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Notion de Chaleur

Chaleur massique
La chaleur massique, notée c, est une propriété physique
des corps, est définie comme étant l’énergie calorifique
nécessaire à l’unité de masse (1g ) d’un corps pur pour
élever sa température de 1 degré.
[c] : cal g-1 °C-1 (Chaleur massique)
[c] : cal mol -1 °C-1 (Chaleur molaire)
Cas des corps à l’état gazeux

Pour les corps pur à l’état gazeux on définit :

 La chaleur massique (molaire) à pression constante


notée cp
 La chaleur massique (molaire) à volume constant
notée cv
c
cp  cv  
c
p

Cas des corps à l’état liquides et solides

cp  cv = c
Exemple :
c eau liquide = 1 cal g-1 °C-1 c eau liquide = 1 cal g-1 K-1

c glace= 0.45 cal g-1 °C-1 c glace= 0.45 cal g-1 K-1

c p air = 0.24 cal g-1 K-1 c p air = 1000 J kg-1 K-1

c v air = 0.17 cal g-1 K-1 c v air = 715 J kg-1 K-1


 air  1 . 41

Remarque :
Chaleur massique (molaire) dépend de T et de la composition
du corps
Capacité calorifique
La capacité calorifique ou thermique, notée C, d’un corps
pur est définie comme étant le produit de ça chaleur
massique (chaleur molaire) par sa masse (nombre de
mole).
C = masse*chaleur massique = nombre de mole* Chaleur molaire
C = g*cal g-1 K-1 = mole* cal mol-1 K-1
[C] : cal K-1
Chaleur molaire = masse molaire *chaleur massique

Cas des gaz : Cp et Cv Cp = m cp Cv = m cv

Cas des solides et liquides : Cp  Cv = C = m c


 Chaleur Latente de changement d’état

Condensation

Solidification Liquéfaction
Solide Liquide Gaz
Fusion Vaporisation

Sublimation
Un changement de phase s’effectue à pression et
température constantes.
La chaleur latente de changement de phase, notée L, est
l’énergie calorifique nécessaire à l’unité de masse (1g)
pour changer son état physique à pression et
température constantes.
[L] : cal / g ou cal / kg ou encore cal / mol
S  L : Chaleur latente de fusion Lf >0;
L  S : Chaleur latente de solidification Ls = -Lf <0
L  G : Chaleur latente de vaporisation LVap>0
G  L : Chaleur latente de liquéfaction LLiq = -Lvap<0
S  G : Chaleur latente de sublimation Lsub >0;
G S : Chaleur latente de condensation Lcond = -Lsub
Exemple :

La chaleur latente de fusion de l’eau à O°C sous P = 1atm


Lf = 80.4 cal / g
Ls = - 80.4 cal / g

La chaleur latente de vaporisation de l’eau à 100°C sous P = 1atm


Lvap = 535 cal / g
Lliq = - 535 cal / g
 Chaleur

Système à une seule phase


Si la température, la pression et le volume subissent des
variations élémentaires, la quantité de chaleur variera
d’une quantité élémentaire Q que nous écrivons sous la
forme :
Q = CvdT + ldV Q = f (T,V)
Q = CpdT + hdP Q = f (T,P)

Cv , Cp , l et h sont appelés les coefficients calorimétriques


QT,V = CvdT + ldV
Cv : Capacité calorifique isochore

l : Coefficient de chaleur à dilatation isotherme

QT,P = CpdT + hdP

Cp : Capacité calorifique isobare

h : Coefficient de chaleur de compression isotherme.


Cas particuliers importants
 Cas des gaz
a) Transformation isochore (dV=0)
T2

 Q v  C v dT  ldV 0 Qv  C
T1
v dT

Qv  mcv T2  T1 

b) Transformation isobare (dP=0)


T2

 Q p  C p dT  hdP 0 Qp 
T1
C p dT

Q p  mc p T 2  T1 

 Cas des liquide et solide (dP=dV =0)


T2

Q   C dT  mc T2  T1 
T1
Système à deux phases
Soit m, la masse d’un corps pur, la chaleur nécessaire pour changer
son état physique (changement de phase) à pression et à
température constante s’exprime par:
Q = m.L
Exemple

Soit une masse d’eau m à l’état solide à la température


T1. Cette masse reçoit une quantité de chaleur Q la
conduisant à l’état gazeux jusqu’à la température T2
sous la pression atmosphérique
Etat solide Etat Gazeux
T1 T2
T (°C)

T2

T vaporisation G

L+G

T fusion L

S+L
T1 S

t (s)

Q = Q 1 + Q2 + Q3 + Q 4 + Q5
Tf

Q1   mc psolide dT  mc psolide (Tf  T1 )


T1

Q 2  m. L f
Tvap

Q3   mc
Tf
pliq dT  mc pliq ( Tv  Tf )

Q 4  m. L v
T2

Q5   mc pgaz dT  mc pgaz (T2  Tv )


Tv
Notion de Travail
Pe

0 dx x
Pe

w -Fe dx -Pe Sdx  -Pe dV


2
w    Pe dV
1

[w] : Pa m3 : J
1 L atm = 10-3 1,01325105 Pa m3
[w] : L atm
1 L atm =101.325 J
Transformation réversible d’un GP
2
w    Pe dV
1
Pour une transformation réversible on a Pe = P
Il en résulte que :
2
w   1 P dV

Transformation isochore (dV = 0)


Wv = 0
Transformation isobare (P1=P2 = P)
V2
wp   P  dV   PV2  V1   ( P2V2  P1V1 )  ( nRT2  nRT1 )  nRT2  T1 
V1

wp   PV2  V1   nR T2  T1 


Transformation isotherme(T1=T2 =T)
2 V2 V2
nRT dV  V2 

w   PdV   
V
dV  nRT 
V wT   nRT ln 
 V1 
1 V1 V1

V2 P1
nRT  P1V1  P2V2 
V1 P2

 V2    nRT ln P1 
wT  nRT ln  P 
 V1   2
Transformation irréversible d’un GP
Pour une transformation réversible on a P  P e finale P 2

V2
2
Il en résulte que w irv    Pe dV  P2  dV
1
V1

Wirv  P2 V2 V1 


Représentation graphique du travail
Transformation Simple

w   1 P dV  aire   A
2

∆V>0 →W = -A (le système fourni un travail au milieu extérieur)

∆V<0 →W = A (le système reçoit une travail du milieu extérieur)


 Transformation Cyclique

Une Transformation cyclique est une série de


transformation successives avec retour à l’état initiale

P P

W Cycle <o W Cycle > o

V V
Cycle Moteur Cycle Récepteur
TV; TG; MCI MF ; PAC
Premier Principe
de la thermodynamique
Le premier principe de la
thermodynamique affirme que la quantité
d’énergie échangée entre le système et le
milieu extérieur sous forme de travail et de
chaleur est constante quelque soit la
transformation effectuée
Q+W= Constante = ∆E
 Système fermé

∆E = ∆Ec + ∆Ep + ∆U

∆Ec : Variation de l’énergie cinétique du système

∆Ep : Variation de l’énergie potentielle du système

∆U : Variation de l’énergie interne du système


Pour un système au repos : ∆Ec = ∆Ep = 0
Il en résulte que :

Q+W = ∆U

L’énergie interne, U, représente la somme


des énergies (cinétique et potentielle) de
toutes les particules à l’échelle
microscopique, (atomes et ou molécules)
1ère Loi de Joule : l’énergie interne d’un GP ne dépend
que de sa température
∆U= mCv(T2-T1)
Principe de conservation
Pour un système isolé, nous avons Q = W = 0, par
conséquent :
∆U = Q+W = 0

U2 = U1

L’énergie interne d’un système isolé reste


constante. Cela signifie que le système isolé
peut subir des transformations d’énergie
d’une forme à l’autre, mais la somme des
différentes formes d’énergies reste
constante.
Principe d’équivalence
P

1, 2

pour une transformation cyclique, l’état initial et


l’état final sont confondue donc: U2 = U1
∆Ucycle = Qcycle+Wcycle = 0

Qcycle = -Wcycle
Travail équivaut à la chaleur
Principe de l’état initial et de l’état final
D’après l’énoncé du premier principe, la variation
de l’énergie interne, ∆U , reste constante quelque
soit la nature de la transformation.
Considérons un ensemble de transformation qui
font passer un système d’un état initial 1 à un état
final 2 C

B
1
2
A

Chemin A ∆U = U2-U1 = QA+WA


Chemin B ∆U = U2-U1 = QB+WB
Chemin C ∆U = U2-U1 = QC+WC
U2-U1 = QA+WA = QB+WB = QC+WC
Mais
WA  WB  WC et QA  QB QC
Par conséquent, lorsque il existe plusieurs modes de
transformation pour faire passer un système d’un état
d’équilibre 1 à un état d’équilibre 2, la somme W + Q est
indépendante du mode de transformation « chemin suivi »
et ne dépend que de l’état initial et de l’état final.

Ce principe implique que


U est une fonction d’état
Q et W ne sont pas des fonctions d’état
Expression différentielle du premier principe
dU   Q  
 dU    Q   

 dU   U  Q  Q    

∆U = Q+W

U1 U2
 Transformations des GP

Transformation isochore (dV=0)


∆U = Qv+W 0 Q = U
V

Transformation isobare (P1=P2 = P)


∆U = Qp+Wp
wp   P V2  V1  QP = U +P(V2-V1)

QP = U2-U1 +P2V2-P1V1 QP = (U+PV)2 –(U-PV)1


h= U+PV(enthalpie) QP = h2-h1 QP = ∆h
2ème Loi de Joule : l’enthalpie d’un GP ne dépend que
de sa température
∆h= mCp(T2-T1)
Transformation Isotherme (T1= T2)
0
∆U = Q T +WT Q T = -WT

Transformation adiabatique (Q=0)


0
∆U = Q +Wad Wad = U
Relation de Mayer (GP)
Considérant une transformation isobare d’un GP de l’état
initial à l’état final
∆U = Qp+Wp
∆U= mCv(T2-T1)
Qp = ∆h = mCp(T2-T1)
-
Wp= - nR(T2-T1)
 Système ouvert
. .
.m e m2
1 (kg/s)
T2
T1 (K)
P2
P1 (bar)
V2
V1 (m3/kg)
U2
U1 (J/kg) .
Q h2
h1 (J/kg)
2
1 (m/s)
. . . . . z2
Z1 (m) EVCQWE1E2
. . . . . .
E 1 m 1U 1 1 m 112  m 1gz 1 E2m2U21m222m2gz2
2 2
. . .
WeWécoulement
. . .
Wécoulemententrée.m sortie.m 1 2

. . .
Wécoulement m1P1V1 m2P2V2
. 1

 . .
 .
.
E VC  Q   e   m U  mPV  1 m  2  mgz 
 2 
 2
Si encore on néglige Ec et Ep de la masse

. . .
Q   e m  h

Pour un système ouvert en R.E.P

Bilan de masse en R.E.P


. .
 m s  m e 0
 Bilan d’énergie en R.E.P
. . . .
Q   e   m sh s   m eh e

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