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Ecole Preparatoire Mardi 05 février 2013

DEVOIR SURVEILLÉ DE PHYSIQUE N°2

Durée : 3 heures

 Les trois exercices de l’épreuve sont indépendants et doivent être rédigé sur des
feuilles séparées.
 Dans le cas où un étudiant repère ce qui lui semble être une erreur d’énoncé, il le
signale très lisiblement dans sa copie, propose la correction et poursuit l’épreuve.
 On veillera à une présentation claire et soignée des copies. On notera avec précision
les références des questions traitées. Toute réponse non encadrée ne sera pas prise
en compte.

Exercice 1
A. Montage à une cellule.
On considère le montage ci-dessous dans lequel une cellule 𝑅1 𝐶1 constituée d’une résistance
𝑅1 en parallèle avec un condensateur idéal de capacité 𝐶1 , est branchée avec une source de
tension de f.é.m. 𝐸, un interrupteur 𝐾 et une résistance 𝑅. Quand 𝑡 < 0, l’interrupteur 𝐾 est
ouvert depuis un long moment, le condensateur est déchargé. On ferme 𝐾 à 𝑡 = 0.
1a) Exprimer les valeurs de 𝑖, 𝑖1 ,𝑖1′ et 𝑞1 quand i
𝑡 ⟶ 0+ .
1b)Exprimer les valeurs de 𝑖, 𝑖1 ,𝑖1′ et 𝑞1 quand R i1 i1
𝑡 ⟶ + ∞. K
q1
2a) Etablir l’équation différentielle vérifiée par la R1 C1
charge 𝑞1 . E
2b) Déterminer l’expression de 𝑞1 𝑡 .
2c) Tracer l’allure de la courbe représentant 𝑞1 𝑡 .

B. Montage à deux cellules.

On ajoute au montage précédent une cellule 𝑅2 𝐶2 comme indiqué sur le schéma ci-dessous.
Quand 𝑡 < 0, l’interrupteur 𝐾 est ouvert depuis un long moment, les condensateurs sont
déchargés. On ferme 𝐾 à 𝑡 = 0.
3a)Exprimer les valeurs de 𝑖, 𝑖1 ,𝑖2 , 𝑖1′ ,𝑖2′ ,𝑞1 et i
𝑞2 quand 𝑡 ⟶ 0+.
3b)Exprimer les valeurs de 𝑖, 𝑖1 ,𝑖2 , 𝑖1′ ,𝑖2′ ,𝑞1 et R i1 i1
𝑞2 quand 𝑡 ⟶ +∞. K q1
4) Etablir l’équation différentielle vérifiée par R1 C1
la charge 𝑞1 𝑡 , la mettre sous la forme :
𝑑 2 𝑞1 𝑑𝑞1
+ 𝛼 + 𝛽𝑞1 = 𝛿 E
𝑑𝑡 2 𝑑𝑡
avec 𝛼, 𝛽, 𝛿 des constantes qu’on exprimera i2 i2
en fonction de 𝐸, 𝑅,𝑅1 ,𝑅2 ,𝐶1 ,𝐶2 .
5) Montrer qu’avec deux cellules identiques, q2
soit 𝑅1 = 𝑅2 et 𝐶1 = 𝐶2 , il n’y a qu’un seul
R 2 C2
régime d’évolution possible pour la charge
𝑞1 𝑡 . On précisera, en le justifiant, de quel
régime il s’agit.

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Exercice 2
1) Un générateur d’impédance interne 𝑍𝑔 = 𝑅𝑔 + 𝑗𝑋𝑔 , de force électromotrice sinusoïdale
𝑒 𝑡 = 𝐸0 cos 𝜔𝑡, de valeur maximale 𝐸0 et de pulsation 𝜔, de représentation complexe
𝑒 𝑡 = 𝐸0 𝑒 𝑗 𝜔𝑡 , alimente une charge d’impédance𝑍𝑢 = 𝑅𝑢 + 𝑗𝑋𝑢 .
Zg

e(t ) Zu

Exprimer la puissance moyenne 𝑃𝑢 absorbée par la charge d’impédance𝑍𝑢 sur une période.
𝑅𝑔 𝐸02 𝐸0 𝑅𝑔2 + 𝑋𝑔2
𝑨) 𝑃𝑢 = 2 2 𝑩) 𝑃𝑢 = 2 2
2 𝑅𝑢 + 𝑅𝑔 + 𝑋𝑢 + 𝑋𝑔 2 𝑅𝑢 − 𝑅𝑔 + 𝑋𝑢 − 𝑋𝑔
𝑅𝑢 𝐸02 𝑅𝑢 𝐸02
𝑪) 𝑃𝑢 = 𝑫) 𝑃𝑢 = 2 2
2 2 2 𝑅𝑢 + 𝑅𝑔 + 𝑋𝑢 + 𝑋𝑔
2𝑋𝑢 𝑅𝑢 − 2𝑅𝑔 + 𝑋𝑢 − 2𝑋𝑔
2) Exprimer les conditions sur 𝑍𝑢 pour que cette puissance ait une valeur maximale 𝑃𝑢 𝑚𝑎𝑥 .
𝑨) 𝑅𝑢 = 𝑅𝑔 𝑒𝑡 𝑋𝑢 = −𝑋𝑔 𝑩) 𝑅𝑢 = 𝑋𝑔 𝑒𝑡 𝑋𝑢 = 𝑅𝑔

𝑪) 𝑅𝑢 = −𝑅𝑔 𝑒𝑡 𝑋𝑢 = 𝑋𝑔 𝑫) 𝑅𝑢 = 2𝑅𝑔 𝑒𝑡 𝑋𝑢 = 2𝑋𝑔

3) Calculer 𝑃𝑢 𝑚𝑎𝑥
𝐸02 𝐸02
𝑨) 𝑃𝑢 𝑚𝑎𝑥 = 𝑩)𝑃𝑢 𝑚𝑎𝑥 =
4𝑋𝑔2 2𝑅𝑔2
𝐸02 𝐸02
𝑪)𝑃𝑢 𝑚𝑎𝑥 = 𝑫)𝑃𝑢 𝑚𝑎𝑥 =
8𝑅𝑔 2 𝑅𝑔2 + 𝑋𝑔2
4) On suppose maintenant que la partie imaginaire de l’impédance interne du générateur est
nulle (𝑋𝑔 = 0). Le générateur, de force électromotrice 𝑒 𝑡 et de résistance interne 𝑅𝑔 , est
connecté sur les bornes d’entrée 𝐴 et 𝐵 du circuit 𝐴𝐵𝐶𝐷 représenté sur le schéma de la
figure ci-contre. Ce circuit est constitué d’éléments purement réactifs : 𝑍1 = 𝑗𝑋1 et
𝑍2 = 𝑗𝑋2 .

Rg
A
Z2
C

e(t ) Z1 Ru

B D
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Calculer l’amplitude complexe 𝐸𝑡𝑕 de la force électromotrice du générateur de

Théveninéquivalent au circuit, du point de vue des bornes 𝐶 et 𝐷 lorsqu’aucune charge
n’est branché sur ces bornes.
𝑗𝐸0 𝑋1 𝑗𝐸0 𝑋1
𝑨) 𝐸𝑡𝑕 = 𝑩)𝐸𝑡𝑕 =
𝑅𝑔 + 𝑗𝑋1 𝑅𝑔 + 𝑗 𝑋1 + 𝑋2
𝑗𝐸0 𝑋2 𝑗𝐸0 𝑋2
𝑪)𝐸𝑡𝑕 = 𝑫)𝐸𝑡𝑕 =
𝑅𝑔 + 𝑗 𝑋1 + 𝑋2 𝑅𝑔 + 𝑗𝑋2
5) Exprimer l’impédance interne 𝑍𝑡𝑕 du générateur de Thévenindéfini dans la question
précédente.
𝑗𝑅𝑔 𝑋1 + 𝑋2 − 𝑋1 𝑋2 𝑗 𝑋1 + 𝑋2 2 − 𝑋1 𝑋2
𝑨) 𝑍𝑡𝑕 = 𝑩)𝑍𝑡𝑕 =
𝑅𝑔 + 𝑗𝑋1 𝑅𝑔 + 𝑗 𝑋1 + 𝑋2
𝑗𝑅𝑔 𝑋1 − 𝑋1 𝑋2 𝑗𝑋1 𝑅𝑔 + 𝑋2 − 𝑋1 𝑋2
𝑪)𝐸𝑡𝑕 = 𝑫)𝐸𝑡𝑕 =
𝑅𝑔 + 𝑗 𝑋1 + 𝑋2 𝑅𝑔 + 𝑗𝑋2
6) On branche un résistor de résistance𝑅𝑢 𝑅𝑢 < 𝑅𝑔 entre les bornes de sortie 𝐶 et 𝐷 du
quadripôle. Calculer les valeurs de 𝑋1 et 𝑋2 pour lesquelles la puissance absorbée par 𝑅𝑢
est maximale.
𝑅𝑔 + 𝑅𝑢
𝑨) 𝑋1 = 𝑅𝑔 𝑒𝑡 𝑋2 = − 𝑅𝑢 𝑅𝑔 + 𝑅𝑢
𝑅𝑢

𝑅𝑔
𝑩)𝑋1 = 𝑅𝑔 𝑒𝑡 𝑋2 = − 𝑅𝑔 𝑅𝑔 + 𝑅𝑢
𝑅𝑔 + 𝑅𝑢

𝑅𝑔 − 𝑅𝑢
𝑪)𝑋1 = 𝑅𝑢 𝑒𝑡 𝑋2 = − 𝑅𝑔 𝑅𝑔 − 𝑅𝑢
𝑅𝑢

𝑅𝑢
𝑫)𝑋1 = 𝑅𝑔 𝑒𝑡 𝑋2 = − 𝑅𝑢 𝑅𝑔 − 𝑅𝑢
𝑅𝑔 − 𝑅𝑢
7) 𝑍1 est l’impédance d’une bobine de coefficient d’auto-inductance 𝐿 et 𝑍2 est l’impédance
d’un condensateur de capacité 𝐶. Calculer les valeurs de 𝐶 et 𝐿 sachant que
𝜔 = 103 rad. s −1 , 𝑅𝑔 = 10 kΩ et 𝑅𝑢 = 1 kΩ.

𝑨) 𝐶 = 2,5 μF 𝑒𝑡 𝐿 = 112 mH 𝑩) 𝐶 = 400 nF 𝑒𝑡 𝐿 = 100 mH

𝑪) 𝐶 = 333 nF 𝑒𝑡 𝐿 = 3,33 H 𝑫) 𝐶 = 0,5 μF 𝑒𝑡 𝐿 = 300 mH

8) Calculer le rapport 𝜂 de la puissance absorbée par 𝑅𝑢 dans ces conditions sur la puissance
qui serait absorbée par 𝑅𝑢 si ce résistor était directement branché sur le générateur.
𝑨) 𝜂 = 3,0 𝑩) 𝜂 = 1,3 𝑪) 𝜂 = 2,5 𝑫) 𝜂 = 7,5

Exercice 3
Rappel concernant l’amplificateur opérationnelidéal en fonctionnement linéaire :
 Les courants d’entrée sont nuls :𝑖+ = 𝑖− = 0 𝐴
 La différence de potentiels entre les deux entrées est nulle : 𝜀 = 𝑉+ − 𝑉− = 0 𝑉
A. Réalisation d’un oscillateur.

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On considère le circuit ci-contre (figure 1) R3

dans lequel l’amplificateur opérationnel est
supposé idéal, et la résistance 𝑅3 est I t 
réglable.
1a) Dans l’hypothèse d’un fonctionnement
+
en régime linéaire, montrer que le rapport Ve t  -
𝑉𝑒 𝐼 est tel que :
𝑉𝑒 𝑅1 𝑅3 R2
=− R1
𝐼 𝑅2
1b) Expliquer pourquoi ce montage est
souvent appelé montage à résistance Figure 1
négative.
2) On réalise le montage de la figure 2 dans L R R3
lequel la bobine et le condensateur sont
idéaux. Etablir l’équation différentielle I t 
vérifiée par 𝐼(𝑡). +
3a) A quelle condition l’intensité 𝐼(𝑡) est- V t  -
C0
elle purement sinusoïdale ?
3b) Pourquoi 𝑅3 est une résistance R2
variable ? R1
3c) Que vaut alors la fréquence des
oscillations ? On donne 𝐶0 = 22 nF, Figure 2
𝐿 = 20 mH.

B. Etude d’un filtre en régime permanent sinusoïdal.

On considère le montage de la figure 3
dans lequel l’amplificateur opérationnel
est supposé idéal et fonctionnant en
C 2R
régime linéaire. Les condensateurs de
R
-
capacité 𝐶 sont supposés parfaits et la
C +
résistance 𝑅 𝑎 est réglable, 𝑎 étant un
VE t
paramètre positif. La tension d’entrée Ra VS t 
𝑉𝐸 (𝑡) est sinusoïdale de pulsation 𝜔.
On note 𝑉𝐸 et 𝑉𝑆 les amplitudes
complexes des tensions d’entrée et de Figure 3
sortie.
4) Déterminer la fonction de transfert 𝐻(𝑗𝜔) = 𝑉𝑆 𝑉𝐸 . Montrer qu’elle peut se mettre sous la
forme :
𝐴
𝐻(𝑗𝜔) = 𝜔 Ω
1 + 𝑗𝑄 Ω − 𝜔
Donner les expressions de 𝐴, 𝑄 et Ω en fonction de 𝑅, 𝐶 et 𝑎.
5) Calculer 𝑎 pour que la pulsation de résonance soit égale à 12. 103 rad. s −1 . On donne
𝑅 = 1000 Ω, 𝐶 = 100 nF.

Bonne Chance
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CORRECTION DU DEVOIR SURVEILLÉ DE PHYSIQUES N°2

Exercice 1
1a) Expression des valeurs de 𝒊, 𝒊𝟏 ,𝒊′𝟏 et 𝒒𝟏 quand 𝒕 ⟶ 𝟎+.
La charge 𝑞1 de 𝐶1 est continue car l’énergie potentielle 𝐸𝑃 = 𝑞12 2 𝐶1 est continue. De plus
le condensateur est déchargé donc :
𝑞1 0+ = 𝑞1 0− ⟹ 𝒒𝟏 𝟎+ = 𝟎
 Loi des mailles
+
𝑞1 0+
𝑅1 𝑖1′ 0 = = 0 ⟹ 𝒊′𝟏 𝟎+ = 𝟎
𝐶1
 Loi des nœuds
𝑖 0+ = 𝑖1′ 0+ + 𝑖1 0+ = 0 + 𝑖1 0+ ⟹ 𝑖 0+ = 𝑖1 0+
 Loi des mailles
𝑞1 0+ 𝐸
+ 𝑅𝑖 0+ = 𝐸 ⟹ 𝑖 0+ =
𝐶1 𝑅
On a donc :
𝑬
𝒊 𝟎+ = 𝒊𝟏 𝟎+ =
𝑹
′
1b) Expression des valeurs de 𝒊, 𝒊𝟏 ,𝒊𝟏 et 𝒒𝟏 quand 𝒕 ⟶ + ∞.
Quand 𝑡 ⟶ + ∞, le régime permanent est atteint, toutes les grandeurs fonctions du temps sont
désormais constantes.
𝑖1 = 𝑑𝑞1 𝑑𝑡 = 0 car 𝑞1 est une fonction constante. On a donc 𝒊𝟏 ∞ = 𝟎

 Loi des nœuds

𝑖 ∞ = 𝑖1′ ∞ + 𝑖1 ∞ = 𝑖1′ ∞ + 0 ⟹ 𝑖 ∞ = 𝑖1′ ∞
 Loi des mailles
𝑅1 𝑖1′ ∞ + 𝑅𝑖 ∞ = 𝐸
𝑬
𝑖 ∞ = 𝑖1′ ∞ ⟹ 𝑅1 + 𝑅 𝑖 ∞ = 𝐸 ⟹ 𝒊 ∞ = 𝒊′𝟏 ∞ =
𝑹𝟏 + 𝑹
 Loi des mailles
𝑞1 ∞ 𝑬𝑹𝟏 𝑪𝟏
𝑅1 𝑖1′ ∞ = ⟹ 𝑞1 ∞ = 𝑅1 𝐶1 𝑖1′ ∞ ⟹ 𝒒𝟏 ∞ =
𝐶1 𝑹𝟏 + 𝑹
2a) Equation différentielle vérifiée par la charge 𝒒𝟏 .
 Loi des nœuds
𝑑𝑞1
𝑖 = 𝑖1 + 𝑖1′ = + 𝑖1′
𝑑𝑡
 Loi des mailles
𝑞1 𝑞1 𝑑𝑞1 𝑞1
𝑅1 𝑖1′ = ⟹ 𝑖1′ = ⟹𝑖= +
𝐶1 𝑅1 𝐶1 𝑑𝑡 𝑅1 𝐶1
 Loi des mailles
𝑞1 𝐸 𝑞1 𝐸 𝑞1 𝑞1 𝑑𝑞1
+ 𝑅𝑖 = 𝐸 ⟹ 𝑖 = − ⟹ − = +
𝐶1 𝑅 𝑅𝐶1 𝑅 𝑅𝐶1 𝑅1 𝐶1 𝑑𝑡

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𝑑𝑞1 1 1 1 𝐸
+ + 𝑞1 =
𝑑𝑡 𝐶1 𝑅1 𝑅 𝑅
Il vient pour l’équation différentielle
𝒅𝒒𝟏 𝑹 + 𝑹𝟏 𝑬
+ 𝒒𝟏 =
𝒅𝒕 𝑹𝑹𝟏 𝑪𝟏 𝑹
2b) Expression de 𝒒𝟏 𝒕 .
On a une équation différentielle linéaire avec second membre constant
 Solution sans second membre
Soit 𝑞1 𝑆𝑆𝑀 cette solution
𝑑𝑞1 𝑆𝑆𝑀 𝑅 + 𝑅1 𝑑𝑞1 𝑆𝑆𝑀 𝑅𝑅1 𝐶1 𝑅𝑅1 𝐶1
+ 𝑞1 𝑆𝑆𝑀 = 0 ⟹ =− 𝑑𝑡 ⟹ ln 𝑞1 𝑆𝑆𝑀 = − 𝑡 + ln 𝐾
𝑑𝑡 𝑅𝑅1 𝐶1 𝑞1 𝑆𝑆𝑀 𝑅 + 𝑅1 𝑅 + 𝑅1
𝑅𝑅 1 𝐶 1
− 𝑡
𝑞1 𝑆𝑆𝑀 = 𝐾𝑒 𝑅+𝑅 1

 Solution particulière
Elle vérifie l’équation différentielle car elle est solution du régime permanent (Quand
𝑡 ⟶ + ∞) or l’équation différentielle est vraie quelque soit 𝑡 > 0 :
Soit 𝑞1 𝑃 cette solution
𝑑𝑞1 𝑃 𝑅 + 𝑅1 𝐸 𝑅 + 𝑅1 𝐸 𝐸𝑅1 𝐶1
+ 𝑞1 𝑃 = ⟹ 0 + 𝑞1 𝑃 = ⟹ 𝑞1 𝑃 =
𝑑𝑡 𝑅𝑅1 𝐶1 𝑅 𝑅𝑅1 𝐶1 𝑅 𝑅1 + 𝑅
On vérifie bien que 𝑞1 𝑃 = 𝑞1 ∞
 Solution générale
𝑅𝑅 𝐶
− 1 1𝑡 𝐸𝑅1 𝐶1
𝑞1 𝑡 = 𝑞1 𝑆𝑆𝑀 + 𝑞1 𝑃 = 𝑞1 𝑆𝑆𝑀 = 𝐾𝑒 𝑅+𝑅 1 +
𝑅1 + 𝑅
+ +
or en 0 , 𝑞1 0 = 0 on a donc :
𝐸𝑅1 𝐶1 𝐸𝑅1 𝐶1
0=𝐾+ ⟹𝐾=−
𝑅1 + 𝑅 𝑅1 + 𝑅
Soit finalement
𝑬𝑹𝟏 𝑪𝟏 𝑹𝑹 𝑪
− 𝟏 𝟏𝒕
𝒒𝟏 𝒕 = 𝟏 − 𝒆 𝑹+𝑹𝟏
𝑹𝟏 + 𝑹
2c) L’allure de la courbe représentant 𝑞1 𝑡 .

q1 t 

0 t(s)
3a) Expression des valeurs de 𝒊, 𝒊𝟏 ,𝒊𝟐 , 𝒊′𝟏 ,𝒊′𝟐 ,𝒒𝟏 et 𝒒𝟐 quand 𝒕 ⟶ 𝟎+.
Continuité des charges des condensateurs en 0+.

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𝒒𝟏 𝟎+ = 𝒒𝟏 𝟎− = 𝟎
𝒒𝟐 𝟎+ = 𝒒𝟐 𝟎− = 𝟎
 Loi des mailles
𝑞1 0+
𝑅1 𝑖1′ 0+ = = 0 ⟹ 𝒊′𝟏 𝟎+ = 𝟎
𝐶1
𝑞2 0+
𝑅2 𝑖2′ 0+ = = 0 ⟹ 𝒊′𝟐 𝟎+ = 𝟎
𝐶2
 Loi des nœuds
𝑖 0+ = 𝑖1′ 0+ + 𝑖1 0+ = 𝑖2′ 0+ + 𝑖2 0+ ⟹ 𝒊 𝟎+ = 𝒊𝟏 𝟎+ = 𝒊𝟐 𝟎+
 Loi des mailles
𝑞1 0+ 𝑞2 0+ 𝑬
+ + 𝑅𝑖 0+ = 𝐸 ⟹ 𝒊 𝟎+ =
𝐶1 𝐶2 𝑹
Récapitulatif :
𝒒𝟏 𝟎+ = 𝒒𝟐 𝟎+ = 𝟎 ; 𝒊′𝟏 𝟎+ = 𝒊′𝟐 𝟎+ = 𝟎
𝑬
𝒊𝟏 𝟎+ = 𝒊𝟐 𝟎+ = 𝒊 𝟎+ =
𝑹

3b) Expression des valeurs de 𝒊, 𝒊𝟏 ,𝒊𝟐 , 𝒊′𝟏 ,𝒊′𝟐 ,𝒒𝟏 et 𝒒𝟐 quand 𝒕 ⟶ +∞.
Quand 𝑡 ⟶ + ∞, le régime permanent est atteint, toutes les grandeurs fonctions du temps sont
désormais constantes.
𝑖1 = 𝑑𝑞1 𝑑𝑡 = 0 car 𝑞1 est une fonction constante. On a donc 𝒊𝟏 ∞ = 𝟎

𝑖2 = 𝑑𝑞2 𝑑𝑡 = 0 car 𝑞2 est une fonction constante. On a donc 𝒊𝟐 ∞ = 𝟎

 Loi des nœuds
𝑖 ∞ = 𝑖1′ ∞ = 𝑖2′ ∞
 Loi des mailles
𝑅2 𝑖2′ ∞ + 𝑅1 𝑖1′ ∞ + 𝑅𝑖 ∞ = 𝐸
𝑬
⟹ 𝒊 ∞ = 𝒊′𝟏 ∞ = 𝒊′𝟐 ∞ =
𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 + 𝑹
 Loi des mailles
𝑞1 ∞ 𝑬𝑹𝟏 𝑪𝟏
𝑅1 𝑖1′ ∞ = ⟹ 𝑞1 ∞ = 𝑅1 𝐶1 𝑖1′ ∞ ⟹ 𝒒𝟏 ∞ =
𝐶1 𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 + 𝑹
𝑞2 ∞ 𝑬𝑹𝟐 𝑪𝟐
𝑅2 𝑖2′ ∞ = ⟹ 𝑞2 ∞ = 𝑅2 𝐶2 𝑖2′ ∞ ⟹ 𝒒𝟐 ∞ =
𝐶2 𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 + 𝑹
Récapitulatif :
𝑬
𝒊𝟏 ∞ = 𝒊𝟐 ∞ = 𝟎 ; 𝒊 ∞ = 𝒊′𝟏 ∞ = 𝒊′𝟐 ∞ =
𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 + 𝑹
𝑬𝑹𝟏 𝑪𝟏 𝑬𝑹𝟐 𝑪𝟐
𝒒𝟏 ∞ = ; 𝒒𝟐 ∞ =
𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 + 𝑹 𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 + 𝑹

4) L’équation différentielle vérifiée par la charge 𝑞1 𝑡

 Loi des nœuds
𝑑𝑞1 𝑞1 𝑑𝑞2 𝑞2
𝑖 = 𝑖1 + 𝑖1′ = 𝑖2 + 𝑖2′ ⟹ 𝑖 = + = + 1
𝑑𝑡 𝑅1 𝐶1 𝑑𝑡 𝑅2 𝐶2

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 Loi des mailles

𝑞1 𝑞2 𝑞1 𝑞2 𝑑𝑞1 𝑅
+ + 𝑅𝑖 = 𝐸 ⟹ + + 𝑅 + 𝑞 =𝐸
𝐶1 𝐶2 𝐶1 𝐶2 𝑑𝑡 𝑅1 𝐶1 1
𝑑𝑞1 𝐶2 𝑅1 + 𝑅
⟹ 𝑞2 = 𝐶2 𝐸 − 𝑅𝐶2 − 𝑞1 2
𝑑𝑡 𝑅1 𝐶1
Dérivons 2 par rapport à 𝑡 :
𝑑𝑞2 𝑑 2 𝑞1 𝐶2 𝑅1 + 𝑅 𝑑𝑞1
= −𝑅𝐶2 − 3
𝑑𝑡 𝑑𝑡 2 𝑅1 𝐶1 𝑑𝑡
Avec 2 et 3 , on remplace 𝑞2 et 𝑑𝑞2 𝑑𝑡 dans 1 :
𝑑𝑞1 𝑞1 𝑑 2 𝑞1 𝐶2 𝑅1 + 𝑅 𝑑𝑞1 1 𝑑𝑞1 𝐶2 𝑅1 + 𝑅
+ = −𝑅𝐶2 2
− + 𝐶2 𝐸 − 𝑅𝐶2 − 𝑞1
𝑑𝑡 𝑅1 𝐶1 𝑑𝑡 𝑅1 𝐶1 𝑑𝑡 𝑅2 𝐶2 𝑑𝑡 𝑅1 𝐶1

𝑑2 𝑞1 𝑅 𝐶2 𝑅1 + 𝑅 𝑑𝑞1 𝑅1 + 𝑅2 + 𝑅 𝐸
𝑅𝐶2 + 1 + + + 𝑞1 =
𝑑𝑡 2 𝑅2 𝑅1 𝐶1 𝑑𝑡 𝑅1 𝑅2 𝐶1 𝑅2
D’où finalement l’équation différentielle vérifiée par 𝑞1 𝑡 :
𝒅𝟐 𝒒𝟏 𝑹𝟏 𝑪𝟏 𝑹 𝟐 + 𝑹 + 𝑹𝟐 𝑪𝟐 𝑹𝟏 + 𝑹 𝒅𝒒𝟏 𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 + 𝑹 𝑬
𝟐
+ + 𝒒𝟏 =
𝒅𝒕 𝑹𝑹𝟏 𝑹𝟐 𝑪𝟏 𝑪𝟐 𝒅𝒕 𝑹𝑹𝟏 𝑹𝟐 𝑪𝟏 𝑪𝟐 𝑹𝑹𝟐 𝑪𝟐

On a donc par identification :

𝑹𝟏 𝑪𝟏 𝑹𝟐 + 𝑹 + 𝑹𝟐 𝑪𝟐 𝑹𝟏 + 𝑹 𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 + 𝑹 𝑬
𝛼= 𝛽= 𝛿=
𝑹𝑹𝟏 𝑹𝟐 𝑪𝟏 𝑪𝟐 𝑹𝑹𝟏 𝑹𝟐 𝑪𝟏 𝑪𝟐 𝑹𝑹𝟐 𝑪𝟐
5) Un seul régime d’évolution possible pour la charge 𝒒𝟏 𝒕 .
Si 𝑅1 = 𝑅2 et 𝐶1 = 𝐶2 on a donc :
𝑅1 𝐶1 𝑅1 + 𝑅 + 𝑅1 𝐶1 𝑅1 + 𝑅 2 𝑅1 + 𝑅
𝛼= 2 2 ⟹𝛼=
𝑅𝑅1 𝐶1 𝑅𝑅1 𝐶1
𝑅1 + 𝑅1 + 𝑅 2𝑅1 + 𝑅
𝛽= 2 2 ⟹𝛽=
𝑅𝑅1 𝐶1 𝑅𝑅12 𝐶12
𝑑 2 𝑞1 2 𝑅1 + 𝑅 𝑑𝑞1 2𝑅1 + 𝑅 𝐸
⟹ + + 𝑞 1 =
𝑑𝑡 2 𝑅𝑅1 𝐶1 𝑑𝑡 𝑅𝑅12 𝐶12 𝑅𝑅1 𝐶1
L’équation caractéristique est :
2𝛼
𝑟2 + 𝑟+𝛽 =0
2
Le discriminant réduit est :
𝛼 2 𝑅1 + 𝑅 2 2𝑅1 + 𝑅 𝑅 2 + 𝑅12 + 2𝑅𝑅1 − 𝑅 2 − 2𝑅𝑅1 𝑅12
∆′ = −𝛽 = 2 2 2 − = =
2 𝑅 𝑅1 𝐶1 𝑅𝑅12 𝐶12 𝑅 2 𝑅12 𝐶12 𝑅 2 𝑅12 𝐶12
𝟏
⟹ ∆′ = >0
𝑹𝟐 𝑪𝟐𝟏
∆′ est toujours positif si les deux cellules sont identiques, le seul régime possible est donc le
régime apériodique.

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Exercice 2
1) Expression de la puissance moyenne 𝑷𝒖 absorbée par la charge d’impédance 𝒁𝒖 sur
une période.
Zg

e(t ) Zu

𝑍𝑔 = 𝑅𝑔 + 𝑗𝑋𝑔
𝑔é𝑛é𝑟𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 ⟹
. 𝑒𝑔 = 𝐸0 cos 𝜔𝑡
𝑟é𝑐𝑒𝑝𝑡𝑒𝑢𝑟 ⟹ 𝑍𝑢 = 𝑅𝑢 + 𝑗𝑋𝑢
En utilisant la notation complexe, la puissance complexe fournie par le générateur est :
1
𝑃 = 𝑢. 𝑖 ∗
2
𝑒𝑔 𝑒𝑔 ∗
𝑖= ⟹ 𝑖∗ = ∗
𝑍𝑢 + 𝑍𝑔 𝑍𝑢 + 𝑍𝑔
1 ∗
1 𝑒𝑔 𝑒𝑔 ∗
𝑢 = 𝑍𝑢 𝑖 ⟹ 𝑃 = 𝑍𝑢 𝑖. 𝑖 = 𝑅𝑢 + 𝑗𝑋𝑢 ∗
2 2 𝑍𝑢 + 𝑍𝑔 𝑍𝑢 + 𝑍𝑔
1 𝐸0 2 1 𝐸0 2
⟹ 𝑃 = 𝑅𝑢 + 𝑗𝑋𝑢 ∗ = 𝑅𝑢 + 𝑗𝑋𝑢 2 2
2 𝑍𝑢 + 𝑍𝑔 𝑍𝑢 + 𝑍𝑔 2 𝑅𝑔 + 𝑅𝑢 + 𝑋𝑢 + 𝑋𝑔
1 𝑅𝑢 𝐸0 2 1 𝑋𝑢 𝐸0 2
⟹𝑃= 2 2 +𝑗 2 2
2 𝑅 +𝑅 + 𝑋𝑢 + 𝑋𝑔 2 𝑅 +𝑅 + 𝑋𝑢 + 𝑋𝑔
𝑔 𝑢 𝑔 𝑢
𝑃𝑚 =𝑃𝑢 𝑄
La puissance moyenne 𝑃𝑢 absorbée par la charge d’impédance 𝑍𝑢 est donnée par la partie
réelle de la puissance complexe
𝑹𝒈 𝑬𝟐𝟎
𝑨) 𝑷𝒖 = 𝟐 𝟐
𝟐 𝑹𝒖 + 𝑹𝒈 + 𝑿𝒖 + 𝑿𝒈
2) Les conditions sur 𝒁𝒖 pour que cette puissance ait une valeur maximale 𝑷𝒖 𝒎𝒂𝒙 .
𝑃𝑢 est maximale si :
𝑑𝑃𝑢 𝑑𝑃𝑢
= 0 𝑒𝑡 =0
𝑑𝑅𝑢 𝑑𝑋𝑢
𝑑𝑃𝑢
= 0 ⟹ 𝑅𝑔 = 𝑅𝑢
𝑑𝑅𝑢
⟹ 𝑍𝑢 = 𝑅𝑢 + 𝑗𝑋𝑢 = 𝑅𝑔 − 𝑗𝑋𝑔 ⟹ 𝒁𝒖 = 𝒁𝒈 ∗
𝑑𝑃𝑢
= 0 ⟹ 𝑋𝑢 = −𝑋𝑔
𝑑𝑋𝑢
𝑩) 𝑹𝒖 = 𝑿𝒈 𝒆𝒕 𝑿𝒖 = 𝑹𝒈
3) Calcul de 𝑷𝒖 𝒎𝒂𝒙
𝑑𝑃𝑢
= 0 ⟹ 𝑅𝑔 = 𝑅𝑢
𝑑𝑅𝑢 𝑬𝟐𝟎
⟹ 𝑪) 𝑷𝒖 𝒎𝒂𝒙 =
𝑑𝑃𝑎𝑐𝑡𝑖𝑣𝑒 𝟖𝑹𝒈
= 0 ⟹ 𝑋𝑢 = −𝑋𝑔
𝑑𝑋𝑢

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4) Calcul de l’amplitude complexe 𝑬𝒕𝒉

On transforme peu à peu le circuit à gauche de 𝐶 et 𝐷 en un générateur de tension
(𝐸𝑡𝑕 , 𝑍𝑡𝑕 )
Z th
A A C


Rg Z 1
e
Rg
Rg Z1 Rg  Z 1
 E th e j t
E th

B B D
𝑒𝑔 𝑅𝑔 𝑍1 𝑍1
𝐸𝑡𝑕 = 𝑋 = 𝑒
𝑅𝑔 𝑅𝑔 + 𝑍1 𝑅𝑔 + 𝑍1 𝑔
Au final on a :
𝒋𝑬𝟎 𝑿𝟏
𝑨) 𝑬𝒕𝒉 =
𝑹𝒈 + 𝒋𝑿𝟏
5) L’impédance interne 𝒁𝒕𝒉 .
D’après ce qui précède on a

𝑅𝑔 𝑍1 𝑗𝑅𝑔 𝑋1 𝒋𝑹𝒈 𝑿𝟏 + 𝑿𝟐 − 𝑿𝟏 𝑿𝟐
𝑍𝑡𝑕 = + 𝑍2 = + 𝑗𝑋2 ⟹ 𝑨) 𝒁𝒕𝒉 =
𝑅𝑔 + 𝑍1 𝑅𝑔 + 𝑗𝑋1 𝑹𝒈 + 𝒋𝑿𝟏
6) Calcul des valeurs de 𝑿𝟏 et 𝑿𝟐
la puissance absorbée par 𝑅𝑢 est maximale sssi
ℛ 𝑍𝑡𝑕 = 𝑅𝑢 (1)
ℐ𝑚 𝑍𝑡𝑕 = 0 (2)
𝑗𝑅𝑔 𝑋1 + 𝑋2 − 𝑋1 𝑋2 𝑗𝑅𝑔2 𝑋1 + 𝑋2 + 𝑅𝑔 𝑋1 + 𝑋2 − 𝑋1 𝑋2 𝑅𝑔 + 𝑗𝑋12 𝑋2
𝑍𝑡𝑕 = =
𝑅𝑔 + 𝑗𝑋1 𝑅𝑔2 + 𝑋12
𝑅𝑔 𝑋12 𝑋12 𝑋2 + 𝑅𝑔2 𝑋1 + 𝑋2
⟹ 𝑍𝑡𝑕 = 2 + 𝑗
𝑅𝑔 + 𝑋12 𝑅𝑔2 + 𝑋12
𝑅𝑔 𝑋12
1 ⟹ 2 = 𝑅𝑢 ⟹ 𝑅𝑔 𝑋12 = 𝑅𝑔2 𝑅𝑢 + 𝑋12 𝑅𝑢 ⟹ 𝑋12 𝑅𝑔 − 𝑅𝑢 = 𝑅𝑔2 𝑅𝑢
𝑅𝑔 + 𝑋12
𝑅𝑢
⟹ 𝑋1 = 𝑅𝑔
𝑅𝑔 − 𝑅𝑢
𝑋12 𝑋2 + 𝑅𝑔2 𝑋1 + 𝑋2 2 2
𝑅𝑔2 𝑋1
2 ⟹ = 0 ⟹ 𝑋1 2𝑋 + 𝑅𝑔 𝑋1 + 𝑋2 = 0 ⟹ 𝑋2 = −
𝑅𝑔2 + 𝑋12 𝑅𝑔2 + 𝑋12
𝑅𝑢
𝑅𝑔2 𝑅𝑔 𝑅𝑔 −𝑅𝑢
⟹ 𝑋2 = − ⟹ 𝑋2 = − 𝑅𝑢 𝑅𝑔 − 𝑅𝑢
𝑅𝑔2 𝑅𝑢
𝑅𝑔2 +𝑅
𝑔 −𝑅𝑢

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Il vient donc :

𝑹𝒖
𝑫) 𝑿𝟏 = 𝑹𝒈 𝒆𝒕 𝑿𝟐 = − 𝑹𝒖 𝑹𝒈 − 𝑹𝒖
𝑹𝒈 − 𝑹𝒖

7) Calcul des valeurs de 𝑪 et 𝑳

𝑍1 = 𝑗𝑋1 et 𝑍2 = 𝑗𝑋2 .
𝑍1 = 𝑗𝐿𝜔 ⟹ 𝑋1 = 𝐿𝜔
1 1 ⟹ 𝑪) 𝑪 = 𝟑𝟑𝟑 𝐧𝐅 𝒆𝒕 𝑳 = 𝟑, 𝟑𝟑 𝐇
𝑍2 = ⟹ 𝑋2 = −
𝑗𝐶𝜔 𝐶𝜔

8) Calcul du rapport 𝜼
𝐸02
𝑃𝑢 = 𝑃𝑢 𝑚𝑎𝑥 = car ℛ 𝑍𝑡𝑕 = 𝑅𝑢 d′ après 3)
8𝑅𝑔
Soit la puissance 𝑃𝑎𝑏𝑠 qui serait absorbée par 𝑅𝑢 si ce résistor était directement branché sur le
générateur
1 𝑅𝑢 𝐸02
𝑋𝑢 = −𝑋𝑔 ⟹ 𝑃𝑎𝑏𝑠 = 2
2 𝑅 +𝑅
𝑔 𝑢
2 2
𝑃𝑢 𝐸02 2 𝑅𝑔 + 𝑅𝑢 𝑅𝑔 + 𝑅𝑢
𝜂 = 𝑚𝑎𝑥 = 𝑋 = ⟹ 𝑨) 𝜼 = 𝟑, 𝟎
𝑃𝑎𝑏𝑠 8𝑅𝑔 𝑅𝑢 𝐸02 4𝑅𝑢 𝑅𝑔

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Exercice 3
1a) Calcul du rapport 𝑽𝒆 𝑰
R3
I
I t 
0
+
 -
Ve
0
I1 R2 I1
R1

Comme 𝑖+ = 0, 𝑅3 est parcourue par 𝐼

Comme 𝑖− = 0, 𝑅1 et 𝑅2 sont parcourues par le même courant 𝐼1
 Loi des mailles :
−𝑅1 𝐼1 + 𝜀 = 𝑉𝑒 ⟹ 𝑉𝑒 = −𝑅1 𝐼1 car 𝜀 = 0
 Loi des mailles :
𝑅3 𝐼 − 𝑉𝑒
−𝑅1 𝐼1 − 𝑅2 𝐼1 + 𝑅3 𝐼 = 𝑉𝑒 ⟹ 𝐼1 =
𝑅1 + 𝑅2
𝑅3 𝐼 − 𝑉𝑒
𝑉𝑒 = −𝑅1 𝐼1 ⟹ 𝑉𝑒 = −𝑅1 ⟹ 𝑅1 𝑉𝑒 + 𝑅2 𝑉𝑒 = 𝑅1 𝑉𝑒 − 𝑅1 𝑅3 𝐼
𝑅1 + 𝑅2
Il vient :
𝑽𝒆 𝑹𝟏 𝑹𝟑
⟹ 𝑅2 𝑉𝑒 = −𝑅1 𝑅3 𝐼 ⟹ =−
𝑰 𝑹𝟐
1b) Explication du montage à résistance négative.
En convention récepteur, aux bornes d’une résistance 𝑅 , on a 𝑢 = 𝑅𝑖 avec 𝑅 > 0
Ici, aux bornes du dipôle 𝐴𝐵 , en convention récepteur, on a
𝑉𝑒 𝑅1 𝑅3 𝑅1 𝑅3
=− ⟹ 𝑉𝑒 = 𝑅 ′ 𝐼 ⟹ 𝑅 ′ = − <0
𝐼 𝑅2 𝑅2
d’où l’appellation du montage à résistance négative.
2) Equation différentielle vérifiée par 𝑰(𝒕).
Le schéma équivalent du montage est le suivant :
L R
I t 
V t 
C0 R

𝑅1 𝑅3
𝑉 𝑡 = 𝑅′ 𝐼 = − 𝐼
𝑅2
 Loi des mailles :

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𝑑𝐼 𝑞 𝑑𝐼 𝑞
𝑅 ′ 𝐼 + 𝑅𝐼 + 𝐿 + = 0 ⟹ 𝑅′ + 𝑅 𝐼 + 𝐿 + = 0
𝑑𝑡 𝐶0 𝑑𝑡 𝐶0
Dérivons l’équation précédente par rapport à 𝑡 :
𝑑𝐼 𝑑 2 𝐼 1 𝑑𝑞
𝑅′ + 𝑅 +𝐿 2+ =0
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝐶0 𝑑𝑡
𝑑𝑞 𝑑𝐼 𝑑2 𝐼 1 𝑑2 𝐼 𝑅 ′ + 𝑅 𝑑𝐼 1
𝐼= ⟹ 𝑅′ + 𝑅 +𝐿 2 + 𝐼 = 0 ⟹ 2 + + 𝐼=0
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝐶0 𝑑𝑡 𝐿 𝑑𝑡 𝐿𝐶0
Soit
𝒅𝟐 𝑰 𝑹 𝑹𝟏 𝑹𝟑 𝒅𝑰 𝟏
+ − + 𝑰=𝟎
𝒅𝒕𝟐 𝑳 𝑹𝟐 𝑳 𝒅𝒕 𝑳𝑪𝟎
L’équation différentielle est de la forme :
𝒅𝟐 𝑰 𝒅𝑰
𝟐
+ 𝟐𝝀 + 𝝎𝟐𝟎 𝑰 = 𝟎
𝒅𝒕 𝒅𝒕
3a) Condition pour que l’intensité 𝑰(𝒕) soit purement sinusoïdale
La solution de l’équation différentielle est purement sinusoïdale si le coefficient
d’amortissement 𝜆 est nul :

𝑅 𝑅1 𝑅3 𝑹𝟏 𝑹𝟑
𝜆=0⟹ − =0⟹ 𝑹=
𝐿 𝑅2 𝐿 𝑹𝟐
3b) 𝑹𝟑 est une résistance variable
𝑅3 est variable pour l’ajuster à la valeur : 𝑹𝟑 = 𝑹𝑹𝟐 𝑹𝟏
3c) La fréquence des oscillations ?
𝑑2 𝐼
𝜆 = 0 ⟹ 2 + 𝜔02 𝐼 = 0
𝑑𝑡
Solution sinusoïdale de pulsation 𝜔0 = 1 𝐿𝐶0 1 2 = 2𝜋𝑓0
La fréquence des oscillations est donc :
𝟏
𝒇𝟎 = 𝒇𝟎 = 𝟕, 𝟓𝟗 𝐤𝐇𝐳
𝟐𝝅 𝑳𝑪𝟎
4) Fonction de transfert 𝑯(𝒋𝝎) = 𝑽𝑺 𝑽𝑬
D

C 2R
R
-
A B
C +
VE Ra VS

On pose 𝑉𝑀 = 0
 Théorème de Millman en A :

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1 𝑎 𝑉𝐸
𝑉𝐴
+ + 𝑗𝐶𝜔 + 𝑗𝐶𝜔 = + 𝑉𝐷 𝑗𝐶𝜔 + 𝑉𝐵 𝑗𝐶𝜔
𝑅 𝑅 𝑅
1+𝑎 𝑉𝐸
⟹ 𝑉𝐴 + 2𝑗𝐶𝜔 = + 𝑉𝐷 𝑗𝐶𝜔 + 𝑉𝐵 𝑗𝐶𝜔
𝑅 𝑅
Or 𝜀 = 𝑉+ − 𝑉− = 0 ⟹ 𝑉−− = 𝑉𝐵 = 0 car 𝑉+ = 0 et 𝑉𝐷 = 𝑉𝑆
1+𝑎 𝑉𝐸
⟹ 𝑉𝐴 + 2𝑗𝐶𝜔 = + 𝑉𝑆 𝑗𝐶𝜔 1
𝑅 𝑅
 Théorème de Millman en B :
1 𝑉𝑆 𝑉𝑆
𝑉𝐵 + 𝑗𝐶𝜔 = + 𝑉𝐴 𝑗𝐶𝜔 ⟹ 𝑉𝐴 = −
2𝑅 2𝑅 2𝑗𝑅𝐶𝜔
Remplaçons 𝑉𝐴 dans 1 :
𝑉𝑆 1+𝑎 𝑉𝐸 1+𝑎 1 𝑉𝐸
− + 2𝑗𝐶𝜔 = + 𝑉𝑆 𝑗𝐶𝜔 ⟹ −𝑉𝑆 2
+ + 𝑗𝐶𝜔 =
2𝑗𝑅𝐶𝜔 𝑅 𝑅 2𝑗𝑅 𝐶𝜔 𝑅 𝑅
𝑉𝑆 1 𝑅
⟹𝐻= =− 1+𝑎
𝑉𝐸 1 𝑅 + 𝑗𝐶𝜔 − 𝑗 2𝑅 2 𝐶𝜔
Soit
𝑽𝑺 −𝟏
𝑯= =−
𝑽𝑬 𝟏+𝒂
𝟏 + 𝒋 𝑹𝑪𝝎 − 𝟐𝑹𝑪𝝎

Par identification on a :
𝟏 𝟐
𝑄 𝟏+𝒂
= 𝑅𝐶 𝑸=
Ω 1+𝑎 𝟐
⟹ Q2 = ⟹ A = −1
1+𝑎 2 𝟏 𝟐
𝑄Ω = 𝑸 𝟏 𝟏+𝒂
2𝑅𝐶 𝛀= =
𝑹𝑪 𝑹𝑪 𝟐
5) Calcul de 𝒂
𝐴
𝐻(𝑗𝜔) = 𝜔 Ω
1 + 𝑗𝑄 −𝜔
Ω
Le gain est tel que :
1
𝐺= 𝐻 =
𝜔 Ω 2
1 + Q2 −𝜔
Ω
Le gain est maximal quand :

𝜔 Ω 1 1+𝑎 1 2
1+𝑎 𝐚 = 𝟐𝐑𝟐 𝐂 𝟐 𝛀𝟐 − 𝟏
− = 0 ⟹ 𝜔𝑟𝑒𝑠 = Ω = ⟹ = R2 C2 Ω2 ⟹
Ω 𝜔 𝑅𝐶 2 2 𝐚 = 𝟏, 𝟖𝟖

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