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Université de Likasi

Faculté Polytechnique
Promotion : Bac II
T. P DE MECANIQUE DES MATERIAUX
T.P n°1 (Groupes A, E, G)
Sur une bride de jonction de canalisation sur un réacteur chimique, les vis de serrage de diamètre
8mm sont serrées initialement au montage au montage avec un couple qui provoque dans leur
tige une traction de 500N.
1) Calculer la contrainte de traction 𝜎0 dans la tige de chaque vis et l’allongement relatif
élastique 𝜀0 qui en résulte, sachant que le module de Young de l’acier utilisé vaut
210000MPa.
Ces vis sont constituées d’un acier inoxydable à 15% de Chrome dont le comportement
à haute température est caractérisé par la loi de Norton – Dorn. En service ces vis sont
portées à une température de 500°C à laquelle, des expériences de fluage ont permis de
−𝑄
mesurer pour l’acier utilisé la valeur de 𝐴. exp ( 𝑅𝑇 ) = 27,5. 10−13 𝑀𝑃𝑎 −5 avec

𝜀̇𝐼𝐼 𝑒𝑛 %⁄𝑠 et 𝜎 en MPa.


2) Calculer la valeur de la vitesse de déformation plastique initiale des vis dés leur mise en
service à 500°C.
Cette déformation à chaud provoque une relaxation de la contrainte 𝜎(𝑡), d’où resulte un
desserrage progressif des vis. Une partie de la déformation élastique initiale se transforme
progressivement en déformation plastique, la déformation totale étant imposée et toujours
égale à 𝜀0 à chaque instant : 𝜀é𝑙𝑎𝑠𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 (𝑡) + 𝜀𝑝𝑙𝑎𝑠𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 (𝑡) = 𝜀0 = 𝑐𝑠𝑡𝑒.
3) Dérivez par rapport au temps l’équation précédente et utiliser la loi de Norton – Dorn
pour écrire l’équation différentielle à laquelle doit satisfaire la loi 𝜎(𝑡) d’évolution de
la contrainte.
4) En intégrant cette équation différentielle avec la condition initiale pour 𝑡 = 0,
déterminer la loi 𝜎(𝑡) de relaxation de la contrainte au cours du temps.
5) A l’aide de cette loi, calculez au bout de combien de temps la force de serrage de la vis
sera réduite de 10N, c’est-à-dire à une valeur faible qui nécessitera une intervention
pour resserrer les vis.

T.P n°2 (Groupes B, F, H)


On réalise un essai de traction sur une éprouvette de magnésium polycristallin. Cette éprouvette
est caractérisée par les dimensions suivantes : section rectangulaire 𝑆0 = (3,2 × 19,1)𝑚𝑚2,
longueur initiale de référence 𝐿0 = 63,5𝑚𝑚. Au cours de l’essai de traction, on fait les
observations suivantes :
- La déformation plastique s’amorce lorsque la force F appliquée à l’éprouvette atteint
7430N et que la longueur de référence est égale à 63,7mm/
- Sous une force F égale à 9100N, l’allongement de la longueur de référence est égal à
0,4mm
- Si on décharge l’éprouvette à partir de cette force F=9100N, il y a un allongement
permanent de l’éprouvette égal à 0,127mm
- La valeur maximale atteinte par la force F au cours de l’essai de traction est égale à
14430N
- La rupture de l’éprouvette a lieu sous une force F=12500N, alors que l’allongement de
l’éprouvette à atteint 0,99mm.
1) Quelle est la valeur du module d’Young (en GPa) du magnésium ?
2) Quelle est la limite proportionnelle d’élasticité (en MPa) du magnésium ?
3) Quelle est la limite conventionnelle d’élasticité (en MPa) du magnésium
4) Quelle est la résistance à la traction (en MPa) du magnésium ?
5) Quelle est la valeur de l’allongement permanente (en %) après rupture de l’éprouvette ?
6) Quelle est l’énergie élastique (en Joules) emmagasinée dans l’éprouvette lorsque la
limite conventionnelle d’élasticité est atteinte ?

T.P n° 3 (Groupes C, J, L)
Voici les données relatives à la fatigue d’une fonte ductile :
Amplitude de Nombres des
contrainte cycles avant
(MPa) rupture
248 105
236 3.105
224 106
213 3.106
201 107
193 3.107
193 108
193 3.108

1) Tracer la courbe de WOHLER à partir de ces données.


2) Quel est la limite de fatigue de cet acier ?
3) Déterminer la durée de Vie en fatigue lorsque l’amplitude de contrainte est de 230MPa
puis de 175MPa
4) Evaluer la résistance à la fatigue à 2105 cycles et à 6106 cycles.
5) Dans l’hypothèse où les données à lka fatigue de cette fonte ductile sont tirées d’essais
de flexion où une tige faite de cet alliage doit faire partie d’un essieu de voiture tournant
à 750tr/min, déterminer la durée de vie maximale en service continu qui est admissible
de le cas des contraintes suivantes : 250MPa et 200MPa

T.P n° 4 (Groupes D, I, K)
Lors d’un tir du canon, la contrainte nominale s’execant perpendiculairement au plan de la
𝑝.𝑟
fissure est donnée par la relation : 𝜎𝑛𝑜𝑚 = . Où p est la pression interne , r et e sont
𝑒

respectivement le rayon intérieur et l’épaisseur du fut du canon. Au cours du tir d’un obus, cette
pression atteint la valeur de 250MPa. Les diamètres interieur et extérieur du fut du canon sont
respectivement de 70mm et 140mm.
L’acier employé pour la fabrication du fut du canon possède les propriètés suivantes :
- Limite conventionnelle d’élasticité : 1000MPa
- Resistance mécanique à la traction : 1200MPa
- Facteur d’intensité de contrainte : 80MPam1/2
- Seuil de propagation en fatigue : 4,5MPam1/2
La relation de Paris caractérisqnt le comportement de cet acier en fatigue-propagation s’écrit :
𝑑𝑎
= 4. 10−11 ∆𝐾 3
𝑑𝑁
1) Quelle est la valeur de la contrainte nominale en MPa ?
2) Est-ce que la fissure peut se propager lorsque le canon est mis en service ?
3) Quelle sera la profondeur critique de la fissure (en mm) qui entrainera la rupture brutale
du fut ?
4) Quelle est la valeur du rapport de chargement R ?
5) Si la fréquence est de 40 tirs par jour, au bout de combien de jours se produira la rupture
brutale du conon ?
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Promotion : Bac II
T. P.E DE MECANIQUE DES MATERIAUX

Q.1. Deux alliages métalliques A et B différents ont les propriètés mécaniques en traction
suivantes :

1) A partir e ces données, lequel de ces deux matériaux est le plus ténace ? Justifier
quantitativement votre réponse.
Un essai de ténacité réalisé sur la matériau B a permis de déterminer une valeur de 73MPa.m1/2
pour facteur d’intensité de contrainte KIC de ce matériau. Une pièce, faites de ce matériau B et
contenant une fissure 𝑎 = 7𝑚𝑚, est soumise à une contrainte nominale de traction croissante.
Le facteur géométrique 𝛼 associé à cette fissure est égal à 1,5.
2) Pour quelle valeur (en MPa) de la contrainte, y aura-t-il rupture brutale de la
pièce ?Justifier votre réponse.
3) Quelle profondeur critique de la fissure ne provoquera jamais la rupture brutale de la
pièce quand la contrainte de traction appliquée croit ?

Q.2. Le comportement d’une pièce à la fatigue est donné par la loi de Paris suivante :

𝑑𝑎
(𝑚𝑚/𝑐𝑦𝑐𝑙𝑒) = 5. 10−11 (∆𝐾)2,2
𝑑𝑁
Calculer le nombre de cycles à la rupture par fatigue de cette pièce à partir des données
suivantes :
- Contrainte maximale : 200MPa
- Contrainte minimale : 120MPa
- Facteur critique d’intensité de contrainte : 750MPamm1/2
- Longueur initiale de la fissure : 1,25mm
- Facteur géométrique : 1,5
Q.3. Une liaison structurale dans une usine chimique a été conçue pour résister à une contrainte
de 23MPa à 620°C. Des essais de fluage montrent que la vitesse de fluage stationnaire dans ces
conditions s’établit à 3,1. 10−12 𝑠 −1. Cependant, en service, il s’avère que durant 30% du temps,
la contrainte atteint 30MPa et la température 650°C. Déterminer la vitesse de fluage moyenne
dans l’hypothèse où le fluage obéit à la loi de Norton-Dorn.
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Promotion : Bac II
SEMINAIRE DE MECANIQUE DES MATERIAUX / 2023-2024
Thème : Procédés de mise en forme des métaux et Alliages
Réaliser une recherche documentaire approfondie sur les différents procédés de mise en forme
des métaux et alliages métalliques. La rédaction devra contenir les aspects suivants :
1. Le principe du procédé
2. Le schéma de l’appareillage employé
3. Les formes des pièces obtenues
4. Les aspects métallurgiques du procédé
5. Les contraintes et/ou conditions de réalisation
6. Les avantages et les inconvénients du procédé.
Travail à réaliser en groupe dans un délai d’une semaine, puis exposé en séminaire.
Jour et date du séminaire : Samedi, le 02 Mars 2024
Groupes Procédé

A et B
Laminage

C et D
Tréfilage

E et F
Forgeage

G et H
Emboutissage

I , J et K
Extrusion

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