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TD 2

Résistance de matériaux

TD 2
Traction et compression

EXERCICE 1 .
On se propose de soulever une poutre de longueur L = 6 m dont le poids est égal à 2.104 N. Pour cela, on
dispose symétriquement des sangles séparées d’une distance a. Chaque sangle comporte un anneau sur
lequel on ancre les crochets d’une élingue formée de deux brins de câble de longueur l= 4 m chacun (figure
1).

Le câble est constitué de 6 torons de 19 fils de diamètre d (diamètre d’un fil) dont la résistance élastique à
l’extension est : 𝑅𝑒 =800 MPa et d’une âme textile dont on néglige la résistance mécanique (figure 2).
Le coefficient de sécurité pour les structures de levage est s=6.
1) Déterminer la tension du câble en fonction de P et 𝛼 ? (En isolant la poutre)
2) Calculer la tension maximale 𝑇𝑚𝑎𝑥 du câble ?
3) Calculer le diamètre minimal d d’un fil ?

EXERCICE 2 :

Une joue de chaîne Galle a les dimensions définies sur la figure 4.


Elle est en acier dur de limite élastique 𝑅𝑒 = 600 MPa et supporte un
effort d’extension F=2.103 N.
Le coefficient de sécurité s=4. On adopte, pour tenir compte du trou
de diamètre 6 mm, un coefficient de concentration de contrainte
𝐾𝑡 =2.3.
1) Calculer l’épaisseur 𝑒1 minimale au niveau de la section AB.
2) Calculer l’épaisseur 𝑒2 minimale au niveau de la section CD.
3) Choisir une épaisseur e pour la joue de la chaîne.

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Résistance de matériaux

EXERCICE 3.

P = 3000 N
𝑙1 = 500 mm
𝑙2 =700 mm
E = 20.104 N/𝑚𝑚2
𝑆1 = 𝑆2 =40 𝑚𝑚2
𝜎𝑒 300 N/ 𝑚𝑚2
s=6
AC = AB/3
Une poutre horizontale rigide AB, de longueur 1, est fixée à deux barres cylindriques élastiques verticales
AA’ et BB’ aux points fixes A et B.
On néglige les poids propres de AB, AA’, BB’.
1) Calculer les allongements 𝛥𝑙 1 et 𝛥𝑙2 des deux barres AA’ et BB’, représenter l’allure de la poutre
AB après chargement.
2) Déterminer la section 𝑆2 qui permet de garder la poutre AB en position horizontale.
3)
a) Calculer 𝜎𝑝𝑒 .
b) Déterminer les sections 𝑆 1 et 𝑆2 pour que les deux barres restent dans le domaine élastique.
EXERCICE 4.
Une étude théorique nous a permis de déterminer l’effort axial appliqué à la bielle d’une pompe hydraulique.
Cet effort est cyclique de période 2π est représenté sur la figure 6.
La bielle est formée par une tige cylindrique de diamètre D et de longueur L=400mm. Les caractéristiques
mécaniques de l’acier employé sont les suivantes :
▪ La limite élastique : 𝑅𝑒 = 𝑅𝑒𝑔 =300 MPa,
▪ Le module d’Young : E = 210 000 MPa,
▪ Le coefficient de poisson 𝜐 = 0.3
On adopte un coefficient de sécurité s = 3.
1) Calculer le diamètre minimal D de la bielle ?
2) Calculer le raccourcissement ∆𝐿 de la bielle dans la phase de compression ?
3) Calculer l’allongement ∆𝐿 de la bielle dans la phase de l’extension ? En déduire la déformation
longitudinale 𝜀𝑥 et la déformation transversale 𝜀𝑦 ?
On suppose maintenant que la bielle présente aussi un trou de perçage. Le coefficient de concentration de
contrainte est 𝐾𝑡 =2.2.
4) Calculer dans ce cas le diamètre minimal D de la bielle ?
Effort axial (daN)

Figure 6

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Résistance de matériaux

Exercice N 5
Un fil en acier de longueur L=AB et de section S est lie en A et B a deux pièces fixes par deux liaisons pivot
parfaites. On suspend au milieu I du fil une masse de poids 𝑃⃗ et le fil prend la configuration élastique A𝐼 ′ B
Soit E le module de young de l’acier constituant le fil
Hypothèses ; le poids de fil est négligé. Il n’y a pas de tension initiale de pose
𝛼2
Les déformations sont supposés petites : tan 𝛼 = 𝛼 ; sin 𝛼 = 𝛼 et cos 𝛼 = 1 − 2

1) Exprimer l’effort normal N d’extension en fonction de P et 𝛼


∆𝐿
2) Exprimer l’allongement relatif du fil en fonction de 𝛼
𝐿
∆𝐿
3) Exprimer l’allongement relatif du fil en fonction de l’effort N
𝐿
4) Dans le résultat de 2eme question on peut négliger 𝛼 2 devant 2. I𝐼 ′ =a en fonction de P
5) Application numérique : L=320mm ; P=200N E=2.105 Mpa S=4,9𝑚𝑚2
Exercice 6 :
L’étude portera sur le tirant du tendeur de câble

Le tirant est en acier CrMo4 de résistance 𝑅𝑒 = 880Mpa. Le coefficient de sécurité adopté dans ce cas est
s= 2.
1) Quel est l’effort de traction supporter par chaque tirant ?
2) Déterminer le coefficient de concentration de contrainte.
D= 48𝑚𝑚 ; d= 32𝑚𝑚 et r= 3𝑚𝑚
3) Vérifier la résistance de tirant

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4) Calculer l’allongement de chaque tirant. Sachant que 𝐸 = 210000 𝑁⁄𝑚𝑚2

Exercice 7
Mise en situation
Pour déplacer des tubes. On utilise La pince Schrader Bellows®, cette pince est définie sur la figure 1 avec
une vue éclatée et une nomenclature

Figure 1 :Vue en coupe de la pince Schrader Figure 2 :vue éclatée

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Partie A
On étudie maintenant le doigt 12 de la pince Schrader. Cette pièce est assimilée à une poutre droite (ABC)
selon la figure 3. Lors de la préhension du tube, la poutre ainsi modélisée est en liaison pivot d’axe (B,𝑧)
avec le corps 1, et en liaison ponctuelle de normale 𝑦 en C avec le tube, supposé solidaire du corps.
Le chargement sur la poutre est constitué de l’action de la biellette supérieure qui exerce un effort :
𝑅⃗𝐴 = 𝑋𝐴 . 𝑥 + 𝑌𝐴 . 𝑦
On pose ailleurs : AB= 𝑎 et BC= 𝑏

Figure : 3 Modèle poutre 2D pour la biellette supérieure


1) Déterminer les expressions littérales des paramètres de liaison pivot en B (XB , YB , ZB , MB , LB )
et R c .
2) Déterminer les expressions littérales des éléments non nuls du torseur de cohésion. La méthode est
au choix mais la démarche doit être argumentée.
3) Tracer les diagrammes des éléments non nuls du torseur de cohésion à l’aide des valeurs numériques
suivantes :
𝑋𝐴 = 1200 N
𝑌𝐴 = 700 N
a = 18 mm
b = 53 mm
Partie B
La poutre étudiée ci-après est en acier (limite élastique à définir) :
E = 200GPa ; 𝜈 = 0, 3 ; 300 < 𝜎𝑒 < 1200MPa
F = 10000 Newtons ; e = 2 mm ; h = 15 mm ; s = 3 ; l = 3 mètres
On étudie une poutre de longueur l, de section pleine de hauteur h et d’épaisseur e, voir figure 4 (détail de
l’extrémité gauche). Cette poutre est sollicitée en traction a ses extrémités suivant un effort 𝐹 . En première
approche, on suppose que cet effort est parfaitement réparti sur les surfaces latérales limitant la poutre.
1) Déterminer la contrainte normale et l’allongement de la poutre.
2) Définir la valeur de la limite élastique pour satisfaire la sécurité s.
En fait, la poutre doit être fixée à ses extrémités pour transmettre les efforts. On réalise alors à chaque
extrémité un trou de diamètre d = 14 mm, voir figure 5. Pour conserver une sécurité identique à
précédemment, la hauteur de la poutre est augmentée autour du trou. On note H cette nouvelle hauteur.
3) À l’aide des abaques fournis pour les coefficients de concentration de contrainte, déterminer la
hauteur H, sachant qu’on adopte 𝐾𝑡 = 2.17.
4) Vérifier la résistance de cette poutre
5) Le fait d’augmenter la hauteur de la poutre crée un accident de forme, engendrant une concentration
de contraintes dans la zone notée C, voir figure 5. La sécurité est donc réduite dans cette zone. Si on
suppose que le rayon de raccordement est fixé à l’aide de la relation :

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𝐻−ℎ
r= 2
Quelle est la valeur de la sécurité réduite ?

Figure 4 : Détail de l’extrémité gauche de la


poutre – Premier modèle

Figure 5 : Détail de l’extrémité de la poutre


Deuxième modèle

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