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Chapitre V Etude Thermique

V.1. INTRODUCTION

Le règlement BAEL91 exige que toute structure ayant des éléments structuraux
supérieurs à 25m, dans les régions sèches et à forte exposition à des variation
de température, doit être vérifiée par une étude thermique; vu que l’une des dimensions
en plan est supérieur à 25 m (Lx= 40,11 m ; Ly= 37,20 m ) ; il est impératif de faire une
étude thermique. En plus des contraintes produites par les chargements verticaux et
horizontaux, notre structure est donc sollicitée par des contraintes thermiques

V.2 EFFET DE LA TEMPERATURE

La température a une influence sur la vie de la structure suivant les changements


saisonniers ; Une augmentation sensible de la température provoque une dilatation des
éléments structuraux d’un ouvrage, de même une chute de la température provoque un
raccourcissement de ces derniers

V.2.1 COEFFICIENT THERMIQUE


Le coefficient de dilatation du béton est de l’ordre de 7 à 12 106C 1 . 

Ce coefficient est voisin de celui de l’acier qui est de l’ordre de 10 5 C 1 . Cette


circonstance a permis le développement du béton armé. Les ouvrages hyperstatiques
étant soumis à des températures importantes , il est intéressant de mettre en vue un
béton dont le coefficient de dilatation thermique soit le plus faible, ce résultat peut être
obtenu en utilisant des adjuvants spéciaux.

V.2.2 CONTRAINTE THERMIQUE

La dilatation des éléments porteurs (poteaux, poutres ou voiles), due


aux variations de la température crée des contraintes dans ces éléments. Si on considère
une poutre biencastrée, et une augmentation de température de t0 à t , les réactions
d’encastrement empêchent toute dilatation thermique ; des contraintes de traction ou de
compression, apparaissent dans la poutre et leurs valeurs s’obtiennent par la condition
de non variation de la longueur de la poutre.
Sous l’effet de la variation de la température, l’allongement ou le rétrécissement de
l’élément est donné par la formule suivante :

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L   l0 t ………….. (1)

L
 ………………… (2)
l0
On substitue l’équation (2) dans l’équation (1), on obtient
  t ……………… (3)

La contrainte est évaluée par la loi de HOOKE qui n’est valable que dans le domaine
élastique, Son expression est :
  E   …………….(4)

On remplace les paramètre de l’équation (3) dan l’équation (4) on obtient :


  E    t ………(5)

Avec :
L : variation de la longueur de l’élément.
Δt : variation de la température
α : coefficient de dilatation thermique
LO : longueur de la poutre
  : Contrainte thermique
E : module de YOUNG
On remarque que la variation de la température Δt a donné naissance à une contrainte
   sachant que les déplacements (allongements, rétrécissements) seront axiaux, la
contrainte sera alors elle aussi axiale.

V.2.3 CONVENTION DE SIGNE


La contrainte thermique produite par un accroissement de la température se
traduit par une contrainte de traction ou de compression, et cela en fonction de
l’augmentation ou de la diminution de la température :
Δt >   > o qui se traduit par une traction
Δt <   < o qui se traduit par une compression

V.3 METHODE DU CALCUL

Afin de quantifier les efforts induits par la température dans les différents
éléments de contreventement de la structure en égard des dimension en plan, qui sont :
Lx= 40,11 m et Ly=37,22m. , un calcul à la température a été conduit sur la base de :
t  20C ;   10 5C 1

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Le calcul a été effectué sur les poutres de l’extrémité, les plus exposées à la
variation de température. Le calcul a été fait à laide du logiciel ETABS, en introduisant
le gradient de température comme charge d’accompagnement.
La sollicitation la plus défavorable est celle de l’ELU :
1,35G+1,5Q+0,8T

V.4 RESULTATS DE CALCUL

Les efforts résultants maximaux qui agissent sur les différentes poutres sont tirés
du fichier résultats (OUT - PUT) du ETABS sont groupé dans les tableaux VII.14.2 &
VII.16.2

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