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électrochimique
INTRODUCTION :
Cette dernière solution est la plus employée ; elle peut être obtenue en
utilisant des peintures oxydantes ou en mettant le métal généralement
des aciers doux, en contact avec une solution basique
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TP N°1 de corrosion passivation chimique et
électrochimique
BUT DU TP :
Mode opératoire :
préparer une électrode en fer (décaper à l’aide du papier abrasif,
rincer avec une eau distillée et la sécher),
préparer une solution de nitrate de potassium KNO 3 1,25 M
acidifiée avec l’acide nitrique HNO3 jusqu’à pH = 2,5
placer l’électrode du fer ainsi qu’une électrode de référence (au
calomel) et une contre électrode en platine dans la solution déjà
préparée
lier ce dispositif à un potentiostat PRT 10-0.5 TACUSSEL
parboter la solution par l’azote
le logiciel commence à tracer les graphes I=f(E), E=f(log i )
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TP N°1 de corrosion passivation chimique et
électrochimique
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TP N°1 de corrosion passivation chimique et
électrochimique
Analyses et commentaires :
On peut distinguer dans la courbe I=f( E) trois zones :
La zone 1 :E € [-1,024….-1] :
Le courant I est négatif, il correspond donc à une réduction au niveau de
l’électrode en fer ; on observe un dégagement gazeux H2 issu de la
réaction de réduction suivante :
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TP N°1 de corrosion passivation chimique et
électrochimique
Interprétation :
Si l’on plonge du fer dans de l’acide nitrique concentré, le métal est
violemment dissous et il se produit un fort dégagement d’hydrogène.
Cependant, la réaction s’arrête assez rapidement et la vitesse de
corrosion tend à être pratiquement nulle.
À la surface du métal, une couche passive, empêche la mise en
solution des ions Fe2+. Cette couche très mince, de l’ordre d’un
nanomètre, serait due à la formation d’un composé d’adsorption
contenant des ions métalliques et des ions OH-. Elle joue le rôle d’une
barrière empêchant le transport des ions métalliques vers l’électrolyte.
La couche protectrice n’est pas suffisamment dure pour assurer la
protection du fer c’est pour sa qu’au-delà de 1.75 volt, la couche d’oxyde
peut se dissoudre et la corrosion reprend.
On tire de la courbe I=f(E) :
© Ecorr= -1,024 V
© Icorr= -1,3653 e(-5) A
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TP N°1 de corrosion passivation chimique et
électrochimique
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TP N°1 de corrosion passivation chimique et
électrochimique
Interprétations et résultats :
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TP N°1 de corrosion passivation chimique et
électrochimique
Le sens de déroulement des réactions électrochimique :
Mode opératoire :
On met 40 ml d’acide nitrique concentré dans un bêcher, on relie
les électrodes (électrode de fer et électrode ECS) à un millivoltmètre puis
on fait barboter par l’azote, et on plonge les deux électrodes.
On ajoute successivement des volumes de 1 ml d’eau distillée et
on prend les valeurs des potentiels correspondantes.
Voici les résultats obtenus :
observation
Le volume d'eau E(mv)
Une réaction instantanée d’oxydation puis
850
une passivation
0
Rien
1 829
/
2 846
/
3 826
/
4 815
/
5 856
/
6 868
/
9 850
Dégagement de vapeur nitreux
10 865
rien
11 873
12 860 /
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TP N°1 de corrosion passivation chimique et
électrochimique
/
13 883
/
14 915
/
15 850
/
16 860
/
17 866
/
18 857
Particules en suspension
19 846
rien
20 867
Dégagement de gaz de couleur marron
21 896
Dégagement de gaz de couleur marron
22 869
Dégagement de gaz de couleur marron
23 867
Dégagement des gaz plus passivation
24 846
rien
25 879
/
26 897
/
27 -0.101
/
28 -0.11
Dégagement des gaz marron
29 -0.112
Dégagement des gaz marron
30 -0.115
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TP N°1 de corrosion passivation chimique et
électrochimique
Analyses et commentaires :
Le potentiel du métal reste constant avec l’ajout d’eau distillée
jusqu’à un volume de 27ml d’eau ou on voit une chute brusque de
potentiel (- 0.101) puis elle reste constante avec l’ajout d’eau.
On conclue donc que la vitesse de corrosion augmente avec l’ajout
de l’eau distillée jusqu’à une valeur de volume ou il y à apparition d’une
couche protectrice du métal.
Interprétation :
L’acier inoxydable est un acier qui se passive en surface, il contient
un minimum de 13% en masse de chrome. D’autres éléments sont
fréquemment ajoutés, notamment le nickel qui présente la même
structure que le fer, à savoir cubique à faces centrées, et qui facilite donc
l’introduction du chrome dans ce dernier.
La résistance à la corrosion est donc due paradoxalement à la
faculté qu’a le chrome à s’oxyder au contact à un milieu oxydant tel que
l’air avec la formation d’une couche superficielle protectrice d’oxyde de
chrome.
La passivation du chrome commence avant celle du fer et exige
une densité de courant considérablement moins. Les bonnes possibilités
de passivation du chrome peuvent être données avec des alliages
contenant plus que 12 % en poids de chrome. Ceci est la base pour le
développement de tous les aciers inoxydables et résistant aux acides.
Les réactions possibles sont :
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TP N°1 de corrosion passivation chimique et
électrochimique
Conclusion :
constaté que le fer dans l’un des milieux plus oxydant (l’acide nitrique)
passivation ,mais cette coche n’est pas suffisamment dure pour assurer
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