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Thème 4 :
Équation d’état Rapport 3
d’un corps
INTRODUCTION
Dans le domaine de la thermodynamique, la compréhension des propriétés physiques
des solides est tout aussi importante que pour les liquides et les gaz.
Ce rapport a pour objectif de déterminer l'équation d'état d'un métal, plus précisément
du fer, à travers une expérience réalisée, nous allons décrire les différentes étapes de
l'expérience réalisée pour déterminer l'équation d'état du fer, ainsi que l'expérience
d'étalonnage du capteur de température qui a permis de calibrer des instruments utilisés.
En résumé, ce rapport vise à explorer les propriétés thermodynamiques d’un solide en
étudiant les relations entre leur température et leur volume ainsi que déterminer la relation
liant la résistance d’un capteur de température et la température associé à cette résistance.
Procédure :
Montage expérimental :
Alimentation à
Tige 50 cm, 10 mm
courant fort
Ø
Masse de 300 g
Tige 100 cm, 12 mm Ø
Pied en V, grand
Procédure :
Le fil en fer a été accroché entre deux supports et une masse de 300g a été relié au milieu, et un
thermomètre a été relié aussi au fil pour mesurer sa température. On fait passer un courant
électrique dans le fil par le générateur de courant afin d’élevé sa température par effet joule et
étudier l’effet de dilatation. Puis à chaque fois qu’on augmente le courant de 4A, on attend la
température pour se stabiliser autour d’une valeur (équilibre thermique) puis on mesure la
variation de la hauteur de la masse accroché au milieu du fil grâce au pied à coulisse fixé sachant
que le fil était tendu au début de l’expérience. Cette hauteur nous permettra de déduire facilement
la longueur du fil grâce à un simple calcul géométrique.
Justification des choix :
Nous avons choisi d'utiliser un pied à coulisse puisqu’il est un outil de mesure qui peut être
utilisé pour mesurer avec précision les dimensions de différents objets. Il est donc un choix
judicieux pour une expérience qui nécessite des mesures précises ce qui notre cas puisque
l’ordre de grandeur des variations sont en mm.
Le choix d'un générateur de courant pour chauffer un fil est justifié car ce type
d'équipement permet de fournir une source de courant constant qui peut être utilisée pour
produire de la chaleur de manière contrôlée, ce qui est important pour notre expérience où
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il est nécessaire de maintenir une température constante afin de chauffer le fil de manière
uniforme et éviter les fluctuations de température qui pourraient affecter les résultats de
l'expérience.
Le choix d'un fil en fer est dû à ses propriétés de dilatation thermique. De plus, le fil en fer
est assez robuste et peut résister à un courant élevé (grande résistance).
La masse a été choisie pour créer une tension suffisante dans le fil afin de permettre une
mesure précise de l’effet de dilatation en mesurant la variation de la hauteur de la masse à
chaque fois que le fils se dilate.
Hypothèse du travail :
On suppose que la masse de 300g est suspendue au centre du fil tout au long de
l’expérience.
On suppose aussi que le fil forme un triangle isocèle en se dilatant et donc on pourra
mesurer sa longueur en fonction de la hauteur et sa longueur initial.
L'effet Joule est le seul responsable de l'élévation de la température du fil.
On suppose que la température est uniforme et homogène sur le fil, c’est-à-dire que la
température indiquée par le thermomètre après avoir attendu l’équilibre thermique est la
même tout au long du fil.
Précautions :
S'assurer que le fil est bien tendu et que ∆ h=0.
S'assurer que toutes les connexions électriques sont correctement faites et isolées pour
éviter les courts-circuits. On évite également de toucher le fil électrique pendant
l'expérience.
Avant l'expérience, s'assurer que le thermomètre et le pied à coulisse utilisés pour mesurer
la température et la longueur sont calibrés et fixé correctement.
S'assurer que les supports utilisés pour suspendre le fil sont stables et ne bougent pas
pendant l'expérience, car cela pourrait affecter les résultats.
S'assurer que le fil et la masse atteignent un état d'équilibre thermique avant chaque
mesure en laissant suffisamment de temps pour que la température se stabilise. Ceci est
important pour obtenir des mesures précises de la dilatation du fil.
Résultats :
I en A Température en K ΔH en mm
0 295 0
4 301.2 0.93
8 327.2 3.97
12 384.8 9.87
16 486.1 18.91
20 731.3 33.24
Tableau N°1 : Variation de la hauteur en fonction de
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Schématisation de l’expérience
Par un simple calcul (Application du théorème de Pythagore), on obtient :
√ D
→ L=2 ∆ h2 +( )²
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I en A Température en
K
ΔH en mm L en mm
0 295 0 640
4 301.2 0.93 640.0027
8 327.2 3.97 640.0492
12 384.8 9.87 640.3043
16 486.1 18.91 641.1168
20 731.3 33.24 643.4445
Tableau N°2 : Variation de la longueur du fil en fonction de
la température (courant)
Discussion :
Idées de base :
Une idée de base qui pourrait nous faire penser à cette expérience est la relation entre la température
et la dilatation des solides. En effet, lorsque la température d'un solide augmente, les molécules qui le
composent sont plus agitées et ont tendance à se séparer légèrement les unes des autres, ce qui
entraîne une dilatation du solide et une augmentation de sa longueur. Cette relation est connue sous le
nom de coefficient de dilatation thermique et peut être mesurée expérimentalement. L'expérience
décrite ci-dessus pourrait permettre de mesurer ce coefficient pour un fil de fer spécifique et d'établir
une relation mathématique entre la longueur du fil et la température.
Validation des résultats :
Dans notre expérience, nous avons observé une relation affine entre la longueur et la température du
fil de fer, ce qui est en accord avec les prévisions de la physique thermodynamique. Selon la théorie, la
dilatation thermique d'un solide est directement proportionnelle à la variation de température et la
relation affine que nous avons trouvée peut-être expliquée par la théorie de la dilatation thermique,
qui indique que la dilatation thermique est proportionnelle à la température. Ainsi, nos résultats sont
en accord avec la théorie, ce qui renforce la validité de notre expérience. Cela confirme que notre
hypothèse de départ, selon laquelle la longueur d'un fil de fer est directement liée à sa température
dans des conditions de pression constantes, est correcte.
Lien avec la théorie :
Le lien avec la théorie de cette expérience réside dans la loi de dilatation thermique des solides, qui
établit une relation entre la variation de longueur d'un solide et la variation de température à pression
constante. Cette loi est représentée par l'équation suivante : ΔL = αLΔT où ΔL est la variation de la
longueur du solide, ΔT est la variation de la température, L est la longueur initiale du solide et α est le
coefficient de dilatation thermique du matériau. Dans notre expérience, nous avons observé que la
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longueur du fil de fer augmente avec la température, ce qui est en accord avec la loi de dilatation
thermique. En traçant un graphe de la variation de la longueur du fil en fonction de la température,
nous avons obtenu la relation suivante :
−6
L=7.993 ×10 T +0.637
1 ∂L 1 −6 −1
α= × = ×7.993 ×10 K
L ∂T L
Conclusion :
En conclusion, cette expérience a permis d'établir une corrélation entre la température et la longueur
d'un fil de fer. Les résultats obtenus montrent une relation directe entre la température et la dilatation
du fil, confirmant ainsi l'hypothèse de départ. Cette expérience permet donc de mieux comprendre le
comportement thermodynamique des solides et de fournir une méthode simple pour déterminer l'effet
de la température sur la longueur d'un fil métallique.
Procédure :
Montage expérimental :
Fiole jaugée
Thermomètre
Procédure :
On chauffe une quantité d’eau à l’aide d’une bouilloire d’eau électrique « chauffe ballon ». Après le
chauffage, on fait sortir le ballon on laisse l’eau se refroidir puis on mesure à fur et à mesure la
température de l’eau grâce à un thermomètre ainsi que la valeur de la résistance du capteur
branché à un multimètre de table mtx3250 à chaque fois que la température se stabilise.
Justification des choix :
Le thermomètre a été choisi car il permet de mesurer la température de l'eau avec
précision.
Le capteur de température a été choisi car il permet de mesurer la résistance électrique en
temps réel.
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Hypothèse du travail :
On suppose que la température est uniforme et homogène sur l’eau, c’est-à-dire que la
température indiquée par le thermomètre après avoir attendu l’équilibre thermique est la
même sur toute la fiole.
Les conditions environnementales telles que la pression atmosphérique, l'humidité et la
température ambiante sont constantes tout au long de l'expérience.
Précautions :
Lorsque l'eau est chauffée dans la bouilloire, elle peut atteindre des températures élevées.
On s’est assurer de manipuler l'eau chaude avec précaution pour éviter les brûlures.
Pour obtenir des résultats fiables et précis, on a laissé la température l'eau se stabiliser
pendant quelques minutes avant de prendre une mesure.
Résultats :
Voici les résultats obtenus lors de l'expérience, Ces données peuvent être utilisées
pour analyser la relation entre la température et la résistance.
Température (en kelvin) Resistance (en ohm)
359,15 1313,5
353,15 1297,7
348,15 1279,5
343,15 1256,6
338,15 1233,3
333,15 1217,5
328,15 1199,6
Courbe N°2 : Graphe représentant la variation 325,15 1189,7
de la longueur du fil en fonction de la 320,15 1172,1
température 310,15 1135,1
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T =0,268 R+6,677
Discussion :
Idées de base :
L'idée de base derrière cette expérience est de pouvoir obtenir des mesures de température précises et
fiables à l'aide d'un capteur de température en le calibrant correctement. Pour ce faire, il est
nécessaire d'étalonner le capteur en le comparant à une mesure de référence précise. L'objectif est
d'établir une corrélation entre la résistance du capteur et la température de l'eau dans laquelle il est
plongé. L'hypothèse de base est que la résistance du capteur varie de manière proportionnelle et
inversement proportionnelle à la température de l'eau lorsqu'elle est chauffée puis refroidie. Cette
expérience permettra ainsi de mieux comprendre le comportement du capteur de température et de
l'utiliser de manière plus efficace dans diverses applications, notamment l’expérience automatique.
En ce qui concerne la critique de l'expérience, la principale critique pourrait être que l'expérience ne
permet pas de quantifier l'incertitude de mesure ou l'erreur expérimentale associée aux mesures de
température et de résistance.
Conclusion :
En conclusion, cette expérience a permis de déterminer la relation entre la résistance et la
température d'un capteur de température, ce qui est essentiel pour l'étalonnage et l'ajustement précis
de la mesure de température. Elle avait pour objectif d'étalonner un capteur de température en
déterminant les écarts de mesure par rapport à une mesure de référence précise, afin d'ajuster les
valeurs mesurées du capteur pour qu'elles soient plus précises et fiables.
Les résultats expérimentaux ont montré une relation affine entre la résistance et la température du
capteur, ce qui a permis d'établir une relation globale entre ces différents paramètres. Cependant, il
est important de noter que l'expérience comporte certaines sources d'erreurs possibles, telles que des
imprécisions de mesure, des variations environnementales et des perturbations thermiques.
Conclusion du rapport
Les deux expériences présentées ont en commun l'étude de l'effet de la température sur un
matériau solide, mais elles ont été menées avec des objectifs différents. L'expérience 1 visait à établir
une corrélation entre la température et la longueur d'un fil métallique, tandis que l'expérience 2
cherchait à étalonner un capteur de température en déterminant sa relation avec la résistance.
Les expériences ont permis de trouver les relations suivantes :
→ T =0,268 R+6,677 Avec : - T la température.
→ L=7 . 993 ×10−6 T +0 . 637 - L la longueur.
- R la résistance.