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Ecole Mohammadia d’Ingénieurs

DEPARTEMENT GENIE CIVIL

Travaux Pratiques de Résistance des


Matériaux

ANNEE SCOLAIRE : 2014 – 2015

Réalisé par : Encadré par :

 SALHI Jawad Mme. MLY ABDELALI


 SAADALLAH Khadija Mr. CHERRADI
 RAMEN Oussama
 TAGHZOUTI Chaîmae
 ZOUHEIR Hamza

TP de résistance des matériaux 1


I. But de la manipulation :

L’objectif de cette manipulation est de déterminer en un


nombre des sections de poutre isostatique « la flèche » par deux
voies : théoriquement et expérimentalement.

II. Manipulation :

1. Description de l’appareil :

L’appareil d’essai est composé d’un socle métallique, de deux


colonnes tubulaires auxquelles sont fixées deux barres horizontales
munies d’une règle graduée : on dispose également d’appuis simples en
forme de couteaux, de dispositifs d’encastrement, de comparateurs
avec leurs supports et des accroches-poids pour le chargement de la
poutre (Voir schéma).

Ainsi à l’aide de ces accessoires, on peut réaliser des poutres


isostatiques, les charger et mesurer les flèches à différents
endroits.

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2. Mesures et Résultats :

Dimensions de la poutre :
 La longueur de la poutre : L = 1200 mm
 La largeur de la poutre : b = 25 mm
 L’épaisseur de la poutre : e = 6 mm

Réalisation d’un montage de poutre isostatique :


On considère une poutre isostatique reposant sur deux appuis
simples :

Calcul de la force limite à ne pas dépasser :

+ Détermination des réactions aux appuis :

Donnée : a = 300 mm

L’équilibre de la poutre donne les relations suivantes :

Σ Fy = 0 R (A’) + R (B’) = 2P (1)

Σ M/A’ = 0 Pa + P (L-a) – R (B’).L = 0 (2)

De (1) et (2) on trouve : R (A’) = R (B’) = P

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+ Détermination de la distribution du moment fléchissant :

 Sur [0, a] : M = Px
 Sur [a, L – a] : M = Pa
 Sur [L – a, L] : M = P (L-x)

D’après la distribution du moment fléchissant ci-dessus on a :

Mmax = P.a

La contrainte normale est définie par la relation suivante :

Avec : Iz = be³/12 AN : Iz = 450 mm4

La contrainte normale doit satisfaire la relation : σ (max) ≤ Rep

Avec : σ (max) = Pae/2Iz donc : P (max) = 2Rep.Iz/ea

APPLICATION NUMERIQUE : P (max) = 6 daN

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Mesure des flèches provoquées par la force P en
5 sections de la poutre :

+ On considère les valeurs suivantes :

L (A’B’) = 1200 mm; L (PP) = 600 mm; P = 5 N

+ Le tableau suivant résume les résultats expérimentaux obtenus :

Sections A B C D E

x (mm) 300 600 900 150 1050

f (mm) -2,21 -2,49 -2,22 -0,85 -0,86

Représentation graphique des résultats :

+ Détermination théorique de la flèche :

Données : E = 210000 N/mm² ; P=5N; I = 450 mm4

o La flèche est donnée par la relation suivante :

𝑷 𝑷 𝑷
𝑬𝑰𝒇(𝒙) = < 𝒙 >𝟑 − < 𝒙 − 𝟑𝟎𝟎 >𝟑 − < 𝒙 − 𝟗𝟎𝟎 >𝟑 − 𝑷 ∗ 𝟏𝟑𝟓𝟎𝟎𝟎 ∗ 𝒙
𝟔 𝟔 𝟔

o En remplaçant les différents paramètres par leurs valeurs


numériques, on obtient les résultats suivants :

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o Le tableau suivant regroupe les valeurs théoriques et
expérimentales :

Sections A B C D E
x (mm) 300 600 900 150 1050
fexp (mm) -2,21 -2,49 -2,22 -0,85 -0,86
fth (mm) -2,12 -2,53 -2,31 -0,82 -0,78

+ Graphe :

Flèche théorique et expérimentale


0
0 200 400 600 800 1000 1200

-0,5
Flèche en (mm)

-1

-1,5 Théorique
Expérimentale
-2

-2,5

-3
x en (mm)

+ Comparaison et Commentaire :

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Mesure des flèches en B en fonction de la force P :
Pour 6 valeurs croissantes de la force P, nous avons mesuré les
flèches correspondantes en la section B. Le tableau suivant présente
les résultats obtenus :

Force P en (N) 1 2 3 4 5 6
Flèche en B (mm) -0,37 -0,94 -1,51 -2,01 -2,53 -3,06

+ Représentation graphique :

Flèche en B en fonction de P
0
0 1 2 3 4 5 6 7
-0,5
Flèche en B en (mm)

-1

-1,5

-2

-2,5

-3
y = -0,5349x + 0,1353

-3,5
Force P en (N)

+ Remarque et Commentaire :

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Détermination du moment d’inertie :

On a : fth (B) = -0.5291P et fexp (B) = -0.5349P + 0.1353

Soit : 𝜶𝒕𝒉 la pente de la courbe théorique et 𝜶𝒆𝒙𝒑 la pente de

la courbe expérimentale. On a la relation suivante :

𝜶𝒆𝒙𝒑 ∗ 𝑰𝒛𝒆𝒙𝒑 = 𝜶𝒕𝒉 ∗ 𝑰𝒛𝒕𝒉

Avec : 𝜶𝒆𝒙𝒑 = −𝟎. 𝟓𝟑𝟒𝟗 ; 𝜶𝒕𝒉 = −𝟎. 𝟓𝟐𝟑𝟖 ; 𝑰𝒛𝒕𝒉 = 𝟒𝟓𝟎 𝒎𝒎𝟒

Et par conséquent : 𝑰𝒛𝒆𝒙𝒑 = 𝟒𝟒𝟓, 𝟏𝟐 𝒎𝒎𝟒

III. Conclusion :

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I. But de la manipulation :
Le but de cette manipulation est la détermination des flèches
d’une poutre encastrée à l’une de ses extrémités et libre de l’autre,
suivant la direction de la force et la direction perpendiculaire et ceci
dans deux cas :

o La force est constante et l’angle de sollicitation variable.


o La force variable et l’angle de sollicitation constant.

Ce TP a également pour objectif la comparaison des résultats


expérimentaux et les résultats théoriques ainsi que la détermination
graphique des moments d’inertie.

II. Principe de la manipulation :

En flexion pure d’une poutre encastrée à l’une des extrémités


et recevant une force P à l’autre, la flèche est donnée par :

𝑷𝑳𝟑
𝒇=
𝟑𝑬𝑰

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En appliquant le principe de superposition, on a deux flexions
pures dans les deux plans principaux sous l’effet des forces 𝑃 cos 𝛼
et 𝑃 sin 𝛼.

𝐏𝐋𝟑 𝐜𝐨𝐬 𝛂 𝐏𝐋𝟑 𝐬𝐢𝐧 𝛂


Sur GY : 𝐟𝐘 = et Sur GX : 𝐟𝐗 =
𝟑𝐄𝐈𝐱 𝟑𝐄𝐈𝐲

Dans le repère (G, x, y) on a :

𝐟𝐲 = 𝐟𝐘 𝐜𝐨𝐬 𝛂 + 𝐟𝐗 𝐬𝐢𝐧 𝛂 et 𝐟𝐱 = 𝐟𝐗 𝐜𝐨𝐬 𝛂 − 𝐟𝐘 𝐬𝐢𝐧 𝛂


On aboutit alors aux relations suivantes :

𝐏𝐋𝟑 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
𝐟𝐲 = [( + ) + ( − ) 𝐜𝐨𝐬 𝟐𝜶]
𝟔𝐄 𝑰𝒚 𝑰𝒙 𝑰𝒚 𝑰𝒙

𝐏𝐋𝟑 𝟏 𝟏
𝐟𝐱 = ( − ) 𝐬𝐢𝐧 𝟐𝜶
𝟔𝐄 𝑰𝒚 𝑰𝒙
𝐏𝐋𝟑 𝟏 𝟏
𝐟𝐱 et 𝐟𝐲 sont donc sur un cercle de centre O ( ( + ) ; 𝟎) et
𝟔𝐄 𝑰𝒚 𝑰𝒙
𝐏𝐋𝟑 𝟏 𝟏
de rayon R= ( − ) comme indiquées sur la figure suivante :
𝟔𝐄 𝑰𝒚 𝑰𝒙

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 Description de l’appareil :

III. Etude théorique :


1. Expression de la contrainte :

 Une section est soumise à une flexion déviée lorsqu’elle est


soumise à un moment fléchissant qui n’est pas porté par l’un des
plans principaux de le section.
 La contrainte est une fonction linéaire de x et y :

Ix et Iy étant les moments d’inertie de la section par rapport aux


axes principaux Gx et Gy.

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2. Equation de la ligne neutre :

+ La ligne neutre est la ligne pour laquelle σ = 0, ce qui


correspond à :

IV. Résultats de la manipulation :


1. Dimensions de la poutre :

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2. Moments d’inertie :
Les moments d’inertie par rapport aux axes principaux de la section
sont donnés par les relations suivantes :

 IX = be3/12
 IY = eb3/12

APPLICATION NUMERIQUE :

IX = 450 𝒎𝒎𝟒

IY = 7812.5 𝒎𝒎𝟒

3. Mesure de la flèche :

 Cas d’un angle de sollicitation fixe et une charge


variable :

L’angle de sollicitation est fixé à 112.5°.

P en (N) 2 4 6 8 10 12

fy en (mm) 4 4,7 5,8 6.9 8,3 9,1

fx en (mm) 3,9 4,2 4,5 4,8 5,1 5,4

 Cas d’une charge fixe et d’un angle de sollicitation


variable :

La charge est fixée à 5 N.

α en (°) 0 22,5 45 67,5 90 112,5 135 157,5 180


fy (mm) 5,8 6,1 6,6 7,1 7,3 6,9 6,4 5,9 5,7
fx (mm) 0,7 -1,8 -2,1 -1,9 0,8 1,7 2,3 1,8 0,8

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4. Exploitation des résultats :
Représentation graphique de fy = g (P) à α fixe :

D’après ce qui précède la flèche théorique est donnée par :


fy (th) = 0.303P (avec P en N)

P en (N) 2 4 6 8 10 12
fyexp (mm) 4 4,7 5,8 6,9 8,3 9,1
fyth (mm) 0,606 1,212 1,818 2,424 3,03 3,636

Représentation graphique de fx = g(P) à α fixe :

D’après ce qui précède la flèche théorique est donnée par :


fx (th) = 0.271P (avec P en N)

P en (N) 2 4 6 8 10 12
fxexp (mm) 3,9 4,2 4,5 4,8 5,1 5,4
fxth (mm) 0,542 1,084 1,626 2,168 2,71 3,252

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Graphe :

Interprétation et commentaire :

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Représentation graphique de fy = g (cos2α) et
fx = g (sin2α) à P = 5 N fixe :

Soit le tableau des résultats suivant :

α 0 22,5 45 67,5 90 112,5 135 157,5 180


fxexp (mm) 0,7 -1,8 -2,1 -1,9 0,8 1,7 2,3 1,8 0,8
fxth (mm) 0 -5,87 -8,31 -5,87 0 5,87 8,31 5,87 0
fyexp (mm) 5,8 6,1 6,6 7,1 7,3 6,9 6,4 5,9 5,7
fyth (mm) -1,99 0,44 6,32 12,19 14,63 12,19 6,32 0,44 -1,99
Cos 2α 1 0,7071 0 -0,7071 -1 -0,7071 0 0,7071 1
Sin 2α 0 0,7071 1 0,7071 0 -0,7071 -1 -0,7071 0

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Interprétation et commentaire :

Détermination graphique des moments d’inertie :


En résolvant le système d’équations donné par les expressions de fx
et fy, on trouve les résultats suivants :

Ix = 447.31 𝒎𝒎𝟒

Iy = 7806.54 𝒎𝒎𝟒

Comparaison et commentaire :
+ Comparaison :
Ix (𝒎𝒎𝟒 ) Iy (𝒎𝒎𝟒 )
Théorique 450 7812,5
Expérimental 447,31 7806,54

+ Commentaire :
On remarque que les valeurs expérimentales sont légèrement
différentes des valeurs théoriques. Cet écart peut être justifié par
les erreurs expérimentales et par l’appréciation des distances.

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V. Conclusion :

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I. Introduction et description :

1. Introduction :

Cette manipulation permet d’effectuer l’expérience de l’arc bi-


appuyé. L’équipement montre clairement les principes escomptés et
donne un support pratique qui complète la partie théorique. Dans ce
sens, nous essayerons d’étudier deux expériences :

o Cas d’une charge fixe ;


o Cas d’une charge uniformément répartie ;

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2. Description :
La figure 1 montre l’arc bi-appuyé. Il est constitué de deux supports
et d’un arc parabolique en alliage d’aluminium. L’extrémité gauche de
cet arc est en permanence fixée à son support par un appui-double.
L’extrémité droite de l’arc est susceptible de pivoter et glisser
horizontalement en contact avec une cellule électronique pour
mesurer la charge horizontale.

Figure 1 :

L’arc bi-appuyé est une structure hyperstatique (du type portique).


Pour l’analyse d’une structure hyperstatique, la méthode des
déformations est utilisée. On modélise la structure par un arc
doublement appuyé au niveau des deux extrémités.

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3. Installation de l’équipement :
L’expérience de l’arc bi-appuyé est réalisée dans un bond d’essai en
forme de cadre. La figure 2 montre le bond d’essai utilisé.

Figure 2 :

Avant d’utiliser l’équipement, il faut toujours :

 Vérifier l’alimentation électrique, elle doit être correcte et


sécurisée (220 V) ;
 Ne jamais appliquer une surcharge aux différentes parties
de l’équipement ;
 S’assurer que la force de déplacement digital est allumé ;

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II. Manipulation :
1. But de la manipulation :
L’objectif de cette manipulation est d’étudier l’influence de l’application
d’une charge fixe (ponctuelle ou uniformément répartie) en différentes
positions d’un arc sur la réaction horizontale sur le même arc.

2. Principe de la manipulation :
Dans le cas d’une charge ponctuelle, l’expérience consiste à faire
déplacer une charge fixe P=450g sur différentes positions de l’arc et
à noter la valeur de la réaction horizontale affichée par le capteur de
position qui convertit les déplacements (m) en force (N). L’arc de
longueur L=50cm et de rayon de courbure r= 10cm comporte 10
positions écartées l’une de l’autre de 5cm.

Dans le cas d’une charge répartie, l’expérience consiste à appliquer


sur l’arc une charge uniforme de 450 g (50 g en chaque position).

3. Formules théoriques :
Expression de la réaction horizontale :
 Cas d’une charge ponctuelle :
La réaction horizontale est donnée par la relation suivante :

𝟓𝑾𝒙
𝑯𝑩 = (L3 + x3 - 2Lx2)
𝟖𝒓𝑳𝟑

Avec :

𝑯𝑩 = 𝑹é𝒂𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒉𝒐𝒓𝒊𝒛𝒐𝒏𝒕𝒂𝒍𝒆 𝒆𝒏 𝑩 (𝑵);

W = Poids (N) = 450 g ;

L = Longueur d’arc (m) = 500 mm ;

X = Distance à l’extrémité gauche (m) ;

r = Hauteur de l’arc = 100 mm ;

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 Cas d’une charge répartie :
La réaction horizontale est donnée par la relation suivante :

𝒘𝑳²
𝑯𝑩 = 𝟖𝒓

Avec :

𝑯𝑩 = 𝑹é𝒂𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒉𝒐𝒓𝒊𝒛𝒐𝒏𝒕𝒂𝒍𝒆 𝒆𝒏 𝑩 (𝑵);

w = Charge uniformément répartie N/m ;

L = Longueur d’arc (m) = 500 mm ;

r = Hauteur de l’arc = 100 mm ;

Fraction de longueur :
La fraction de longueur est donnée par la relation suivante :
𝑷𝒐𝒔𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕 𝑨 (𝒎𝒎)
𝑭𝒓𝒂𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒍𝒐𝒏𝒈𝒖𝒆𝒖𝒓 =
𝑳𝒐𝒏𝒈𝒖𝒆𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝒍′ 𝒂𝒓𝒄 (𝟓𝟎𝟎 𝒎𝒎)

Tableau de conversion entre masse et poids :


Masse (g) Poids (N)
100 0,98
200 1,96
300 2,94
400 3,92
500 4,9

Valeur d’influence de la réaction horizontale :


La valeur d’influence (qu’on note VI) de la réaction horizontale
peut être exprimée par la formule suivante :

𝟎.𝟏𝟐𝟕𝑾𝒙
VI = (L3 + x3 - 2Lx2)
𝟖𝒓𝑳𝟑

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4. Résultats :

 Expérience 1 : Charge ponctuelle se déplaçant sur l’arc.

Calcul de la charge P en (N) :


En utilisant la table de conversion entre la masse et le poids, on
trouve que la valeur P = 450 g correspond à la valeur : P = 4.41 N

Tableau de valeurs de 𝑯𝑩 théorique :


Distance de A (mm) Réaction horizontale théorique (N)
0 0
50 1,35
100 2,56
150 3,5
200 4,1
250 4,31
300 4,1
350 3,5
400 2,56
450 1,35
500 0

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Représentation graphique :

Interprétation du graphique :

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Tableau de valeurs de l’influence théorique :
Distance de A (mm) Fraction de longueur Valeur d'influence
0 0 0
50 0,1 0,31
100 0,2 0,58
150 0,3 0,79
200 0,4 0,93
250 0,5 0,98
300 0,6 0,93
350 0,7 0,79
400 0,8 0,58
450 0,9 0,31
500 1 0

Représentation graphique :

Interprétation :

TP de résistance des matériaux 26


Tableau de valeurs du moment fléchissant :
Les valeurs du moment fléchissant sont obtenues par la relation
suivante : M = 0.1𝑯𝑩

Distance de A (mm) Réaction horizontale (N) Moment fléchissant (N.m)


0 0 0
50 1,35 0,135
100 2,56 0,256
150 3,5 0,35
200 4,1 0,41
250 4,31 0,431
300 4,1 0,41
350 3,5 0,35
400 2,56 0,256
450 1,35 0,135
500 0 0

Représentation graphique :

TP de résistance des matériaux 27


 Expérience 2 : Charge uniformément répartie sur l’arc.

Tableau de résultats théoriques :

Masse de la CUR (g) Longueur de la CUR (m) Valeur de la CUR en (N/m) Réaction horizontale (N)
450 0,5 8,82 2,76

CUR : Charge Uniformément Répartie.


III. Conclusion :

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I. Introduction et objectif :
Cette manipulation décrit comment réaliser l’expérience relative
au flambement des barres. L’équipement démontre clairement les
principes appliqués et donne un support pratique pour l’étude.

Le but est la détermination de la force critique de flambement


pour un certain nombre de poutres d’élancements différents et de
mode d’appuis qui peut être encastré ou articulé.

II. Description :

Figure 1 :

TP de résistance des matériaux 30


 Le support utilisé pour l’expérience du flambement des barres
consiste en une plaque arrière avec une cellule de chargement
dans un seul côté et un dispositif de chargement de la barre en
haut. Cinq barres en aluminium et de différentes longueurs sont
utilisées.

 L’expérience de flambement des barres est réalisée dans un


cadre d’essai destiné à cet effet. La figure 1 montre le support
de l’expérience.

III. Rappels théoriques :

Formules d’Euler :
Soit une barre de longueur L.

 Cas d’une barre bi-appuyée :

La charge critique de flambement 𝑷𝒄𝒓 est donnée par :

𝝅²𝑬𝑰
𝑷𝒄𝒓 = 𝑳²

 Cas d’une barre encastrée/simplement-appuyée :

La charge critique de flambement 𝑷𝒄𝒓 est donnée par :

𝝅²𝑬𝑰
𝑷𝒄𝒓 = (𝟎.𝟕𝑳)²

 Cas d’une barre bi-encastrée :

La charge critique de flambement 𝑷𝒄𝒓 est donnée par :

𝝅²𝑬𝑰
𝑷𝒄𝒓 = (𝑳/𝟐)²

TP de résistance des matériaux 31


Avec :

E = Module d’Young (N/m);

I = Moment d’inertie de flexion (𝒎𝟒 ) ;

IV. Manipulation :
Expérience 1 : Barre bi-appuyée.

 Calcul du moment d’inertie :


Les dimensions des barres utilisées sont :

 Epaisseur : e = 3 mm
 Largeur : b = 20 mm

On a : 𝑰 = 𝒃𝒆³
𝟏𝟐
A.N : I = 15 𝒎𝒎𝟒

+ REMARQUE:

Le module d’Young de l’aluminium est : E = 62000 MPa

 Tableau de résultats :
N° de la Longueur L Charge Critique expérimentale Charge critique d'Euler
1/L² (m-²)
barre (mm) (N) (N)
1 320 78 89,6360556 9,765625

2 370 57 67,04698388 7,3046019

3 420 41 52,03362864 5,66893424

4 470 28 41,551526 4,52693526

5 520 19 33,94501514 3,69822485

TP de résistance des matériaux 32


 Représentation graphique :

 Interprétation et commentaire :

TP de résistance des matériaux 33


Expérience 2 : Barre encastrée-appuyée :

 Tableau de résultats :

N° de la Charge Critique Charge critique


Longueur L (mm) 1/L² (m-²)
barre Expérimentale (N) d'Euler (N)
1 300 90 101,9859121 11,11111111

2 350 61 74,92842525 8,163265306

3 400 44 57,36707558 6,25

4 450 36 45,32707206 4,938271605

5 500 27 36,71492837 4

 Représentation graphique :

TP de résistance des matériaux 34


 Interprétation et commentaire :

Validité de la formule d’Euler :

V. Conclusion :

TP de résistance des matériaux 35

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