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DANS LE BATIMENT
Janvier 2011 Construction I
Pourquoi ll’isolation
isolation thermique
Limiter les déperditions de chaleur avec l’extérieur
et accroitre le confort.
Réduire les consommations d’ énergie de chauffage
et/ou
/ de climatisation.
Préserver les ressources énergétiques.
Li it les
Limiter l émissions
é i i d gaz à effet
de ff t de
d serre.
Définitions
La chaleur est une forme d’ énergie liée à un état
d’agitation entre particules à l’échelle
microscopique.
La température
p est un indicateur de l’agitation
g
moléculaire, et elle est mesurée en [C˚] ou [K˚].
Deux corps de températures différentes mis en
contact donnent lieu à des échanges thermiques. Le
corps le plus chaud cède de la chaleur au plus
froid.
Définitions
Il existe trois modalités d’ échange
thermique:
La conduction: transfert de
l’agitation par chocs
i
intermoléculaires.
lé l i
La convection: transfert de matière
entre zones chaudes
h d et froides.
f d
Rayonnement: émission ou
absorption de rayons
électromagnétique.
Définitions
La chaleur spécifique ‘c’ est la quantité de
chaleur nécessaire pour augmenter de 1 K˚
(Kelvin) la température de 1 kg d’un corps donné.
Elle est mesurée en [kJ/kg.K˚]. Dans ce cas ‘c’ est
une chaleur spécifique massique. De même, on
peut définir une chaleur spécifique volumique,
mesurée en [kJ/ m3.K˚].
Définitions
Capacité thermique
o Pour chauffer une masse m [kg] g d'un
matériau de chaleur spécifique c [J/kg.K˚],
p
de la différence de température DT [[K˚],], il
faut une quantité de chaleur Q [J] donnée
par l'expression:
p p
q = m · c · DT
o Le produit C = m · c est la capacité
thermique du corps considéré [J/K˚]
Convection
Les échanges thermiques sont dus aux
déplacements macroscopiques d’un fluide.
Les différences locales de température
entrainent des variations locales de densité
ce qui donne naissance à des courants de
convection qqui vont réchauffer ou refroidir
d’autres régions du fluide.
Convection
Le flux de chaleur Qc reçu par la surface
d’un corps en contact avec l’air (par
convection) est donné par:
Qc=αc ((T-Tair)
αc le coefficient de convection [W/ m2.K˚].
Tair température de ll’air
air.
T température à la surface du corps.
Rayonnement
LLa chaleur
h l se transforme
f en énergie
é i rayonnante
et se transmet de corps en corps sans support
réel
réel, mais par ll’intermédiaire
intermédiaire dd’ondes
ondes
électromagnétiques.
Le flux de chaleur Qr reçu par une surface lors
d’un échange thermique par rayonnement entre
2 corps de températures T2 et T1 est donné par:
Qr=αr f (T2-T1) (T2>T1)
αr le coefficient de rayonnement.
y
f facteur de forme.
Conduction
La chaleur est transmise de proche en proche
à l’intérieur d’un corps par le mouvement
local des particules sans déplacement global
de matière à l’échelle macroscopique. Elle
conduit à l’uniformisation des températures.
Conduction
Le flux de chaleur
par unité de surface
1m
et unité de temps Q
traversant le corps T1
T2
du plan 2 au plan
1est donné par:
Q= λ (T2-T1)/e ; 1m Q
((T2>T1)
e
Conduction
Conductivité
C d i i é thermique
h i λ:
Quantité de chaleur
passant en 1 seconde
au travers de 1 m²
d'une couche de
matériau homogène de
1 m d'épaisseur, soumis 1K
à une différence de
température de 1
degré, donné en [W/m 1m
K˚]
Conduction
λ traduit
t d it l’l’aptitude
tit d d’d’un matériau
té i à ttransmettre
tt
de la chaleur. Plus λ est faible plus le matériau
est isolant.
Pour l’air, λ vaut 0.023, d’où le rôle important
des lames d’air dans l’amélioration de l’isolation
des murs.
murs
La résistance thermique est donnée par
ll’épaisseur
épaisseur d d’une
une paroi sur sa conductivité
thermique et exprimée en [m2.K˚/W].
(T2-T1)= Q(e/λ)
Plus La résistance thermique est élevée meilleur
est la performance thermique de la paroi.
Conduction
Au voisinage
A ii d
de lla surface
f de
d séparation
é i
fluide/solide, il se produit une chute de
température importante,
importante même si la masse du
fluide est à température uniforme.
Pour rendre compte de l’ l écart de température
entre les deux ambiances de chaque côté du
mur, on définit la résistance thermique
superficielle notée 1/h.
(T2-Tair2)= Q(1/h)
Tair2 température de l’air sur la face 2.
T2 température
p sur la face 2.
Température d’ambiance et
Température résultante
La température d’ambiance est la moyenne
de la température radiante et la
température de l’air, calculée en air calme.
La température
p résultante est une
température fictive, égale à la température
d’ambiance qqui,, en air calme,, donnerait la
même sensation de confort que celle
esse e réellement.
ressentie ée e e .
Confort thermique d
d’hiver
hiver
La température d’ambiance moyenne,
calculée au centre du local à 1,25m de
hauteur, est fixée à 19˚C.
La différence de température
p entre la face
du corps tournée vers la paroi froide
pp
considérée et la face opposée, , qqui est
réputée à la température d’ambiance
oye e, ne
moyenne, e do
doit pas dépasse
dépasser 4˚C.
C.
Confort thermique d
d’hiver
hiver
La différence entre la température du sol et
la température de l’air ne doit pas
exceder5˚C.
Confort thermique d
d’été
été
La température d’ambiance moyenne,
calculée au centre du local à 1,25m de
hauteur, ne doit pas dépasser 25 à 27˚C
pour les climats tempérés, 28 à 30˚C pour
les climats chauds et secs.
Les critères de température
p d’ambiance
orientée vers les parois chaudes et de sol
cchaud
aud so
sont les
es mêmes
ê es que pou
pour l’hiver.
ve .
La condensation
LLa construction
i d i répondre
doit é d à des
d
exigences de condensation selon la
destination des locaux.
locaux
Dans les pièces de service (cuisines, salles
d’eaux buanderies),
d’eaux, buanderies) on n’admet que des
condensation passagères, et à condition
qu’elles
qu elles ne provoquent pas une détérioration
des parois.
Dans les autres pièces,
pièces la condensation est
admise uniquement sur les parois vitrées.
La condensation
À une température donnée, l’air ne peut
contenir à l’état de vapeur qu’une quantité
d’eau inferieure à un maximum appelé
masse de vapeur saturante. Au-delà de ce
maximum, la vapeur se condense en liquide.
La masse de vapeur p saturante augmente
g
avec la température.
les condensations peuvent être minimisées en
ventilant correctement les logements.
Les déperditions
Il existe cinq principaux types de déperditions:
o Déperditions par les parois des murs et toitures.
o Déperditions linéiques à travers les liaisons
entre p parois ou entre p parois et ossatures ((ce
qu’on appelle ponts thermiques) .
o Déperditions
épe d o s papar les
es vvitrages.
ages.
o Déperditions par les différentes menuiseries
(portes fenêtres,…)
(portes, fenêtres )
o Déperditions par renouvellement d’air.
Les déperditions
LLe coefficient
ffi i d transmission
de i i thermique
h i
d’une paroi est donné par:
K 1/RG [W/ m2.K˚]
K=1/R K˚]
RG est la résistance thermique globale:
RG=R+1/hi+1/he
Rayonnement
solaire réfléchi Rayonnement
solaire incident
Flux dû au rayonnement
y solaire
absorbé, dissipé vers l’extérieur
Rayonnement Rayonnement
solaire réfléchi solaire incident
P
Pare-soleil
l l Flux dû au rayonnement
solaire absorbé, dissipé
par la ventilation de la
lame d’air
d air
Paroi à protéger Flux dû au rayonnement solaire
absorbé, dissipé à travers la paroi
Apports de chaleur à travers les parois
transparentes
Pour ce type de paroi, en plus des facteurs
d’absorption et de réflexion, intervient le
facteur de transparence, qui atteint 85%
pour le verre ordinaire (chacun des autres
étant 7.5%).
Apports de chaleur à travers les parois
transparentes
Rayonnement
solaire incident
Flux dû au
Flux dû au rayonnement rayonnement solaire
solaire absorbé, dissipé absorbé, dissipé à
vers l’extérieur l paroi
travers la
Rayonnement y
Rayonnement
solaire réfléchi solaire entrant par
transparence
Apports de chaleur à travers les parois
transparentes
LLe facteur
f solaire
l i d’
d’une paroii est lel
coefficient global qui résulte à la fois de
ll’absorption
absorption est et de la transparence:
transparence le
facteur solaire du verre ordinaire est peu
différent du coefficient de transparence,
transparence soit
0.86.
L L’énergie
énergie traversant la paroi est égale à la
somme de l’énergie due au rayonnement et
de ll’énergie
énergie provenant de ll’écart écart de
température entre l’extérieur et l’intérieur.
Apports de chaleur à travers les parois
transparentes
L’énergie due au rayonnement est égale au
produit du rayonnement par le facteur
solaire.
l’énergie
g due à l’écart de température
p entre
l’extérieur et l’intérieur est égale au produit
q K et
du coefficient de transmission thermique
la différence des températures extérieure et
é eu e.
intérieure.
Apports de chaleur à travers les parois
transparentes
L’effet
L’ ff t de
d serre:
Le flux pénétrant par transparence, après
plusieurs réflexions partielles successives, est
presque totalement absorbé par les parois et
objets du local qui, s’échauffant, réémettent des
rayonnements calorifiques situés principalement
dans l’infrarouge (supérieure à 5 microns).
Les vitrages, même clairs, étant pratiquement
opaques aux radiations de longueur d’onde
supérieure à 5 microns, l’énergie solaire entrant
par les vitrages se trouve ‘piégée’
piégée dans le local
qui a tendance à s’échauffer: c’est l’effet de
serre.
Les protections sur les parois
transparentes
PProtection
t ti extérieure
té i opaque: l’action
l’ ti d’
d’une
protection extérieure avec ventilation de la
lame d’air est identique
q à celle d’un p pare-soleil
devant une paroi opaque: la transparence
n’intervient plus puisque aucun rayonnement
solaire nn’atteint
atteint la vitre.
vitre Le facteur solaire est
très faible.
Protection extérieure transparente:
p dans ce cas
une partie du rayonnement passe soit par
transparence directe (stores de toile), soit par
réflexion (stores à lames). Le facteur solaire est
plus élevé. Il en est de même si la protection est
assurée par un pare-soleil à lames.
Les protections sur les parois
transparentes
PProtection
t ti i té i
intérieure opaque: le
l rayonnementt
solaire échauffe la protection intérieure qui
émettra des rayonnement
y de ggrandes longueurs
g
pour lesquels la vitre n’est pas transparente et
la lame d’air s’échauffe. Le flux global
correspondant se dissipe vers la lame d d’air
air et
l’intérieur du local.
Protection intérieure transparente:
p la
transparence n’a pour effet, par rapport au cas
précédent, que de favoriser le passage directe
d’une
d une fraction du rayonnement.
Les protections intérieures sont déconseillées.
Les techniques d’isolation
d isolation thermique
L’isolation est envisageable sur tout les
éléments de la construction.
Les techniques d’isolation
d isolation thermique
Isolation des murs par l’intérieur
l intérieur
Isolation des murs par l’intérieur
l intérieur
Avantages:
A t
o Absence de modification de l’aspect extérieur.
o C ût relativement
Coût l ti t moins
i cher.
h
Inconvénients:
o Diminutions des surfaces des pièces.
pièces
o Gènes possibles: par exemple l’ouverture des
fenêtres du fait de ll’épaisseur
épaisseur additionnelle, mise en
œuvre contraignante dans le cas de prises,
canalisations ou autres équipements à démonter.
o Ne permet pas le traitement des ponts thermiques
(par exemple nez de dalle en plancher haut).
Isolation des murs par l’intérieur
l intérieur
Isolation des murs par l’intérieur
l intérieur
On peut choisir entre deux techniques:
Isolant derrière une contre-cloison maçonnée.
ç
Les panneaux composites ou complexes de
doublage.
Isolation des murs par l’intérieur
l intérieur
Isolation des murs par l’intérieur
l intérieur
Isolation des murs par l’extérieur
l extérieur
Isolation des murs par l’extérieur
l extérieur
L’isolation par l’extérieur est la meilleure
lorsque les enduits extérieurs sont
défectueux.
Elle ppermet deux opérations:
p isolation et
ravalement.
Isolation des murs par l’extérieur
l extérieur
Avantages:
o Protéger
g les murs des variations climatiques.
q
o Ne pas modifier les surfaces habitables.
Avantages:
o Gagner
g du temps
p p pour la mise en œuvre:
structure porteuse et isolation en un seul
p
produit.
o Faciliter la mise en œuvre des menuiseries,
plomberies et réseau électrique.
électrique
o Réduire les ponts thermiques.
Isolation des murs dans leurs épaisseur