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Auteur
Pr. A.MASLOUHI Mars 2015
Sommaire
1- Introduction
2- Tenseur de contrainte
3- Equations générale de l’équilibre
4- Application à un fluide au repos
5- Propriétés locales du tenseur des contraintes
6- Directions principales contraintes normales principales
7- Représentation de Mohr
1- Rappels mathématiques
2- La dérivée particulaire
3- Les équations de conservation
2
REFERENCES
COURS
EXERCICES
3
CHAPITRE I : INTRODUCTION A LA MECANIQUE DES MILIEUX
CONTINUS
- action d’un fluide sur un corps en mouvement : avion, obus, navires, sous-
marins, voitures, etc.…
- écoulement d’un fluide dans des tubes ou plus généralement dans divers
mécanismes (pompes, turbines, turbomachines)
- écoulement d’un fluide dans un milieu poreux
- hydrostatique où équilibre des liquides et des corps flottant où immergés
- les mouvements des gaz lors d’une explosion où d’une combustion
- les mouvements turbulents des fluides
- l’étude des mouvements et de l’équilibre des corps solides déformables : la
théorie de l’élasticité, fatigue des corps
4
2- Hypothèses de continuité
a- continuité du milieu
Un milieu continu est un milieu dans lequel toutes les propriétés physiques
varient d’une façon continue d’un point à un autre. Par exemple la masse m est
une fonction continue des variables x, y, z, t, par tout sauf sur un nombre fini
de surfaces ou de lignes (surfaces ou ligues singulière)
Il faut admettre que les fonctions qui composent les équations de mouvement
d’un milieu continu, sont continues et dérivables par rapport à toutes les
variables, en effet :
Conséquence
M’
5
Fissure dans les solides
M’
M
4’
6
Pour tous ces exemples, il y a une non continuité dans le milieu. M et M’ ne
sont pas voisins.
Fonctions vectorielles
x Trajectoire de la particule
dx dx i
u Où ui Vitesse
dt dt
du d2xi
Où i Accélération
dt 2
dt
Fonctions scalaires
P Pression
ρ Masse volumique
T Température
Etc..
- méthode de Lagrange
- méthode d’Euler
7
a- Méthode de Lagrange
t0 t1
M0 M
x10 x1
x20 x2
x30 x3
b- Méthode d’Euler
8
ui= ui (xi, t)
u (M,t)
Trajectoire
dx dx i
u ; ui
dt dt
dx1 dx 2 dx 3
Avec u1 ; u2 ; u3
dt dt dt
dx1 dx 2 dx 3
dt
u1 ( x1 , x 2 , x 3 , t ) u 2 ( x1 , x 2 , x 3 , t ) u 3 ( x1 , x 2 , x 3 , t )
9
Ligne de courant (visualisation du champ de vitesse)
t0 = cte
U dx
u dx 0 i j k
u1 u2 u3
dx1 dx2 dx3
u2 dx3 – u3 dx2 = 0
u1 dx3 – u3 dx1 = 0
u1 dx2 – u2 dx1 = 0
10
dx1 dx 2 dx 3
u1 ( x1 , x 2 , x 3 , t 0 ) u 2 ( x1 , x 2 , x 3 , t 0 ) u 3 ( x1 , x 2 , x 3 , t 0 )
Remarque
Dans le cas d’un mouvement permanent ou stationnaire (c’est à dire que la vitesse
de la particule en un point de l’espace est constante en fonction du temps). Il y a
coïncidence entre la trajectoire et la ligne de courant.
Ligne d’émission
Trajectoire
Ligne d’émission
11
CHAPITRE II- ETUDE GENERALE DU VECTEUR CONTRAINTE ET DU
TENSEUR DE CONTRAINTE
1 INTRODUCTION
S
x3 n
D
x2 M T
x1
dS
Elles proviennent de l’action sur D de tout ce qui est extérieure au corps pris
dans son ensemble. Ces forces qui se réduisent en général aux forces de
pesanteur sont proportionnelles au volume de l’élément sur lequel elle agissent;;
s’écrivent :
fdv (f x i f x j f x k)dv
1 2 3
Dans (o, x1 , x2 ,x3 )
fx1 , fx2 , fx3 sont les composantes des forces volumiques suivant les trois
directions
12
TdS (Tx1 i Tx2 j Tx3 k )dS
T dépend de la position du point M de la surface et de l’orientation de dS
autour de M
T peut être décomposé en T Tn Tt Tn n Tt t
Tn : Composante normale à dS, appelée contrainte normale, tension, ou
compression
Tt : Composante parallèle à dS, appelée contrainte tangentielle, contrainte de
glissement, ou contrainte de cisaillement
2. TENSEUR DE CONTRAINTE
Nous allons montrer que le vecteur T pourra s’exprimer en fonction des
contraintes s’exerçant respectivement sur trois éléments de surfaces
triangulaires passant par un point M (x1 , x2 ,x3 )
C
x 1
x 2 dSx1
n
k
T
dSx2
i M j B x2
dSx3
A
x
x1 3
13
n est le vecteur unitaire de la normale à cette face dirigée de l’intérieur vers
l’extérieur.
x la contrainte exercée par le corps continu sur MBC du côté > 0
1
Convention de signe
- dans le cas où x s’exerce du côté des x > 0
(+ : appelée compression)
x
- dans le cas où x s’exerce du côté des x < 0
(- : appelée traction)
( nx1 , nx2 , nx3 ) sont les cosinus directeurs des angles formés par n et les axes (
x1 , x2 , x3 )
Soit T x n x x n x x n x 0
1 1 2 2 3 3
Rappel
14
-- L’indice muet : c’est lorsque l’indice est répété deux fois dans un monôme, ce
monôme en fait est remplacé par la somme de tous les termes en donnant à
l’indice les valeurs 1, 2, 3
3
A i Bi A1B1 A 2 B 2 A 3 B3 A i Bi A j B j A k B k
i 1
-- L’indice franc : c’est lorsque l’indice ne peut apparaître qu’une seule fois dans
le monôme
On peut vérifier que cette relation est vraie quelque soit la position du
tétraèdre par rapport aux coordonnée ( x1 , x2 , x3 ).
Alors T x n x x n x x n x
1
1
2
2 3 3
( x x i x x j x x k)n x ( x x i x x j x x k)n x
1 1
2 1 3 1 1 1 2 2 2 3 2 2
( x x i x x j x x k)n x
1 3 2 3 3 3 3
D’où les composantes de T suivant (M, i , j, k )
Ou sous la forme
Ti ij n j ( i ,j )= 1, 2, 3
15
Propriétés du tenseur ij
- Les composantes T sont des fonctions linéaires des composantes ij .
- ij = ji
x3
32
33 23
3 22
13 2 12
x2
31
x1
21
11
16
3. EQUATIONS GENERALE DE l’EQUILIBRE
i- Conditions d’équilibre
dx3 E F
x
x d x
2
2 2
A D
G
x2
M dx2
x d x
1 1
B C
dx1
x1
x 3
- les forces massiques agissant sur l’élément de volume (dx1dx2dx3) et dont les
composantes sont : (fx1 (dx1dx2dx3), fx2 (dx1dx2dx3), fx3 (dx1dx2dx3))
17
Sur la face MGEF normale à M x , agit la contrainte x dx 2 dx 3 et à pour
1 1
composantes respectives
x x dx 2 dx 3
1 1
x dx 2 dx 3 x x dx 2 dx 3
1 2 1
x x dx 2 dx 3
3 1
x x
( x x 1 1
dx 1 )dx 2 dx 3
1 1
x 1
x x x
( x )dx 2 dx 3 ( x x
1
dx 1 )dx 2 dx 3
2 1
1
x 1 x 1
2 1
x x
( x x dx 1 )dx 2 dx 3
3 1
x 1
3 1
En faisant le bilan des forces surfaciques sur les deux faces parallèles, on
obtient :
x x
1 1
dx 1dx 2 dx 3
x 1
x x
2 1
dx 1dx 2 dx 3
x 1
x x
3 1
dx 1dx 2 dx 3
x 1
Pour les autres forces traversés par M x 2 et M x3 , on a :
x 1 x2 x 1 x3
dx1 dx 2 dx3 dx1 dx 2 dx3
x2 x3
x 2 x2 x 2 x3
dx1 dx 2 dx3 dx1 dx 2 dx3
x2 x3
x 3 x2 x 3 x3
dx1 dx 2 dx3 dx1 dx 2 dx3
x2 x3
18
f surfaces
f
volumes
0
M x1
11 12 13
f1 0
x1 x2 x3
M x2 21 22 23
f2 0
x1 x2 x3
M x3 31 32 33
f3 0
x1 x2 x3
Avec ij P ij
11 22 33 P 12 13 23 0
et Fv = force de pesanteur par rapport à l’unité de masse
f 0
1
Fvi Fv f 2 0
f g
3
11 12 13
D’où ox1 : 0
x1 x2 x3
21 22 23
ox 2 : 0
x1 x2 x3
31 32 33
ox 3 : g 0
x1 x2 x3
19
P
Suivant les 3 axes ox 1 : 0
x1
P
ox 2 : 0 Equation de la statique des fluides
x2
P P
ox 3 : g 0 g
x3 x3
ox3 oh
P
g P(h) gh cte
h
si h =0 Cte = PAtm
P P PAtm h
P P
Nous avons toujours : g
x3 z
20
Pm PM
nRT RT
P PM
g
z RT
P
P z
Mg
P RT z
P0 z0
P Mg
log ( z z0 )
P0 RT
Mg
P ( z z0 )
e RT
P0
Mg
( z z0 )
P( z ) P0e RT
, Loi d’évolution de la pression
Mg
P M ( z z0 )
0 e RT
RT
M S’
S
X2
X1
21
la contrainte T sur une direction quelconque ' de cosinus directeurs ' i aura
pour expression :
T ' Ti n' i T1 n' 1 T2 n' 2 T3 n' 3
et comme T 1 11 n 1 12 n 2 13 n 3
T 2 21 n 1 22 n 2 23 n 3
T 3 31 n 1 32 n 2 33 n 3
23 (n 3 n'2 n 2 n'3 )
Contrainte normale
La contrainte normale est donné par la projection de T sur la normale n :
T
Tn
Tt
T n T n
22
et si on veut déterminer Tn par rapport aux composantes du tenseur de
contraintes, il suffit de faire n n ' dans la relation précédentes (1)
T n T n T i n i 11 n12 22 n 22 33 n 32 2 12 n 1 n 2 2 13 n 1 n 3 2 23 n 2 n 3
Contrainte tangentielle
Elle appartient au plan normal à n qui contient l’aire sur le quelle s’exerce la
contrainte T
T t T Tn T T n n
En module
Tt 2 T 2 T n2 comme T
2
T 12 T 22 T 32
1 0 0
'i j 0 2 0
0 0 3
23
Les 3 scalaires 1 , 2 , 3 sont appelés contraintes normales principales ou
valeurs propres du tenseur des contraintes
det i j I E 0
11 1 2 13 1 0 0
ij 21 2 2 23 et I E 0 1 0
31 3 2 33 0 0 1
11 1 2 13 1 0 0
det 21 2 2 23 0 1
0 0
31 3 2 33 0 0 1
11 12 13
det 21 2 2 23 0
31 32 33
On obtient un polynôme en 3
11 22 3 3 12 23 312
3 2 2 2
11 22 22 33 33 11
3 - I 2 + II + III = 0
24
Avec I 11 22 3 3 III 0
II 11 22 22 33 3 3 11 122 23
2
312 1 ii jj i j ij
2
11 12 13
III det i j det 21 22 23
31 32 33
* Les axes principaux des contraintes principales sont donnés par les
vecteurs propres.
i j x' j x' i
Par la suite, les composantes de la contrainte T , dont la normale n’i à pour cosinus
directeurs n’1, n’2, n’3 seront donnée par la relation (dans le repère principal) :
T 12 T 2
T 2
2 2 2 3 2
n' n' n'
2 1 2 2 2 3
1 2 3
T 12 T 2
T 2
2
1 22 2
3
25
6. REPRESENTATION DE MOHR
Tt
Plan de Mohr
Tn
t
n
Tn Tn
T O
M Tt
T
n , t , tel que :
Tt
On oriente le plan
n , t = +
2
Si T n i i x' i
T n1 1 x '1 n 2 2 x '2 n 3 3 x '3
T 2 Tn2 Tt 2 n12 12 n 22 22 n 32 32
Aussi on a Tn T n 1 n12 2 n22 3 n 32
Avec n 12 n 22 n 32 1 n 1
26
On obtient le système d’équation suivant
Tn2 Tt 2 12 n12 22 n 22 32 n 32
Tn 1 n12 2 n22 3 n 32
1 n 12 n 22 n 32
12 22 32 n12 T n2 Tt 2
1 1 1 n 2 Tn
22 1
1 1 1 n3
La résolution de ce système linéaire non homogène est donné par :
T n2 T t 2 22 32
det T n 2 3
1 1 1
n 12 n 12 , n 31
12 22 32
det T n 2 3
1 1 1
n12
T n Tt 2 2 3 22 T n 3 32 T n 2
2
12 2 3 22 1 3 32 1 2
Tt 2 T n 2 T n 3
1 2 1 3
Tt 2 T n 3 T n 1
n 22
2 3 2 1
Tt 2 T n 1 T n 2
n
2
3
3 1 3 2
Les 3 équations permettent de délimiter le domaine parcouru par le vecteur
contrainte.
27
1 Tt 2 T n 2 T n 3 0
2 Tt 2 T n 3 T n 1 0
3 Tt 2 T n 1 T n 2 0
2 3 2 3
2 2
Tt 2 T n 0
2 2
2 3 2 3
2 2
Tt T n
2
2 2
* Cette inégalité montre que T est dans le plan de Mohr, extérieur au cercle
2 3 2 3
centré au point d’abscisse et de rayon
2 2
2 3
* L’équation (2) montre que T est intérieur au cercle centré au point
2
2 3
et de rayon
2
* L’équation (3) conduit à un résultat analogue à (1) mais cette fois-ci avec
1 , 2
Tt
(n2 =
0)
(n1 = (n3 =
0)
0)
A 2 C B
3 Tn
1
1 2
2
2 3
2
28 1 3
2
Ces résultats montrent que pour l’orientation de la facette considéré,
l’extrémité du vecteur contrainte se trouve à l’extérieur des 2 plus petits
cercles (diamètre 1 2 et 2 3 ) et à l’intérieur du cercle de grand diamètre
(diamètre 1 3 ), les frontière de ces cercle sont respectivement atteintes pour
n1 = 0 , n2 = 0 , n3 = 0 , les 3 cercle sont appelées cercles principaux ou cercle de
Mohr.
11 11 0
i j 11 11 0 càd que 13 2 3 3 3 0
0 0 0
1 0
Soit la contrainte plane ' s’exerçant sur un plan
i j
0 2
traversé perpendiculairement par ox 3
x’2
x’2 n
n(2)
t T
2
(2)
x’1 n(1)
(1) 1
x’1
29
T1 n1 cos n 1 sin t 1
T n t
1
1 cos2 1 cos2 1 1 2
Tn 1 2 2 2 cos2 22 2 cos2
2 2
T n 1 1 2 1 1 2 cos 2
2 2
T t 1 2 1 sin 2
2
T peut s’écrire dans le plan n , t :
2
2
T 1 1 2 1 1 2 cos 2 n 1 1 2 sin 2 t
2
Ces équations montrent que T décrit un cercle centré sur l’axe des Tn en I
1 2 1 2
d’abscisse
2
et de rayon
2
1 2
De plus une rotation d’angle de n correspond à une rotation d’angle 2
sur le cercle.
2 0 T n 1 et T t 0
2 T n 2 et T t 0
Sur le repère o ,
x' 1 ,
x ' 2 ,
x' 3
2
30
Tt
x’2 n
2 I 1
M x’1
o 2 Tn
T
ii) Effectuons la représentation de Mohr lorsque n est repéré par un repère
orthonormé quelconque de base o, x 1 , x 2 , x 3 .
Soit l contrainte plane 11 12 s’exerçant sur un plan traversé
21 22
i j
perpendiculairement par o x 3 .
x2
x2 n
t n(2)
22
12 t(1)
21
x1
t(2) (2)
(1) 11 n(1)
1
x1
Remarque : par convention, on posera que la contrainte tangentielle exercée sur
la facette 21 12 (elle est orientée au sens opposé de ox 1 )
Les composantes du vecteur contrainte T exprimés par rapport o, x1 , x 2 , x3
31
11 n 1 12 n 2 n1 cos sin
T 21 n 1 22 n 2 Avec n n 2 sin t cos
0 0 0
D’ou Tn T n 11 cos cos 12 sin cos 21 cos sin 22 sin sin
1 cos 2
En posant cos 2 2 cos sin cos 2
2
1 cos 2
sin 2 2 sin cos sin 2
2
1 cos 2 1 cos 2
Tn 11 sin 2 12 22
2 2
Tn 1 11 22 1 11 22 cos 2 12 sin 2
2 2
De plus,
Tt T t 11 cos sin 12 sin sin 21 cos 2 22 sin cos
1 cos 2 1 cos 2 22
Tt 11 sin 2 12 21 2 sin 2
2 2 2
1 22 11sin 2 12
12
cos2 21
21
cos 2
2 2 2 2 2
Tt 1 22 11sin 2 12 cos 2
2
det i j I E 0 det 11 12 0
21 22
11 22 122 0
11 22 11 22 2 122 0
2 ( 11 22 ) 122 11 22 0
32
11 22 2 4 12
2
4 11 22 11 22 2 4 12
2
11 22
D’ou 1
2
1
2
11 22 2 4 122
11 22 1
2
2
2
11 22 2 4 122
1 2 11 22
Donc le cercle considéré est de centre I et de rayon
2 2
1 2
R
2
1
2
11 22 2 4 122
Construction directe
Tt
21 P
2
2 22 I 11 1
Tn
-21
Q
33
CHAPITRE III ; ETUDE DES PETITES DEFORMATIONS ET DU TENSEUR
DU TAUX DE DEFORMATION
Une propriété essentielle du milieu continu, c’est qu’une fois soumis à des
contraintes, les «éléments de volumes subissent des changements de position,
d’orientation et de forme que nous allons préciser.
Considérons dans un référentiel cartésien, la position du point P d’un corps
continu avant et après la déformation (déformation infinitésimal)
x3
u + du
Q Q’
dx dx’
p P’
u
x1
u 1 x'1 x 1
u 2 x'2 x 2 noté aussi u i x'i x i
34
u 3 x'3 x 3
dx'1 dx1 du 1
dx'2 dx 2 du 2
dx'3 dx 3 du 3
Par conséquent
u1 u1 u1
du 1 dx1 dx2 dx 3
x1 x2 x3
u 2 u 2 u 2
du 2 dx1 dx2 dx 3
x1 x2 x3
u3 u 3 u 3
du 1 dx1 dx2 dx 3
x1 x2 x3
u1 u1 u1
dx1' d x1 dx1 dx2 dx 3
x1 x2 x3
u 2 u 2 u 2
dx2' d x 2 dx1 dx2 dx 3
x1 x2 x3
u 3 u 3 u 3
dx 3' d x 3 dx1 dx2 dx 3
x1 x2 x3
u i
Ou encore dx i' d x i dx j ( j 1, 2 , 3 )
x j
P 'Q ' PQ d u
35
Aussi on peut écrire : PQ QQ' PP ' P'Q '
QQ' PP ' P'Q ' PQ
QQ' u PQ du PQ
P 'Q ' PQ du
u1 u1 u1
du1 d x1 d x2 d x3
x1 x2 x3
u2 u2 u2
du du2 d x1 d x2 d x3
x1 x2 x3
u3 u3 u3
du3 d x1 d x2 d x3
x1 x2 x3
du G dx G PQ
dx' 1 , dx'2 , dx' 3 sont les composantes du vecteur P'Q' qui peut s’écrire sous la
forme :
P 'Q ' PQ du
P 'Q ' PQ G PQ avec QQ' u du
PP ' du
PP ' G PQ
36
u1 u1 u1 u1
x1 x2 x3 x 1 dx
u u 2 u 2 u 1
G 2 du G PQ du 2 dx 2
x x2 x3 x
1 2 dx 3
u3 u3 u 3 u 3
x1 x2 x3 x3
Remarque
Dans le cas des petites déformations, les termes de la matrice G sont très
petits devant 1.
u i
1
ui
G
u i u j u i u j
i j 1 et i j 1
2 x j xi 2 xj x i
c à d que
37
u 1 1 u 1 u 2 1 u 1 u 3
x1 2 x 2 x 1 2 x 3 x 1
u 2 u 1 11 12 13
1
u 2 1 u 2 u 3 22 23
ij
2 x1 x2 x2 2 x 3 x 2 21
32 33
1 u 3 u 1
31
1 u 3 u 2 u 3
2
2 x 2 x3
x1 x 3 x3
1 u 1 u 2 1 u 1 u 3
0
2 x 2 x 1 2 x3 x 1
u 0 2
u1 1 u 2 u 3
3
1 2 0 0 1
2 x1 x 2 2 x 3 x 2 3
2 0
1 u 3 1
u1 1 u 3 u 2
2 0
x1 x3 2 x 2 x3
On à PQ PQ
u 3 u 2
x 2 x3
1
u 1 u 3
Avec 2 1 1
2 rot u
3 2 x x
3 1
u 2 u 1
x1 x 2
38
3- une transformation linéaire (D) appelé déformation pure définie par le
tenseur symétrique i j (appelé tenseur du taux de déformation)
11 12 13
ij 21 22 23
31 32 33
dx
3 dx2
O
B x2
dx1
/2
A x’3
u C’
x1
u + du
O’
B’
x’2
A’
x’1
39
* On définit la déformation longitudinale unitaire suivant ox 1 (l’allongement
unitaire)
O ' A' O A d u 1 u 1
x2
d x1 x 1
11
OA
u1
u 2 u 3
22 et 33
x2 x3
x1 x1
x2
u1
2
x2
1 u2
x1 x1
u 2
Avec 1
x1
u 1
2
x2
u 1 u 2
1 2 1
2 x 2 x 1
12
u 1 u 3 u 3 u 2
avec 13 1 et 1
2 x 3 x 1 2 x 2 x 3
32
40
Remarque
41
CHAPITRE IV- LES RELATIONS FONDAMENTALES DE LA DYNAMIQUE
(LES EQUATIONS DE CONSERVATION)
1- Rappels mathématiques
Théorème de la divergence
A1 A2 A3
V
x1
x2
dV
x3 A n
S
1 1 A2 n2 A3 n3 d S
Ai
V xi
dV S Ai1 ni d S formule d ' Ostrogradosky
V
grad f d V S
f n dS formule de Gauss
42
* Formule du rotationnel
V
rot A d V S
n A dS
* Formule de Stokes
En effet, si on considère une surface S limitée par une courbe fermée C, sur
laquelle, on fixe un sens de circulation
S n
A
C
S
n rot A d S
C
A dl le travail (circulaire) de A le long de la courbe
fermée
= au flux de son rotationnel qui s’appuie sur
cette
courbe.
2. la dérivée particulaire
Soit une fonction f ( M , t ) définie dans le repère ox1 , ox2 , ox3 lorsqu’on suit le
point M dans son mouvement la fonction f ( M , t ) est une fonction g (t ) de la
seule variable t .
Par définition, on nomme dérivée particulaire (ou dérivée matérielle), la quantité
d f
dt
En effet, si f ( M , t ) f ( x1 , x2 , x3 , t )
43
d f f f d x1 f d x2 f d x3
dt t x1 d t x2 d t x3 d t
d xi
En posant u i
dt
d f f f f f
u1 u2 u3
dt t x1 x2 x3
d f f f f
u grad f ui
dt t t xi
d A A Ai Ai
( u grad ) A uj
dt t t xj
terme local terme convectif
u grad u1 u2 u3
x1 x2 x3
Si le vecteur A est égal au vecteur vitesse U
u u2
du u
(u.grad )u grad (rot u )u
dt t t 2
44
Soit une intégrale de volume définie par :
I f (M , t )dV
V
dI df
( f .divU )dV
dt dt
V
dI df
( divf .U U .gradf )dV
dt dt
V
dI f
( divf .U )dV
dt t
V
dI f
dV f .U .n.dS
dt t
V S
Si I est une quantité vectorielle I A.dV
V
dI A A
dV A.U .n.dS i dV Ai .U n .dS
dt t t
V S V S
dI A
dV A.U n .dS
dt t
V S
Remarque :
dI
0 U n .dS Débit volumique sortant de S
dt
S
45
Le lemme fondamental
Si on a : f (M )dV 0
D
Soit un volume V d’un milieu continu que l’on suit dans son mouvement et dont la
masse M .dV
V
Étant donné qu’il n’y a ni source ni puit, M reste constante lors de son
déplacement.
dM d
La dérivée particulaire .dV 0
dt dt
V
d d
dt .dV dV .divU .dV 0
dt
V V V
d
dt
( .div U )dV 0
V
46
d
.divU 0 Equation de Continuité
dt
u u u
divu 1 2 3 0
x1 x2 x3
Qv v
S
n ds Qm Qv
S2
S
1
U1 U2
1 S1 u1 2 S 2 u 2
S1 u1 S 2 u 2
47
ii- Théorème de Quantité de Mouvement
dS
.Fv .dV
M
dV
d[ K ]
[ A] [ Fext ]
dt
K .u.dV
[K ] D
0 ( K ) OM .udV
D
. .dV
[ A] D
0 ( ) OM . .dV
D
Fext .Fv .dV T .dS
[ Fext ] D S
0 ext
( F ) (OM .F v .dV ) (OMT )dS
D D
48
Cette égalité entre es torseurs se traduit par 2 égalités vectorielles
d
dt .dS
.u .dV .F v .dV T Fv Force de volume unité de masse
V V S
d
dt
.ui .dV .Fvi .dV Ti .dS
V V S
Le vecteur contrainte : Ti ij .n j
d
dt
.ui .dV .Fvi .dV ij .n j .dS
V V S
ij
x j dV ij .n j .dS
V S
d ij
dt vi x j .dV
.ui .dV .F .dV
V V V
De même
d ( .ui )
dt .ui .dV
t
.dV .ui .un .dS
V V S
d ( .ui ) u
dt
.dV .ui . i .dV
xi
V V
d du u
ui . .dV . i .dV .ui . i .dV
dt dt xi
V V V
d du d u
dt .ui .dV . i .dV ui ( . i )dV
dt dt xi
V V V
49
dui ij
. dt .dV .Fvi .dV x j .dV
V V V
dui ij
. .Fvi
dt x j
A l’équilibre
dui
0
dt
ij
On retrouve fi 0 avec : fi .Fvi
x j
dEC
ex int
dt
dui ij
. .Fvi
dt x j
dui ij
.ui . .ui .Fvi ui .
dt x j
d u2 (ui . ij ) u
. ( ) .ui .Fvi ij . i
dt 2 x j x j
d u2 (ui . ij ) u
. ( ).dV .ui .Fvi .dV dV ij . i dV
dt 2 x j x j
d u2 (ui . ij ) u
. ( ).dV .ui .Fvi .dV
dt 2 x j
dV ij . i dV
x j
V V V V
d u2 u
dt dV .ui .Fvi .dV ui . ij .n j .dS ij . i dV
2 x j
V V S V
dEC
ex int
dt
Avec
ui
int ij . dV
x j
V
dE dQ
ex
dt dt
Puissance thermique
E : énergie totale Puissance des forces extérieures
(Taux de chaleur reçue par le système)
Avec : E U EC
EC : Énergie cinétique
e : Énergie interne massique
dQ
Chaleur reçue par contact (à travers S) + chaleur reçue à distance (à
dt
travers V)
52
q.dS r. .dV r : taux de chaleur massique
S V
q : taux de chaleur à travers dS
q.n.dS r. .dV q q.n K .gradT .n (Loi de Fourier)
S V
dU dEC
ext q.n.dS r. .dV
dt dt
S V
dEC
Comme ex int
dt
dU
int q.n.dS r. .dV
dt
S V
d
dt e..dV q.n.dS r. .dV int
V S V
de q u
. dt .dV xii dV r..dV ij . x ij dV
V V V V
de q u
. i r. ij . i
dt xi x j
53
CHAPITRE V : APPLICATION AUX ECOULEMENTS DES FLUIDES
PARFAITS
1.2. Introduction
En mouvement, les forces agissant sur la particule d’un fluide parfait sont :
F m
i j
F vi 0 avec i j p i j
x j
p
Donnant : F v1 0
x1
p
F v2 0
x2
p
F v3 0
x3
Ce qui donne :
54
F m avec m dx 1 dx 2 dx 3
p
FV 1 1
x1
p
FV 2 2
x2
p
FV 3 3
x3
du 1
FV grad p équation d ' Euler
dt
d u1
u1 dt
dU du2
U u2 avec
dt dt
u3 du3
dt
On obtient ainsi la formule classique des équations d’Euler, valable pour un fluide
parfait :
55
1.3- La relation de Bernouilli
du
FV grad p
dt
du u u2
grad rot u u F V grad p
dt t 2
Hypothèses
u
- Pour un écoulement permanent 0
t
- Pour un écoulement irrotationnel rot u 0
- Si F V dérive de la force de pesanteur FV grad gh
- Si cte
u2
grad grad g h grad p
2
u2 p
grad ( gh ) 0
2
u2 p
gh cte Equation de Bernouilli
2
1 u2 p
h cte
2 g g
56
l’énergie par unité de poids est l’équivalent dimensionnel d’une hauteur définit
u2 p
par h qui est appelée la charge totale.
2g g
ligne de charge
u2
hV
2g ligne piezomètrique
p
hp
g tube de courant
ht
Plan de référence
a- Formule de Torricelli
57
Un grand réservoir contient un fluide qu’il laisse échapper par un orifice étroit
de section S. On se propose de calculer le débit du fluide qui s’écoule.
h B
ω S
ω
S section de l’orifice
ω section contracté
C 1 C : coefficient de contraction
S
V A2 pA V2 pB
hA B hB
2g g 2g g
Au point B hB 0 référence
p
p B p Atm dans l’orifice 0
x3
p Atm VB2 p
D’ou 0 h Atm 0
g 2g g
58
et VB2 2 g h VB 2gh
b- le tube de Pitot
C’est un appareil qui obéit au principe de Bernouilli et qui permet de mesurer les
vitesses d’écoulement en un point.
U A
pB
pA
h
V A2 pA V2 pB
hA B hB
2g g 2g g
pA V2 pB
0
g 2g g
V2 p pB 2 ( p A pB ) 2 Hg g h
D’ou A V
2g g fluide fluide
59
c- Tube de venturi
C’est une tuyaurie convergente - divergente qu’on intercale dans une conduite de
section S1 dont on veut déterminer le débit
P1
h
P2
S1 U1 S2 U2
②
①
u12 p1 u 22 p2
h1 h2
2g g 2g g
h1 h2 Référence
u12 p1 u 22 p2
2g g 2g g
p1 p2 u 22 u12 u 22 u2
(1 12 )
g g 2g 2g u2
p1 p 2 u 22 S 22
(1 2 )
g 2g S1
2g p1 p 2
D’ou u2
S 22 g
1
S12
p1 p 2
La différence se détermine à l’aide de deux tubes piézometriques où à
g
l’aide d’un manomètre différentiel relié à deux prises de pression statique.
60
D’ou le débit dans la conduite
QV ( m 3 / s ) u 2 S 2
On dit qu’il se produit une perte de charge. Ainsi entre deux points A et B de
l’écoulement, on aura :
u A2 PA u B2 PB
hA hB H
2g g 2g g
61
Chapitre VI : Application aux écoulements des fluides visqueux
Nous avons déjà vu qu’un milieu continu en mouvement est caractérisé par
l’équation de conservation de quantité de mouvement :
dui ij
. .Fvi
dt x j
* Pour i = j ij 1
u1 u u u
11 P 11 P 2.. ( 1 2 3 )
x1 x1 x2 x3
u2 u u u
22 P 22 P 2.. ( 1 2 3 )
x2 x1 x2 x3
u3 u u u
33 P 33 P 2.. ( 1 2 3 )
x3 x1 x2 x3
* Pour i j ij 0
u1 u2
12 21 12 ..( )
x2 x1
62
u3 u1
13 31 13 ..( )
x1 x3
u2 u3
32 23 32 ..( )
x3 x2
ui u j u
ij P.ij ( ) . k . ij
x j xi xk
1 ui u j uk
Avec ij ( ) et kk divu .u
2 x j xi xk
dui u u ij
. .( i u j i ) .Fvi
dt t x j x j
ui u P u u j u
.( u j i ) .Fvi ( ( i )) (. k ij )
t x j xi x j x j xi x j xk
u j
En posant ( ) (.u ) (divu )
xi x j xi xi
ui u P u j uk
.( u j i ) .Fvi .u . ( ) . ( )
t x j xi xi x j xi xk
ui u P
.( u j i ) .Fvi .u ( ) (.u )
t x j xi xi
63
u
.( u.u ) .Fv gradP .u ( ) grad (div.u )
t
Pour le cas d’u fluide incompressible cte divu 0
Projetée suivant les 3 axes ox1, ox2 , ox3
de q u
. i r. ij i
dt xi x j
T
D’après la loi de Fourier qi k .
xi
qi : flux de chaleur
64
k: la conductivité thermique
ij Pij ij
de T u
. (k ) r. ( P ij ij) i
dt xi xi x j
de T u u
. (k ) r. P i ij i
dt xi xi xi x j
ui
ij Dissipation visqueuse par frottement
xi
de T u
. (k ) P i
dt xi xi xi
* en fonction de l’enthalpie
On sait que :
P
h e h : enthalpie par unité de masse
L’équation de continuité
d d u
.divu i 0
dt dt xi
ui 1 d d 1
( )
xi dt dt
ui d 1
P P ( )
xi dt
65
de T d 1
. (k ) P.. ( )
dt xi xi dt
P
Sachant que h e
dh de d p de 1 dP d 1
( ) P ( )
dt dt dt dt dt dt
dh dP T
. (k )
dt dt xi xi
* en fonction de l’entropie
PdV
Comme de TdS avec S : entropie par unité de masse
m
P
de TdS dV
m
dV 1 V
P d ( PV ) dP
m m m
d ( PV ) PdV VdP
P dP
d( )
P dP
D’où de Tds d ( )
P
dh de d ( )
P dP P
dh Tds d ( ) d( )
dP
dh Tds
66
dh ds dP
T . .
dt dt dt
dS T
T (K )
dt xi xi
h h
dh ( )T dP ( ) P dT
P T
h h 1
Avec ( )P C p et ( )T (1 .T )
T P
1
( )p
T
1
Pour le cas des gaz parfaits
T
1
Par conséquent dh C p dT (1 .T )dP
dh dT 1 dP
D’où Cp (1 .T )
dt dt dt
dh dP T
(K )
dt dt xi xi
dT dP dP dP T
.C p . .T . (K )
dt dt dt dt xi xi
67
dT dP T
.C p . .T . (K )
dt dt xi xi
Si : cte 0
Les grandeurs locales et instantanées que l’on cherche à calculer sont en général
au nombre de six P, , T, ui . Elles sont liées par 6 équations couplées, qui
expriment pour un fluide visqueux Newtonien :
Equation d’état f ( P, , T ) 0
d
.divu 0
Continuité dt
du
.Fv gradP .u ( ) grad (div.u )
Mouvement dt
dT dP
.C p . .T . K .2T
Energie dt dt
En général Fv et sont données par la nature du problème et est la
dissipation visqueuse.
68
Pour le cas d’un fluide incompressible, le système se découple en 3 équations :
cte
Continuité divu 0
du
.Fv gradP .u
Navier - Stokes dt
dT
.C p . K .2T
Energie dt
RT
Equation d’état : P
M
d
Continuité : .divu 0
dt
du
Mouvement : .Fv gradP
dt
dT dP
Energie : .C p . .T . 0
dt dt
h fluide
x1
x3
69
Hypothèses
u1
0 u1 f ( x2 , x3 ) u1 f ( x2 )
x1
Suivant la direction ox1 :
P 2u1
0 (1)
x1 x2
Suivant la direction ox2
P
0
x2
Suivant la direction ox3
P
0
x3
70
Donc d’après les équations de conservation
P P( x1)
u1 u1( x2 )
2u1 1 P
(1)
x2 x1
u1 1 P
x2 A
x2 x1
1 P x22
u1( x2 ) A.x2 B
x1 2
x2
U
x1
Hypothèses :
1 dP x22
u1( x2 ) A.x2 B
dx1 2
71
Si : x2 0 u1 0 B0
1 dP h2
x2 h u1 U U A.h
dx1 2
dP
Pour le cas de l’écoulement de Couette, on considère 0 (l’écoulement est
dx1
U
provoqué par le mouvement de la plaque supérieure), A
h
U
D’où le profil de vitesse u1( x2 ) x2
h
x2
x1
x2
x1
Hypothèses :
72
dP
- Ecoulement engendré par
dx1
L’équation de base
1 dP 2
u1 x2 A.x2 B
2. dx1
Si : x2 0 u1 0 B0
1 dP 2
x2 h u1 0 0 h A.h 0
2. dx1
1 dP
A h
2. dx1
1 dP 2
u1 ( x2 h.x2 )
2. dx1
du1 du1 1 dP
La vitesse est maximale pour 0 (2.x2 h) 0
dx2 dx2 2. dx1
h
u1 U max Pour : x2
2
x2
h U max
x1
1 dP h2 h2
U max ( )
2. dx1 4 2
73
1 2 dP dP
U max h Avec : 0 la pression décroît dans le sens de
8. dx1 dx1
l’écoulement.
x22x
D’où : u1 4U max ( 2)
2 h
h
h
h x x2
qv u1.dx2 4.U max ( 2 2 ).dx2
0 h h2
0
h
x 2 x3 h 2 h3
qv 4.U max 2 2 4.U max
2 2
2h 3h 0 2h 3h
2
qv U max .h
3
x2
U max
U moy
2
qv U max .h U moy .h
3
2
U moy U max
3
74
4.4- Ecoulement Plan de Couette généralisé
x2
U
x1
Hypothèses :
L’équation de base
1 dP 2
u1 x2 A.x2 B
2. dx1
x2 0 u1 0 B0
1 dP 2
x2 h u1 U U h A.h
2. dx1
U 1 dP
A h
h 2. dx1
75
D’où
1 dP 2 U 1 dP h
u1 x2 ( ) x2 0
2. dx1 h dx1 2
1 dP 2 U
u1 ( x2 h.x2 ) x2
2. dx1 h
dP
0
dx1
dP
Ici : 0
dx1
dP
0
dx1
dP
- Pour : 0
dx1 x2
x1
dP
- Pour : 0
dx1
x2
76 x1
L’écoulement est renversé dans une partie de l’écoulement
x2
U
dP
0 dP
0
dx1 dx1
x1
dP
0
dx1
dP du1 dP
( )critique est obtenue en posant, 0 pour : x2 0 avec 0
dx1 dx2 dx1
1 dP 2 U
Comme u1 ( x2 h.x2 ) x2
2. dx1 h
du1 1 dP U
(2.x2 h) 0
dx2 2. dx1 h
1 dP U
Pour : x2 0 h.( )critique 0
2. dx1 h
dP U
( )critique 2
dx1 h2
77
h 2 dP
Si on pose la variable sans dimension P ( )
2U dx1
x x U
u1 P.U ( 2 ( 2 )2 ) x2
h h h
Et on aura pour :
U
P=0 u1 x2 Ecoulement plan de Couette
h
x x U
P = 1 u1 U ( 2 ( 2 )2 ) x2 Ecoulement parabolique non
h h h
symétrique
x x U
P > 1 u1 U ( 2 ( 2 )2 ) x2 Ecoulement parabolique non
h h h
symétrique
x
P = -1 u1 U ( 2 )2 Ecoulement critique
h
x x U
P<1 u1 P.U ( 2 ( 2 )2 ) x2 Ecoulement renversé
h h h
x2
P = -2 P=2
x1
P = -1 P=0 P=1
78
TD DE MECANIQUE DES MILIEUX CONTINUS
EXERCICE 1
u1 Ax1
A est une constante
u 2 Ax 2
EXERCICE 2
EXERCICE 3
Soit le mouvement plan d’un milieu continu, défini par son champ de déplacement :
ax bx ax bx
u 1 2 u 2 1 a,b étant des constantes
1 x2 x2 2 x2 x2
1 2 1 2
EXERCICE 4
L’air est considéré comme un gaz parfait et on admettra que la température est
constante.
79
3. Tracer la courbe de la variation de la pression avec la profondeur dans l’eau et
avec l’altitude en supposant que la pression atmosphérique règne au niveau de la
mer.
EXERCICE 5
Soit un réservoir ouvert, équipé de deux tubes piézométriques et rempli avec deux
liquides non miscibles :
- de l'huile de masse volumique ρ1=850 kg/m3 sur une hauteur h1=6 m,
- de l'eau de masse volumique ρ2=1000 kg/m3 sur une hauteur h2=5 m.
On désigne par:
- A un point de la surface libre de l'huile,
- B un point sur l'interface entre les deux liquides,
- C un point appartenant au fond du réservoir
- D et E les points représentants les niveaux dans les tubes piézométriques,
- (O, Z) est un axe vertical tel que ZC=O.
Appliquer la relation fondamentale de l'hydrostatique entre les points:
1. B et A. En déduire la pression PB (en bar) au point B.
2. A et E. En déduire le niveau de l'huile ZE dans le tube piézométrique.
EXERCICE 6
Soit un tube en U dont les branches sont très longues de section s= 1cm2, est
ouvert aux deux extrémités. Il contient de l’eau. D’un coté, on verse 10 cm3 d’huile, la
différence de niveau des surfaces libre est x=15 mm.
EXERCICE 7
Soit en un point M d’un milieu continu, la matrice associée au tenseur des contraintes i,j,
7a 0 3 3a
i, j 0 25a 0
3 3a 0 13
Définie par rapport à ( x1 , x2 , x3 ), k est une constante et a est un paramètre de charge :
80
1. Quel est l’état de la contrainte en M pour a=0
2. Déterminer les contraintes principales pour a=1
3. Déterminer les directions principales
4. Calculer la contrainte appliquée au point M sur la facette de normale (√2/2,
√2/2, 0)
5. Effectuer la représentation de Mohr
EXERCICE 8
u1 kx2
u 2 kx3 Ou k est constante petite
u 3 kx1
EXERCICE 9
Soit l’écoulement plan de Couette d’un fluide visqueux entre 2 plaques parallèles
dont l’une est mobile de vitesse U0
x2
x1
EXERCICE 10
81
Un réservoir cylindrique représenté par la figure est ouvert à l’air libre, a une section
SA de diamètre DA = 2 m. Il est muni, à sa base, d’un orifice de vidange de section SB et
de diamètre DB = 14 mm. Le réservoir est plein jusqu’à une hauteur H=(Z A – ZB) = 2,5 m
d’un liquide considéré comme fluide parfait, de masse volumique ρ=817 kg/m3.
EXERCICE 11
PA
h
PB
VA SB
B
82
A
EXERCICE 12
Soit l’écoulement laminaire permanent d’un fluide visqueux dans un tuyau, obéissant à la
loi de distribution des vitesses :
V(y)= ay(b-y)
EXERCICE 13
Soit le mouvement permanent d’n fluide visqueux incompressible entre deux plaques
horizontales distantes de h. L’écoulement du fluide se fait suivant une seule direction
x, le mouvement est provoqué par :
Le mouvement uniforme de vitesse V0 de la plaque supérieure, de cote y=h, alors
que la plaque inférieure est fixe
Et un gradient de pression, appliqué à la direction de Ox,. G est une constante
positive
p
G
x
1. Montrer que le champ de vitesses du fluide en M est indépendant de
l’abscisse x .
2. Montrer que l’accélération du fluide est nulle en tout point M
3. Ecrire l’équation de Navier-Stokes au point M du fluide et déterminer la
loi de pression au point M. Etablir la loi de distributions de vitesses v(y) du
fluide
4. Calculer la force de viscosité par unité de surface F, au niveau de chacune
des deux plaques, puis au niveau du plan médian (y=h/2)
5. On se place, dans le cas de l’écoulement de Couette. Déterminer la loi de
vitesses v(y)
83