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Corrigé de l’épreuve de thermodynamique du BTS 87

A – Etude de la détente et de la vaporisation

1° question :
Etat A Etat B
La variation élémentaire d’enthalpie R 22 liquide R 22 liquide
massique du fluide s’écrit : (T2 , P2 ) ( T 1 , P1 )
d h = δq + v d P
Comme le volume v est indépendant de la pression et de la température, on peut, en intégrant cette
expression, trouver la variation d’enthalpie massique du fluide, entre l’état A et l’état B :
∆ h = q A → B + v ( P1 − P 2 ) q A → B : chaleur reçue par le fluide lors de son évolution de
l’état A vers l’état B soit : q A → B = c ( T1 − T 2 ) .

Le produit P v est négligeable devant q A → B ; on en déduit : ∆ h ≅ c ( T1 − T 2 )

A.N. : ∆ h = − 42,2 kJ . kg − 1
2° question : La vaporisation du R 22 se fait à pression constante (corps pur) ; on en déduit que la
variation d’enthalpie coïncide avec la chaleur reçue par le fluide :
∆ h ' = x L v ( à T1 )
Etat B Etat C
1 kg de R 22 ∆h' 1 kg R 22 liquide + vapeur
liquide x kg à l’état vapeur
( T 1 , P1 ) ( T 1 , P1 )

3° question : Dans le détendeur, la variation totale d’enthalpie massique du fluide s’écrit :

∆ h ( 4 ) = ∆ h + ∆ h ' = c ( T1 − T 2 ) + x L v

La détente étant isenthalpique ( ∆ h ( 4 ) = 0 ) , on obtient :


c ( T 2 − T1 )
x= A.N. : x = 20,4 %
Lv
4° question : La chaleur massique q 1 reçue par le fluide au niveau de l’évaporateur s’écrit :
q 1 = ( 1 − x ) L v ( à T1 ) A.N. : q 1 = 164,6 kJ . kg − 1

B – Etude de la compression
1° question :
Une molécule de « difluoromonochlorométhane » comporte : un atome de carbone,
2 atomes de fluor,
1 atome de chlore.
Par conséquent (le carbone étant tétravalent), il faut compléter l’énumération avec un atome
d’hydrogène.
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Le R 22 a donc la formule : C H Cl F 2 .

Sa masse molaire est : M ( R 22 ) = 86,5 g . mol − 1 R


r=
Sa constante caractéristique r vaut, alors : M ( R 22 )

A.N. : r = 96,1 J . kg − 1 . K − 1
Attention ! La masse molaire doit être exprimée en kg . mol − 1 pour le calcul de r !

2° question : La compression du fluide gazeux (considéré comme un gaz parfait) est adiabatique ; on
écrit :
T ' 2 γ P 2 1 − γ = T 1 γ P1 1 − γ
1− γ
d’où l’on tire :  P1  γ A.N. : T ' 2 = 314 K
T ' 2 = T1  
 P2 
 
Remarque : Pour la suite, nous prendrons cette température et non celle indiquée aux candidats
malheureux ….

3° question : Soit w ( 2 ) le travail effectué par le compresseur par kg de R 22 débité. Ce travail


(massique) est reçu par le fluide. Le premier Principe, pour les systèmes en écoulement,
s’écrit : ∆ h ( 2 ) = q ( 2 ) + w ( 2 ) .

La chaleur (massique) reçue par le fluide lors de la compression adiabatique est nulle de sorte que l’on
peut écrire : ∆ h ( 2 ) = w ( 2 )

Le gaz est considéré comme parfait ; on écrit : ∆ h ( 2 ) = w ( 2 ) = c p ( T ' 2 − T1 ) .


γr
On remplace c p par son expression en fonction de r et de γ : c p =
γ −1
γr
On retrouve bien l’expression proposée par l’énoncé. w ( 2) = ( T ' 2 − T1 )
γ −1
A.N. : w ( 2 ) = 26,0 kJ . kg − 1

C- Refroidissement et condensation
1° question : Le fluide passe, dans le condenseur, de la température T ' 2 à la température T 2 ; il se
refroidit (de façon isobare de la température T ' 2 à la température T 2 ) et se condense totalement (de
façon isobare et isotherme).
Dans ce cas, la chaleur massique reçue par le fluide s’identifie à sa variation d’enthalpie : q 2 = ∆ h ( 3 )

ƒ Refroidissement isobare du gaz (considéré comme parfait) :


La variation d’enthalpie massique du fluide s’écrit : c p ( T 2 − T ' 2 )

ƒ Condensation totale du fluide (à la température T 2 ) :

La variation d’enthalpie massique du fluide s’écrit : − L v ( à T 2 ) (Attention au signe !)


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On obtient donc : q 2 = c p ( T2 − T ' 2 ) − L v ( à T2 ) A.N. : q 2 = − 180,4 kJ . kg − 1

2° question : Le Premier Principe s’écrit, pour 1 kg de fluide et pour un cycle :


( ∆ u ) cycle = w + q 1 + q 2

L’énergie interne est une fonction d’état : ( ∆ u ) cycle = 0


On doit donc vérifier : 0 = w + q 1 + q 2 (w : travail total reçu par le fluide)

Le travail total reçu par le fluide au cours d’un cycle s’identifie au travail total « de transvasement »
reçu par le fluide : w = w ( 2 ) ; il faut donc vérifier l’égalité : w ( 2 ) + q 1 + q 2 = 0

A l’aide des résultats numériques précédents, on montre : w ( 2 ) + q 1 + q 2 ≈ 0

Les résultats sont peu précis : L’hypothèse du gaz parfait est peut être un peu « ambitieuse !

D – Étude sur une journée


1° question : Chaque jour, on dispose d’une masse d’eaux usées égale à m eau = 700 kg

Cette masse d’eau passe de la température T a = 298 K à la température T b = 275 K .

La chaleur prélevée à l’eau s’écrit : Q 1 = m eau c eau ( ∆ T ) avec ∆ T = 298 K − 275 K


A.N. : Q 1 = 67,4 MJ
2° question :
En moyenne, chaque jour, le fluide fournit la chaleur Q 2 = − m q 2 au circuit de chauffage.
m représente la masse de R 22 qui circule dans l’installation en un jour.
Q1 Q1
Cette masse de fluide est aussi égale au rapport ; on a : Q2 =−q2
q1 q1
A.N. : Q 2 = 73,9 MJ

3° question : Pour la période pendant laquelle le chauffage fonctionnne (soit 180 jours), on estime les
besoins à 2,1 × 10 4 MJ ce qui nous donne, en moyenne, pour un jour : Q j = 116,7 MJ
Q2
Le pourcentage de besoins satisfaits est donc : soit 63 %
Qj
4° question : Chaque jour, le compresseur doit fournir au fluide un travail W = m w ( 2)

A.N. : W = 10,6 MJ
E – Bilan
1° question : Soit E l’énergie électrique totale consommée par le moteur, en un jour.
W A.N. : E = 13,4 MJ
Le travail mécanique récupérable W est tel que : η = 0,8 = .
E
2° question : Le rapport vaut :
Q2
R= ≅ 5,5
E

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