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VÉRIFICATION D’UN POTEAU CONSTRUCTION

MÉTALLIQUE –
SAM 11

Etablissement d’enseignement supérieur technique privé


Sommaire

1) Objectifs d’apprentissage
2) Matériaux – Caractéristiques – Comportement réglementaire
3) Vérification d’un élément en traction
4) Vérification d’un élément comprimé sans risque de flambement
5) Flambement – Approche théorique
6) Flambement – Vérification réglementaire
7) Longueurs de flambement – Cas des ossatures
8) Vérification des déformations

2 P R É S E N T A T IO N C E S I E C O L E D ' IN G É N I E U R S - J U IL L E T 1 8
1. Objectifs d’apprentissage
Etre capable de :

 De vérifier un poteau en compression simple à l’Eurocode 3 sans prise en


compte du flambement
 De vérifier un poteau en compression simple à l’Eurocode 3 avec prise en
compte du flambement

3
2.1Matériaux – Caractéristiques – Comportement réglementaire

L’acier est un alliage métallique constitué de fer et de


carbone
(Pourcentage de carbone C < 2 %, au-delà on obtient
de la fonte)
Obtenu par brûlage de minerai de fer et de coke
dans des hauts-fourneaux (température ~ 1600 °C)
Il existe un grand nombre de types d’aciers de
nuance et de qualités différentes (composition,
traitement, propriétés physiques, caractéristiques
mécaniques …), suivant leur emploi dans les
différents domaines de l’industrie.

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2.2 Matériaux – Caractéristiques déduites des essais
Essai de traction : fy ,fu , Ar%
Essai sur éprouvette en
aluminium
Matériau ductile

Essai sur éprouvette en


fonte
Matériau fragile

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2.3 Matériaux – Caractéristiques déduites des essais
Essai de traction
Le diagramme contraintes/déformations d’un acier
de construction fait apparaitre :
σR = fu = limite de résistance à la traction

σe = fy = limite d’élasticité (limite du domaine élastique)


Ar% : L’allongement à rupture AR en %

Propriétés :
 Dureté : Variable suivant nuances : Aciers doux à durs
Un acier « DUR » est un acier ayant une valeur de fy et de fu,
élevées (aciers HLE).

 Ductilité : Variable suivant nuances :La ductilité traduit la capacité


d’un acier à subir des déformations importantes au delà de la limite
élastique. Plus la valeur de Ar% est élevée plus un acier est qualifié
de Ductile

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2.4 Matériaux – Caractéristiques déduites des essais
Essai de traction :
Allure des courbes σ = f (ε) suivant nuance des aciers :
Plus la limite élastique fy et la contrainte de
rupture fu augmentent , (aciers durs) moins le
domaine plastique est important – Ar% faible).
La ductilité est une qualité indispensable
pour assurer la sécurité (Pas de rupture fragile)
C’est pourquoi les aciers de construction,
utilisés en charpente métallique, sont des
aciers de limite élastique assez faible, (aciers doux)
(fy # 235 à 355 MPA suivant nuance ; Ar% >15%)

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2.5 Matériaux – Caractéristiques – Comportement réglementaire

Caractéristiques des aciers de construction :

Propriétés communes à toutes les nuances d’acier :

 Module de déformation longitudinal: E = σ/ε = 210 GPa


 Coefficient de poisson : ν = 0,3 -> G = E/2(1+ν) = 80 GPa (Module de déformation transversal)
 Poids volumique : ρ = 7 850 kg/m3 ; Coefficient de dilatation thermique : ΔL/L = 1,2 10−5/°C
 Matériau homogène (≠ béton) et isotrope (≠ bois)
 Résistance en traction = Résistance en compression
Caractéristiques variables suivant nuance : Résistance (fy, fu) et ductilité (Ar%)

 Acier de précontrainte (Acier dur) : fu ~ fy = 1200 MPa ; Ar% # 3%


 Acier de béton armé (Acier mi-dur) : fu = 550 MPa ; fy = 500 MPa ; Ar% # 3% à 8%
 Acier de Charpente métallique : Variable suivant nuance S235 à S355 :
(Voir fiche suivante) : 360 <fu < 510 MPa; 235 < fy < 355 MPa ; Ar% > 15% garanti

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2.6 Matériaux – Caractéristiques – Comportement réglementaire

Comportement réglementaire :
Diagramme conventionnel : σ = f ( ε )
Le diagramme contraintes/déformations
réglementaire est de type élasto-plastique
fy limite conventionnelle d’élasticité qui dépend
du type d’acier
E module d’élasticité longitudinal ou module
d’Young E = 210 000 MPa
fu limite conventionnelle à rupture n’apparait pas
sur le diagramme. La valeur dépend du type
d’acier.

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3.1Vérification d’un élément en traction
Le dimensionnement est réalisé aux ELU sous la combinaison la plus défavorable
Il s’agit d’une vérification de section (section le plus sollicitée)
L’effort normal de traction agissant dans la section est noté NEd
L’effort résistant de la section est noté Nt,Rd = Min (Npl,Rd ; Nu,Rd ) avec :

• Npl,Rd : La valeur de calcul de la résistance plastique de la section transversale brute


• Nu,Rd : Valeur de calcul de la résistance ultime de la section transversale nette au droit des
trous de fixation :

Mo = 1 : coefficient partiel pour résistance


Nt,Rd = Min (Npl,Rd ; Nu,Rd )
des sections ; pour les bâtiments Mo = 1
M2 : coefficient partiel pour résistance des
Formule de vérification assemblages ; pour les bâtiments M2 = 1,25
10
3.2 Vérification d’un élément en traction

Aire nette : Anet


Les trous des assemblages boulonnés réduisent l’aire de
la section transversale.
L’effet de la présence des trous est représenté ci-après
On utilise une aire nette pour le calcul de la résistance de
la pièce
Principe de calcul au droit des trous :

L’effort résistant est calculé pour atteindre f u dans la section


nette
Le coefficient 0,9 prend en considération l’excentricité
produite au droit des assemblages

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4.Vérification d’un élément comprimé sans risque de flambement
La dimensionnement est réalisé aux ELU sous la combinaison la plus défavorable
Il s’agit d’une vérification de section (section la plus sollicitée)
Dans les barres comprimées il n’est pas nécessaire de prendre en compte les trous
de fixation en présence de boulons
L’effort normal de compression agissant dans la section est noté NEd
L’effort résistant de la section est noté NC,Rd pour les sections de classe 1 à 3 (voir SAM 10 classification
des sections)

Mo = 1 : coefficient partiel pour résistance des


sections ; pour les bâtiments Mo = 1
Formule de vérification

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5.1 Flambement – Approche théorique

Concept d’instabilité
Le flambement est une instabilité.
La stabilité est définie comme la capacité d'un
système physique à revenir à l'équilibre lorsqu'il
est perturbé légèrement. Si le système est écarté
légèrement de sa position d’équilibre il peut
suivant les cas : Equilibre stable Equilibre instable Equilibre neutre

- Revenir dans sa position d’équilibre (équilibre


stable),
- S’écarter de sa position d’équilibre (équilibre
instable),
- Rester dans sa position (équilibre neutre).

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5.2 Flambement – Approche théorique
Premier ordre / Second ordre
Le flambement implique un calcul de structure au second
ordre.
La théorie des poutres (théories générales de la résistance
des matériaux) formule l'hypothèse de petits déplacements.
Les sollicitations sont calculées en considérant que les Premier ordre Second ordre

forces sont appliquées sur la structure non déformée. MA = FH * L MA = FH * L + FV * Δ


Ce calcul dit au premier ordre permet d’établir des
équations qui sont linéaires.
Pour le flambement, les sollicitations sont calculées en
considérant la structure déformée.
C’est un calcul au second ordre.
Les équations obtenues ne sont plus linéaires (équation
différentielles non linéaires).

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5.3 Flambement – Approche théorique

Aspect physique du phénomène


L'instabilité se produit dans tous les systèmes
ou éléments soumis à des contraintes de
compression.
L’élément soumis à un effort normal de
compression prend «soudainement » une
flèche perpendiculaire à l'axe de compression
(passage d'un état de compression à un état
de flexion).

L’intensité de l’effort dépend des conditions


de liaison (maintien en rotation et en
déplacement) à l’origine et à l’extrémité de
l’élément (cf. dispositif expérimental ci-contre)

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5.4 Flambement – Approche théorique- Barre idéale bi articulée
L’étude porte sur une barre idéale (rectiligne), bi articulée
et soumise à un effort normal de compression centré F :
Mise en équation :
Equilibre du poteau :

**

** (En réalité V(x)≠ 0 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑝𝑒𝑡𝑖𝑡


𝑒𝑡 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑢𝑛𝑒 𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑓𝑎𝑖𝑏𝑙𝑒 𝑖𝑛𝑓𝑙𝑢𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑑é𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 )

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5.5 Flambement – Approche théorique-barre idéale bi articulée
Barre idéale bi articulée :

Equations de la déformée

Solution de l’équation

Expression des conditions aux limites :


En x = 0
En x=L

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5.6 Flambement – Approche théorique- Barre idéale bi articulée

Barre bi articulée : Solution :


L’équation (1) implique :
-Soit B=0 → y(x) = 0 quel que soit x
→ Compression sans flambement
k.π
-Soit Sin WL =0 ↔ WL = k.π →W=
𝐿
→ Flambement : 𝑊 2 𝐿2 = 𝑘 2 π2
𝐹
Comme 𝑊 2 = → F = EI.𝑊 2
𝐸𝐼

𝑘 2 .π2 EI
Finalement : → F=
L2

k pouvant prendre les valeurs 1,2,3,., n

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5.7Flambement – Approche théorique- barre idéale bi articulée

Le flambement se produit pour la valeur :


𝑘 2 .π2 EI
Fc = appelée Force critique d’Euler
L2
La déformation correspondante est :
k.π
Y(x) = B sin( x)
𝐿
Seule la forme de Y(x) est déterminée car la valeur de B ne peut pas
être calculée.

-k=1 (Se produit le premier ; En pratique c’est le seul mode réel ; correspond
au mode 1 de flambement avec simple courbure)
𝝅𝟐 𝑬𝑰
-Fc mini = 𝟐
𝑳
-k=2 (Correspond au mode 2 avec double courbure)
𝟒𝝅𝟐 𝑬𝑰 𝝅𝟐 𝑬𝑰
Fc = 𝟐 = = 4 x Fc mini
𝑳 (𝑳/𝟐)𝟐
(valeur non réelle sauf si mode 1 impossible)

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5.8 Flambement théorique- Barre idéale avec liaisons quelconques
Forces critique de flambement de barres avec liaisons d’extrémités autres que des articulations
La même méthode de mise en équation conduit aux
résultats suivants : Force critique d’Euler (1er mode de
flambement) :
𝑛.π2 𝐸𝐼
Fcr =
𝐿2
avec n variable suivant nature des liaisons
Fcr dépend de :
- la géométrie du poteau (Rigidité EI et Longueur L)
- des conditions de liaison en tête et en pied (n)
Articulé Encastré Articulé Libre
1. Barre bi articulée: n =1 Articulé Encastré Encastré Encastré
2. Barre bi encastrée : n = 4 π2 𝐸𝐼 4π2 𝐸𝐼 2π2 𝐸𝐼 π2 𝐸𝐼
𝐿2 𝐿2 𝐿2 4𝐿2
3. Barre articulée à une extrémité et encastrée à l’autre: n=2. Structure à nœuds
4. Barre libre à une extrémité et encastrée à l’autre: n = 1/4 déplaçables Lcr  L
Structures à nœuds fixes
Lcr  L
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5.9 Flambement théorique- Barres idéales avec liaisons quelconques
Force critique ; Longueur de flambement critique Lcr :

𝑛.π2 𝐸𝐼 π2 𝐸𝐼 π2 𝐸𝐼 𝐿
Fcr =
𝐿2
= 𝐿 2 =
(𝐿𝑐𝑟)2
avec Lcr =
(
𝑛
) 𝑛

Définition de Lcr : Longueur fictive de la barre bi articulée


ayant la même force critique de flambement que la barre
réelle
π2 𝐸𝐼 π2 𝐸𝐼
1) Bi articulée : n=1 → Lcr = L → Fcr = =
(𝐿𝑐𝑟)2 𝐿2

2) Bi encastrée : n= 4 → Lcr = L/2 = 0.5L Articulé Encastré Articulé Libre


π2 𝐸𝐼 π2 𝐸𝐼
Articulé Encastré Encastré Encastré
→ Fcr = =4 Lcr = L Lcr = 0.5L Lcr = 0.7L Lcr = 2L
(𝐿𝑐𝑟)2 𝐿2
π2 𝐸𝐼 4π2 𝐸𝐼 2π2 𝐸𝐼 π2 𝐸𝐼
3) Articulée-Encastrée : n=2 → Lcr = L/ 𝟐 = 0.707 L Fcr= Fcr= Fcr= Fcr=
𝐿2 𝐿2 𝐿2 4𝐿2
π2 𝐸𝐼
→ Fcr = 2
𝐿2
Structure à nœuds Structure à nœuds
4) Libre -Encastrée : n=0.25 → Lcr = 2L fixes Lcr  L déplaçables Lcr  L
π2 𝐸𝐼 π2 𝐸𝐼
→ Fcr = =
(𝐿𝑐𝑟)2 4𝐿2

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5.10 Flambement théorique - Contrainte critique de flambement
Force critique ; Contrainte critique :
𝐹
Soit A = Aire de la section du poteau et F l’effort normal : σ =
𝐴
π2 𝐸𝐼 𝐹𝑐𝑟 π2 𝐸𝐼
Lorsque F= Fcr = → σcr = Contrainte critique = =
(𝐿𝑐𝑟)2 𝐴 𝐴.𝐿𝑐𝑟 2
𝐼
En posant 𝑖 2 = I/A (ou i = : Rayon de giration de la section)
𝐴

π2 𝐸𝑖 2 π2 𝐸 π2 𝐸𝑖 2 π2 𝐸
→ σcr = = et → σcr = =
𝐿𝑐𝑟 2 𝐿𝑐𝑟 2
(
𝑖
) 𝐿𝑐𝑟 2 λ2

𝐿𝑐𝑟
En posant λ = (λ = élancement géométrique de la barre)
𝑖 lf
I
Résultats : La contrainte critique σcr est inversement i 
proportionnelle au carré de l’élancement géométrique λ de la
A i
barre
𝐹 π2 𝐸𝐼 π2 𝐸
Si pour λ donné, σ = < σcr → Il n’y a Pas de flambement σcr = = 2
𝐴
(𝐿𝑐𝑟) 2 λ

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6.1 Flambement – Barres réelles – Vérification règlementaire
Les barres réelles se distinguent des barres idéales par :
𝐹
 Une résistance du matériau limitée: σ = ≤ fy
𝐴
 Des imperfections (géométriques, matériau, charges)

1) Effet de la limitation de la résistance du matériau : σ ≤ fy


Cas : σcr < fy : (élancement λ élevé) :
𝐹
Lorsque σ = atteint σcr , la barre périt par flambement.
𝐴
Le flambement a lieu avant que la contrainte limite du matériau soit
atteinte .
Cas σcr > fy : (élancement λ faible) :
𝐹
Lorsque σ = atteint fy , la barre périt par épuisement de la résistance .
𝐴
La plastification de la section se produit alors que F < Fcr et σ < σcr .
Cas σcr = fy : (élancement λcritique ) :
Les 2 phénomènes se produisent en même temps .
π2 𝐸 π2 𝐸
σcr = = fy → λcr = λ1=
λ𝑐𝑟2 fy
Nota: λcr = λ1 ne dépend que du matériau (E et fy)

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6.2.Flambement – Barres réelles -Vérification réglementaire
2) Effet des imperfections géométriques : Tracé de la flèche y1(x),
suivant le mode de la flèche
Les défauts de rectitude des poteaux et plus généralement les initiale y0(x) :
imperfections sont pris en compte dans les vérifications en
considérant une flèche initiale y0(x) x
y 0 ( x)  f 0 sin
Sous l’effet de la charge F et de la flèche initiale, le poteau est L
mis en flexion dès le début du chargement. F
y1 ( x)  y0 ( x)
Cela conduit à une amplification de la déformation et à Fcr  F
l’apparition d’une flèche supplémentaire 𝑦1 (𝑥)
y(x) = 𝑦0 (𝑥)+𝑦1 (𝑥)
y(x) = 𝑦0 (𝑥)+𝑦1 (𝑥) avec 𝑦1 (𝑥) : flèche supplémentaire
𝐹𝑐𝑟
Les équations du flambement (méthode développée en 2) y(x) = 𝑦0 (𝑥)(1 + )
𝐹𝑐𝑟 − 𝐹
permettent de calculer la flèche supplémentaire du poteau :
L’amplification de flèche due à la flexion de la barre est d’autant
plus importante que la valeur de F est proche de Fcr
x F F Fcr
y 0 ( x)  f 0 sin y1 ( x)  y0 ( x) f  f 0  f1  f 0  f 0  f0
L Fcr  F Fcr  F Fcr  F
Exemple Barre bi articulée : La flèche transversale du poteau à mi portée
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6.3 Flambement – Vérification réglementaire-Courbes européennes
Calcul de l’effort résistant vis-à-vis du flambement : F
La section du poteau située en x=L/2 est sollicitée en flexion composée :
𝐹𝑐𝑟
• N(x) = - F et M(x) = Fx f = F x 𝑓0 ( )
𝐹𝑐𝑟 −𝐹
La contrainte normale maximale vaut :

N M F Fcr 1
 xx     F  f0 
A I /v A Fcr  F I / v
• Limitation de la contrainte à σ𝑥𝑥 = fy
F Fcr 1
 F  f0   fy
A Fcr  F I / v
• Formulation adimensionnelle :
On divise par fy et on introduit les valeurs ഥ , λത et η
𝑁
• Effort normal réduit : 𝑁 ഥ→ F F
N 
N pl Af y
N pl
• Elancement réduit : 
Fcr

A
• Coefficient de défaut :  f0
I /v
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6.4 Flambement – Vérification réglementaire-Courbes européennes
1 A
NN  f 0  1  (1  N )(1   ² N )   N
F I /v
1
Fcr
• Avec :
• F F
Effort normal réduit : N 
N pl Af y

N pl
• Elancement réduit : 
Fcr

A
• Coefficient de défaut :  f0
I /v

• L’équation est un couplage des deux fonctions :

1  N  1  N  0  N  N pl → Compression simple
1 →Flambement d’Euler
1   ² N  N   F  Fcr
²
1     ²  (1     ²)²  4 ²
• Solution de l’équation : N
2 ²
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6.5.Flambement – Vérification réglementaire-Courbes européennes
• On note dans les textes de l’Eurocode : χ ഥ
=𝑁 soitF = χ . A. fy
• ഥ ) permettant de calculer χ = 𝑁
Et 2 coefficients (α et λ ഥ
• Coefficient d’imperfection α:    (  0.2)
• Les imperfections sont proportionnelles à l’élancement,
• Pour des élancements très faibles, les déformations plastiques en
compression pure apparaissent avant le flambement.
•  est un facteur d’imperfection pour le flambement. Il est donné dans
le tableau 6.1 de l’extrait de la norme qui retient 5 valeurs en fonction
des caractéristiques du profilé. Cela permet de tracer les 5 courbes de
flambement.
• Coefficient de réduction de l’effort normal résistant : ഥ
χ=𝑁
• On pose :
• Ce qui conduit à:   0.5(1   (  0.2)   ²)
• 2  (2 )²  4 ²   ²  ² 1
N  
2 ² ²   ²  ²
1
• Soit le Coefficient de réduction  = 𝑁
ഥ 
  ²  ²

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6.6 Flambement – Principe de vérification suivant l’Eurocode 3
1) Pour un élément sollicité en compression, il faut calculer l’élancement réduit N pl Af y
π2 𝐸𝐼  
Avec Ncr : force critique d’Euler (notation pour Fcr) Ncr = Fcr N cr
(𝐿𝑐𝑟)2
Si l’élancement réduit est supérieur à 0.2, le risque de flambement doit être pris en compte à l’ELU
2) Connaissant la section de profilé on détermine ensuite le coefficient d’imperfection α
ഥ on calcule le coefficient χ
3) Connaissant α et λ
1
 : coefficient de réduction de l’effort de compression pour flambement 
  ²  ²
4) Calcul de la résistance de l’élément à la compression , tenant compte du flambement : Nb,Rd
Af y avec A : section brute et M1 = 1: coefficient partiel de sécurité bâtiment
N b, Rd  
 M1 N Ed
5) Principe de la vérification : On doit vérifier: 1
N b , Rd
Avec: NEd : Valeur de calcul de l’effort de compression à l’ELU appliqué à l’élément
Nb,Rd : Valeur de calcul de la résistance de la barre comprimée avec risque flambement
28
6.7 Flambement – Vérification réglementaire – Extrait Eurocode 1991-3

29
6.8 Flambement – Vérification réglementaire-Extrait Eurocode 1991-3

30
6.9 Flambement –Vérification réglementaire
Direction / Sens du flambement
• Si la flexion se produit autour de l’axe y-y => le plan de flambement est (x,z). Il faut calculer
lf y
l’élancement avec y 
iy
• Si la flexion se produit autour de l’axe z-z => le plan de flambement est (x,y). Il faut calculer
lf z
l’élancement avec z 
iz
Les longueurs de flambement sont
fonctions de la longueur du profilé et des
conditions d’appuis qui peuvent être
différentes dans les plans (x, z) et (x, y).
Il faut faire la vérification dans les deux
directions possibles pour le flambement.

31
6.10 Exercice d’application
Nous considérons un IPE 240 de 4,50 mètres de hauteur.
Les conditions d’appuis suivant les deux plans sont données sur
le schéma ci-contre.
Données
Section IPE 240 (voir DT1 extrait du catalogue de profilés)
L = 4,50 m ; Acier de classe S275
Travail à réaliser
Déterminer la charge maximale que peut supporter ce poteau
pour cela :
1- Vérifier le poteau en compression sans prise en compte du
flambement
2- Vérifier le poteau en considérant le flambement suivant l’axe
fort y-y (plan de flambement où se produit la déformée (x, z))
3- Vérifier le poteau en considérant le flambement suivant l’axe
faible z-z (plan de flambement où se produit la déformée (x, y))

32
6.11 Exercice d’application : DT1 Extrait de catalogue de profilés

33
6.12 Corrigé de l’exercice d’application

Calcul de la résistance plastique : Npl


N pl
Pour chaque direction:
Calcul de la force critique d'Euler : Fcr 
Calcul de l’élancement réduit : λത Fcr
Choix de la courbe de flambement (a , b , c , d) en fonction des
caractéristiques de la section
Choix du coefficient d’imperfection α correspondant à la courbe
retenue puis calcul (ou Lecture sur tableaux) des valeurs de φ et de χ
1
  0.5(1   (  0.2)   ²) 
  ²  ²
Calcul de la charge résistante , tenant compte du flambement : Nbrd

NbRd= χ . Npl On doit vérifier N Ed


1
N b , Rd

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6.13 Corrigé de l’exercice d’application Plan de flambement (x, z) (x, y)

Axe du flambement y-y z–z

Longueur critique Lcry = 4.50 m Lcrz = 2.25 m

Moment quadratique y = 3892 cm4 z = 283.6 cm4

Force critique Fcry = 3.98 MN Fcrz = 1.16 MN


Fcr = ²E/L²cr

Npl = A x fy Npl = 1.07 MN Npl = 1.07 MN


A = 39.1 cm²

Elancement réduit 0.52 0.96

Courbe de flambement Courbe a Courbe b


 =0.21  =0.34

 y = 0.67 z = 1.09

 y = 0.92 z = 0.62

χz . Npl
𝑁𝑏𝑧,𝑅𝑑 = = (0.61x1070)/1= 663.4 KN
γ𝑀1
35
6.14 Corrigé de l’exercice d’application

h/b = 240/120 = 2 > 1.20


tf = 9.8 mm  40 mm

 Flambement / y-y : courbe a =>  =


ത 0.52
0.21 avec élancement réduit λ=

y = 0.92
 Flambement / z-z : courbe b =>  = 0.34
avec élancement réduit = 0.96

z = 0.62

36
7.1 Longueurs de flambement – Cas des ossatures

 La longueur de flambement dépend des


conditions de maintien ou liaisons du poteau
(en pied et en tête).
 Les liaisons réelles ne sont pas parfaites.
 Le maintien en rotation d’un poteau de portique
lié en tête à une traverse (capacité de la
traverse à créer un encastrement), dépend de
la rigidité relative du poteau et de la traverse.
 Pour les structures à nœuds fixes, la longueur
de flambement est inférieure à la longueur du
poteau.
 Pour les structures à nœuds déplaçables la
longueur de flambement est supérieure à la
longueur du poteau.

37
7.2 Longueurs de flambement – Cas des ossatures

Pour calculer les longueurs de flambement, il faut distinguer


les structures à nœuds déplaçables et les structures à nœuds fixes
Ci après ,exemple de 3 portiques en profilés IPE 240 (L=10 m ; H = 4.50 )
soumis à une même charge horizontale mais rigidifiés différemment.

Structures à nœuds fixes : Création d’un appui bloquant le


Même Portique mais rigidifié par : déplacement en tête  = 0 mm
-Appui en tête bloquant le
déplacement  = 0 mm
-Diagonale de contreventement
réduisant le déplacement à 2mm

Structure à nœuds déplaçables


 = 39.5 mm en tête de poteau
Pas de rigidification particulière

Structure à nœuds déplaçables Diagonale de Contreventement


sur portique  = 2 mm

38
7.3 Longueurs de flambement – Cas des ossatures à nœuds fixes

Les longueurs de flambement sont calculées


réglementairement avec l’annexe E de l’Eurocode
Pour les structures à nœuds fixes Lcr < L

Calcul pour les structures à nœuds


fixes ou structures contreventées

39
7.4 Longueurs de flambement – Ossatures à nœuds déplaçables

Les longueurs de flambement sont calculées


réglementairement avec l’annexe E de l’Eurocode
Pour les structures à nœuds déplaçables Lcr > L

Calcul pour les structures à nœuds


déplaçables

40
7.5 Longueurs de flambement –Ossatures –Rigidité des poutres Kij

Les longueurs de flambement sont fonction des maintiens réalisés par les poutres en tête et pied de poteau.
La rigidité d’une poutre dépend de I/L et de la nature de la liaison à l’autres extrémité (opposée à celle étudiée)

Tableau 2 : Rigidité effective d’une poutre dans une ossature


de bâtiment avec dalles de plancher en béton

Tableau 1 : Rigidité effective d’une poutre NOTA: En cas d’incertitude prendre Kij poutre = I/L

41
7.6 Longueurs de flambement – Cas des ossatures à étages

Dans le cas d’un bâtiment à plusieurs étages, les


coefficients de distribution de rigidités 1 et 2 sont
recalculés en prenant en considération la rigidité des
poteaux supérieur et inférieur.
K C  K1
1 
K C  K1  K11  K12
KC  K 2
2 
K C  K 2  K 21  K 22
• KC coefficient de rigidité I/L du poteau
• Kij coefficient de rigidité des poutres

• K1: Rigidité du poteau supérieur


• K2 : Rigidité du poteau inférieur

42
7.7 Méthodes de l’EC3 applicables aux structures à nœuds déplaçables
Le mode de calcul précédent , consistant à introduire dans les calculs , une longueur de flambement fictive ,
pour la vérification des poteaux d’ossatures est appelée « Méthode des longueurs de Flambement ».

Cette méthode ,issue des précédents règlements est toujours applicable, mais pour les structures à nœuds
déplaçables ,le règlement Eurocode 1993-1 a introduit un coefficient αcr et un nouveau critère dans l’Analyse
globale de la structure (Analyse élastique au 1ér ordre) qui modifie quelque peu ses conditions d’application.

Ce coefficient a pour but de qualifier la Sensibilité de la structure vis-à-vis des déplacements horizontaux :
𝐹𝑐𝑟
αcritique = αcr = 𝐹𝑒𝑑 avec : Fed : Charge de calcul pour le cas de charge étudié
Fcr : Charge critique de flambement ELASTIQUE GLOBAL de la structure
αcr représente donc le coefficient par lequel il faut multiplier la charge appliquée pour provoquer l’instabilité
élastique globale de la structure et donc le coefficient de sécurité vis-à-vis d’une instabilité d’ensemble.

Le coefficient αcr est calculé par les logiciels de RDM pour un cas de charge donné (Analyse aux instabilités)
Suivant la valeur du coefficient αcr ,l’Eurocode 3 fixe un cadre de vérification , imposant (ou non) la prise en
compte dans l’analyse (c’est-à-dire dans le calcul des sollicitations) des effets du second ordre ainsi que, si
nécessaire, la prise en compte d’imperfections géométriques (globales et/ou locales) de la structure .

43
7.7 Méthodes de l’EC3 applicables aux structures à nœuds déplaçables
Critère pour la prise en compte des effets du second ordre dans l’analyse :
1) Si αcr ≥ 10 : La structure est considérée comme RIGIDE pour ce cas de charge ; Les effets dus aux
déformations du second ordre sont faibles et peuvent être négligés. La vérification est menée avec les résultats
du calcul élastique au 1ér ordre , sans majoration des efforts .

2) Si αcr < 3 : La structure ne peut plus être étudiée suivant un modèle d’analyse élastique classique au1ér
ordre , mais suivant une analyse au second ordre à l’aide d’un logiciel approprié (calcul pas a pas ou itératif);

3) Si 3 ≤ αcr < 10 : La structure est considérée comme SOUPLE ; Les déformations du second ordre ne peuvent
plus être négligées et plusieurs méthodes sont proposées:
-Soit calcul au premier ordre avec Majoration des charges horizontales (directement appliquées à la structure
ou résultant de la géométrie (dissymétries , imperfections ,..) : Coefficient de majoration : αcr/(αcr-1)
-Soit calcul au second ordre comme en 2) pour αcr < 3

Critères pour la prise en compte d’imperfections géométriques:


Ils ne dépendent pas du coefficient αcr mais des niveaux des actions globales ou des efforts dans les poteaux :
- Prise en compte d’imperfections globales si effort horizontal Hed faible (Hed < 0.15 Ved ; Ved effort vertical)
- Prise en compte d’imperfections locales si effort normal dans poteaux élevé (Ned > 0.25 Ncritique poteau)

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7.7 Méthodes de l’EC3 applicables aux portiques d’un seul niveau
Hypothèses: -Pas d’imperfection locale (Poteaux peu comprimés Ned<0.25Ncr ):
- αcr >3 (analyse au second ordre non obligatoire )
1) Choix du calcul de αcr :
-1-1)Logiciel : Demande d’analyse aux instabilités pour le cas étudié
𝐻𝑒𝑑 ℎ
-1-2)Formule approchée de calcul de αcr : αcr = ( ) x (𝛿ℎ𝑒𝑑)
𝑉𝑒𝑑
Avec: Hed = Valeur de la résultante des charges horizontales du niveau
Ved = Valeur de la résultante des charges verticales du niveau
𝛿ℎ𝑒𝑑 = Déplacement horizontal de la traverse supérieure /base
h = Hauteur du niveau
Formule valable pour toiture de faible pente (<26°) et faible compression axiale des poutres (Ned<0.1x Ncrpoutre)
2) Choix de la longueur de flambement :
2 possibilités pour la vérification des poteaux suivant Article 6.3 de l’EC3:
2-1) Lcr = Longueur de flambement calculée suivant mode de flambement global (structure à noeuds déplaçables)
2-2) Lcr = Longueur de flambement prise égale à la longueur d’épure des poteaux
Si choix 2-1): Lcr ossature à nœuds déplaçables :
-Le calcul de Lcr peut être effectué soit en mode local en tenant compte de la rigidité des nœuds (voir abaque
page 40 , soit à partir des résultats de l’étude du mode global souvent plus favorable(à partir de la valeur de αcr )
-Les exigences de prises en compte des effets du second ordre ou des imperfections se trouvent réduites

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7.7 Méthodes de l’EC3 applicables aux portiques d’un seul niveau
Méthodologie d’Analyse et de Vérification des poteaux (hyp:(αcr >3; Ned poteau < 0.25 Ncr)
 Si αcr > 10 : Structure RIGIDE :

Solution1 : Lcr calculé suivant mode de flambement global (ossature à nœuds déplaçables)
-Sollicitations calculées suivant Analyse au 1ér ordre SANS PRISE EN COMPTE D’IMPERFECTION
-Vérification des poteaux suivant EC3-6.3.3, SANS AUCUNE MAJORATION, avec Lcr déduit du mode de
flambement global ou local (ossature à nœuds déplaçables) pour le cas de charge étudié

Solution2 : Lcr pris égal à la longueur d’épure des poteaux : Lcr = L


-Sollicitations calculées suivant Analyse au 1ér ordre AVEC IMPERFECTIONS GLOBALES seulement si
nécessaire (Hed <0.15Ved); Sinon Pas d’imperfection
-Vérification des poteaux suivant EC3-6.3.3, SANS MAJORATION pour effet du second ordre, avec longueur
de flambement Lcr = Longueur d’épure des poteaux.

NOTA : Dans la pratique lorsque la compression axiale dans les poteaux est faible (Ned<0.25 Ncr ) et que les
imperfections n’ont pas à être prises en compte (Hed>0.15Ved), seule la solution 2 (plus favorable) est à
appliquer (Voir Commentaire AN3 –EC3 Annexe nationale) . Le comportement de ce type de portique étant très
proche de celui d’une ossature à nœuds non déplaçables , on peut retenir cette hypothèse (Lcr ≤ 𝐿barre ).
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7.7 Méthodes de l’EC3 applicables aux portiques d’un seul niveau
Méthodologie d’Analyse et de Vérification des poteaux (hyp: (αcr >3;Ned poteau < Ncritique)
 3 < αcr > 10 : Structure SOUPLE :

Solution1 : Lcr calculé suivant mode de flambement global (ossature à nœuds déplaçables)

-Sollicitations calculées suivant Analyse au 1ér ordre SANS PRISE EN COMPTE D’IMPERFECTION
-Vérification des poteaux suivant EC3-6.3.3, SANS MAJORATION AUCUNE, avec Lcr déduit du mode de
flambement global ou local (ossature à nœuds déplaçables) pour le cas de charge étudié
αcr
-Vérification de la poutre et des assemblages sous sollicitations MAJOREES – Coef de majoration:
αcr−1

Solution2 : Lcr pris égal à la longueur d’épure des poteaux : Lcr = L

-Sollicitations calculées suivant Analyse au 1ér ordre AVEC IMPERFECTIONS GLOBALES seulement si
nécessaire (Hed <0.15Ved); Sinon Pas d’imperfection
-Vérification des poteaux suivant EC3-6.3.3, et tous les éléments (poutre, assemblages) sous efforts
αcr
majorés, avec longueur de flambement Lcr = Longueur d’épure des poteaux – Coef de majoration: .
αcr−1
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7.7 Méthodes de l’EC3 : Applicables aux portiques d’un seul niveau
Annexe 1: Calcul des imperfection globales
-Applicables (sous certaines conditions de vérification des barres) lorsque le ratio global pour le cas de charge
Hed/Ved est faible (Hed/Ved < 0.15 ), elles s’ajoutent aux charges constituant le cas de charge étudié .
-Traduisent un défaut de verticalité des poteaux de pente φ et peuvent être matérialisées par une charge
ponctuelle équivalente horizontale en tête de chaque poteau égale à φ . Ned (Ned charge par poteau)

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7.7 Méthodes de l’EC3 : Applicables aux portiques d’un seul niveau
Annexe 2: Choix et calcul des Longueurs de flambement
-1) Longueur de flambement : Suivant Mode global
- Structure à nœuds déplaçables
- Déduit du mode global de flambement (Valeur de αcr)
- ou Calcul suivant EC3 Annexe E : Informative (Voir 40)
Cas d’utilisation : Généralement : 3 < αcr < 10 :
Si αcr >10 : Uniquement si Hed < 0.15 Ved

2)Longueur de flambement : Suivant Mode local


- Portiques à nœuds fixes : Lcr ≤ Longueur d′ épure
- Calcul suivant EC3 Annexe E : Informative (Voir 39)
- Portique à nœuds déplaçables : Lcr = Longueur d′ épure
- Cas d’utilisation : αcr >3

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7.7 Méthodes de l’EC3 : Synthèse portiques d’un seul niveau
Cas traités : αcr>3
Ned poteau < 0.25Nrd

𝐒𝐢 𝐇𝐞𝐝 < 𝟎. 𝟏𝟓 𝐕𝐞𝐝


𝑆𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 1 2 possibilités pour LCR 𝑆𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 2

𝐏𝐚𝐬 d′imperfection géométrique à prendre en compte Imperfections geo à prendre en compte


Dans les 2 solutions Aucune amplification des sollicitations de calcul n’est à effectuer

Nota: Si Hed > 0.15 Ved : Aucune imperfection géométrique : Seule la solution 2 Lcr = L est à étudier

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7.7 Méthodes de l’EC3 : Synthèse portiques d’un seul niveau
Cas traités ∶ αcr > 3
Ned poteau < 0.25Ncr

𝐒𝐢 𝐇𝐞𝐝 < 𝟎. 𝟏𝟓 𝐕𝐞𝐝 ∶


𝑆𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 1 2 possibilités pour LCR 𝑆𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 2

Aucune imperfection géo à prendre en compte 𝐈𝐦𝐩𝐞𝐫𝐟𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 geo à prendre en compte


Poteaux vérifiés suivant 6.3.3 sans majoration Verification des Poteaux (suivant 6.3.3),
Efforts dans poutre et assemblages amplifiés de la Poutre et des Assemblages
αcr avec efforts amplifiés
Coefficient majorateur: [ ] αcr
αcr − 1 Coefficient majorateur [ ]
αcr − 1
Nota: Si Hed > 0.15 Ved : Aucune imperfection géométrique : Mêmes solutions mais sans imperfection

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8. Vérification des déformations
Le dimensionnement à l’ELS est un calcul de flèche à comparer à des valeurs réglementaires.
Les limites indiquées sont destinées à la vérification des contreventements par portiques.
La présence d’un pont roulant implique une limitation drastique des déformations.

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8. Vérification des déformations

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