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Université de Tunis

Ecole Nationale Supérieure ‫جامعة تونس‬


d'Ingénieurs de Tunis ‫المدرسة الوطنية العليا للمهندسين بتونس‬

Compte rendu TP
TP instrumentation

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B. P. 56, Bab Menara 1008 ‫فاكس‬: Fax: 71. 391. 166 1008 ‫ باب منارة‬56 :.‫ب‬.‫ص‬
I. Introduction :

Le transmetteur de température PT100 convertit la mesure de résistance de la sonde


PT100 en un signal de courant, ce qui élimine le problème inhérent à la transmission du
signal via une résistance de ligne. Les erreurs dans les circuits de la sonde PT100 (en
particulier la sonde à deux et trois fils) sont souvent causées par la résistance accrue du fil
de plomb entre le capteur et l'instrument.
 
Le signal en entrée du transmetteur, les spécifications, les interfaces utilisateur, les
fonctionnalités, les connexions du capteur, et l'environnement sont tous des paramètres
importants à considérer lorsque vous recherchez des transmetteurs de température PT100.
 
Les spécifications d'entrée de l'émetteur à prendre en considération lors de la sélection des
transmetteurs de température PT100 comprennent les matériaux de référence, la
résistance de référence, d'autres paramètres d'entrée ainsi que la température mesurée.

Le transmetteur, monté sur la tête du capteur de température, convertit les données en


signal linéaire de la boucle de courant 4 à 20mA DC. Avec la capacité de piloter une charge
allant jusqu'à 600 Ohms. L'instrument fonctionne avec une configuration deux fils.
 
II. Objectif :
Déterminer l’étendue de mesure (EM) de capteur PT100, la constante du temps (Ƭ) et
montrer que la boucle de courant 4-20 mA est un moyen permettant de transmettre un
signal analogique sur une grande distance sans perte ou modification de ce signal.

III. Partie théorique :


L'industrie utilise souvent des boucles de mesure de 4-20mA. Ce système permet d'effectuer
des mesures à distance en utilisant un simple cable à deux conducteurs. Un courant de 4mA
indique le niveau zéro de la mesure (0%), tandis qu'un courant de 20mA indique le niveau
maximum de la mesure (100%). Il est souvent possible de modifier les niveaux minimum et
maximum sur le capteur même.

1. Pourquoi 4-20 mA?


 Le capteur reçoit son alimentation de la boucle. Il ne faut donc pas
d'alimentation séparée. Il existe également des boucles 10-50mA qui sont
moins utilisées.
 La boucle permet de détecter les conditions d'erreur: cable coupé ou cours-
circuité (courant inférieur à 4mA ou supérieur à 20mA, limité par la source de
courant).
 Les pertes dans le cable sont compensées: une résistance de cable de 250Ω
est tout à fait acceptable. La boucle est peu sensible aux parasites.
 L'utilisation est très souple: on peut par exemple placer plusieurs indicateurs
dans la boucle (détecteurs de seuil (alarme), indicateur passif à aiguille, etc).
De nombreux modules disposent d'une alimentation qui peut être mise en
fonction ou non. L'alimentation peut également être fournie par le réseau 24-
28V local (applications marines, etc).
2. Comment es réalisé la boucle 4-20 mA?

Pour réaliser la boucle 4-20mA, il faut au 4 éléments principaux minimum: l'émetteur,


l'alimentation de la boucle, les fils de la boucle et le récepteur. Ces 4 éléments sont
connectés ensemble pour former une boucle.

a. Le capteur :

Le capteur va mesurer des grandeurs physiques comme la température, la pression… et


délivrer une tension de faible amplitude.

b. L'émetteur :

L'émetteur convertit la valeur mesurée par le capteur en un courant compris dans l'intervalle
4-20mA. On a un courant de 4mA pour la première valeur de l'échelle de mesure du capteur
et 20mA pour la dernière mesure du capteur Exemple: si un capteur doit mesurer une
température de -20°C à 75 °C, alors 4mA correspondra à -20°C et 20mA à 75°C . Si on lit
0mA soit la boucle ne fonctionne plus, soit le capteur est en défaut.

c. L'alimentation :

L'émetteur doit être alimenté pour fonctionner et ceci par une alimentation externe et par
l'intermédiaire des deux fils de la boucle. Le courant minimum de la boucle étant de 4mA
ceci impose que l'émetteur doit donc consommer moins de 4mA. La plupart des émetteurs
sont alimentés en 24V mais certain n'ont besoin que de 12V.

d. La liaison filaire :

Ce sont 2 fils qui relient tous les composants ensembles en respectant des conditions sur le
choix de ces fils pour garantir une bonne transmission. Il faut qu'ils possèdent - une très
faible résistance, - une bonne protection contre la foudre, - ne pas subir d'impulsion de
tension induite par un moteur électrique ou un relais, - avoir également une seule mise à la
masse, car plusieurs masses rendrait la boucle inopérante. Il suffit d'une petite fuite de
courant de masse dans la boucle pour affecter l'exactitude de la transmission.

e. Le récepteur :

On a toujours au moins un récepteur dans la boucle. Il peut être un afficheur digital, une
table d'enregistrement, un déclencheur de vanne Lorsque l'on utilise plusieurs récepteurs,
ces derniers sont câblés en série dans la boucle ( I boucle commun), mais il y a une
contrainte à respecter. Ils ont tous une chose en commun, une résistance d'entrée. Il peut y
avoir plus d'un récepteur dans la boucle sous la condition que la tension pour alimenter cette
boucle soit suffisante, on peut insérer autant de récepteur que l'on veut. Exemple: Si l'on
prend une résistance d'entrée de 250 ohms pour un récepteur, ceci occasionne une perte de
tension au borne du récepteur de 5V pour I=20mA et de 1V pour I=4mA. Avec l'utilisation de
3 récepteurs ceci produit une perte de tension de 3 x 5V = 15V pour un courant de 20mA.
L'alimentation de la boucle devra fournir au minimum 15V en plus de celle nécessaire pour le
fonctionnement de l'émetteur et des pertes (négligeables) du à la résistance du fil. Donc on
retiendra une alimentation de 24V.

IV. Partie pratique :


1. Description de l’expérience :

Soit un capteur PT100 plonge dans un bécher d’eau glacée. A l’extrémité de ce pt100 on a
branche un voltmètre numérique et un milliampèremètre en amont avec le récepteur. On met
le bécher rempli d’eau sur la plaque chauffante puis on la met en marche.

2. Mesure :

V_ca 64 65 65 67 68 69. 70 75 72. 74. 75 76. 77 79. 80. 81 82.


p .7 .7 .2 .2 4 .7 8 1 2 5 4 .4 3
I_tr 6. 7. 7. 8. 9. 10. 11 12. 12. 13. 14 15. 16. 17. 18. 19 19.
92 12 66 72 5 27 .5 24 75 75 .4 26 85 68 35 .1 76
Teta 18 20 25 30 35 40 45 50 55 65 70 75 80 85 90 95 10
_et .7 0
Teta 19 20 23 32 35 40. 46 52. 56. 66. 72 75. 82. 87. 91. 96 10
_tr .2 .7 .8 .1 .7 5 .7 9 5 5 .3 6 2 2 6 .6 0.6

V cap−R
Avec Rθ(Ω)=
I cap

v_cap=[64.3 66 66.4 67.8 69.1 70 70.8 72.2 73.2 74.3 75.4 76.3 77.5
78.7 79.7 80.4 81.4 82.4];%mv
I_tr=[6.6 7.95 8.2 8.98 9.94 10.8 11.2 12.2 13.5 13.7 14.5 15.3
16.16 16.9 17.6 18.2 19.1 19.8];%mA
teta_et=[15.9 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95 100];
%c
teta_tr=[17 22.4 25.5 32.1 38.5 41.8 44.8 52.1 56.8 62 66 70.7 76.1
82 86 89.2 95.5 100.1];%c
IN=0.6;%mA
EM=100;%c
Rcap=v_cap./IN;
%Etalonnage du thermometre-transmtteur
Ee=(teta_tr -teta_et)./100;
%Ee=[]
Emax=max(Ee)*100; %Emax=3.5
figure(1)
plot(teta_tr,teta_et,'*r',teta_tr,teta_et);
gtext('teta_et(c)');
gtext('teta_tr(c)');
gtext('teta_tr=f(teta_et)');
gtext('Emax=3.5');grid ;

3. Traçages des courbes :

On va tracer les courbes ITr=f(Rθ) et la courbe θTr=f(ITr) :

Courbe 1 : θTr=f(ITr) 

4. Détermination de la sensibilité :

La sensibilité S, pour une valeur donnée de la mesurande, détermine l'évolution de la


grandeur de sortie du capteur en fonction de la grandeur d'entrée.

Le calcul de la sensibilité peut être fait par :

d I Tr
STr =
d Rθ

d I Tr
 : est la pente de la courbe caractérisant ITr=f(Rθ)
d Rθ
5. Courbe de modélisation  θTr=f(θet):

Courbe 3 : θTr=f(θet)

Détermination de l’erreur d’étalonnage :

∑ (θ ¿ ¿ Tr−θmod )2 ! ¿
∆ θ=
√ n
avec n est le nombre de mesure

Pour tout calcul fait on trouve :

∆θ=

6. Erreur de linéarité:

Valeur absolue de l’écart maximum entre la courbe caractéristique d'un capteur de


couple déterminée par valeurs montantes à la ligne droite de référence qui rapproche la
courbe caractéristique d’une ligne droite idéale. La valeur indiquée est exprimée en
pourcentage de la sensibilité.

L’erreur de linéarité est donnée par la formule suivant :


max ⁡(θTr −θet )
ε 1=
E. M

V. Détermination de constante du temps :


1. Tableau de mesure :

t(s) 0 10 20 30 40 45 50 60 70
R(Ω) 105 134.7 170.6 200 218.1 224.9 227.8 234.7 238.6
Θ(°C) 8.547 90 185.73 266.33 316.98 336.29 344.62 364.37 375.51

80 90 100 110 120


240.9 242.2 242.8 243.3 243.5
382.1 385.86 385.86 386 386
6

Pour θ=400°C on à R(Ω)=247.25 Ω

Puis en trace la courbe θ=f(t)


Courbe 3 : θ=f(t)

2. Détermination de constant du temps Ƭ :


i. Méthode 1 :

Tangente à la courbe :

τ =t 1−t 0 =40−11=29 s

ii. Méthode 2 :

t m=t 90 %−t 10 %=2.2 τ

D’après la courbe on détermine t90% et t10%

Θ(t=90%)=347.5

t(θ90%)=53s

θ(t=10%)=34.75°C

t(θ10%)=2s

d’où t90%-t10%=53-2=51

51
Donc τ = =23.18 s
2.2

iii. Méthode 3 :

Dans cette méthode on a l’équation suivant dont on va déterminer la constant du temps Ƭ :
−t
θm =θ0 +( θmax −θamb )(1−e τ )

A t=30s on a :

266.33=15+(386.2-15)(1-e-30/Ƭ)

D’où Ƭ=26.58s

τ 1 + τ 2+ τ 3
τ moy=
3

Ƭmoy=26.25s

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