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Physique Thème : Energie 1STI2D

CHAP 6 : Cinématique.

I) Quelques bases de mécanique


mécanique.
1) Description simplifiée d’un solide en mécanique.
En mécanique, la description du mouvement d’un solide est a priori complexe car les points le constituant
ont chacun une évolution propre.Cependant,
.Cependant, si les dimensions du solide sont très petites devant la taille du
domaine sur lequel il évolue, il pourra être considéré comme ponctuel.
Par la suite on assimilera
era chaque solide à un point matériel, de même masse que le système « entier »
quisera représenté au centre de masseG du solide car celui –ci ci a très souvent un mouvement plus simple à
décrire.
La position du centre de masse traduit la répartition des masses au sein du systèmetème :
- si la masse est répartie uniformément au sein du solide
solide, le centre de masse est le centre géométrique.
géométrique
- si non, le centre de masse sera pluss proche de la partie du solide qui possède la masse la plus élevée.
élevée
Remarque : Le centre de masse G est parfois appelé centre d’inertie ou centre de gravité du solide.

Solide ①:: Une balle de tennis Solide ② : Un marteau


(répartition de masse uniforme)
uniforme). (répartition de masse non uniforme).
uniforme)

Figure 1 : Exemples de mouvement


ouvements du centre de masse G de deux solides différents.

2) Notion de référentiel.
Le mouvement d’un solide est toujours décrit par rapport à un référentiel.IlIl est indispensable de préciser le
référentiel choisi avant de décrire le mouvement.

Définition :Un référentiel est un solide de référence auquel on peut associer :


- un repère d’espace qui permet de connaître les coordonnées du système étudié.
- une horloge qui permet de connaître les dates précises des positions occupéespar le système.

Remarque : Lorsque
que le solide de référence est fixe par rapport à la surface de la Terre, ce référentiel est
appelé le référentiel terrestre.

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II) Mouvement de translation d’un solide.
Parmi les différents types de mouvements possibles, la translation est l’un des mouvements de base.
Définition : Un solide est en mouvement de translation si tout segment de ce solide reste parallèle à lui-
même au cours du mouvement.
Propriété : Tous les points d’un solide en translation ont une vitesse de même valeur, de même sens et de
même direction.
En revanche, au cours du mouvement, la vitesse d’un même point peut changer de valeur et de direction.

Un solide est en translation rectiligne si chaque point du solide décrit une droite au cours du mouvement.
Un solide est en translation circulaire si chaque point du solide décrit un cercle au cours du mouvement.
Un solide est en translation curviligne si chaque point du solide décrit une courbe quelconque (autre qu’un
cercle) au cours du mouvement.

Remarque*** : Les adjectifs rectiligne, circulaire et curviligne qualifient la trajectoire du solide en


mouvement.
La trajectoire d’un système correspond à l’ensemble des positions successives occupées par ce système
au cours de son mouvement.

Translation rectiligne Translation circulaire Translation curviligne

Figure 2 : Exemples de mouvements de translation.

III) Etude d’un mouvement de translation rectiligne.


On s’intéresse dans cette partie à un solide assimilé à un point matériel M en mouvement rectilignesuivant
un axe Ox. Sa position est alors répérée par sa coordonnées x(t), sa vitesse par sa coordonnée vx(t) et son
accélération par sa coordonnée ax(t).

1) Vitesse d’un solide en mouvement rectiligne.


Le mouvement d’un solide est caractérisé par sa vitesse, c'est-à-dire par la variation de sa position
relativement au temps.

a) Vitesse moyenne
La vitesse moyenne d’un solide lors d’un trajet de
d
longueur d et de durée Δt se calcule par :
𝒅 𝑥(𝑡 + ∆𝑡) − 𝑥(𝑡)
𝒗𝒎𝒐𝒚 = =
∆𝒕 ∆𝑡 Figure 3 : Position du point M représentant le
-1
Avec vmoyen m.s , d en m et Δt en s. solide, suivant l’axe Ox.
2
b) Vitesseinstantannée suivant l’axe Ox.
La vitesse moyenne ne donne qu’une information générale sur un trajet, mais ne renseigne pas sur la
vitesse à chaque instant comme le fait un compteur de vitesse.
La vitesseinstantannée suivant l’axe Ox : vx(t) du point M à un instant t est donc la limite de la vitesse
moyenne mais calculée sur un intervalle de temps Δtinfiniment petit.
𝑥(𝑡 + ∆𝑡) − 𝑥(𝑡)
𝑣 (𝑡) = lim 𝑣 = lim
∆ → ∆ → ∆𝑡
Où x(t) est la position du solide à un instant t lors de son mouvement rectiligne.

Ainsi, dans le cas d’un mouvement rectiligne suivant l’axe Ox, la vitesse vx(t) est donc dérivée par rapport
au temps de la position x(t).
En mathématique on écrirait : vx(t) = x’(t) mais en physique on choisit une notation différente pour la
(… )
dérivée par rapport au temps : :
𝒅(𝒙(𝒕))
𝒗𝒙 (𝒕) =
𝒅𝒕

Remarque*** :L’unité du système international de la vitesse est le mètre par seconde m.s-1 mais on
l’exprime souvent en kilomètre par heure km.h-1 :
Conversion : 1 m.s-1 = 3,6 km.h-1.
→Pour passer des m/s au km/h on multiplie par 3,6.
→Pour passer des km/h au m/s on divise par 3 ,6.

2) Accélération d’un solide en mouvement rectiligne.


L’accélérationa correspondant à la variation de vitesse d’un objet pendant une duréeΔtdonnée très très
courte. Son unité SI est le mètre par seconde au carré : m.s-2.
L’accélération suivant l’axe Ox sera notée ax(t) :

𝑣 (𝑡 + ∆𝑡) − 𝑣 (𝑡)
𝑎 (𝑡) = lim
∆ → ∆𝑡
Avec : vx(t) en m.s-1, Δt en s et a en m.s-2.

Ainsi, dans le cas d’un mouvement rectiligne suivant l’axe Ox, l’accélération est la dérivée par rapport au
temps de la vitesse :
𝒅(𝒗𝒙 (𝒕))
𝒂𝒙 (𝒕) =
𝒅𝒕

Remarque 1*** : Si la vitesse du solide est constante (v(t) = vmoy= cte), l’accélération est nulle : a = 0 m.s-2.

Remarque 2*** :
Lorsque l’accélération d’un système est constante : on dit que le système a un mouvement uniformément
varié. Dans ce cas :
- Si a > 0 alors le mouvement est uniformément accéléré.
- Si a < 0 alors le mouvement est uniformément ralenti (décéléré).

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3) Détermination de vitesses et d’accélérations à partir d’une chronophotographie d’un mouvement
rectiligne.
Lorsque l’on veut étudier la trajectoire d’un solide considéré comme un point matériel M, on peut utiliser
une chronophotographie.
Définition : Une chronophotographie est une succession de photographies d’un objet en mouvement
prises à intervalles de temps courts et égaux que l’on note souvent
souventτ(tau).

Figure 4 : Exemples de chronophotographies pour des mouvements rectilignes.

Remarque : Sur la Figure 4, lee cycliste 1 a un mouvement rectiligne accéléré, le cycliste 2 a un mouvement
rectiligne uniforme et le cycliste 3 a un mouvement rectiligne ralenti (décéléré).

Sur une chronophotographie


aphie on numérote les positions successives du solide : Mi avec i = 0, 1, 2 …..
Pour déterminer approximativement la vitesse v(ti) du solide lorsqu’il est à une position Mi à la date ti, on
détermine à l’aide de la chronophotographie la vitesse moyenne du point Mi entre deux positions proches
qui encadrent Mi : Mi-1 et Mi+1.
La durée écoulée pour passer de la position
osition Mi-1 à la position Mi+1 vaut donc : 2τ.
Ainsi :
𝑴𝒊 𝟏 𝑴𝒊 𝟏
𝒗(𝒕𝒊 ) =
𝟐𝝉
-1
Avec v(ti) en m.s , Mi-1Mi+1(distance mesurée à la règle) en m et τen s.

Attention : Souvent, les chronophotographies sont fournies avec une échelle des distances qu’il faudra
prendre en compte pour déterminer la valeur « réelle » des distances mesurées à la règle.

Pour déterminer approximativement ll’accélération a(ti) du solide lorsqu’il est à une position Mi à la date ti,
on détermine à l’aide
aide de la chronophotographie les vitesses v(ti-1) et v(ti+1).
L’accélération au point Mi vaut approximativement :
𝒗(𝒕𝒊 𝟏 ) − 𝒗(𝒕𝒊 𝟏 )
𝒂(𝒕𝒊 ) =
𝟐𝝉
Avec a(ti) enm.s , v(ti) en m.s-1, et τ en s.
-2

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