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Chapitre 3
I. Introduction :
L’analyse quantitative d’un historique va permettre de dégager des actions d’amélioration, donc
d’identifier les défaillances à approfondir afin de les corriger et les prévenir. Analyser quantitativement
les résultats des diagnostics constitue ainsi un axe de progrès. Les données chiffrées à saisir doivent être
les suivantes :
Dates des interventions correctives (jours, heures) et nombre N de défaillances ; ces éléments
permettront de calculer les périodes de bon fonctionnement, leur moyenne (MTBF) et les intervalles
de temps entre deux défaillances consécutives ; ces données permettront de caractériser la fiabilité
des équipements ;
Temps d’arrêt de production consécutifs à des défaillances, y compris ceux des « micro-
défaillances » ; tous les événements sont systématiquement consignés ; il est toujours plus simple de
se rappeler d’une grosse panne que d’une micro-défaillance répétitive qui engendrera à terme une
défaillance grave ; l’expérience montre que son oubli fausse complètement une étude de fiabilité
ultérieure. Il est prouvé aussi que les micro-défaillances, qui appartiennent à la routine, donc qu’on
oublie facilement, sont génératrices de perte de disponibilité, donc de productivité moindre et bien
sûr de non qualité ; ces données permettront donc de caractériser la disponibilité des équipements ;
Durées d’intervention maintenance (TTR = Time To Repair) et leur moyenne (MTTR) ; ces données
permettront de caractériser la maintenabilité des équipements.
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Méthodes de la maintenance
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On Remarque à propos de ce diagramme que le critère N • MTA = ΣTA est proportionnel aux coûts d’arrêt
et de pertes de production (C = τ • TA), τ étant le coût horaire de perte de production. Ce qui rend cet outil
exploitable pour dégager des priorités d’action sur des bases de criticité économique.
b. Le graphe 2 en N (Nombre d’arrêts)
Il oriente vers l’amélioration de la fiabilité des sous-ensembles pénalisants. Il met en évidence le poids
relatif des micro défaillances répétitives, souvent négligées.
Les actions envisageables sont :
des modifications techniques (changer de marque de composant, pérenniser les réglages, appliquer
le diagnostic et ses remèdes aux petits problèmes répétitifs) ;
des modifications d’organisation (surveillance accrue, fiches d’auto-maintenance, consignes de
conduite) ;
maintenance préventive appliquée aux petites pannes répétitives.
Sous- Classement Cumul des % des coûts Nombre de Cumul des % des
ensembles en coût (en h) coûts (en h) cumulés pannes pannes pannes
cumulées
D 57 57 31,3 4 4 7
E 56,5 113,5 62,4 3 7 12,3
A 26,5 140 76,9 4 11 19,3
G 17 157 87,2 12 23 40,3
B 11 168 92,3 15 38 66,7
I 9,5 177,5 97,5 3 41 71,9
H 1,5 179 98,3 2 43 75,4
C 1 180 98,9 4 47 82,4
F 1 181 99,4 8 55 96,5
J 1 182 100 2 57 100
Tableau coûts et des pannes cumulées
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i. Diagramme de Pareto
A partir du tableau ci-dessus, on construit le diagramme de Pareto . Les cases grises nous donnent les limites
des zones A, B et C. Il est donc évident qu’une amélioration de la fiabilité sur les sous- ensembles D, E et A
peut procurer jusqu'à 76,9% de gain sur les pannes.
Sous-ensembles N Nt t
A 4 26,5 6,625
B 1 111 0,
C 5
4 11
1 73
0,
D 4 57 25
14,25
E 3 56,55 21.83
F 8 1 0,125
G 1 17 1,
H 2 1,5 42
0,
I 3 9,5 75
3,
J 2 1 17
0
,
Tableau en N, Nt et t 5
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I. Abaque de Noiret :
L’abaque multicritère d’après M. Noiret, qui permet d’opter pour une stratégie préventive ou corrective à
appliquer à un équipement. L’abaque de Noiret est basé sur l’âge du matériel, coût, condition de travail,
origine du matériel.
L'abaque de Noiret est basé sur les critères suivants :
a) l'âge de l'équipement
b) sont l'interdépendance : dans quelle mesure est-il vital pour la production
c) son coût
d) sa complexité et son accessibilité e)
sa robustesse et sa précision
f) son origine : France ou Etranger g)
son utilisation dans le temps
h) les conséquences de ses défaillances sur les produits
i) les délais de production qui lui sont liés
Chaque critère se décline en plusieurs options qui chacune correspond à un certain nombre de points. Les
points ainsi obtenus sont additionnés.
Remarque : un seul choix n'est passible par critère; il faut donc prendre celui qui est le plus représentatif de
l'équipement
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Application Matériel de 5 ans ,Semi indépendant ,Valeur : 40000 € ,Très complexe et accessible ,
Français petite série ,Délicat et de précision ,Produits à reprendre ,Marche à 2 postes ,Délai serré
III. Matrice de criticite
Les matrices de criticité sont des outils d’evaluation et d’aide a la décision . ces matrices se trouvent leurs
emploi dans les cas ou la dtermination d’un element ou d’un ensemble d’element a partir ou plusieur
indications s’avére necessaire . On attribue une valeur pouvant etre affectée d’un coefficient à ces indication
afin de privilléger telle ou telle caractéristique d’évalution .
Exemple :exemple d’un tour paralléle
Critéres retenus :
i. Intrinséque au materiel
Complexité technologique
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Simple 0
Complexe 1
Très complexe 2
ii. D’exploitation
Importance dans le processus de production
Secondaire 0
Principale 1
Vitale 2
Engagement
Episodique 0
Intermittent 1
Continu 2
iii. De maintenance
Cout
Faible 0
Moyens 1
Elevé 2
Fiabilité
Très bonne 0
Bonne 1
Faible 2
iv. Economique
Valeur de remplacement à l’identique
Peu couteux 0
Couteux 1
Très couteux 2
Cout indirects (pert de production)
Faible 0
Moyens 1
Elvés 2
Une fois les critéres sont definis et pondérés , il est possible d’affecter un coefficient à quelques indication
en fonction de l’objectif ou contexte
Table de critére de tour parallele
critéres estimation coefficient points Pts maxi
Complexité 0 1 0 2
importance 1 3 3 6
engagement 2 2 4 4
Cout de maintenance 2 1 2 2
fiabilité 1 3 3 6
valeur 1 1 1 2
Cout indirect 2 2 4 4
17 17 26
Indice obtenue 26
Cet indice permet d’evaluer la criticité globale et point par point de cette machine en fonction des critére
retenus et de souligner un besoin d’intervention
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Tableau a coefficient
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V. Estimation de corrélation
il n’est pas toujour possible apprécier directement l’evolution de paramétre .il est alors nécessaire de recourir
a la mesure indirecte.
Dans ce cas , le préliminaire est de rechercher un autre paremétre ayant une forte corrélation avec le
phénomene que l’on souhaite observer.
Une corrélation forte ayant été observée , un suivi attentif du paremétre indirect renseigne avec précision sur
l’evolution de la dérive d’etat .l’avantage principale est que cette observation indirecte évite souvent des
arrets de fonctionnement ou des démontage longs,couteux et potentiellement générateur de défaillances
Exemple de dérives d’etat et de paramétres indirects associés
Dérives d’etat Paramétres indirects
Jeu,usur Echauffement, vibration
Encrassement ,clomatage Diminution du flux
Connexion électrique imparfaite Echauffement par effet joule
fuite Baisse de pression , emission d’ultrasons
Filtration Présence de particules
Défaut de revétement réfractaire Répartion non uniforme de chaleur
Exemple : on essaie de verfier s’il existe une forte corrélation entre l’encrassement des filtres des systémes
de ventilation ( cabine de peinture par exemple) et la diminutiondu flux de sortie .cette mise en évidence
permettra d’anticiper les remplacements et d’éviter arrets et démontages . un capteur analogique installé
dans le flux aval mesure ce flux et a chaque relevé de valeur , on proccede a une évaluation de
l’encrassement
Les résultats des observations effectuées sur plusieurs systemes de ventilation sont collectés dans un
tableau :
𝑁 ° relevé 1 2 3 4 5 6 7 8
Flux 100% 85% 85% 75% 90% 80% 65% 90%
colmatage 5% 12% 22% 25% 8% 20% 30% 6%
𝑁 ° relevé 9 10 11 12 13 14 15 16
Flux 90% 35% 70% 60% 50% 98% 80% 50%
colmatage 14% 60% 28% 33% 45% 5% 20% 50%
Etape 1 : classement de l’échantillonpar ordre croissant selon une série de valeurs et affectation d’un
rang . en cas d’égalité de rang pour plusieurs valeurs ,affectation d’un rang corrigé (moyenne des
valeur de rang pour des valeurs identiques de la série ) .
Etape 2 : classement de l’échantillon selon l’autre série de valeur selon un ordre croissant ou
décroissant en fonction de la cohérence (croissant pour le colmatage et décroissant pour le flux).
Etape 3 : calculer les différences de rang d entre les valeurs de chaque série.
Etape 4 : calculer les carrées des différences 𝐝𝟐
Etape 5 : calculer l’indice 𝐫𝐬 de corrélation de Spearman avec la relation :
𝟔 ∑𝐧
𝟏 𝐝𝐢
𝐫𝐬 = 𝟏 − 𝒏(𝒏𝟐 −𝟏) avec −1 ≤ 𝐫𝐬 ≤ 𝟏
Etape 6 : Analyser les valeurs de la somme des 𝑑 2 et des d (signe + ou -).en effet des valeurs
importantes de 𝑑2 mettent en évidence une anomalie par rapport a la logique de classement. De
meme, des d negatifs signalent une opposition.
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