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Résumé
L’objectif de ce travail est de simuler un choc thermique appliqué sur différentes pièces, et ainsi de déterminer pour quelle
différence de température les pièces se brisent lors d’une trempe. Les simulations ont été faites sur Comsol, un protocole
d’essai à été mis en place et est explicité dans le support de cette exercice. Ce document permet d’expliciter les hypothèses
prises pour les simulations ainsi que les résultats associés.
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pour laquelle l’éprouvette casse. C’est pourquoi nous étudions
cette valeur de température par incrément de 20°C à partir
de 200°C jusqu’à la casse de l’éprouvette.
– Symétries
De même que pour l’aspect mécanique nous possédons aussi
les mêmes symétries pour l’aspect thermique. Ces symétries
imposent un flux nul où les symétries sont imposées.
– Flux de chaleur convectif
Comme le matériau est trempé dans un bain d’eau glacée
(T = 0°C) et que la pièce est à une température initiale supé-
rieur à 200 °C nous aurons donc un choc thermique. On peut
émettre l’hypothèse que le bain d’eau glacé impose sa tempé-
rature aux parois de l’élément à tremper. Ceci peut se traduire
par un nombre de Biot très grand (35 < Biot < 50), au cours
de la trempe le nombre de Biot diminue au fur et à mesure
que la pièce se refroidit, cependant nous ne nous intéressons
qu’aux premiers instants de la trempe c’est pourquoi nous
émettons l’hypothèse d’un nombre de Biot constant. Ainsi,
Figure 2 – Contrainte maximum en fonction de la tempéra- nous pouvons déterminer la convection associée à ce nombre
ture de Biot qui est de 5 000 < h < 15 000 W.m´2 .K ´1 environ
pour chaque pièce car les ordres de grandeur sont similaires
conditions sont listé dans les deux sous-sections suivantes. entre eux.
– Maillage
Le maillage est testé et choisi pour que le résultat de la
contrainte maximum (pour chaque échantillon) soit indépen-
dant de la taille de la maille.
Le test utilisé consiste à augmenter la taille de la maille du
plus grossier au plus fin possible, puis en fonction de la taille
de la maille nous obtenons un résultats (la contrainte maxi-
mum au sein de la pièce) qui varie. A partir d’une certaine
taille de maille le résultat devient stable, pour optimiser le
calcul nous choisissons ce maillage.
3 Résultats simulations
Figure 3 – Géométrie réduite du cylindre dans comsol Ainsi, pour chaque échantillon nous possédons une plage
de température pour laquelle il y a rupture, ces données sont
reportées dans le tableau 1. L’incertitude sur la température
2.1 Mécanique est due à la variation du paramètre de convection.
De plus, une analyse des caractéristiques matériaux pour
– Conditions initiales la pièce en fonte à été menée (afin de réduire la taille du
Lorsque le matériau est chauffé celui-ci se dilate, c’est pour- document celle-ci n’a pas été fourni dans le rapport).
quoi les valeurs initiales de dilatations thermiques sont non
nulles pour chaque échantillons. Géométrie ∆T de rupture Incertitude sur T
– Symétries Cylindre 516 °C 33 °C
Comme indiqué précédemment des symétries sont suscep- Plaque 479 °C 20 °C
tibles d’être présentes, ainsi des conditions de symétries dans Pavé 500 °C 101 °C
Comsol peuvent être posées pour l’aspect mécanique Profil fonte 850 35°C
– Libertés
Toutes les pièces sont étudiées dans des bains d’eau glacée, Table 1 – Résultats
ainsi aucunes liaisons ne privent les pièces de leurs degrés de
liberté. Nous remarquons que pour la géométrie «Pavé» l’incerti-
tude sur la température de rupture est grande. En effet, à
2.2 Thermique cette température le coefficient α change. De plus, la simula-
tion ne permet pas d’être précis sur ce changement de para-
– Valeurs initiales mètre, c’est pourquoi cette incertitude est élevée.
La valeur initiale en température est variable. En effet, le
but de l’étude est de déterminer la variation de température
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