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MEB/EB
TleS F2
et F3 COURS Tle F4
Tle
MA/CMV
Objectifs : A la fin de cette leçon, je dois être capable de déterminer les caractéristiques du
mouvement d’un système matériel ou d’une particule dans un champ de force uniforme.
Vm = (M1O + OM2)/(t2 – t1)=OM2 – OM1/(t2 – t1) = ΔOM/ Δt. et ׀׀Vm =׀׀M1M2/(t2 – t1).
OM =x i + y j + z k, le vecteur position de M, on a :
𝑑𝑥
𝑉𝑥 = =
𝑑𝑡
𝑑𝑦
𝑉𝑦 = 𝑑𝑡
=
𝑑𝑧
{𝑉𝑧 = 𝑑𝑡
=
- le mouvement d’un mobile sera considéré comme uniforme si V=cte. Il sera accéléré si V
augmente avec le temps et retardé ou ralenti dans le cas contraire.
d’où a=d2OM/dt2.
Dans le repère (o, i, j, k), nous savons que , on a donc :
Remarque :
2- La quantité de mouvement.
2-1. La quantité de mouvement d’un point matériel.
Généralement noté P, la quantité de mouvement d’un point matériel de masse m animé d’un
mouvement de vitesse V est la grandeur vectorielle tel que :
P = mV.
Ses caractéristiques sont :
PA : Le centre d’inertie G du solide.
Direction et sens : ceux de VG.
Module P = mxV. Avec m (kg), V(m/s), P(kg.m/s)
Remarque:
La relation précédente n’est admise qu’en mécanique classique encore appelé mécanique de
Newton c’est-à-dire pour des points animés d’une vitesse inférieure à 3x108/10m/s.
Dans ce repère, le vecteur vitesse tangent à la trajectoire, est donné par la relation V=dS/dt or
S=Rθ d’où V =dRθ/dt = Rdθ/dt = RǾ, V= RǾ. Avec V(m/s) ; R(m) et Ǿ(rad/s). Ǿ représente
le vecteur angulaire de rotation du mobile et est parfois noté ω avec ω=2πN.
Dans la base de Frenet, le vecteur accélération est donné par la relation a= ann + att. La
composante tangentielle at caractérise les variations de la norme du vecteur vitesse :
at = dV/dt = d(RǾ)/dt = RdǾ/dt = RŐ at = RŐ.
Exercice d’application :
Déterminer le moment d’inertie du système suivant, constitué d’une sphère de masse M et de
rayon R et d’une tige de masse m et de longueur l par rapport à un axe Δ passant par l’extrémité
libre de la tige? On donne l=4R et m=M/4.
(Δ) (ΔG)
(ΔG’
)
Exercice d’application :
Deus solides (S1) et (S2) de masses respectives m1 et m2 sont reliés par un fil inextensible et de
masse négligeable passant par la gorge d’une poulie de rayon r, tournant sans frottement autour
d’un axe horizontal Δ passant par son milieu. Le moment d’inertie de la poulie par rapport à
l’axe Δ est JΔ. On abandonne le système sans vitesse initial (voir schéma).
Etablir l’expression de la l’accélération linéaire a, en fonction de m1, m2, JΔ, g et r.
AN) m1 = m2 = 100g, JΔ= 8x10-5kgm2, r= 1cm, g=10m/s2.
S1, m1
Δ
(S2), m2
Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 8
Leçon 2 : Étude de quelques mouvements
Objectifs :
Déterminer, à partir des lois de Newton, les caractéristiques de quelques Mouvements de
solides dans un champ de pesanteur uniforme.
1. Application aux mouvements rectilignes.
1.1 La chute libre.
La chute libre d’un corps est le mouvement de chute de ce corps soumit à la seule action de
son poids.
Considérons un solide (s) de masse m en mouvement de chute libre :
(s)
- Etude dynamique.
Système : solide de masse m
Référentiel : galiléen.
i Force extérieure : poids P.
j
TCI : P = mag . agx = 0
P
Projection :
agy = g d’où
Suivant i : magx = 0
Suivant j : magy = p ag = g = cte
Remarque :
1) si le repère est lié au sol,
i
i
2) si la chute n’est pas libre, on doit tenir compte de la poussée d’Archimède F (qui est le poids
de l’air déplacé) F = ρairVg , et de la résistance de l’air R = -fV avec f le coefficient de
viscosité de l’air ainsi :
y ag = (mg – V - ρairVg)/m
3) on peut aussi utiliser la variation de l’énergie cinétique pour montrer que le mouvement du
mobile est RUV : La variation des carrés des vitesses d’un mobile entre 2 points 1 et 2 est
tel que V22 – V12 =2agX.
4) pour un mouvement rectiligne uniformément varié, les espaces parcourus pendant des
intervalles de temps successif et égaux à θ forment une progression arithmétique de raison
r = aθ2.
Etude dynamique :
R Rn Système : solide de masse m
j Référentiel : Galiléen.
F
i Bilan des forces : P, R, F.
k f
P TCI : P + R +F =mag
↔ ag = agx = (F – f)/m
Etude cinématique
Rn
R F
j i
) f
)
k Py
P
TCI : P + R + F =mag.
étude cinématique :
V = (-gsinα + (F-f)/m)t + Vo et
C
d
équation horaire :
Dans le repère (o, i, j) les coordonnées des vecteurs, vitesse V et position OG sont :
X = Vocosαt
OG Y = -1/2gt2 + Vosinαt
Z=0
et
Équation de la trajectoire
L’équation de la trajectoire s’obtient en éliminant le temps t entre les expressions de X et Y
X = Vocosαt (1)
Y = -1gt2/2 + Vosinαt (2)
(1) t = X/Vocosα (3) (3) dans (2) donne :
Y = -1gX2/2Vo2cos2α + Xsinα/Vocosα Y = -1gX2/2Vo2cos2α + Xtanα
Remarque :
- cette équation est de la forme y = aX2 + bX + c (c=0) donc trajectoire du projectile et une
parabole.
- cette équation n’est valable que pour les angles α ≠ π/2. le mouvement du centre d’inertie
est alors soit une parabole (α =π/2) soit un segment de droite (α ≠ π/2)
Expression de la flèche :
La flèche est la hauteur maximal notée h atteinte par le projectile pendant son mouvement.
En S, dY/dX ==0.
Y = -1gX2/2Vo2cos2α + Xtanα
dY/dX= 0 ↔-gX/ Vo2cos2α + tanα = 0 ↔ gX/ Vo2cos2α = tanα.
Soit X = Vo2cos2α tanα/g = Vo2cos2αsinα/gcosα Xs = Vo2cosαsinα/g (en remplacent Xs
dans Y on obtient la flèche Ys tel que :
Ys = -1g Vo4cos2αsin2α/2 Vo2cos2αg2 + Vo2sin2α/g après simplification,
Ys = h = Vo2sin2α/2g.
-
Etude dynamique :
+ E système : solide de masse m
j
référentiel : Galiléen.
Bilan des forces : F
TCI : F = mag F = qE d’ou
i Vo
K F mag =qE ↔ a = qE/m
Dans le repère définit, les cordonnées des vecteurs accélérations, vitesses et positions seront :
X = 1/2qEt2/m + Vot
OG Y=0
Z =0
Dans ce cas, la trajectoire de la particule est rectiligne uniformément varié entre les deux
plaques.
Cas ou le vecteur vitesse Vo est orthogonal au vecteur champ électrostatique E.
Soit la particule précédente pénétrant dans un espace champ tel que :
Dans le repère défini, les cordonnées des vecteurs accélérations, vitesses et positions seront :
X = Vot
Y = 1qEt2/2m
OG
Z=0
L’équation de la trajectoire se déduit alors tel :
X = Vot (1) ↔ t =X/Vo (3)
Y = 1qEt2/2m (2)
(3) dans (2) Y = qEX2/2mVo2
b) Étude dynamique.
- Bilan des forces : P, R.
- Référentiel : terrestre supposé galiléen.
- TCI des solides en rotation : ∑ЛFext = JΔθ’’.
ЛP/Δ + ЛR/Δ = JΔθ’’ or ЛR/Δ = 0, ЛP/Δ = -pd d’où, -pd = JΔθ’’ or sinθ = d/OG’’↔d = OG’’sinθ
d’où -p OG’’sinθ = JΔθ’’ ↔ JΔθ’’ + p OG’’sinθ = 0
Θ’’ + mgOG’’xsinθ/JΔ=0
Equation différentielle du second ordre qui n’est pas de la forme θ’’ + ω2θ = 0. Donc les
solutions ne sont pas des fonctions sinusoïdales du temps. Nous pouvons alors conclure que
dans le cas général, les pendules pesant ne sont pas des oscillateurs harmoniques.
Remarque :
Si θ est petit c’est-à-dire <12°, sinθ≈θ (rad) alors on a : Θ’’ + mgOG’’θ/JΔ=0 qui est une
équation différentielle du second ordre sans second membre de la forme θ’’ + ω 2θ = 0 dont
l’une des solutions est :
θ(t) = θmsin(ωt + ρ0) ouθ(t) = θmcos(ωt + ρ0) avec ω = √mgOG’’/JΔ.
Dans le cas des petits angles, la période propre des oscillations du pendule pesant et donnée par
la relation : T = 2π/ω0 = 2π√JΔ/mgOG’’.
Cette période propre ne variant pas en fonction du temps, on dit que l’on a isochronisme des
oscillations d’amplitude faible (même période).
a. Pendule horizontal.
Considérons un ressort de masse négligeable de longueur à vide L0 enfilé sur une tige
horizontale, fixé sur un mur vertical. A l’extrémité libre de ce ressort de constante de raideur
k, fixons un solide (S) de masse m pouvant se déplacer sans frottement sur la tige. Écartons
légèrement le solide (S) d‘une certaine valeur (a) et abandonnons le système initial.
Nous obtenons une équation différentielle du second ordre sans second membre de la forme
X’’ + w2x=0
Ses solutions sont de la forme : x(t) = Xmcos(ωt + ρ0) ou x(t) = Xmsin(ωt + ρ0) avec ω = √k/m
représentant la pulsation propre en rad/s. La période du pendule est donnée par :
T = 2π/ω, T=2π√m/k.
Xm et ρ0 sont déterminés par les conditions initiales. A t = 0,
(2) : -Xmωsinρ0 = 0, or Xm≠0, ω≠0 d’où
X(o) = a = Xmcosρ0 (1)
Sinρ0 = 0. ρ0 = 0 ou ρ0 = π.
Pour déterminer la valeur exacte de ρ0 et a, on a :
X(o) = 0 =-Xmωsinρ0 (2)
Xmcosρ0 = a or Xm>0, a>0 d’ou cosρ0 > 0 donc ρ0 = 0 et
Xmcos(0) = a ↔Xm = a.
D’où x(t) = acos(ωt) (m) . Avec ω = √k/m
Étude énergétique.
Déterminons l’énergie mécanique du système solide ressort :
A l’instant initial :
E M = E pp + E c + Eipe or Eipp = 0, Eic = 0 et Eipe = 1ka2/2, d’ou
i i i
EiM = 1ka2/2.
A l’instant t quelconque:
EtM= Etpp + Etc + Etpe or Etp = 0, Etc = 1mx’2/2 or x = acos(ωt), x’ = -aωsin(ωt) d’où
Etc = 1ma2ω2sin2(ωt)/2 or ω2 =k/m d’où Etc = 1ka2sin2 (ωt)/2 (1).
Etpe = 1kx2/2 = 1ka2cos2(ωt)/2 (2).
(1) Et (2) nous permettent d’écrire :
E M = 1ka2sin2 (ωt)/2 + 1ka2cos2(ωt)/2 = 1ka2/2[cos2(ωt) + sin2 (ωt)] d’où EtM = 1ka2/2.
t
Nous constatons que : EiM= EtM. Nous pouvons donc déduire que notre système est
conservatif.
Vitesse lorsque le solide passe par la position initiale d’équilibre.
EeM =Eepp + Eepe + Eec, or Eepp = Eepe = 0 et Eec = 1mV2e/2. Le système étant conservatif,
- Système : ressort-solide-ressort.
- Référentiel : Terrestre supposé galiléen.
- Bilan des forces : P, R, T1, T2.
- TCI : P+ R+ T1+ T2 = ma.
La projection suivant l’axe ox donne : -T1 –T2 = mx’’↔ -2Tx = mx’’↔ 2kx + mx’’ = 0↔ x’’+
2kx/m = 0. On obtient une équation de la forme x’’ + ω2x = 0 avec ω2 = 2k/m.
3. Em du système.
Em = 1kx2/2 + 1mx’2/2 + 1kx2/2 = 1mx’2/2 + kx2.
4. Déduction de l’équation différentielle.
EM = cte. EM = EC + Epp + Epe = cte. 1mx’2/2 + 0 + 1kx2/2 = cte. Dérivons membre à membre,
on a: d/dt(1mx’2/2 + 1kx2/2) = dcte/dt = 0. d/dt(1mx’2/2) + d/dt(1kx2/2) = 0↔
1m/2d/dtx’2 + 1k/2d/dtx2 = 0.↔ 1m2x’’x’/2 + 1k2x’x/2 = 0. mx’’x’ + kx’x = 0↔ x’(mx’’ +
kx) =0 or, x’≠0 alors x’’ + kx/m = 0.
5. Pulsation propre ω et T.
7.
Em = 1kXm2/2
8. Em = 1(10)2x0,/2
G
La charge instantanée q et l’intensité instantanée i sont liées par : i = dq/dt↔dq = idt.
1.2 Les oscillations électriques libres n’ont amorties : Décharge d’un condensateur dans une
bobine inductive pure.
Une bobine est pure lorsque sa résistance r est nulle. Branchons une bobine inductive pure aux
bornes d’un condensateur chargé.
On appelle courant alternatif tout courant électrique périodique qui change de sens deux fois par
période et transporte alternativement dans un sens et dans l’autre des quantités d’électricités égales.
Le plus simple des courants alternatifs est le courant sinusoïdale dont l’intensité et de la forme i =
Imcos(ωt + ρ).
L’intensité efficace d’un courant alternatif est l’intensité du courant constant qui, circulant pendant
le même temps dans la même résistance y produit la même quantité de chaleur que le courant
alternatif étudié. Généralement elle est notée Ieff tel que Ieff =Im/√2
Entre deux points d’un circuit, il peut exister une différence de potentielle alternative sinusoïdale
noté u tel que u =Umcos(ωt+ ρ). La valeur efficace de la tension est donnée par Ueff = Um/√2.
UDE = Ri = RImcos(ωt).
Nous obtenons alors la relation :
UAE = Imcos(ωt – π/2)/Cω + rImcos(ωt) + LImcos(ωt + π/2) + RImcos(ωt).
UAE = (R + r)Imcos(ωt) + LImωcos(ωt + π/2) + Imcos(ωt – π/2)/Cω = Umcos(ωt + ρ).
P
Im/C
Q LIm
Um
ω
)ρ
M (R + r)Im N
Si le déphasage ρ est positif, alors tanρ >0, Lω – 1/Cω>0↔ Lω>1/Cω. Dans ce cas le circuit
est inductif et la tension u est en avance sur l’intensité i. (cas de la figure principale).
Si ρ<0, on a Lω<1/Cω, le circuit est dans ce cas capacitif, et la tension est en retard de phase
sur l’intensité on a dans ce cas :
P
M
N
Q
Le produit Lω s’appelle la réactance d’induction, et 1/Cω la réactance de capacité.
(Lω – 1/Cω) est la réactance du circuit.
Notion d’impédance.
On définit l’impédance d’un circuit comme étant le rapport de la tension maximale sur
l’intensité maximale. Généralement noté Z, on a :
Z = Um/Im = Im√[(R + r)2I2m + I2m(Lω – 1/Cω)2]/Im
P
Im/Cω
LωIm
RIm
M Q N
Plus la bande passante est étroite plus la résonnance est aigu. On appelle facteur de
qualité le rapport q = f0/ Δf = ω0/ Δω = Lω/R.
Le facteur de qualité caractérise l’acuité de la résonnance et la sélectivité du circuit.
Si q<1 la résonnance est floue.
Si q>10, la résonnance est aiguë.
La résonnance est très aiguë, la tension du condensateur augmente et atteint une valeur Uc dite
tension de surtension, qui peut provoquer le claquage du condensateur.
De même aux bornes de la bobine da faible résistance la surtension peut provoquer des décharges
entre les spires.
A la résonnance d’intensité la tension Uc est égale à Uc = QUmax.
3 Analogies électromécaniques.
1- Définition :
Les valeurs instantanées d’une tension et d’un courant sinusoïdaux sont des fonctions
sinusoïdales du temps : u= Umaxsin(wt+θ0) ; i= Imaxsin(wt+ θ0) w= 2πf = 2π/T
f : fréquence et T : période.
2- Puissance instantanée :
Pour le dipôle ci-contre, la puissance instantanée est :
P= u(t).i(t)
R
A B En regime sinusoidal, si u=𝑼 𝟐coswt
UAB = Et i= I 𝟐cos(wt-φ)
i Ri P= 2UIcoswtcos(wt-φ)
UAB = UIcosφ -UIcos(2wt-φ)
On travaille sur des circuits linéaires en régime permanent sinusoïdal. Ainsi les signaux
étudiés dans cette leçon sont des courants et des tensions sinusoïdales de même fréquence f
(ou même pulsation)
La puissance moyenne est donnée par :
3- Puissance Active
C’est la valeur moyenne p de la puissance instantanée p.
P= < 𝑝 >= UIcosφ
C’est aussi le produit de U.I. Elle s’exprime en
watts (W) si U est en Volt (V) et I e ampère (A).
Pour un recepteur, -π/2≤ 𝜑 ≥ +π/2, P≥ 0.
La puissance active se mesure avec un appareil
φ
(wattmètre) qui effectue la moyenne du produit ui :
Dont le circuit intensité est parcouru par i ;
Dont le circuit tension est soumis à u
4- Puissance réactive.
Par définition, elle est donnée par : Q= UIsinφ. Elle s’exprime en voltampères réactifs (var).
Selon que φ soit supérieur ou inférieur à 0, Q peut etre positif ou négatif.
7- Théorème de Boucherot
8- Facteur de puissance.
C’est le rapport p/S, il est toujours inférieur à 1. En régime sinusoidal, le facteur de
puissance est p= Scosφ, donc p/S= cosφ.
Un dipôle, alimenté sous la tension U, appelle un courant I pour absorber une puissance
p qu’il transforme en puissance thermique, mécanique ou chimique.
Pour U (imposé par le réseau), p (nécessaire) et cosφ (dû à la nature du dipôle) donnés,
𝑝 𝑝
le courant appelé aura pour intensité : I= 𝑈𝑐𝑜𝑠 𝜑 avec cosφ= .
√𝑝2+𝑄2
Cette intensité sera plus faible que cosφ sera élevé. Or, plus l’intensité appelée est faible, plus
les pertes en ligne sont faibles : Il importe donc de veiller à l’obtention d’un facteur de
puissance proche de 1.
Un système triphasé est un réseau à trois grandeurs (tensions ou courants) sinusoïdales de même
fréquence et déphasées, les unes par rapport aux autres, d’un angle de 120° (voir Fig.2).
Le système est équilibré si les grandeurs sinusoïdales sont de même valeur efficace. Il est direct
si les phases sont ordonnées dans le sens trigonométrique et inverse dans l'autre cas.
Une ligne triphasée comporte 3 conducteurs appelés "phases" (1,2,3 ou A,B,C ou R,S,T) et
éventuellement un conducteur de référence appelé "neutre« (N). On distingue deux types de
tensions:
- Les tensions simples ou tensions étoilées (tensions entre phase et neutre). Nous les noterons :
v1(t), v2(t) et v3(t).
- Les tensions composées (ou tensions entre phases). Nous les noterons : u12(t),u23(t) et u31(t).
3. Couplage étoile :
3.1. Montages
4. Couplage triangle : ∆
4.1. Montages
Comme il s’agit des mêmes impédances : i1 + i2 + i3 = 0 et j12 + j23 + j31 = 0. Le fil neutre n’est pas
nécessaire dans le montage triangle.
4.2. Relations entre les courants
Pour le couplage triangle, la relation entre I et J est la même que la relation entre V et U :
4.3. Puissances
5. Résumé
Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 28
Exercice 1
Sur le réseau (230/400V ; 50Hz) sans neutre, on branche en étoile trois récepteurs identiques
de résistance R = 10Ω en série avec une inductance L= 0,1H.
1/ Faire le schéma du montage en fléchant les tensions et les courants
2/ Déterminer la valeur efficace des courants en ligne, ainsi que leur déphasage par rapport
aux tensions correspondantes
3/ Les trois récepteurs sont maintenant couplés en triangle. Calculer la valeur efficace des
courants en ligne
4/ Effectuer la construction de FRESNEL dans chacun des cas précédents.
Exercice 2 :
Sur le réseau (230/400V ; 50Hz), on branche en triangle trois récepteurs capacitifs de
résistance R = 25Ω en série avec une capacité C = 47µF.
1/ Faire le schéma du montage en fléchant les tensions et les courants
2/ Déterminer la valeur efficace des courants en ligne, ainsi que leur déphasage par rapport
aux tensions correspondantes.
Exercice 3 :
Trois récepteurs identiques constitués d’une résistance R = 25Ω en série avec une inductance
de réactance 25Ω sont couplés en étoile sur le réseau (230/400V ; 50Hz), avec neutre.
1/ Déterminer la valeur efficace des courants enligne
2/A la suite d’un incident, la résistance de l’un des récepteurs est court-circuitée.
a/ Dessiner le schéma du circuit dans ces conditions
b/ Calculer le courant efficace dans chaque phase et dans le neutre.
1. Définition.
On appelle effet photoélectrique, l’émission d’électron par la matière
(particulièrement les métaux) convenablement éclairés.
On appelle énergie d’extraction, l’énergie minimale qu’il faut fournir à un électron
pour qu’il sorte du métal sans y revenir.
2. Étude de l’effet photoélectrique : La cellule photoélectrique
La cellule pouvant être éclairé par des radiations de fréquences différentes υ (nu)ou N,
pour qu’il y ait effet photoélectrique, il faut que ces fréquences soient supérieurs ou
égales à une valeur υ0 ou N0 bien déterminée et caractéristique de la cellule.
Ainsi υ>υ0 ou encore λ<λ0. λ étant la longueur d’onde de la radiation incidente et λ0 celle
de la cellule).
Le potentiel d’arrêt U0
Le potentiel d’arrêt permet de connaître l’énergie cinétique maximale des électrons émis par effet
photoélectrique.
En effet, si UAC est légèrement inférieur à –U0 aucun électron n’arrive à l’anode. Pour
UAC = -U0, des électrons arrivent à l’anode avec une vitesse nulle. Appliquons le théorème de
l’énergie cinétique entre le moment où ils partent de la cathode et celui où ils arrivent à l’anode.
Les électrons émis sont soumis à leurs poids et à la force électrique dûe au champ électrique entre
l’anode et la cathode que nous allons supposer uniforme. On peut négliger leurs poids par rapport à
la force électrique.
Ils partent de la cathode avec une vitesse maximale Vmax tel que :
ΔEC = ΣWFext.
ΣWFext = F.CA = qE.CA = qUCA car E.CA = UCA. Ainsi, ΣWFext = qUCA = -qUAC = -qU0 (2)
car UAC =U0.
(1) = (2)
-E C = -qU0 or q = -e d’où ECC = eU0
C
1/2mV2max = eU0
3. Hypothèse d’Einstein.
Dans ses interactions avec la matière, une onde électromagnétique de fréquence N peut être
considérée comme un faisceau de particules, les photons. Chaque photon transporte une quantité
d’énergie E = hN (quantum d’énergie, le pluriel étant des quanta), où h est la constante de Planck.
h = 6,631034 J.s.
En étudiant la variation du
potentiel d’arrêt en fonction de la
fréquence de la lumière incidente et
ceci pour des cellules de nature
différentes c’est-à-dire constitués
de cathodes des métaux variés,
Millikan obtint pour chaque cellule
une demi-droite affine.
On peut donc écrire : U0 = aN + b avec b = -aN0, soit Ecmax = eU0 = ea(N – N0).
Lors du phénomène photoélectrique, tous les photons transportés par la lumière (rayonnement
incident) ne sont pas utilisés. On appelle rendement quantique, noté ρ, le rapport ρ= N e/Np ou
Ne est le nombre d’électrons extraits et Np le nombre de proton incident.
Si P est la puissance lumineuse reçue par la cathode, on a : P = Nphυ ↔Np = P/hυ. De même,
Is = Ne.e↔ Ne = Is/e d’où:
ρ= Ne/Np = Is/e/ P/hυ, ρ=Is.h.υ/p.e
Exercice d’application :
La cathode d’une cellule photoémissive est faite d’un matériau dont la fréquence seuil de
photoémission est N0 = 4,621014 Hz.
1) Calculer la longueur d’onde du rayonnement électromagnétique qui apporterait l’énergie
juste suffisante pour lui arracher des électrons.
2) Calculer le travail d’extraction W0 du matériau de la cathode.
3) Un rayonnement électromagnétique incident de longueur d’onde 600 nm peut-il provoquer
la photoémission de la cathode ? Justifier la réponse.
4) Cette cathode reçoit un rayonnement électromagnétique de longueur d’onde 579 nm. Quelle
est la valeur maximale de l’énergie cinétique des photoélectrons ?
On donne :
1. Définitions :
La grandeur sinusoïdale (x(t), θ(t), i(t), u(t)). Elle est donnée sous la forme
x = Xmcos( ωt + ρ0) ou x = Xmsin( ωt + ρ’0). Avec ρ0 = ρ’0 ±π/2
L’amplitude ou valeur maximale associée ( Xm, θm, Im, Um).
La période notée T: C’est le plus petit intervalle de temps au cours du quel le mouvement se
reproduit identiquement à lui-même.
La fréquence notée F ou N : c’est le nombre de période par unité de temps. F = 1/T avec T
(s), F(Hz).
La pulsation ω, lié à la période par la relation ωT = 2π↔ ω = 2π/T = 2πF. ω(rad/s).
La phase ou l’argument à l’instant t est (ωT + ρ0), celle à l’instant initial ou à l’origine est ρ0.
3- Pendule pesant.
3-1 Description.
On appelle pendule pesant, tout système rotant autour d’un axe (Δ) horizontal ne passant pas par son
centre de gravité. Lorsque ce pendule est en équilibre, la droite passant par son centre de gravité et la
trace de son axe de rotation, est verticale.
Θ’’ + mgOG’’xsinθ/JΔ=0
Nous obtenons une équation différentielle du second ordre qui n’est pas de la forme θ’’ + ω2θ = 0.
Remarque :
Si θ est petit c’est-à-dire <12°, sinθ≈θ (rad) alors l’équation différentielle du mouvement devient
Θ’’ + mgOG’’θ/JΔ=0 qui est une équation différentielle du second ordre sans second membre de la
forme θ’’ + ω2θ = 0 dont l’une des solutions est θ(t) = θmsin(ωt + ρ0) ouθ(t) = θmcos(ωt + ρ0) avec
ω = √mgOG’’/JΔ.
Dans le cas des petits angles, la période propre des oscillations du pendule pesant est donnée par la
relation : T = 2π/ω0 = 2π√JΔ/mgOG’’.
Étude dynamique.
A partir de cette positon d’équilibre, écartons légèrement notre solide d’une valeur a et abandonnons
le système. Nous constatons que le solide (S) se met à osciller de part et d’autre de la position
d’équilibre.
- Système : solide(S)
- Bilan des forces : P et T.
- TCI : T + P = ma
Projetons cette relation suivant i, on a :
P – T = ma↔ mg –k(x0 + x) = mx’’↔ mg –kx0 –kx = mx’. Or mg = kx0 (d’après l’équilibre) d’où
–kx = mx’’↔ mx’’ + kx = 0 x’’ + kx/m = 0.
Nous obtenons alors une équation différentielle du second ordre sans second membre de la forme
x’’ + ω2x = 0, dont l’une des solutions est x(t) = Xmsin(ωt + ρ) ou x(t) = Xmcos(ωt + ρ) avec ω = √k/m.
Xm et ρ0 sont déterminés par les conditions initiales. A t = 0,
T=0
T
Équilibre )α )θ
C’est une équation différentielle du mouvement du second ordre sans second membre de la forme θ’’ +
ω2θ = 0 dont l’une des solutions est θ(t) = θmsin(ωt + ρ0) ou θ(t) = θmcos(ωt + ρ0) avec ω = √C/JΔ.
L’on peut donc conclure que dans le cas général, le pendule de torsion est un oscillateur harmonique.
θm et ρ sont déterminés par les conditions initiales :
Étude énergétique :
At=0:
Eim = Eic + Eipp + Eipe, or Eic = Eipp = 0 et Eipe 1Cα2/2, d’où Eim =1Cα2/2
6- La représentation de Fresnel.
Solution :
)π/4
)-π/3
5
7- la stroboscopie.
La stroboscopie est une méthode d’étude des phénomènes très rapide qui permet d’observer au ralenti
ou au repos (apparent) ses différents phénomènes. Le stroboscope est une source de lumière intermittente
qui émet de bref éclairs à des intervalles de temps égaux réglable (Te).L’observation stroboscopique n’est
possible que si la période du phénomène est très brève T<0,1s soit F>10Hz.
Considérons un disque blanc comportant un rayon noir qu’on fait tourner à une vitesse constante, et on
l’éclair à l’aide d’un stroboscope :
Si Te = kT (F =k.Fe), kЄN*, on observe le rayon noir au même endroit donc le disque parait immobile
avec un seul rayon. Entre deux éclairs consécutifs, le disque effectue 1 tour. C’est le cas
d’immobilité avec unicité.
F = Fexk. La plus grande valeur de la fréquence des éclairs pour laquelle le disque parait immobile
correspond à la fréquence du disque. Si k = 1 Femax = F.
Si T = kTe (f = Fe/k), le disque parait immobile portant k rayon noirs. Entre deux éclairs consécutifs
le disque effectue 1tr/k.
Ex : Si k =4, F = Fe/4, l’œil observe le disque immobile portant 4 rayons noirs équidistants.
Si Fe ≈F/k avec Fe<F/k (Te≈ kT avec Te>T), ce qui signifie que Te = (k + 1/n)T, entre deux éclair
consécutifs, le disque effectue un peu plus de k tours [(k + 1/n)tr] mais, l’œil à l’impression qu’il
n’a effectué que 1tr/n donc le disque tourne lentement dans le sens réel : On parle d’un
mouvement apparent ralenti dans le sens réel.
Si Fe≈F/k avec Fe>F/k ou Te≈kT avec Te<kT, ce qui signifie que Te = (k -1/n)T. Entre deux éclairs
consécutifs le disque effectue un peu moins de k tour (k – 1/n) tour, mais l’œil à l’impression qu’il
n’a effectué que 1/n tour en sens inverse : C’est un mouvement apparent ralenti dans le sens
rétrograde du mouvement réel.
Sens du disque
Détermination de Ta.
Te = 1Ta/n↔Te/Ta = 1/n or Te = (k – 1/n)T soit Te = (k – Te/Ta)T, en divisant par TeT, on a : 1/T = k/Te
– 1/Ta soit alors 1/Ta = k/Te – 1/T
Fa = kFe - F
Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 38
Remarque :
Si p est le nombre de rayons noirs régulièrement espacés sur un disque et n le nombre de tours
effectué par seconde, la fréquence du disque est F = n.p.
Pour un disque en mouvement de rotation uniforme de vitesse N(tr/s) et portant p rayons noirs
régulièrement espacés, il parait immobile avec p rayons si Fe = pF/k.
Exercice d’application.
A) Un disque portant 4 trous régulièrement espacés à une vitesse de rotation de
120tr/min. Déterminer la fréquence de ce disque.
B) Un écran E sur lequel on a tracé un secteur noir, tourne à 1800tr par minute. On
observe son mouvement à l’aide d’un stroboscope mécanique constitué d’un disque
comportant 4 fenêtres régulièrement espacés et tournant à la vitesse constante devant
une source lumineuse. Quelle est a plus grande vitesse du disque qui permet de voir
un secteur blanc immobile ?
C) L’hélice d’un ventilateur comportant 3 pales régulièrement espacés est éclairée à l’aide
d’un stroboscope. Le ventilateur tourne à la vitesse de rotation de N = 12tr/s.
a) Quelle est la fréquence de rotation du ventilateur ?
b) Qu’observe-t-on lorsque Fe = 36Hz 18Hzz, 72Hz, 35Hz, et 37Hz ?
Solution.
- Fréquence de rotation du ventilateur F = 12Hz.
- Observation :
Lorsque le ventilateur effectue un tour, une pale prend la place de celle qui la précède. Les 3 pales
étant régulièrement espacées, on retrouve l’aspect initial. le mouvement périodique ici est la
réalisation d’un tiers de tour. La période de ce mouvement est T’ = T/3 soit une fréquence
F’ = 3F, F’ = 36Hz.
- Si F = 36Hz, on Fe = F’ immobilité apparente avec pales.
- Si F = 18Hz, on a Fe = F’/2 immobilité apparente avec les 3 pales.
- Si F = 72Hz, on a Fe = 2F’, immobilité apparente avec 6 pales (2 fois repérés fixes).
- Si F = 35Hz, Fe <F’ on a un mouvement ralenti apparent dans le sens direct.
- Si F = 37Hz, on a un mouvement ralenti apparent, dans le sens rétrograde.
1. Les signaux.
1-1 Définition.
Un signal ou ébranlement, est un mouvement périodique rapide pouvant se propager dans des
milieux matériels élastiques (milieu qui a la propriété de reprendre sa forme initiale après avoir
subit une déformation).
1-2 Types de signaux.
On distingue trois types de signaux à savoir les signaux de torsion, les signaux transversaux
et les signaux longitudinaux, toute fois nous intéresserons au deux derniers.
a) Signaux transversaux.
Un signal transversal est un signal dans lequel la direction de déformation est
perpendiculaire à la direction de propagation du signal Ex : ébranlement le long d’une
corde ou à la surface d’un liquide.
DD
S
DS
DD
DD : Direction de déformation ; DS : Direction du signal.
DS
S M N
x
x’
vibreur
Elle présente l’aspect d’une sinusoïde dont la période est une longueur appelé longueur d’onde
noté (λ) on parle de sinusoïde d’espace.
On appelle longueur d’onde la distance parcourue par l’onde pendant une période T.
Δρ = 2π(d2 – d1)/ λ.
A = 2a1cos(ρ2 – ρ1)/2
2- Dispositif expérimental.
Le dispositif expérimental est une cuve à onde. Une fourche portant à ses extrémités deux
points symétriques S1 et S2 est adaptée au vibreur (source principale). Le mouvement du
vibreur est transmis aux deux sources S1 et S2 qui sont alors synchrones et cohérentes.
vibreur
S1 S2
Eau
Observation.
Le vibreur étant mis en mouvement, on observe à l’aide d’un stroboscope, des rides ayant la
forme d’arc hyperbolique, symétriques de foyers S1 et S2 : Ce sont des franges d’interférences.
Elles ne sont observables que dans une zone bien précise appelé champ d’interférence.
On peut distinguer :
les franges sombres, l’eau parait immobile.
Les franges claires : L’eau est animée de mouvement vibratoire très rapide.
Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 44
Remarque :
Les franges d’interférences disparaissent lorsque l’une des pointes cesse de toucher le
liquide.
Interprétation.
Principe de superposition.
Lorsque plusieurs ondes de faible amplitude se propagent dans la même direction, dans un
même milieu, l’élongation résultante est égale à la somme algébrique de chacune des ondes.
Considérons un point M du champ d’interférence précédent. Soit YS1 et YS2 les élongations
issus des sources S1 etS2. Ces élongations se superposent en M et l’élongation résultante YM
à l’instant t est la résultante de YS1 et YS2 tel que : YM(t) = YS1M(t) +YS2M(t).
Supposons que des sources S1 et S2 partent des ondes dont les élongations sont respectivement :
YS1(t) = asin(ωt + ρ1) et YS1(t) = asin(ωt + ρ2).
Déterminons l’équation de vibration du point M situé à une distance d1 de S1 et d2 de S2, sachant
que M reproduit le mouvement de S1 avec un retard θ1 et celui de S2 avec un retard θ2, on a :
On a : YM(t) = YS1M(t) + YS2M(t).or,
Aux fonctions d’onde YS1M, YS2M et YM, associons les vecteurs de Fresnel :
a a A=?
OA1 OA2 OA
Φ1 = - 2πd1/λ + ρ1 Φ2 = - 2πd2/λ + ρ2 Φ=?
OA = OA1 + OA2.
A =?
OA = 2a2 +2a2cos(Φ1 – Φ2) = 2a2[1 + cos(Φ1 – Φ2)] or [1 + cos(Φ1 – Φ2)] = 2cos2 [(Φ1 – Φ2)/2] d’ou
Φ =? D’après la construction, Φ = Φ2 + ε or
On a alors :
Les vibrations étant synchrones, (ρ1 – ρ2) =0, nous avons : A =2acosπ/λ(d2 – d1).
Un point situé dans le champ d’interférence est un point d’amplitude maximale ssi la
différence de marche δ = k λ ou ssi l’ordre d’interférence p = δ/λ = k avec k Є Z. Dans
ce cas on parle d’interférence constructive.
Un vibreur muni d’une fourche frappe la surface libre d’un liquide en deux points O1 et O2, le vibreur
est animé d’un mouvement sinusoïdal de fréquence 25Hz.la distance entre O1O2 est d’= 72mm. Les
ondes propagent à la surface du liquide avec une vitesse c= 50cm/s.
1- Qu’observe-t-on à la surface libre du liquide ?déduire la longueur d’onde λ de l’onde crée entre les
deux points.
2- Rappeler la condition pour qu’un point à la surface libre du liquide soit :
-sur une ligne de vibration maximale.
-Sur une ligne de vibration nulle.
3- En déduire l’état vibratoire d’un point F situé à 17cm de O2 et à 10cm de O1 et d’un point D situé
à 9cm de O2 et à 5cm de O1.
4- Déterminer le nombre et la position des points de vibration maximale entre O1O2, leur position
sera donnée à partir de O2.
Expérience.
Considérons une longue corde dont l’une de extrémité est fixé la lame d’un vibreur et
l’autre, passant par la gorge d’une poulie, soutient des masses marquées.
Remarque.
L’onde stationnaire ne peut s’établir dans le cas d’une extrémité fixe que si la longueur utile
L de la corde est L = n λ/2, n étant le nombre de fuseaux observé.
Il est possible de réaliser des ondes stationnaires en utilisant une corde dont l’extrémité est
libre.das ce cas, l’extrémité libre est un ventre et la longueur utile de la corde est donnée par :
Interprétation
La superposition d’une onde incidente et d’une onde réfléchie en un point M situé à la
distance x de l’extrémité permet d’établir l’équation de vibration de M tel que :
Objectifs :
- S’initier à la nomenclature en chimie organique.
- Montrer l’importance des hydrocarbures.
1-Définition
On appelle hydrocarbure, tout composé constitué uniquement de carbone (C) et d’hydrogène (H).
Les hydrocarbures sont regroupés en quatre grandes classes : les alcanes caractérisés par les liaisons
de covalence simples (C−C ), les alcènes (C=C), les alcynes (C≡C ) et composés aromatique
(possède un noyau benzénique).
2-Formule générale
2.1-alcanes
Les alcanes sont des hydrocarbures saturés de formule générale CnH2n+2 avec n ∈ N*.
2.2-alcènes
Les alcènes sont des hydrocarbures ayant au moins une double liaison (C=C) dans leur chaîne
carbonée. Leur formule générale est CnH2n avec n ≥ 2.
2.3-alcynes
Les alcynes sont des hydrocarbures ayant au moins une triple liaison (C≡C ) dans leur chaîne
carbonée. Leur formule générale est CnH2n-2 avec n ≥ 2.
2.4-composés aromatiques Ils ont des propriétés particulières en raison de leur structure. Le
plus simple est le benzène (C6H6)
3-Nomenclature
3.1-Cas des alcanes
Le nom d’un alcane s’obtient en associant le suffixe –ane au préfixe désignant sa chaîne
carbonée la plus longue.
Exemple :
H H2 H2 H H2 H2 H H2 H2 H
H3C C C C CH3 H3C C C C CH3 H3C C C C C C2H5
CH3 C3H7
CH3 CH3
2-méthylbutane 2-méthylpentane 5-éthyl-2-méthyloctane
CH3
H2
H3C C C C C CH3
H2C CH2
ou cyclobutane
CH3
2,2-diméthylhex-3-yne H2C CH2
Remarque: Le nom usuel de l’éthène est l’éthylène et celui des alcynes est l’acétylène
3.4-Isomérie
On appelle isomères, les molécules ayant la même formule bute mais des formules semi-
développées différentes
Exemples :
Isomérie de chaine :
CH3
H2 H2 H2 H2 H H2
H2C C C C CH2 H2C C C C CH
Isomérie de position :
H3C CH3
H3C
H
C C
C C
H H CH3
H
(Z)-but-2-ène (E)-but-2-ène
C 2 H5
C2H5
Toluène ou méthylbenzène 1,4-diéthylbenzène 1-éthyl-3-méthylbenzène
Ou para diéthybenzène
3-Propriétés chimiques
3.1-Réaction de combustion
a) cas des alcanes : La combustion complète des alcanes dans du dioxygène conduit au dioxyde
de carbone et de l’eau.
3.2-Réaction de substitution
Une réaction de substitution est une réaction au cours de laquelle un atome d’hydrogène est
remplacé par un autre atome ou groupe d’atome monovalent.
Exemple de la chloration du méthane.
La chloration du méthane est la réaction de substitution du chlore sur le méthane en présence de
la lumière. C’est une réaction photochimique qui conduit à 4 principaux produits selon les
équations.
lumière
CH4 + Cl2 CH3Cl +HCl CH3Cl : monochlorométhane, solvant
3.3-Réaction d’addition.
Une réaction d’addition est une réaction au cours de laquelle de nouveaux atomes se fixent sur
une molécule insaturée après la rupture de ses liaisons faibles.
a) Hydrogénation
L’hydrogénation est l’addition du dihydrogène.
En présence du nickel, l’hydrogénation d’un alcène conduit à un alcane :
H H
En présence du palladium comme catalyseur, l’acétylène donne l’éthylène tel que :
Pd
C2H2 + H2 C2H4
ou H
H
Pd
H C C H + H2 C C
H H
b) Addition du chlorure d’hydrogène
l’addition du chlorure d’hydrogène sur l’éthène conduit au chlorométhane
Cl
H2
H3C C CH2Cl + H3C C CH3
2H3C C CH2 + 2HCl H
H 1-chloropropane 2-chloropropane
Expérimentalement, on montre que le 2-chloropropane est le produit majoritaire car il respecte la règle
de markovnikov qui stipule que : Au cours de l’adition d’un composé hydrogéné sur une molécule
dissymétrique et insaturée, l’atome d’hydrogène du composé hydrogéné se fixe préférentiellement
sur le carbone le plus hydrogéné de la double liaison.
Le chlorure d’hydrogène réagit avec l’acétylène pour donner le chlorure de vinyle tel que :
+ HCl H2C CH
H C C H
Cl
chlorure d vinyle
c) Hydratation (addition de l’eau)
L’addition de l’eau sur un alcène conduit aux alcools
H2SO4
CH +
H O H H3C CH2OH
2HC 2 éthanol
Si l’alcène est dissymétrique, on obtient deux produits dont le plus prépondérant est celui respectant
la règle de markovnikov.
Exemple :
On appelle polymérisation, l’addition les unes aux autres des molécules identiques et
insaturées. Le résultat de cette addition est appelé polymère.
Le monomère est un composé insaturé dont la molécule possède une double liaison.
Si un polymère contient n monomères alors, on dit que n est le degré ou l’indice de
polymérisation. L’équation bilan générale d’une réaction de polymérisation est :
nM Mn
Si Mpo est ma masse molaire moléculaire du polymère, Mmo, celle du monomère, on a la relation :
polymérisation de l’éthylène.
L’équation de la réaction s’écrit :
polymère
polyéthylène
polymérisation de l’acétylène.
L’équation de la réaction est :
n(CH CH) (CH2 CH2 )n
Lorsque n vaut 3 (trimère), on obtient du benzène tel que :
3C2H2 C6H6
polymérisation du chlorure de vinyle.
Le chlorure de vinyle est obtenu par action du chlorure d’hydrogène sur l’acétylène tel que :
+ HCl H2C CH
H C C H
Cl
chlorure d vinyle
La polymérisation du chlorure de vinyle conduit au polychlorure de vinyle (PVC) te que :
Exercice d’application 1 :
Dans un eudiomètre, on combustion complète de 10cm3 de cet hydrure et qu’il se forme
20cm3 de dioxyde de carbone et de l’eau tous les volumes sont mesurés dans les CNTP.
En déduire la formule moléculaire de l’hydrure de carbone.
brûle un hydrure de carbone. On trouve que, 25cm3 de dioxygène sont nécessaires pour
assurer la.
Exercice d’application 2 :
A- Le 1,2-dichloroéthylène peut être polymérisé.
1. Écrire la formule développée de ce composé.
2. Écrire l’équation bilan de sa polymérisation, nommer le polymère obtenu et donner le
motif de ce polymère.
3. Déterminer son degré de polymérisation sachant que la masse molaire du polymère est
de 24500g/mol. On donne en g/mol : Cl = 35,5, H = 1, C = 12.
2.2-Les aldéhydes
3-Propriétés chimiques
3.1-Les alcools
a) Combustion : CnH2n+2O + 3n/2O2 nCO2 + (n+1)H2O
Exemple : CH3-CH2OH + 3O2 2CO2 + 3H2O
b) Oxydation du métal sodium (Na) :
R-OH + Na R-O- + Na+ + 1/2H2
Exemple : C2H5-OH + Na C2H5O- + Na+ + 1/2H2
Tous les alcools peuvent réagir avec le sodium, dans ce cas l’alcool est réduit en ion alcoolate et en
dihydrogène. L’ion RO- obtenu est l’ion alcoolate.
c) Déshydratation
-Intramoléculaire
Intermoléculaire
éthanoate de 3-méthylbuthyle
1.2-Technique d’extraction
Le pétrole est extrait des profondeurs du sol par des forages. Le pétrole extrait par forage est
traité par divers techniques pour donner de multiples dérivés.
1.3-Dérivés du pétrole
Les dérivés ou coupes du pétrole sont : l’essence, le fuel, le kérosène, le pétrole lampant, le
gasoil, le bitume. Une coupe de pétrole est l’ensemble des constituants du pétrole ayant la
température d’évolution voisine.
2-Constituants du pétrole et des gaz
2.1-Pétrole
Les pétroles sont des liquides visqueux de couleur brune ou noire. Ce sont des mélanges
d’alcanes, de cyclanes et d’hydrocarbures aromatiques.
2.2-Gaz naturel
Les gaz naturels contiennent toujours de l’eau, les alcanes et d’autres constituants comme le
sulfure d’hydrogène. Les opérations de traitement des gaz naturels comportent au moins
trois étapes : Le séchage, la désulfuration et la distillation fractionnée.
3-Raffinage
3.1-Définition
Le raffinage est l’ensemble des opérations de traitement du pétrole brut. Il comporte deux
étapes : la distillation, les opérations de craquage et de reformage.
3.2-Distillation
C’est le procédé de séparation des différents constituants d’un mélange homogène liquide-
liquide. Elle consiste à chauffer le mélange jusqu’à vaporisation et les premières vapeurs
recueillies sont condensées à l’aide d’un réfrigérant. Il existe deux types de distillation : la
distillation simple et la distillation fractionnée (distillation du distillat).
3.3-Craquage
C’est une opération chimique qui transforme les hydrocarbures lourds en hydrocarbures
légers.
Exemple :
5.2-Tests d’identification
Pour distinguer les matières plastiques, on peut utiliser les tests suivants :
Test de densité : Seul le polyéthylène flotte sur l’eau.
Test au chauffage : PE, PVC, PS, et PET se ramollissent à chaud. Seul le PVC donne
une flamme verte.
Test de solubilité : le PS et le PVC sont solubles dans l’acétone alors que PE et PET ne
le sont pas.
Introduction :
L’homme se nourrit principalement des produits de culture or ces cultures appauvrissent le sol
en éléments nutritifs. L’homme a donc toujours cherché à enrichir le sol par divers moyens entre
autre, l’utilisation des fumiers, de cendres etc. L’augmentation de la population mondiale
actuelle a pour conséquence l’augmentation du rendement des cultures. Pour pallier à ce
problème, l’homme utilise de nos jours les engrais pour fertiliser les sols.
RCOO-
Ca2+ RCOO-
Ca2+
Ca2+
SiO4
- 4-
2+ RCOO
Ca
Ca2+
RCOO-
RCOO-
Son rôle est :
De retenir les cations tels que H3O+, Ca2+, Mg2+, NH4+, K+.
En masse, l’eau est le constituant le plus abondant des plants (90%), puis la matière sèche formée
à 99% de carbone, O, N, H, P, K, Ca, Mg. Les autres éléments sont en traces on les appelle les
oligo éléments. Ils sont indispensables en faible quantité et sont prélevés dans le sol sous forme
d’ions Fe2+, Cu2+, Zn2+, Mn2+, Cl- etc.
Les éléments C, O, H sont assimilés par les plantes lors de la synthèse chlorophyllienne
(photosynthèse).
l’élément azote (N) est assimilé à l’état d’ion NO3- contenu dans la solution du sol ou à l’état
d’ion NH4+ qu’on trouve dans le CAH. L’azote est indispensable à la croissance des plantes.
L’élément phosphore (P) est assimilé sous forme d’ion PO43-, d’hydrogénophosphate (HPO42-
) et de dihydrogénophosphate (H2PO4-). Le phosphore et essentiel à la reproduction d’une
plante et la fructification des fruits.
L’élément potassium est assimilé sous la forme d’ion K+. Il est indispensable à la synthèse
chlorophyllienne, favorise la croissance des plantes et augmente la résistance de celles-ci.
Les éléments calcium (Ca) et magnésium (constituant de la chlorophylle) sont prélevés du sol
sous forme d’ions Ca2+ et Mg2+.
Remarque :
Un engrais est caractérisé par sa formule de 3 nombres X-Y-Z indiquant respectivement et en
kg, la masse d’N (X) de P2O5(Y) et de K2O(Z), qui sont contenu dan 100kg d’engrais.
Exercice d’application.
Sur un sac d’engrais on peut lire 5-12-15.Qu’indique ces nombres ?déterminer la masse de
chaque élément fertilisant dans 100kg de cet engrais.
Le mauvais emploi des engrais les rends dangereux pour l’environnement les ions PO43- sont
moins entrainés parce que retenus par le CAH.
Mais, sur les pentes, ils sont entrainés vers les lacs et les cours d’eaux ou ils fertilisent les
plantes aquatique qui absorbent le dioxygène dissout dans l’eau ce qui entraine la disparition
de la faune (ensemble de animaux aquatique) : c’est l’eutrophisation.
Les ions NO3- constituent la plus grande source de pollution car ne sont pas retenus par le
CAH. Ils sont facilement entrainés vers les lacs et les cours d’eaux. La consommation d’eau
riche en nitrate provoque l’anémie. Ces ions sont cancérigènes en grande dose.
Objectifs:
S’il montre un produit homogène, l’alliage est une combinaison chimique définie
(C.C.D).
S’il montre un produit hétérogène, l’alliage est un Eutectique.
Les deux courbes (liquidus et solidus) divisent le diagramme en zones. Considérons l’alliage
constitué par x% de M2.
A la température 𝜃1 , son point représentatif de coordonnées (x, 𝜃1 ) se trouve en P1, au-
dessus du liquidus : l’alliage est sous forme liquide (phase liquide).
A la température 𝜃2 , en P2, l’alliage est en cours de solidification (liquide + solide).
A la température 𝜃3 , en P3, l’alliage est solide (phase solide).
Les métaux se trouvent dans le sol sous forme de minerais (mélange métaux et impuretés ou
gangues). Les minerais sont d’abord soumis à des traitements mécaniques qui ont pour but
d’éliminer le plus de gangue possible : ils sont triés, broyés, lavés ou flottés, ou triés
magnétiquement.
Les minerais subissent ensuite un traitement chimique afin d’en extraire le métal.
2.2-Sidérurgie
Tous les minerais de fer sont en majorité des oxydes de fer en particulier la magnétite Fe2O3.
Pour obtenir le fer, il suffit donc de les réduire par l’oxyde de carbone.