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Exposé : Capteur Instrumentation

Proposé par : Mr HEDIRI


Rédigé par : AICHOUN Ahmed

BENTAYEB Hanine

CHERIFI Lyes

1 HASBELLAOUI Ahmed
Sommaire :
Introduction…………………………………………………………………….. 3

I. La jauge d’extensiométrie ……………………………………………………4

I.1. Généralité sur les jauges extensiométrique ……………………………….4

I.2. Définition ……………………………………………………………………4

I.3. Quelques caractéristiques importantes……………………………….……5

I.4. Les différents types de jauges extensiomestrique …………………………5

II. Principe de fonctionnement de la jauge extensiometrique…………………9

II. Domaine d’application……………………………………………………....11

IV. Inconvénient………………………………………………………. .……….11

Conclusion ………………………………………………………………………12

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Introduction
A travers notre quotidien on ressent le besoin de contrôler des paramètres physiques tel que la
température la vitesse la luminosité…, afin de mesurer ces grandeurs on a recouru à l’utilisation des
capteurs.

Les capteurs sont définis comme étant des organes de prélèvement d’information qui élabore à
partir d’une grandeur physique (tel que les ray-onnement lumineux, température…) en une autre
grandeur physique mais de nature différente dans la majorité des cas électrique et sous forme de
signale, ce signale étant utilisé à des fin de mesure ou de commande.

Il existe une multitude de capteurs que l’on classe en deux catégories, les capteurs actifs qui sont
généralement fondé dans leur principe sur un effet physique qui assure la conversion en énergie
électrique de la forme propre à la grandeur physique à prélever (énergie thermique mécanique ou de
rayonnement) et les capteurs passifs dont l'impédance est l'un des paramètres déterminants sont
sensible à la grandeur mesurée. La variation d'impédance résulte soit d'une variation de dimension du
capteur, c'est le principe de fonctionnement d'un grand nombre de capteur de position, potentiomètre,
inductance à noyaux mobile, condensateur à armature mobile, soit d'une déformation résultant de force
ou de grandeur s'y ramenant, parmi ces capteurs passifs on distingue la jauge extensométrique.

Ainsi à travers notre exposé nous allons nous intéresser à la jauge d’extensomètrie. Dans un
premier temps nous allons la définir et présenter sa particularité puis dans un second temps nous
verrons son principe de fonctionnement.

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I. La jauge d’extensiométrie
I.1 - Généralité sur les jauges extensiométrique :

L'origine des jauges à résistance électrique trouve sa source dans une série d'expériences conduites par
William Thomson au sujet des propriétés électromécaniques des métaux. A travers ses recherches on a pu
démontrer que la résistance électrique de certains fils varie lorsqu'ils sont étirés. Depuis, ce phénomène a
été quantifié comme étant le facteur de jauge qui est le rapport entre la variation de résistance unitaire
(ΔR/R) et l'allongement unitaire (ΔL/L) du conducteur.

Le développement des premières jauges fut en Amérique du Nord durant les années 1930 Ces premières
jauges consistaient en un fil enroulé autour d'un support de papier. En 1952, les anglais Sanders and Roe
introduisirent les jauges à trame pelliculaire qui sont fabriquées par un procédé de photogravure. Depuis
lors, c'est devenu la technique expérimentale d'analyse des contraintes la plus populaire.

I. 2 - Définition :

La jauge extensiometrique est un capteur résistif, celle-ci est constitué en des spires rapprochées
qui sont généralement fabriquées à partir d’une fine feuille métallique, faisant quelques µm d'épaisseur,
et d'un isolant électrique, cette dernière permet de notifier la déformation d'une pièce grâce à la
variation de la résistance électrique (plus les extensomètres s'étirent, plus leurs résistances
augmentent).

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I.3 - Quelques caractéristiques importantes :
a) La technique des jauges à résistance électrique est une méthode d'extensométrie indirecte,
ponctuelle, qui se pratique essentiellement sur des prototypes réels.

b) La jauge collée sur la pièce à étudier est un capteur passif qui nécessite un circuit de
conditionnement.

c) C'est la technique d'analyse expérimentale des contraintes la plus utilisée actuellement pour les
raisons suivantes :

- Fiabilité des mesures;


- Précision obtenue (1 μm/m) ;
- Simplicité de mise en œuvre par rapport à d'autres méthodes;
- Possède une chaîne de mesure efficace et performante;
- Coût faible par rapport aux autres méthodes;

d) L'utilisation des jauges se fait aussi bien en laboratoire qu'en chantier pour :

- États de contrainte statique et dynamique (basse fréquence) ;


- Concentration de contraintes, contraintes résiduelles, contraintes thermiques;
- Fabrication de capteurs divers et de pseudo capteurs;
- Techniques connexes comme les indicateurs de propagation de fissure.

I.4 - Les différents types de jauges extensiomestrique :

1- Jauge uniaxiale

Pour la mesure des déformations dans un seul axe


▪ Longueur de grille : de 0,2 à 114 mm
▪ Déformations maximales : +/-1,5 à +/-20 %

▪ Température d'utilisation : -269 à +400 °C


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2- Jauge bi-directionnelle (Rosette en T)

Mesure les déformations dans 2 axes (à 90°)


▪ Longueur de grille : de 0,76 à 6,35 mm;
▪ Déformations maximales : +/-1,5 à +/-20 %;
▪ Température d'utilisation : -269 à +400 °C.V

2 D

3- Rosette 3 directions rectangulaire (jauge 3D)


Permet de connaître la direction et la valeur de la déformation principale

▪ Longueur de grille : de 0,79 à 6,35 mm;


▪ Déformations maximales : +/-1,5 à +/-20 %
▪ Température d'utilisation : -269 à +400 °C.V

3D

6
4-Rosette 3 directions delta (jauge 3D)
Permet de connaître la direction et la valeur de la déformation principale
▪ Longueur de grille : de 0,79 à 3,18 mm;
▪ Déformations maximales : +/-1,5 à +/-20 %;
▪ Température d'utilisation : -269 à +400.V

4- Rosette torsion (jauge couple)


Permet directement de réaliser la mesure de torsion
▪ Longueur de grille : de 1,57 à 6,35 mm;
▪ Déformations maximales : +/-1,5 à +/-20 %;
▪ Température d'utilisation : -269 à +400 °C.

6- Jauge pour la mesure des contraintes résiduelles


Permet de déterminer les contraintes résiduelles par la méthode du trou
▪ Longueur de grille : de 0,79 à 3,18 mm
▪ Déformations maximales : +/-1,5 à +/-20 %
▪ Température d'utilisation : -269 à +205 °CV

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7- Jauge soudable
Conçue pour être soudée directement par points sur la structure

▪ Longueur de grille : de 16 à 29,2 mm;


▪ Déformations maximales : +/-3 %;
▪ Température d'utilisation : -195 à +290 °C.;la

8- Jauge longue
Pour des mesures sur des matériaux non homogènes par exemple le béton

▪ Longueur de grille : de 19,05 à 101,60 mm;


▪ Déformations maximales : +/-2 à +/-20 %;
▪ Température d'utilisation : -269 à +400 °C.

9- Jauge détection de fissures


Conçu pour détecter simplement la présence d'une fissure ou atteint un certain niveau

▪ Longueur de grille : de 14 à 55 mm;


▪ Résistance : 0,05 Ω/mm ou 1 Ω/mm;
▪ Température d'utilisation : -195 à +120 °C.

Voir la documentation

8
10- Jauge pré-câblée

Jauge avec câble déjà soudé. Réalisation en standard ou sur mesure


▪ Longueur de grille : à la demande;
▪ Longueur des câbles : à la demande;
▪ Température d'utilisation : à la demande.

II. Principe de fonctionnement de la jauge extensiometrique


La jauge extensiometrique (souvent improprement appelée jauge de contrainte ou de
déformation) repose sur le principe de l’allongement ou du raccourcissement d’un fil résistif solidaire
du support qui se déforme. Lorsque le champ de déformation est relativement uniforme et uniaxial, la
jauge est placée suivant l’orientation principale de ce champ. Lorsque le champ de déformation est
surfacique (sans orientation préférentielle), il est nécessaire de placer au moins trois jauges (rosettes)
pour mesurer les composantes principales des déformations, ainsi que leur orientation.

En agissant par traction ou compression sur le fil, celui-ci s’allonge où se rétrécit. Cette variation
de longueur modifie sa résistance électrique. On mesure alors cette variation de résistance entre l’état
de repos et l’état sous contrainte. Le fil est agencé en spires de manière à ce que la déformation agisse
en même temps sur plusieurs tronçons du fil pour amplifier la variation de résistance électrique.

La résistance d ’un conducteur de section S et de longueur l’est égale à :

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Une variation de longueur provoque une variation de résistance selon la formule essentielle de
l’extensométrie :

K est le facteur de jauge dont la valeur est voisine de 2.

Remarque : Il est nécessaire de connaître le module d’élasticité du matériau en déformation


uniaxiale, et le coefficient de Poisson en déformation surfacique. Cette détermination est aisée pour le
métal car le module est bien défini (200 000 à 210 000 MPa). Cela est beaucoup plus difficile pour le
béton car le module varie entre 25 000 (béton bas de gamme) et 50 000 MPa (béton THP).

Le facteur de sensibilité transversale (K)

Lorsqu’une jauge collée selon une direction x est placée dans un champ de déformation εx, εy, ses
boucles de raccordement réagissent aussi à la déformation transversale εy. On obtient donc une variation
de résistance de la jauge qui a la forme suivante :

(9)
y

x

Boucle de
raccoudement

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III. Domaine d’application
Le collage de jauges se fait d’une manière générale sur tout matériau relativement homogène (acier,
béton, bois, composites, aluminium, etc.) avec des jauges adaptées au type de matériau.
Dans le cas des ouvrages en béton, possibilité de collage sur les armatures passives et actives du
béton.
La détermination de contraintes est possible à condition de connaître le module de déformation du
matériau et dans certains cas son coefficient de Poisson.

Exemples d’application :

▪ Comportement sous chargement / vérification en fatigue (structures métalliques et


Précontraintes) / suivi de structures ;
▪ Détermination du diagramme des déformations ;
▪ Détermination du module de déformation d’une éprouvette de béton ou de métal sous presse ;
▪ Vérification du fonctionnement de sections critiques (sous charges contrôlées ou sous trafic) ;
▪ Détection de fissures sur métal et sur béton, dans le cas des fissures de béton précontraint
. en association avec un capteur de déplacement (notion de couple Jauge/capteur) ;
▪ Libération de contrainte sur métal et sur béton.

IV. Inconvénient

▪ Ces capteurs sont longs à mettre en œuvre (préparation et nettoyage de la surface instrumentée,
collage de la jauge, soudage, protection de la jauge, etc.)
▪ Les jauges sur le béton permettent des mesures de déformation assez grandes dans les zone .
. comprimées mais elles ont une capacité de déformation limitée dans les zones de béton tendu
(maxi 100 à 200 µm/m) en raison des fissures qui s ‘y développent.
▪ La fiabilité des indications à long terme est faible (fluage et vieillissement du joint de colle,
baisse de l’isolation électrique, etc.) ;
▪ La correction des effets dus aux variations de température est indispensable ;
▪ La centrale d’acquisition nécessite d’être protégée pour des enregistrements de longue durée;
▪ Les jauges ne sont pas récupérables.

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Conclusion
Le but des extensomètres à fils résistants ou jauges de déformation (ou, abusivement, jauges de
contrainte1) est de traduire la déformation d'une pièce en variation de résistance électrique (plus les
extensomètres s'étirent, plus leurs résistances augmentent). Elles consistent en des spires rapprochées
et sont généralement fabriquées à partir d'une mince feuille métallique (quelques µm d'épaisseur) et
d'un isolant électrique, que l'on traite comme un circuit imprimé (par lithographie et par attaque à
l'acide).

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