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Université d’Abomey-Calavi 2016 − 2017

Faculté des Sciences et Techniques L3-PC


Département de Physique UE5: Thermodynamique Macroscopique

TD

Exercice 1
On considère une barre métallique homogène de longueur l, de section constante s, de masse
volumique ρ et de chaleur massique constate c, sur laquelle on exerce une force d’intensité
F dans le sens de la longueur. On admet que l’état de la barre est alors bien défini par la
température T et la force d’intensité F ; ainsi, l est une fonction de F et de T

1. Soit dl l’allongement infinitésimal de la barre ; justifier que le travail reçu par la barre
est: δW = F dl avec F toujours négatif.

2. L’allongement dl de la barre correspondant à des variations dF et dT de F et T . La


chaleur reçue par la barre pendant une transformation réversible peut donc s’écrire :
δQ = K(F, T )δF + A(F, T )δT

(a) Écrire les expressions des différentielles de l’énergie totale U et de l’entropie S cor-
respondant aux variations dF et dT de F et T
∂l ∂A ∂ l 2
(b) En déduire: K(F, T ) = T ( ∂T )F et ( ∂F )T = T ( ∂T 2 )F

3. On suppose maintenant la traction adiabatique réversible.


Soit le coefficient de dilatation linéaire λ, tel que λ = 1l ( ∂T
∂l
)F
∂T
(a) Exprimer le rapport ∂F
en fonction de λ, c, ρ, s et T .
(b) Application numérique: Calculer la variation de température qu’entraîne une trac-
tion adiabatique de 100N.mm−2 d’une barre d’aluminium, à 27oC, pour laquelle :
λ = 2, 5.10−5 S.I., c = 930J/(Kg.K) et ρ = 2, 7g/cm3

4. On chauffe maintenant la barre réversiblement en maintenant sa longueur constante.


1
Soit le module d’élasticité isotherme ET défini par : ET
= sl ( ∂F
∂l
)T .

∂T
(a) Exprimer le rapport ∂F
en fonction de l, ET , et s.
(b) Application numérique : Pour la barre précédente : ET = 12.1010 N/m2 . Quelle force
par unité de surface faut-il exercer pour élever sa température de 1oC, en maintenant
sa longueur constante ?

Exercice 2
Soit une mole de dioxyde de carbone (CO2 ). On désigne par P sa pression, V son volume
molaire, T sa température absolue, U son énergie interne, H son enthalpie et S son entropie.

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On suppose que son équation d’état est celle de Van der Waals:
a
(P + )(V − b) = RT
V2
avec a et b deux constante positive et R la constante des gaz parfaits.
On donne: a = 0, 366Jm3 mol−2 ; b = 4, 29 10−5 m3 mol−1 ; R = 8, 314Jmol−1 K −1 . On choisit
T et V comme variables indépendantes.

1. Dans une transformation élémentaire quasi-statique, la chaleur élémentaire δQ reçue par


le dioxide de carbone se met sous la forme: δQ = Cm dT + ldV .

(a) Partant de l’hypothèse que dU et dS sont des différentielles totales exactes, montrer
que: l = T ( ∂P ) .
∂T V
(b) En déduire l’expression de l pour le dioxyde de carbone.
(c) En déduire que Cm ne dépend pas du volume V mais seulement de la température
T.

2. En partant d’un état initial défini par V1 et T1 , on fait subir au dioxyde de carbone une
détente de Joule-Gay-Lussac (détente à énergie interne constante), le volume final étant
V2 et la température finale T2 . On suppose que Cm ne dépend pas de la température. On
donne V1 = 1, 210−2 m3 mol−1 ; T1 = 293K ; V2 = 310−2 m3 mol−1 ; Cm = 28, 5Jmol−1 K −1 .

(a) Calculer la variation de température T2 − T1


(b) Calculer la variation d’entropie S2 − S1 . Pouvait-on prévoir le signe de S2 − S1 .

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