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Le cœur joue le rôle de pompe permettant au sang de s’écouler à travers le réseau de vaisseaux
sanguins. Il communique avec le réseau artériel via la valve systolique.
Les premières théories, modélisant le débit sanguin dans le système artériel, considèrent les parois
de l’aorte et des grosses artères élastiques, comme une « capacité » apte à stocker transitoirement
une certaine quantité sanguine. Le réseau artériel est également caractérisé par sa résistance à
l’écoulement dont l’on rend compte par sa résistance hydraulique équivalente R. Ces modèles
globaux de la circulation sanguine permettent d’opérer une analogie avec un circuit électrique
moyennant les analogies explicitées suivantes.
𝑃(𝑡) est la pression de l’aorte, 𝑃∞ est la pression asymptotique au bout du système artériel. 𝐷 est le
débit volumique sanguin, supposé stationnaire, en provenance du ventricule gauche (ce débit est
nul lorsque K est ouvert).
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périphériques. Il en résulte une augmentation de pression jusqu’à un maximum appelé pression
systolique. On note 𝑡𝑠 la durée de la systole.
— Durant la diastole, le ventricule gauche du cœur se relâche. La valve aortique se referme et
l’aorte se vide du sang qu’elle a emmagasiné vers le reste du réseau. La pression diminue et atteint
un minimum appelé pression diastolique juste avant une nouvelle contraction. On note 𝑡𝑑 la durée
de la diastole.
Systole
On pose 𝑡 = 0 au début de la systole. On pose 𝑃(𝑡 = 0) = 𝑃0 .
4. Quel est l’état de l’interrupteur 𝐾 durant la systole ?
5. Écrire l’équation différentielle vérifiée par la pression 𝑃(𝑡). On posera 𝜏 = 𝑅𝐶.
6. En déduire l’expression de 𝑃(𝑡) en fonction de 𝑃0 , 𝑃∞ et 𝜏 durant la systole.
Diastole
À 𝑡 = 𝑡𝑠 , c’est le début de la diastole. On note 𝑃𝑚 = 𝑃(𝑡𝑠 ).
7. Quel est l’état de l’interrupteur 𝐾 pendant la diastole ?
8. Écrire l’équation différentielle vérifiée par la pression 𝑃(𝑡). On posera 𝜏 = 𝑅𝐶.
9. Déterminer l’expression de 𝑃(𝑡) durant la diastole en fonction de 𝑃𝑚 et 𝜏.
Battements du cœur
10. Représenter la pression artérielle 𝑃(𝑡) en fonction du temps durant deux battements
cardiaques. Faire apparaître les durées 𝑡𝑠 , 𝑡𝑑 et 𝑇 respectivement de la systole, de la diastole et
d’un battement cardiaque ainsi que les pressions 𝑃0 et 𝑃𝑚 .
11. Exprimer la pression systolique 𝑃𝑚 et la pression la pression diastolique 𝑃0 en fonction des
paramètres du modèle.
12. Calculer 𝑃𝑚 et 𝑃0 en mmHg pour C = 6, 03 × 10−9 m3 ·Pa−1, R = 1, 265 × 10−8 Pa·s·m−3, une
fréquence cardiaque de 70 batt/min, 𝑡𝑠 = 0, 33 s, D = 260 × 10−6 m3 ·s−1 et P1 = 7, 0 mmHg. On
rappelle que 1 mmHg = 136 Pa.
13. En moyenne les pressions systolique diastolique normales en cm Hg sont 𝑃𝑚 ⁄𝑃0 = 12⁄8.
Commenter.
14. L’expérience donne des résultats ayant l’allure des courbes ci-dessous. Commenter
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Problème 2 : Circuit en cascade
Ce problème vise à étudier un circuit en
cascade, constitué de la répétition d’un même
motif élémentaire constitué de deux résistances
𝑅 identiques, présenté sur la figure 1.
En plaçant à l’extrémité de ce circuit un
générateur de tension idéal, délivrant une force
électromotrice 𝐸 constante, on obtient le circuit
Figure 1 : motif élémentaire du circuit en
en cascade représenté sur la figure 2, composé
cascade
de 𝑛 motifs élémentaires.
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4. Déterminer 𝑈1 , 𝐼1 , 𝑈2 et 𝐼2 en fonction de 𝐸 et 𝑅.
5. Déterminer la résistance d’entrée 𝑅2 du circuit en cascade, vue depuis le générateur idéal de
tension, par simplifications successives du circuit. Retrouver la valeur de 𝐼1 en utilisant la
résistance d’entrée.
6. Calculer la puissance 𝒫𝑔 fournie par le générateur idéal de tension, en fonction de 𝐸 et 𝑅, puis
les puissances 𝒫1 et 𝒫2 reçues par les résistances aux bornes desquelles les tensions sont notées
𝑈1 et 𝑈2 respectivement sur la figure 3. Quelle puissance est reçue au total par les deux
résistances restantes ?
La suite de Fibonacci est la suite (𝐹𝑛 )𝑛∈ℕ telle que 𝐹0 = 1, 𝐹1 = 1 et pour tout 𝑛 :
𝐹𝑛+2 = 𝐹𝑛+1 + 𝐹𝑛
On précise en outre que le rapport de deux termes successifs de la suite de Fibonacci tend vers le
1+√5
nombre d’or 𝜑 = :
2
𝐹𝑛+1
lim =𝜑
𝑛→+∞ 𝐹𝑛
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