PREMIERE

PARTIE
(Conditions aux limites de Neumann)

1|Page
TRAVAIL PRATIQUE 𝑵𝟎 𝟏
Résoudre par la méthode des éléments finis 𝑃1 et ressortir le profil de la solution de problème
elliptique suivant :
Problème posé :
Trouver T : [0, π] → IR tel que
𝑑 𝑑𝑇
− 𝑑𝑥 [𝜆 𝑑𝑥 ] (𝑥) = 𝑓 𝑑𝑎𝑛𝑠 ]0, π[

𝑑𝑇
− [𝜆 𝑑𝑥 ] (0) = −20
(P.E)
𝑑𝑇
− [𝜆 𝑑𝑥 ] (π) = 0
1 π
{ ∫ 𝑇(𝑥)𝑑𝑥
π 0
= 𝑀𝑇

Avec 𝜆 ∈ 𝐿∞ (0 ; π) , 𝑓 ∈ 𝐿2 (0 ; π)
𝜋
20 𝑠𝑖 0 < 𝑥 <
𝜆(𝑥) = { 2
𝜋
40 𝑠𝑖 <𝑥<π
2
𝜋 1+π 1
𝑀𝑇 = 𝑒 2 [ ] − [7 + 2π ]
2 2
𝜋 1 𝜋
10𝑒 − 2 [𝑒 𝑥 + cos(𝑥)] 𝑠𝑖 0 < 𝑥 <
𝑓(𝑥) = { 2 2
𝜋 1 𝜋 1 𝜋
20𝑒 − 2 [2𝑐𝑜𝑠 2 (𝑥) − 2𝑠𝑖𝑛2 (𝑥) − [𝑒 2 + ]cos(𝑥)] 𝑠𝑖 <𝑥<π
2 2 2

2|Page
Etape 1: Définition du cadre fonctionnel
𝑑𝑇
− [𝜆 ] (π) = 0,
𝑑𝑇 𝑑𝑥
Cadre fonctionnel = 𝑉 = {𝑇 ∈ 𝐻1 (0 ; π) | − [𝜆 ] (0) = −20 , 1 π
𝑑𝑥
∫ 𝑇(𝑥)𝑑𝑥 = 𝑀𝑇
π 0 }

Etape 2: Définition du problème variationnel associé (P.V)

Soit v ∈ 𝐻1 (0 ; π)

En multipliant l’équation (P.E) par la fonction test v et en intégrant par partie sur ]0, π[ on
obtient :
π π
𝑑 𝑑𝑇
∫ − [𝜆 ] (𝑥)𝑣(𝑥)𝑑𝑥 = ∫ 𝑓(𝑥)𝑣(𝑥)𝑑𝑥 (1)
0 𝑑𝑥 𝑑𝑥 0

Soient a et b deux fonctions infiniment dérivables, on a toujours

(𝑎′ 𝑏)′ = 𝑎′′ 𝑏 + 𝑎′ 𝑏 ′ ⇒ − 𝑎′′ 𝑏 = 𝑎′ 𝑏 ′ − (𝑎′ 𝑏)′

𝑑𝑇
En posant 𝑎′′ (𝑥) = [𝜆 𝑑𝑥 ] (𝑥) 𝑒𝑡 𝑏(𝑥) = 𝑣(𝑥) 𝑒𝑡 𝑒𝑛 𝑢𝑡𝑖𝑙𝑖𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑓𝑜𝑟𝑚𝑢𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝐺𝑟𝑒𝑒𝑛,
𝑜𝑛 𝑜𝑏𝑡𝑖𝑒𝑛𝑡 ∶
π π π
𝑑𝑇 𝑑𝑇
∫ [𝜆 ] (𝑥)𝑣 ′ (𝑥)𝑑𝑥 = ∫ 𝑓(𝑥)𝑣(𝑥)𝑑𝑥 + [[𝜆 ](𝑥)𝑣(𝑥)] (2)
0 𝑑𝑥 0 𝑑𝑥 0
π π
𝑑𝑇 𝑑𝑇
⇒ ∫ 𝜆𝑇 ′ 𝑣 ′ 𝑑𝑥 = ∫ 𝑓𝑣𝑑𝑥 − 20𝑣(0) 𝑐𝑎𝑟 − [𝜆 ] (π) = 0 𝑒𝑡 − [𝜆 ] (0) = −20 (3)
0 0 𝑑𝑥 𝑑𝑥
Les écritures v (0) et v (π) ont un sens car
𝐻1 (0 ; π) ∁ 𝐶 0 ([0 ; π]) 𝑖𝑛𝑗𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑐𝑎𝑛𝑜𝑛𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑛𝑢𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑎𝑐𝑡
Le problème variationnel associé (P.V) consiste donc a
𝑇𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟 𝑇 ∈ 𝑉𝑡𝑒𝑙𝑞𝑢𝑒
π π
(𝑃. 𝑉) {
∫ 𝜆𝑇 ′ 𝑣 ′ 𝑑𝑥 = ∫ 𝑓𝑣𝑑𝑥 − 20𝑣(0) ∀ v ∈ 𝐻1 (0 ; π)
0 0

Etape 3: Vérification de l’existence et unicité de la solution en utilisant le théorème de Lax-

Milgram

L’intervalle ]0, π[ est un ouvert borné et 𝐻1 (0 ; π) est un Hilbert

3|Page
 π π
Posons A(T, v) = ∫0 𝜆𝑇 ′ 𝑣 ′ 𝑑𝑥 et L(v) = ∫0 𝑓𝑣𝑑𝑥 − 20𝑣(0) ∀ 𝑇, v ∈ 𝐻1 (0 ; π)

Justifions d’abord que ces deux intégrales sont biens définies.

Soient 𝑇, 𝑣 ∈ 𝐻1 (0 ; π), f ∈ 𝐿2 (0 ; π)
D’après l’inégalité de Cauchy Schwartz, on a :
π
∫0 |𝑓𝑣𝑑𝑥| ≤ ‖𝑓‖𝐿2 (0 ;π) ‖𝑣‖𝐿2 (0 ;π) (4)
π π π
|L(v)|=| ∫0 𝑓𝑣𝑑𝑥 − 20𝑣(0) | ≤ |∫0 𝑓𝑣𝑑𝑥 | + |20𝑣(0)| ≤ ∫0 |𝑓𝑣𝑑|𝑥 + 20|𝑣(0)|

⇒ |L(v)| ≤ ‖𝑓‖𝐿2 (0 ;π) ‖𝑣‖𝐿2 (0 ;π) + 20‖𝑣‖𝐿2 (0 ;π) (5)

Donc l’opérateur L(.) est bien défini.

De même, on a :
π π π
|A(T, v)| = | ∫0 𝜆𝑇 ′ 𝑣 ′ 𝑑𝑥 | ≤ ∫0 |𝜆||𝑇 ′ 𝑣 ′ 𝑑𝑥| ≤ ‖𝜆‖𝐿∞(0 ;π) ∫0 |𝑇 ′ 𝑣 ′ 𝑑𝑥|

≤ ‖𝜆‖𝐿∞(0 ;π) ‖𝑇 ′ ‖𝐿2 (0 ;π) ‖𝑣 ′ ‖𝐿2(0 ;π) (6)

𝑐𝑎𝑟 𝜆 ∈ 𝐿∞ (0 ; π) , 𝑒𝑡 𝑇 ∈ 𝑉, 𝑣 ∈ 𝐻1 (0 ; π) ⇒ T, v ∈ 𝐿2 (0 ; π)| 𝑇 ′ , 𝑣 ′ ∈ 𝐿2 (0 ; π)

Donc l’opérateur 𝐴(. , . )est bien défini.

Montrons maintenant que l’opérateur 𝐴(. , . ) est :

a) Bilinéaire sur 𝑉 ∗ 𝐻1 (0 ; π)
L’opérateur 𝐴(. , . ) est manifestement une forme bilinéaire par l’linéarité de
l’intégration.
b) Continu sur 𝑉 ∗ 𝐻1 (0 ; π)
D’après l’inégalité (6), 0n a :
D’après l’inégalité (6), 0n a :
|A(T, v)|2 ≤ ‖𝜆‖𝐿∞(0 ;π) 2 ‖𝑇 ′ ‖𝐿2 (0 ;π) 2 ‖𝑣 ′ ‖𝐿2 (0 ;π) 2
|A(T, v)|2 ≤ ‖𝜆‖𝐿∞(0 ;π) 2 (‖𝑇 ′ ‖𝐿2 (0 ;π) 2 + ‖𝑇 ‖𝐿2 (0 ;π) 2 )(‖𝑣 ′ ‖𝐿2(0 ;π) 2
2
+ ‖𝑣 ‖𝐿2 (0 ;π) ) (7)

|A(T, v)| ≤ ‖𝜆‖𝐿∞(0 ;π) ‖𝑇‖𝐻 1(0 ;π) ‖𝑣‖𝐻 1 (0 ;π) (8)

En posant K= ‖𝜆‖𝐿∞(0 ;π) on obtient

|A(T, v)| ≤ 𝐾‖𝑇‖𝐻 1(0 ;π) ‖𝑣‖𝐻 1 (0 ;π) 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑗𝑢𝑠𝑡𝑖𝑓𝑖𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑛𝑢𝑖𝑡é 𝑑𝑒 𝐴(. , . ) (9)

4|Page
 c) Coercivité
On a
𝜋
π π
2
𝐴(𝑣, 𝑣) = ∫ 𝜆(𝑣 ) 𝑑𝑥 = 20 ∫ (𝑣 ) 𝑑𝑥 + 40 ∫ (𝑣 ′ )2 𝑑𝑥
′ 2 ′ 2
𝜋
0 0
2
π π
= 20 ∫ (𝑣 ) 𝑑𝑥 + 20 ∫ (𝑣 ′ )2 𝑑𝑥
′ 2
𝜋
0
2
π
≥ 20 ∫ (𝑣 ′ )2 𝑑𝑥 = 20‖𝑣 ′ ‖2 𝐿2 (0 ;π)
0
Donc 𝐴(𝑣, 𝑣) ≥ 20‖𝑣 ‖2 𝐻 1 (0 ;π) 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑚𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝐴(. , . ) 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑜é𝑟𝑐𝑖𝑣𝑒 (10)

Montrons en suite que l’opérateur L(.) est :

a. Linéaire sur 𝐻1 (0 ; π)
L’opérateur 𝐿(. ) est manifestement une forme linéaire par l’linéarité de l’intégration.
b. Continu sur 𝐻1 (0 ; π)
D’après l’inégalité (5) on a
|L(v)|2 ≤ ‖𝑓‖2 𝐿2 (0 ;π) ‖𝑣‖2 𝐿2 (0 ;π) + 400‖𝑣‖2 𝐿2 (0 ;π) + 40‖𝑓‖ 𝐿2 (0 ;π) ‖𝑣‖ 𝐿2(0 ;π)

⇒ |L(v)|2 ≤ (‖𝑓‖2 𝐿2(0 ;π) + 400 + 40‖𝑓‖ 𝐿2 (0 ;π) ) ‖𝑣‖2 𝐿2 (0 ;π) (11)

Posons K=(‖𝑓‖2 𝐿2(0 ;π) + 400 + 40‖𝑓‖ 𝐿2 (0 ;π) )

Il en résulte que :
|L(v)|2 ≤ K(‖𝑣‖2 𝐿2 (0 ;π) + ‖𝑣 ′ ‖2 𝐿2 (0 ;π) )

|L(v)| ≤ 𝐾‖𝑣‖𝐻 1 (0 ;π) 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑗𝑢𝑠𝑡𝑖𝑓𝑖𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑛𝑢𝑖𝑡é 𝑑𝑒 𝐿(. ) (12)

Les différentes propriétés du théorème de Lax-Milgram étant vérifiées, le théorème de Lax-

Milgram nous assure l’existence et l’unicité de la solution T∈ 𝑉 du problème (P.V).

Etape 4 : Approximation éléments finis 𝑃1 de la solution du (P.V) équivalent suivant

𝑇𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟 𝑇 ∈ 𝑉𝑡𝑒𝑙𝑞𝑢𝑒
(𝑃. 𝑉) {
A(T, v) = L(v) ∀ 𝑣 ∈ 𝐻1 (0 ; π)

Considérons un maillage du domaine [0, π] en une suite uniforme de N (N∈IN) points 2 à 2

distincts et définie par :
π
𝑥𝑖 = (𝑖 − 1)ℎ ∀ 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑁 𝑎𝑣𝑒𝑐 ℎ =
𝑁−1
Posons :

5|Page
 N+1 𝜋
𝑙= , 𝑙 𝑑𝑒𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑙 ′ 𝑖𝑛𝑑𝑖𝑐𝑒 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑜𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑢𝑖𝑡𝑒 (𝑥𝑖 ) 𝑐𝑜𝑟𝑟𝑒𝑠𝑝𝑜𝑛𝑑𝑎𝑛𝑡 𝑎
2 2

Remarque : 𝒍 ∈IN SSI N est impaire.

Considérons N impaire dans tout ce qui suit
On vérifie facilement que la suite (𝑥𝑖 )𝑖 est strictement croissante.
Posons 𝐾𝑖+1 = [𝑥𝑖 , 𝑥𝑖+1 ] ∀1≤𝑖 ≤𝑁−1
2

Posons 𝑉ℎ = {𝑣 ∈ 𝐶 0 ([0 ; π]) | 𝑣|𝐾 1 ∈ 𝑃1 (𝐾𝑖+1 ) , ∀ 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑁 − 1}

𝑖+ 2
2

Posons
𝑥 − 𝑥𝑗−1
𝑠𝑖 𝑥 ∈ [𝑥𝑗−1 , 𝑥𝑗 ]
𝑥𝑗 −𝑥𝑗−1
𝜑𝑗 (𝑥) = ∀1≤𝑗 ≤𝑁
𝑥𝑗+1 − 𝑥
𝑠𝑖 𝑥 ∈ [𝑥𝑗 , 𝑥𝑗+1 ]
{ 𝑥𝑗+1 −𝑥𝑗
𝑗=𝑁
𝑜𝑛 𝑚𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑓𝑎𝑐𝑖𝑙𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑞𝑢𝑒 {𝜑𝑗 }𝑗=1 est une base de 𝑉ℎ , de plus on a :

𝜑𝑗 (𝑥𝑖 ) = 𝛿𝑖𝑗 ∀ 1 ≤ 𝑖, 𝑗 ≤ 𝑁

Soit T∈ 𝑉ℎ , on peut écrire :

𝑇(𝑥) = ∑𝑁
𝑗=1 𝑇(𝑥𝑗 )𝜑𝑗 (𝑥)
{ ′ ∀ 𝑥 ∈ [0, π ]
𝑇 (𝑥) = ∑𝑁 ′
𝑗=1 𝑇(𝑥𝑗 )𝜑𝑗 (𝑥)

En introduisant ces expressions dans l’équation (P.V) on obtient :

π π
∫0 𝜆(𝑥)(∑𝑁 ′ ′
𝑗=1 𝑇(𝑥𝑗 )𝜑𝑗 (𝑥)) 𝜑𝑖 (𝑥) 𝑑𝑥 = ∫0 𝑓(𝑥)𝜑𝑖 (𝑥)𝑑𝑥 − 20𝜑𝑖 (0)

∀ 𝜑𝑖 ∈ 𝑉ℎ , ∀ 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑁
π π
i.e ∑𝑁 ′ ′
𝑗=1[∫0 𝜆(𝑥)𝜑𝑗 (𝑥)𝜑𝑖 (𝑥) 𝑑𝑥]𝑇(𝑥𝑗 ) = ∫0 𝑓(𝑥)𝜑𝑖 (𝑥)𝑑𝑥 − 20𝜑𝑖 (0)

∀ 𝜑𝑖 ∈ 𝑉ℎ , ∀ 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑁 (13)
De plus on a:
1 π
∫ 𝑇(𝑥)𝑑𝑥
π 0
= 𝑀𝑇 (14)

En utilisant l’approximation par la méthode des trapèzes composites (14) devient

𝑁−1
1 π 1 𝑥𝑗+1
∫ 𝑇(𝑥)𝑑𝑥 = ∑ ∫ 𝑇(𝑥)𝑑𝑥 = 𝑀𝑇
π 0 π 𝑥𝑗 𝑗=1

𝑁−1
1 π 𝑇(𝑥1 ) + 𝑇(𝑥𝑁 )
⇒ ∗ [ + ∑ 𝑇(𝑥𝑘 )] = 𝑀𝑇 (15)
π N−1 2
𝑘=2

On obtient en utilisant (13) et (15) le système suivant :

6|Page
 π π
Posons 𝐴𝑖,𝑗 = ∫0 𝜆(𝑥)𝜑𝑗 ′ (𝑥)𝜑𝑖 ′ (𝑥) 𝑑𝑥 𝑒𝑡 𝐹𝑖 = ∫0 𝑓(𝑥)𝜑𝑖 (𝑥)𝑑𝑥 − 20𝜑𝑖 (0) ∀ 1 ≤ 𝑖, 𝑗 ≤ 𝑁

𝑆1
𝑁

∑ 𝐴1,𝑗 𝑇(𝑥𝑗 ) = 𝐹1 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑖 = 1

𝑗=1
𝑁

∑ 𝐴2,𝑗 𝑇(𝑥𝑗 ) = 𝐹2 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑖 = 2

𝑗=1
𝑠1
⋮
⋮
⋮
𝑁

∑ 𝐴𝑁,𝑗 𝑇(𝑥𝑗 ) = 𝐹𝑁 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑖 = 𝑁

{ 𝑗=1

Calculs des coefficients 𝑨𝒊𝒋

π
𝐴𝑖,𝑖−1 = ∫ 𝜆(𝑥)𝜑𝑖−1 ′ (𝑥)𝜑𝑖 ′ (𝑥) 𝑑𝑥
0
𝑥𝑖
−1 1
=∫ 𝜆(𝑥)( )( ) 𝑑𝑥
𝑥𝑖−1 𝑥𝑖 −𝑥𝑖−1 𝑥𝑖 −𝑥𝑖−1

−1 𝑥𝑖
= ∫ 𝜆(𝑥) 𝑑𝑥
ℎ2 𝑥𝑖−1

−20
𝑠𝑖 2 ≤ 𝑖 ≤ 𝑙
ℎ
𝐴𝑖,𝑖−1 =
−40
𝑠𝑖 𝑙 + 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑁
{ ℎ

π
𝐴𝑖,𝑖+1 = ∫ 𝜆(𝑥)𝜑𝑖+1 ′ (𝑥)𝜑𝑖 ′ (𝑥) 𝑑𝑥
0

𝑥𝑖+1
1 −1
=∫ 𝜆(𝑥)( )( ) 𝑑𝑥
𝑥𝑖 𝑥𝑖+1 −𝑥𝑖 𝑥𝑖+1 −𝑥𝑖

−1 𝑥𝑖+1
= ∫ 𝜆(𝑥) 𝑑𝑥
ℎ 2 𝑥𝑖

7|Page
 −20
𝑠𝑖 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑙
ℎ
𝐴𝑖,𝑖+1 =
−40
𝑠𝑖 𝑙 + 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑁 − 1
{ ℎ

π
𝐴𝑖,𝑖 = ∫ 𝜆(𝑥)(𝜑𝑖 ′ (𝑥))2 𝑑𝑥
0
𝑥𝑖+1
=∫ 𝜆(𝑥)(𝜑𝑖 ′ (𝑥))2 𝑑𝑥
𝑥𝑖−1
𝑥𝑖
1 −1 2 𝑥𝑖+1
= ∫ 𝜆(𝑥) 𝑑𝑥 + ( ) ∫ 𝜆(𝑥) 𝑑𝑥
(𝑥𝑖 −𝑥𝑖−1 )2 𝑥𝑖−1 𝑥𝑖+1 −𝑥𝑖 𝑥𝑖

20
𝑠𝑖 𝑖 = 1
ℎ
40
𝑠𝑖 2 ≤𝑖 ≤ 𝑙−1
ℎ
20 40
𝐴𝑖,𝑖 = + 𝑠𝑖 𝑖 = 𝑙
ℎ ℎ
80
𝑠𝑖 𝑙 + 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑁 − 1
ℎ
40
{ ℎ 𝑠𝑖 𝑖 = 𝑁 − 1

Ecrivons maintenant le vecteur F

π
𝐹𝑖 = ∫ 𝑓(𝑥)𝜑𝑖 (𝑥)𝑑𝑥 − 20𝜑𝑖 (0) ∀1≤𝑖 ≤𝑁
0
𝑥2
Rappel : 𝜑1 (0) = 𝑥 𝑐𝑎𝑟 0 ∈ [𝑥1 , 𝑥2 ]
2 −𝑥1

et 𝜑𝑖 (0) = 0 ∀ 2 ≤ 𝑖 ≤ 𝑁 𝑐𝑎𝑟 𝑥1 = 0 𝑒𝑡 𝜑𝑗 (𝑥𝑖 ) = 𝛿𝑖𝑗 ∀ 1 ≤ 𝑖, 𝑗 ≤ 𝑁

D’après la formule des trapèzes composites, on obtient le système suivant :

𝑁−1
π 𝑓(𝑥1 )𝜑𝑖 (𝑥1 ) + 𝑓(𝑥𝑁 )𝜑𝑖 (𝑥𝑁 )
𝐹𝑖 = [ + ∑ 𝑓(𝑥𝑘 )𝜑𝑖 (𝑥𝑘 )] ∀ 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑁
N−1 2
𝑘=2

C’est-à-dire

8|Page
 π 𝑓(𝑥1 ) 𝑥2
𝐹1 = [ ] − 20
N−1 2 𝑥2 −𝑥1

𝐹= π
𝐹𝑖 = [𝑓(𝑥𝑖 )] ∀2≤𝑖 ≤𝑁
N−1
π 𝑓(𝑥𝑁 )
𝐹𝑁 = [ ]
{ N−1 2
𝑁−1
′ ′
1 𝑇(𝑥1 ) + 𝑇(𝑥𝑁 )
𝐷 𝑎𝑝𝑟𝑒𝑠 𝑙 𝑒𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 (15) 𝑜𝑛 𝑎 [ + ∑ 𝑇(𝑥𝑘 )] = 𝑀𝑇
N−1 2
𝑘=2

Si nous remplaçons cette équation dans par le l’IIème équation du système

𝐴𝑇ℎ = 𝐹, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑒𝑐𝑟𝑖𝑟𝑒 ∶

1 1
∗ 𝑠𝑖 𝑖 = 1
N−1 2
1
𝐴𝑙,𝑖 = 𝑠𝑖 2 ≤ 𝑖 ≤ 𝑁 − 1
N−1
1 1
{ N−1∗2 𝑠𝑖 𝑖 = 𝑁

Ce qui conduit finalement au système :

𝐴𝑇ℎ = 𝐹
𝐹1
𝑇(𝑥1 )
𝐹2
𝑇(𝑥2 )
⋮
⋮
Où 𝑇ℎ le vecteur colonne 𝑇ℎ = , 𝐴 = (𝐴𝑖,𝑗 )1≤𝑖,𝑗≤𝑁 et 𝐹 = 𝑇ℎ = ⋮
⋮
⋮
𝑇(𝑥𝑁−1 )
𝐹𝑁−1
( 𝑇(𝑥𝑁 ) ) ( 𝐹𝑁 )

Programmation en utilisant le logiciel MATLAB et Profile de température

Voir les pages suivantes

9|Page
DEUXIEME
PARTIE
(Conditions aux limites de Dirichlet)

10 | P a g e
TRAVAIL PRATIQUE 𝑵𝟎 𝟐
Résoudre par la méthode des éléments finis 𝑃1 et ressortir le profil de la solution de problème
elliptique suivant :
Problème posé :
Trouver T : [0, π] → IR tel que
𝑑 𝑑𝑇
− 𝑑𝑥 [𝜆 𝑑𝑥 ] (𝑥) = 𝑓 𝑑𝑎𝑛𝑠 ]0, π[
1
𝑇(0) = 2
(P.E)
𝜋
1 5
𝑇(π) = [𝑒 2 − 2]
2

Avec 𝜆 ∈ 𝐿∞ (0 ; π) , 𝑓 ∈ 𝐿2 (0 ; π)
𝜋
20 𝑠𝑖 0 < 𝑥 <
𝜆(𝑥) = { 2
𝜋
40 𝑠𝑖 <𝑥<π
2
1 𝜋 𝜋
10[𝑒 𝑥 + cos(𝑥)]𝑒 − 2 𝑠𝑖 0 < 𝑥 <
𝑓(𝑥) = { 2 2
1 𝜋 1 𝜋 𝜋
20[2𝑐𝑜𝑠 2 (𝑥) − 2𝑠𝑖𝑛2 (𝑥) − [𝑒 2 + ]cos(𝑥)] 𝑒 − 2 𝑠𝑖 <𝑥<π
2 2 2

11 | P a g e
Etape 1: Définition du cadre fonctionnel
1 𝜋
𝐂𝐚𝐝𝐫𝐞 𝐟𝐨𝐧𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥 = 𝑉 = {𝑣 ∈ 𝐻1 (0 ; π)| 𝑣 (0) = 𝑒𝑡 𝑣(π) = 𝑒 2 − 1 }
2

Etape 2: Définition du problème variationnel associé (P.V)

Soit v ∈ 𝐻01 (0 ; π)

En multipliant l’équation (P.E) par la fonction test v et en intégrant par partie sur ]0, π[ on
obtient :
π π
𝑑 𝑑𝑇
∫ − [𝜆 ] (𝑥)𝑣(𝑥)𝑑𝑥 = ∫ 𝑓(𝑥)𝑣(𝑥)𝑑𝑥 (1)
0 𝑑𝑥 𝑑𝑥 0

Soient a et b deux fonctions infiniment dérivables, on a toujours

(𝑎′ 𝑏)′ = 𝑎′′ 𝑏 + 𝑎′ 𝑏 ′ ⇒ − 𝑎′′ 𝑏 = 𝑎′ 𝑏 ′ − (𝑎′ 𝑏)′
𝑑𝑇
En posant 𝑎′′ (𝑥) = [𝜆 𝑑𝑥 ] (𝑥) 𝑒𝑡 𝑏(𝑥) = 𝑣(𝑥) 𝑒𝑡 𝑒𝑛 𝑢𝑡𝑖𝑙𝑖𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑓𝑜𝑟𝑚𝑢𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝐺𝑟𝑒𝑒𝑛,
𝑜𝑛 𝑜𝑏𝑡𝑖𝑒𝑛𝑡 ∶
π π π
𝑑𝑇 ′
𝑑𝑇
∫ [𝜆 ] (𝑥)𝑣 (𝑥)𝑑𝑥 = ∫ 𝑓(𝑥)𝑣(𝑥)𝑑𝑥 + [[𝜆 ](𝑥)𝑣(𝑥)] (2)
0 𝑑𝑥 0 𝑑𝑥 0
π π
′ ′
⇒ ∫ 𝜆𝑇 𝑣 𝑑𝑥 = ∫ 𝑓𝑣𝑑𝑥 𝑐𝑎𝑟 𝑣(π) = 0 𝑒𝑡 𝑣(0) = 0 (3)
0 0

Les écritures v (0) et v (π) ont un sens car

𝐻01 (0 ; π)𝐶 𝐻1 (0 ; π) ∁ 𝐶 0 ([0 ; π]) 𝑖𝑛𝑗𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑐𝑎𝑛𝑜𝑛𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑛𝑢𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑎𝑐𝑡
Le problème variationnel associé (P.V) consiste donc a
𝑇𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟 𝑇 ∈ 𝑉 𝑡𝑒𝑙𝑞𝑢𝑒
π π
(𝑃. 𝑉) { ′ ′
∫ 𝜆𝑇 𝑣 𝑑𝑥 = ∫ 𝑓𝑣𝑑𝑥 ∀ v ∈ 𝐻01 (0 ; π)
0 0

Etape 3: Vérification de l’existence et unicité de la solution en utilisant le théorème de Lax-

Milgram

L’intervalle ]0, π[ est un ouvert borné et 𝐻1 (0 ; π) est un Hilbert

π π
Posons A(T, v) = ∫0 𝜆𝑇 ′ 𝑣 ′ 𝑑𝑥 et L(v) = ∫0 𝑓𝑣𝑑𝑥 ∀ 𝑇, v ∈ 𝐻01 (0 ; π)

Justifions d’abord que ces deux intégrales sont biens définies.

Soient 𝑇, 𝑣 ∈ 𝐻01 (0 ; π), f ∈ 𝐿2 (0 ; π)

12 | P a g e
D’après l’inégalité de Cauchy Schwartz, on a :
π
∫0 |𝑓𝑣𝑑𝑥| ≤ ‖𝑓‖𝐿2 (0 ;π) ‖𝑣‖𝐿2 (0 ;π) (4)
π π
|L(v)|=| ∫0 𝑓𝑣𝑑𝑥 | ≤ ∫0 |𝑓𝑣𝑑|𝑥

⇒ |L(v)| ≤ ‖𝑓‖𝐿2 (0 ;π) ‖𝑣‖𝐿2 (0 ;π) (5)

Donc l’opérateur L(.) est bien défini.

De même, on a :
π π π
|A(T, v)| = | ∫0 𝜆𝑇 ′ 𝑣 ′ 𝑑𝑥 | ≤ ∫0 |𝜆||𝑇 ′ 𝑣 ′ 𝑑𝑥| ≤ ‖𝜆‖𝐿∞(0 ;π) ∫0 |𝑇 ′ 𝑣 ′ 𝑑𝑥|

≤ ‖𝜆‖𝐿∞(0 ;π) ‖𝑇 ′ ‖𝐿2 (0 ;π) ‖𝑣 ′ ‖𝐿2(0 ;π) (6)

𝑐𝑎𝑟 𝜆 ∈ 𝐿∞ (0 ; π) , 𝑒𝑡 𝑇, 𝑣 ∈ 𝐻01 (0 ; π) ⇒ T, v ∈ 𝐿2 (0 ; π)| 𝑇 ′ , 𝑣 ′ ∈ 𝐿2 (0 ; π)

Donc l’opérateur 𝐴(. , . )est bien défini.

Montrons maintenant que l’opérateur 𝐴(. , . ) est :

d) Bilinéaire sur 𝑉 ∗ 𝐻01 (0 ; π)

L’opérateur 𝐴(. , . ) est manifestement une forme bilinéaire par l’linéarité de
l’intégration.
e) Continu sur 𝑉 ∗ 𝐻01 (0 ; π)
D’après l’inégalité (6), 0n a :
|A(T, v)|2 ≤ ‖𝜆‖𝐿∞(0 ;π) 2 ‖𝑇 ′ ‖𝐿2 (0 ;π) 2 ‖𝑣 ′ ‖𝐿2(0 ;π) 2
|A(T, v)|2 ≤ ‖𝜆‖𝐿∞(0 ;π) 2 (‖𝑇 ′ ‖𝐿2 (0 ;π) 2 + ‖𝑇 ‖𝐿2 (0 ;π) 2 )(‖𝑣 ′ ‖𝐿2(0 ;π) 2
2
+ ‖𝑣 ‖𝐿2 (0 ;π) ) (7)

|A(T, v)| ≤ ‖𝜆‖𝐿∞(0 ;π) ‖𝑇‖𝐻 1(0 ;π) ‖𝑣‖𝐻 1 (0 ;π) (8)

En posant K= ‖𝜆‖𝐿∞(0 ;π) on obtient

|A(T, v)| ≤ 𝐾‖𝑇‖𝐻 1(0 ;π) ‖𝑣‖𝐻 1 (0 ;π) 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑗𝑢𝑠𝑡𝑖𝑓𝑖𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑛𝑢𝑖𝑡é 𝑑𝑒 𝐴(. , . ) (9)

𝑐𝑎𝑟 𝐻01 (0 ; π)𝐶 𝑉 𝐶 𝐻1 (0 ; π)

f) Coercivité
On a
𝜋
π π
2
𝐴(𝑣, 𝑣) = ∫ 𝜆(𝑣 ) 𝑑𝑥 = 20 ∫ (𝑣 ) 𝑑𝑥 + 40 ∫ (𝑣 ′ )2 𝑑𝑥
′ 2 ′ 2
𝜋
0 0
2
π π
= 20 ∫ (𝑣 ) 𝑑𝑥 + 20 ∫ (𝑣 ′ )2 𝑑𝑥
′ 2
𝜋
0
2

13 | P a g e
 π
2 2
≥ 20 ∫ (𝑣 ′ )2 𝑑𝑥 = 20‖𝑣 ′ ‖𝐿2 (0 ;π) = 20‖𝑣 ‖𝐻01 (0 ;π)
0

Car l’application 𝑣 → ‖𝑣 ′ ‖𝐿2 (0 ;π) est une norme sur 𝐻01 (0 ; π) ce qui entraine que

‖𝑣 ′ ‖𝐿2(0 ;π) = ‖𝑣‖𝐻 1 (0 ;π)

2
Donc 𝐴(𝑣, 𝑣) ≥ 20‖𝑣 ‖𝐻01 (0 ;π) 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑚𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝐴(. , . ) 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑜é𝑟𝑐𝑖𝑣𝑒 (10)

Montrons en suite que l’opérateur L(.) est :

c. Linéaire sur 𝐻01 (0 ; π)

L’opérateur 𝐿(. ) est manifestement une forme linéaire par l’linéarité de l’intégration.
d. Continu sur 𝐻01 (0 ; π)
D’après l’inégalité (5) on a
|L(v)| ≤ ‖𝑓‖𝐿2 (0 ;π) ‖𝑣‖𝐿2 (0 ;π)

⇒ |L(v)| ≤ (‖𝑓‖𝐿2 (0 ;π) )‖𝑣‖𝐿2(0 ;π) (11)

D’après l’inégalité de Poincaré Friedrich, puis ]0, π[ est un ouvert borné et

𝐻1 (0 ; π) est un Hilbert, alors il existe une constante C indépendante de 𝑣 tel que :
‖𝑣‖𝐿2 (0 ;π) ≤ 𝐶‖𝑣 ′ ‖𝐿2 (0 ;π)

Il en résulte que :
|L(v)| ≤ (‖𝑓‖𝐿2 (0 ;π) )𝐶‖𝑣 ′ ‖𝐿2 (0 ;π) = (‖𝑓‖𝐿2(0 ;π) )𝐶‖𝑣‖𝐻 1 (0 ;π)
0

En posant K=(‖𝑓‖𝐿2 (0 ;π) )𝐶 on obtient

|L(v)| ≤ 𝐾‖𝑣‖𝐻 1 (0 ;π) 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑗𝑢𝑠𝑡𝑖𝑓𝑖𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑛𝑢𝑖𝑡é 𝑑𝑒 𝐿(. ) (12)

0

Les différentes propriétés du théorème de Lax-Milgram étant vérifiées, le théorème de

Lax-Milgram nous assure l’existence et l’unicité de la solution T∈ 𝐕 du problème (P.V).

Etape 4 : Approximation éléments finis 𝑃1 de la solution du (P.V) équivalent suivant

𝑇𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟 𝑇 ∈ 𝐻01 (0 ; π) 𝑡𝑒𝑙𝑞𝑢𝑒

(𝑃. 𝑉) {
A(T, v) = L(v) ∀ 𝑣 ∈ 𝐻01 (0 ; π)

Considérons un maillage du domaine [0, π] en une suite de N+2 (N∈IN) points 2 à 2 distincts
et définie par :

14 | P a g e
 π
𝑥𝑖 = 𝑖ℎ ∀ 0 ≤ 𝑖 ≤ 𝑁 + 1 𝑎𝑣𝑒𝑐 ℎ =
𝑁+1

Posons :
N+1 𝜋
𝑙= , 𝑙 𝑑𝑒𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑙 ′ 𝑖𝑛𝑑𝑖𝑐𝑒 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑜𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑢𝑖𝑡𝑒 (𝑥𝑖 ) 𝑐𝑜𝑟𝑟𝑒𝑠𝑝𝑜𝑛𝑑𝑎𝑛𝑡 𝑎
2 2

Remarque : 𝒍 ∈IN SSI N est impaire.

Considérons N impaire dans tout ce qui suit
On vérifie facilement que la suite (𝑥𝑖 )𝑖 est strictement croissante.
Posons 𝐾𝑖+1 = [𝑥𝑖 , 𝑥𝑖+1 ] ∀1≤𝑖 ≤𝑁−1
2

Posons 𝑉ℎ = {𝑣 ∈ 𝐶 0 ([0 ; π]) | 𝑣|𝐾 1 ∈ 𝑃1 (𝐾𝑖+1 ) , ∀ 0 ≤ 𝑖 ≤ 𝑁}

𝑖+ 2
2

Posons
𝑥 − 𝑥𝑗−1
𝑠𝑖 𝑥 ∈ [𝑥𝑗−1 , 𝑥𝑗 ]
𝑥𝑗 −𝑥𝑗−1
𝜑𝑗 (𝑥) = 𝑥𝑗+1 − 𝑥 ∀0≤𝑗 ≤𝑁+1
𝑠𝑖 𝑥 ∈ [𝑥𝑗 , 𝑥𝑗+1 ]
𝑥𝑗+1 −𝑥𝑗
{ 0 𝑠𝑖𝑛𝑜𝑛
𝑗=𝑁+1
𝑜𝑛 𝑚𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑓𝑎𝑐𝑖𝑙𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑞𝑢𝑒 {𝜑𝑗 }𝑗=0 est une base de 𝑉ℎ , de plus on a :

𝜑𝑗 (𝑥𝑖 ) = 𝛿𝑖𝑗 ∀ 0 ≤ 𝑖, 𝑗 ≤ 𝑁 + 1
𝑗=𝑁
On peut donc déduire que {𝜑𝑗 }𝑗=1 est une base de 𝑉ℎ,0 avec

𝑉ℎ,0 = {𝑣 ∈ 𝑉ℎ | 𝑣(0) = 0 𝑒𝑡 𝑣(π) = 0 }

Soit T∈ 𝑉ℎ,0 , on peut écrire :

𝑇(𝑥) = ∑𝑁 𝑗=1 𝑇(𝑥𝑗 )𝜑𝑗 (𝑥)

{ ∀ 𝑥 ∈ [0, π ]
𝑇 ′ (𝑥)
= ∑𝑁 ′
𝑗=1 𝑇(𝑥𝑗 )𝜑𝑗 (𝑥)

En introduisant ces expressions dans l’équation (P.V) on obtient :

Pour T∈ 𝑉ℎ
π π
∫0 𝜆(𝑥)(∑𝑁+1 ′ ′
𝑗=0 𝑇(𝑥𝑗 )𝜑𝑗 (𝑥)) 𝜑𝑖 (𝑥) 𝑑𝑥 = ∫0 𝑓(𝑥)𝜑𝑖 (𝑥)𝑑𝑥

∀ 𝜑𝑖 ∈ 𝑉ℎ , ∀ 0 ≤ 𝑖 ≤ 𝑁 + 1
π
i.e ∑𝑁 ′ ′
𝑗=1[∫0 𝜆(𝑥)𝜑𝑗 (𝑥)𝜑𝑖 (𝑥) 𝑑𝑥]𝑇(𝑥𝑗 ) =
π π
𝜋 1 π
= ∫ 𝑓(𝑥)𝜑𝑖 (𝑥)𝑑𝑥 − (𝑒 2 − 1) ∫ 𝜆(𝑥)𝜑𝑁+1 ′ (𝑥)𝜑𝑖 ′ (𝑥) 𝑑𝑥 − ∫ 𝜆(𝑥)𝜑0 ′ (𝑥)𝜑𝑖 ′ (𝑥) 𝑑𝑥
0 0 2 0

∀ 𝜑𝑖 ∈ 𝑉ℎ , ∀ 0 ≤ 𝑖 ≤ 𝑁 + 1 (13)

15 | P a g e
On obtient en utilisant (13) le système suivant :
π
Posons 𝐴𝑖,𝑗 = ∫0 𝜆(𝑥)𝜑𝑗 ′ (𝑥)𝜑𝑖 ′ (𝑥) 𝑑𝑥 𝑒𝑡
π π
𝜋 1 π
𝐹𝑖 = ∫ 𝑓(𝑥)𝜑𝑖 (𝑥)𝑑𝑥 − (𝑒 2 − 1) ∫ 𝜆(𝑥)𝜑𝑁+1 ′ (𝑥)𝜑𝑖 ′ (𝑥) 𝑑𝑥 − ∫ 𝜆(𝑥)𝜑0 ′ (𝑥)𝜑𝑖 ′ (𝑥) 𝑑𝑥 ∀ 1 ≤ 𝑖, 𝑗 ≤ 𝑁
0 0 2 0

∑ 𝐴1,𝑗 𝑇(𝑥𝑗 ) = 𝐹1 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑖 = 1

𝑗=1
𝑁

∑ 𝐴2,𝑗 𝑇(𝑥𝑗 ) = 𝐹2 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑖 = 2

𝑗=1
𝑆1
⋮
⋮
⋮
𝑁

∑ 𝐴𝑁,𝑗 𝑇(𝑥𝑗 ) = 𝐹𝑁 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑖 = 𝑁

{ 𝑗=1

Calculs des coefficients 𝑨𝒊𝒋

π
𝐴𝑖,𝑖−1 = ∫ 𝜆(𝑥)𝜑𝑖−1 ′ (𝑥)𝜑𝑖 ′ (𝑥) 𝑑𝑥
0
𝑥𝑖
−1 1
=∫ 𝜆(𝑥)( )( ) 𝑑𝑥
𝑥𝑖−1 𝑥𝑖 −𝑥𝑖−1 𝑥𝑖 −𝑥𝑖−1

−1 𝑥𝑖
= 2 ∫ 𝜆(𝑥) 𝑑𝑥
ℎ 𝑥𝑖−1

−20
𝑠𝑖 2 ≤ 𝑖 ≤ 𝑙
ℎ
𝐴𝑖,𝑖−1 =
−40
𝑠𝑖 𝑙 + 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑁
{ ℎ

π
𝐴𝑖,𝑖+1 = ∫ 𝜆(𝑥)𝜑𝑖+1 ′ (𝑥)𝜑𝑖 ′ (𝑥) 𝑑𝑥
0

𝑥𝑖+1
1 −1
=∫ 𝜆(𝑥)( )( ) 𝑑𝑥
𝑥𝑖 𝑥𝑖+1 −𝑥𝑖 𝑥𝑖+1 −𝑥𝑖

16 | P a g e
 −1 𝑥𝑖+1
= ∫ 𝜆(𝑥) 𝑑𝑥
ℎ 2 𝑥𝑖

−20
𝑠𝑖 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑙 − 1
ℎ
𝐴𝑖,𝑖+1 =
−40
𝑠𝑖 𝑙 ≤ 𝑖 ≤ 𝑁 − 1
{ ℎ

π
𝐴𝑖,𝑖 = ∫ 𝜆(𝑥)(𝜑𝑖 ′ (𝑥))2 𝑑𝑥
0
𝑥𝑖+1
=∫ 𝜆(𝑥)(𝜑𝑖 ′ (𝑥))2 𝑑𝑥
𝑥𝑖−1
𝑥𝑖
1 −1 2 𝑥𝑖+1
= ∫ 𝜆(𝑥) 𝑑𝑥 + ( ) ∫ 𝜆(𝑥) 𝑑𝑥
(𝑥𝑖 −𝑥𝑖−1 )2 𝑥𝑖−1 𝑥𝑖+1 −𝑥𝑖 𝑥𝑖

40
𝑠𝑖 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑙 − 1
ℎ
60
𝐴𝑖,𝑖 = ℎ 𝑠𝑖 𝑖 = 𝑙

80
𝑠𝑖 𝑙 + 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑁
{ ℎ

Ecrivons maintenant le vecteur F

π π π
𝜋 1
𝐹𝑖 = ∫ 𝑓(𝑥)𝜑𝑖 (𝑥)𝑑𝑥 − (𝑒2 − 1) ∫ 𝜆(𝑥)𝜑𝑁+1 ′ (𝑥)𝜑𝑖 ′ (𝑥) 𝑑𝑥 − ∫ 𝜆(𝑥)𝜑0 ′ (𝑥)𝜑𝑖 ′ (𝑥) 𝑑𝑥 ∀ 1 ≤ 𝑖, 𝑗
0 0 2 0
≤𝑁

D’après la formule des trapèzes composites, on obtient le système suivant :

𝑁
π 𝑓(𝑥0 )𝜑𝑖 (𝑥0 ) + 𝑓(𝑥𝑁+1 )𝜑𝑖 (𝑥𝑁+1 )
𝐹𝑖 = [ + ∑ 𝑓(𝑥𝑘 )𝜑𝑖 (𝑥𝑘 )] ∀ 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑁
N+1 2
𝑘=1

𝜋
1 2 5 π
1 π
− [𝑒 − ] ∫ 𝜆(𝑥)𝜑𝑁+1 ′ (𝑥)𝜑𝑖 ′ (𝑥) 𝑑𝑥 − ∫ 𝜆(𝑥)𝜑0 ′ (𝑥)𝜑𝑖 ′ (𝑥) 𝑑𝑥
2 2 0 2 0

17 | P a g e
 𝑥1
π 1
𝐹1 = [𝑓(𝑥1 )𝜑1 (𝑥1 )] − ∫ 𝜆(𝑥)𝜑0 ′ (𝑥)𝜑𝑖 ′ (𝑥) 𝑑𝑥
N+1 2 𝑥
0
π
𝐹𝑖 = [𝑓(𝑥𝑖 )] ∀ 2 ≤ 𝑖 ≤ 𝑁 − 1
N+1
𝐹=

𝑥𝑁+1
π 1 𝜋 5
𝐹𝑁 = [𝑓(𝑥𝑁 )𝜑𝑁 (𝑥𝑁 )] − [𝑒 2 − ] ∫ 𝜆(𝑥)𝜑𝑁+1 ′ (𝑥)𝜑𝑁 ′ (𝑥) 𝑑𝑥
N+1 2 2 𝑥𝑁
{
C’est-à-dire
π 10
𝐹1 = [𝑓(𝑥1 )] +
N+1 ℎ
π
𝐹𝑖 = [𝑓(𝑥𝑖 )] ∀2≤𝑖 ≤ 𝑁−1
N+1
𝐹=

π 1 𝜋 5 40
𝐹𝑁 = [𝑓(𝑥𝑁 )] + [𝑒 2 − ]
{ N+1 2 2 ℎ

Ce qui conduit finalement au système :

𝐴𝑇ℎ = 𝐹
𝐹1
𝑇(𝑥1 )
𝐹2
𝑇(𝑥2 )
⋮
⋮
Où 𝑇ℎ le vecteur colonne 𝑇ℎ = , 𝐴 = (𝐴𝑖,𝑗 )1≤𝑖,𝑗≤𝑁 et 𝐹 = ⋮
⋮
⋮
𝑇(𝑥𝑁−1 )
𝐹𝑁−1
( 𝑇(𝑥𝑁 ) ) ( 𝐹𝑁 )

Programmation en utilisant le logiciel MATLAB et profile de température

Voir les pages suivantes.

SIMULATION

18 | P a g e