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CPGE.Lydex.

Benguerir 2 TSI 2

Un corrigé du devoir libre n◦2


 
 

Partie A : Intégrales de Wallis


Z π/2
π
A.1. • On utilise le changement de variable x= −θ pour trouver Wn = cosn θ dθ.
2 0
n π π
• Soit n ∈ N, on a t 7−→ sin (θ) est continue positive sur [0, ] et non nulle ( sinn ( ) = 1 6= 0),
2 2
donc d'aprs le théorème des trois conditions Wn > 0.
Z π/2
A.2. Soit n ∈ N, on a Wn+1 − Wn = (sin(θ) − 1) sinn θ dθ ≤ 0 car ∀ θ ∈ [0, π/2], sin(θ) − 1 ≤ 0
0
et sinn θ ≥ 0. D'où la suite (Wn ) est décroissante.

On a la suite (Wn ) est décroissante, minorée par 0, donc elle est convergente.

Soitn ≥ 2, on a :
Z π/2 Z π/2
Wn = sinn θ dθ = − sinn−1 (θ) cos0 (θ) dθ
0 0 Z π/2
 n−1 π/2
IP P − sin (θ) cos θ 0 + (n − 1) sinn−2 (θ) cos2 (θ) dθ
== 0
Z π/2
= (n − 1) sinn−2 (θ)(1 − sin2 θ) dθ
0
= (n − 1)Wn−2 − (n − 1)Wn
D'où : nWn = (n − 1)Wn−2 pour n ≥ 2 .
A.3. (a) On a ∀ n ≥ 2, nWn = (n − 1)Wn−2 et donc ∀ n ≥ 2 nWn Wn−1 = (n − 1)Wn−1 Wn−2 , d'où
la suite (nWn Wn−1 )n≥1 est constante. Donc ∀ n ≥ 1, nWn Wn−1 = W1 W0 = π/2.
Wn−2 n
(b) On a ∀ n ≥ 2, = → 1 et donc Wn ∼ Wn−2 .
Wn n−1
On a la suite (Wn ) est décroissante, donc ∀ n ≥ 2, Wn ≤ Wn−1 ≤ Wn−2 et puisque Wn > 0
Wn−1 Wn−2
on a ∀ n ≥ 2, 1 ≤ ≤ et par le théorème d'encadrement, on déduit que
Wn Wn
Wn−1
→1 et donc Wn ∼ Wn−1 .
Wn
r
π
(c) On a π/2 = nWn Wn−1 ∼ nWn2 et par suite Wn ∼ .
2n
Wn → 0.
Donc

2p − 1 2p − 1 2p − 3 1
A.4. On a W2p = W2p−2 = .... = · W0 .
2p 2p 2p − 2 2
(2p − 1)(2p − 3)....1 (2p)! (2p)!
D'où W2p = π/2 = 2 π/2 = 2p π/2.
2p(2p − 2)....2 (2p(2p − 2)....2) 2 (p!)2
22p (p!)2
De même W2p+1 = .
(2p + 1)!
r r r
π 1 π 1 p 1 1
A.5. On a W2p ∼ = et donc ∼2 et alors lim √ = √ et en remplçant
4p 2 p W2p π p→+∞ 2W2p p π
W2p par l'expression trouvée dans la question précédente, on aboutit à la formule de Wallis.
PARTIE B :Formule de Stirling

1
B. 1. Soit n ∈ N∗ , on a ln un+1 = (n + 1) ln(n + 1) + ln(n + 1) − ln(n + 1)! − n − 1
2
1
et ln(un ) = n ln n + ln n − ln n! − n.
2
Donc

1
1 1 1
ln(un+1 ) − ln(un ) = n ln(1 + ) + ln(n + 1) + ln(1 + ) − ln(n + 1) − 1
n 2 n
1 1
= (n + ) ln(1 + ) − 1
2 n  
1 1 1 1 1
= (n + )( − 2 ) + 3 + ◦ 2
2 n 2n 3n n 
1 1 1 1 1
= 1− + 2 + − 2 +◦ −1
n 3n  2n 4n n2
1 1
= + ◦ .
12n2 n2
1
D'où ln(un+1 ) − ln(un ) ∼ .
12n2
X 1
B. 2. On a la série de Riemann est á termes positifs convergente car 2 > 1, et donc d'aprés la
X2
12n
régle des équivalents, la série ln(un+1 ) − ln(un ) converge, et par le lien suite-série, on déduit
que la suite (ln un ) converge vers un réel x et comme la fonction exp est continue, alors la suite

(un ) converge vers ex = ` > 0.


u2n 22n (n!)2 √ √
B. 3. On a 2 = √ 2 → 2π (D'aprés la formule de Wallis)
un (2n)! n
1 1
Et on a zn → et par unicité de la limite, on trouve ` = √ .
` 2π
B. 4. On a un → ` 6= 0 et donc un ∼ ` et on déduit la formule de Stirling.
PARTIE C :Intégrale de Gauss
C. 1. Une étude des variations de la fonction t 7−→ e−t + t − 1 sur [0, 1] donne l'inégalité .
∗ u
Soit n ∈ N et u ∈ R+ tel que u ≤ n, alors ∈ [0, 1] et donc d'aprés l'inégalité précédente on a
n
u u
 u n
1 − ≤ e− n et par suite 1 − ≤ e−u .
n n

 u n
C. 2. Soit n ∈ N et u ∈ R+ on a −u ≤ n et d'aprés ce qui précéde on a 1+ ≤ eu et donc
n
−u
 u −n
e ≤ 1+ .
n


C. 3. Soit n ∈ N : on a ∀ x ∈ [0, n], x2 ≤ n et x2 ∈ R+ , donc d'aprés ce qui précéde
n −n
x2 x2
  
−x2
1− ≤e ≤ 1+ .
n n

Et en intégrant ces inégalités entre 0 et n on aboutit au résultat voulu.
Z √n  n
√ x2 √
C. 4. À l'aide du changement de variable x = n sin t on trouve 1− dx = nW2n+1
0 n

C. 5. À l'aide du changement de variable x = n tan t, on trouve
Z √n  2 −n Z π/4
√ √

x
1+ dx = n cos2n−2 dt ≤ nW2n−2 .
0 n 0

r
π p
C. 6. On a Wn ∼ et donc lim Wn n = π/2.
2n
Z √n

√ 2 √
On a ∀ n ∈ N , nW2n+1 ≤ e−x dx ≤ nW2n−2
0
√ √
√ 1 √ π √ π
et nW2n+1 ∼ √ 2nW2n → et de même nW2n−2 → et donc d'aprés le théorème
2 Z √ 2 2
n √
−x2 π
d'encadrement lim e dx = .
n→+∞ 0 2

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