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■ Association de générateurs
Ex-E2.3 Modélisation de Thévenin (1)
Donner le générateur de Thévenin équivalent au cir-
cuit ci-contre entre 𝐴 et 𝐵.
𝑅
Rép : 𝑅éq = et 𝐸Th = 𝑒 + 𝑅𝜂.
2
Ex-E2.4 Modélisation de Thévenin (2)
Déterminer le générateur de Thévenin équivalent au
réseau dipolaire entre les bornes 𝐴 et 𝐵 ci-contre.
Données : 𝜂 = 1 𝐴, 𝑅 = 6 Ω et 𝐸 = 24 𝑉 .
𝑅 𝐸
Rép : 𝑅𝑒𝑞 = = 3 Ω et 𝐸𝑇 ℎ = 2𝑅𝜂 + = 18 𝑉
2 4
■ Caractéristique d’un dipôle
R
Ex-E2.5 Groupement diode idéale-résistances
Représenter la caractéristique Intensité-Tension 𝐼(𝑈 ) du A U B
dipôle équivalent au groupement entre les points A et B. I
R'
PTSI ∣ Exercices – Électrocinétique 2009-2010
Ex-E2.7 Résistance équivalente d’un réseau dipolaire (2) A B C
Chaque trait représente un résistor de résistance 𝑅.
Déterminer la résistance équivalente de ce réseau vu des points : H F D
1) A et C (5𝑅/4) 2) A et E (3𝑅/2) 3) A et F (7𝑅/8)
4) B et D (5𝑅/6) 5) H et D (𝑅) 6) A et B (17𝑅/24)
G J E
7) B et F (7𝑅/12)
Ex-E2.8 Théorème de Kennelly (À comprendre !)
On considère les deux circuits ci-dessous : celui de
gauche est appelé le circuit « étoile » et celui de droite
circuit « triangle ». Exprimer les résistances 𝑟1 ,𝑟2 et 𝑟3
du circuit étoile en fonction des résistances 𝑅1 , 𝑅2 et
𝑅3 du circuit triangle pour que les deux circuits soient
équivalents. La relation obtenue constitue le théorème
de Kennelly.
𝑅 2 𝑅3
Rép : 𝑟1 = , 𝑟2 et 𝑟3 se déduisent par permutation circulaire des indices.
𝑅1 + 𝑅2 + 𝑅3
Ex-E2.9 Résistance équivalente d’un réseau dipolaire (3) R1 C R2
1) Calculer la résistance équivalente du réseau suivant :
a. en utilisant les lois de Kirchoff. A R B
b. en utilisant les regroupements de résistances (série, pa-
R2 R1
rallèle, triangle-étoile).
D
2) On applique entre 𝐴 et 𝐵 une tension 𝑈 = 11 𝑉 .
Calculer l’intensité du courant dans la branche CD avec : 𝑅1 = 2𝑅, 𝑅2 = 4𝑅 , et 𝑅 = 1 Ω.
2𝑅1 𝑅2 + 𝑅𝑅1 + 𝑅𝑅2 𝑈
Rép : 1) 𝑅éq = ; 2) 𝐼 = 𝐼𝐶→𝐷 = = 1 𝐴.
2𝑅 + 𝑅1 + 𝑅2 11𝑅
■ Diviseur de tension
Ex-E2.10 Équilibrage du pont de Weahtsone
Un pont de Weahtsone est un montage électrique
permettant de déterminer une résistance incon-
nue.
La résistance à déterminer est 𝑅1 .
Les résistances 𝑅3 et 𝑅4 sont fixes et connues.
𝑅2 est une résistance variable dont on connaı̂t la
valeur.
Le pont est dit équilibré lorsque la tension 𝑢
mesurée entre 𝐶 et 𝐷 est nulle.
1) Déterminer la tension 𝑢 en fonction de 𝐸 et
des résistances 𝑅1 , 𝑅2 , 𝑅3 et 𝑅4 .
2) À quelle condition le pont est-il équilibré ? Déterminer alors 𝑅1 .
Données : 𝑅3 = 100 Ω ; 𝑅4 = 5 𝑘Ω ; 𝑅2 = 1 827 Ω ; 𝐸 = 6 𝑉 .
B1 R B2
Ex-E2.14 Théorème de superposition et i
x
LNTP
Déterminer l’intensité 𝑖 du courant qui circule 2R 2R
dans la branche 𝐵2 𝑀 𝐴2 en considérant deux états 2R 2R
successifs du circuit et en appliquant le théorème
de Millman ou la LNTP. E1 E2
( )
1 𝐸1 M
Rép : 𝑖 = + 𝐸2
6𝑅 2 A1 A2 xxxxxxxxx
xxxxxxxxx
xxxxxxxxx
Dans les circuits ci-dessous, déterminer, par la méthode la plus rapide, la grandeur demandée.
Données : 𝐸 = 9 𝑉 ; 𝜂 = 5 𝐴 ; 𝑅 = 100 Ω
a b c d
I? I?
R R R
E 2R 3R E η 2R 3R
U ? 2R U ? 2R E
e f g h
I?
R I? I?
η R 4R
E R 2R 3R η R 2R 3R U ?
R 4R
E
𝐸 𝐸 5𝐸
Rép : a) Loi de nœuds suivi de la loi d’Ohm : 𝐼 = 𝐼1 + 𝐼2 = + = = 75 𝑚𝐴 ;
2𝑅 3𝑅 6𝑅
2𝑅 2
b) Diviseur de tension : 𝑈 = 𝐸 = 𝐸 = 6 𝑉 ; c) Loi d’Ohm :𝑈 = 2𝑅.𝜂 = 600 𝑉 ;
2𝑅 + 𝑅 3
𝐸 5𝐸
d) Association « parallèle »puis loi de Pouillet : 𝑖 = 6𝑅 = ≃ 41 𝑚𝐴 ;
5 +𝑅
11𝑅
𝐸 5𝐸
e) Association « parallèle », loi de Pouillet puis diviseur de courant : 𝐼0 = 4𝑅 = et
5 +𝑅
9𝑅
𝑅 𝐸 𝑅 𝜂
𝐼= 𝐼0 = = 10 𝑚𝐴 ; f) Diviseur de courant : 𝐼 = 𝜂 = = 1 𝐴;
4𝑅 + 𝑅 9𝑅 ( ) 4𝑅 + 𝑅 5
1 1 1 11𝐸
g) Loi d’Ohm : 𝐼 = 𝐺éq 𝐸 = + + .𝐸 = = 165 𝑚𝐴 ;
𝑅 2𝑅 3𝑅 6𝑅
𝜂 6𝑅𝜂
h) Loi d’Ohm : 𝑈 = = ≃ 273 𝑉
1 1 1 11
+ +
𝑅 2𝑅 3𝑅
Solution Ex-E2.1
1) Après avoir introduit et nommé les nœuds, on peut introduire la
résistance équivalente à 𝑅2 et 𝑅4 qui sont en série : 𝑅5 = 𝑅2 + 𝑅4
• Il apparaît que 𝑅3 est en parallèle avec 𝑅5 .
𝑅3 𝑅 5
En simplifiant : 𝑅6 = 𝑅3 //𝑅5 = .
𝑅3 + 𝑅5
• On reconnaît un diviseur de tension, 𝑅1 et 𝑅6 étant en série,
soumises à la tension 𝐸 :
𝑅6 𝑅 3 𝑅5 𝐸
𝑈𝐴𝐵 = 𝐸=
𝑅1 + 𝑅6 𝑅3 + 𝑅5 𝑅1 + 4𝑅𝑅3+𝑅 𝑅5
3 5
𝑅3 (𝑅2 + 𝑅4 )
Soit : 𝑢 = 𝑈𝐴𝐵 = 𝐸
𝑅1 𝑅3 + (𝑅1 + 𝑅3 )(𝑅2 + 𝑅4 )
𝑈𝐴𝐵
•𝑖= sur le premier schéma équivalent.
𝑅5
𝑅3 𝐸
Soit : 𝑖 = .
𝑅1 𝑅3 + (𝑅1 + 𝑅3 )(𝑅2 + 𝑅4 )
Solution Ex-E2.2
𝑅
1) Montage « Diviseur de tension » entre 𝐷 et 𝐹 : 𝑈𝐸𝐹 = 𝐸′ = 1 𝑉
𝑅 + 2𝑅
𝑅 2
2) • D’abord exprimer la résistance équivalente entre 𝐵 et 𝐶 : 𝑅𝑒𝑞 = (𝑅//𝑅)//2𝑅 = //2𝑅 = 𝑅
2 5
• Du point de vue de la branche principale, la branche {𝐷, 2𝑅, 𝑅, 𝐹 } est inutile puisqu’une force
éloctromotrice 𝐸 ′ en parallèle impose la tension à ses bornes.
On peut donc l’enlever sur un schéma équivalent.
Il apparaît deux forces électromotrices en série qui s’oppose : on peut donc les remplacer par une
seule et unique f.é.m. de valeur 𝐸0 = 𝐸 − 𝐸 ′ = 2 𝑉 et de même sens que 𝐸.
• Le circuit est maintenant équivalent à un circuit formé d’une seule maille
- parcourue par 𝐼0 ,
- constitué d’une f.é.m. 𝐸0 de même sens que 𝐼0
12
- et d’une résistance équivalente 𝑅0 = 𝑅 + 𝑅𝑒𝑞 + 𝑅 = 𝑅 .
5
𝐸0 5 5
→ la loi des mailles donne 𝐼0 = = (𝐸 − 𝐸 ′ ) = 𝐴 ≈ 0, 83 𝐴
𝑅0 12𝑅 6
3) • Pour connaître l’intensité 𝐼 circulant dans la branche contenant 𝐸 ′ on calcule d’abord
′
d2 𝑖 𝜔0 d𝑖 1 𝑅
Rép : 1) 2
+ + 𝜔02 𝑖 = 0 avec 𝜔0 = √ et 𝑄 = 𝑅𝐶𝜔0 = ;
d𝑡 𝑄 d𝑡 𝐿𝐶 𝐿𝜔0
𝑖0 ( ) √
2.a) 𝜆 > 1 : 𝑖(𝑡) = −𝑟2 𝑒𝑟1 𝑡 + 𝑟1 𝑒𝑟2 𝑡 avec 𝑟1/2 = −𝜆𝜔0 ∓ 𝜔0 𝜆2 − 1 ;
𝑟1 − 𝑟2
2.b) 𝜆 = 0 : 𝑖(𝑡) = 𝑖0 (1 + 𝜆𝜔0 𝑡)𝑒−𝜆𝜔0 𝑡 ; ( )
sin 𝜔𝑡 𝑡 1 √
2.c) 𝜆 < 1 : 𝑖(𝑡) = 𝑖0 (cos 𝜔𝑡 + ) exp − avec 𝜏 = et 𝜔 = 𝜔0 1 − 𝜆2 .
𝜏𝜔 𝜏 𝜆𝜔0
Ex-E3.3 Circuit d’ordre 1 (2) A
Dans le circuit représenté ci-contre on ferme l’interrupteur r
i i1 i2
𝐾 à la date 𝑡 = 0, le condensateur étant initialement dé- q
chargé. E (I) C R
1) Établir l’expression de 𝑞(𝑡) où 𝑞 est la charge du conden- (II)
sateur, en déduire 𝑖1 , 𝑖2 et 𝑖 en fonction du temps. K
2) Calculer à la date 𝑡1 l’énergie stockée dans le conden- B
sateur.
3) Écrire sous la forme d’une somme d’intégrales un bilan d’énergie entre les dates 0 et 𝑡1 .
( ( )) ( )
𝐶𝑅𝑟 𝐸𝐶𝑅 𝑡 𝐸 𝑡
Rép : 1) En posant 𝜏 = : 𝑞(𝑡) = 1 − exp − ; 𝑖1 (𝑡) = exp − ;
( ( 𝑅+𝑟
)) 𝑅(+ 𝑟 ( 𝜏
)) 𝑟 𝜏
𝐸 𝑡 𝐸 𝑅 𝑡
𝑖2 (𝑡) = 1 − exp − ; 𝑖(𝑡) = 1 + exp − .
𝑅+𝑟 𝜏 𝑅+𝑟 𝑟 𝜏
Ex-E3.4 Circuit d’ordre 1 (3) E
Déterminer l’intensité du courant 𝑖(𝑡) dans le condensateur, ainsi que la r
tension 𝑢(𝑡) à ses bornes sachant que l’on ferme l’interrupteur à la date 2E
r
𝑡 = 0 et que le condensateur n’est pas chargé initialement. Représenter 3E
graphiquement 𝑖(𝑡) et 𝑢(𝑡). r
( ) (
10𝐸 𝑡 𝑟) 4E
Rép : 𝑖(𝑡) = exp − avec 𝜏 = 𝐶 𝑅 + ; r
( 4𝑅 + 𝑟( ))𝜏 4
5𝐸 𝑡 K
𝑢(𝑡) = 1 − exp − . R
2 𝜏
Ex-E3.5
−
Régime transitoire apériodique (*) R
A C
À 𝑡 = 0 , les condensateurs sont déchargés. On ferme alors i i1 i2
l’interrupteur 𝐾.
1) Établir l’équation différentielle en 𝑖1 . E C R
d𝑖1 +
2) Déterminer les conditions initiales 𝑖1 (0+ ) et (0 ).
d𝑡 K
B
3) Exprimer 𝑖1 (𝑡).
1 1 𝐸
Rép : 1) 𝑖1 vérifie l’équation canonique d’ordre 2 avec 𝜔0 = et 𝑄 = ; 2) 𝑖1 (0+ ) = et
[ ( √ ) ( √𝑅𝐶)] (3 ) 𝑅
d𝑖1 + 2𝐸 𝐸 5 1 5 3𝑡
(0 ) = − 2
; 3) 𝑖1 (𝑡) = ch 𝑡 − √ .sh 𝑡 exp −
d𝑡 𝐶𝑅 𝑅 2𝑅𝐶 5 2𝑅𝐶 2𝑅𝐶
Ex-E3.6 Bobine et condensateur réels en série (*) C
Le montage ci-contre modélise une bobine réelle (𝐿, 𝑅) L R
en série avec un condensateur réel (𝐶, 𝑅) initialement dé- i u
chargé. On ferme l’interrupteur 𝐾 à la date 𝑡 = 0
𝐿 E R
On impose la relation suivante : 𝜏 = = 𝑅𝐶. K
𝑅
− −
Initialement : 𝑖(0 ) = 0 et 𝑢(0 ) = 0.
d𝑢 +
1) Déterminer (0 )
d𝑡
2) Établir l’équation différentielle régissant 𝑢(𝑡) — tension aux bornes du condensateur lorsque
le circuit est branché, à 𝑡 = 0, sur un générateur de tension 𝐸 — sous la forme : 𝑑𝑑𝑒𝑟𝑠𝑎𝑛𝑠𝑢𝑡 +
2 d𝑢 2 𝐸
+ 2𝑢 = 2
𝜏 d𝑡 𝜏 𝜏
3) Déterminer 𝑢(𝑡) pour 𝑡 ≥ 0.
4) Déterminer 𝑖(𝑡), intensité circulant dans la bobine. Représentation graphique de 𝑖(𝑡).
5) Peut-on prévoir le régime permanent sans calcul ? Si oui, déterminer 𝑈 , tension aux bornes
du condensateur, et 𝐼, courant dans la bobine, en régime permanent.
6) Déterminer le facteur de qualité 𝑄 de ce circuit. vérifier que sa valeur est en accord avec la
nature du régime transitoire.
d𝑢
Rép : 1) Exprimer 𝑢 = 𝑢𝐶 , 𝑢 = 𝑢𝑅 et la loi des nœuds en fonction de 𝑖, 𝑢 et . Conclure ; 3)
( ) ( ) [ ( d𝑡) ( )]
𝐸 𝐸 𝑡 𝑡 𝑡 𝐸 𝑡 𝑡 𝑡
𝑢(𝑡) = − cos + sin exp − ; 4) 𝑖(𝑡) = 1 + − cos + sin exp − ;
2 2 𝜏 𝜏 𝜏 2𝑅 𝜏 𝜏 𝜏
5) Faire un schéma équivalent du montage lorsque le régime permanent continu est atteint :
𝐸 𝐸 1 1
𝐼= et 𝑈 = ; 6) 𝑄 = √ > , donc régime transitoire pseudo-périodique.
2𝑅 2 2 2
Ex-E3.7 Trois résistances et une bobine E i
Le circuit étudié comporte trois résistances 𝑅1 , 𝑅2 et 𝑅3 ,
une bobine parfaite d’inductance 𝐿, un générateur de f.é.m. R3 R2 R1
𝐸 et un interrupteur 𝐾.
K L
1) Initialement, la bobine n’est parcourue par aucun cou-
rant. À l’instant 𝑡 = 0, on ferme l’interupteur 𝐾.
→ Établir la loi d’évolution de 𝑖(𝑡) et déterminer le courant 𝐼 en régime permanent dans la
𝐿(𝑅2 + 𝑅3 )
bobine. On posera 𝜏 = .
𝑅1 𝑅 2 + 𝑅 2 𝑅3 + 𝑅3 𝑅 1
2) Le courant d’intensité 𝐼 est établi, on ouvre à 𝑡 = 0 (réinitialisation du temps !).
→ Déterminer la nouvelle loi donnant 𝑖(𝑡) et l’énergie dissipée par effet Joule dans les résistances.
𝐿
On posera 𝜏 ′ = .
𝑅1 + 𝑅2
( ( ))
𝑡 𝐸𝑅2
Rép : 1) 𝑖(𝑡) = 𝐼 1 − exp − avec 𝐼 = ;
( ) 𝜏 𝑅1 𝑅2 + 𝑅2 𝑅3 + 𝑅3 𝑅1
𝑡 1
2) 𝑖(𝑡) = 𝐼 exp − ′ et ℰ𝐽 = 𝐿𝐼 2
𝜏 2
Ex-E3.8 Transfert de charge entre deux condensateurs :
Un condensateur de capacité 𝐶 est chargé sous une ddp 𝐸, puis, à 𝑡 = 0, est relié, par fermeture
de l’interrupteur 𝐾, à un circuit (𝑅, 𝐶 ′ ) série ( le condensateur de capacité 𝐶 ′ est initialement
non chargé).
1) Déterminer les variations du courant 𝑖(𝑡) de décharge du condensateur 𝐶.
Ex-E3.9 Étude d’un circuit RC avec deux sources i1 i2
À 𝑡 < 0, le circuit ci-contre a atteint son régime permanent.
À l’instant 𝑡 = 0, on ferme l’interrupteur. i
1) Sans résoudre d’équation différentielle, déterminer les R1 q uC R 2
comportements asymptotiques suivants :
a) 𝑖(0− ), 𝑖1 (0− ), 𝑖2 (0− ) et 𝑢𝐶 (0− ) à l’instant 𝑡 = 0− . E1 C E2
b) 𝑖(0+ ), 𝑖1 (0+ ), 𝑖2 (0+ ) et 𝑢𝐶 (0+ ) à l’instant 𝑡 = 0+ .
c) 𝑖(∞), 𝑖1 (∞), 𝑖2 (∞) et 𝑢𝐶 (∞) à l’instant 𝑡 = ∞. xxxxx
xxxxx
2) Établir l’équation différentielle vérifiée par 𝑢𝐶 (𝑡).
𝑅 2 𝑅1 𝐶
→ En déduire 𝑢𝐶 (𝑡). On posera 𝜏 = .
𝑅1 + 𝑅2
3) Sans calcul supplémentaire, donner les expressions de 𝑖1 (𝑡), 𝑖2 (𝑡) et 𝑖(𝑡).
Ex-E3.10 Deux circuits « RC parallèle » en série (*)
On étudie le circuit suivant. K
À 𝑡 = 0, on ferme 𝐾, les deux condensateurs étant initia-
lement déchargés. C1
→ Déterminer l’expression de 𝑞1 (𝑡), la charge du conden-
sateur de capacité 𝐶1 . ( )
R1 C2 R2
1 1 1 1
On posera = + ,
𝜏 𝐶1 + 𝐶2 𝑅1 𝑅2
𝐸
𝜏1 = 𝑅1 𝐶1 et 𝐼0 = . E
𝑅1 + 𝑅2
Ex-E3.11 Couplage de deux circuits L//C (*)
On considère les deux circuits oscillants (𝐿𝐶) identiques C'
couplés par un condensateur de capacité 𝐶 ′ . Lorsqu’on u1 u2
ferme l’interrupteur à 𝑡 = 0 il n’y a aucun courant dans L C C L
le circuit.
1) Déterminer les équations différentielles vérifiées par 𝑢1 (𝑡) et 𝑢2 (𝑡).
2) Établir les équations différentielle vérifiées par 𝑢 = 𝑢1 + 𝑢2 et 𝑣 = 𝑢2 − 𝑢1 .
3) Quelles conditions initiales de charge des condensateurs permettent d’obtenir des tensions
𝑢1 (𝑡) et 𝑢2 (𝑡) non nulles ?
Solution Ex-E3.9
1.a) • L’interrupteur ouvert impose 𝑖2 (0− ) = 0 .
• La loi des nœuds conduit à 𝑖(0− ) = 𝑖1 (0− ).
• Le régime continu étant établi depuis suffisamment longtemps pour 𝑡 < 0, le condensateur se
comporte comme un interrupteur ouvert. D’où : 𝑖(0− ) = 𝑖1 (0− ) = 0 .
• Le condensateur ayant été chargé sous la tension continue 𝐸1 , on en déduit que 𝑢𝐶 (0− ) = 𝐸1 .
(Une simple loi des mailles donne le même résultat).
1.b) • Comme la charge aux bornes d’un condensateur est une fonction continue du temps,
on a
𝑢𝐶 (0+ ) = 𝑢𝐶 (0− ) = 𝐸1
• La loi des mailles dans la première branche (𝐸1 − 𝑅1 𝑖1 (0+ ) − 𝑢𝐶 (0+ ) = 0) conduit à :
𝑖1 (0+ ) = 0
• La loi des mailles dans la seconde branche (𝐸2 − 𝑅2 𝑖2 (0+ ) − 𝑢𝐶 (0+ ) = 0) conduit à :
𝐸2 − 𝐸1
𝑖2 (0+ ) =
𝑅2
𝐸2 − 𝐸1
• La loi des nœuds conduit à : 𝑖(0+ ) = 𝑖1 (0+ ) + 𝑖2 (0+ ) =
𝑅2
1.c) • Lorsque 𝑡 → ∞, le condensateur est à nouveau en
régime permanent continu : il se comporte comme un in- i1( ) A i2 ( )
terrupteur ouvert, d’où 𝑖(∞) = 0 . On obtient le schéma
i( )= 0
équivalent ci-contre pour décrire le comportement asympto- R1 R2
tique du circuit. uC ( )
• La loi de Pouillet donne immédiatement : E2
E1
𝐸1 − 𝐸2 M
𝑖1 (∞) = −𝑖2 (∞) = xxxxx
𝑅1 + 𝑅2 xxxxx
R1 q uC R2 E1 q uC E2
xx
xx
xx
xxxxx
xxxxx
xx xxxx xxxxx R R2 xxxxxxxxxx
R1 1
R2
E1 C E2 C
M
xxxxx M xxxxx
xxxxx xxxxx
xxxxx
xx xx A A
xxxxx
xxx xx
R1R2 ix
R1R2 uC R= xxxxxxxxxx u
xxxxxxxxx
q xxxxx
xx xx
R1+ R2 q C
R1+ R2 xx
xxxxxx
xx
xx xx
E1 E2 R1E2+R2E1
xxxx + xxxx C C
R1 R2 xxxxx E= xxxxxxxxxxxxxxxx
M R1+ R2
xxxxx M
xxxxx xxxxx
xxxxx xxxxx
• La solution de (★) est de la forme uC (t) = uG (t) + uP , somme de la solution générale de l’équation
différentielle homogène (𝑢𝐺 (𝑡)) et d’une solution particulière de l’équation différentielle avec
second membre (𝑢𝑃 ).
𝑅1 (𝐸1 − 𝐸2 )
𝑢𝐶 (0+ ) = 𝐸1 = 𝐴 + 𝐸 ⇒ 𝐴= = 𝑢𝐶 (0+ ) − 𝑢𝐶 (∞) ,
2
𝑅 1 + 𝑅2
( )
𝑅1 (𝐸1 − 𝐸2 ) 𝑡 𝑅1 𝐸2 + 𝑅2 𝐸1
D’où : 𝑢𝐶 (𝑡) = exp − +
𝑅1 + 𝑅2 𝜏 𝑅1 + 𝑅2
) (
+ 𝑡
3) Grâce à , 1 et ,2 : 𝑢𝐶 (𝑡) = (𝑢𝐶 (0 ) − 𝑢𝐶 (∞)) exp − + 𝑢𝐶 (∞)
𝜏
Or, toutes les grandeurs électriques de ce circuit d’ordre 1 évoluent de la même manière, c’est-à-
dire suivant la loi temporelle : ( )
+ 𝑡
𝑥(𝑡) = (𝑥(0 ) − 𝑥(∞)) exp − + 𝑥(∞)
𝜏
Grâce à la question 1) , on trouve :
⎛ ⎞
𝑡
𝐸1 − 𝐸2 ⎝ −
𝑖1 (𝑡) = 1−𝑒 𝜏⎠
𝑅1 + 𝑅2
𝑡
𝐸2 − 𝐸1 𝐸2 − 𝐸1 𝑅1 −
𝑖2 (𝑡) = + 𝑒 𝜏
𝑅1 + 𝑅2 𝑅1 + 𝑅 2 𝑅2
𝑡
𝐸2 − 𝐸1 −
𝑖(𝑡) = 𝑒 𝜏
𝑅2
Solution Ex-E3.10
𝑢𝑅 1 d𝑞1
• Loi des nœuds : 𝑖 = 𝑖𝑅1 + 𝑖𝐶1 = +
𝑅1 d𝑡
𝑞1 𝑞1 d𝑞1
Et comme 𝑢𝑅1 = 𝑢𝐶1 = −→ 𝑖= + ,
1
𝐶1 𝑅 1 𝐶1 d𝑡
𝑞2 K i
• De même, comme 𝑢𝑅2 = 𝑢𝐶2 =
𝐶2 iC2 iR2
𝑞2 d𝑞2 C1 q2
−→ 𝑖= + ,
2 uC1 uC2
𝑅2 𝐶2 d𝑡 R1 R2
q1 C2
• Loi des mailles : 𝐸 − 𝑢𝐶1 − 𝑢𝐶2 = 0 iC1 iR1
𝐶2 i
,→ 𝑞2 = 𝐶2 𝐸 − 𝑞1 , 3
𝐶1 E
( ) ( )
,
3 1 𝐶2 d 𝐶2
•,2 −−−→ 𝑖 = 𝐶2 𝐸 − 𝑞1 + 𝐶2 𝐸 − 𝑞1
𝑅2 𝐶2 𝐶1 d𝑡 𝐶1
𝐸 𝑞1 𝐶2 d𝑞1
,→ 𝑖 = − − ,4
𝑅2 𝑅2 𝐶1 𝐶1 d𝑡
( )
,
4 d𝑞1 1 1 1 𝐶1 𝐸
•,
1 −−−→ + + 𝑞1 =
d𝑡 𝐶1 + 𝐶2 𝑅1 𝑅2 𝑅2 (𝐶1 + 𝐶2 )
Solution Ex-E3.11
d𝑖𝐿1 𝑞1 d𝑞1
v
1) • Comme 𝑢1 = 𝐿 = et 𝑖𝐶1 = =
d𝑡 𝐶 d𝑡 iL1 A C' q i B iL2
d𝑢1
𝐶 , iC1 i
d𝑡
la loi des nœuds 𝑖 = 𝑖𝐿1 + 𝑖𝐶1 conduit à : q1 q2 C2
u1 u2
d𝑖 𝑢1 d2 𝑢1 L C C L
= +𝐶 2 ,
1
d𝑡 𝐿 d𝑡
M
d𝑖𝐿2 𝑞2 d𝑞2 d𝑢2
• De même comme 𝑢2 = 𝐿 = et 𝑖𝐶2 = =𝐶 ,
d𝑡 𝐶 d𝑡 d𝑡
d𝑖 𝑢2 d2 𝑢2
la loi des nœuds −𝑖 = 𝑖𝐿2 + 𝑖𝐶2 conduit à : − = +𝐶 2 ,
2
d𝑡 𝐿 d𝑡
• Loi des mailles : 𝑢1 + 𝑣 + 𝑢2 = 0, soit : 𝑣 = 𝑢2 − 𝑢1 ,
3
d𝑞 d𝑣 d𝑖 d2 𝑣
• 𝑖= = 𝐶′ ,
4 et donc : =𝐶 2 .
d𝑡 d𝑡 d𝑡 d𝑡
,
4 d2 𝑢1 𝑢1 𝐶 ′ d2 𝑣 ,
3 d2 𝑢1 1 𝐶 ′ d2 𝑢2
•,
1 −−−→ + = −−−→ + 𝑢 1 = ,
5
d𝑡2 𝐿𝐶 𝐶 d𝑡2 d𝑡2 𝐿(𝐶 + 𝐶 ′ ) 𝐶 + 𝐶 ′ d𝑡2
,
4 d2 𝑢2 𝑢2 𝐶 ′ d2 𝑣 ,3 d2 𝑢2 1 𝐶 ′ d2 𝑢1
•,
2 −−−→ + = − −−−→ + 𝑢 2 = ,
6
d𝑡2 𝐿𝐶 𝐶 d𝑡2 d𝑡2 𝐿(𝐶 + 𝐶 ′ ) 𝐶 + 𝐶 ′ d𝑡2
d2 𝑢 𝑢 𝐶 ′ d2 𝑢 d2 𝑢 𝑢
2) • ,
5 +,
6 → + = ⇔ + =0 (★)
d𝑡2 𝐿(𝐶 + 𝐶 ′ ) 𝐶 + 𝐶 ′ d𝑡2 d𝑡 2 𝐿𝐶
d2 𝑣 𝑣 𝐶 ′ d2 𝑣 d2 𝑣 𝑣
•,
6 −,
5 →
2
+ ′
=− ⇔ + =0 (★★)
d𝑡 𝐿(𝐶 + 𝐶 ) 𝐶 + 𝐶 ′ d𝑡2 d𝑡 2 𝐿(𝐶 + 2𝐶 ′ )
Sources :
[P1] Dominique Meier (dir.), Toute la Physique Chimie MPSI PTSI, Ellipses, 2003.
[P2] Jérôme Perez, Physique MPSI PCSI PTSI, Cap Prépa, Pearson Education, 2009 .
[P3] Olivier Fiat, Toute la physique de Sup MPSI PCSI PTSI, Belin, 2004.
[P4] Pierre Grécias, Jean-Pierre Migeon, Physique MPSI PCSI, Méthodes et Annales, Tec&Doc,
Lavoisier, 2009.
[P5] Laurent Desmottes, La physique simplement MPSI PCSI PTSI BCPST, Nathan, 2009.
[P6] Julien Barthes, Physique MPSI PCSI PTSI, Les recettes de Sup, Ellipses, 2008.
[P7] Cyriaque Cholet, Physique-Chimie MPSI PCSI PTSI, Interros des prépas, Nathan, 2005.
[P8] Thibaut Cousin, Hervé Perodeau, Physique Cours compagnon PCSI, J’intègre, Dunod, 2009.
[PE1] Bernard Gendreau, Christophe Gripon, Électrocinétique PCSI MPSI PTSI, Classe Prépa,
Nathan, 2006.
[PE2] Nicolas Lescure, Bruno Mombelli, Électrocinétique avec Maple et Pspice MP PC, J’intègre,
Dunod, 1998.