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DM 9 pour le 31 mai

THERMODYNAMIQUE

Problème 1 B.4.2. On note T1 la température initiale du gaz et ∆T la variation de tem-


pérature qu’il subit au cours de cette détente.
L’objectif de ce problème est l’étude de différentes détentes d’un gaz réel et
Sachant que l’on peut considérer ∆T ≪ T1 exprimer ∆T en fonction de T1 , V1
d’un gaz parfait. Les parties B et C d’une part, D et E d’autre part ne sont
et de constantes.
pas indépendantes. La partie A, l’ensemble (B + C) et l’ensemble (D + E)
B.4.3. Que peut-on dire, a priori, de la variation d’entropie du gaz ? Justifier
peuvent être traités séparément.
votre réponse.
A - Fonctions d’état d’un système fermé B.4.4. Application numérique : a = 100 SI ; R = 8, 31 J.mol−l .K−1 ; T = 300 K ;
A.1. On peut écrire les expressions des différentielles dU et d H des fonctions C 0 = 29, 1 J.mol−l .K−l ; V1 = 10 L.
d’état énergie interne U (T,V ) et enthalpie H (T, p) d’un système fermé sous la B.4.4.1. Calculer ∆T .
forme générale suivante : B.4.4.2. Quelle valeur de ∆T aurait-on obtenu avec un gaz parfait ? Justifier
votre réponse.
dU = C v d T + (ℓ − p)dV ; d H = C p d T + (k + V )d p
C - Détente de Joule Thomson (Joule Kelvin) d’un gaz réel
A.1.1. Définir les capacités thermiques à volume constant C v , et à pression
Aux faibles pressions, l’équation d’état du gaz réel défini ci-dessus peut se
constante C p à partir des fonctions U (T,V ) et H (T, p).
mettre sous la forme suivante :
A.1.2. Etablir les valeurs des coefficients calorimétriques ℓ et k pour un sys-
tème dont l’énergie interne et l’enthalpie ne sont fonctions que de la tempé- pV = RT + B (T )p avec B (T ) = b − a/RT 2
rature. ³ ´
∂p
A.2. Dans le cas général, on peut démontrer que : ℓ = T ∂T . Vérifier cette C.1. Compte-tenu d’une approximation que l’on peut faire aux basses pres-
V
relation dans le cas d’un gaz parfait. sions, montrer que l’enthalpie H du gaz peut s’écrire, en fonction des va-
riables T et p :
B - Détente de Joule et Gay Lussac d’un gaz réel
Dans un certain domaine de température et de pression, l’équation d’état H = (C 0 + R)T + (b − 3a/RT 2 )p
d’une mole de gaz réel s’écrit : (p + a/T V 2 )(V − b) = RT dans laquelle a , b et R
sont des constantes (R = constante des gaz C.2.Le gaz subit une détente de Joule Thomson au cours de laquelle il passe
³ parfaits).
´ ³ 2 ´ d’une zone où il se trouve à la température T1 sous la pression p 1 dans une
∂ p
B.1. On admettra la relation générale : ∂C v
∂V T
= T ∂T 2 V
. Vérifier son exacti-
zone où la pression est p 2 = p 1 /2 .
tude dans le cas d’un gaz parfait monoatomique. C.2.1. Préciser la caractéristique énergétique de la détente de Joule Thom-
B.2 Etablir l’expression de la capacité thermique à volume constant C v (T,V ) son.
du gaz sachant qu’elle tend vers une valeur C 0 , indépendante de T , lorsque C.2.2. Exprimer la variation de température ∆T du gaz dans le cadre des
V tend vers l’infini. hypothèses ci-dessus en fonction de T1 , p 1 et de constantes. On considèrera
B.3 Etablir l’expression de l’énergie interne U de ce gaz en fonction de T , de encore ∆T ≪ T1 .
V et de constantes. C.2.3. Application numérique : a = 100 SI ; R = 8, 31 J.mol−l .K−1 ; T = 300 K ;
B.4. On fait subir à ce gaz une détente de Joule et Gay Lussac qui fait passer C 0 = 29, 1 J.mol−l .K−l ; b = 22, 8.10−6 m3 .mol−1 ; p 1 = 2 bar. Calculer ∆T .
son volume de V1 à V2 = 2V1 .
B.4.1. Préciser les conditions expérimentales qui permettent de réaliser D - Application des principes de la thermodynamique à un sys-
cette détente. En déduire la variation d’énergie interne ∆U du fluide. tème fermé en mouvement
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L’objectif de cette étude est d’établir une expression générale permettant D.1. Définir l’énergie totale E d’un système thermodynamique.
de calculer les variations des grandeurs thermodynamiques caractéristiques D.2. Ecrire le premier principe de la thermodynamique, sous sa forme gé-
d’un gaz qui s’écoule dans un élément mécanique : conduite, tuyère, échan- nérale, pour un système fermé, en mouvement dans le champ de pesanteur,
geur thermique, turbine, compresseur, etc. qui, au cours d’une transformation ouverte, reçoit les quantités d’énergie Q
L’évolution d’un fluide gazeux dans une installation industrielle est schéma- par transfert thermique et W par transfert mécanique.
tisée par la Figure 1 ci-dessous. D.3. A l’instant t le système fermé considéré, désigné par S(t ) sur la figure
1, occupe le volume compris entre les plans AB et CD. Il comprend le fluide
contenu dans v à cet instant et le fluide qui va entrer dans v pendant la
durée d t . Son énergie totale est notée E (t ).
A l’instant t + d t ce même système, désigné par S(t + d t ), occupe le volume
délimité par les plans A’B’ et C’D’. Il comprend le fluide contenu dans v à
l’instant t + d t et le fluide qui est sorti de v pendant la durée d t . Son énergie
totale est notée E (t + d t ).
Entre les instants t et t + d t le fluide gazeux reçoit les quantités algébriques
d’énergie δQ par transfert thermique (chaleur), δW ′ par transfert mécanique
dû au travail des forces de pression d’entrée et de sortie et δW par trans-
fert mécanique avec une machine qui se trouve dans v . On suppose que le
régime stationnaire est atteint et on admet que les pressions p 1 et p 2 , res-
pectivement en amont de l’entrée dans v et en aval de la sortie de v , restent
constantes au cours du transfert du fluide. Les vitesses w 1 et w 2 du fluide,
Le fluide gazeux s’écoule dans la direction et le sens de l’axe horizontal x ′ x .
dans les conduites d’entrée et de sortie, sont constantes.
Le volume v délimité par les plans A’B’ et CD constitue un volume de contrôle
D.3.1. ρ 1 , w 1 , Σ1 ; ρ 2 , w 2 , Σ2 désignent la masse volumique, la vitesse du fluide
qui peut, éventuellement, contenir une machine : compresseur, turbine, etc.
et l’aire de la section droite des conduites, respectivement, à l’entrée et à la
Le fluide entre dans v par une conduite cylindrique dont l’aire de la section
sortie de v .
droite est notée Σ1 et dont l’axe, parallèle à x ′ x , est situé à l’altitude z 1 dans
le champ de pesanteur. Il en ressort par une conduite cylindrique, dont la Montrer, à partir d’un bilan de masse sur le système fermé considéré, entre
section droite a une aire Σ2 et dont l’axe, parallèle à x ′ x , est situé à l’altitude les instants t et t + d t , que l’on a :
z 2 dans le champ de pesanteur.
On désigne par w le vecteur vitesse des particules fluides et on admet que la ρ 1 Σ1 w 1 = ρ 2 Σ2 w 2
viscosité du fluide est négligeable, le vecteur vitesse reste donc constant en
tout point d’un plan de section droite perpendiculaire à l’écoulement. L’expression ρΣw représente le flux de masse à travers la section droite Σ
On désigne par m , p , T , E , E c , E p , U , H et S , respectivement, la masse, la d’une conduite dans laquelle le fluide s’écoule avec la vitesse w , c’est-à-dire
pression, la température, l’énergie totale, l’énergie cinétique macroscopique, le débit massique q m du fluide exprimé en kg.s−1 .
l’énergie potentielle de pesanteur, l’énergie interne, l’enthalpie et l’entropie D.3.2. On désigne par δm la masse de fluide qui traverse le volume V pen-
du fluide. Les valeurs massiques des différentes grandeurs extensives seront dant la durée d t .
représentées par des lettres minuscules. On note g l’intensité du champ de pesanteur et on fixe l’origine de l’énergie
Ces grandeurs seront affectées de l’indice 1 ou de l’indice 2 suivant qu’elles potentielle de pesanteur au niveau z = 0.
caractériseront l’état du gaz à l’entrée ou à la sortie du volume v . Par application du premier principe de la thermodynamique au fluide ga-
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zeux, entre les instants t et t + d t , établir la relation : On désigne par M la masse molaire du gaz et par ρ(x) sa masse volumique à
½· ¸ · ¸¾ l’abscisse x .
1 2 1 2
δm w + g z 2 − h 2 − w 1 + g z 1 − h 1 = δQ + δW w 1 , p 1 , T I , H1 , ρ 1 ; w 2, p 2 , T2 , H2 , ρ 2 désignent, respectivement, les valeurs
2 2 2 de : w (x), p(x), T (x), H (x), ρ(x) dans la section droite d’entrée de surface Σ1 et
D.3.3. A partir de l’expression établie à la question D.3.2, définir les condi- dans la section droite de sortie de surface Σ2 .
tions expérimentales qui permettent de faire subir au fluide une détente de E.1.On considère l’évolution d’une mole de gaz entre son entrée dans la
J OULE T HOMSON. tuyère et son passage dans la tranche d’abscisse x .
A partir de la relation générale établie à la question D.3.2 et compte tenu des
E - Détente d’un fluide gazeux dans une tuyère conditions de fonctionnement de la tuyère, établir la relation que vérifient M ,
Le fluide gazeux se détend, de manière adiabatique, dans une tuyère dans w 1 , w (x), H1 , H (x).
laquelle sa vitesse varie. La tuyère est constituée d’un tube de révolution E.2. Aucune hypothèse n’est faite sur l’équation d’état du gaz.
autour d’un axe horizontal x ′ x (voir Figure 2). On admet que chaque élément de volume du gaz subit, dans la tuyère, une
détente adiabatique réversible. Montrer que, dans ces conditions :
Zp(x)
1 2 1 dp
w (x) − w 12 + =0
2 2 p1 ρ(x)

E.3. On suppose, maintenant, que le gaz est un gaz parfait pour lequel le
rapport γ = C p /C v est indépendant de la température et on admet que son
évolution, dans la tuyère, se produit de manière adiabatique et réversible.
On pose ǫ = p(x)/p 1 et on désigne par C p la capacité thermique molaire à
pression constante du gaz.
E.3.1. Exprimer w 2(x) en fonction de : w 1, C p , T1 , M , γ et ǫ.
E.3.2. Exprimer le débit massique q m du gaz, à l’abscisse x , en fonction de :
ρ 1 , ǫ, γ, Σ(x) et w (x).
E.3.3. On suppose que la section d’entrée de surface Σ1 de la tuyère est très
grande. On peut alors considérer w 1 ≃ 0.
La section droite d’abscisse x , de la tuyère à une aire Σ(x) variable le long de E.3.3.1. Montrer que, dans ces conditions, le débit massique s’écrit : q m =
l’axe x ′ x . On admet que cette variation est assez lente pour que le vecteur K 1 σ(x) f (ǫ), expression dans laquelle K 1 ne dépend que des caractéristiques
vitesse des éléments de volume du gaz qui s’écoule reste, pratiquement, pa- du gaz et des valeurs des paramètres relatifs à l’entrée de la tuyère et f (ǫ)
rallèle à x ′ x , de même sens et que sa composante w (x) ait la même valeur est une fonction de ǫ. On explicitera K 1 et f (ǫ).
pour tous les éléments de volume situés dans une tranche de gaz, d’abscisse E.3.3.2. On admet que p(x) décroît de manière monotone quand x croît.
x , perpendiculaire à x ′ x . Après avoir étudié les variations de la fonction f (ǫ) pour 0 < ǫ < 1 montrer
On suppose que le régime d’écoulement stationnaire est atteint et on néglige que :
toute perte d’énergie, par frottement, le long des parois de la tuyère. E.3.3.2.1. Si p 2 /p 1 est supérieur à une valeur ǫ0 que l’on précisera, la section
On note H (x) l’ enthalpie d’une mole de gaz sous la pression p(x), à la tempé- Σ(x) de la tuyère doit être une fonction décroissante de x (tuyère conver-
rature T (x). gente).
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E.3.3.2.2. Si p 2 /p 1 est inférieur à ǫ0 , la section de la tuyère doit, d’abord, I.1. Représenter l’allure du diagramme de Clapeyron (P, v) de l’eau.
être une fonction décroissante de x puis devenir une fonction croissante de x On prendra soin de préciser la position du point critique C , les domaines
(tuyère convergente - divergente). liquide (L), liquide + vapeur (L + V ), et vapeur (V ).
Dans ce cas on note w 0 et p 0 les valeurs de w (x) et p(x) dans la section la
I.2. Représenter, sur le diagramme précédent :
plus étroite de la tuyère.
Exprimer p 0 en fonction de p 1 et γ et w 0 en fonction de γ, R , T1 et M . – L’allure de l’isotherme critique TC et préciser ses caractéristiques.
E.3.3.3. Application numérique : – L’allure d’une isotherme T < TC et justifier la présence d’un palier sur cette
Le gaz parfait considéré est de l’air pour lequel γ = 1, 4 ; M = 29 g.mol−1 . isotherme.
On rappelle que R = 8, 31 J.mol−1 .K−1 . – L’allure d’une isotherme T > TC .
E.3.3.3.1. Sachant que p 1 = 20 bar et T1 = 2000 K , calculer w 0 et p 0 . I.3. On désigne, respectivement par : v m et h m , le volume massique et l’en-
E.3.3.3.2. Calculer, dans les mêmes conditions, la vitesse du gaz, à la sortie thalpie massique du système liquide-vapeur.
de la tuyère, où p 2 = 1 bar. Montrer que le titre massique en vapeur x est donné par l’une quelconque
des relations ci- dessous :
Problème 2 x = (v m − v L )/(v G − v L ) ; x = (h m − h L )/(hG − h L )
Etude du système liquide-vapeur I.4. On désigne par l v (T ) la chaleur latente massique de vaporisation à la
L’équilibre entre l’eau liquide et sa vapeur est caractérisé, à différentes tem- température T .
pératures, par les données suivantes : Rappeler la relation reliant l v (T ) à hG (T ) et h L (T ).

θ ◦C p s bar v L m3 .kg−1 h L kJ.kg−1 v G m3 .kg−1 hG kJ.kg−1 II - Détente adiabatique réversible d’un système liquide-
35 0,056 1,00×10−3 146,34 25,24 2560,67 vapeur
50 0,123 1,01×10−3 208,96 12,04 2587,42 On dispose d’un cylindre indéformable muni d’un piston. Le cylindre et le
100 1,013 1,04×10−3 418,42 1,673 2671,44 piston ont des parois calorifugées.
185 11,238 1,13×10−3 784,17 0,174 2778,03 On note c l la capacité thermique massique du liquide saturant.
285 69,200 1,35×10−3 1261,11 0,028 2768,83
Le piston est, initialement, fixé dans une position qui délimite un volume
– θ : température en degré Celsius V = 10 L dans le cylindre.
– p s : pression de vapeur saturante L’introduction d’une masse m = 10g d’eau dans le cylindre permet d’obtenir
– v L : volume massique du liquide saturant un système liquide-vapeur en équilibre à la température θ = 100◦ C.
– h L : enthalpie massique du liquide saturant II.1. Calculer le titre massique en vapeur x de ce système. On fait subir au
– v G : volume massique de la vapeur saturante système liquide-vapeur défini ci-dessus une détente adiabatique réversible
– hG : enthalpie massique de la vapeur saturante de la température θ à la température θ′ = 50◦ C.
II.2. Sachant que c l reste constante au cours de cette détente et égale à
I - Diagramme de Clapeyron (P, v ) du système liquide-vapeur 4, 18k J .k g −1 .K −1 , calculer le titre massique en vapeur x ? du système liquide-
de l’eau vapeur à la fin de la détente.
On désigne par P la pression du système liquide-vapeur et par v son volume
II.3. Quel titre massique en vapeur x" aurait-on dû avoir, à la température
massique.
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θ = 100◦ C, pour qu’au cours de la détente définie ci-dessus (2.) ce titre reste
constant ?
Dans la suite du problème tous les calculs se rapporteront à une masse
m = 1k g de fluide.
La capacité thermique massique c l du liquide est constante et vaut
4, 18k J .k g −1 .K −1 .

III - Modèle de fonctionnement d’une turbine à vapeur. Cycle


de Rankine
Le circuit secondaire d’une centrale nucléaire comporte les éléments sui-
vants : un générateur de vapeur, une turbine, un condenseur et une pompe
d’alimentation. Les transformations subies par l’eau dans ce circuit sont mo-
délisées par le cycle de Rankine décrit ci-dessous.
– AB : compression adiabatique réversible, dans la pompe d’alimentation, de
la pression P 1 = 0, 056bar à la pression P 2 = 69, 200bar , du liquide saturant
sortant du condenseur à la pression P 1 (état A).
– B D : échauffement isobare du liquide dans le générateur de vapeur qui
amène le liquide de l’état B à l’état de liquide saturant sous la pression P 2
(état D). IV - Préparation du combustible nucléaire
– DE : vaporisation totale, dans le générateur de vapeur, sous la pression P 2 .
Actuellement 90% des réacteurs nucléaires utilisent l’oxyde d’uranium UO 2(s)
– E F : détente adiabatique réversible, dans la turbine, de P 2 à P 1 .
comme combustible.
– F A : liquéfaction totale, dans le condenseur, sous la pression P 1 , de la va-
peur présente dans l’état F. Une des étapes du processus de sa préparation est la réduction de UO 3(s) par
III.1. Représenter le cycle décrit par l’eau dans le diagramme de Clapeyron un flux d’hydrogène provenant de la décomposition du gaz ammoniac dans
(P, v). un four à 500 K .
III.2. Le liquide étant supposé incompressible, montrer qu’au cours de l’évo- IV.1. Ecrire la réaction du trioxyde d’uranium UO 3(s) avec l’ammoniac N H3(g ) .
lution AB la température est constante, soit TB = T A = T1 . IV.2. Calculer l’enthalpie standard de la réaction à 298 K .
III.3. Calculer le titre x F et l’enthalpie massique h mF du système liquide- Exprimer ∆r H ◦ en fonction de la température pour T < 1773 K (température
vapeur sortant de la turbine (état F). de fusion de UO 2 .
III.4. Calculer les quantités de chaleur Q 1 et Q 2 reçues par 1 kg d’eau, res- IV.3. Calculer l’enthalpie standard de la réaction à la température à laquelle
pectivement, dans le condenseur et dans le générateur de vapeur. se fait la réduction.
III.5. Calculer le travail W reçu, par 1 kg de fluide, au cours du cycle. Est-elle endo- ou exothermique ?
III.6. Calculer l’efficacité e (ou rendement thermodynamique) du cycle.
UO 2(s) UO 3(s) N H3(g ) H2O (g ) N2(g )
Comparer cette efficacité à celle e C d’un cycle de Carnot décrit entre les 0
∆ f H298 (kJ.mol−1 ) -1084.9 -1223.8 -46.1 -241.8
mêmes températures extrêmes T1 et T2 .
C P0 (J.K−1 .mol−1 ) 63.6 81.9 35.1 33.6 29.1

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