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Q + W = ∆U donc Q = ∆U – W
1,02
sachant que P2=P1⋅ V1 donc W = -20651 J
V2
et Q = 20251 J
Pour un gaz parfait dont la capacité calorifique isochore Cv est constante avec la température :
∆U = n Cv (T2 - T1)
or P2V2 = nRT2
P1V1 = nRT1
⋅ ( − )
Et par conséquent ∆U= CV V1 P2 P1
R
A.N. : ∆U = 4295 J
Grandeurs d’état – grandeurs de transfert
1) T = aP + B et Pv = RT (v : volume molaire v = V/n)
Donc P= T−b
a
δW = -PdV
expression de δW en variable P :
expression de δW en variable T :
dU = δW + δq
et donc
δq = dU - δW
Expression de δq en variable P :
( )
δq = a⋅CV − Rb dP
P
Expression de δq en variable T :
δq = CV − Rb dT
(T −b )
b) Applications numériques : le système suivant :
T1 = a P 1 + b
T2 = a P 2 + b
permet de déterminer les valeurs des constantes a et b : a = 100 K/atm et b = 200 K
Les valeurs numériques s’obtiennent alors par intégration des expressions de dU, δW et δq
dans lesquelles Cv= 5/2 R, a et b sont des constantes, indépendantes de la pression et la
température. Les bornes d’intégration sont [T1, T2] ou [P1, P2]. On obtient les résultats
suivants :
∆U = 2078,6 J
WAC = 1152,6 J
QAC = 926 J
Dans ce cas :
Donc finalement :
dW = -PdV = -RdT
Et
W = -R(T2 – T1) = -831,4 J
δq = du – δW
donc
δq = (Cv + R) dT = Cp dT = dH (car Cp – Cv = R : relation de MAYER)
Et
Q = ∆H = Cp (T2 – T1) = 7R /2 (T2 – T1)= 2910 J
La chaleur échangée à pression constante est égale à la variation d’enthalpie du système (voir
cours)
4) La succession des transformations AB (question 2) et BC (question 3) définit un trajet
(ABC) différent du trajet AC de la question 1. Cependant les deux trajets ont les mêmes états
initiaux et finaux. On constate que
Ce résultat illustre le fait que l’énergie interne est une fonction d’état dont la variation est
indépendante du chemin suivi.
On a également les résultats suivants :
QABC ≠ QAC
WABC ≠ WAC
c’est à dire que la quantité de chaleur et le travail échangés par le système avec l’extérieur
dépendent des trajets suivis et ne sont donc pas des fonctions d’état à la différence de U.
Par contre la somme (W + Q) possède la même valeur quel que soit le trajet puisque :
W et Q ne sont pas des fonctions d’état mais la somme (W + Q) en est une : elle est d’ailleurs
égale à la variation de la fonction d’état énergie interne d’après le premier principe.
D’après l’énoncé, le gaz parfait subit une compression adiabatique et réversible (on enfonce
lentement) en système fermé donc la loi de LAPLACE peut s’appliquer :
P V γ =Cte
Le travail reçu par le gaz est directement égal à la variation d’énergie interne d’après le
premier principe :
δW = dU –δq = dU car δq = 0 dans une transformation adiabatique
et
W = nCv(T1 – T0) = 414,7 J
Par contre, la transformation est toujours adiabatique et si on appelle W’, le travail reçu par le
système au cours de cette transformation, on a :
W’ = ∆U’ = 2W = 2 ∆U
Donc
n Cv (T’1 –T0) = 2 n Cv (T1 – T0)
P0 P0 P2 P1
Résistance Résistance T2 T1
électrique T0 T0 électrique
V0 V2 V1
II V0 I II I
(paroi calorifugée)
• Dans l’état initial, la pression est identique sur chaque face du piston dans les deux
compartiments : PI = PII =P0 (le piston est arrêté).
Pendant la transformation, le déplacement du piston est très lent, donc la transformation est
quasistatique. : on a toujours PI = PII (≠ P0 évidemment) de part et d’autre du piston.
Dans l’état final, la relation précédente est vérifiée : P1 = P2. Or, d’après l’énoncé P1 = 2 P0.
Donc dans l’état final : P1 = P2 = 2P0.
le compartiment II : ∆U (II) = WII + QII + Wel = WII + Wel car le système est calorifugé
le compartiment (I+II) : ∆U(I+II) = Wel car le système (I + II) est calorifugé et sans variation
de volume (le volume total est conservé donc W = 0).
Or l’énergie interne est une fonction d’état extensive c’est à dire que pour un système
constitué de deux sous systèmes adjacents I + II, on a : U I+II = UI + UII et donc
et donc
∆U (I) + ∆U (II) = Wel (d)
ce qui signifie évidemment que le travail mécanique reçu par le compartiment I est l’opposé
de celui qui est cédé par le compartiment II : WI = -WII.
Remarques importantes :
- Le premier principe considère toutes les formes d’énergies échangées par le système avec
l’extérieur, c’est à dire le travail mécanique des forces pressantes, la quantité de chaleur et
également le travail électrique, Wel, quand il y en a (comme dans ce cas).
1− γ
T P γ =cte
c’est à dire que la température T1 s’obtient par :
γ −1
P γ
T1=T0 1
P0
A.N. : T1 = 363,5 K
∆U = WI = nCv(T1 – T0)
Sachant que le nombre de moles se calcule par : n = P0V0/RT0, et que Cv = 5/2 R on obtient :
∆U (I) + ∆U (II) = Wel = nCv(T1 – T0) + nCv (T2 – T0) = nCv (T1 + T2 –2T0)
Wel = nCv2T0
C’est à dire
Vidange
Système dans l’état initial (états 0):
Compartiment (1) : T1(1) = 293,15K car comme la paroi est conductrice, la transformation est
ISOTHERME
P1(1) = 1,0 bar car à l’équilibre la pression dans le compartiment (1) est
égale à celle de l’extérieur
V1(1) = ?
n1(1) = ?
P V γ =Cte
1
γ
(1) P 2
(0)
V 2 = (1) ⋅V(20) = 11,326 l
P2
(1) P 2 ⋅V 2
(1) (1)
T2 = = 278,93 K
n 2 ⋅R
(1)
Le volume du compartiment (1) à l’état final V1(1) peut alors se calculer car le volume total
(1 + 2) est constant pendant la transformation :
(1) P1 ⋅V1
(1) (1)
n1 = (1)
= 0,1364 mol
RT1
Commentaire : exercice très facile avec le corrigé sous le yeux mais assez délicat à trouver
tout seul !!
Transformations du gaz parfait
2)
Trajet AB : adiabatique réversible
Les hypothèses de la relation de LAPLACE sont vérifiées donc :
γ
V
PB = A ⋅ PA = 62,8 bar
VB
Les températures TA et TB s’obtiennent grâce à la relation des gaz parfaits :
TA = PAVA/R = 300,68 K
TB = PBVB/R = 755,3 K
QAB = 0
donc d’après le premier principe : WAB = ∆U = nCv(TB – TA) = 9515 J
Trajet BC : isochore
WBC = 0
QBC = + 1046 J (d’après l’énoncé)
PD
W CD=−QCD=RT DLn
PC
sachant que TD = TC et PD = PA = 2,5 bar
WCD = -QCD = -22007 J
Réfrigérant
dUsyst=δQ+δW= δW
dS=δSR+δSc= δSc
Puisque δSc est toujours ≥0 et -PdV>0 (dV<0 car compression), le travail sera minimun
lorsque:
Le 1er Principe s’écrit alors: u2S-u1=(W/m)min=17.26kJ/kg où u2S est l’énergie interne de l’état
final lors de la transformation isentropique.
2
2s
Compression réelle
1
s
Compression
isentropique
Déterminer la variation d’entropie du système des deux gaz en fonction des températures T1 et
T2 de l’oxygène dans chaque récipient.
On donne: Cp=7/2R
O2 O2
n=0.5 n=0.5
mole mole
V1=10 l V2=15 l
P=1 atm P=1 atm
Solution
Puisque les 2 récipients sont calorifugés, il n’y a pas d’échange de chaleur avec le milieu
extérieur. Par contre, la quantité de chaleur cédée par le gaz “chaud” de température initiale
T2 (T2>T1) est égale à la quantité de chaleur reçu par le gaz de température T1. Soit Q2=-Q1.
A l’équilibre, la tempéture du mélange est T et on obtient que:
T1 + T2
nC p (T - T2 ) = nC p (T1 - T) et donc T =
2
T
∆S1 = nC P ln
T1
T
∆S1 = nC P ln
T2
T T T2 T
∆S = nC P ln + ln = nC P ln = 2nC P ln
T T T T TT
1 2 1 2 1 2
Application numérique:
Pv 1
Dans le récipient 1: T1 = = 240.4K
nR
Pv 2
Dans le récipient 2: T2 = = 360.6K
nR
∆S = 0.59J / K