEM (50) OAM (33) 1. Garage 7. Chambre 1
salle de bain OAM OAM chambre 3
(40) (50) 2. Cuisine 8. Chambre 2
cham- cham- 3. Débarras 9. Chambre 3
bre 2 bre 1 4. WC 10. Salle de bain
5. Hall d’entrée 11. Hall de nuit
OEM OAM OEM (50) 6. Living 12. Toiture plate
(25) (92) cuisine
WC living
SYMBOLE SIGNIFICATION
OT (cm ) 2
ouverture de transfert (section)
V ventilateur
AA AA AA AAA AAA
AAA AAA
locaux spéciaux
A A
locaux normaux
AA
AA AA AA
AA
AAAA AAA
AAA AAA
AAA AAA
AAA AAA
AAA
OAM (33)
AAAAAA
AAAA AAA AAA
AAA
A AAA
OT 9 OT
2 (140) (70) 7
AA AAAA
A
AAAA AAA
OEM
AAA
AA
AAA AAA
AAAAA
AA
(50)
OAM
(50)
AA AAAA
AAAA AAA
OT
AAA AA AAA
1 3 6 12 (70)
11
AAAAAA
AAAA AAA
OAM OT OT OAM
AAAAA AAA
(92) (70) (70) (40)
AA AAAA
AA AAA
OEM
AAA AA AAA
OEM
(25) OT OT (70) (50) 8
4
AAAAAAAA AAA
(70) 10
AAAAA AAA
5
B B
A. PLAN DU REZ-DE-CHAUSSÉE DE L’HABITATION SOCIALE B. PLAN DU PREMIER ÉTAGE DE L’HABITATION SOCIALE
évacuation de
l’air intérieur
CC
alimentation V/E
en air extérieur Fig. 26 Ventilation de base selon le système D,
OEM (50) OAM (33) solution alternative avec échangeur de chaleur.
salle de bain OAM OAM chambre 3
(40) (50) 1. Garage 7. Chambre 1
cham- cham- 2. Cuisine 8. Chambre 2
bre 2 bre 1 3. Débarras 9. Chambre 3
4. WC 10. Salle de bain
OEM OAM OEM (50) 5. Hall d’entrée 11. Hall de nuit
(25) (92) cuisine 6. Living 12. Toiture plate
WC living
SYMBOLE SIGNIFICATION
OT (cm ) 2
ouverture de transfert (section)
AAAAAAAAAAA AAA
AAA AAAA
A
locaux normaux
AAA
AAA A AAAA
+ CA
AA AAAA
AAAAA AAA
2 (70) (70)
OAM (33) 7
CA + + CA
AA AAAA
AAAA AAA AAA AAAA
AAAAAA
CA
OAM REC. (92)
OT
3
AA AAAA
AAAA AAA AAA AAAAAA
1 6 12 11 (70)
OEM
(REC) OT
AAAAAAAAAAA AAAAAAAAA
(93) (70)
OEM OAM (40)
(70)
OT
(25) OT 10 + CA
AAAAAAAAAAA AAAAAAAAA
5
B B
A. PLAN DU REZ-DE-CHAUSSÉE DE L’HABITATION SOCIALE B. PLAN DU PREMIER ÉTAGE DE L’HABITATION SOCIALE
évacuation de
l’air intérieur
AAAAAAAAA
alimentation CC
en air frais V/E Fig. 27 Ventilation de base selon le système D, avec
AAAAA
AAAAA
échangeur de chaleur et chauffage de l’air.
OEM
1. Garage 7. Chambre 1
(40) OAM (50)
AAAAA
AAAAA
(50) (33) 2. Cuisine 8. Chambre 2
+ CA 3. Débarras 9. Chambre 3
AAAAA
AAAAA
4. WC 10. Salle de bain
5. Hall d’entrée 11. Hall de nuit
6. Living 12. Toiture plate
AAAAA
AAAAAAAAAA
(25) (92)
OEM CA OEM CA = chauffage de l’air
(REC) (50) REC = recyclage (air récupéré du hall
AAAAAAAAAA
AAAAA
(92)
d’entrée et amené dans le living
(éventuellement après chauffage))
SYMBOLE SIGNIFICATION
OT (cm2) ouverture de transfert (section)
AAA
AAA AAA
min. 0,60 m2 min. 0,90 m2
AA AAA
AAAA AAA AAAAAA
AAA
ou min. 0,33
à 0,49 m2
AAAAAA
AAA
2
AAA AAA
AAA AAA 9
AAA
AAA A AAA
7
AA
AA
AAAA
AAAA
AAAA
AAA
1
3
6 AAA
AAA
12
AAA
AA AAA
AAAA
AA
AAA
AAAAAA
11
AAAAAA
AAA AAA AAA
AAA AAA
AA AAAAAA AAA
8
AAA
AAAAAA
4 10
AAAAAAAA AAA
5
Fig. 28 Dispositifs pour la ventilation périodique (sections minimales des ouvrants des fenêtres).
1. Garage 4. WC 7. Chambre 1 10. Salle de bain
2. Cuisine 5. Hall d’entrée 8. Chambre 2 11. Hall de nuit
3. Débarras 6. Living 9. Chambre 3 12. Toiture plate
La surface des ouvrants des portes et des fenêtres doit être égale à 6,4 % de la superficie
au sol, hormis dans le living, où cette valeur est ramenée à 3,2 %, à condition qu’au moins
40 % des ouvertures de ventilation se trouvent dans l’une des deux façades. Si tel n’est
pas le cas (par exemple, présence de portes et de fenêtres ouvrantes uniquement dans la
façade arrière), la section nécessaire sera de 6,4 %.
9.1.3.1 LE DÉBARRAS
La figure 29 (p. 69) présente les trois solutions possibles pour l’aération du débarras.
Dans la dernière, l’air extérieur est directement amené dans le débarras.
2 3 4 2 3 4
min. 1,80 m
min. 1,80 m
OT OE
(150) (150)
5 6 5 6
max.
max.
0,2 m
OT
0,2 m
(150)
SYMBOLE SIGNIFICATION
OT ouverture de transfert (section)
1 (cm2)
OE ouverture d’évacuation (section)
(cm2)
OE
(150)
5 6
max.
0,2 m
OT alimentation
(150) en air extérieur
Fig. 29 Dispositifs pour la ventilation intensive dans
le débarras.
1. Grenier 4. Chambre 3
C. SOLUTION ALTERNATIVE AVEC AMENÉE DIRECTE D’AIR EXTÉRIEUR 2. Salle de bain 5. Hall d’entrée
3. Hall de nuit 6. Cuisine
9.1.3.2 LE GARAGE
La superficie du garage est de 20,5 m2. Selon la norme, la section totale des bouches
d’aération doit, dans ce cas, équivaloir à 0,2 % de la superficie au sol, soit 410 cm2.
Etant donné que le garage a plus d’une paroi verticale en contact avec l’air extérieur, les
ouvertures d’aération doivent être réparties sur les deux parois opposées, ce qui peut par
exemple donner en pratique une ouverture de 200 cm2 dans la façade avant et une ouver-
ture de 210 cm2 dans la façade arrière.
Bien que la norme ne parle explicitement que de ventilation naturelle dans le garage, la
ventilation mécanique y est également autorisée.
9.1.3.3 LE GRENIER
La ventilation dans le grenier peut être tant naturelle que mécanique (NBN D 50-001,
§ 5.7).
La ventilation naturelle peut se faire par des fenêtres, des grilles ou des conduits :
◆ tabatières : en position ouverte, elles doivent au moins avoir 140 cm2
◆ grilles : la somme des débits traversant toutes les grilles doit être égale à 14 dm3/s
(50 m3/h) pour une différence de pression de 2 Pa
◆ conduits : leur section libre totale doit au moins être égale à 0,014 m2 (140 cm2).
Dans le cas d’une alimentation et d’une évacuation mécaniques, le débit tant de l’alimen-
tation que de l’extraction doit être d’au moins 7 dm3/s (25 m3/h).
REMARQUE
Bien que la norme ne le stipule pas explicitement, il est clair que des dispositifs spécifi-
ques d’alimentation et d’évacuation sont superflus lorsque le parachèvement de la struc-
ture de la toiture n’est pas étanche à l’air (par exemple, si des tuiles sont visibles du
grenier ou si la sous-toiture est constituée uniquement de panneaux à base de fibres liées
au ciment avec joints ouverts).
Etant donné que le grenier fait, dans ce cas, également office de chaufferie (par exemple,
brûleur au gaz naturel, type d’appareil à combustion fermée), il faut également satisfaire,
pour ce local, aux exigences de la norme NBN D 50-001, § 5.6 :
◆ la ventilation et les sections de ventilation minimales doivent répondre aux exigences
de la norme NBN D 51-003 [19]
◆ les ouvertures d’alimentation et d’évacuation ne peuvent pas être obturables.
Il est de toute évidence permis d’utiliser une hotte dans la cuisine. Si l’on installe une
hotte ayant un débit d’extraction très élevé, il importe d’agrandir l’ouverture ou les
ouvertures de transfert vers la cuisine. Pour davantage d’explications sur le dimensionne-
ment des hottes, on consultera la Note d’information technique n° 187 [7].
Une bonne étanchéité à l’air de l’habitation est, de manière générale, une bonne chose.
Dans le cas du système D, le taux de ventilation ne peut dépasser 3 h-1 pour une différence
de pression de 50 Pa et, en présence d’un système statique de récupération de la chaleur,
on conseille une valeur de 1 h-1 maximum. Il est recommandé de contrôler (et éventuel-
lement d’améliorer) l’étanchéité à l’air par un essai de pressurisation.
Dans le cas des appareils au gaz, les possibilités suivantes entrent en ligne de compte :
◆ l’utilisation d’un appareil à combustion fermée : avec ce genre d’appareil, l’ensemble
du cycle (alimentation en air, combustion proprement dite et évacuation des gaz de
combustion) n’est pas en contact avec le local où se trouve l’appareil. Il n’y a donc
aucune interaction entre l’air intérieur et les produits de combustion. Cette méthode
garantit l’absence de produits de combustion dans les locaux d’habitation
◆ l’installation de l’appareil en dehors de la zone d’habitation, c.-à-d. dans le garage,
dans les combles non habités, ... Dans tous ces cas, on respectera les exigences rela-
tives à l’alimentation en air.
En présence d’un système d’extraction mécanique à débit élevé (une hotte, par exemple)
et d’un appareil à combustion ouverte, les solutions suivantes sont envisageables :
◆ l’installation d’un appareil au gaz équipé d’un système de sécurité empêchant le reflux
des produits de combustion (ces appareils portent l’indice ‘BS’, par exemple un appa-
reil du type B11BS, selon la norme NBN D 51-003 [19])
◆ l’installation d’un système de réglage empêchant le fonctionnement simultané des
deux appareils. Cette possibilité ne peut s’appliquer qu’à des appareils disposant d’un
circuit électrique pour le réglage de la combustion (par exemple, un thermostat). En
pratique, il n’est cependant pas évident de faire dépendre le fonctionnement d’un
appareil à combustion ouverte, par exemple dans la salle de bains, du fonctionnement
de la hotte dans la cuisine.
Si l’on prévoit des ouvertures réglables pour l’alimentation naturelle ou libre et si l’habi-
tation se situe dans une zone de circulation dense, des dispositifs de ventilation amortis-
sant le bruit peuvent être mis en œuvre, mais il est préférable de placer toutes les ouver-
tures d’alimentation réglables dans la façade arrière du living.
9.2.1 L’IMMEUBLE
Le deuxième exemple est celui d’un immeuble à appartements à trois étages. Le plan de
l’appartement et les deux coupes verticales du bâtiment sont illustrés à la figure 30. Les
pièces et locaux spéciaux, d’une part, de l’appartement et, d’autre part, de l’immeuble à
appartements sont représentés en grisé.
locaux spéciaux A
locaux normaux
1 2 3
5
11
8
6
B B
9
10
A
A. PLAN DE L’APPARTEMENT
∂
Fig. 30 Présentation de l’immeuble à appartements.
1. Chambre 2 (3,70 m x 2,80 m) 7. Chambre 1 (3,90 m x 2,80 m)
2. Cuisine (3,05 m x 2,80 m) 8. Hall de nuit (1,10 m x 1,75 m)
3. Débarras (1,25 m x 2,80 m) 9. Living (4,70 m x 6,50 m) 䊳
4. WC (0,90 m x 1,65 m) 10. Balcon
5. Hall d’entrée (1,65 m x 1,80 m) 11. Cage d’escaliers et hall d’entrée commun
6. Salle de bain (1,75 m x 2,15 m)
7 9 11
7 9 11
7 9 11
2 6 7
2 6 7
2 6 7
2 6 7
Tableau 10 Débits à réaliser dans les appartements en vertu de la norme NBN D 50-001.
Cuisine 8,5 14 50 - - 14 50
WC 1,5 7 25 - - 7 25
Salle de bain 3,8 14 50 - - 14 50
Hall d’entrée 3,0 3 11 Ventilation par les ouvertures
Hall de nuit 1,9 1,9 7 de transfert
Pour les quatre systèmes simplifiés qui, selon la norme, entrent en ligne de compte pour
la ventilation de base (systèmes A, B, C et D), il est nécessaire de prévoir des ouvertures
de transfert au droit des portes intérieures ou des murs intérieurs. Dans l’immeuble de
notre exemple, elles doivent satisfaire aux exigences suivantes :
◆ dans la porte entre la cuisine et le living, on prévoit :
– soit une ouverture permettant un débit d’air d’au moins 14 dm3/s (50 m3/h) pour une
différence de pression de 2 Pa
– soit une fente sous la porte, d’une section nette de 140 cm2
◆ dans les autres portes intérieures, on prévoit :
– soit une ouverture permettant un débit d’air d’au moins 7 dm3/s (25 m3/h) pour une
différence de pression de 2 Pa
– soit une fente sous la porte, d’une section nette de 70 cm2.
Les figures 31 à 34 proposent une solution possible en matière de ventilation de base pour
chacun des quatre systèmes simplifiés (A, B, C et D).
Nous donnons également deux variantes pour le système C (alimentation libre, comme pour
le système A, et évacuation mécanique) : l’évacuation décentralisée (fig. 34, p. 80) et l’éva-
cuation centralisée au moyen d’un ventilateur commun installé sur le toit (fig. 35, p. 81).
Quant au système D, la figure 36 (p. 82) présente la variante avec échangeur de chaleur.
Quel que soit le système utilisé pour la ventilation de base, il faut toujours prévoir des
dispositifs pour la ventilation intensive dans les pièces d’habitation (living, chambres à
coucher, pièces d’étude ou de loisir) et dans la cuisine. Les exigences en la matière sont
résumées dans le tableau 11 et illustrées à la figure 37 (p. 83).
WC AUCUNE EXIGENCE
Salle de bain AUCUNE EXIGENCE
Hall d’entrée AUCUNE EXIGENCE
Hall de nuit AUCUNE EXIGENCE
(1) Au moins 40 % de la section requise dans chacune des façades, par exemple 0,39 m2
dans la façade avant et 0,59 m2 dans la porte donnant sur le balcon.
La superficie des ouvrants des portes et fenêtres doit être égale à 6,4 % de la superficie
au sol, excepté dans le living, où cette valeur est ramenée à 3,2 %, à condition qu’au
moins 40 % de la surface se retrouvent dans l’une des deux façades. Si cette exigence
n’est pas satisfaite (par exemple, absence de châssis ouvrant dans la façade avant), la
section requise sera égale à 6,4 %, à réaliser via la porte donnant sur le balcon.
OER
OER (25) 4
(50)
(70)
OT
1 2 3
(70)
OT
(70)
OT
OT (140) 11
OT (70)
OT 8
6 (70)
OER
B B
(70)
OT
(50)
9
A. PLAN DE L’APPARTEMENT
7 9 11
7 9 11
7 9 11
7 9 11
2 6 7
OER (50)
cuisine
OAR (39)
chambre 1
2 6 7
OER (50)
cuisine
OAR (39)
chambre 1
2 6 7
OER (50)
cuisine
OAR (39)
chambre 1
2 6 7
SYMBOLE SIGNIFICATION
∂
䊴 Fig. 31 Ventilation de base selon le système A.
1. Chambre 2 7. Chambre 1
2. Cuisine 8. Hall de nuit
3. Débarras 9. Living
4. WC 10. Balcon
5. Hall d’entrée 11. Cage d’escaliers et hall
6. Salle de bain d’entrée commun
OER
OER (25) 4
(50)
(70)
OT
1 OAM 2
3
(38)
5
(70)
OT
V
(70)
11
OT
OT OT (140)
8 (70) OAM
OT (110)
6
OT (70)
(70)
B OER B
(50)
9
7 OAM
(39)
10
A. PLAN DE L’APPARTEMENT
OER
OER (25) 4
(50)
(70)
OT
1 OAM 2
3
(38)
5
(70)
OT
(70)
11
OT
OT OT (140)
8 (70) OAM
OT (110)
6 (70)
OT (70)
OER
B (50) B
9
7 OAM
(39)
10
A. PLAN DE L’APPARTEMENT
amenée d’air extérieur
V
SYMBOLE SIGNIFICATION
䊴
Fig. 33 Ventilation de base selon le système B,
conduit pour l’évacuation naturelle alimentation centralisée.
1. Chambre 2 7. Chambre 1
2. Cuisine 8. Hall de nuit
conduit pour l’alimentation 3. Débarras 9. Living
mécanique 4. WC 10. Balcon
5. Hall d’entrée 11. Cage d’escaliers et
6. Salle de bain hall d’entrée commun
V ventilateur
V OEM
(25) 4
OEM
(70)
OT
2 (50)
1
3
(70)
5
DO
(70)
11
OT
OEM OT OT (140)
(50)
8 (70)
OT
6
OT (70)
(70)
A. PLAN DE L’APPARTEMENT
évacuation de
l’air intérieur
V OEM
(50)
OEM OAR
(50) cuisine (39)
(25) WC
évacuation de 2 6 7
l’air intérieur SYMBOLE SIGNIFICATION
V OEM
(50)
OAR
OT
OEM ouverture de transfert (section)
(50) cuisine (39) (cm2)
(25) WC OAR ouverture d’alimentation réglable
évacuation de 2 6 7 (m3/h) (débit de ventilation nominal)
l’air intérieur
OEM
V
(50) OEM ouverture d’évacuation mécanique
OAR (m3/h) (débit de ventilation nominal)
OEM
(50) cuisine (39)
(25) WC conduit pour l’évacuation
évacuation de mécanique
2 6 7
l’air intérieur
V OEM V ventilateur
(50)
OEM OAR
(50) cuisine (39)
(25) WC
2 6 7
OEM
(25) 4
(70)
OT
1 2 3
OEM
(70)
5
OT
(50)
(70)
11
OT
OEM OT OT (140)
(50)
8 (70)
OT
6
OT (70)
(70)
A. PLAN DE L’APPARTEMENT
évacuation de
l’air intérieur
V
OEM (50)
OEM s.d.b.
OEM (50) OAR
(25) cuisine
WC (39)
2 6 7
2 6 7
OEM
(25) 4
OEM
(70)
OT
(50) 3
1 OAM 2
(38)
5
(70)
OT
(70)
11
OT
OEM OT OT (140) ventilateur/
(50) OAM échangeur
8 (70)
OT (110) de chaleur
6 (70)
OT (70)
B B
9
7
OAM
(39)
amenée 10
d’air extérieur
9.2.3.1 LE DÉBARRAS
Les solutions proposées dans le premier exemple (§ 9.1.3.1, p. 68) peuvent s’appliquer
dans ce cas également.
4
1 2 3
5
11
8
6
7
min. 0,39 m2 ... 0,59 m2
ou min. 1,96 m2 10
Fig. 37 Dispositifs pour la ventilation périodique (sections minimales des ouvrants des fenêtres).
1. Chambre 2 4. WC 7. Chambre 1 10. Balcon
2. Cuisine 5. Hall d’entrée 8. Hall de nuit 11. Cage d’escaliers et
3. Débarras 6. Salle de bain 9. Living hall d’entrée commun
Le débit que doit fournir l’installation de ventilation est de 0,5 V/3,6 = 37 dm3/s ou
133 m3/h. Il peut être réalisé :
◆ par une ventilation totalement naturelle (Ac) ou
◆ au moyen d’un système d’insufflation mécanique (Bc) ou
◆ au moyen d’un système d’insufflation et d’extraction mécaniques (Dc).
Un système d’extraction mécanique à alimentation libre n’est pas autorisé, étant donné
que, selon la norme, la cage d’escaliers doit, durant la majeure partie de l’année, être en
légère surpression par rapport aux appartements.
Les ouvertures d’alimentation doivent être prévues dans une paroi extérieure au niveau
rez-de-chaussée de la cage d’escaliers. Les ouvertures d’évacuation se trouvent au niveau
le plus élevé de la cage d’escaliers, dans une paroi extérieure, ou consistent en un conduit
débouchant sur le toit. La section libre de ce conduit ainsi que de tous les raccords est de
minimum 0,5 V/3600 = 0,0370 m2 ou 370 cm2.
Si l’on opte pour le système d’insufflation mécanique ‘Bc’ ou pour le système d’insufflation
et d’extraction mécaniques ‘Dc’, le débit de 37 dm3/s ou 133 m3/h doit pouvoir être réalisé
en permanence.
Les figures 38 à 40 montrent les trois variantes pour la ventilation de la cage d’escaliers.
OAR
4 OER
(133)
3
porte d’entrée
5 débit d’air < 50 m3/h
pour 50 Pa
11
10
A. PLAN DE L’APPARTEMENT
370 cm2
OER
(133)
9 11
9 11
9 11
OAR
9 11
4 OAM
(133) OER
(133)
3
porte d’entrée
débit d’air < 50 m3/h
5 pour 50 Pa
11
10
A. PLAN DE L’APPARTEMENT
370 cm2
OER
(133)
9 11
9 11
9 11
OAM
9 V (133) 11
Fig. 39 Ventilation de la cage d’escaliers commune. Système Bc : alimentation mécanique et évacuation libre.
1. Chambre 2 4. WC 7. Chambre 1 10. Balcon
2. Cuisine 5. Hall d’entrée 8. Hall de nuit 11. Cage d’escaliers et
3. Débarras 6. Salle de bain 9. Living hall d’entrée commun
OAM = ouverture d’alimentation mécanique
OER = ouverture d’évacuation réglable
V = ventilateur
OAM
4 (133)
3 OEM
(133)
11
10
A. PLAN DE L’APPARTEMENT
OEM
(133)
9 11
9 11
9 11
OAM
(133)
9 V 11
Si l’on prévoit des ouvertures réglables pour l’alimentation naturelle ou libre et si l’habi-
tation se situe dans une zone de trafic dense, des dispositifs de ventilation amortissant le
bruit peuvent être mis en œuvre, mais il est préférable de placer toutes les ouvertures
d’alimentation réglables dans la façade arrière (si cela est possible).
Une bonne étanchéité à l’air du bâtiment est, de manière générale, un point positif. Il est
conseillé de contrôler (et éventuellement d’améliorer) l’étanchéité à l’air dans le cas du
système D et en présence d’un système statique de récupération de la chaleur.
L’explication donnée au § 9.1.6 (p. 71) s’applique également aux appartements. Il con-
vient cependant de mentionner quelques différences importantes :
◆ les appartements sont souvent plus étanches à l’air que les habitations individuelles ;
des problèmes de reflux des gaz de combustion se posent dès lors plus rapidement
◆ outre les appareils à combustion fermée mentionnés, il est également possible, dans les
appartements, d’utiliser de tels appareils en combinaison avec des conduits d’évacua-
tion doubles. A noter toutefois que l’appareil au gaz et les conduits de fumée ne
proviennent généralement pas du même fabricant et il faudra donc vérifier si un
raccord entre les deux est possible.
La check-list proposée dans cette annexe permet de vérifier si un projet satisfait aux
exigences de la norme NBN D 50-001.
1. ÉLÉMENTS ESSENTIELS
Les débits nominaux peuvent être déterminés à l’aide du tableau 12 (p. 89).
Dans le cas du système D, on vérifiera si l’air évacué n’est pas susceptible d’être réintroduit
dans les voies d’alimentation.
Chambre 1 1 7 < ... < 10/pers. 3,6 25 < ... < 36/pers.
Chambre 2 1 7 < ... < 10/pers. 3,6 25 < ... < 36/pers.
Chambre 3 1 7 < ... < 10/pers. 3,6 25 < ... < 36/pers.
Local d’étude 1 3,6
Local de loisir 1 3,6
(dm3/s) (m3/h)
ÉVACUATION D’AIR
Remarque : la norme autorise également les fentes autour des portes intérieures.
Le tableau 14 stipule les débits requis des ouvertures de transfert autres que des fentes
sous ou autour des portes intérieures (grilles insérées dans une porte ou dans un mur).
Tableau 14 Débit requis des ouvertures de transfert
LOCAL DÉBITS DE TOUTES LES
pour une différence de pression de 2 Pa, en fonction
OUVERTURES DE TRANSFERT
de la pièce.
POUR 2 PA
◆ La section libre de l’ouverture d’évacuation réglable doit pouvoir être réglée manuel-
lement (au moins 3 positions intermédiaires entre les positions “complètement fer-
mée” et “complètement ouverte”) ou automatiquement.
◆ La section libre des conduits d’évacuation est au minimum de 0,014 m2 (140 cm2) pour
la cuisine et la salle de bain, et de 0,007 m2 (70 cm2) pour les WC. Elle doit être
respectée partout et également au droit du raccord entre l’ouverture et le conduit.
◆ La plus petite dimension de ces conduits d’évacuation est de 0,05 m (5 cm) minimum.
Cuisine 140 5
Salle de bain 140 5
WC 70 5
Tous les conduits d’évacuation naturelle doivent déboucher sur le toit. L’annexe II de la
norme NBN D 50-001 fixe les exigences posées quant à l’emplacement du débouché des
conduits pour l’évacuation libre ou naturelle, d’une part, par rapport aux bâtiments ou aux
obstacles qui risquent d’entraver l’évacuation et, d’autre part, par rapport au toit lui-
même. Cet aspect sera traité plus en détail dans une Note d’information technique qui sera
publiée ultérieurement.
3.1 LOCAUX
Les locaux suivants font l’objet d’exigences en matière de ventilation intensive : les
chambres à coucher, le living, les locaux d’étude, les locaux de loisir et la cuisine (même
sans fenêtre).
3.2 EXIGENCES
Les ouvrants des portes et des fenêtres dans les façades extérieures de ces locaux doivent
avoir la superficie libre minimale suivante :
◆ en cas de ventilation unilatérale : 0,064 . Al (m2)
◆ en cas de ventilation transversale : 0,032 . Al (m2)
◆ cuisine sans fenêtre : évacuation mécanique de 200 m3/h,
où Al = la superficie au sol du local considéré (m2).
4.1 GARAGES
Les bouches d’aération doivent être prévues dans le bas des parois extérieures verticales
et leur partie supérieure ne peut se situer à plus de 40 cm au-dessus du sol du garage. Si
plus d’une paroi verticale est en contact avec l’air extérieur, les bouches d’aération seront
réparties sur ces parois extérieures (de préférence sur deux parois opposées).
La surface libre totale de ces ouvertures doit au moins être égale à 0,2 % de la superficie
au sol.
Une extraction mécanique permanente est requise et doit être conçue et réalisée sur la
base d’une étude séparée.
Les portes intérieures entre le garage et le hall d’entrée, les couloirs ou d’autres locaux
d’habitation doivent être bien étanches à l’air. Pour les garages communs, le débit de fuite
de ces portes ne peut dépasser 14 dm3/s (50 m3/h) pour une différence de pression de 50 Pa.
Si les caves et/ou les greniers sont très peu étanches à l’air extérieur, aucune exigence
n’est posée en matière de ventilation.
S’il existe, dans les caves, un risque de diffusion de radon, une étude spéciale doit être
entreprise.
Tableau 16 Exigences posées en matière de ventilation pour les caves et les greniers.
Aération naturelle petites fenêtres : min. 140 cm2 petites fenêtres : min. 140 cm2
grilles : min. 50 m /h pour 2 Pa
3
grilles : min. 50 m3/h pour 2 Pa
conduit : min. 140 cm2
Extraction mécanique grilles : min. 7 dm3/s (25 m3/h) minimum 7 dm3/s (25 m3/h)
pour 2 Pa
conduit : min. 70 cm2
4.3 DÉBARRAS
Les débarras dont la superficie au sol est supérieure à 1,5 m2 et dont le volume dépasse
3 m3 doivent être pourvus de deux ouvertures de transfert d’une section libre de 150 cm2
minimum chacune, placées à 20 cm maximum au-dessus du plancher pour l’ouverture du
bas et à 1,80 m minimum au-dessus du sol pour celle du haut.
Pour une différence de pression de 50 Pa, le débit de fuite des portes d’entrée des
habitations qui donnent sur les couloirs ou les cages d’escaliers communs doit être infé-
rieur à 14 dm3/s (50 m3/h) dans les deux sens.
TYPE DE VENTILATION ALIMENTATION (située dans le bas) EVACUATION (située dans le haut)
grilles
ou 0,5 V (m3/h) ou 0,5 V (m3/h)
grilles
débit de fuite maximum pour 50 Pa : débit de fuite maximum pour 50 Pa :
0,5 V/3,6 (dm3/s) ou 0,5 V (m3/h) 0,5 V/3,6 (dm3/s) ou 0,5 V (m3/h)
horizontale
conduit
gaine
minimum 0,5 V/3600 (m2) minimum 0,5 V/3600 (m2)
Insufflation mécanique débit permanent : 0,5 V/3,6 (dm3/s) débit pour 2 Pa : 0,5 V/3,6 (dm3/s)
grilles
ou 0,5 V (m3/h) ou 0,5 V (m3/h)
débit de fuite maximum pour 50 Pa :
0,5 V/3,6 (dm3/s) ou 0,5 V (m3/h)
conduit
minimum 0,5 V/3600 (m2)
Insufflation et débit permanent : 0,5 V/3,6 (dm3/s) ou débit permanent : 0,5 V/3,6 (dm3/s)
extraction mécaniques 0,5 V (m3/h) ou 0,5 V (m3/h)
V = volume d’air en m3
La norme ne pose aucune exigence quantitative quant aux aspects acoustiques. L’auteur
de projet et l’exécutant doivent cependant se poser les questions suivantes :
◆ les dispositifs de ventilation n’augmentent-ils pas la charge acoustique extérieure (par
exemple, lorsque des grilles d’alimentation sont disposées dans une façade située le
long d’une voie de circulation dense)
◆ les dispositifs de ventilation n’occasionnent-ils pas une nuisance acoustique inaccep-
table (surtout en cas de ventilation mécanique, il convient d’accorder une attention
particulière à l’alimentation en air dans les chambres à coucher et à l’évacuation au
moyen de la hotte)
◆ n’existe-t-il pas un risque de nuisance acoustique causée par le système de ventilation
installé à l’extérieur (par exemple, si le ventilateur d’évacuation est placé sur une
toiture plate à côté d’une fenêtre de chambre à coucher) ?
L’étanchéité à l’air des habitations en général fait l’objet du chapitre 5 (p. 37). Elle peut
être déterminée au moyen d’un essai de pressurisation.
Il convient d’accorder une attention particulière au choix du matériau des conduits. Les
appartements doivent être compartimentés.
Il convient de prévoir, d’une part, des possibilités pour que l’installateur puisse placer le
système choisi de manière valable du point de vue technique et esthétique et, d’autre part,
les dispositifs nécessaires pour l’accès et l’entretien de l’installation. Enfin, on veillera à
ce que l’utilisateur puisse se servir de l’installation de manière simple.
INTERPRÉTATION CORRECTE
DES EXIGENCES DES NORMES
BELGES NBN D 50-001 ET
NBN B 62-003
1. LA NORME NBN D 50-001
1.1 EXIGENCES
La norme belge NBN D 50-001 (chapitre 4) fixe les exigences quant aux débits de
ventilation à installer dans les habitations, exigences qui sont également décrites au
chapitre 3 (p. 14) de la présente Note d’information technique.
Il existe de nombreux malentendus quant aux débits et surtout à l’influence sur la con-
sommation d’énergie.
◆ La norme se base, pour la plupart des pièces, sur une exigence de 1 dm3/s et par m2
de surface au sol (3,6 m3/h par m2 de surface au sol). Certains en concluent que cela
résulte en un taux de ventilation moyen dans l’habitation d’environ 1,5 h-1. Pour une
pièce de 2,4 m de hauteur, on arrive en effet à un tel taux de ventilation.
◆ Il est en outre erroné de supposer que le taux de ventilation de 0,75 h-1 doit être atteint
en permanence et partout. Il s’agit en effet de débits qui doivent pouvoir être fournis.
Des dispositifs tels que les réglages jour-nuit, haut-bas, ... sont autorisés et même
exigés par la norme pour les systèmes de ventilation naturelle.
2.1 EXIGENCES
Cette norme permet de déterminer la puissance des éléments de chauffe pour chaque
pièce. Pour les pièces à occupation intensive, la puissance nécessaire pour la ventilation
peut se calculer en fonction du nombre de personnes présentes. La norme donne les
valeurs reprises dans la première colonne du tableau 18.
Pièces non-fumeurs : 10 m3/h par personne Habitations (NBN D 50-001) : 3,6 m3/h
Pièces fumeurs : 20 m /h par personne
3 par m2 de surface
Horeca (AM 9.01.1991 [33]) : 15 m3/h
par m2 de surface
Lieux de travail (AGPT) : 30 m3/h par
personne
Les débits spécifiés dans la norme NBN B 62-003 de 10 et 20 m3/h par personne sont
régulièrement mal interprétés dans la pratique :
◆ on suppose parfois erronément que ces valeurs peuvent aussi être utilisées pour le
dimensionnement de l’installation de ventilation. La norme NBN B 62-003 se base en
fait sur une quantité nécessaire d’air frais égale à 20 m3/h par personne pour une pièce
non-fumeur, et égale à 30 m3/h par personne pour une pièce fumeur. Etant donné que
chaque personne produit environ 100 W de puissance calorifique supplémentaire et
que cela correspond à la puissance nécessaire pour chauffer 10 m3/h d’air de - 10 °C
à 20 °C, on a retiré 10 m3/h des débits susmentionnés
30 Liddament M.W.
Air Infiltration Calculation Techniques. An Applications Guide. Bracknell,
Agence internationale de l’énergie - Air Infiltration and Ventilation Centre, juin 1986.
31 Mansson L.-G.
Demand Controlled Ventilating Systems. Case Studies. Coventry, Agence
internationale de l’énergie, Annex 18, 1992.
32 Mansson L.-G.
Demand Controlled Ventilating Systems. Source Book. Coventry, Agence
internationale de l’énergie, Annex 18, 1992.
38 Raatschen W.
Demand Controlled Ventilating Systems. Sensor Market Survey. Coventry,
Agence internationale de l’énergie, Annex 18, 1991.
40 Uyttenbroeck J. et Wouters P.
Commentaire de la norme NBN D 50-001. Bruxelles, CSTC-Magazine, Nor-
mes & réglements, été 1992.
41 Wouters P.
Les possibilités et les limites de la ventilation en ce qui concerne le logement
salubre (résumé du texte néerlandais). Bruxelles, Annales des travaux publics de Belgi-
que, n° 6, 1990.
direction générale
☎ 02/502 66 90
02/502 81 80
publications
☎ 02/511 33 14
02/511 09 00
Z A V E N T E M
Bureaux
Lozenberg I, 7
B-1932 Sint-Stevens-Woluwe
(Zaventem)
☎ 02/716 42 11
02/725 32 12
avis techniques
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