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TRAVAUX PRATIQUES
TRANSFERT DE CHALEUR
RAYONNEMENT
Réaliser par :
SG : 15
Le transfert de chaleur par convection est un mode de transfert de chaleur qui se produit uniquement dans
les milieux fluides en mouvement et qui présentent des hétérogénéités spatiales de températures : c’est un
transfert d’énergie dû à des mouvements macroscopiques, ainsi, on a deux formes de convections :
Convection naturel.
Convection forcée.
Dans notre cas, on dit qu’on a convection naturelle (libre) lorsque le mouvement est dû à l’action
simultanée des différences de températures du milieu et du champ de force massique, cependant, on dit
qu’on a convection libre, prenant comme exemple, un radiateur dont la température croit et la masse
volumique de l’air décroît, cet air subit une poussée d’Archimède du fait que l’air environnant soit plus
froid, donc c’est transfert d’énergie combinée à un transfert de matière.
Le transfert de chaleur par rayonnement est un mode de transfert d’énergie thermique, car c’est l’ensemble
des échanges d’énergies à distance entre les corps par ondes électromagnétiques ; ce phénomène se
manifeste sous divers aspects :
Ondes hertziennes, lumineuses, thermiques, rayons X et Gamma ou cosmique. En ce qui nous concerne, on
s’intéressera au rayonnement thermique émis par la matière du fait de sa température et au détriment de son
énergie calorifique.
L’installation :
L’installation de la manipulation est simple et robuste et permet une étude quantitative plus au moins
précise des phénomènes de rayonnement et de convection naturelle.
Compte tenu de cette faible puissance de chauffe, la chaleur fournie au caisson est négligeable. La
température ambiante à l'intérieur du caisson donnée par un thermocouple situé à la paroi peut être
considérée comme égale à celle du caisson.
Instruments et commandes :
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Le caisson et relié au panneau de contrôle par un tuyau en cuivre de grand diamètre intérieur. La pompe à
vide est montée sur un support élastique.
On fixe la valeur des pressions absolue par des vannes de commutations, la pompe à vide nécessite une
alimentation en courant alternatif : 220V, 50Hz
Les fils des thermocouples sont banchés su un appareil indicateur à compensation automatique de soudure.
Coefficients de correction :
La longueur nominale de l'élément est de 160 mm et 6,35 mm de diamètre, ce qui donne une surface
nominale de 31,92 cm2. Il y a également lieu d'inclure les surfaces des deux extrémités de l'élément qui
totalisent 0,63 cm2, d'où la surface totale: A = 32,55 cm2.
Toutefois, la surface exacte doit être calculée en utilisant les dimensions exactes indiquées sur la fiche
technique livrée avec chaque appareil. Il y a lieu de tenir compte également des pertes de chaleur le long
des câbles conducteurs de l'élément, ainsi que les câbles supportant l'élément. Le phénomène est complexe.
La chaleur est transmise le long du conducteur en cuivre, et ensuite radialement vers la surface de la gaine
recouvrant le conducteur où elle est dissipée par rayonnement et par convection.
Une bonne approximation pour l'effet des câbles peut être obtenue en les supposant comme équivalent à
l'effet combiné d'un conducteur et d'une augmentation de surface. Le facteur de conductivité est équivalent
à une perte est de 0,0004 (6s - 6v), tandis que la surface équivalente est de 0,02 A.
Les pertes de chaleur dans les câbles d'alimentation de l'élément correspondent à 4% de la puissance
fournie mesurée. Tenant compte de toutes ces corrections, nous pouvons écrire :
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Notation, références et coefficient de correction :
Différence de température s - v K
Viscosité Poise
G Gravité cm/s2
E Facteur d'émissivité /
Nu Nombre de Nusselt /
Pr Nombre de Prandtl /
Gr Nombre de Grashof /
Etude du rayonnement :
La loi s'énonce en définissant que le rayonnement total d'un corps noir est proportionnel à la puissance 4 de
sa température absolue, on écrit :
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= * E * (4s - 4v)
Et on suppose que la surface de l'élément est faible par rapport à celle de l'enceinte.
L'élément perd de la chaleur par rayonnement et par convection, et afin d'isoler les pertes par rayonnement,
il est nécessaire d'éliminer la convection. Compte tenu du fait qu'il est impossible d'éliminer complètement
la convection, même aux plus faibles pressions atteintes avec l'appareil, la méthode employée pour
déterminer la valeur exacte des pertes par rayonnement est d'observer la variation de la température de la
surface de l'élément, en fonction de la pression, pour une quantité constante de chaleur fournie (la
température de l'enceinte reste sensiblement constante).
L’élément chauffé échange de la chaleur avec le milieu environnant par rayonnement et par convection.
Pour isoler le phénomène de convection, il est nécessaire de prendre en compte les pertes en rayonnement
et calculer l’émissivité de l’élément. D’après la théorie moléculaire, les pertes par convection restent
appréciables mêmes aux très basses pressions. « L » valeur minimale que l’on peut atteindre dans le
caisson est au environ de (1/25000) de la valeur maximale pouvant être utilisée, par contre, les pertes par
convection minimales représentent (20%) des pertes maximales. Donc mêmes aux très basses pressions, les
pertes par convection ne peuvent pas considérées comme négligeables. Ainsi, une bonne estimation des
pertes par rayonnement peut être obtenue en observant l variation de la température de la surface de
l’élément en fonction de l pression, et en l’extrapolant à pression nulle.
LA relation entre l’énergie fournie et la température de surface peut être déterminé pour une gamme de
températures bien définie, les résultats sont portés sous forme de courbes
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On peut ainsi calculer les pertes par rayonnement en donnant à l’émissivité une certaine valeur supposée ou
calculée et de tel, en isolant les pertes par convection seules.
Il est bien connu que l’on peut décrire les phénomènes de convection par des nombres sans dimension à
savoir :
d : diamètre de l’élément
g : accélération de la pesanteur
: s - r
: Densité du gaz
Etude de rayonnement :
BUT :
Mode opératoire :
MANIPULATION :
• Chauffer l'élément en augmentant la tension et prélever les valeurs du tableau en gardant la même
Tension
I= 0,78 A, V= 9 volts
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s (°c) 103 107 114 119 130 139 154
v (°c) 19 19 19 19 20 20 20
Pabs =0
O=f(P0.25)
160
140
120
100
O(K)
80
60
40
20
0
0 1 2 3 4 5 6
P0.25
s = 158.2
v = 21.6
= 136.6 k
= 1 * 0.2+ 2 * 0.8
E= / * (4s - 4v)
323.15 19.26
273.15 17.19
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306
D’où E = 0.98
Cette valeur est proche de l’émissivité d’un corps noir, cependant on peut le considérer comme un corps
noir qui est le radiateur idéal
BUT :
MANIPULATIONS :
V (volts) 3 5 8 11.2
s (°c) 32 52 92 139
v (°c) 19 19 19 19
(k) 13 33 73 120
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Log (Nu) -2.017 -2.99 -2.95 -2.9237
Nu= (h*d/k)
Gr= (a*g**d3*2*-2)
a = 1/v
g = 9.81 m/s2
: s - r
= P / (2150*v)
O=f(Q)
140
120
100
O(K)
80
60
40
20
0
0 1 2 3 4 5
Q(W)
V (volts) 3 5 8 11.2
s (°c) 33 54 97 149
v (°c) 19 19 19 19
(k) 14 35 78 130
m (°c) 26 36.5 58 84
9
(m2/s) 16.22 17.24 19.23 22.02
O=f(Q)
140
120
100
O(K)
80
60
40
20
0
0 1 2 3 4 5
Q(W)
10
T (°K) 223,15 273,15 323,15 373,15 423,15 473,15 523,15 573,15
Conclusion
Toutes les substances naturelles rayonnent thermiquement et ceci suivant des lois différentes, cependant
d’une substance les lois de la physique décrivent l’émission du cops noir. Ainsi, on estime l’énergie émise
par les différents corps relativement à ce que émettrait le cops noir dans les mêmes conditions à l’aide de
coefficients appelés émissivités.
De façon générale, l’émissivité des substances naturelles dépend de leur nature physicochimique et de leur
état de surface géométrique (défaut de planéité et rugosité)
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