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4ème année
TD
STRUCTURES
COMPOSITES
Benoit Vieille
2019-2020
EXERCICE 1 // Choix matériaux d’un arbre composite réalisé par enroulement filamentaire
Le critère mécanique principal de cette pièce est la rigidité en flexion qui dépend directement du
module d’élasticité longitudinal. Les critères résistance en traction monotone et sous chargement
cyclique (comportement en fatigue) ne sont pas prépondérants dans cet exercice.
On considère que l’enroulement filamentaire est circonférentiel. L’angle d’enroulement par rapport
à l’axe doit être relativement faible pour maximiser la rigidité longitudinale. On choisit ici =15°. Enfin,
on impose une fraction volumique de fibres f ≤ 60%.
1. Calculer le module d’élasticité axial de l’arbre sachant que la R.D.M. nous donne la
relation suivante pour la flèche au centre de l’arbre :
.
∆ = avec = ( − )
. .
2. Compte-tenu de la valeur calculée, parmi les fibres proposées dans Tab. 1, quelles fibres
peuvent répondre aux exigences du cahier des charges ?
3. En utilisant la loi des mélanges parallèle (démontrée ultérieurement dans le cours), on sait
que le module d’élasticité axial de l’arbre est donné par la relation :
= cos( ) . ( . + . )
2
Pour le module d’élasticité axial de l’arbre calculé précédemment, en déduire, pour les
fibres non éliminées à la question 1, les fractions volumiques de fibre et de matrice .
Sachant que l’on impose une fraction volumique de fibres f ≤ 60%, quelle(s) fibre(s) ne
convien(nen)t pas ?
4. Considérant le prix des différents matériaux (cf. Tab. 1), quelle fibre donnerait le matériau
composite le moins coûteux ? Indication : calculer la masse du renfort et de la matrice pour
chaque type de matériau retenu à l’issue de la question 3.
Pour une application donnée utilisant un matériau composite à matrice époxy renforcé par des fibres
longues, on nous propose de choisir le type de fibre : verre ou carbone. Tab. 2 résume les propriétés
mécaniques de ces constituants.
Pour la pièce considérée, on constate que le composite Carbone/Epoxy avec une fraction volumique
de fibres = 20% peut satisfaire le critère de rigidité imposé en traction . Cependant, une analyse
des coûts révèle que le prix de la pièce en Carbone/Epoxy dépasse celui imposé par le cahier des
charges. On décide alors de réaliser la pièce en Verre/Epoxy en ajustant la fraction volumique de
fibres ′ pour répondre à l’exigence de rigidité en traction .
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EXERCICE 4 // Application pratique de la loi des mélanges série et parallèle
2 – Montrer que pour une charge longitudinale, le rapport entre la charge portée par les fibres et
celleportée par la matrice est tel que :
4 – En déduire la contrainte puis la déformation longitudinale s’exerçant dans chaque phase. Que
remarque-t-on ?
On considère des matériaux composites UD possédant la même matrice (époxy) mais des renforts
de nature différente. On se propose d’étudier différentes caractéristiques mécaniques de ces
matériaux. On note la fraction volumique de fibres.
3- On souhaite ajouter des fibres de carbone au matériau de référence pour obtenir une second
matériau composite alors constitué d’une matrice époxy, de fibres de verre et de carbone, tout
en conservant la fraction volumique de matrice = 35%.
4
∗
On note résistance ultime en traction de ce second matériau.
En rappelant que ce sont les fibres de carbone qui cassent en premier, quelle est la fraction
volumique minimale de fibres de carbone qui permet renforcer le matériau de référence
∗
i.e. de vérifier que : > ?
4- Quelle est la fraction volumique de fibres de carbone que l’on doit ajouter au matériau de
référence pour obtenir un 2 matériau composite dont la rigidité longitudinale ∗ est le double de
nd
Pour déterminer les propriétés élastiques dans le plan d’un composite unidirectionnel, on doit réaliser
3 essais de traction de traction : (a), (b) et (c) (cf. Fig. 2). On note la force appliquée (valeur
spécifique pour chaque essai) et la section de l’éprouvette. On appelle (0, X,Y) le repère
d’orthotropie et (0, , ) le repère de l’éprouvette.
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On sait que XY G XY . XY où XY 2. XY .
x c 2 s 2 2 sc X
xy 2
y s c2
2 sc XY T 1
Y
xy cs cs c 2 s 2 XY
x c 2 s2 2 sc X
xy
y s 2 c 2
2 sc XY T
1
Y
xy cs cs c 2 s 2 XY
2 2
Avec c cos et s sin . T et T représentent les matrices de passage en
contraintes et en déformations.
Déterminer la relation entre XY , et .
Déterminer la relation entre XY , et .
En déduire G XY en fonction de , , et .
La direction des fibres fait un angle = 30° avec la direction . Les propriétés mécaniques en rigidité
du matériau sont : = 40 , = 10 , = 4,5 et = 0,32
On considère que la couche est dans un état de contraintes planes. On rappelle que le repère ( , )
représente le repère d’orthotropie de la couche.
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1 – Déterminer les contraintes dans le repère ( , ).
On cherche dans un premier temps les conditions sur la contrainte maximale que doit vérifier pour
éviter la rupture du pli en fonction de l’angle .
1- Pour ce chargement, rappeler la relation qui relie les contraintes dans le repère d’orthotropie
2- Pour = 100 et =60°, appliquer le critère de la contrainte maximale dans le cas d’un
composite verre/époxy.
La valeur obtenue pour = 100 est-elle compatible avec le graphique suivant ?
.
Déterminer la valeur de la contrainte maximale admissible
7
Fig. 6 – Evolution des zones de rupture en fonction de l’angle d’orientation des fibres dans un UD
verre/époxy : (a) critère de la contrainte maximale – (b) critère de la déformation maximale
Tab. 3 – Propriétés mécaniques du pli élémentaire (dans les axes principaux d’orthotropie) de
matériaux composites UD
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Caractéristiques du pli élémentaire dans le repère d’orthotropie :
Dimensions de la plaque : L 1 m et l 1 m
Problème :
On souhaite déterminer les contraintes dans chaque pli afin de déterminer la résistance de cette
plaque sollicitée en traction par une contrainte x 100 MPa.
Résolution :
Le but de cet exercice est d’évaluer les contraintes résiduelles de cuisson dans une plaque
composite constituée de trois plis UD de carbone époxy (cf. Fig. 8).
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Fig. 8 – Plaque stratifiée à 3 plis [0°/90°/0°]
Hypothèses :
Caractéristiques du stratifié :
Le pli UD possède une épaisseur b=1mm. Il est caractérisé par les propriétés suivantes :
Le pli supérieur (s) et le pli inférieur (i) sont orientés à 0° tandis que le pli médian (m) est orienté à
90°. Pour chaque pli, la restriction au plan de la matrice de dilatation thermique est donnée dans le
repère de la plaque (O, x, y, z) par :
[ ] =[ ] = et [ ] =
0 0
3– A partir de la théorie simplifiée des stratifiés, on obtient les efforts moyens dans la plaque tels
que (relation à ne pas démontrer) :
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N x x0 k1
0
N N y A y B k 2 C Ta T p
T 2 xy0 k 6 xy
xy
Où :
Q p p
p
4– La plaque se trouve à l’état libre de contraintes extérieures. Quelle est la conséquence sur
N ? Pour les plaques présentant la symétrie miroir, la matrice de couplage membrane-
x0
flexion B 0 , en déduire la relation donnant e 0 xy
y0 en fonction de A , C , Ta et
2 xy0
xy
T p . Faire l’application numérique.
xp
5–
0
A partir de e xy , déduire les contraintes résiduelles dans chaque pli yp exprimées dans
xyp
xy
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Problème :
On souhaite déterminer la séquence d’empilement du tube stratifié de sorte que le tube résiste aux
sollicitations imposées. Cela signifie qu’il faut déterminer l’orientation, le nombre et la position des
plis dans le stratifié mais également l’épaisseur totale du stratifié t.
Résolution : Pour répondre aux questions posées, le calcul se décompose en plusieurs étapes :
1 – Calculer les flux de contraintes normales et tangentielles
(La RDM permet de définir les flux de contraintes (forces linéiques) respectifs dus à l’effort
normal et au moment de torsion).
Afin de déterminer la proportion de plis orientés dans chaque direction, on utilise les flux de
contraintes associés aux sollicitations dans le plan ( x , y et xy ) et définis par :
q xx xx .t
q yy yy .t
q xy xy .t
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