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Compte Rendu TP  

:
Essai de traction simple / essai de flexion simple

Le but de ce TP est de mettre en évidence l’élasticité des matériaux et l’influence de


matériaux et de la géométrie de leur section barre dans les essais de traction simple et de
flexion simple.

Pour cela, nous avons à notre disposition un triangle Deltalab qui nous a permis:
- d’effectuer des efforts de 0 à 100 daN sur différentes barres (acier de 1 mm, alliage de
1 mm, alliage de 2mm) afin d’observer l’allongement selon le matériau et selon son
épaisseur en traction simple;
- d’effectuer des efforts de 0 à 100 daN sur différents placements de barres (à plat à
400 mm, à plat à 500mm, de chant à 500 mm) afin d’observer l’allongement selon la
géométrie de sa section barre en flexion simple.
Puis nous allons tracer les courbes effort-allongement de la flexion simple et de la traction
simple, et les comparer afin d’observer l’influence de chaque facteur sur leur allongement.

Par supposition en traction simple, l’allongement devrait être plus élevé pour la barre la
moins épaisse car nous supposons qu’elle sera moins résistante.
De même pour la flexion simple, nous supposons que l’allongement devrait être plus élevé
quand la barre est à plat plutôt que de chant ; et plus élevé à 500mm qu’à 400m d’écart.

1ère partie : Etude de la traction simple

Tout d’abord, nous allons commencer avec la théorie plus précisément le calcul de la
raideur K sachant que F=K.ΔL. Nous obtenons :

Ensuite, calculons les valeurs de k pour chaque éprouvette. Pour la première éprouvette, le
module E vaut 200 GPa car c’est de l’acier, S=épaisseur x largeur=1.10-3 x 3.10-2 =3.10-5 m² et
Lo=27.10-2 m, ainsi K1=22.106Pa.m. Ensuite, pour les deux prochaines éprouvettes, le module
E est le même mais l’épaisseur varie de 1mm à 2mm. Ainsi:

et K3 =2.K2. Ainsi, les valeurs de raideur entre les deux dernières éprouvettes sont
proportionnelles, ce que l’on devrait trouver expérimentalement.

Ensuite, nous avons étudié la traction simple expérimentale et ainsi, nous avons confronté
nos mesures avec la théorie.
Nous avons joué sur différents paramètres afin de connaître leur influence sur l’allongement.
Ces paramètres sont les suivants : l’épaisseur de l'éprouvette et le matériau.
Pour l’étude, nous allons réaliser trois séries de mesures. La première avec une éprouvette
en acier de 1 mm, la seconde est une éprouvette en alliage de 1 mm et la dernière est faite
du même matériau mais d’épaisseur 2 mm. Pour chacune d’entre elles, nous allons appliquer
une force à égale distance des deux points d’appui. Tout d’abord de 0 daN jusqu’à 100 daN,
puis nous mesurons l’allongement de l’éprouvette. Nous considérons une incertitude de
0,5 daN pour la force et de 0,5.10-2 mm pour l’allongement.

Voici dans le tableau ci dessous les mesures que nous avons effectuez :

En comparant les allongements obtenus, nous avons vérifié notre hypothèse quant à
l’épaisseur de l’éprouvette. En effet, l’allongement est moins élevé quand l’épaisseur est plus
élevée. Nous avons également remarqué que l'éprouvette en acier est plus résistante que
celle en alliage au vu des résultats obtenus et de la réalité.

Par la suite, nous avons tracé les courbes effort-allongement des trois éprouvettes :
Les courbes tracées nous montrent également la raideur en traction de chaque éprouvette,
mettant en avant celle en acier puis celle avec une épaisseur plus élevée. On remarque
également qu’entre les deux éprouvettes en alliage, la raideur est environ proportionnelle à
l’épaisseur comme prévu selon la théorie.
Nous avions le choix entre:
- mettre l’ordonnée à l’origine;
- avoir un rapport de 2 entre l’éprouvette 2 et 3
Nous avons choisi de garder le rapport de 2 entre les éprouvettes 2 et 3 afin de valider notre
théorie.
En comparant nos valeurs expérimentales à celles théoriques, nous remarquons que ces
deux valeurs se rapprochent mais ne sont pas égales. Cela est dû aux incertitudes de
mesures et aux différentes perturbations (quand la table bouge par exemple).
Le pourcentage d'erreurs pour la première éprouvette est de 68% (à cause des incertitudes).
Le dernier essai que l'on devrait réaliser serait celui agissant sur le module d’élasticité. Si le
module d’élasticité de l’acier est de 177 000 MPa, K=19,67 MPa/m.

2ème partie : Etude de la flexion simple

Dans un second temps, nous avons étudié la flexion simple. Après avoir respecté le
mode opératoire décrit dans l’énoncé du TP. Nous avons réalisé 3 essais en variant un
paramètre à chaque fois. Un premier avec une poutre en acier à plat, un deuxième avec une
poutre en acier de chant puis un dernier avec les points d’appuis à l’étage supérieur espacés
de 400 mm.

Pour chacun des essais , nous avons appliqué une force de 10 en 10 daN jusqu’à 60 daN, puis
de 20 en 20 daN jusqu’à 100 daN. Après chaque manipulation , nous mesurons la différence
entre la mesure à l’appui et la mesure sous la charge.

Grâce aux mesures réalisées, on obtient les tableaux suivants :

Ces valeurs expérimentales sont représentées par les 3 courbes suivantes :

On a utilisé une régression linéaire qui nous a permis d’afficher l’équation de chaque droite
dans le graphique. Ces équations vont nous permettre d’obtenir k qui est le coefficient de
raideur afin de pouvoir le comparer avec les autres essais à chaque fois. On a aussi remarqué
qu’avec l’interception ( c'est-à-dire remise des valeurs à partir de 0), les valeurs deviennent
moins exactes. Pour cette raison, nous avons travaillé sans interception pour obtenir des
valeurs plus approchées.

On a aussi effectué une mesure de la poutre étant donné que nous aurons besoin de ces
données dans la suite du TP.
Longueur =60 cm épaisseur = 3 cm Largeur = 1,5 cm.

Tout d’abord, nous avons étudié l’influence de la section :


Pour deux éprouvettes identiques mais dont on modifie l’orientation de la section par
rapport aux appuis, on constate que : K à plat < K à chant
𝐾 à 𝑐ℎ𝑎𝑛𝑡
𝐾 à 𝑝𝑙𝑎𝑡
⋍ 1,95

On compare les moments quadratiques noté Iz des deux sections:


𝐼𝑧 à 𝑐ℎ𝑎𝑛𝑡
𝐼𝑧 à 𝑝𝑙𝑎𝑡
⋍1,95

On remarque que le rapport des deux raideurs correspond aux moment quadratique d’où la
nécessité de relever l’épaisseur. Ainsi, la raideur K varie dans les mêmes proportions que le
moment quadratique. Donc la raideur est proportionnelle au moment quadratique.

Puis nous avons étudié l’influence de la longueur :


Pour deux éprouvettes de longueur différente, on constate pour une même charge que :
K L=500 < K L=400

𝐾 𝑙=400
𝐾 𝑙=500
⋍3

Donc si L augmente, K diminue. Ainsi, la raideur est inversement proportionnelle à la

longueur.

L’expression de la raideur de flexion trouvée en préambule confirme nos conclusions

précédentes. Le dernier essai que l’on devrait réaliser pour identifier le dernier paramètre de

cette raideur est de changer le matériau utilisé. Par conséquent , varier le module d’Young E

qui change au dépend du matériau choisi.

Ces essais vont nous permettre de déduire la formule théorique qui nous permettra de

calculer K qui est le but de notre TP . D’après ce qui précède la raideur est :
- proportionnelle au module d ’Young E du matériau.

- proportionnelle au moment quadratique Iz de la section.

- inversement proportionnelle à la longueur L.

D’où : ​

(avec α est une constante qui dépend de la position de la charge et du type de liaisons)

Conclusion
Au final, nos théories sont validées car en effet nous avons pu remarquer que
l’allongement est plus élevé:
-en traction simple:
-avec la barre en alliage,
-avec la barre de 1 mm,
-en flexion simple:
-avec la barre positionnée de chant,
-avec la barre à 500mm.

Nos incertitudes sont dues aux imprécisions lors des prises de mesures, des arrondis de
l’équation de la courbe de tendance par ordinateur, mais aussi à cause des perturbations
extérieures (par exemple lorsque que la table où le triangle était posé bougeait).

Mais au final, les expériences ont bien prouvé que l’élasticité des matériaux, le type de
matériaux et leur géométrie de section barre ont eu de l’influence sur la résistance face aux
efforts comme par exemple dans les essais de traction simple et de flexion simple.

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