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Formation des professeurs de sciences physiques

Module : 4

Mécanique
DYNAMIQUE DU POINT MATERIEL

OBJECTIFS

• Comprendre la nécessité d'un référentiel et d'un repère pour étudier un mouvement.


• Savoir comment calculer une grandeur d'évolution telle que : le vecteur position, le
vecteur vitesse ou le vecteur accélération.
• Savoir comment exploiter un enregistrement pour calculer la vitesse et l'accélération
d'un mobile.

1
I- Rappel sur la cinématique
1- Les référentiels
Un référentiel est un point fixe par rapport auquel on repère une position ou on étudie un
mouvement
Exemples de référentiels
1-1- Référentiel terrestre
Le système d’axes (i, j, k) est lié à un point fixe de la surface de la
terre (référentiel), où l’étude est faite.
Le référentiel terrestre est bien adapté pour l’étude locale de tout mouvement se produisant
à la surface de la terre.
1-2- Référentiel géocentrique (ou de Coriolis)
Le référentiel géocentrique, est constitué par le centre de la terre et
trois étoiles très éloignées quasiment fixes.
C’est dans ce référentiel qu’on étudie le mouvement des satellites.
2 – Notion de repères
2-1- Repère d’espace
Le repère d’espace permet de positionner un corps, dans l’espace.
Il est généralement déterminé par des axes sécants de même
origine O, et par une base (O,i ) sur l’axe (Ox) si on repère des
points alignés ou ( O, i , j ) sur les axes (Ox ,Oy) si on repère

dans le plan ou ( O, i , j , k ) , sur les axes (Ox , Oy et Oz) si on


repère dans l’espace, le plus souvent orthonormé.
Les vecteurs i , j et k sont des vecteurs unitaires :
i = j = k = 1.
2-2- Repère de temps
Il permet d’associer une date à chaque position d’un corps en mouvement.
Il se définit par le choix d’une origine des dates et d’une unité de temps.
Conventions
• Tous les instants qui suivent l’origine des dates sont comptés positivement.
• Tous les instants qui précédent l’origine des dates sont comptés négativement.
3- Notion du point matériel
Un point matériel est un corps pesant dont les
dimensions sont petites devant celles de sa
trajectoire.
4- Vecteur position ou vecteur espace
Soit M un point mobile et (O,i , j, k ) le repère
choisi, la position de M à chaque instant est
donnée par les composantes ou les coordonnées
cartésiennes x, y et z du vecteur

2
OM = xi + yj+ zk , appelé vecteur position ou vecteur espace.
S’il y a un mouvement, au moins l’une des coordonnées ; x, y, et z varie en fonction du
 x = f(t) (1)

temps. Dans le cas général, on a :  y = g(t) (2)
 z = h(t) (3)

Les équations (1) ; (2) et (3) sont appelées équations horaires ou équations paramétriques
du mouvement.
5– Trajectoire et équation de la trajectoire
5-1- La trajectoire
C’est l’ensemble des positions occupées par le mobile au cours du temps.
Si la trajectoire est une droite, le mouvement est rectiligne, si non il est curviligne.
5-2- Équation de la trajectoire
L’équation de la trajectoire dans le plan est l’équation qui donne l’ordonnée (y) en fonction
de l’abscisse (x), y = f(x).
Selon le type de cette équation, on peut juger la nature de la trajectoire.
6 - Vecteur vitesse
6-1- Vecteur vitesse moyenne v m
Le vecteur vitesse moyenne d’un point mobile
 t1 → OM1
entre les instants t1 et t2 tel que : 
t2 → OM 2
 OM OM 2 − OM 1 M1M2
est : v m = = =
t t t 2 − t1
6-2- Vecteur vitesse instantanée
Le vecteur vitesse est la dérivée par rapport au
dOM d( xi + y j + zk ) dx dy dz
temps du vecteur position : v = = = i+ j + k . Soit
dt dt dt dt dt
v = v x i + v y j + v z k où v x ; v y ; et v z sont respectivement les composantes du vecteur vitesse
sur les axes Ox ; Oy et Oz.
6-3- Les caractéristiques du vecteur vitesse à un instant (t)
• Origine : Le point occupé par le mobile à l’instant (t).
• Direction : tangente à la trajectoire.
• Sens : celui du mouvement.
• Valeur ou module : v = v x2 + v y2 + v z2 .
7- Vecteur accélération
L’accélération caractérise la variation du vecteur vitesse
pendant une durée donnée.

3
7-1- Vecteur accélération moyenne
Le vecteur accélération moyenne d’un point mobile entre les instants t1 et t2 tel que
 t1 → v 1 v v 2 − v1
 est : a m = =
 t2 → v 2 t t2 − t1
7-2- Vecteur accélération instantanée
L’accélération instantanée ou accélération est la dérivée par rapport au temps du vecteur

vitesse. a =
dv d  dOM  d 2 OM
=  =
(
d v x i + vy j + v z k dv )
= x i+
dvy dv
j+ z k .
= 2
. Donc : a
dt dt  dt  dt dt dt dt dt

Ce qui donne : a = a x i + ay j + az k .
La valeur de l’accélération : a = ax2 + ay2 + az2

7-3- Vecteur accélération dans la base de Freinet t, n ( )


dv
at = : composante tangentielle de l'accélération
dt
a = at t + an n ; tel que :

an = : composante normale de l'accélération
r
Remarques
✓ Si les vecteurs V et a ont le même sens, le produit a.V  0 , on dit que le
mouvementent est accéléré.
✓ Si les vecteurs V et a ont des sens contraires, le produit a.V  0 , le mouvement est
dit retardé ou décéléré.
✓ Considérant le mouvement sur un axe, si la composante de la vitesse sur cet axe est
positive, alors le mobile se déplace dans le sens positif de cet axe et vis versa.
8- Mouvements particuliers
8-1- Mouvement rectiligne uniforme (M.R.U)
• Définition
Dans un repère donné (Ox), si le vecteur vitesse d’un mobile reste constant en direction, en
sens et en module, on dit que son mouvement est rectiligne uniforme (M.R.U).
dV
V = cte  V = Vx et a= =0 .
dt

• Equation horaire
C’est la relation qui donne l’abscisse du mobile en fonction de temps. x = Vt + X 0 où X0 est
l’abscisse du mobile à l’instant initial (t = 0). (Conditions initiales).
8-2- Mouvement rectiligne uniformément varié (M.R.U.V)
• Définition
Dans un repère donné (Ox), un mobile est animé d’un mouvement rectiligne uniformément
varié M.R. U. V, si son vecteur vitesse reste constant en direction et son accélération reste
constante en valeur : a = cte.

4
• Equations horaires du mouvement

v = at + V0 ....................... ( 1)
 où X 0 et V0 sont l’abscisse et la vitesse initiales du mobile à t = 0
 x = 2 at + V0 t + X 0 .......... ( 2 )
1 2

• Relation indépendante du temps


v − V0
De l’équation (1) : t = ; en remplaçant dans (2) il vient :
a
1  v − V0   v − V0
2

x − X0 =  + V0   , ce qui donne : v − V0 = 2a ( x − X 0 ) .
2 2
a
2  a   a 
Cette équation est appelée relation indépendante du temps.
Elle est applicable entre n’importe quels points A et B de la trajectoire tel que :
XA  XB
A→  et B →  on a : VB2 − VA2 = 2a ( X B − X A )
 VA  VB
8-3- Etude expérimentale du mouvement (Enregistrement)
Si on enregistre les positions occupées par un mobile pendent des intervalles de temps
égaux et successifs ( ) .

On a :
A0 A2 X 2 − X ( A0 ) AA X − X1 A A X − X n−1
• V1 = = ; V2 = 1 3 = 3 ........... . Vn = n − 1 n + 1 = n + 1
2 2 2 2 2 2
V − V1 V − V2 V − Vn − 1
• a2 = 3 ; a3 = 4 ............. . an = n + 1
2 2 2
• Si les distances parcourues pendant des intervalles de temps successifs et égaux,
forment une progression arithmétique de raison r alors le mouvement est rectiligne
uniformément varié tel que r = a. 2 où a est l’accélération expérimentale (réelle) du
mouvement et  est la durée d’intervalle du temps d’enregistrement.

Exercice résolu
I- Une bille B est en mouvement dans un plan
verticale muni d’un repère orthonormé ( O, i , j ) ,
son vecteur accélération est a = − 4 j
A l’instant t = 0s, la bille est lancée à partir de
l’origine du repère avec une vitesse
V 0 = 3i + 2 j
I-1- Déterminer les expressions du vecteur vitesse instantanée et du vecteur position de la
bille.
I-2- En déduire l’équation de la trajectoire du mouvement de B.

5
I-3-1- Déterminer les caractéristiques du vecteur vitesse de la bille au point (S) ayant
l’ordonné maximal.
I-3-2- Déterminer les coordonnées de ce point S
I-4-1- Déterminer l’angle  que fait le vecteur vitesse avec ( O ,i ) lorsque la bille passe par le
point I d’ordonné yI = 0.
I-4-2- Déterminer en ce point les composantes tangentielle et normale de l’accélération ainsi
que le rayon de courbure de la trajectoire.
II- Un petit plateau P est lâché, en mouvement rectiligne avec une vitesse initiale V0 suivant
l’axe (Ox) du repère précédent à l’instant t = 0s, de l’abscisse X0 = -7,5m
On enregistre quelques positions du
plateau pendant des intervalles de
temps successifs et égaux  = 0,5s
voir figure ci-contre
1 carreau → 1, 25m
II-1- Déterminer la nature du mouvement de P
II-2- Etablir l’équation horaire du plateau P en fonction de V0 et t.
II-2- Déterminer la valeur de V0 pour que la bille B soit reçue sur le plateau P

Solution
 x0 = 0 V0 x = 3m / s
I-1- Les conditions initiales de la bille B : OM  et V 0  et on a
 y0 = 0 V0 y = 2m / s
0

 ax = 0
a = − 4 j = a x i + ay j   −2 .
 ay = − 4m.s = cte
Donc le mvt sur (ox) est R.U et sur (Oy) est R.U.V . Ce qui donne :
v x = cte = V0 x  v x = 3m / s
Vecteur vitesse : v  v
v y = ay t + V0 y v y = − 4t + 2
 x = Vx t + X 0
  x = 3t.............. ( 1)

Vecteur position : OM  . Donc OM 
 y = 2 ay t + V0 y t + y 0  y = −2t + 2t.... ( 2 )
1 2

2

x
I-2- L’équation de la trajectoire de (1) : t = on remplace dans (2) on trouve y = − 92 x 2 + 32 x
3
I-3-1- Les caractéristiques de la vitesse en S : En S ; y est maximale donc   = 0  vyS = 0 ,
dy
 dt  S
alors v S = v x i ; ses caractéristiques sont :
* Origine : le point S
* direction : horizontale
* sens : de gauche vers droite
* valeur : v S = v x = 3m / s
I-3-2- Les coordonnées de S : On a vSy = − 4tS + 2 = 0  tS = 0 ,5s donc x S = 1,5m et y S = 0 ,5m .
I-4-1- Au point I : yI = −2tI2 + 2tI = 0  tI ( −2tI + 2 ) = 0 donc tI = 1 ou tI = 0 ( à rejeter ) ,
 v Ix = 3m / s −v 2
donc  et on a tan ( ) = Iy =   = 33 ,7 (Voir figure ci-après).
v
 Iy = − 4  t I + 2 = − 2m / s vIx 3

6
I-4-2- On peut déterminer les composantes tangentielle et normale de l’accélération par deux
méthodes
* Méthode 1 :
dv 16t − 8
• v = v x2 + v y2 = 9 + ( −4t + 2 ) = 16t 2 − 16t + 13 et at =
2
= .
dt 16t 2 − 16t + 13
8
En I : tI = 1s  at = = 2 , 22m.s −2
I
13
• a = ax2 + ay2 = at2 + an2  an = ay2 − at2 en I : an = ay2 − at2
I I
3 ,33m.s −2
v2 v2
• an = R=
R an
VI 2 VIx + VIy
2 2
13
En I : RI = = = = 3 ,9 m
anI anI 3 ,33
* Méthode 2 :
En utilisant la figure ci-contre on trouve :
atI −VIy −VIy 2
cos ( ) = =  atI = a. = 4 = 2 , 22m.s −2
a VI VI 13
ce qui donne d’après la méthode (1)
anI = 3,33m.s−2 et RI = 3,9 m
II- 1- D’après l’enregistrement les distances parcourues
sont : d1 = A0 A1 = 2  1, 25 = 2,5m ,
d 2 = A1 A2 = 3  1,25 = 3 ,75m, d 3 = A2 A3 = 4  1,25 = 5m, d 4 = A3 A4 = 5  1,25 = 6 ,25m et
d 5 = A4 A5 = 6  1,25 = 7 ,5m . On constate que ces distances forment une suite arithmétique de
r
raison r = 1, 25m alors le mouvement du plateau est R.U.V et on a : aP = = 5m / s 2
 2

II-2- L’équation horaire du plateau P : xP = aP t + V0 t + X0 = 2,5t + V0 t − 7 ,5


1
2
2
P P
2

II-3- Pour que la bille B soit reçue par le plateau, le plateau doit occuper l’abscisse
X I = 3tI = 3m à l’instant tI = 1s ce qui donne 2,5tI2 + V0 tI − 7 ,5 = X I  V0 − 5 = 3  V0 = 8m.s −1

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LA RELATION FONDAMENTALE DE LA DYNAMIQUE

OBJECTIFS

• Savoir appliquer la RFD à un système pour déterminer :


➢ La nature du mouvement.
➢ L'expression des intensités des forces telles que : (réaction, tension ,
force motrice, force de frottement…..)
• Savoir étudier des mouvements tel que :
➢ Mouvement d’un projectile
➢ Mouvement d’un corps solide sur une piste
➢ Mouvement d’un satellite
➢ Mouvement d’une particule chargée dans un champ magnétique ou
électrique

8
1- Système mécanique
Un système mécanique est un ensemble de points matériels en interaction qui peut être
déformable ou indéformable.
Si la distance entre les différents points du système reste constante, ce système est
indéformable et on lui donne alors le nom solide.
2- Forces intérieures -Forces extérieures
• Une force intérieure est une force exercée par une partie du système sur une autre
partie de ce système.
• Une force extérieure est une force exercée par un agent extérieur sur le système.
• La force peut-être une force à distance ou une force de contact.
Le caractère « intérieur » ou « extérieur » d’une force dépend du choix du système.
Exemple
Choisissons deux systèmes différents :
Système1 : terre et lune
Système2 : terre, lune et soleil
Système1 : les forces F 1 et F 2 sont intérieures F1S et
F 2S sont extérieures
Système2 : toutes les forces sont intérieures
3- Relation fondamentale de la dynamique
3-1- Enoncé
Si un ensemble de forces F 1 , F 2 , F 3 ....... F n appliquées simultanément sur un corps de
masse m, provoque une variation de sa vitesse, la relation suivante est vérifiée à tout
n
instant : F 1 + F 2 + F 3 + ....... + F n =  F i = ma (m : masse du corps et a : accélération du corps).
1
n
La relation F
1
ex = ma est appelée Relation Fondamentale de la Dynamique (R.F.D)

Remarque
La relation précédente n’est applicable que sur les corps dont les vitesses sont inferieures
devant la vitesse de la lumière.
Pour résoudre un problème en appliquant la R.F.D on doit :
➢ Préciser le système étudié.
➢ Faire un inventaire de forces appliquées sur le système étudié.
➢ Sur un schéma clair, représenter le système et les forces.
➢ Choisir le repère dans lequel on étudie le mouvement.
➢ Appliquer la R.F.D et faire les projections sur les axes du repère si nécessaire.
3-2- Repères galiléens
Les repères dans lesquels la R.F.D est vérifiée sont dits galiléens

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4- Principe d’inertie
Dans un référentiel galiléen, le centre d’inertie G d’un système soumis à un ensemble de
forces dont la somme est nulle  F ex = 0 est soit au repos, soit animé d’un mouvement

rectiligne uniforme V G = cte

APPLICATIONS DE LA RELATION FONDANMENTALE DE LA DYNAMIQUE

I- Etude du mouvement d’un projectile


Un solide, de masse m et de centre d’inertie G, est
lancé à un instant choisi comme origine des dates,
d’un point (O) situé sur le sol et pris comme origine
du repère de l’étude. Le vecteur vitesse initiale V 0
fait l’angle α avec l’horizontale.
1- Etude du mouvement
1-1- Conditions initiales :
x0 0 V0 x V0 cos 
t = 0, le passage en O : OG 0 et V 0
y0 0 V0 y V0 sin 
En négligeant les forces de frottements dues à l’air, la seule force appliquée au projectile est
son poids P .
La relation fondamentale de la dynamique permet d’écrire : F ex ma P ma a g
1-2- Equations horaires
• On projette la R.F.D sur l’axe (Ox) on trouve ax = 0 donc le mouvement suivant l'axe
(Ox) est rectiligne uniforme.
Vx cte V0 x Vx V0 cos 
Ses équations horaires sont :
x Vx t x0 x V0 cos  t ...... 1
• On projette la R F D sur l’axe (Oy) on trouve : ay g cte , donc le mouvement
suivant l'axe (Oy) est R.U.V.
vy ay t V0 y vy gt V0 sin 
Ses équations horaires sont :
y 1
2
ay t V0 y t y0 y 1
2
gt V0 sin  t ...... 2
1-3- Equation de la trajectoire
L’équation cartésienne de la trajectoire est la relation qui donne y en fonction de x.
x g
De (1) : t , on remplace t dans (2) on trouve : y x2 tag  x .
V0 cos  2V cos 
0
2 2

La trajectoire de G est une portion de parabole tangente en O au vecteur vitesse V 0 .


(S) est le sommet de la trajectoire et M est le point de chute du solide sur le sol.

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2- Points particuliers de la trajectoire
2-1- Sommet S sin ( 2α ) = 2sin ( α ) cos ( α )
cos ( 2α ) = cos2 ( α ) − sin2 ( α )
• Vitesse au sommet :
VS V Sx V Sy . Au sommet V Sy 0 il vient V S V Sx donc VS V0 cos 
• Coordonnées du sommet
On peut déterminer les coordonnées du sommet par plusieurs méthodes :
V0 sin 
➢ Méthode 1 : Comme VSy 0 ; alors gtS V0 sin  0 tS .
g
V02 cos  sin  V02 sin 2
xS xS
g 2g
En remplaçant dans (1) et (2) on trouve :
V02 sin 2  V02 sin 2  V02 sin 2 
yS yS
2g g 2g
dy g
➢ Méthode 2 : Au sommet 0 . Donc xS tag  0 , alors
dx S V cos 2 
0
2

V02 sin 2 V02 sin 2 


xS . En remplaçant dans l’équation de la trajectoire on troue : y S
2g 2g
➢ Méthode 3 : En appliquant le théorème de l’énergie cinétique entre O et S on
1 1
trouve : mVS2 mV02 WP m.g.y S . En remplaçant Vs par son expression on trouve
2 2
1 2 V02 sin 2 
V0 cos 2  1 g.y S . Donc y S .
2 2g
V02 sin 2
En remplaçant yS dans l’équation de la trajectoire on trouve : x S
2g
➢ Méthode 4 : En appliquant la R.I.T entre (O) et (S) sur l’axe (Oy) on trouve:
V02 sin2 
VSy2 V02y 2.ay y S y0 V02 .sin 2  2g.y S yS .
2g
V02 sin 2
En replaçant dans l’équation de la trajectoire on trouve : x S .
2g
2-2- Point de chute
En général, on détermine l’ordonnée du point de chute à partir de la figure.
Dans l’exemple étudié et d’après la figure :
g g
yM 0 xM2 tag  xM 0 xM xM tag  0.
2V cos 2 
0
2
2V cos 2 
0
2

xM 0 à rejeter
2V02 cos  sin  V02 sin 2
Donc ; g il vient xM
xM tag  0 g g
2V0 cos 2 
2

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Remarque :
✓ L’ordonnée ys du point S, sommet de la trajectoire s’appelle la flèche de la trajectoire
✓ La différence entre la projection du point de chute et celle du point de lancement sur
l’axe des abscisses est appelée portée P : P = x chute − x lancement
Remarque 1 : Dans l’exemple étudié, pour que la portée soit maximale il faut que :

sin 2 1  rad
4
Remarque 2 : Les conditions initiales varient d’une situation à une autre.
Exercice résolu
Un joueur de volley-ball est au service d'un ballon qu'il lance avec une vitesse
initiale V0 faisant un angle  = 45 avec le plan horizontal (voir schéma ci-dessous).
Le ballon est frappé avec la main à la hauteur h=0,50m du sol et à la distance D=9m du
filet. La hauteur du filet est H=2,43m , et la limite du camp adverse est à la distance D du
filet. Pour que le service soit bon, le ballon doit passer au-dessus du filet et doit toucher le
sol dans le camp adverse entre le filet et la limite du camp adverse.

Pour simplifier, on considère que le mouvement se fait dans un plan vertical orthogonal
au filet et contenant V0 . L'étude du mouvement se fera dans le repère (O,x,y) , où l'axe
Ox est horizontal et l'axe Oz est vertical dirigé vers le haut. Le centre d'inertie G du ballon
est initialement au point P(x=0 ,z=h ). Les frottements de l'air sont négligés et on prendra
g=9,8ms-2 .
1- Caractériser le vecteur accélération a du centre d'inertie G du ballon.
2- Déterminer les composantes du vecteur vitesse V du ballon.
3- Déterminer les composantes du vecteur position OG du ballon.
4- Déterminer l'équation de la trajectoire du ballon. Quelle est sa nature ?
5- La vitesse initiale V0 doit être comprise entre deux valeurs pour que le service soit bon :
une valeur minimale Vmin telle que le ballon arrive au sol en passant juste au-dessus du filet
(soit pour x = D, z = H ), et une valeur maximale Vmax telle que le ballon arrive au sol à la
limite du camp adverse (soit pour x = 2D,z = 0 ).
a) Donner l’expression littérale de Vmin . Calculer numériquement Vmin .
b) Donner l’expression littérale de Vmax . Calculer numériquement Vmax .
6-Déterminer la distance depuis le filet jusqu'au point de chute du ballon si la vitesse
initiale du ballon est de V0=12m/S .

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Solution
1-Le système étudié est le ballon de volley-ball.
Le référentiel choisi est terrestre (supposé galiléen).
Les forces extérieures qui agissent sur le système sont :

- le poids p = mg

On applique la deuxième loi de Newton : Fext =p = mg = ma


a = 0
Le vecteur accélération du centre d'inertie G du ballon est donc : a =  x
az = − g

V = cte = V0cos 
2- Le vecteur vitesse : V  x
Vz = aZ t + V0Z = − gt + VO sin 

x = V0x t + X0 = V0cos t

3- Le vecteur position : OM  1 2 1
z = aZ t + V0Z t + Z 0 = − gt2 + VO sin t + h
 2 2
4- Pour écrire l'équation de la trajectoire, il faut éliminer le temps entre les composantes
x = V0cos t

du vecteur position. On a : OM  1
 z = − gt2 + VO sin t + h
 2

x
On utilise la composante pour exprimer le temps sous la forme : t =
V0cos 
On peut alors remplacer le terme temporel de la composante par celui que l'on vient
1 x x
d'écrire : z = − g( )2 + VO sin (  ) ( ) +h
2 V0cos (  ) V0cos (  )

g
z= − x2 + tag (  ).x + h
2V02cos2 ()
On obtient une expression qui ne dépend plus du temps.
La trajectoire du ballon est parabolique.
5-a) Si le ballon atteint la vitesse Vmin , il doit passer exactement par la position :
x = D ; z = H , soit, en reportant cette condition dans l'équation de la trajectoire :

gD2
z= − 2
+ Dtag + h
2Vmincos2 

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gD2
Ce qui donne : Vmin =
2(Dtan  + h − H)cos2 

9,8.92
Vmin = 2
= 10,6ms −1
2(9 tan45 + 0,5 − 2,43)cos 45
b) Si le ballon atteint la vitesse Vmax , il doit passer exactement par la position x=2D ,
z = 0 , soit, en reportant cette condition dans l'équation de la trajectoire :

4gD2
0= − 2
+ 2Dtag + h
2Vmincos2 

4g.D2
Ce qui donne : Vmax =
2(2Dtan  + h)cos2 

4.9,8.92
Vmax = 2
= 13,10ms −1
2(2.9 tan45 + 0,5)cos 45
−1
6- Maintenant, on considère que la vitesse initiale est V0 = 12ms . Le point de chute
du ballon est donné par la condition z = 0 , soit, en reportant cette condition dans
l'équation de la trajectoire :

gx2
0= − + xtag + h
2V02cos2 
On obtient une équation polynomiale du second degré de la forme :

−0,068125x2 + x + 0,5 = 0
On résout cette équation en calculant le discriminant :
 = 1 − 4(−0,068125).0,5 = 1,13625
 −1 − 1,13625
 x1 = = 15,163m
 2.(−0,068125)
Et les deux racines : 
x = −1 + 1,13625 = −0,484m
 2 2.(−0,068125)

Seule la solution x1 = 15,163m est valable. Mais on cherche d , la distance depuis le filet
jusqu'au au point de chute du ballon, c'est-à-dire :

d = x1 − D = 15,163 − 9 = 6,163 m.

14
II- Mouvement d’un solide sur une piste
1- Cas d’un solide glissant sur une piste inclinée rugueuse
On se propose d’étudier le mouvement d’un solide S de centre d’inertie G en translation
rectiligne qui descend sur une piste rugueuse faisant un angle
α avec le plan horizontal :
• Le système étudié est le corps.
• Les forces qui agissent sur le corps sont :
✓ Le poids du corps P
✓ La réaction normale exercée par la piste sur le corps R n
✓ La force des frottements, exercés par la piste sur le
corps, représentées par f .
• On choisit le repère (S, x, y) comme l’indique le schéma où S est le centre de gravité du
solide.
n
• L’application de la R F D donne : F ex ma P f Rn ma
1

1-1- Nature du mouvement


En projetant sur l’axe du mouvement (Sx) on trouve : P.sin  f m.a
mg sin  f
a cte . Donc le mouvement est R.U.V.
m
Autre méthode pour déterminer la nature du mouvement
On applique le théorème de variation de l’énergie cinétique entre les instants
 x0 x
t0 = 0  et t  ; on trouve :
V0 v
1 1
mv 2 − mV02 = WP + WR + W f .
2 2 n
Or WR = 0 ; Wf = − f .( x − X0 ) et WP = m.g.h .
n
Avec h = (x-X0 )sin(  ) . Il vient
1 1
mv 2 = mV02 + m.g(x-X 0 )sin (  ) − f .( x − X 0 ) .
2 2

Ce qui donne : mv 2 = ( m.g sin (  ) − f ) x + ( f − m.gsin (  ) ) X 0 + mV02 .


1 1
2 2
On dérive cette équation par rapport au temps :
m.g sin (  ) − f
m.v.a = ( m.g sin (  ) − f ) v  a = = cte . Donc M.R.U.V
m
1-2- Calcul de la valeur de la réaction de la piste
La réaction de la piste est : R = R n + f  R = Rn2 + f 2 .
* Calcul de Rn : On projette la R.F.D sur l’axe (Sy), sur lequel, il n’y a pas de mouvement on
trouve : −P cos (  ) + Rn = 0  Rn = mg.cos (  )

15
* Calcule de f : D’après la projection de la R.F.D sur l’axe (Sx) on trouve :

f = mg.sin (  ) − ma . Ce qui donne : R = ( mg.cos (  ) )2 + ( mg.sin (  ) − ma )2


2- Cas d’un solide se déplaçant sur une piste circulaire lisse (sans frottements)
On étudie le mouvement d’un solide ponctuel S de masse m se
déplaçant sur une piste circulaire de centre O et de rayon r. La
position du mobile est repérée par l’angle  .
• Le système étudié est le corps M.
• Les forces qui agissent sur le corps sont :
✓ Le poids du corps P
✓ La réaction normale exercée par la piste sur le corps R n
• On choisit l’axe normal centripète comme l’indique le schéma.
2-1- L’expression de la vitesse VM en fonction de VA, g, r et 
En appliquant le théorème de variation de l’énergie cinétique entre A et M on trouve :
1 2 1
EC =  WF  mVM − mVA2 = WP + WR . Or WR = 0 et WP = m.g.h avec h = r.sin (  ) .
2 2 n n

Ce qui donne : VM = VA2 + 2m.g.r.sin (  ) .


2-2- Expression de la réaction de la piste au point M en fonction de m, VA, g, r et 
La piste est considérée lisse donc les frottements sont négligeables alors R Rn
La R.F.D. sur le solide en M donne F ex ma P Rn ma .
En projetant sur la normale centripète n on trouve : P sin  Rn man donc ;
VM2
R m.g.sin  m . En remplaçant VM par son expression on trouve :
R
m 2 m.VA2
R m.g.sin  VA 2m.g.r.sin  R 3m.g.sin  .
r r

Exercice résolu 1
Un solide (S) de centre d'inertie G et de masse m peut se déplacer sur un plan incliné faisant
un angle α avec l'horizontale. Un dispositif d'enregistrement relié à un ordinateur permet de
repérer les positions du centre d'inertie G et de mesurer sa vitesse instantanée à chaque
instant. Le solide est lâché sans vitesse initiale d'un point O du plan et son mouvement suit la
ligne de plus grande pente dont la direction est notée Ox. La position du point G est repérée
par son abscisse dans le repère (O ; i ). L'action des forces de frottement peut être assimilée
à celle d'une force constante f , de même direction mais de sens contraire au vecteur
vitesse. Le dispositif d'enregistrement est déclenché à l'instant t0=0 et donne les positions xA
et xB de G et les vitesses vA et vB aux instants tA et tB.
temps (s) position (m) Vitesse (m/s)
point A 0,3 0,18 0,57
point B 0,7 0,48 0,929

16
1. Faire l'inventaire des forces s'appliquant au solide (S) et les représenter sur un schéma.
2. En utilisant le théorème de l'énergie cinétique entre les
positions A et B, exprimer l'intensité f de la force de
frottement en fonction de m, g, α, xA, xB, vA, vB. Calculer la
valeur numérique de f.
3. Exprimer l'intensité de l'accélération a du point G au cours
du mouvement en fonction de m, g, α et f. Calculer la valeur
numérique de a.
4. A l'instant t = 0, la position du centre d'inertie est repérée
par son abscisse x0 et sa vitesse a pour mesure v0.
4-1- Donner les équations horaires x(t) et v(t) du mouvement du centre d'inertie G du solide
dans le repère (O ; i ).
4-2- Calculer les valeurs numériques de la position x0 et de la vitesse v0 du centre d'inertie G
du solide au moment où l'enregistrement est déclenché. m =200g et α=30°

Solution
1. le solide est soumis à son poids P et à l'action du plan R
qui est décomposée en une action normale au plan Rn et en
une action parallèle au plan f (voir figure).
2. En appliquant le théorème de l'énergie cinétique entre A
et B :
Ec =  WF  21 mV²B - 21 mV² A = WP + Wf + WRn
WP = mg(hA -hB ) = mgABsin =mg(xB -x A ) sin .
Wf = -f AB = - f(xB -x A )
Rn perpendiculaire à la vitesse ne travaille pas.
1 1
2 mV²B - 2 mV² A = mg(x B -x A ) sin - f(x B -x A )
1
2 ( V²B -V² A )
f = m[gsin - ]
x B -x A
1
2 (0,929²-0,57²)
f = 0,2[ 9,8 sin 30 - ] = 0,8 N.
0,48-0,18
3. L’accélération :
la seconde loi de Newton s'écrit : P + f + Rn = m a soit sur l'axe (O, i ) : mg sinα -f= ma
g sin -f 9,8 sin 30 - 0,8
a= A.N. a = = 0,9 m/s².
m 0,2
4. L’équation horaire : vitesse : v = a t + v0 = 0,9 t + v 0
0,57 = 0,9 .0,3 + v0 d'où v0 = 0,3 m/s.
Abscisse :
x = 21 at² + v 0 t + x 0 = 0,45 t² + 0,3 t + x 0 .
0,48 = 0,45  0,7² + 0,3  0,7 + x 0 d'où x 0 = 0,05 m.

17
Exercice résolu 2
Un objet (S) de masse m =5Kg, assimilable à un point matériel, est placé sur des rails
horizontaux de longueur AB. Pour "tester sa force" une personne pousse cette masse avec une
force F constante horizontale, pendant une durée t =3 s.
1.a. Déterminer la nature du mouvement de (S) , en
supposant que (S) glisse sans frottement sur les rails en
partant de la position de repos.
b. Sachant qu'à la fin de la période de lancement, S a une
vitesse égale à 6m/s, calculer la valeur numérique de la
force F appliquée.
c. Calculer la distance de lancement AB et le travail
effectué par la personne.
2. Arrivé en B, S doit s'élever sur un plan incliné d'un angle α =30° par rapport au plan
horizontal.
a. En supposant les frottements négligeables et le plan incliné suffisamment long, quelle
longueur devrait parcourir l'objet (S) sur le plan incliné jusqu’ à ce que sa vitesse s'annule ?
On prendra g =10m/s2.
b. En réalité on constate que (S) parcourt une distance BC = 3m le long du plan incliné.
En supposant que les frottements sont équivalents à une force unique f parallèle au plan
incliné et dirigé en sens contraire du vecteur vitesse v , calculer la norme de f .
3. A l'extrémité C du plan incliné BC , le mobile (S) aborde sans vitesse une piste circulaire CD
de centre B et de rayon BC = ℓ1 = 3m. La position de l'objet (S) sur la piste circulaire CD est
repérée par l’angle β =(BD,BM), les frottements sont négligés. Exprimer en fonction de ℓ1 ,α, β
et g, la vitesse de (S) au point M. Calculer cette vitesse pour β = 20°.Donner l’expression de Rn
au point M .

Solution
1-a) Nature de mouvement entre A et B :

F app = ma  P + R + F = ma (1)
(1) F
: F = ma  a = (mruv)
AB m
v
b) La valeur de la force appliquée : v = at  a = = 2m / s2 donc F = ma = 10N
t
c) La distance de lancement AB et le travail effectué par la personne.
R.I.T entre A et B : VB2 − VA2 = 2a( XB − X A )
VB2 36
VB2 = 2a.AB  AB = = = 9m
2a 2  2
Le travail effectué par la personne :
wAB (F) = F.AB = 90J
2-a) La distance parcourue avant l’arrêt du solide ;
Soit P le point d’arrêt.

18
1 1
TEC entre B et P : mVP2 − mVB2 = WP + WRn
2 2
1 vB2
− mvB2 = −mgBPsin   L = BP = = 3,6m
2 2gsin 
1 1
b) La force de frottement : TEC entre B et P : mVP2 − mVB2 = WP + WRn + Wf
2 2
2
v
m(−g.BC.sin  + B )
1 2 = 1N
− mvB2 = −mgBCsin  − fBC  f =
2 BC
1 1
3- La vitesse au point M : TEC entre C et M : mVM2 − mVC2 = WP + WRn
2 2
1
mvM2 = mgl1 (sin  − sin)  vM = 2gl1 (sin  − sin )
2
La réaction normale :
Fapp = ma  P + Rn = ma........(1)
vM2 vM2
Par projection sur l'axe (n'n): mgsin − Rn = m  Rn = mgsin − m
l1 l1
Rn = m gsin − g(sin  − sin)  Rn = mg(3sin − sin )

19
III – Mouvement d’une particule chargée dans un champ électrique uniforme
1- Particule chargée
On appelle particule chargée tout corps de l’ordre de l’atome portant une charge électrique
(ion, proton ou électron).
Une particule est caractérisée par sa charge et sa masse et on a :
27
mp 1,67.10 kg
➢ Proton : 19
qe e 1,6.10 C
31
me 9 ,1.10 kg
➢ Electron : 19
qe e 1,6.10 C
m A mP
➢ Ion positif ou cation A
Xn :
q n e
m A mP
➢ Ion négatif ou anion A
Xn :
q n e
2- Champ électrique uniforme et force électrostatique
2-1- Condensateur
Un condensateur est constitué de deux plaques A et B, (armatures), conductrices, planes et
parallèles, l’une chargée positivement de charge (+ Q) et l’autre chargée négativement de
charge (– Q), séparées par un isolant.
La plaque chargée positivement possède un potentiel électrique positif (V+) et la plaque
chargée négativement possède un potentiel électrique négatif (V-). La différence de
potentiel (d.d.p) entre les deux plaques s’appelle tension électrique, notée
U AB VA VB ou UBA VB VA
2-2- Champ électrique uniforme
La présence d’une tension électrique entre les armatures d’un condensateur crée un champ
électrique uniforme entre les armatures :
direction constante
E cte c ,à ,d sens constant
intensité constante
Ce champ électrique est perpendiculaire aux plaques et
dirigé de la plaque positive vers la plaque négative.
U
L’intensité du champ électrique est donnée par la relation : E tel que :
d
U : la différence de potentielle entre les deux plaques
d : la distance entre les deux plaques.
2-3- Force électrostatique
Si une particule chargée, portant une charge électrique q, pénètre dans le champ électrique
elle subit une force électrostatique (f.é.s) donnée par la relation : F q.E . Donc
• F // E alors F est perpendiculaire aux plaques

20
• Si q est positive F et E ont le même sens et si q est négative F et E ont des sens
opposés
• L’intensité de cette force est F q .E
Remarque
En générale on néglige les poids des petites particules chargées (électrons, protons et ions)
devant les forces électrostatiques.
3- Etude du mvt d’une particule chargée dans un champ électrique uniforme
Une particule de charge q > 0 et de masse m, pénètre par le trou T comme l’indique le
dispositif représenté par la figure ci-dessous

3-1- Mouvement dans un champ accélérateur (sans vitesse initiale)


La particule pénétrant par le trou T sans vitesse initiale est accélérée par une d.d.p,
U0 = VA - VC appliquée entre deux plaques verticales A et C distantes de d0, (voir figure 1).
• Le signe de U0
La particule est accélérée de T vers T ’ sous l’action de la f.é.s.
Donc cette force est dirigée de (A vers C).
Comme la charge q est positive alors le champ électrique E 0
entre A et C est dirigé dans le sens de la f.é.s , de (A vers C), (voire
la figure ci-contre).
Donc VA 0 et VC 0 alors U0 VA VC 0

• Nature du Mouvement
q
L’application de la R.F.D donne : F ex = ma  F + Pnég = ma  F = ma = qE 0 donc a
m
E0 .

q.E0 q.U0
En projetant sur l’axe (x’x) on trouve : a cte , donc le MVT est R.U.V
m m.d0

21
• Vitesse à la sortie de l’accélérateur
En appliquant le T.E.C entre T et T’ on trouve :
1 1 1 2qU0
mVT2 mVT2 Wf q VA VC mVT2 qU0 alors VT .
2 2 2 m
Autre méthode pour déterminer la vitesse de sortie :
On applique la relation indépendante de temps entre T et T’ : VT2 VT2 2a XT ' XT .
2qU0
Or VT = 0 et XT’ – XT = d0 ; ce qui donne : VT2 2a.d0 VT .
m
3-2- Mouvement dans un champ déviateur
A sa sortie en T , la particule se déplace suivant l’axe (x’x) pour pénétrer, en (O), dans un
champ électrique crée entre deux plaques P1 et P2 entre les quelles existe une d.d.p
U VP VP et sort en S. (voir figure ci-après)
1 2

La longueur des plaques est l, la distance entre elles est d et le point O est équidistant de
deux plaques P1 et P2 .
• Nature du mouvement entre l’accélérateur et le déviateur
Après la sortie de l’accélérateur en T’ et avant l’entré dans le déviateur en O, il n’y a pas de
champ E par la suite il n’y a pas de f.é.s et le poids est négligeable donc :
F ex = ma = 0  a = 0 ; alors, v = cte = V T ' donc le MVT entre T ’ et O est R.U.

2qU0
Ce qui donne : V0 VT '
m

• Les signes des plaques P1 et P2 :


La particule chargée positivement est
déviée vers P1 donc elle est attirée par
P1 et repoussée par P2 donc P1 a une
charge négative et P2 a une charge
positive donc le champ E est dirigé de
P2 vers P1
• Etude du mouvement
 X0 = 0 V0 x = VO
➢ Les conditions initiales : t = 0 → en ( O )   et V 0 
 y0 = 0 V0 y = 0
➢ L’application de la R.F.D donne : F ex = ma  F + P nég = ma  F = ma = qE .
q
Donc a E
m
✓ En projetant sur l’axe (Ox) on trouve a x 0 donc le MVT est R.U alors
Vx = cte = V0 x  Vx = V0
 
 x = Vx t + X 0  x = V0 t..... ( 1)

22
q.E q.U
✓ En projetant sur l’axe (Oy) on trouve : ay cte alors le MVT est R.U.V.
m m.d
 q.U
 vy = t
 v y = ay t + V0 y  m.d
Donc   
 y = 2 ay t + V0 y t + y0
1 2
 y = q.U t 2 ...... ( 2 )

 2m.d
✓ L’équation de la trajectoire :
x qU
De (1) : t = en remplaçant dans (2) on trouve : y = x 2 tel que 0  x  l
V0 2m.d.V02
Remarque :
U
En remplaçant V0 par son expression on trouve : y = 4.d.U x .
2

La trajectoire est indépendante des caractéristiques de la particule (charge et masse).


l
• Durée du passage de la particule dans le condensateur : X S = V0 .tS = l  tS =
V0
• Coordonnées du point de sortie S
A la sortie en S on a X S = l et en remplaçant dans l’équation de la trajectoire on trouve
qU.l 2
yS =
2m.d.V02
• Vitesse au point de sortie S
 VSx = V0

La vitesse au point de sortie S est : V S  q.U q.U.l
 VSy = m.d tS = m.d.V
 0

• Déviation angulaire à la sortie

➢ Définition : C’est l’angle formé entre la vitesse à l’entré V 0 et la vitesse à la sortie V S


soit  =  V 0 ,V S  .
 
Comme V 0 // ( Ox ) et V S est portée par
la tangente à la trajectoire au point S,
alors la déviation angulaire à la sortie est
l’angle formé entre l’axe (Ox) et la
tangente à la trajectoire en S.
➢ Calcul : On peut calculer cet angle par
trois méthodes
(Voir la figure ci-contre)

23
q.U.l
VSy
m.d.V0 q.U.l
✓ Méthode 1 : tan ( ) = = =
VSx V0 m.d.V02
q.U.l
Méthode 2 : tan ( ) = 
dy 
✓  =
 dx  S m.d.V0
2

✓ Méthode 3 : Comme l’équation de la trajectoire est de la forme y a.x 2 alors la


l
tangente au point S d’abscisse X S l coupe l’axe des abscisses en ,
2
yS 2y S q.U.l
donc : tan ( ) = = = .
l
2 l m.d.V02
3-3- Mouvement après la sortie du déviateur
On suppose que la particule après sa sortie par la position S, heurtent au point (I) un écran
vertical distant des plaques de D (voir la figure ci-avant)
• Nature du mouvement

Après la sortie du déviateur en S, il n’y a plus de champ E par la suite il n’y a plus de f.é.s et
le poids est négligeable donc : F ex = ma = 0  a = 0 donc v = cte alors le MVT est R.U.
La trajectoire après la sortie est une droite confondue avec la tangente à la trajectoire entre
les deux plaques P1 et P2 en S.
• Equation de la trajectoire
 dy  q.U.l
y = a.x + b avec a =   = tan ( ) = ,
 dx  x = l m.d.V02
Donc, y = tan ( ) .x + b et en S ; y S = tan ( ) .X s + b ; alors b = y S − tan ( ) .X S , ce qui donne
q.U.l 2 q.U.l q.U.l 2
b=− et y = 2
x − .
2m.d.V02 m.d.V0 2m.d.V02

• La déviation linéaire ou déflexion sur l’écran


C’est la distance sur l’écran entre le point d’impact s’il n’y a pas de déviation (O’) et le point
d’impact avec déviation (I).
On peut déterminer cette déviation linéaire (O’I) en utilisant la figure ci-avant.
O' I  l 
✓ Méthode 1 : D’après la figure : tan ( ) =  O' I =  D +  tan ( )
O' M  2
✓ Méthode 2 : D’après la figure : O' I = O' I' + I' I  O' I = y S + D.tan ( )
✓ Méthode 3 : D’après l’équation de la trajectoire après la sortie, En I
q.U.l q.U.l 2 q.U.l 2 q.U.l
X I = D + l  yI = O' I = 2 ( D + l ) − 2
= 2
+ 2
D = y S + D tan ( ) .
m.d.V0 2m.d.V0 2m.d.V0 m.d.V0
Remarque :
La déviation linéaire ou déflexion électrique à la sortie est JS = yS

24
Exercice résolu 1
Un oscilloscope comporte un tube cathodique qui se divise en quatre parties :
- un canon à électrons où les électrons sont émis et accélérés,
- un condensateur plan C1 d'armatures (ou plaques) verticales, à l'intérieur duquel les
électrons sont déviés horizontalement,
-un condensateur plan C2 d'armatures (ou plaques) horizontales, à l'intérieur duquel les
électrons sont déviés verticalement,
-un écran fluorescent, sur lequel l'impact du faisceau laisse une trace lumineuse : le spot.
(Schéma du dispositif) :

Dans cet exercice, on se propose d'analyser quelques éléments du fonctionnement d'un


oscilloscope.
On étudie le système {électron}, dans le référentiel du laboratoire supposé galiléen, la
charge de l'électron est notée q = -e, avec e = + 1,6 10-19C. La masse d'un électron est notée
m (m = 9,1 10-31 kg). L 'effet du poids de l'électron sera toujours négligé.
A) Étude du canon à électrons :
Le canon à électrons est constitué d'un filament qui, lorsqu'il est porté à haute température,
émet des électrons de vitesse initiale négligeable. Ces électrons sont ensuite accélérés à
l'intérieur d'un condensateur plan dont les armatures A et B sont verticales et distantes de d.
La différence de potentiel entre les deux plaques est de UAB = 1,8kV .
1. Rappeler les trois caractéristiques du vecteur champ électrique à l'intérieur d'un
condensateur plan.
2. Montrer que la tension UAB aux bornes du condensateur doit être négative pour
permettre à un électron d'être accéléré.
3. Déterminer l'expression de la vitesse v0 d'un électron lorsqu'il parvient à la plaque B du
condensateur en fonction de e, m et UAB.
4. Calculer la valeur de cette vitesse.
B) Étude de la déflexion due au condensateur C2 :
Pour simplifier l'étude, la tension aux bornes du condensateur C1 est considérée comme
nulle. On ne s'intéresse qu'à la déviation du faisceau dans le condensateur C2, celui-ci est
soumis à une tension UFE = U positive. On considère que le mouvement de l'électron est plan
et s'effectue dans le plan Oxz. Un électron arrive en O avec la vitesse v0 de direction Ox à la
date t0 = 0. On appelle M la position de l'électron à la date t.
1. En utilisant le théorème du centre d'inertie, exprimer, en fonction de e, U, d et m, les
composantes du vecteur accélération de l'électron sur les deux axes Ox et Oz.
2. En déduire :
2-1- les expressions des coordonnées du vecteur vitesse de l'électron,
2-2- les expressions des coordonnées du vecteur position à l'intérieur du condensateur C2,
2-3- l'équation de la trajectoire.

25
3. L 'électron sort du condensateur C2 en un point S, avec une vitesse V S faisant un angle
α avec l'horizontale, puis vient frapper l'écran en un point I. On appelle H la projection
orthogonale du point S sur l'écran. On définit la distance h = HI.
La distance du point I au centre P de l 'écran est appelée déflexion, on la note D. On note l la
longueur d'une plaque, d la distance entre les plaques, et L la distance OP (voir figure ).

3-1- Quelle est la nature de la trajectoire entre S et I ? Justifier.


3-2- Exprimer les composantes du vecteur vitesse au point S. En déduire une expression de
tan α en fonction de e, U, l, m, d, v0.
3-3- Exprimer tan α en fonction de h, L, l à l'aide de la figure . Exprimer h.
el L
3-4- On peut démontrer que la déflexion D a pour expression. D= U
2 mv ²0
Cet appareil peut être utilisé comme voltmètre. Justifier cet emploi à partir de l'expression
donnée ci-dessus.

Solution
A) Étude du canon à électrons :
1. Le champ électrique est uniforme à l'intérieur dans un condensateur plan :
- les lignes de champ sont parallèles, perpendiculaires aux armatures.
- le champ est dirigé vers l'armature qui porte le plus petit potentiel
- la norme du champ est constante.
2. Les électrons sont soumis uniquement à la force électrique, à l'intérieur du condensateur
( le poids est négligeable)
Les électrons sont accélérés, donc le travail de cette force est moteur :
- e (Vdépart - V arrivée ) est positif soit Vdépart < V arrivée ou UAB <0.
3. Le théorème de l'énergie cinétique appliqué entre A et B, la vitesse initiale en A étant
1 -2e UAB -2e UAB
négligeable donne : m v2o - 0 = -e UAB  v 2o =  Vo =
2 m m
-2  1,6 10-19  (-1800)
4- A.N : v 0 = =2,53 107 m/s.
9 10-31
B) Étude de la déflexion due au condensateur C2 :

1. L’accélération :
Le potentiel de la plaque F est supérieur au potentiel de la plaque E car UFE positive.

26
Le champ électrique est perpendiculaire aux plaques et dirigé vers le plus petit potentiel,
donc vers E.
Le champ et la force électriques sont deux vecteurs colinéaires de sens contraire ( q=-e
négative).
e eU
La deuxième loi de Newton s'écrit :  Fex = ma  − eE = ma , a(0, E) ou a(0, )
m md

2-1- La vitesse est une primitive de l'accélération :


eU t
vx = v0 . et v z =
md
2-2- Le vecteur position est une primitive du vecteur vitesse :
eU t²
x = v 0 t et z =
2md
x eU x²
2-3- La trajectoire : t = et z = (parabole)
v0 2md v 20
3- Après la sortie du condensateur :
3-1- le poids des électrons étant négligeable, les électrons ne sont soumis à aucune force
dans la région au-delà de S, d'après le principe d'inertie, le mouvement de ces derniers est
rectiligne uniforme.
3-2- composante du vecteur vitesse en S :
l
L'abscisse de S est l d'où t = .
v0
L’abscisse de la vitesse v x = v0 .
eU l
L’ordonnée de la vitesse : v z =
md v 0
eU l
tan = v z / v x =
md v 20
h
3-3- tan =
(L-l )
eU l (L-l )
h=
md v 20
3-4- Dans l'expression de la déflexion D on trouve des facteurs( L, l d et v0) qui sont des
constantes pour un appareil donné; en conséquence D= k U avec k constante
la déflexion D est proportionnelle à la tension appliquée entre les plaques.
cet appareil peut donc être utilisé en voltmètre.

27
Exercice résolu 2
On dispose d’un appareil permettant de produire
dans le vide les ions 24 Mg 2 + de masse m
et de charge q chacun.
1- Les ions qui sortent d’un trou O1 sans vitesse
initiale sont d’abord accélérés entre deux plaques
A et B distantes de d0 = 10cm entre lesquelles est
appliquée une d.d.p, U0 = VA - VB et arrivent
au trou O2 avec la vitesse V0 = 2.10 5 m/s.
1-1- Déterminer les signes des plaques A et B
1-2- Calculer la tension U0.
1-3- Vérifier que le poids de l'ion est négligeable devant la force électrique.
1-4- Déterminer la nature du mouvement de l’ion entre les plaques A et B en calculant son
accélération.
2- Les ions pénètrent en suite avec la vitesse V 0 , faisant un angle  = 45 avec l'horizontale
par un point O équidistant des armatures C et D d’un condensateur entre les quelles existe
un champ électrique d’intensité E = 58,617.103 V/m.
Le condensateur dont les armatures ont pour longueur l = 10 cm chacune et sont
distantes de d = 5 cm, se trouve dans le vide (voir figure).
2-1- Quelles doivent être les signes des armatures C et D pour que l'ion subisse une déviation
vers l’armature C ? Justifier votre réponse. Précisez le sens du champ électrique.
2-2- Etudier le mouvement dans le condensateur et établir l’équation numérique de sa
trajectoire dans le repère (O ; x ; y).
2-3- Déterminez les coordonnées du point B le plus bas de la trajectoire et le point de sortie
S du condensateur. En déduire que l'ion ne touche ni la plaque D ni la plaque C.
2-4- Quel sera le mouvement de l'ion après sa sortie du condensateur ?
On donne : e = 1,6.10 -19C ; g = 10m/s2 ; mp = 1,67.10-27kg
Corrigé exercice 2
−26

 m == 24  mP = 4.10 kg
1-1- 24
Mg 2 + →  −19
 q = 2  e = 3 ,2.10 C

L’ion chargé positivement est accéléré de O1 vers O2 donc il est
attiré par la plaque B et repoussé par la plaque A alors, la plaque B
a une charge négative Q(-) et la plaque A aune charge positive Q(+)
1-2- Calcul de U0 . En appliquant le T.E.C entre O1 et O2 on trouve :
1 1 1 mV02
mVO22 mVO21 Wf q VA VB mV02 qU0 U0 2500V
2 2 2 2q
q.U0 f
1-3- Le poids P = mg = 4.10 − 25 N et la f.é.s f = q .E0 = = 8.10 −15 N  = 2.10 10 donc
d0 P
f = 2.10 10 .P , alors le poids de l’ion est négligeable devant la force électrique.
1-4- L’application de la R.F.D sur l’ion entre les plaques A et B donne : Fex = ma .

Donc ; F = ma  F = ma = qE 0 ce qui donne : a


q
m
(
E 0 . En projetant sur l’axe O1O2 )
q.E0 q.U0
on trouve ; a 2.10 11 m / s 2 cte donc le MVT est R.U.V
m m.d0

28
2-1- Les ions chargés positivement subissent une déviation vers l’armature C, donc ils sont
attirés par l’armature C et repoussés par l’armature D alors, la plaque C est chargée
négativement Q(-) et la plaque D est chargée positivement Q(+), donc le champ électrique est
dirigé de D vers C.
2-2- L’ion subit l’action de la force électrique F et l’action de son poids qui est négligeable.
X0 0 V0 x VS cos 
C.I : t 0 en O et V 0 .
y0 0 V0 y VS sin 
q
L’application de la R.F.D donne: F ex = ma  F + Pnég = ma  F = ma = qE donc a
m
E

En projetant sur l’axe (Ox) on trouve a x 0 donc le MVT est R.U alors
Vx = cte = V0 x  V = V0 cos (  )
  x
 x = Vx t + X 0  x = V0 cos (  ) t..... ( 1)
En projetant sur l’axe (Oy) on trouve
q.E
ay cte alors le MVT est R.U.V donc
m
 q.E
 v y = ay t + V0 y  v y = − m t + V0 sin ( )

 
 y = 2 ay t + V0 y t + y0
1 2
 y = − q.E t 2 + V sin ( ) t...... ( 2 )

 2m
0

x
De (1) : t = en remplaçant dans (2) on trouve
V0 cos ( )
q.E
y=− x 2 + tan ( ) x. Numériquement y = −11,7 x 2 + x .
2m.V0 cos 2 ( )
2

2-3- Au point B le plus bas, 


dy 
 = 0  −23 ,4xB + 1 = 0  xB = 0 ,043m = 4,3cm et
 dx B
yB = −11,7 xB2 + xB = 0 ,021m = 2,1cm .
Au point de sortie S, x S = l = 10cm = 0 ,1m  y S = −11,7 x S2 + x S = −0 ,017m = −1,7cm
d
Comme y B = 2 ,1cm  2 ,5cm  y B  alors l’ion ne touche pas la plaque D
2
d
Comme y S = −1,7cm  −2 ,5cm  y S  − alors l’ion ne touche pas la plaque C
2
2-4- Après la sortie du condensateur en S, il n’y a plus de champ E donc il n’y a plus de f.é.s et
le poids est négligeable donc  F ex = ma = 0  a = 0 donc v = cte alors le MVT est R.U donc la
trajectoire est une droite confondue avec la tangente en S.

29
IV- Mouvement d’un satellite autour d’une planète (la terre)
1- Rappel : Loi de Newton
Entre deux corps S1 et S2, de masses m1 et m2
dont les centres sont distants de d, existent
des forces d’interaction gravitationnelles
F1/2 et F2/1 liées par la relation :
F1/2 = - F2/1 avec :
F1/2 : Force d’attraction exercée par S1 sur S2
F2/1 : Force d’attraction exercée par S2 sur S1
d : distance entre les centres d’inerties des deux corps
m .m
Tel que : F1/ 2 = F2/1 = G 1 2 2
d
G : constante de gravitation universelle de valeur 6, 67 x 10-11 (S.I)
2- Définition
Un satellite est un corps assimilé à un point matériel qui décrit une trajectoire circulaire
(orbite) autour d’une planète supposée sphérique et fixe (la terre). On notera :
M : masse de la terre centrale
m : masse du satellite en rotation
r : rayon de l'orbite (trajectoire) de centre confondu avec celui de la terre. Si le satellite est à
une altitude h du sol alors : r = R + h avec R : rayon
de la terre.
On étudie le mouvement du satellite dans un
référentiel géocentrique (origine le centre de la
terre)
La seule force qui s’exerce sur le satellite est la force
m.M
de gravitation F G n où
r2
n : Vecteur unitaire normale centripète
G : Constante de la gravitation universelle de valeur
11
G 6 ,67.10 S.I
3- Accélération de la pesanteur à une altitude h
La force gravitationnelle exercée par la terre sur le satellite est égale à son poids :
m.M M M
F P m.g F m.g G m.g g G . Avec, r = R + h ; il en résulte g G 2
r2 r2 R h
M
Au niveau du sol (h = 0), l'intensité de la pesanteur vaut : g0 G G.M g0 R 2 .
R2
g0.R 2
Donc ; g
r2

30
4- Nature du mouvement du satellite
dv
D'après La R.F.D : F ma . En projetant sur la tangente : 0 mat at 0 V cte .
dt
Donc le mouvement du satellite autour de la terre est circulaire uniforme.
5- Vitesses du satellite
5-1- Vitesse linaire V
m.M V2 G.M
La projetons la R.F.D sur la normale centripète donne : man F G .
r2 r r2
G.M g0 R 2
Donc ; V
r r
V GM g0 R 2
5-2- Vitesse angulaire : 
r r3 r3
6- Période du satellite T
2π 2πr
C'est le temps mis par le satellite pour effectuer un tour complet : T
ω V
7- Troisième loi de Kepler
7-1- Enoncé
r3
Pour tous les satellites de la même planète on a : cte
T2
7-2- Démonstration
2 r GM r r3
On a : T et V , alors T 2 r T2 4 2
.
V r GM GM
r3 G.M r3
Donc cte . Le rapport est indépendant des caractéristiques du satellite
T2 4 2 T2
8- Satellite géostationnaire
Un satellite géostationnaire est un satellite fixe dans le référentiel terrestre. Ce satellite
apparaît immobile pour un observateur terrestre. Cela impose que :
• Sa trajectoire est contenue dans le plan équatorial
• Il tourne dans le même sens et avec la même vitesse angulaire que la terre autour
d’elle même (sens de rotation de la terre autour d’elle-même est le sens antihoraire)
• Sa période de révolution est donc égale à celle de la terre autour d’elle-même :
T0 = 24 h = 86 400 s
Un satellite ne peut être géostationnaire qu’à une altitude bien déterminée H.
Calculons cette altitude correspondant à T0 .

2π ( R + H )
3
4π2 r 3 T2 .R 2 .g T2 .R 2 .g
T = T = 2 3
. r = 0 0 r= 3 0 0
0 R g 0 R2 g 4π 2 4π 2
0 0
T2 .R 2 .g
 H =r-R = 3 0 0 -R
4π 2
Application numérique : R=6370Km ; g0=9,8m /s2 on trouve H36000km
Un satellite géostationnaire évolue en orbite circulaire à une altitude voisine de 36000km

31
9- Energie du système (satellite + planète)
Dans le repère géocentrique, le satellite de masse m décrit une trajectoire circulaire de
rayon r à la vitesse V autour du centre de la terre de masse M
1 G.m.M
9-1- Energie cinétique : EC mV 2
2 2r
9-2- L’énergie potentielle
L’énergie potentielle du système (satellite + terre) est donnée par la relation :
GmM
EP = − +K.
r
L’énergie potentielle de pesanteur est définie à une constante K qui dépend de la position de
la référence de l’énergie potentielle de pesanteur :
Cas particuliers
• Si la référence de l’énergie potentielle est choisie à l’infini :
GmM
EP = 0  K = 0 d'où EP = −
r
• Si la référence de l’énergie potentielle est choisie à la surface de la terre :
GmM GmM GmM
EP ( R ) = 0  K = d'où EP = − +
R r R
G.m.M G.m.M G.m.M
9-3- L’énergie mécanique : E EC EP K K
2r r 2r
10- Vitesse de satellisation et vitesse de libération
10-1- Vitesse de satellisation
C'est la vitesse minimale que doit atteindre un satellite pour se mettre en orbite.
Autrement, c’est la vitesse du satellite qui évolue le plus proche possible de la terre.
h 0 r R . Elle est notée V1, elle s’appelle aussi la première vitesse cosmique, son
G.M
expression est : V1
R
Pour la terre M 6.10 24 Kg et R 6400Km on trouve V1 7 ,9Km / s .
10-2- Vitesse de libération
C’est la vitesse minimale qu’on doit communiquer à un corps, se reposant sur la surface de la
planète, pour qu’il s’échappe de l’attraction de cette planète. Cette vitesse est notée VL.
On a :
• L’énergie potentielle du système (corps + planète) à la surface de la planète est
G.m.M
EP 0 K . Si on communique au corps une vitesse V sont énergie mécanique est
R
G.m.M 1
alors E 0 K mV 2 . Le satellite s’éloigne de la terre.
R 2
• Arriver à l’infini ( r le corps s’échappe de l’attraction) son énergie mécanique
est alors E EC EP EC K
• La seule force qui s’exerce sur le satellite est la force de gravitation qui est
conservative donc l’énergie mécanique du système est conservée.

32
G.m.M 1 1 G.m.M
Alors E0 E K mV 2 EC k mV 2 EC
R 2 2 R
• Si la vitesse communiquée au satellite est minimale VL , alors EC 0
1 G.m.M 2G.M
soit mVL2 , on trouve : VL .
2 R R
Pour la terre VL 11,2km / s

Exercice résolu
Un satellite ponctuel de masse ms décrit une orbite circulaire d’altitude h autour de la terre
assimilée à une sphère de rayon RT.
1) Etablir l’expression de l’intensité g du vecteur champ de gravitation à l’altitude h en
fonction de sa valeur g0 au niveau du sol, de RT et de h.
2-1) Déterminer l’expression de la vitesse du satellite Vs, celle de sa période T et celle de son
énergie cinétique.
2-2) AN : ms = 1020Kg ; g0 = 9,8m/s2 ; RT = 6400Km ; h = 400Km
3) L’énergie potentielle de pesanteur dans le champ de gravitation terrestre à l’altitude h est
GmM T
donnée par la relation E p = − . Justifier le signe négatif et exprimer E p en fonction de
RT + h
ms, g0 ,RT et h.
Déterminer l’expression de l’énergie mécanique E du satellite, puis comparer
E p à E c et E à E c
4) On fournit au satellite un supplément d’énergie E =+5.108J.Il prend une nouvelle orbite
circulaire.
En utilisant les résultats précédents (établis à la question 3) déterminer :
4-1) Sa nouvelle énergie cinétique et sa vitesse.
4-2) Sa nouvelle énergie potentielle et son altitude.

Solution
Gms M T GM T GM T R T2 R T2
1) F = P  = ms g donc : g = 2 et g 0 = d 'où : g = g 0 2 = g 0
r2 r R T2 r (R T + h) 2
2-1) Expression de Vs  Fex = ms a  F = m s a;
Gms M T ms Vs 2 g0
Par projection sur la normale :F = m.a n  = d 'où :Vs = R T
r 2
r RT + h
Expression de T :
2(R T + h) R T + h 2 (R T + h)3
Vs .T = 2(R T + h)  T = =
RT g0 RT g0
Expression de : E c
1 1 g0
Ec = ms Vs 2 = mR T 2
2 2 RT + h

33
9,8
AN : Vs = 6400.103 = 7, 68.103 m / s
6400.10 + 400.10
3 3

2 (6400.103 + 400.103)3
T= = 5558s
6400.103 9,8
1 9,8
E c = 1020  (6400.103 ) 2 = 3.1010 J
2 6400.10 + 400.10
3 3

Expression de Ep
Gms M T ms g 0 R T 2
Ep = − =−
RT + h RT + h
Expression de E :
1 mg R 2 1 g0 mg R 2 mg R 2
E = Ec + Ep = m s V 2 − s 0 T = m s R T 2 − s 0 T =− s 0 T
2 RT + h 2 RT + h RT + h 2(R T + h)
Comparaison : Ep = −2Ec et E = −Ec
4-1) E = E 2 − E1 = −Ec2 + Ec1 donc : Ec2 = Ec1 − E
AN : Ec2 = 3.1010 − 5.108 = 2,95.1010 J
1 2Ec 2 2.2,95.1010
Ec2 = mV2 2  V2 = = = 7, 6.103 m / s
2 m 1020
4-2)
Ep2 = −2Ec2 = −2.2,95.1010 = −5,9.1010 J
ms g 0 R T 2 mg R 2 1020  9,8  (6400.103) 2
Ep 2 = −  h = − s 0 T − RT  h = − − 6400.103 = 539,5Km
(R T + h) Ep 2 5,9.1010

34
V- Action d’un champ magnétique sur une particule chargée
2- Force de Lorentz
1-1- Définition
Lorsqu’une particule, portant une charge électrique q et animée d'une vitesse V , pénètre
dans un champ magnétique B , elle subit une force magnétique F appelée force de Lorentz,
donnée par la relation : F = qV  B .
1-2- Caractéristiques de la force de Lorentz F
• Point d’application : La particule.
• Direction : F ⊥ V et F ⊥ B donc F perpendiculaire au plan formé par les
vecteurs (V et B )
• Sens : F est tel que le trièdre (qV, B, F) soit direct. Ce sens peut être déterminé par
plusieurs règles parmi lesquelles :
La Règle de la main droite
* Les doigts indiquent le sens de qV .
* La paume doit être tournée vers le sens de B .
* Le pouce indique le sens de F .

Remarque : Si la charge q est négative, le sens du vecteur qV est le contraire de celui de V


• ( )
Intensité : F = q.V .B sin V B .

Remarque : ( )
Si V // B alors sin V ,B = 0  F = 0
Conventions :
Lorsqu'un vecteur est perpendiculaire au plan de la figure, on utilise les notations suivantes
devant le symbole du vecteur :
• Si le vecteur entre dans le plan (entrant) 
• Si le vecteur sort du plan (sortant)
3 - Etude du mouvement
3-1- Etude dynamique
À l’instant t = 0, une particule, de masse m et de charge
supposée q  0 , pénètre en (O) avec une vitesse
initiale V 0 // ( Ox ) dans une région où règne un champ
magnétique uniforme B // ( Oz ) comme l’indique la
figure ci-contre.
( )
✓ Repère : on utilise la base de Freinet t ,n et le
repère cartésien (O, x, y, z)
✓ Les forces qui s’appliquent sur la particule sont :
* Force de Lorentz : F = qV  B
* Le poids P qui est négligeable devant F .

35
x0 0 V0 x V0
✓ Les conditions initiales sont OM 0 y0 0 et V0 V0 y 0
z0 0 V0 z 0
✓ L’application la relation fondamentale de la dynamique donne :
F q
F ex = F = ma  a = = .V  B
m m
• Nature du mouvement
A partir des caractéristiques du produit vectoriel on a :
 az = 0
* a ⊥ B ; comme B / / Oz alors a ⊥ Oz  a z = 0  Vz = cte = V0 z = 0    z = cte = z 0 = 0 ,
v z = 0
donc le mouvement est plan ; son plan est perpendiculaire à oz , donc perpendiculaire à B
en (O). C’est le plan (O, x, y)
dV
* a ⊥ V comme V // t donc at = 0  = 0  V = cte = V0 donc le MVT est unoforme
dt
q .V0 .B V02
* a = a t + a n . Or, at = 0 , donc a = a n  a = an  = , où r est le rayon de la
m r
m.V0
trajectoire, alors, r = = cte , donc la trajectoire est circulaire et le mouvement est
q .B
circulaire uniforme.
• Equation de la trajectoire
La trajectoire est circulaire dans le plan (O, x, y); son équation est de la forme :
2 2
x xC y yC r 2 . Tel que C est le centre de la trajectoire.
Pour déterminer la position du centre de la trajectoire C on tient compte que OC V0
• Vitesse linéaire, vitesse angulaire, période et fréquence
Comme le rayon de la trajectoire est donné par l'expression : r = mV
qB
q .r.B
➢ La vitesse linéaire de la particule se déduit : V = .
m
V q .B
➢ La vitesse angulaire est liée à la vitesse linéaire par : ω =
ω= .
r m
2π 2 π.m
➢ La période est liée à la vitesse angulaire par : T = T= .
ω q .B
1 q .B
➢ La fréquence est liée à la période par : f = T= .
T 2 π.m

Remarque : Les expressions précédentes montrent que ω, T et f sont indépendants du rayon


de la trajectoire r et de la vitesse de la particule V.
3-2- Etude énergétique
D’après le théorème de l’énergie cinétique, on a : EC = WF = 0 car V = cte
D’autre part la puissance de la force de Lorentz est PF = F.V = 0 car F ⊥ V alors WF = 0 .

36
4 - Applications de la force de Lorentz
4-1- Déflexion ou déviation magnétique
Dans une région de l’espace PQNM, de largeur PQ = l où règne un champ magnétique
uniforme B , pénètre une particule, de masse m et de charge q > 0, animée d’une vitesse
V 0 // Ox , au point (O) , et en sort au point S avec la vitesse V S . Voir figure ci-après
• Le sens de déviation
En (O) la particule subit une force magnétique force de Lorentz F O qV O B .
Comme q > 0 cette force est dirigée vers le bas selon la R.M.D, comme l’indique la figure
ci-dessous. Donc la particule est déviée vers le bas.
• La déviation angulaire et la déviation linéaire
On a montré que la trajectoire est un arc de cercle
m.V0
dans le plan (O,x, y) de rayon r .
q .B
Comme V 0 // Ox alors le centre C de l’arc se met
sur l’axe (Oy) donc l’équation de la trajectoire est
2 2
x y r r2
➢ La déviation angulaire à la sortie
 V 0 ,V S
D’après la figure le triangle CSS’ est rectangle en S’.
x S l . q .B
Donc, sin α
r m.V0

Remarque : Si r = l alors  la particule décrit un quart de cercle.
2
➢ La déviation linéaire sur l’écran
Après le point S la trajectoire devient rectiligne car la particule n’est plus soumise à aucune
force (le poids est négligeable). On reçoit la particule sur un écran situé à la distance D de
limite de la zone du champ magnétique
La déviation linéaire sur l’écran O I est la distance correspondante à la déviation angulaire à
la sortie.
D’après la figure
O' I O' M MI y S D.tag  avec y S r r cos 
4-2- Spectrographe de masses
Le spectrographe de masse est un dispositif utilisé
pour la séparation des isotopes d’un même élément
chimique, il est constitué d’une chambre d’ionisation,
une chambre d’accélération et une chambre de
séparation.
• Chambre d’ionisation
Dans cette chambre, les atomes s’ionisent en donnant
des ions portant des charges identiques supposées
positives q > 0 mais de masses différentes m1 et m2

37
• Chambre d’accélération
Les ions formés entrent dans la chambre d’accélération par le trou T avec une vitesse
supposée nulle et ils sont accélérés par une tension UPQ > 0 appliquée entre deux plaques P
et Q pour arriver en O animés des vitesses V 1 et V 2 .
En appliquant le théorème de l’énergie cinétique dans le champ électrique (entre O et
O ) où ils s’exercent sur les ions les forces électrostatiques et leurs poids (négligeables) on
1 1 1 2qU
obtient : mVO2 mVT2 Wf mVO2 qU VO .
2 2 2 m
2qU
pour l' ion de masse m1 V1
m1
donc :
2qU
pour l' ion de masse m2 V2
m2
• Chambre de déviation ou de séparation
Les ions pénètrent ensuite avec les vitesses précédentes dans la chambre de séparation où
ils subissent l’action d’un champ magnétique B perpendiculaire aux vitesses
V 1 et V 2 comme dans la figure ci-dessus.
Les ions se dévient en décrivant des demi cercles de rayons r1 et r2 différents selon leur
masse.
Dans la zone de réception, une plaque détectrice permet donc de recevoir les ions en
différents points A1 et A2
On a déjà montré que le mouvement dans le champ magnétique est circulaire uniforme de
m.V0
rayon r en remplaçant la vitesse V0 par son expression précédente on obtient :
q.B
2qU 2U
m. pour l' ion de masse m1 r1 m1
m 2m.U q.B 2
r r . Donc .
q.B q.B 2 2U
pour l' ion de masse m2 r2 m2
q.B 2
Si D1 et D2 sont les diamètres respectifs des deux trajectoires des deux ions de masse m1 et
m2 dans le champ magnétique on trouve :
2U 2U
D1 2r1 2 m1 et D2 2r2 2 m2
q.B 2 q.B 2
Et nous pouvons déterminer la distance séparant les points d’impacts des deux ions sur la
8U
plaque détectrice : A1 A2 D1 D2 m1 m2 .
q.B 2

38
Exercice résolu
Dans tout l’exercice les ions se déplacent dans le vide et leur poids est négligeable devant les
autres forces. On cherche à identifier les isotopes de l’hydrogène.
1-Dans la chambre d’ionisation d’un spectrographe de masse, les atomes d’hydrogène sont
transformés en ions H + .Chaque ion, de masse m et de charge q, sort de la chambre
d’ionisation avec une vitesse quasiment nulle et est accéléré entre deux plaques P1 et P2 par
une tension
U = Vp1-Vp2, de valeur réglable. Ces ions sont
ensuite déviés entre E et S par un champ
magnétique uniforme B . Ils sont enfin recueillis à
l’entrée fixe C d’un collecteur à la sortie du champ
magnétique (voir fig).
a-Etablir en fonction de la charge q, de la masse m
de l’ion H + et de la tension U l’expression de la
vitesse V avec laquelle un ion hydrogène pénètre
en E dans le domaine du champ magnétique.
b-Montrer que la portion (E, S) de la trajectoire de chaque ion est un arc de cercle de centre
O et de rayon R. On exprimera ce rayon R en fonction de la charge q, de la vitesse V de
l’intensité B du champ magnétique et de la masse m puis en fonction de q, B, de la tension U
et m.
c- Etablir l’expression de la durée τ de la traversée de l’espace champ magnétique par les
ions en fonction de q, B, m et de l’angle  = (EOS) .
2-La chambre d’ionisation contient un mélange d’isotopes de l’hydrogène. Tous les ions que
l’on veut recueillir dans le collecteur doivent suivre le même trajet (IFESC).
a-Pour que les ions 11 H + soient collectés en C, il faut donner à la tension réglable, la valeur
UO= 8025 V. Calculer le rayon de leur trajectoire dans le champ magnétique d’intensité
B = 0,5 T.
b-Pour recueillir les autres isotopes de l’hydrogène dans le collecteur en C suivant le même
trajet, il faut donner à la tension réglable, des valeurs comprises entre U1 = 2675 V
et U2 = 5350 V. En déduire les valeurs des nombres de masse des autres isotopes de
l’hydrogène.
3-Les points F, O et C se trouvent sur une même droite.
4 mU
Etablir la relation : D = avec D = FC.
B q(1 − cos )

Solution
1 2qU
1-a) T .E.C entre P1 et P2 : mV 2 − 0 = W ( F ) P1 → P2 = qU  V =
2 m
q dV
b- F = ma  a = .V  B  a ⊥ V  at = 0  = 0  V = Cte
m dt
q q VB V2 mV
a = .V  B  at = 0  a = an a = et an = R= = Cte
m m R qB
mV
(ES) est un arc de cercle de rayon R =
qB

39
mV 2qU 1 2mU
R= et V = R=
qB m B q
R  mV m
c- ES = R =  .V   = =  =
V V .q.B q.B
mV 2qU 1 2.mU
. 1 2.10 −3.8025
2-a) R = or V = R= =  2, 6cm
qB m B q 0,5 6, 02.10 23.1, 6.10 −19
2.m1U1 2. A1.u.U1 R 2 .q.B 2 0, 02582.1, 6.10−19.(0,5) 2
b- R =
2
=  A1 = A1 = A1 = 3 .
qB 2 qB 2 2.u.U1 2.1, 66.10 −27.2675
R 2 .q.B 2
Par identification on trouve : A2 =  A2 = 2
2.u.U 2
3-
 2  2 
 cos  = cos ( ) − sin ( )
 R R  2 2  2 
sin = = ;   1 − cos  = 2sin ( )
2 OF OC     2
1 = cos 2 ( ) + sin 2 ( )

 2 2
R D  2R  2R
D = OF + OC = 2OF or OF = =  sin( ) = on tire : (sin ) 2 = ( ) 2

sin( ) 2 2 D 2 D
2
2 R 2 8R 2 1 2.mU . 4 mU.
1 − cos  = 2.( ) = 2 or R = on tire D =
D D B q B q(1 − cos  )

40
PENDULE ELASTIQUE (OSCILLATEUR HARMONIQUE LIBRE)

OBJECTIFS

• Etablir l’équation différentielle régissant les oscillations d’un pendule élastique


• Etudier les différentes formes de le l’énergie d’un oscillateur
• Représenter les diagrammes des variations des énergies d’un oscillateur

41
I- Etude cinématique du mouvement rectiligne sinusoïdal
1- Définition et équation horaire
Le mouvement d’un mobile M est rectiligne sinusoïdal, si sa trajectoire est un segment de
droite et son abscisse est une fonction sinusoïdale du temps de la forme :
x = X m cos ( ω t + φ ) ou x = X m sin ( ω t + φ ) avec
➢ x : abscisse à un instant t quelconque.
➢ Xm : abscisse maximale ou amplitude du mouvement ;(xm est toujours positive) x et
xm sont exprimées en mètre (m).
➢ ω est appelée pulsation du mouvement. Elle s’exprime en (rad / s).
➢ ω t + φ est appelée phase du mouvement. Elle s’exprime en radian (rad).
➢  est la phase initiale ou phase à l’origine des temps, Elle s’exprime en (rad) et
dépend des conditions initiales .
Comme −1  cos (ω t +  )  1 alors − X m  X m cos (ω t +  )  X m  − X m  x  X m .
Le mobile donc décrit un segment de droite, limité par les abscisses -Xm et +Xm , de centre
O ,origine du repère du mouvement et de longueur 2Xm

2- Vitesse du mobile
dx d
Le mouvement étant rectiligne ; on peut écrire : v = =  X m cos ( ω t +  )  .
dt dt 
Donc v = − ω X m .sin (ω t +  )
3- Accélération du mobile

dv d
a= =  −ω X m sin ( ω t + φ )   a = −ω 2 X m .cos (ω t + φ ) . Donc a = − ω 2 x
dt dt
4- Equation différentielle du mouvement
d2x d2x
a = −ω 2 x  a + ω 2 x = 0. Sachant a = , il vient, + ω 2 x = 0 . Donc x'' + ω 2 x = 0
dt 2 dt 2
Cette relation qui lie x et sa dérivée seconde x  est une équation différentielle qui
caractérise le mouvement sinusoïdal. Cette équation a pour solution générale
x = X m cos ( ω t + φ )
5- Oscillation, période et fréquence du mouvement
Le M. R. S, se répète identique à lui-même, donc, c’est un mouvement périodique.
• L’oscillation : C’est le mouvement séparant deux passages successifs dans le même
sens par la même position

• La période T : C’est la durée d’une oscillation complète. Et on a : T = .
ω
Exprimée en seconde (s)
1
• La fréquence N : C’est le nombre d’oscillations faites par seconde. N = .
T
Exprimée en Hertz (Hz)

42
6- Relation indépendante du temps
Soit un mobile, animé d’un M, R, S, alors
 x = X m cos ( ω t +  )
  x = X m cos ( ω t +  )
  ω x = ω X m cos ( ω t +  ) .... ( 1)

2 2 2 2 2 2 2 2

  2  
v = − ωX m .sin ( ω t +  ) 
 v = ω X m .sin ( ω t +  ) v = ω X m .sin ( ω t +  ) ........ ( 2 )
2 2 2 2 2 2 2

En additionnant (1) à (2), terme par terme, on trouve :
v 2 + ω2 x 2 = ω2 X m2  v 2 = ω2 ( X m2 − x 2 ) Cette relation est appelée relation indépendante du
temps (R.I.T)
En utilisant cette relation, on peut montrer que :
Si x est maximale c'est-à-dire x = xm ou minimale x = -xm alors, V = 0.
En effet si x =xm ou x= -xm alors x2= x²m alors V² = ω²( xm ² − x²) = 0
=0
La relation indépendante de temps montre également que si x = 0 (position origine) alors
v =  Vm
V = + ω Xm : vitesse maximale dans le sens positif.
V = + ω Xm : vitesse maximale dans le sens négatif.
7- Diagrammes
Les courbes représentant les variations de x(t) et de v(t) sont des sinusoïdes de la forme de
la figure ci-contre
Exemple : x = xm cos ω t ( φ =0)

t 0 T T 3T T
4 2 4
x xm 0 -xm 0 xm
v 0 −ω Xm 0 ω Xm 0

II - Oscillateur mécanique (pendule élastique)


1- Description
Le pendule élastique est constitué d’un solide (S), de
masse m attaché à l’extrémité libre d’un ressort de
masse négligeable, à spires non jointives, de longueur
à vide l0 et de constante de raideur k.
On étudiera deux cas : pendule élastique horizontal et
pendule élastique vertical.
2- Pendule élastique vertical
On suspend le pendule verticalement et on considère
que l’action de l’air est négligeable
1-1- Etude dynamique
Le repère d’étude est l’axe vertical (x’x) dont l’origine
se confond avec la position d’équilibre.
A l’équilibre l’allongement du ressort est l :

43
➢ Etude de l’équilibre :
• Les forces qui agissent sur le solide sont :
P : son poids
T 0 : la tension du ressort à l’équilibre.
• La condition d’équilibre donne : F ex 0 P T 0 0 .
La projection sur l’axe x’x donne P T0 0 mg k l 0 ; condition d' équilibre
➢ Etude du mouvement :
On tire le solide à partir de sa position d’équilibre d’une distance X m et on le lâche à
l’instant t = 0 sans vitesse initiale.
A un instant t quelconque l’allongement du ressort est x l.
L’application de la R.F.D donne : F ex ma P T ma .
La projection sur l’axe x’x donne : P T ma mg K l x ma mg k l kx ma .
nul de la C.E

k d2x k
Donc kx ma a x 0 ; or a x , il vient x x 0
m dx 2 m
La dernière équation est une équation différentielle caractérisant le mouvement sinusoïdal
k
X m cos ω t  tel que ω
2
de solution de la forme : x .
m
dx
La vitesse du mobile est alors : v ω X m sin ω t 
dt
1-2- Etude énergétique du système (solide + ressort + terre)
• Energie cinétique :
* EC 21 mv 2 .
k
* D’après la R.I.T ; v 2 ω2 X m2 x 2 . Tenant compte que ω 2 , il vient : EC 1
2 kX m2 1
2 kx 2 .
m
* En remplaçant v par son expression, on trouve : EC 1
2
mω2 X m2 sin2 ω t φ .
k
Sachant que ω 2 , il vient : Ec 1
kX m2 1 cos 2ω t 2φ 1 cos 2α
m 4
sin 2 α
2
• Energie potentielle : Ep = EPp + EPe
2
* EP mgx 1
2 k l x . Tenant compte de la C.E, il vient EP 1
2 k l2 1
2 kx 2
* En remplaçant x par son expression, on trouve : EP 1
2 k l2 1
2 X cos 2 ω t  .
2
m

Il vient : EP 1
2 k l2 1
4 kX m2 1 cos 2 t 2 1 cos 2α
cos 2 α
• Energie mécanique : 2
Em EC EP donc Em = 21 mv2 + 21 kx2 + 21 kΔl 2 . Ce qui implique Em 1
2 k l2 1
2 kX m2
L’énergie mécanique Em de l’oscillateur est constante : le système est conservatif
Ec augmente EPe diminue
Em cte
Ec diminue EPe augmente
 Ec = 0
• 
Si x =  xm  1 2
 EPemax = Kxm
 2

44
 1 2
•  Ecmax = mVmax
Si x = 0  2
E
 Pe = 0
La valeur de l’énergie mécanique peut s’exprimer sous les formes :
Em = 21 mv2 + 21 kx2 + 21 kΔl 2 . Donc ;
1 1 1 1 2 1 1 2 + 1 kΔ l 2
Em = mV2 + kx2 + kΔl2 = kxmax + kΔl2 = mVmax
2 2 2 2 2 2 2
Autre méthode pour déterminer la nature du mouvement
La nature du mouvement peut être déterminée par la méthode énergétique
1 1 1
Em = mV² + Kx² + kΔl 2 . En dérivant par rapport au temps on trouve :
2 2 2
dEm dV dx
= mV + Kx . Alors ; mVa + KxV = 0  V(ma + Kx) = 0.
dt dt dt
K
Ce qui donne : a + x = 0. Alors, m.r.s
m
1-3- Diagrammes des énergies

2- Pendule élastique horizontal


2-1- Etude dynamique
On pose le pendule sur un banc horizontal, on tire
le solide d’une distance xm et on le lâche sans
vitesse initiale.
A un instant t l’allongement du ressort est x .
On néglige toute sorte de frottements.
Les forces qui agissent sur le solide sont :
P : son poids
T : la tension du ressort
R n : réaction normale du banc sur le solide.
Le repère d’étude est l’axe x’x dont l’origine se confond avec la position d’équilibre.
L’application de la R.F.D donne : F ex ma P T R n ma .
k d2x
La projection sur l’axe x’x donne : T ma kx ma a x 0 or a x
m dx 2

45
k
On trouve : x x 0 . C’est une équation différentielle caractérisant le mouvement
m
k
X m cos ω t  tel que ω
2
sinusoïdal dont la solution est de la forme : x .
m
dx
La vitesse du mobile est alors, v ωX m sin ω t  .
dt
2-2- Etude énergétique du système (solide +ressort)
• Energie cinétique :
* EC 21 mv 2 .
k
* D’après la R.I.T ; v 2 ω2 X m2 x 2 , tenant compte que ω 2 il vient EC 21 kX m2 1
2 kx 2 .
m
* En remplaçant v par son expression, on trouve : EC 1
2
mω 2 2
X m sin
2
ωt φ .
k
Sachant que ω 2 . Il vient Ec 1
4
kX m2 1 cos 2ω t 2φ
m
• Energie potentielle : Ep = EPe :
* EP 1
2 kx 2
* En remplaçant x par son expression en fonction de t on trouve : EP 1
2
kX m2 cos 2 ω t φ .
Il vient EP 1
4
kX 1 cos 2ω t
2
m 2φ

• Energie mécanique :
Em EC EP . Donc ; Em = 21 mv2 + 21 kx2 . Ce qui implique E m 1
2 kX m2
2-3- Diagrammes des énergies :

46
Exercice résolu
Un pendule élastique est constitué d’un ressort (R)
de raideur K, dont l’une des extrémités est fixée à
un support fixe. A l’autre extrémité est attaché un
solide (C) supposé ponctuel de masse m.
Le solide (C) peut glisser sans frottement sur un plan horizontal ; sa position est repérée sur un
axe X'OX confondu avec l’axe du ressort.

A l’équilibre (C) se trouve au point O : origine des espaces, on écarte le solide (C) vers un point
d’abscisse x0 et on lui communique une vitesse
V0
à l’origine des temps (t=0).
Le corps (C) effectue donc des oscillations. Un
enregistrement a permis de tracer la courbe
représentant la variation de l’élongation x en
fonction du temps.
I- 1) a- En appliquant la R.F.D, Etablir l’équation
différentielle du mouvement.
b- Vérifier que la solution de cette équation est
une fonction sinusoïdale et déterminer sa pulsation
propre.
2) a- En exploitant la courbe de la figure (1) ; déterminer :

- la pulsation propre 0 de l’oscillateur.
x
- L’abscisse initiale 0 .
x
- L’amplitude m
-La phase initiale 
b- En déduire l’équation horaire du mouvement
V
c-Déterminer la valeur de la vitesse 0
II-Un dispositif approprié a permis de tracer la courbe de la variation de l’énergie potentielle
élastique du solide C au cours du temps (fig 2)
1)a-Déterminer l’expression de l’énergie
potentielle élastique E pe en fonction du
temps et vérifier qu’elle s’écrit sous la forme
d’une somme d’un terme constant et d’une
fonction sinusoïdale.
b- En déduire la valeur de la période TEpe de
l’énergie potentielle élastique
2- Montrer que le système (C, ressort, terre)
est conservatif
3- En exploitant la courbe de la (fig 2) déterminer la masse m et déduire la raideur K du
ressort.
4- Représenter sur la (fig 2) la courbe de la variation de l’énergie cinétique en fonction du
temps ;en indiquant les valeurs initiales de Ec et E pe

47
Solution
(1) Kx
I − 1) P + T + R = ma (1) : −T = ma  − Kx = ma donc a + = 0(mrs )
x'x m
K
b) x = xm cos(t +  ) et a = − xm cos(t +  ) donc x = xm cos(t +  )est solution del ' équation
m
K
différentielle avec o =
m
2
2 − a )o = = 20rd / s; xo = −3.10 −2 m et xm = 6.10 −2 m
To
xo 2 2
cos  = = −0,5   = − rd commevo o alors  = rd
xm 3 3
2
b) x = 6.10−2 cos(20t + ); vo = − xm o sin  = −1, 04m / s
3
1 2 1 1 + cos  2(o t +  ) 
II ) E pe =Kx = Kxm 2 cos 2(ot +  ) or cos 2(ot +  ) =
2 2 2
1 1
Epe = Kxm 2 + Kxm 2 cos  2(ot +  ) 
4 4
T 
Epe = 2o etTEpe = o = s
2 20
2)Em = 0 Em = cste :le systèmeest conservatif
4 2 m 2 Epem 2T 2 Ep
3)To 2 = et K =  m = o 2 2em = 0,1Kg
K xm 2
4 xm
2 2 K 4m 2
( ) = K= = 40 N / m
To m To 2
1
4) Epeo = Kxo 2 = 1,8.10−2 J
2
1
Eco = mvo 2 = 5, 4.10−2 J
2

48
QCM module mécanique
QCM 1 :
L’action de l’air est négligeable
Deux solides M1 et M2 de masses m1 et m2 tel que m1 est le double de m2.
Les deux solides, initialement au repos, sont lâchés d'une même altitude h.
Le temps mis par M1 pour arriver au sol est t1 et le temps mis par M2 est t2 : Alors
a) t1 = 2t2 .
b) t2 = 2t1
c) t1 = t2
QCM 2 :
Une particule chargée pénètre dans une région où règne un champ électrique uniforme E avec
une vitesse V faisant un angle α avec ce champ. Le mouvement de cette particule est.
a) rectiligne
b) parabolique
c) circulaire
QCM 3 :
Le référentiel galiléen est un repère dans lequel
a) Le théorème de centre d’inertie est applicable
b) le théorème de la variation l’énergie cinétique est applicable
b) Le théorème de la variation de l’énergie potentielle est applicable
QCM 4
Le travail d’une force conservative
a) dépend du chemin suivi
b) ne dépend pas du chemin suivi
c) est défini par : WA→B (F) = F.AB
QCM 5
Au sommet d’une trajectoire parabolique, la vitesse est :
a) Maximale
b)Nulle
c) Horizontale
QCM 6
L’équation de la trajectoire est sous forme :
g
a) Y = .X2
2Vo 2
g
b) Y = .X2 + tan(α).X
2
2Vo cos α 2
g
c) Y = - .X2
2Vo 2
QCM 7
A l’intérieur d’une piste circulaire, un solide ponctuel de masse m est lancé
avec une vitesse initiale V0 en A. Il arrive en B avec une réaction nulle.
Ce solide :
a) Quitte la piste en B
b) Tombe en chute verticale

49
c) Continue son mouvement pour effectuer un tour complet
QCM 8
Par convention le champ électrique E s’oriente dans le sens :
a) Des potentiels croissants
b) Du potentiel négatif au potentiel positif
c) Des potentiels décroissants
QCM 9
En négligeant la résistance de l’air, un solide lancé verticalement vers le haut avec
une vitesse V , les intervalles de temps Δt = t B - t lors de la montée et
0 1 A
Δt = t' - t'B lors de la descente sont :
2 A
a) égaux
b) différents
c) opposés
QCM 10
Un pendule élastique est formé d’un ressort de raideur k = 40 N.m-1 et d’un solide de masse
m = 100 g, sa période propre vaut
a) 0,620 s
b) 3,14 s
c) 0,314 s
QCM 11
Au cours des oscillations libres d’un pendule élastique, la vitesse du solide au passage par la
position d’équilibre, est
a) toujours maximale
b) toujours nulle
c) maximale ou minimale
QCM 12
Trois particules A, B et C traversent une région
où existe un champ magnétique :
a) A est neutre,
B positive,
C négative
b) A est positive,
B neutre,
C négative.
c) A est positive,
B neutre,
C négative.
QCM 13
Un projectile est lancé en O depuis le sol horizontal avec une vitesse
v0, faisant un angle avec l’horizontale .
Il retombe en P. On appelle S le sommet de la trajectoire. Pour des
vitesses de valeurs identiques, lorsque l’angle α augmente:
a) la durée du mouvement du projectile augmente
b) la flèche zS augmente
c) la portée xS augmente

50
QCM 14
Le travail d’une force électrique est :
()
a) WA →B F = q.UAB

b) WA → B ( F ) = q.U
BA

c) WA →B (F) = q . U AB

QCM 15
Une particule de vitesse v et de charge q pénètre dans une région où règne un champ
magnétique B parallèle à V .
a) Le champ magnétique n’a pas d’effet sur a particule chargée en mouvement
b) La trajectoire est parabolique
c) La trajectoire est circulaire
QCM 16
On étudie l’action d’un champ magnétique uniforme sur des noyaux d’hélium He2+ et sur
des protons H+ de vitesses orthogonales à On admettra que les noyaux d’hélium (α) sont
quatre fois plus lourds que les protons (p).
a) Les rayons Rα et Rp des trajectoires des noyaux d’hélium et des protons sont égaux lorsqu’ils
ont la même vitesse
b) Le rayon Rα de la trajectoire des noyaux d’hélium est le double du rayon Rp de la trajectoire
des protons lorsqu’ils ont la même vitesse
c) Le rayon Rα de la trajectoire des noyaux d’hélium est le quadruple du rayon Rp de la
trajectoire des protons lorsqu’ils ont la même vitesse.
QCM 17
La somme F des forces agissant sur un corps ponctuel de masse m produit une accélération a.
Si on quadruple la valeur de la masse, la valeur de l’accélération est divisée par 2 lorsque la
valeur de F est :
a) multipliée par 8
b) multipliée par 2
c) divisée par 2
QCM 18
Un satellite géostationnaire tourne dans le plan
a) du cancer
b) tropical
d) de l’équateur
QCM 19
La période propre T0 des oscillations d’un pendule élastique :
a) dépend de l’amplitude Xm.
b) est proportionnelle à la masse du solide (S).
c) est le temps qui sépare deux passages successifs du solide par sa position d’équilibre.
QCM 20
Les oscillations non amorties d’un pendule élastique ont une amplitude qui :
a) dépend de la vitesse initiale ;
b) ne dépend que de la distance dont on a écarté initialement le pendule de sa position
de repos ;

51
c) Une amplitude qui augmente au cours du temps.
QCM 21
6- L’équation différentielle du mouvement sans frottement d’un solide de masse m accroché
à un ressort de raideur k est
d2 x k
a) + x=0
dt2 m
d2 x k
b) − x=0
dt2 m
d2 x m
c) + x=0
dt2 k
QCM 22
On suppose que les frottements
de l'air sont négligeables.
La trajectoire d'une pierre de
masse m = 40g lancée du point A
est ci-contre :
La variation de l’énergie
cinétique de la pierre entre A et
E est :
a) ΔEC = 0,8J
b) ΔEC = − 0,8J
c) ΔEC = 0,4J
QCM 23
Un solide S de masse m se déplace sans
frottement sur une piste ABD située dans
le plan vertical
AB partie rectiligne faisant un angle α
avec l’horizontal
BD est un arc de cercle de rayon r.
Le rayon OC est vertical.
La vitesse en B est :
a) VB = VA2 + 2g.AB.sin ( α )
b) VB = VA2 − 2g.AB.sin ( α )
c) VB = VA2 + 2g.AB.cos ( α )
QCM 24
L’orbite de Mercure dans le référentiel
héliocentrique est elliptique.
Le centre S du soleil est situé :
a) au centre de l’ellipse
b) à l’un des foyers de l’ellipse
c) entre le centre et l’un des foyers .

52
QCM 25
Un satellite terrestre décrit une orbite circulaire de rayon r dans le référentiel géocentrique.
Si le rayon passe à la valeur 4r, la valeur de sa vitesse :
a) est multipliée par 2
b) est divisée par 4
c) est divisée par 16

53

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