U.F.R. Sciences
DESS Ingénierie des Matériaux
Bibliographie
Le procédé de cintrage
appliqué aux métaux
Réalisé par
Samuel COUTEAU
Cédric SOTTEAU
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Sommaire
Introduction 1
A. Aspects physiques du cintrage 1
I. Caractéristiques intrinsèques des matériaux mises en jeu 1
II. Identification et calcul des différents paramètres expérimentaux 3
1. Calcul du retour élastique 3
2. Détermination de l’effort et de la puissance de cintrage 4
a. Effort de cintrage 5
b. Puissance de cintrage 6
III. Conséquences du formage par cintrage 7
3. Déformation et contraintes résiduelles 7
a. Déformations dans les tôles cintrées 7
b. Contraintes résiduelles 7
4. Une conséquence dans le cas du cintrage à froid, l’effet Bauschinger 8
IV. Choix de la température de cintrage 10
5. Cintrage à froid 10
6. Cintrage à chaud 10
7. Cintrage à tiède 11
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Le cintrage, généralités et définition
Le cintrage est un mode de mise en forme par déformation d’un matériau permettant à
celui-ci d’obtenir une géométrie particulière.
Le cintrage s’obtient par une flexion provoquée soit par un effort quasi-statique exercé
à la main ou avec une machine (machine à rouler, presse), soit par chocs et ce à différentes
températures.
Les matériaux pouvant subir une opération de cintrage sont nombreux et variés. En
effet, il est possible de cintrer des matériaux tels que les métaux, les plastiques et le bois, avec
pour chacun d’entre eux des conditions particulières pour cette opération.
Par la suite, nous nous intéresserons plus particulièrement au cintrage des métaux. La
majorité des métaux peuvent être cintrés : l’acier, l’acier inoxydable, le chrome, le titane …
Les secteurs industriel concernés par ce procédé sont nombreux et variés : architecture,
pétrochimie, pharmaceutique, agronomie, transport de gaz, d’hydrocarbures…
Ce procédé de mise en forme des matériaux est connu depuis longtemps puisqu’il peut
être exécuté à la main. Il est donc utilisé depuis que l’homme a commencé à travailler les
matériaux et surtout depuis la maîtrise de la fonderie et de la forge.
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A. Aspects physiques du cintrage
Il existe trois géométries de pièce brute pouvant subir le cintrage : les tôles, les tubes
et les profilés. Cependant, ce sont les mêmes caractéristiques mécaniques qui entrent en jeu au
cours du cintrage à savoir : le module d’élasticité (E) la limite d’élasticité (Re) et la contrainte
à la rupture (Rf).
En effet, le cintrage est une opération de mise en forme par déformation plastique des
matériaux pour leur donner une forme cylindrique.
Il résulte alors de cette opération des zones de contraintes dans le matériau :
• une zone en compression
• une zone en extension (traction)
• une zone sans contrainte, appelé la fibre neutre, dont la longueur reste inchangée
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II. Identification et calcul des différents paramètres
expérimentaux
Lors d’une opération de cintrage, la pièce à mettre en forme est soumise à différents
efforts induisant différents effets tels que le retour élastique ou encore la création de
contraintes résiduelles. Il est donc nécessaire de bien identifier qualitativement et
quantitativement les paramètres intervenant lors de cette mise en forme et d’en maîtriser les
effets grâce au calcul des forces nécessaires, de leur point d’application, des dimensions
initiales et finales de la pièce à réaliser, etc…
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e : épaisseur de la tôle
R0 : rayon de courbure de la
tôle en cours de cintrage
Re : limite d’élasticité
Rf : rayon de courbure de la
pièce finie (après retour
élastique)
Le paramètre (Rf / e) varie de 10 à 2500 ce qui couvre la plupart des cas de cintrage.
Il est possible de procéder à des calculs beaucoup plus complets, tenant par exemple
compte de la variation de courbure dans l’emprise des rouleaux, mais dans notre cas, cela ne
présente pas vraiment d’intérêt.
Dans la pratique industrielle, on règle plutôt le positionnement des rouleaux par des
essais de positionnement progressifs jusqu’à obtenir le rayon de courbure désiré, qui est
contrôlé par gabarit.
Pour décrire une machine de cintrage, les constructeurs fournissent les données
suivantes :
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Cependant, ces capacités de cintrage sont définies pour une qualité d’acier et pour un
diamètre légèrement plus grand que le diamètre du rouleau supérieur et donc, lorsque l’on
change l’un de ces paramètres les caractéristiques du fournisseur ne sont plus valables. Il est
donc nécessaire de pouvoir calculer l’effort et la puissance de cintrage afin de pouvoir
répondre à ces questions.
a. Effort de cintrage
Le schéma suivant définit les paramètres géométriques du cintrage utilisés dans les
calculs d’effort et de puissance.
Re .l.e 2 2 Re3 2
F= − .l. 2 .R0
v 3v E
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- v (mm), distance entre les points d’appui de la tôle au cours du cintrage ;
v = a/[1+(di/2re)]
- a (mm), entraxe des rouleaux inférieurs
- di (mm), diamètre des rouleaux inférieurs
- re=R0+(e/2)
0.7 R.l.e 2
F=
v
b. Puissance de cintrage
P=
F .V
60v
(
. re − 0.5 4re2 − v 2 )
Avec : - P (W), puissance de cintrage
- F (N), effort de cintrage
- V (m/min), vitesse de cintrage
- v (mm), distance entre points d’appui
Une cintreuse de puissance donnée a une capacité maximale de formage qui est donc
définie par une épaisseur maximale pour une largeur maximale et un diamètre de cintrage
minimal. Quand on augmente le diamètre de roulage, la puissance nécessaire diminue, et
l’épaisseur maximale cintrable augmente donc.
Il est à noter que, en pratiquant un plus grand nombre de passes, on peut augmenter la
capacité de formage.
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III. Conséquences du formage par cintrage
Comme pour la plupart des opérations de mises en forme des matériaux, il est
important de pouvoir calculer le degré de déformation induit par le cintrage afin de déterminer
s’il est nécessaire d’effectuer un traitement thermique afin de restituer les caractéristiques du
matériau.
Dans le cas du cintrage, on dispose de la formule suivante donnée par le code ASME :
50e Rf
d= 1 −
Rf Ri
Même si cette relation ne donne qu’une valeur approximative de la déformation, elle est
très utilisée au sein des bureaux d’études à cause de sa simplicité. (pour plus de précision, il
faudrait tenir compte des déplacements de la fibre neutre et des variations d’épaisseur).
b. Contraintes résiduelles
Lorsqu’il existe des risques de rupture sous contraintes, de corrosion sous tension, etc…
dans une pièce cintrée, il est vital de connaître l’état des contraintes résiduelles en chaque
point de cette même pièce pour pouvoir juger de la nécessité d’effectuer un traitement
thermique de détentionnement.
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Avec : y, distance au centre de la pièce.
Ce schéma est tracé dans le cas d’un métal élasto-plastique parfait, et sans tenir compte
de l’effet Bauschinger.
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Fig1
fig2
Lors d’un cintrage à froid, une tôle se déforme en compression de la fibre neutre à la
face interne et en traction de la fibre neutre à la face externe. En service avec une pression
interne, les fibres internes sont sollicitées en traction ; inversement, pour une pression externe
les fibres externes sont sollicitées en compression. Dans tous les cas de service, la moitié de
l’épaisseur de la tôle subit des déformations opposées aux déformations de formage.
La courbe de traction d’une tôle cintrée peut également être calculée (voir annexe1).
Grâce à ces courbes, on peut en particulier déterminer l’abaissement de la limite d’élasticité
globale d’une tôle cintrée à froid.
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L’effet Bauschinger ne peut en aucun cas modifier la pression de rupture d’un appareil
à pression constitué de tôles cintrées. La seule conséquence pratique est une faible
déformation permanente crée par l’épreuve hydraulique : pour une épreuve hydraulique
classique, la déformation plastique reste inférieure ou égale à 0.2%. Cette déformation est
acceptable étant donné la précision dimensionnelle habituellement demandée sur les pièces
chaudronnées. Dans le cas de constructions particulières, pour lesquelles une déformation de
cet ordre de grandeur entraînerait un rebut, il faut prévoir un traitement thermique d’une
demi-heure à 450°c pour supprimer l’effet Bauschinger.
1. Cintrage à froid
A chaque fois que cela est possible, il est préférable de former à froid car en formage à
chaud la précision dimensionnelle est plus difficile à maîtriser et les coûts sont plus élevés.
Pour les tôles d’épaisseur inférieure à 25mm ou pour des épaisseurs supérieures
lorsque la capacité de déformation sans risque de rupture fragile a été démontrée, on peut
effectuer un cintrage sévère entraînant des déformations supérieures à 5%, en une passe ou
plusieurs passes sans traitement thermique entre passes. Dans ce cas, la restauration des
caractéristiques est obtenue après formage par un recuit de normalisation ou par une trempe et
un revenu selon la nuance de l’acier.
Dans le cas de tôles plus épaisses on effectue donc des traitements thermiques
intermédiaires (à la même température que les traitements thermiques après soudage) qui
augmente fortement le prix de revient.
2. Cintrage à chaud
Pour les aciers dont l’état de référence est obtenu par normalisation, il n’est pas
nécessaire d’effectuer un traitement thermique après formage si le cintrage à chaud a été
réalisé dans le domaine de températures correspondant. Dans ce cas, et avec l’accord de
l’aciériste, il est possible de travailler à l’état brut de laminage, le formage à chaud remplaçant
le traitement de normalisation.
Pour les aciers dont les caractéristiques mécaniques sont obtenues par un recuit ou une
trempe et un revenu, le traitement correspondant doit être pratiqué après formage à chaud
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3. Cintrage à tiède
Utilisé entre 500 et 650°c, ce procédé est recommandé lorsque le formage est trop
sévère pour être exécuté à froid et que le formage à chaud risque de dégrader les
caractéristiques mécaniques. Etant donné le domaine des températures de travail, ce type de
formage risque d’engendrer une fragilisation de revenu, il convient donc de contrôler cette
possibilité.
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B - Les Différentes techniques de cintrage
1. Amorçage
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On le réalise, dans le cas des tôles minces, soit au maillet ou soit sur la cintreuse ; et
dans le cas des tôles plus épaisses sur les rouleuses ou une presse plieuse (dans ce cas on
procède à plusieurs petites passes successives) dans des cas extrêmes ou spéciaux. Il est à
noter que la plupart des machines modernes intègrent désormais cette fonction de façon
automatisée.
2. Le cintrage manuel
En général, ce mode de cintrage est utilisé pour les petits diamètres. Après avoir tracé
et découpé la tôle à la longueur voulue, il faut la briser, c’est à dire la tordre de haut en bas en
la faisant glisser de gauche à droite sur le tas, de façon à atténuer en cours de mise en forme
les déffectuosiés, puis la tôle est ramenée à plat. Puis on commence à cintrer en maintenant si
possible une pression constante pendant qu’on fait glisser la tôle sur la tas, tout en s’aidant,
pour accélérer la mise en forme, du maillet.
La tôle est positionnée sur deux appuis : rails, ronds, fer en U, cintreuse, etc. Puis à
l’aide d’un gabarit on forme la pièce par martelage (marteau à panne, en long, ou dégorgeoir).
Cette méthode nécessite un grand savoir-faire et doit souvent être suivi par plusieurs
opérations minutieuses de calibrage et de contrôle.
3. Le cintrage mécanique
a. Généralités
L’obtention d’une virole parfaitement circulaire n‘est pas aussi facile que l’on puisse
l’imaginer. Même avec une très bonne machine, un défaut de réglage ou une mauvaise
présentation de la tôle au démarrage suffisent pour que la virole n’offre pas les
caractéristiques géométriques recherchées, ce qui peut être désastreux dans le cas de
constructions qui auront à supporter de fortes pressions ou autres (chaudières, pipelines).
Trois points importants : - Autant que possible, le cintrage se fera dans le même sens
que le laminage.
- Si l’on veut constituer des tôles courantes par soudage bout à bout,
les soudures seront disposées de préférence perpendiculairement
aux génératrices du cylindre à réaliser (on peut souder avant ou
après cintrage).
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- Toutes les dimensions doivent être calculées en prenant comme
référence le fibre neutre
Quant aux machines utilisées à l’heure actuelle, elles peuvent être classées en deux familles :
type pyramidal à 3 rouleaux, et type planeur à 3 ou 4 rouleaux.
Il s’agit du type le plus ancien dont le principal défaut est de ne pas pouvoir réaliser un
cintrage parfait des extrémités de la tôle. Restant droites, celles-ci doivent être amorcées au
préalable, ou supprimées après cintrage, par découpage.
Cette appellation ne veut pas dire que l’on peut obtenir un planage ou un dressage. La
position des rouleaux A et B (voir schémas ci-dessous) permet un brisage de la tôle,
supprimant ainsi les grosses déformations. Ce sont les plus utilisées des machines à cintrer et
elles peuvent être composées de trois ou quatre rouleaux.
Dans les machines modernes, les rouleaux A et B sont moteurs, entraîneurs et A est
réglable permettant ainsi le cintrage conique.
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- Cintrage conique :
Sur les rouleuses de type standard, la capacité de croquage est donnée pour une partie
droite égale à 1.5 ou 2 fois l’épaisseur de la tôle. Lorsque la capacité de croquage n’est pas
donnée, on peut faire l’approximation suivante :
Il existe aussi, bien entendu, de nombreux autres type de machines assez particulières
utilisées souvent par une seule entreprise (qui en est généralement la créatrice), mais dont les
principes de fonctionnement restent les mêmes.
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II. Cintrage des tubes
1. Généralités-Principe
Les différents types de tube employés en chaudronnerie peuvent être divisés en quatre
familles :
• Les tubes soudés par rapprochement
• Les tubes soudés par recouvrement
• Les tubes sans soudure
• Les tubes et tubulures façonnés par le chaudronnier
Le cintrage des tubes est une opération délicate. Les tubes peuvent être cintrés à froid
ou à chaud (nécessitant le remplissage du tube au préalable), à la main ou à la machine,
suivant leur diamètre, leur épaisseur, le rayon de cintrage et les moyens mis à disposition.
• Le rapport épaisseur/diamètre : un tube épais est plus facile à cintrer qu’un tube
mince
• Le rayon de cintrage : pour un tube donné, plus le rayon est grand, plus le cintrage
est facile
• Les caractéristiques du métal : pour un cintrage délicat, il est préférable d’utiliser un
tube recuit (fini à chaud) plutôt qu’un tube écroui (fini à froid).
2. Diamètre-épaisseur-rayon de cintrage
La norme NF A 49-031 donne les rayons minimaux recommandés pour les cintrages
effectués à température ambiante sur des tube en acier non allié, dans des conditions
garantissant que les phénomènes d’ovalisation, de plissage et d’amincissement restent dans
les limites acceptables. Les valeurs de ces rayons de cintrages sont donnés dans le tableau
suivant :
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Rayon de cintrage à l'axe Rayon de cintrage à
∅extérieur * e du tube (valeurs mini. ∅extérieur * e l'axe du tube (valeurs
Recomandées) mini. Recomandées)
6,0*1,0 ≥ 15 22,0*2,0 ≥ 60
8,0*1,0 ≥ 20 25,0*2,0 ≥ 60
10,0*1,0 ≥ 25 26,9*2,3 ≥ 70
10,2*1,6 ≥ 25 28,0*2,0 ≥ 75
12,0*1,0 ≥ 30 30,0*2,3 ≥ 75
13,5*1,8 ≥ 30 32,0*2,0 ≥ 80
14,0*1,5 ≥ 30 33,7*2,3 ≥ 85
16,0*1,5 ≥ 40 35,0*2,0 ≥ 95
17,2*2,0 ≥ 45 38,0*2,6 ≥ 95
18,0*1,5 ≥ 45 42,4*2,6 ≥ 100
20,0*2,0 ≥ 55 44,5*2,6 ≥ 110
21,3*2,0 ≥ 55
Rayons minimaux recommandés pour le cintrage à température ambiante de
tubes en acier non allié
Pour cette technique, on utilise un marbre dit à cintrer, solidement scellé dans le sol et
dont la table est percée de trous destinés à recevoir des broches en acier. L’une des broches
sert de butée et l’autre de forme à cintrer. Le tube peut alors se déplacer entre les broches afin
d’obtenir le rayon de cintrage désiré.
• Le cintrage sur gabarit : une extrémité du tube est alors pris dans une bride, l’autre
étant libre. On exerce alors un effort sur le tube de façon à plaquer le tube sur un gabarit ayant
un rayon égal au rayon de cintrage.
• Le cintrage sur galet à gorge : les broches sont remplacées par deux ou plusieurs
galets. Le tube est alors mis en butée et placé entre les galets à gorge correspondant au
diamètre du tube. Le rayon est obtenu en agissant sur un levier qui entraîne l’un des galets et
le tube, autour d’un galet fixe.
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Différents modes de cintrage : a) sur marbre ; b) sur gabarit ; c) sur galet à gorge
Emploi : Ce type de cintreuse permet, à condition d’employer des formes correspondant aux
caractéristiques des tubes à cintrer, de cintrer toutes les catégories courantes de tube et
d’acier, à l’exception des tubes inox de faible épaisseur.
Limites : Les rayons de cintrage sont de l’ordre de trois à trois fois et demie le diamètre pour
les tubes filetables et profils creux pour construction, et de quatre à six fois le diamètre pour
les tubes finis à froid utilisés en métallerie.
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Attelage 180° pour cintreuse par emboutissage (type Mingori)
Avantages :
• Permet d’obtenir des rayon plus court que
ceux que donne le cintrage par emboutissage
• Il donne de meilleurs résultats en ce qui
concerne l’aspect du tube
• Il est particulièrement recommandé pour les
tubes minces utilisés pour la métallerie et le
mobilier.
L’emploi d’un mandrin porté par une tige (d) permet
d’éviter le plissage et l’ovalisation lorsque le tube est
particulièrement mince. Il est ainsi possible de cintrer
des tubes en acier inoxydables et, avec un mandrin
articulé de forme adaptée, des tube carrés et
rectangulaires.
Inconvénient :
Il est nécessaire d’utiliser des formes (a), (b), (c), et (d) correspondantes pour chaque
type de tube.
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Remarque : cintrage des tubes galvanisés
a. Cintrage à froid
Pour obtenir la
longueur désirée x
entre l’extrémité
du tube et l’axe
perpendiculaire
d’un coude à 90°,
il suffit de déduire
le diamètre
intérieur du tube
de la cote x et
d’effectuer le
cintrage axé sur ce
repère.
Détermination de la
position du milieu du
cintre pour un cintrage
à froid
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Pour obtenir une cote déterminée d’une extrémité du tube à l’axe perpendiculaire d’un
coude à 90° , il faut retrancher de la cote désirée une valeur A égale à 0.215 fois le rayon de
cintrage R (ce rayon est fonction de la forme des outillages), et qui détermine le point qui
coïncide avec l’axe de la forme.
Dans le cas d’un cintrage en U ou en S, pour obtenir un entraxe désiré, il faut placer
les axes des formes à une distance égale à l’entraxe désiré diminué de deux fois la valeur de
A.
Fig : Cintrage en U ou en S
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b. Cintrage à chaud : détermination de la zone de chauffe
Pour obtenir après cintrage une longueur de tube déterminée x , on trace sur le tube la
longueur x et on ajoute 1/3 de la longueur de la zone de chauffe en avant et on enlève « en
arrière » les 2/3 restant (voir exemple ci-dessous)
Comme pour le cintrage des tôles et des tubes, le cintrage consiste à donner aux
profilés une courbure avec un rayon plus ou moins important. Il est donc également important
de respecter la limite d’allongement du matériau.
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Exemple de profilés avec la position du centre de gravité
La longueur initiale d’un profilé cintré est égale à la longueur développée de la fibre
neutre située au centre de gravité du profilé.
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Annexe 1
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Annexe 2
STANDARD TYPES OF BENDS
No. 9 No. 10
We can bend: Channel, Angle, Wide Flange, and Round / Finned tube
Expansion U-Bend Dbl. Offset Exp. U-Bend
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Bibliographie
Œuvres :
Techniques de l’ingénieur : vol BT3, Travail des métaux en feuilles
Internet :
Site de l’entreprise C.I.M. – Chaudronnerie Industrielle du Midi, tôlerie, soudure
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