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Chapitre III - Les capteurs

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A- Technologies de capteurs

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1- Capteurs résistifs

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2- Les capteurs inductifs
• Ils sont utilisés pour détecter un moment précis, synchroniser des
informations, déterminer des vitesses, compter le nombre de
tours… Ces capteurs comportent des enroulements de mesure
traversés par un flux d’induction magnétique fonction du
mesurande. Le mesurande peut être une position, un déplacement
linéaire ou angulaire. Certains de ces capteurs font jouer le
coefficient d’auto-induction d’une bobine traversée par un courant
alternatif. D’autres capteurs inductifs font appel à 2 bobinages,
dont on fait varier le couplage par déplacement du noyau par
exemple.

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2- Les capteurs inductifs

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2- Les capteurs inductifs

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3- Capteurs capacitifs :

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4- Détecteurs optiques (ou photoélectriques)

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5- Les capteurs à effet Hall :

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6- Capteur à ultrasons

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B- Les capteurs de Température

La notion de température nous apparaît avec celle


La sensation de chaud et de froid. Les premiers «
thermoscopes » étaient d’ailleurs gradués en
domaines « très chaud, chaud, tempéré, froid, très
froid »

La température est une grandeur intensive, c’est-à-


dire ne dépend pas de la quantité de matière.
La température est une grandeur repérable et non
directement mesurable

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I - Thermomètres à dilatation
1 - Thermomètres à dilatation de liquide
Dans ces appareils le principe utilisé est la dilatation apparente
d'un liquide dans son enveloppe.
Pour un liquide on peut écrire l'équation suivante :
V = V0( 1 + aT + bT2 + cT3 + dT4 )
En pratique l'équation utilisée s'écrit: V = V0( 1 + aT )
Avec a = coefficient variant suivant le liquide
Par exemples:
Acétone = 1,324 x 10-3/ °C
Benzène = 1,176 x 10-3/ °C
Toluène = 1,028 x 10-3/ °C

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I - Thermomètres à dilatation

2 - Thermomètres à dilatation de gaz


On étudie la variation de pression du gaz à volume constant quand on impose
des variations de température.
L`élément sensible est placé dans un milieu a une température T. Pour repérer
cette température on a une relation linéaire entre la pression et la
température
P=P0(1+βT)
Avec β une constante
P0 pression a T0= 0 °C

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I - Thermomètres à dilatation

3 - Thermomètres à dilatation des solides


Le Bilame: Un bilame est formé de deux lames ayant un coefficient de
dilatation différents. Les deux lames sont soudés et laminés ensemble.
Sous l'effet de la température le bilame s'incurve, la déflexion dépend de
la température. Application : principe du thermostat

Pour une barre d'un solide on peut écrire l'équation suivante :


L=L0( 1 +λ t)
L = Longueur de la barre à une température T
L0 = Longueur initiale
λ = Coefficient de dilatation suivant le métal

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II - Thermomètres électriques
1-a-Thermomètres à résistance
Si R0 est la résistance d'une pièce de platine à 0 °C, alors à la température θ (en
degrés Celsius), un modèle linéaire de la résistance de cette pièce donné :
R = R0 · (1 + αθ) avec α = 3.85·10-3 °C-1
Il existe également des modèles plus précis, comme ce modèle d'ordre 3 :
Rθ = R0(1 + αθ + βθ2 + γ(θ − 100)θ3) Avec α, β et γ sont des constantes
Résistivité Point de Domaine La sonde « Pt100 »
Métal à 0 °C fusion d'emploi R100/R0 est une sonde platine
µ.cm °C °C
qui a une résistance
Cuivre 7 1083 -190 à +150 1,427
Nickel 6,38 1453 -60 à +180 1,672 de 100 Ohms pour
Platine 9,81 1769 -250 à +1100 1,392 une température de 0
Indium 9 153 -269 à +27 °C

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II - Thermomètres électriques
1 -b- Thermomètres à thermistance
La loi de variation est de la forme
Elle est approximativement de la forme :

Le coefficient de température de la thermistance, défini par


est soit positif (C.T.P.) soit négatif (C.T.N.) suivant le signe de B. Pour une
C.T.N. la résistance diminue quand la température augmente.

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II - Thermomètres électriques
3 – Les Thermomètres a Thermocouples
Lorsque deux fils composés de métaux différents sont raccordés à leurs
extrémités et que l'une d'elles est chauffée, il se produit une circulation de
courant continu dans le circuit. C'est l'effet Thermoélectrique.
En général, la f.e.m. est de la forme : e = a(T1 - T2) + b(T12 - T22)

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VI- Exercices
Exercice 1 : Conception d’un thermomètre à liquide

Vous voulez construire un thermomètre donnant des températures


comprise entre 0°C et 200°C. Vous disposez d’un tube capillaire
cylindrique en verre qui pour une longueur de tige utile de 30cm contient
un volume de 24mm3. Ce capillaire est relié à un réservoir de verre.
Calculez :
1- Le volume du réservoir.
2 - La masse de mercure à utiliser.
3 - La sensibilité de l’appareil en mm3 par °C.
4 - Quelle pourrait être la résolution de l’appareil ? Cela induirait-il une
graduation aisée ? Que proposeriez-vous comme graduation ?
Données : densité du mercure à 0°C : dHg = 13,6 ; coefficient de dilatation
apparente du mercure dans le verre :  =1/6400 ; la distance entre deux
graduations ne peut être inférieure à 0,5 mm.

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Exercices

Exercice 2 : Correction de la colonne émergente d’un thermomètre

Un thermomètre à mercure plonge partiellement dans un bain dont on


veut déterminer la température . Quand on l’enfonce jusqu’à la
division n = 10 de la tige, il indique  = 75,00 °C, et quand on l’enfonce
jusqu’à la division n’ = 60, il indique ’ = 75,25°C.
Quel type d’erreur commet-on si l’on néglige le phénomène ? Déduire de
l’expérience la température  du bain dans l’échelle de ce thermomètre à
mercure. La température ambiant vaut : a = 15°C. On supposera que la
colonne émergente est à la température ambiante.

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Exercices
Exercice 3 : Formule empirique de correction de la colonne émergente
d’un thermomètre.
Lorsque pour un relevé de température à l’aide d’un thermomètre à
liquide, l’émergence est importante, la température lue doit être corrigée
à l’aide de la formule suivante :θc = θ l + n  (θ l - θ e)
avec : θ c : température corrigée; θ l : température lue; n : nombre de
graduation émergentes;  : coefficient de dilatation apparente du
liquide thermométrique dans le verre;  = 1/6400; θe : température
moyenne de la colonne émergente, estimée à la valeur approchée
suivante : (θ l - θa )/2 où a est la température ambiante.
Dans un laboratoire la température est de 20°C. On y mesure la
température de deux mélanges réactionnels avec des thermomètres à
mercure identiques. Ils sont gradués tous les degrés, de 0°C à 400°C.
Dans les deux cas, la première graduation émergente est celle indiquant
60°C. Les deux lectures de température sont les suivantes :
1er mélange : 105°C; 2ème mélange : 298°C
Quelles sont les températures des deux mélanges ? Comparer les
résultats et conclure.
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Exercices

Exercice 4 : Résidus de dilatation


Un thermomètre à mercure donne les indications
suivantes :n100 = + 102 dans la vapeur d’eau bouillante sous
la pression atmosphérique n0 = - 2 dans la glace fondante
Quelle est la température Celsius  lorsqu’on lit une
indication n ?
Application numérique pour n = 29.

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Exercices
Exercice 5 : Thermomètre à mercure
Un thermomètre à mercure est destiné à être utilisé entre 0 et 150°C. On
néglige la dilatation de l’enveloppe de verre. La dilatabilité moyenne du
mercure entre 0 et  (température en °C) est :

où a, b et c sont des constantes.


1- Définir l’échelle affine centésimale associée en exprimant t en fonction
de a, b, c et .
2 - Exprimer l’écart Δ = θ - t entre la température Celsius θ et la
température t repérée sur le thermomètre.
3 - Sachant que θ = t à 150°C, déterminer les températures t1 et t2 pour
lesquelles Δ passe par un extremum.

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Exercices

Exercice 6 :Thermomètre à résistance de platine


L’équation thermométrique d’un thermomètre à résistance de platine est,
entre 0°C et 630°C, de la forme

où R désigne la résistance du fil de platine à la température Celsius θ


On donne a =2  ; b = 8,12.10-3 .°C-1 ; c = -1,2.10-6 .°C-2
1-Exprimer l’écart Δ = θ -t entre la température centésimale linéaire t
définie par ce thermomètre et la température légale Celsius , en fonction
de t. Application numérique pour t = 80°C.
2-Déterminer à quelle température t de l’écart Δ passe par une valeur
maximale. En déduire l’écart maximum

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Exercices
Exercice 7 :Comparaison de deux thermomètres à résistance de platine
On considère deux fils de platine dont les résistances peuvent s’exprimer
en fonction de la température θ, exprimée en degrés Celsius, par les
relations :
avec a=2
b = 8,12.10-3 .°C-1
c = -1,2.10-6 .°C-2
et avec a’ = 15 
b’ = 7,35.10-2 .°C-1
c’ = -3,5.10-5 .°C-2
En utilisant comme grandeur thermométrique la résistance du fil de
platine, on peut définir une échelle thermométrique linéaire centésimale
(t ou t’).
Calculer, pour chaque thermomètre, l’écart (t - θ) en fonction de θ. Pour
quel température cet écart est-il maximal ?
En déduire l’écart (t – t’) entre les températures affichées par ces deux
thermomètres à 50°C. Conclusion.

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Exercices

Exercice 8 :Thermomètre à thermocouple.


1 - La f.é.m. du couple plomb - cobalt, lorsqu’une des soudures est à 0°C,
vaut 1,114 mV à 50°C, 3,902 mV à 150°C et 7,436 mV à 250°C. Vérifier
que, dans le domaine étudié (0°C, 250°C) cette f.é.m. peut se mettre sous
la forme :

et déterminer les coefficients a et b.


2 - Si le thermocouple n’avait été étalonné qu’à 250°C, et en admettant
pour E une loi de variation linéaire en fonction de la température θ, à
quelle température l’écart par rapport à la loi réelle serait-il maximal ?
On pourra tracer les deux courbes.

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Exercice 9
1. Donner la valeur de la résistance d’une sonde Pt 25 à une température de
273 K.
2. On plonge une sonde Pt1000 dans un fluide à – 30 °C. Après stabilisation,
on relève R = 998 Ω. Pourquoi est-on sûr que la sonde est fausse ?
3. Pour une Pt100, on mesure R(200 °C) = 175,86 Ω. Pourquoi R(400 °C) ne
vaut elle pas 351,72 Ω (soit 2 × 175,86 Ω) ?
4. Donner la valeur de la résistance à 100 °C d’une sonde Pt100 dont
l’intervalle fondamental est α = 39,2.10−4.
5. Toutes les sondes Pt100 peuvent-elles mesurer des températures comprises
entre –200 °C à 850 °C ?
6. On souhaite mesurer à ± 0,5 % une température de 630 °C dans un four de
brasage. Peut-on le faire avec une sonde Pt100 ?

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Exercices
Exercice 9 :Étude graphique d’un thermocouple
On maintient à 0°C l’une des deux soudures d’un thermocouple, et on
porte l’autre soudure à différentes températures. On mesure la force
électromotrice E du thermocouple
1- Tracer la courbe E = () et montrer que E est de la forme :
2-On veut utiliser cette f.é.m. E pour définir une échelle linéaire
centésimale t. Tracer E = () sur le même graphe que E = ().
3-Exprimer t en fonction de  et tracer t = ()
4-Exprimer l’écart (t - ) en fonction de q et tracer la courbe
correspondante. Conclusion ?

 (°C) 0 50 100 200 400 500


E (mV) 0 4,5 8 12 8 0

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Exercices

Exercice 10 :Thermomètre à thermistance


La résistance d’une thermistance vaut 33,8 k à 273 K, 3,16 k à 333 K
et 0,994 k à 373 K.
La résistance R peut être relier à la température absolue T par la
formule :

1- Déterminer les coefficients A et B.


2- On veut utiliser cette thermistance à 300 K pour mesurer de très
petites variations de température. Quelle est la plus petite variation de
température que l’on puisse mettre en évidence, sachant que l’on peut
mesurer une variation relative de résistance de 10-4 ?

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Exercice 11 :Étalonnage d`un thermomètre
On souhaite etalonner un thermometre a dilatation de liquide (mercure). Son
etendue de mesure va de 40 ºC a 65 ºC et son intervalle de graduation est de
0,1 C, toutefois l`utilsation d`un cathetometre permet d`apprecier le 1/5e de la
graduation.
On utilise

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Exercice 12
Une sonde a une constante de temps de 10 s. Au bout de combien de
temps cette sonde donne-t-elle une réponse exacte à 1/1000 près en
valeur relative ?

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Exercice 13
On dispose d'un capteur non linéaire de températures dans la gamme 0-
300°C, de sensibilité moyenne +0,85 mV/°C de 0 à 80 °C, +0,79
mV/°C de 80 à 180°C, +0,70 mV/°C de 180 à 300°C. Ce capteur
fournit une tension de 520 mV à 0°C.
Quelle est son indication à 300 °C ?

Le capteur précédent n'est pas strictement réversible (hystérésis). Les


sensibilités lors de la descente en température sont 0,69 mV/°C de 300
à 180°C, 0,77 mV/°C de 180 à 80 °C, et 0,83 mV/°C de 80 à 0°C.
Calculer le défaut de réversibilité exprimé en degrés Celsius au voisinage
de 0°C ?

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Exercice 15
Dans un four cylindrique symétrique et horizontal, la température θ sur
l'axe est donnée en fonction de la position x dans le four par la relation
θ = ax2 + bx + c, avec a = -0,16 , b = 17,8 et c = 260, formule où θ est
exprimée en °C et x est repérée en cm à partir d'une extrémité. Une
pièce de 10 cm de longueur est introduite dans l'axe du four et
convenablement centrée.
Calculer l'erreur maximale sur la valeur de la température de cette pièce
résultant de l'inhomogénéité du four ?

Exercice 16
Dans un four cylindrique symétrique et horizontal, la température θ est
donnée en fonction de la position x dans le four par la relation
θ = ax2 + bx + c avec a = -0,21 , b = 16,4 , c = 482, où θ est exprimée en °C
et x en cm. Une pièce de petites dimensions est introduite jusqu'au
centre du four, mais sa position n'est connue qu'à 0,5 cm près.
Quel est l'ordre de grandeur de l'incertitude qui en résulte sur la mesure
de la température ?

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Exercice 18
Un capteur de température non linéaire donne, après amplification, une
tension U fonction de la température θ en °C dans le domaine 0°C →
400°C. L'équation de sa fonction est U = aθ2 + bθ + c,
avec a = 2,870×10-5 , b = 1,69 × 10-3 , c = 3,2 . 10-2 , en exprimant les tensions
en mV et les températures en °C.
Quelle est, en uSI, la sensibilité de ce capteur à 300°C ?

Exercice1 9
On utilise un capteur dont la constante de temps est de 12 secondes. Au
bout de combien doit-on faire la mesure pour avoir une erreur relative
de l'ordre de 0,1 % de la variation totale ?

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Exercice 20
Entre 630 et 1064°C, la f.e.m. du thermocouple Pt-Rh 10% / Pt peut être
reliée à la température au vingtième de degré près par la fonction simple
θ = ae2 + be + c où a = -1,225 , b = 110,1 et c = 57,3. Dans cette formule,
les f.e.m. sont en mV et les températures en °C. Quelle est la sensibilité
du thermocouple Pt-Rh 10 % / Pt au voisinage de 1000 °C ?

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Exercice 21
Mesure de température par sonde PT100
Pour mesurer la température d'un liquide, comprise entre 50°C et 70°C on
utilise une sonde PT100 de résistance Rm(T)=R0(1+αT). R0=100Ω à
t=0°C et α=3,85 10-3 °C-1 le coefficient de température.
a) Quelle est la valeur maximale de la résistance Rm que peut prendre
dans notre application la sonde PT100 ?
b) Même question pour la valeur minimale.
c) Etablir l’expression de la tension différentielle du pont U
d) Déterminer R2 qui permet d’équilibrer le pont
e) Quelle est alors la sensibilité m en C de la sonde PT100. Pour mesurer la
température on utilise un pont comme présente sur la figure.
f) Exprimer la valeur de U en fonction de R1, R2 et Rm

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Exercice 22
On considère un capteur de température dont la résistance Rc varie en
fonction de la température T suivant la loi suivante : Rc = R0 (1 + a ΔT) où R0
représente la résistance du capteur pour T=25°C, et ΔT=T-25°C.
On donne a = 10-2 et R0 = 10 kΩ. On s'intéresse ici à la mise en œuvre de ce
capteur à l'aide d'un pont de Wheatstone.
On choisit les résistances du pont égales à R0 (10 kΩ) et on donne E = +9V.
1) Exprimer V2-V1 en fonction de ΔT et tracer la fonction de transfert du montage
sur la plage [0 ; 50°C].
2) Déterminer la sensibilité pour T=25°C ainsi que la linéarité du montage dans la
plage [0 ; 50°C].

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Exercice 23: sonde de température

1- Déterminer la relation entre uS, uE, R1 et R2.


2- La tension aux bornes de la diode diminue de 2 mV par °C.
A 20 °C, la tension de sortie est 7,34 V.
Pour quelle température a-t-on uS = 7,12 V ?
On donne : R1 = 4,7 kW et R2 = 47 kW.

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1- uS = 11 uE
2- 30 °C

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Mesure de température et chaîne de transmission optique :
On étudie ici le procédé de mesure de la température dans un puits de forage pétrolier, ainsi que sa
transmission au poste de contrôle. En raison de l'atmosphère explosive qui règne dans ce milieu, une
transmission par voie optique est préconisée. La figure ci-dessous illustre le principe de la chaîne de mesure :

u u " uC uL uS
capteur de conditionneur modulateur détecteur démodulateur
émetteur
température D1 D2
fibre optique

Etude du capteur et du conditionneur :


Le capteur est un ruban de platine dont la résistance R varie avec la température  selon la loi :
R =R0(1+a) avec R0 la résistance à 0 °C : R0 = 100  et a = 3,8510-3 °C-1
Ce capteur est inséré dans le circuit conditionneur de la figure ci-dessous : On donne I = 10,0 mA.

R2

R1

I
A1

R1 A2
R u "
u u u '
- U0

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1-Montrer que la tension u recueillie aux bornes de la résistance R s'écrit sous la forme :
u=U0(1+a)
Exprimer U0 en fonction de I et R0. Calculer U0.

2-Quel est l'intérêt du montage de l'amplificateur opérationnel A1?

3-Dans le montage construit autour de A2, la tension U0 est la même que celle qui a été définie à la
question 1. Montrer que la tension u' s'écrit sous la forme :
Exprimer b en fonction de a, U0, R2 et R1.
4-On souhaite inverser la tension uq' pour obtenir la tension u" qui s'écrit : u" =b . Représenter
un montage à amplificateur opérationnel assurant cette fonction et qui complète le conditionneur.

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Exercice 22
Étalonnage d'un thermomètre
Un thermomètre est étalonné par comparaison de n = 11 lectures de
température tk du thermomètre, chacune ayant une incertitude
négligeable, aux températures de référence correspondantes tR, k
connues, dans la plage de température de 21 °C à 27 °C, pour obtenir les
corrections bk = tR,k − tk sur les lectures.
Les corrections mesurées bk et les températures mesurées tk sont les
grandeurs d'entrée de l'évaluation. Une droite d'étalonnage
b(t ) = y1 + y2 (t − t0 ) est ajustée par la méthode des moindres carrés aux
corrections et températures mesurées. Les paramètres y1 et y2, qui sont
respectivement l'ordonnée à l'origine et la pente de la droite
d'étalonnage, sont les deux mesurandes, ou grandeurs de sortie, à
déterminer. La température t0 est une température de référence
exacte, choisie convenablement; ce n'est pas un paramètre indépendant à
déterminer par l'ajustement par moindres carrés. Une fois qu'on a
déterminé y1 et y2 ainsi que leurs variance et covariance estimées,
l‘équation peut être utilisée pour prédire la valeur et l'incertitude-type
de la correction à appliquer au thermomètre pour toute valeur t de la
température

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Ajustement par la méthode des moindres carrés
Sur la base de la méthode des moindres carrés, les grandeurs de sortie y1 et
y2 et leurs variance et covariance estimées sont obtenues en minimisant
la somme :

Cela conduit aux équations suivantes pour y1 et y2, pour leurs variances
expérimentales et pour leur coefficient de corrélation estimé

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Ajustement par la méthode des moindres carrés
Toutes les sommations vont de k = 1 à n,
où θk = tk − t0,
θ = (Σθk )/n,
et t = (Σtk )/n;
[bk − b(tk)] est la différence entre la correction mesurée ou observée bk à la
température tk et la correction b(tk) prédite par la droite ajustée
d'équation b(t) = y1 + y2(t − t0) à tk. La variance s2 est une mesure de
l'incertitude globale de l'ajustement, et le facteur n − 2 reflète le fait que
les deux paramètres y1 et y2, sont déterminés à partir de n observations.

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Calcul des résultats
Les données à ajuster sont indiquées dans le tableau. En prenant
t0 = 20 °C comme température de référence

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Calcul des résultats
La fonction linéaire qui correspond à la droite d'étalonnage peut alors s'écrire,
d'après les résultats obtenus pour l'ordonnée à l'origine et pour la pente

Incertitude d'une valeur prédite


L'expression pour l'incertitude-type composée de la valeur prédite d'une
correction peut être facilement obtenue en appliquant la loi de propagation
de l'incertitude
En remarquant que b(t) = f(y1, y2) et en écrivant u(y1) = s(y1) et u(y2) = s(y2),
on obtient:

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Exemple de bilan d’incertitudes :
Étalonnage d’un thermomètre à dilatation

1. Méthode, matériel mis en oeuvre et modèle mathématique


Principe
Méthode
Matériel
Modèle mathématique de mesure
2. Détermination des incertitudes-types
Détails des corrections
Bilan des incertitudes-types
3. Propagation des incertitudes et expression du résultat

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N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 50
N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 51
N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 52
N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 53
N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 54
La température en tête d’une colonne à distiller doit être maintenue constante à
138 °C. Cette mesure est réalisée par une sonde thermocouple de type T dont un
extrait de table est donné. La température ambiante est de 12 °C. L’étendue de
mesure du transmetteur est EM = 145 °C et le réglage du zéro est Z = 5 °C. Le
signal de sortie du transmetteur est en courant normalisé 4 – 20 mA.
1. Le transmetteur ne possède pas de circuit de compensation de soudure froide.
1.1. Déterminer les f.é.m. d’étalonnage, c’est-à-dire les deux tensions permettant de
régler le signal de sortie à 4 mA puis 20 mA.
1.2. Déterminer la relation entre le signal de mesure M (en mA) et la f.é.m. E (en mV) du
thermocouple, en supposant linéaire la relation M = f (E).
1.3. Déterminer la f.é.m. E (en mV) et la valeur du signal de mesure M (en mA) pour θ =
138 °C
2. Le transmetteur possède un circuit de compensation de soudure froide.
Pour ce nouveau cas, reprendre les questions ci-dessus.
3. Conclure sur le rôle du circuit de compensation de soudure froide.

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Exercice N°23 :
Un capteur mesure une grandeur physique G homogène à un temps. La
grandeur de sortie est is compris entre 4mA et 20mA. Le lien entre ces
deux grandeurs est :
is = 6 * 10-5.t2 + 3 * 10-2.t + 3,6 * 10-3 avec is en A et t en seconde.
1. Dans cette expression, quel est le mesurande ?
2. Quelle est l’expression de la sensibilité s ?
3. Quelles sont la valeur maximum tM et la valeur minimum tm de t
accessible par la mesure avec ce capteur ?
4. Quelle est l’expression de l’erreur de linéarité e(t) ?
5. Pour quelle valeur de t1 la sensibilité est-elle maximale ? Quelle est
sa valeur sM en μA/ms ?

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Exercice 24

fonctionnement

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Exercice 24

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C- Les capteurs de Pression

I – Définitions
On définit la pression comme le quotient d'une force F
(en newton) sur l'aire de la surface S (en m²) sur
laquelle elle s'applique :
F : force en Newton
S : surface en m²

II- Les différentes unités la Pression


1 pascal 1 1 1 cm d`eau 1 mm de 1 inchH 1 1
bar atmosph Hg psi torr
ère

Pascal (Pa) 1 105 101325 98,04 133 3,386 103 6892 133

Bar (b) 10-5 1 1,0133 980 10-6 1,333 10-3 33,86 10-3 68,9 10-3 1,33 10-3

atmosphère 9,869 10- 0,98716 1 968 10-6 1,316 10-3 33,42 10-3 68 10-3 1,316 10-3
6

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III - Différents types de pression
Pression absolue : pression mesurée au dessus du vide total ou du zéro absolu.
Le zéro absolu représente une absence de pression.
Le vide : il correspond théoriquement à une pression absolue nulle. Il ne peut
être atteint, ni même dépassé. Quand on s'en approche, on parle alors de
vide poussé.
Pression atmosphérique (ou barométrique) : C'est la pression exercée par
l'atmosphère de la terre. La pression atmosphérique au niveau de la mer est
de 1,012 bar.
Elle peut varier de +/- 25 mbar avec la pluie ou le beau temps.
La valeur de la pression atmosphérique décroît lorsque l'altitude augmente.
Pression relative : C'est la pression au dessus de la pression atmosphérique.
Elle représente la différence positive entre la pression mesurée et la pression
atmosphérique existante.
C'est celle qui est le plus souvent utilisée, parce que la plupart des capteurs
sont soumis à la pression atmosphérique et mesurent en relatif. Pour faire
une mesure en absolu, il leur faut un vide poussé dans une chambre de
référence (pression de gonflage d'un pneu par exemple).

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III - Différents types de pression
Pression différentielle : C'est la différence de deux pressions ou la
différence de grandeur entre une valeur de pression donnée et une
pression de référence donnée.
Pression hydrostatique : C'est la pression exercée au dessous de la surface
d'un liquide par le liquide situé au dessus, quand le fluide est au repos.
A l'intérieur d'une colonne de fluide se crée une pression due au poids
de la masse de fluide sur la surface considérée.
Cette pression est P = ρ x g x h (avec ρ masse volumique du fluide).

Pour chacun de ces récipients, la pression au


fond de ceux ci est identique :
P1 = P2 = P3 = Pa + ρ x g x h

Pression hydrodynamique : elle résulte de la vitesse du fluide en mouvement.


Un fluide qui se déplace crée une pression supplémentaire :

Avec v : la vitesse de déplacement du fluide en m/s

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III - Différents types de pression

Définition des pressions Constitution des capteurs correspondants

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IV - Constitution des capteurs de pression
Principe
Dans tous les cas, les capteurs de pression peuvent se ramener au
schéma synoptique ci-dessous.

Le corps d'épreuve est l'élément mécanique qui, soumis au variations de


la grandeur à mesurer a pour rôle de transformer celle-ci en grandeur
physique mesurable.

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IV - Constitution des capteurs de pression

On distingue deux grandes familles :


• Les capteurs utilisant un liquide
• Les capteurs à déformation de solide

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IV - Constitution des capteurs de pression
IV-1- Capteurs utilisant un liquide

Lorsque les pressions statiques sont faibles et que seule une indication
visuelle est requise, on se sert de manomètres visuels.

La figure ci-dessous montre respectivement les très simples manomètres à


tube en U, à puits (ou réservoir) et incliné.

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IV - Constitution des capteurs de pression
IV-1- Capteurs utilisant un liquide
Ces manomètres offrent des sensibilités différentes

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IV-1- Capteurs utilisant un liquide
les manomètres à tube en U, à puits (ou réservoir) et incliné.
Dans le cas de pressions élevées, on se sert de mercure comme liquide. Dans
ce cas, c'est la position d'un flotteur à la surface du mercure qui définit le
niveau de mercure, lequel à son tour définit la pression requise pour lui
faire atteindre ce niveau.

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IV - Constitution des capteurs de pression
IV-2- Capteurs à déformation de solide
On utilise ces capteurs en cas de besoin d'une indication ou d'un enregistrement
direct de la pression différentielle et là où un fluide de remplissage sera nocif
pour le procédé.
Sous l'action de la pression, un solide se déforme de manière élastique. Différents
matériaux sont utilisés, caoutchouc, matières plastiques, alliages métalliques,
acier inoxydable.

La membrane peut être soumise à une pression sur l'une de ses faces ou à deux
pressions (une par face). La pression peut agir directement sur la membrane
ou indirectement par l'intermédiaire d'une tige ou d'une liaison hydraulique.

On trouve notamment :
• Des manomètres à tube de Bourdon, à soufflet, à membrane dont jauge de
contrainte, transformateur différentiel et effet capacitif
• Des manomètres à effet piézo-électrique

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IV-2- Capteurs à déformation de solide
Manomètres à tube de Bourdon
Principe de la mesure: une pression appliquée sur l'ouverture d'un tube dont
l'autre extrémité est fermée tend à déformer ce tube recourbé. On mesure le
déplacement de la déformation à l'aide d'un ensemble mécanique.
L'étalonnage se fait en déplaçant les différents points de levier. Ces appareils
peuvent mesurer les pressions des gaz ou des liquides.

-La pression dans le tube modifie le rayon de courbure de celui-ci


-La déformation du tube est proportionnelle à la pression dans le tube
-Un dispositif à engrenage permet d’effectuer une lecture de la valeur
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IV-2- Capteurs à déformation de solide

Manomètres à soufflet
Dans ce manomètre, la pression déforme un élément ayant la forme d'un
accordéon. L'élongation résultante est traduite en signal électrique par
variation de résistance ou d'inductance.

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IV-2- Capteurs à déformation de solide
Manomètres à membrane
Souvent appelé « manomètre à diaphragme », c'est le capteur de pression le
plus répandu sur le marché. Par la déformation d'un élément ayant la
forme d'un disque, on mesure le déplacement de quelques micromètres.
Ces appareils peuvent mesurer les pressions des gaz ou des liquides.

- La pression déforme une membrane


- La déformation est proportionnelle à la différence de pression de chaque
coté de la membrane
- Un dispositif à engrenage permet une lecture de la pression

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VI - Les procédés de conversion

VI- 1 - Conversion par variation de résistance


La résistance d’un conducteur s’écrit ;

- R : la résistance en Ω;
- ρ : la résistivité du conducteur en m;
- l : la longueur du conducteur en m;
- S : la section du conducteur en m2.

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VI - Les procédés de conversion
VI- 1 - Conversion par variation de résistance
A-Potentiomètre
Principe de fonctionnement : La piste résistive est placée sur la partie fixe du
capteur et le mouvement mécanique a mesurer est accouplé a un curseur
qui se déplace sur celle-ci. Ainsi, la résistance entre un point fixe et la
partie mobile du potentiomètre est fonction de la position a mesurer.

Caractéristiques métrologiques . Ordres de grandeur


Linéarité :  0,5 à  1% de l’étendue de mesure (E.M.)
Hystérésis :  0,1 à  1 % de E.M. Capteur de pression différentielle
Résolution : meilleure que 0,03 % de E.M.
Rapidité : temps de réponse de 15 à 100 ms
Signal de sortie : de l’ordre du volt

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VI - Les procédés de conversion
VI- 1 - Conversion par variation de résistance
B-Jauges extensométriques à trame pelliculaire
Principe de fonctionnement : collées sur le corps d’épreuve assurent la
conversion directe d’une déformation  en variation de résistance R/R.
Associées en pont de Wheatstone elles permettent une compensation de
température, et, parfois un accroissement de la sensibilité en additionnant
les déformations dues à la striction.

E R
vm    K' p
4 R

Caractéristiques métrologiques . Ordres de grandeur


Linéarité et hystérésis :  0,2 à  1% de l’étendue de
mesure (E.M.) Un tube de Bourdon peut être, par
Résolution : meilleure que 0,02 % de E.M. ailleurs, associé à une partie
Précision : 0,5 à 2 % de E.M. flexible équipée de jauges
Rapidité : fréquence propre, 1 kHz à plus de 100 kHz
selon le corps d’épreuve

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VI - Les procédés de conversion
VI- 1 - Conversion par variation de résistance
C-Jauge à trame déposée
D-Jauges à piézorésistances diffusées
E-Jauges à fils tendus

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VI - Les procédés de conversion
VI- 2 - Conversion par variation de capacité
Un condensateur est composé de deux conducteurs séparés par un isolant. La
capacité d’un condensateur s’écrit :

- ε0 : permittivité du vide = 8, 85 10−12 ;


- εr : permittivité relative de l’isolant ;
- S : surface en regard en m2 ;
- e : épaisseur de l’isolant en m.

Une variation de capacité peut être obtenue en agissant sur l’un


des paramètres modifiant le champ électrique entre deux
conducteurs qui constituent en fait les deux armatures d’un
condensateur

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VI - Les procédés de conversion
VI- 2 - Conversion par variation de capacité
A-Premier paramètre : la surface des armatures

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VI - Les procédés de conversion
VI- 2 - Conversion par variation de capacité
B-Deuxième paramètre : la distance entre les deux électrodes (condensateur plan)

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VI - Les procédés de conversion
VI- 2 - Conversion par variation de capacité
C-Troisième partie : le diélectrique (r)
La déformation de ce dernier en provoquant un déplacement x du point de
fixation de la lame entraîne une variation c de la capacité :

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VI - Les procédés de conversion
VI- 2 - Conversion par variation de capacité
C-Troisième partie : le diélectrique (r)
Dans ses transmetteurs électroniques de pression, la firme Rosemount utilise une
variation différentielle de capacité. La figure ci-après montre, en coupe, la
constitution d’un tel élément capacitif comprenant une membrane dont le
centre se déplace au maximum de 50 ou de 100 m selon les modèles, entre
deux électrodes fixes A1 et A2 solidaires d’un isolant rigide et formant entre
elles deux condensateurs de capacité C1 (côté haute pression p1) et C2 (côté
basse pression p2)
le signal de mesure est de la forme :

Caractéristiques métrologiques . Ordres de grandeur


Linéarité  0,5  2 % de l’étendue de mesure (E.M.)
Hystérésis : inférieure à 0,02 de l’étendue de mesure (E.M.)
Résolution : meilleure que 0, 1 % de E.M.
Précision : 0,2 à 0,5 % de E.M. Capteur de pression avec conversion par capacité
différentielle (doc. Rosemount)
Rapidité : fréquence propre : 50 à 200 kHz selon le diamètre et
l’épaisseur de la membrane
Signal de sortie : 20 à 200 mV
N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 80
VI - Les procédés de conversion
VI- 3 - Conversion par variation d’inductance
• La figure ci-dessus montre l’association d’un tube de Bourdon vrillé avec un circuit
magnétique. L’armature de ce circuit, étant liée à l’extrémité libre du tube, tourne
autour de son point de fixation lorsqu’on applique une pression. Cette rotation
entraîne une variation différentielle des entrefers +e et -e.
• La variation des inductances L1 et L2 qui en résulte peut être convertie en signal de
mesure suivant deux montages.

Linéarité :  0,5 à 3 % de l’étendue de mesure (E.M.)


Hystérésis :  0,1 à 1 % de l’étendue de mesure (E.M.)
Résolution : meilleure que 0, 1 % de E.M.
Précision : 0,01 %
Rapidité : bande passante limité à quelques kHz
Signal de sortie : 100 à 400 mV
N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 81
VI - Les procédés de conversion
VI- 3 - Conversion par effet piézoélectrique
Les structures piézoélectriques utilisées comme corps d’épreuve assurent
directement la transformation de la contrainte, produite par l’application
d’une force F, en un signal électrique Q.

Linéarité :  0,1 à 1 % de l’étendue de mesure (E.M.)


Hystérésis : inférieure à 0,0001 % de l’étendue de mesure (E.M.)
Résolution : 0,001 % de E.M.
Rapidité : fréquence propre : 50 kHz à 1 MHz suivant la réalisation
Signal de sortie : 5 à 100 mV
Avantages : excellente réponse en fréquence, convenant à la mesure de pressions
rapidement variables ; miniaturisation ; très faible sensibilité à l’accélération < 0,001 %
par g ; absence d’alimentation du capteur

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VI - Les procédés de conversion
VI- 4 - Conversion par oscillations électromécaniques
VI- 5 - Photoélectricité
VI- 6 - Piézotransistors
VI- 7 - Thermistances (seulement pour les gaz)
VI- 8 - Systèmes asservis à équilibre de force

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VI - Les procédés de conversion
VI- 4 - Conversion par oscillations électromécaniques
VI- 5 - Photoélectricité
VI- 6 - Piézotransistors
VI- 7 - Thermistances (seulement pour les gaz)
VI- 8 - Systèmes asservis à équilibre de force

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V- Différents types de capteurs de pression

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Exercices 1

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Exercices

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V - Exercices

Exercice 2 : La mesure du niveau h d’un


réservoir est réalisée par un capteur-
transmetteur de pression LT1.
1. Il existe des capteurs-transmetteurs de
pression relative, absolue et différentielle.
Sachant qu'au dessus du liquide se trouve un
gaz non condensable maintenu à une pression
P0 constante, quel type de capteur transmetteur
doit-on utiliser ici ? Justifier la réponse.
2. Donner l'expression de la pression mesurée
en fonction du niveau h.

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 88


V - Exercices

Exercice 3 : La pression
différentielle mesurée à l’aide d'un
manomètre à tube en U en
réservoir est de 100 kPa.
Calculer la dénivellation du
mercure, si S1 = 100 cm2 et
S2 = 0,1 cm2.

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 89


V - Exercices

Exercice 4 :
Calculer la pression absolue au fond d'un réservoir ouvert à
l'atmosphère contenant de l'huile (masse volumique 900
kg/m3) de 1,5 m de niveau, la pression atmosphérique étant
de 101,3 kPa.

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 90


Exercice 5 : Un manomètre différentiel est constitué de
deux récipients cylindriques, de sections droites V - Exercices
respectives S1 et S2, reliés par un tube de section
intérieure S constante. L'ensemble contient deux
liquides non miscibles.
La masse volumique du liquide 1 est : ρ1 = 998 Kg/m3
La masse volumique du liquide 2 est : ρ2 = 1024 Kg/m3
P0 = 101,3 kPa : pression atmosphérique
1) Quelle est la pression exercée sur la surface de
séparation des deux liquides.
2) Calculer H1 si H2 = 20 cm
3) Si on exerce au-dessus du liquide 1 une pression
supplémentaire ΔP, la surface de séparation des deux
liquides se déplace de Δh.
L’expression de la sensibilité Δh / ΔP est donnée par la
formule : Δh / ΔP = 1 / g [ρ2 - ρ1 + S ρ1 / S1 + S ρ2 / S2]
Donner ΔP en fonction de Δh, g, ρ1, ρ2, S, S1 et S2
4) Si ΔP = 2000 kPa et S2 = 2S1 = 100s, la surface libre du
liquide 1 baisse de h1 et celle du liquide 2
augmente de h2. Calculer : Δh, h1 et h2.
N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 91
V - Exercices

Exercice 6 :
Un manomètre en U de section S
constante, contient un liquide de masse
volumique : ρ1 = 990 Kg/m3.
La pression atmosphérique
Patm = 101,3 kPa :
1. On exerce sur une extrémité du
manomètre une pression supplémentaire P
(voir figure).
Déterminer les expressions de h et a.
2. Calculer h et a pour P = 2000 kPa

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 92


V - Exercices

Exercice 7 :

Un capteur de pression offre une sensibilité de 2mV/V/kPa.


Considérant une alimentation de 20V, quelle sera la
sensibilité de sortie du capteur?

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 93


V - Exercices

Exercice 8 :
Si l'indicateur d'un régulateur est ajusté sur une échelle de
0% à 100%, pour une entrée de 4-20mA. Quelle valeur du
signal d'entrée fera que l'indicateur sera à 25%?

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 94


V - Exercices

Exercice 11 : fidélité, justesse

On procède à l’étalonnage de deux capteurs de pression P1


et P2. Les deux capteurs sont étalonnés dans les mêmes
conditions pour une pression connue de 2 bar à 1% près.
Les résultats sont :

Quel est le capteur le plus fidèle ? le plus juste ?

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 95


V - Exercices

Exercice 12 Un transmetteur de pression possède une étendue de


mesure allant de 0 à 6 bars. Son signal de sortie varie de 4 à 20 mA. Sa
précision est de +ou – 2% de l’étendue de mesures.
1) Donner la classe de précision de cet appareil.
2) Calculer sa sensibilité.
3) Quelle devrait être, si l’appareil était parfait, la valeur du signal de
sortie si la pression réelle est P = 4 bars ?
4) Quelle est la pression si la valeur du signal de sortie est I = 16 mA ?
5) Quelle erreur absolue maximale peut commettre cet appareil ?
6) Quelle est l’erreur relative maximale si P mesurée = 5 bars ?

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 96


V - Exercices

Exercice 13 - On donne les caractéristiques suivantes pour un


transmetteur 4-20 mA de pression différentielle (CERABAR PMC 133) :
Linéarité : +/- 0.2%
Stabilité : mieux que 0.1% par an
Influence de la température : +/- 0.6 mbar/10°C
Gamme réglée : 0 – 160 mbar
1) Quelle est la sensibilité du capteur ?
2) Que vaut le courant fourni pour P = 80 mbar ?
3) P mesurée = 80 mbar : que vaut l’erreur absolue de linéarité ?
Le transmetteur a été étalonné le 01/08/1999 à 30°C.
4) Quelle est l’erreur relative due à l’influence de la température
commise le 31/12/1999 à 0°C?
5) Même question pour la stabilité dans le temps (en%)

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 97


Exercice 14: Indicateur de pression
Soit un indicateur de pression ayant une etendue de mesure de 0 a 3 bars.
Pour une pression vraie de 930 mbar l`appareil indique 1 bar.
a) Donner l`erreur absolue, puis l`erreur relative de cette mesure.
b) Meme question si pour une pression vraie de 3070 mbar l`appareil
indique 3 bar.
c) Si on ne considere que les erreurs de zero et d`echelle , representer la
relation entre la mesure x et la grandeur mesuree X
d) En deduire la relation entre la mesure x et La grandeur mesuree X
e) En deduire la mesure pour une pression reelle de 1,5 bar

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 98


Exercice 16 : Pression hydrostatique

a) Donnez les valeurs de Pa, Pb, Pc et Pd si la pression


atmospherique sert de reference.
b) Meme question si la pression du vide sert de reference.
Le liquide est de l’eau, d = 20 cm, c = 10 cm.

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 99


Exercice 17 :
Un capteur de pression et son conditionneur donnent en sortie une tension v en
fonction de la pression suivant la fonction suivante : V = 33.10-3p – 3.10-6p² + 1.10-9
p3
Dans cette expression la pression p est en hectopascal (hPa) et la tension v en
millivolt (mV). La pression du milieu où l’on effectue les mesures par
l’intermédiaire de ce capteur est susceptible de varier entre 100 hPa et 2000 hPa.
1. Tracer l’allure de la courbe donnant v en fonction de p sur l’intervalle utile.
2. Quel est le mesurande ?
3. Quelle est l’étendue de mesure ?
4. Afin d’adopter une représentation linéaire approchée, on envisage deux
solutions possibles :
a. On linéarise en prenant la droite qui passe par les points d’abscisses 1000 hPa et
2000 hPa. Cette droite est appelée Da.
b. On linéarise en prenant la droite tangente à la courbe au point d’abscisses 1000
hPa. Cette droite est appelée Db.
Quelle est l’erreur maximale de linéarité et pour quelle(s) valeur(s) de p est-elle
obtenue pour chaque option ?
5. Quelle méthode devrait-on utiliser pour minimiser l’écart en linéarisant le signal
de sortie
N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 100
Exercice 18 :
On désire réaliser le circuit électronique ci-dessous qui mesure la différence de pression
atmosphérique par rapport à 1013 mb (pression moyenne) avec une sensibilité de
1mV/mb (tableau ci-contre) :
E est une source de tension fixe;
v est la tension à en sortie du pont
(image de la pression);
R0 sont des résistances ajustables
réglées à l'identique;
R est le capteur résistif linéaire de
caractéristiques définies
ci-dessous:

1- Donner l’expression de la tension v en fonction de E; R0 et R.


2- Montrer qu’à l’équilibre du pont ( lorsque v = 0 V ), on a : R = R0.
3- En utilisant le tableau caractérisant le capteur résistif, exprimer R en fonction de P.
Déterminer alors la valeur des résistances réglables R0.
4 - Exprimer v en fonction de E et P. La relation "v fonction de E et P" est-elle linéaire?
5 - En prenant E = 12V, calculer les valeurs respectives de v pour P = 900mb
et P = 1100mb.
N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 101
Calculer les erreurs relatives pour les deux valeurs de v calculées plus haut.
D- Les capteurs de débit
I- Généralités
Le débit, c'est la quantité de fluide qui s'écoule ou qui
est fournie par unité de temps. On peut déterminer le
débit d’un fluide à partir de sa vitesse.
Exemple : Le débit d'un cours d'eau, d'une pompe...

• Débit volumique:
– Q=v·A
– Unités: m3/s, m3/d, GPM.
• Débit massique:
– Qm = ρ · v · A
– Unités: kg/s, lb/s,...

Avec Q le débit du fluide, v la vitesse du fluide et A la section de la canalisation.


N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 102
Régime laminaire et régime turbulent

le nombre de Reynolds suffit pour déterminer le type d’écoulement :


Avec : V vitesse du fluide, Ø diamètre de la canalisation
et υ la viscosité cinématique du fluide.
Un écoulement est turbulent pour Re > 2200.
Dans le cas contraire, l’écoulement et laminaire

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 103


En matière de mesurage de débit hydraulique, on distingue trois
grandes familles de débitmètres suivant le paramètre physique mesuré :

– les débitmètres massiques ;


– les débitmètres volumiques ;
– les débitmètres hybrides (qui utilisent à la fois les propriétés
massiques et volumiques du fluide).

Chaque famille se décline en plusieurs types différents selon les


technologies utilisées.

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 104


N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 105
II-Débitmètres volumiques
Il est constitué de deux tubes coudés concentriques dont les orifices, en communication avec
le fluide dont on veut mesurer la vitesse, sont disposés de façon particulière.
•L'un, placé orthogonalement, à une vitesse relative v égale à la vitesse du fluide et une
pression statique ps égale à la pression ambiante.
•L'autre, placé dans le sens de l'écoulement, a une vitesse relative nulle et une pression totale
pt, somme de la pression dynamique et de la pression statique.
La différence entre ces pressions donne
la vitesse

v = vitesse
p = pression dans la conduite
(ps est la pression statique,
pt est la pression totale)
ρ = masse volumique du fluide

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 106


II-Débitmètres volumiques
Les débitmètres à tube de Venturi

Les différents organes déprimogéne


N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 107
II-Débitmètres volumiques
Les débitmètres à tube de Venturi

Les tubes de Venturi sont plus précis. Ces dispositifs permettent des mesures dans une
très large gamme de débit : d’une fraction de m3/h à quelques 105 m3/h selon le diamètre
de la conduite ; pour un montage donné, les valeurs extrêmes de l’étendue de mesure
sont dans un rapport 3 environ. La précision est de 1 à 2 % de l’étendue de mesure

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 108


II-Débitmètres volumiques
Les rotamètres
Un rotamètre est constitué d’un petit flotteur placé dans un conduit vertical conique

Le flotteur est en équilibre sous l’action de la force de la poussée


d’Archimède et de la traînée d’une part, et de son poids d’autre part :

SU2
gV  C x    0 gV
2
2 gV   0 
Le flotteur se place en une position où la vitesse U est telle que U   1
Cx S   
Le diamètre du conduit variant linéairement en fonction de la
hauteur z D  D 0  az

2 g V  0 
Le débit Q a pour expression : Q   az   1  kz
Cx   

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II-Débitmètres volumiques
Les rotamètres

•la gamme de débit va de 10-4 à 200 m3/h. Pour un rotamètre donné


La précision est de l’ordre de 3 à 10 % de l’étendue de mesure.

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 110


II-Débitmètres volumiques
Le débitmètre à coupelles, à hélice ou à turbine
Ce type d’anémomètre, désigne aussi comme moulinet, comprend
un corps d’épreuve formé d’un ensemble de coupelle ou d’une
hélice qui est mise en rotation par le fluide en mouvement. La
vitesse de rotation est mesurée par un dispositif tachymétrique.
On utilise les capteurs classiques de vitesse de rotation :
– La dynamo-tachymétrique ;
– Le capteur optique ;
– Le capteur inductif.

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 111


II-Débitmètres volumiques
Le débitmètre à coupelles à hélice ou à turbine
•l’écoulement du fluide entraîne, dans ce cas, la mise en rotation d’une turbine placée
dans l’axe de la conduite de mesure.
•La vitesse de rotation N (nombre de tours par seconde) est proportionnelle au débit Q : Q  KN

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II-Débitmètres volumiques
Le débitmètre à palette

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 113


II-Débitmètres volumiques
Les débitmètres ultrasonique
La mesure des vitesses s’effectue par ultrasons. Elle est fondée sur le principe de la
mesure par différence de temps de travail de l’onde ultrasonore émise par chacune des
sondes.

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II-Débitmètres volumiques
Les débitmètres ultrasonique

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 115


II-Débitmètres volumiques
Débitmètres à tourbillons de Karman ou effet vortex
Si l’on place un barreau perpendiculairement à
l’écoulement, des tourbillons alternés sont
produits dans le sillage de ce barreau, à partir
d’une certaine valeur du nombre de Reynolds Re

fD
La fréquence f de ces tourbillons mise sous forme S  FRe 
adimensionnelle définit le nombre de STROUHAL S : U
D étant le diamètre de la conduite et U la vitesse de l’écoulement.
fD
Or le nombre de STROUHAL est constant pour des valeurs de Re comprises entre  0 ,1 8 5
3.10² et 2.105 U

La vitesse et donc le débit peuvent alors être déterminés à partir de la mesure de la


fréquence f de l’échappement tourbillonnaire. Cette mesure peut être effectuée :
•Par des capteurs capacitifs de pression placés de part et d’autre de l’obstacle
•Par des fils chauds placés dans le sillage.

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 116


II-Débitmètres volumiques
Débitmètres à tourbillons de Karman ou effet vortex

fD
 0 ,1 8 5
U

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III-Débitmètres massique
Débitmètre à fil ou film chaud
On place dans un écoulement un fil ou un film porté par effet Joule à une
température supérieure à la température de cet écoulement. Il se produit
alors un échange de chaleur par convection. La température d’équilibre
du fil ou du film est déterminée par la mesure de sa résistance, elle est
fonction de la puissance Joule dissipée, de la vitesse, la température et la
masse volumique du fluide.

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III-Débitmètres massique
Débitmètre électromagnétique
L’induction magnétique, de l’ordre de 10−3 à 10−2T, est produite par deux
bobines placées de part et d’autre de la conduite de mesure. La conduite est en
matériaux amagnétique et est revêtue sur sa surface intérieure d’une couche
isolante. Deux électrodes de mesure sont placées aux extrémités du diamètre
perpendiculaire au champs B. Les bobines sont alimentées par une tension
alternative (30 Hz par exemple), afin d’éviter une polarisation des électrodes.
Deux électrodes isolées permettent de prélever la tension induite dont la
conductivité est assurée par l'écoulement du fluide
Par la mesure de la tension induite dans les électrodes, qui est en relation
directe avec le débit, on observe la valeur de l'écoulement

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 119


III-Débitmètres massique
• Basé sur la loi de Faraday: Débitmètre électromagnétique
– FEM = k B D v
– v = m/s
– D = mètres
– B = teslas
– k = 1 (métrique)
– FEM = Volts

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III-Débitmètres massique
Débitmètre électromagnétique

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 121


III-Débitmètres massique
Débitmètre massiques thermiques
Deux capteurs de température sont placées aux points A et B, de part et d’autre d’un
élément chauffant. Lorsque le débit est nul, l’échauffement est symétrique et
T1 = T2 : lorsqu’il y a débit, T1 diminue et T2 augmente : l’écart T = T2 - T1 est
proportionnel au débit massique Qm

Les capteurs de température peuvent être soit deux thermocouples, soit deux
résistances thermométriques constituant deux branches contiguës d’un pont de
WHEATSTONE dont les deux autres résistances sont fixes et dont la tension de
déséquilibre est le signal de mesure.

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III-Débitmètres massique
Débitmètre massiques thermiques
Les capteurs de température peuvent être soit
deux thermocouples, soit deux résistances
thermométriques constituant deux branches
contiguës d’un pont de WHEATSTONE dont les
deux autres résistances sont fixes et dont la
tension de déséquilibre est le signal de mesure.

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III-Débitmètres massique Débitmètre à effet Coriolis

a) Oscillation imposée au conduit de mesure


b) Direction des forces de CORIOLIS
c) Oscillation de torsion résultante

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III-Débitmètres massique Débitmètre à effet Coriolis

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III-Débitmètres massique Débitmètre à effet Coriolis
On utilise comme capteur une portion de canalisation horizontale en forme de
U. Un champ électromagnétique alternatif induit une rotation alternative selon
l’axe de la conduite. Le fluide s’écoulant dans le tube est contraint de suivre
cette rotation. Il se produit un phénomène alternatif de résistance ou d’aide à
la rotation, entraınant deux vibrations en amont et en aval du coude. Ces
vibrations sont en déphasage, déphasage dont l’amplitude est proportionnelle
au débit massique du fluide.

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Exercice n°1

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Exercice n°2

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Exercice n°2 (suite)

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N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 130
N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 131
E- Les capteurs de niveau

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 132


I- Introduction

La conduite des opérations de transfert et de stockage de liquides


dans des réservoirs impose que l'état de leur remplissage puisse être
apprécié, c'est à dire le niveau qu'y atteint le produit présent.

La saisie d'informations relative au niveau peut être effectuée sous


deux formes : la mesure continue ou la détection de seuils.

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 133


I- Introduction
A partir de multiples principes mis en oeuvre, applicables aussi bien en mesure
qu'en détection, on peut opérer un classement des méthodes les plus usitées :

Méthodes hydrostatiques avec traduction électrique


Méthodes basées sur une propriété électrique du liquide
Méthodes utilisant l'interaction d'un rayonnement avec le liquide.

Le choix d'une méthode appropriée amène à prendre en compte :

-Les propriétés physiques et chimiques du liquide ainsi que leurs variations


éventuelles ; conductivité, constante diélectrique, masse volumique, viscosité,
formation de mousse, caractère corrosif.
-Les conditions de stockage : température, pression, présence d'un agitateur
-Les facilités d'implantation.

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 134


II- Méthodes hydrostatiques
Rappel de physique

L'indication fournie par les dispositifs utilisés est une fonction continue de la
hauteur du liquide ; elle est indépendante de ses propriétés électriques mais
dépend, sauf pour le flotteur, de la masse volumique du liquide.
Pour un liquide homogène donné, la pression relative en fond de réservoir est
proportionnelle au niveau de celui-ci. La mesure de cette pression nous
informe directement sur le niveau de liquide, mais dépend de la masse
volumique du liquide.
On a la relation suivante :
P(Pa) = ρ(kg/m3) × g(m/s−2) × L(m)

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 135


II- Méthodes hydrostatiques
II-1 – Mesure par capteur à flotteur
Il existe plusieurs méthodes de mesure de niveau par flotteur, celles-ci
peuvent être séparées en deux groupes.
Flotteur maintenu par liaison mécanique

Principe mesure de niveau par flotteur

Flotteur industriel
N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 136
II- Méthodes hydrostatiques
II-2- Plongeur

Le plongeur est un cylindre immergé. Il est suspendu à un capteur


dynamométrique qui se trouve soumis à une force F (le poids apparent), fonction de
la hauteur L du liquide : F = P − ρ × g × s × L
Avec P le poids du plongeur, s sa section et ρ×g×s×L la poussée d’Archimède
s’exercant sur le volume immergé du plongeur (ρ : masse volumique du liquide, g :
accélération de la pesanteur).

Principe mesure de niveau par plongeur Plongeur


N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 137
II- Méthodes hydrostatiques

II-3- Mesure de pression

Principe de fonctionnement:
Un capteur de pression mesure la pression
relative au fond du réservoir.
Cette pression est l’image du niveau L
du liquide

Principe mesure de niveau par capteur de pression Capteur de pression

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 138


II- Méthodes hydrostatiques
II-3- Mesure de pression
II-3-1-Mesure du niveau à bulle
Le principe de mesure consiste à injecter, grâce à un tube, un faible
débit d’air au point le plus bas de la colonne d’eau que l’on souhaite
mesurer. Pour un faible et constant débit d’air, il y a équilibre entre la pression de sortie
d’air et la pression hydrostatique. A densité fixe la pression hydrostatique reste
proportionnelle à la hauteur d’eau.

Le régulateur agit de manière à avoir un débit très


faible. La pression mesurée est la pression en bout de
canne. P fournie donc une mesure du niveau L.

Le système comporte :
– Une canne d’injection ;
– Un manomètre mesurant la pression d’air
de bullage ;
– Un contrôleur de débit visuel (dit bulleur);
– Un régulateur de débit Mesure de niveau par bullage
N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 139
III-Méthodes électriques

Ce sont des méthodes employant des capteurs spécifiques, c’est à dire


traduisant directement le niveau en signal électrique.
Une sonde est introduite dans le bassin et sous l'influence du liquide, les
caractéristiques de capacité ou de résistivité de la sonde varies

- Capteurs conductimètriques

- Capteurs capacitifs

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 140


III-Méthodes électriques

III-1- Capteurs conductimètriques


La sonde est placée verticalement et sa longueur s'étend sur toute la
plage de variation de niveau. Le courant électrique qui circule est
d'amplitude proportionnelle à la longueur d'électrode immergée, mais sa
valeur dépend de la conductivité du liquide.

Principe mesure de niveau par capteur


de conductimetrique
N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs Capteur de niveau électrique
141
III-Méthodes électriques

III-1- Capteurs conductimètriques

Détection: En détection, on peut, par exemple, placer une sonde courte


horizontalement au niveau seuil. Un courant électrique d’amplitude constante
apparaît des que le liquide atteint la sonde.

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 142


III-Méthodes électriques
III-1- Capteurs capacitifs

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 143


III-Méthodes électriques
III-1- Capteurs capacitifs
Lorsque le liquide est isolant, un condensateur est réalisé soit par deux électrodes
cylindriques, soit par une électrode et la paroi du réservoir si celui-ci est métallique. Le
diélectrique est le liquide dans la partie immergée, l’air en dehors.
La mesure ou la détection de niveau se ramène à la mise en variation de capacité qui est
d’autant plus importante que la constante diélectrique ε du liquide est supérieure à celle
de l’air ; on prend généralement comme condition d’emploi de la méthode ε > 2.
Dans le cas d’un liquide conducteur, on utilise une seule électrode recouverte d’un
isolant qui constitue le diélectrique du condensateur dont l’autre est formée par le
contact du liquide conducteur.

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 144


IV - Méthodes par ondes acoustiques

Le transducteur est une céramique piézo-électrique pour les ondes


ultrasonores (40 kHz par exemple)

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 145


IV - Méthodes par ondes acoustiques

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 146


IV - Méthodes par ondes acoustiques

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 147


IV - Méthodes par ondes acoustiques

Radar
Le principe de fonctionnement est le même que celui
des ondes acoustiques, celle-ci sont remplacé par
des ondes electromagnetiques.
La vitesse des ondes electromagnetique est
indépendante de :
- la composition du gaz ;
- la température ;
- la pression ;
- densité ;
- les turbulations.

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 148


IV - Méthodes par ondes acoustiques

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 149


V- Méthodes par absorption de rayonnement gamma

Source

Récepteur

La montée du liquide dans le réservoir réduit progressivement


l'intensité de dose reçue par le détecteur dont le courant de sortie
décroît donc de façon continue, à mesure qu'augmente le niveau.

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 150


V- Méthodes par absorption de rayonnement gamma
Détection
En détection de niveau, la source et le détecteur sont placés en regard, au niveau
du seuil a signaler.
La source convenablement colmatée émet vers le détecteur un faisceau étroit et de
faible divergence, le détecteur est monté horizontalement. Selon que le niveau
du liquide est supérieur ou inférieur au seuil, le faisceau est ou non atténué par
le liquide, ce qui se traduit en un signal électrique binaire par le détecteur.

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 151


V- Méthodes par absorption de rayonnement gamma

Mesure de densité
On pourra utiliser cette technique pour mesurer la densité du fluide.
Le récepteur sera montée en parallèle avec la canalisation transportant le
fluide.

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 152


Exercises

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 153


Exercice n°2 : Un capteur de niveau pour une cuve à huile est réalisé à l’aide d’un condensateur cylindrique.
Celui-ci est constitué d’un tube dont la face interne réalise l’armature extérieure du condensateur, de rayon
Rext = 10 mm, entourant une barre réalisant l’armature intérieure du condensateur, de rayon R int = 5mm. La
hauteur totale du système est h = 1 m. Le capteur est positionné verticalement le long de la cuve de sorte qu’il
plonge dans l’huile. La hauteur d’huile dans la cuve correspond à la partie immergée du capteur, soit x. La
capacité d’un condensateur cylindrique de longueur L et dont l’isolant placé entre les armatures a une
permittivité électrique ε est donnée par : La permittivité relative de l’huile de la cuve est
Ɛr= 4, la permittivité de l’air au-dessus de l’huile est Ɛ0 = 8.85 10-12 F.m-1 .
1- Déterminer l’expression de la capacité totale du capteur en fonction du taux de remplissage x /h (où x est
la hauteur d’huile dans la cuve) sous la forme C(x) = C0 ( 1 + K x ) où C0 = C(x=0). Définir et déterminer la
sensibilité du capteur Sc .
2- Calculer la capacité minimale Cmin et la capacité Cmax du capteur. Calculer les impédances correspondantes
pour une fréquence de mesure f = 10 kHz. Conditionnement du capteur capacitif Le capteur est monté dans
un circuit en pont où le condensateur Cv est ajusté par étalonnage à la valeur C0 lorsque x = 0. Le générateur
fournit une tension sinusoïdale de valeur efficace Vg = 10 V à la fréquence f = 10 kHz.
3- Déterminer l’expression de la tension de mesure Vmes en fonction de la hauteur x. Le système de mesure
est-il linéaire ? Vérifier la compatibilité de votre résultat avec la courbe d’étalonnage fournie.

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 154


Exercice 2 : Mesure de niveau dans un réservoir ferme à atmosphère avec condensation
a) Indiquez sur le dessin la partie du transmetteur qui est soumise a la pression la plus
élevée.
c) Représentez P = P2 - P1 en fonction du niveau N, pour N compris entre 0 et H.
c) Calculez l’échelle (étendue de mesure) du transmetteur de pression différentielle.

d) Quelles sont les vannes qui permettent d’isoler le transmetteur (pour une éventuelle
réparation) ?
e) On considère que l’on règle le transmetteur de telle facon `a avoir le signal de sortie
maximum pour P = 0, 4 bar. On utilise la sortie 4-20 mA du transmetteur. Donnez la
courbe signal de sortie en fonction du niveau (pour N compris entre 0 et H).

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 155


Exercice 3 : Mesure de l’interface de 2 liquides par bullage
On donne ci-après le schéma de principe d’un système de mesure de
l’interface de 2 liquides par huilage.
a) Montrez que la mesure de la pression différentielle est l’image de la
position N et que cette mesure est indépendante du niveau supérieur du
liquide de densité D1.
b) Expliquez alors le principe utilisé pour la mesure de la position N.
c) Calculez l’étendue d’échelle du transmetteur de pression différentielle.
d) Calculez la valeur du décalage de zéro du transmetteur à effectuer.
e) Quelle est la fonction des deux appareils repères A et A’ ? Justifiez leur
présence.

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Exercice 4 : Mesure du niveau
On donne ci-après le schéma de mesure du niveau de ballon de chaudière
par transmetteur de pression différentielle.
a) Calculez l’échelle (étendue de mesure) du transmetteur de pression
différentielle, les branches A et B étant a 80°C. ( On demande la valeur
de P pour le niveau haut et bas )
b) Calculez le décalage de zéro du transmetteur a effectuer. (de telle façon
que, lorsque le niveau dans le ballon est minimum, ΔP = 0)

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 157


Suite Exercice 4 :
c) Si la température de la branche B est à 20°C et celle de la branche A à
80°C, quelle sera l’incidence :
- sur l’échelle (étendue de la mesure) ?
- sur le décalage de zéro ?
d) Précisez les positions HP et BP du transmetteur sur le schéma. Justifiez
ces positions.
e) Positionnez, sur le schéma, les vannes permettant de vidanger les
colonnes A et B, d’isoler le transmetteur
(pour une éventuelle réparation), d’étalonner le transmetteur (il faut que la
pression cotè HP soit égale à la pression coté BP pour étalonner le
transmetteur `a zéro, ceci quel que soit le niveau dans la chaudière).
f) On donne ci-joint les caractéristiques techniques des transmetteurs de
pression Platinum Standard.
Choisir le transmetteur pouvant être utilisée et donnant les meilleurs
résultats. Vous devrez justifier ce choix. On considère que l’on règle le
transmetteur de telle façon à avoir le signal de sortie maximum pour
P = 33 mbar.
g) Précisez la nature et la valeur du signal de sortie.
h) Donnez la courbe signal de sortie en fonction du niveau.
i) Avec quelle précision la mesure de niveau est-elle effectuée ? Donnez la
valeur absolue de l’erreur faite.
N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 158
Exercice 5 : Le niveau de lait de chaux dans le bac R2 est mesuré par un
transmetteur a membrane affleurante. La masse volumique de la solution
varie, et sa valeur maximale est ρM. Le niveau h a mesurer évolue de O `a H.
a) Écrire l’équation de la sortie du transmetteur de niveau notée SLT , en fonction
de ρ, ρM, h et H (cette sortie s’exprime dans l’échelle de 0 a 1).
Les fluctuations probables de la masse volumique de ρm (valeur minimale de ) a ρ
M entraînent une erreur sur la connaissance du niveau. On décide de corriger
cette mesure. Un densimètre DT, situé après la pompe de transfert, permet de
mesurer la masse volumique du lait de chaux. Le réglage de cet appareil
correspond au graphique ci-contre.
b) Donner l’expression de SDT en fonction de ρ, ρm, ρM.
c) En utilisant les résultats des questions a) et b), exprimer h/H indépendamment
de ρ .

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F- Capteurs de proximitees

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G- Méthode de choix des capteurs
industriels

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 161


Introduction
Pour choisir correctement le capteur industriel pour
une application donnée, la démarche proposée se
fera en tenant compte de trois informations

• la définition du cahier des charges

• les considérations techniques externes affectant le


choix du capteur

• les caractéristiques intrinsèques du capteur


N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 162
I- La définition du cahier des charges

Lisez attentivement le cahier des charges pour


identifier précisément:

• la nature et le type de grandeur physique à


mesurer ;
• la précision demandée par l’application ;
• le signal de sortie requis ;
• les contraintes financières ;

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 163


I- La définition du cahier des charges

Déterminez la technologie appropriée pour


l’application:

• électrique ;
• électronique ;
• mécanique ;
• pneumatique ;
• hydraulique ;

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 164


I- La définition du cahier des charges

Faites le choix de l’élément de mesure :

• en fonction du cahier des charges ;


• en fonction de l’application et des solutions
technologiques ;
• en fonction de la disponibilité chez les fournisseurs

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 165


II- Les considérations techniques externes
affectant le choix du capteur

La disponibilité en alimentation :

-la distribution électrique de courant alternatif


est-elle disponible ?
-devrons-nous plutôt utiliser une alimentation à
courant continu ?

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 166


II- Les considérations techniques externes
affectant le choix du capteur

La technologie à utiliser :

-sommes-nous en présence d’une application


requérant un circuit tout-ou-rien (alarme ou
détection de seuil) ou est-il nécessaire d’obtenir
une information proportionnelle ?
-quel est l’ordre de grandeur de la précision
recherchée ?
-quelle distance sépare l’ensemble capteur-
transmetteur de l’alimentation ?
-quel est le type de signal requis à la sortie ?
N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 167
II- Les considérations techniques externes
affectant le choix du capteur

l’environnement est-il :

-poussiéreux ?
-humide ou sec ?
-en atmosphère explosive ?
-à haute ou basse température (température
ambiante) ?

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 168


II - Les considérations techniques externes
affectant le choix du capteur

La dimension et la fixation du capteur :

-la dimension et le poids ;


-les modes de fixation ;
-l’endurance mécanique ;
-la résistance aux chocs et aux vibrations ;
-le degré d’étanchéité

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 169


III- Les caractéristiques intrinsèques du capteur
La gamme de mesure:
Les valeurs minimales et maximales de la grandeur physique à mesurer.
La sensibilité:
L'expression d’un signal suffisant élevé en fonction d’une grandeur physique
donnée.
La qualité:
Il doit être relativement précis, posséder une bonne répétabilité et être
exempt d'hystérésis. Il doit fournir un signal de sortie exact pour la
valeur de la grandeur physique mesurée
La linéarité:
Il doit être linéaire dans la plage d’utilisation de l’application qui nous
intéresse.
Le type de transduction:
Il faut déterminer le type de signal de sortie. Si la mesure se fait à une
grande distance par rapport aux circuits d’acquisition de donnée ou de
traitement, le capteur doit être accompagné d’un transmetteur 4-
20mA.
Il doit être peu encombrant et bon marché

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 170


Caractéristiques des capteurs de température

Récapitulation des caractéristiques des capteurs de température


Capteur Étendue de mesure Précision relative Sensibilité Temps de réponse
à l'étendue
de mesure
Bimétal -25C à +500C 1% à 2% excellente bon
Thermomètre à -50C à +1000C 0,5% à 2% bonne bon
bulbe (à
dilatation)
Circuit intégré -55C à +150C. 0,3% à 0,5% excellente bon
AD590
Circuit intégré -40C à +100C 0,5 à 1% excellente bon
LM335
Thermistance -40C à +200C 0,2% à 2% excellente bon
CTN
RTD pt 100 -180C à +650C 0,1% bonne excellent à bon
Thermocouple -200C à +2500C 0,5% à 3,0% bonne à passable excellent à bon
Thermomètre à +200C à +2500C 0,2% à 0,5% mauvaise mauvais
rayonnement
N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 171
avantages et des désavantages des capteurs de températuress

Transducteur
Thermistance
Thermocouple RTD intégré

Courant ou
Résistance
Tension (mV)

tension
Résistance
Température Température Température
Température

Avantages: Avantages: Avantages: Avantages:


1.aucune source 1.le plus stable; 1.tension de sortie 1.le plus linéaire;
extérieure nécessaire; 2.le plus précis; assez élevée; 2.très grande
2.simple à utiliser; 3.bonne sensibilité; 2.temps de réponse sensibilité;
3.robuste; 4.assez large plage de rapide; 3.sortie directement en
4.peu coûteux; mesure; 3.mesure à deux fils; courant ou en tension;
5.grande variété; 5.plus linéaire que le 4.grande gamme de 4.peu coûteux.
6.bontemps de thermocouple. température;
réponse; 5.peu coûteux.
7.grande plage de
mesure de
température.
Inconvénients: Inconvénients: Inconvénients: Inconvénients:
1.non-linéaire; 1.assez coûteux; 1.non-linéaire; 1.température mesurée
2.basse tension de 2.meilleur avec source 2.peu précis; inférieure à 150C;
sortie; à courant; 3.fragile; 2.relativement lent;
3.jonction de référence 3.faible sensibilité; 4.dissipation interne 3.dissipation interne
nécessaire; 4.dissipation de qui influence la qui influence la
4.peu stable; chaleur interne qui mesure; mesure.
5.peu sensible. peut influencer la 5.dissipation de
mesure. chaleur interne qui
peut influencer la
N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 172
mesure.
Récapitulation des caractéristiques des capteurs de pression

Capteur Précision relative Étendue de mesure Distinction


à l'étendue de
mesure

Manomètre 1. le tube en U: 1. le tube en U 1. manomètre à lectures directe et


hydrostati 0,5mm; (mercure): indirecte disponible;
que 2. la colonne jusqu'à 130kPa; 2. une lecture visuelle seulement;
inclinée: 2. le tube en U 3. pas transmissible à distance.
0,1mm. (eau): jusqu'à
20kPa;
3. la colonne
inclinée: jusqu'à
10kPa.
Manomètre à 1. de 0,1 à 2%. 1. le bourdon en 1. lecture visuelle à l'aide d'un
tube de forme C: jusqu'à transducteur mécanique.
bourdon 500Mpa.

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 173


Récapitulation des caractéristiques des capteurs de pression
Capteur Précision relative à Étendue de mesure Distinction
l'étendue de mesure

Manomètre à 1.dans l'ordre de 1.de 100 à 800kPa. 1.en acier, argent ou bronze;
membrane 2%. 2.possibilité de membrane à jauge;
3.ils ont une grande sensibilité;
4.ils sont recommandés pour mesurer les
pressions de fluides corrosifs;
5.transmissible si couplé à un
transducteur.
Capteur à jauges 1.de 0,05 à 1,0%. 1.cela dépend de la 1.excellente sensibilité;
structure géométrique. 2.fiabilité accrue;
3.dérive importante avec la température;
4.jauge de contrainte à fil métallique et
jauge de contrainte à semi-conducteur
utilisée;
5.jauge de contrainte à semi-conducteur
d'une grande précision;
6.signal de sortie de 10mV à 500mV par
volt d'alimentation.
Manomètre à 1.dans l'ordre de 1.jusqu'à 100kPa. 1.des mécanismes permettent de mesurer
soufflet 0,5%. des pressions absolues et des pressions
différentielles;
2.transmissible si couplé à un
transducteur.

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 174


Récapitulation des caractéristiques des capteurs de niveau
Capteur Étendue de mesure Précision relative la Distinction
l'étendue de
mesure
Mesure de 1. dépend du 1. dépend du 1. méthode très répandue;
pression capteur de capteur de 2. large étendue de mesure;
relative et pression. pression; 3. excellente précision disponible;
différentielle. 2. de 0,5 à 1%. 4. assemblage complexe;
5. sensible aux variations de
densité, de température,
d'humidité.

Bulle à bulle 1. dépend du 1. dépend du 1. très large étendue de mesure;


capteur de capteur de 2. bonne précision;
pression pression; 3. sensible aux écarts de densité.
2. de 1,0 à 2%.
Capacité 1. de 1 à 50 mètres 1. de l'ordre de 1. emploi très répandu;
0,2%. 2. pour tous les types de produits;
3. mesure et détection électrique;
4. sensible aux produits abrasifs
et colmatants;
5. sensible à la densité et à la
température du produit.

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 175


Capteur Étendue de mesure Précision relative la Distinction
l'étendue de mesure
Résistivité 1.illimitée 1.de l'ordre de 0,2 à 1.coût très faible;
1% de l'étendue de 2.emploi facile;
mesure. 3.surtout utilisé pour la détection
de seuil;
4.usage limité aux liquides offrant
de bonnes caractéristiques de
conductivité;
5.très sensible au milieu: abrasifs,
poussières et à la condensation.
Ultrasonique 1.de 50cm à 50 mètres 1.de 0,5 de 1%. 1.étendue de mesure élevée;
2.bonne précision;
3.robuste et fiable;
4.sensible à l'agitation de la surface
et aux surfaces mousseuses;
5.possibilité d'interférence due au
réservoir.
Nucléaire 1.de 1 à 15 mètres 1.de 1 à 2,5%. 1.bonne étendue de mesure;
(gamma) 2.large gamme de température
d'utilisation;
3.convient aux produits sous
pression tels: produits colmatants
ou à grosse granulée;
4.précision moyenne;
5.prix élevé;
6.réglages périodiques;
N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 7.requiert une expertise 176
particulière.
Étalonnage et vérification des thermomètres

1 - Présentation générale
Méthodes d'étalonnage
Choix d'une chaîne de mesure
Précautions indispensables
2 - Pourquoi et à quel moment étalonner ?
Causes possibles d'erreurs systématiques
Thermomètre à dilatation de liquide dans un corps en verre
Résistances thermométriques
Thermomètres à effet Seebeck. Couples thermoélectriques
3 - Comment étalonner ?
Avantages et inconvénients des méthodes envisagées
Étalonnage aux points fixes
Étalonnage par comparaison

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 177


Méthodes d'étalonnage

N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 178


Choix d'une chaîne de mesure
N.Sefiani Chp III-Technologie des capteurs 179
Précautions indispensables

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