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DE LA TOITURE PLATE
1 9 9 8
I S O L A T I O N
THERMIQUE DE
L A T O I T U R E P L AT E
Edition 1998
Table des matières 8. Etanchéité 19
8.1. Etanchéités anciennes 19
1. Introduction 5 8.2. Etanchéités actuelles 19
8.3. Pose de l’étanchéité 20
2. Evolution de la conception 6
2.1. Définition 6 9. Résistance au vent et protection 23
2.2. Conception de la toiture 9.1. Résistance au vent 23
traditionnelle non isolée 6 9.2. Protection de la toiture 24
2.3. Conception et exigences de la
toiture plate isolée 6 10. Ouvrages de raccord 25
2.4. Exemple 7 10.1. Les gouttières et les chéneaux 25
10.2. Les relevés 27
3. Les différentes compositions de 10.3. Les rives 28
toitures plates isolées 8 10.4. Les joints de mouvements 30
10.5. Les pénétrations en toiture
4. Le règlement thermique en et les socles 32
Région wallonne 10
11. Entretien des toitures plates 33
5. Eléments porteurs et forme de pente 11
5.1. Eléments porteurs 11 12. Ouvrages spéciaux 34
5.2. Forme de pente 12
Références 35
6. Pare-vapeur 13
7. Isolation 15
7.1. Caractéristiques des matériaux
isolants 15
7.2. Description des principaux
isolants 17
7.3. Exigences vis-à-vis des
matériaux isolants 17
7.4. Pose de l’isolation 18
Une maison plus saine où l’on se sent mieux. Fig.1 Exemple de répartition des pertes de
Sans courants d’air intempestifs, sans humidi- chaleur par les différentes parties de l’en-
té, sans coups de froid. veloppe (non isolée).
2.1. Définition 2 L’étanchéité n’ayant pas de fonction por- 5 Pour éviter l’humidification de l’isolation
tante, elle doit être placée sur un élément par la condensation éventuelle, on prévoit
Une toiture plate est une toiture se caractéri- porteur: le plancher; un écran pare-vapeur directement sous
sant par une étanchéité en matériau souple. l’isolation; cette couche imperméable a de
Elle n’est pas forcément horizontale et peut 3 Il faut pouvoir évacuer l’eau qui a tendan- plus une influence favorable sur l’étan-
avoir une forte pente. ce à s’accumuler sur la toiture, l’élément chéité au vent de la toiture;
porteur doit donc posséder une pente;
2.2. Conception de la toiture tra- 6 Dans certains cas, il faut prévoir un lesta-
ditionnelle non isolée 4 La protection contre la chaleur et le froid ge afin que la couche supérieure de la toi-
se fait au moyen d’une couche d’isola- ture ne se détache ou ne s’envole sous
Le rôle de cette toiture était principalement de tion; l’effet du vent; cette couche permettra en
protéger les habitants des phénomènes clima- plus à la toiture de ne pas être soumise
tiques (vent, pluie, neige). directement aux rayons du soleil.
Il existe deux types de toitures plates fréquem- 2 Toiture inversée Ce système est renforcé conformément aux
ment utilisés, la différence résidant dans la prescriptions du fabricant par un lestage au
position respective de l’isolation et de l’étan- La technique de la “toiture inversée” consiste à droit des zones de toiture fortement exposées
chéité: poser l’étanchéité (directement) sur le support, au vent.
et l’isolation sur l’étanchéité. La solution la
1 Toiture chaude plus classique prévoit l’utilisation de plaques La toiture inversée ne nécessite pas d’écran
de polystyrène extrudé, lestées au moyen de pare-vapeur supplémentaire. Des problèmes
La toiture chaude désigne la technique de réa- gravier ou de dalles sur plots. Le poids du les- de condensation peuvent se présenter dans les
lisation des toitures plates (la plus courante) tage doit être suffisant pour prévenir le soulè- locaux dont le climat est chaud et humide: le
qui consiste à poser l’isolation sur le support vement ou la flottaison des panneaux d’isola- comportement thermique de la toiture doit
sans prévoir de lame d’air entre les différentes tion. Le lestage protège aussi les panneaux dans ce cas faire l’objet d’une étude particuliè-
couches. En général, il faut que le support soit d’isolation contre les rayons UV. re.
préalablement vêtu d’un écran pare-vapeur.
Il existe aussi des panneaux de polystyrène La technique de la toiture inversée ne peut être
L’étanchéité est posée (directement) sur l’iso- extrudé recouverts en usine d’une couche de appliquée ni aux chambres frigorifiques, ni aux
lation et éventuellement lestée, le cas échéant mortier qui remplace la couche de lestage. bâtiments où la température excède 35°C étant
après interposition de couches de désolidari- donné le risque de condensation dans l’isolant.
sation.
e d c b a e d c b a
Par toitures chaudes, on comprend aussi la
mise en œuvre d’éléments homogènes ou de
panneaux sandwiches qui combinent les fonc-
tions de support et d’isolation.
Ce nouveau règlement remplace l’ancien K 70 - Ces calculs fournissent une estimation “sur celle-ci sépare deux ambiances dont la tempé-
Be 500. Il impose, au moment de la demande papier” de la performance énergétique d’un rature diffère de 1 °C.
de permis de bâtir, que l’auteur de projet bâtiment; la performance réelle dépend crucia-
démontre la performance énergétique du bâti- lement de la qualité d’exécution des travaux. Le niveau K désigne le niveau d’isolation ther-
ment qu’il a conçu. Ce règlement concerne: mique globale du bâtiment. Il est calculé en
Remarque : le coefficient de transmission tenant compte de la compacité du bâtiment et
■ les immeubles de logement; thermique k (1) (W/m2 K) représente la quanti- d’une valeur moyenne du coefficient k de
■ les immeubles de bureaux; té de chaleur, exprimée en J ou en W s, qui toutes les parois qui délimitent le volume pro-
■ les bâtiments scolaires. traverse, par seconde, 1 m2 de paroi lorsque tégé.
Le règlement impose surtout un niveau à ne pas dépasser pour chacun de ces deux calculs.
Pour les immeubles de logement, ces maxima sont appelés : Pour le logement, on impose une ventilation
correspondant à la norme NBN D50.001 (éd.
Niveau K 55 : pour réduire le niveau K et ainsi Valeur Be 450 : pour réduire les besoins en énergie
De 1991). De façon simplifiée, le volume d’air
satisfaire l’exigence K 55, il faut : et ainsi satisfaire l’exigence Be 450, on peut :
des locaux doit être renouvelé une fois par
■ construire des bâtiments compacts (V/AT ■ utiliser les mêmes mesures que celles prévues heure (et sept fois par heure pour les sani-
élevé); pour réduire le niveau K;
taires). Le règlement fixe les exigences de
■ placer de l’isolant dans les parois opaques ■ réduire les surfaces vitrées mal orientées (vers le renouvellement d’air pour les immeubles de
extérieures; nord, par exemple); bureaux et les bâtiments scolaires.
■ utiliser des doubles vitrages; ■ augmenter les surfaces vitrées bien orientées
■ éviter les ponts thermiques; (vers le sud, par exemple);
■ utiliser des espaces tampons (locaux non ■ limiter l’ombrage du bâtiment (l’ombre des
chauffés situés entre l’extérieur et le volume arbres, par exemple).
chauffé, garage par exemple).
■ µ est un coefficient sans dimension qui classe IV pi* > 1 500 pa Bâtiments avec une production d’humidité éle-
vée (locaux industriels, blanchisseries, pis-
indique la résistance à la diffusion de la
cines, bâtiments fortement climatisés)
vapeur d’eau qu’oppose un matériau
d’une épaisseur donnée comparée à celle * pi est la pression partielle de vapeur d’eau moyenne par an
d’une couche d’air immobile de même
épaisseur. Les valeurs µ sont étroitement Tableau 4. – Les classes de pare-vapeur
liées à la nature des matériaux. Entres
E1 E2 E3 E4
autres, les métaux et le verre ont des
2 m < µd ≤ 5 m 5 m < µd ≤ 25 m 25 m < µd ≤ 200 m 200 m < µd
valeurs µ très élevées;
■ Papier kraft revêtu ■ Feuilles de matière ■ Bitumes armés ■ Bitumes armés
■ d est l’épaisseur du matériau en mètre. d’une feuille d’alu- synthétique (PE ou avec voile de verre avec métal et joints
minium. PVC > 0,1 mm). et joints collés ou collés ou soudés
La valeur µd (m) indique la résistance qu’offre ■ Carton plâtre revê- ■ Membranes bitu- soudés. (par ex. ALU-3).
une couche de matériau à la diffusion de tu d’une feuille mineuses avec
vapeur d’eau. d’aluminium. joints fermés
■ Papier bituminé mécaniquement
(Par ex. chevau-
chement et agrafa-
ge, etc.)
Support Classe Poly- Polyst. Mousse Laine Verre Perlite Liège Remarques
climat uréthane Expansé résolique minérale cellulaire
intérieur PUR EPS PF MW CG EPB ICB
(e) (b) (b) (a) (c)
béton ou I - - E2 E2 - E2 E2
béton II - - E2 E2 - E2 E2
maigre III - - E2 E2 - E2 E2
IV E3 E3 E3 E3 (a) E3 E3
béton I E2 E2 E2 E2 - E2 E2
(de pente) II E2 E2 E2 E2 - E2 E2
léger III E2 E2 E2 E2 - E2 E2
IV E4 E4 E4 E4 (a) E4 E4
plancher I E2 E2 E2 E2 - E2 E2
porteur II E2 E2 E2 E2 - E2 E2
isolant III E2 E2 E2 E2 - E2 E2
préfabriqué IV E3 E3 E4 E3 (a) E3 E3
I pas de pare-vapeur, mais étanchéisation des joints entre panneaux avant la pose de l’isolation :
planches ou
recouvrir les joints entre pan-
panneaux II E2 E2 E2 E2 idem E2 E2
neaux avec des bandes en voile
en bois III E2 E2 E2 E2 idem E2 E2 de verre bitumé
IV E3 E3 E3 E3 (a) E3 E3
lors de la mise en oeuvre, veiller
tôles I - - - - - - -
à rendre étanches à l’air les
profilées II E1 (d) E1 (d) E1 E1 - E1 E1 joints et les extrémités des profi-
III E1 (d) E1 (d) E1 E1 - E1 E1 lés au droit des rives. E3 sur
IV E3 E3 E3 E3 (a) E3 E3 support continu pour une bonne
continuité
(a) Le verre cellulaire mis en oeuvre correctement, c.-à-d. avec des joints remplis de bitume, constitue un bon pare-vapeur. Dans le cas
d’une classe de climat intérieur IV, il est prudent de prévoir un pare-vapeur supplémentaire (type E2), sauf si le verre cellulaire est posé
en deux couches avec joints alternés et remplis.
(b) PUR : la pose d’un pare-vapeur E2 n’est pas nécessaire si les panneaux sont revêtus d’un voile de verre bitumé et posés à plein bain de
bitume.
(c) Faire attention au retrait hydrique, uniquement mettre en oeuvre des panneaux séchés à l’air.
(d) Il n’est pas nécessaire de poser un pare-vapeur E1 sur des tôles profilées en acier recouvertes de PUR ou d’EPS, pour autant qu’il
s’agisse de panneaux revêtus d’un voile de verre bitumé sur les deux faces et posés avec des emboîtements bien fermés.
(e) La classe de climat intérieur IV est limitée à 3000 Pa.
1m T Dans la construction, un matériau est dit iso- La résistance thermique R d’une couche de
lant si sa conductivité thermique est inférieure matériau isotrope d’épaisseur d (m) et de
T+ 1 à 0,065 W/m K. conductivité thermique λ (W/ m K) est égale au
rapport entre son épaisseur et sa conductivité
La conductivité thermique λ d’un matériau thermique: R = d (m2 K/W).
1m2 représente la quantité de chaleur traversant, λ
par unité de temps, un mètre carré d’un maté-
riau homogène ayant une épaisseur d’un En pratique, selon les ATG, on doit corriger la
mètre et soumis à une différence de tempéra- valeur de résistance thermique Rd trouvée par
ture de un Kelvin entre ses deux faces calcul et utiliser la valeur Ru définie comme
(1 K = 1°C). suit:
Conditionnement commercial
Panneaux rigides ou semi- Panneaux rigides avec Panneaux rigides Grains ou panneaux Panneaux
rigides, rouleaux, flocons ou sans emboîtements rigides
Origine et fabrication
Constituée de fibres obte- Obtenue par moussage Constitué de verre Constitué de minéral Ecorce de chênes-
nues à partir de verre ou de matières plastiques pur expansé expansé lièges
de roche en fusion issues de la pétrochimie
Perméabilité à l’air
Totalement perméable Très faiblement Imperméable à l’air Perméable à l’air Perméable à l’air
à l’air perméable à l’air
Réaction au feu
Non combustible (sauf Combustible Non combustible Non combustible Difficilement
si elle est recouverte inflammable
d’une couche de papier)
Sensibilité à la vermine
Les rongeurs peuvent Les rongeurs peuvent Aucun attrait Aucun attrait Les rongeurs peuvent
attaquer les panneaux attaquer les panneaux attaquer les panneaux
MW : laine minérale – EPS : polystyrène expansé – XPS : polystyrène extrudé – PUR : polyuréthane – PIR : polyisocyanurate –
CG : verre cellulaire – EPB : panneau de perlite expansé – ICB : panneau de liège.
Quelle que soit la technique de pose, il faut pla- 3 Pose avec une colle synthétique
cer la première couche de l’étanchéité immé-
diatement après avoir posé l’isolant, ce qui Les observations sont les mêmes que celles
signifie qu’à la fin de la journée de travail, l’iso- formulées pour les colles bitumineuses à froid g
i
lation doit être complètement protégée.
4 Fixation mécanique
Les différentes techniques de pose possibles Figure 11 Exemples de fixation mécanique
sont les suivantes: Cette méthode est en principe possible sur a. bac acier
tous les supports mais ne s’applique en pra- b. écran pare-vapeur éventuel
c. isolant
1 Collage au bitume tique que sur les supports en bois et les tôles d. étanchéité
profilées en acier. f. collage ou soudage de l’étanchéité sur
La colle la plus souvent utilisée est le bitume l’isolant
oxydé chaud qui se combine avec tous les Elle est compatible avec tous les matériaux g. fixation de l’isolant
matériaux d’isolation et tous les supports sauf d’isolation excepté le verre cellulaire. h. fixation de la première couche de
l’étanchéité à travers l’isolant
les tôles profilées en acier. i. fixation de l’étanchéité monocouche
L’isolation est fixée au moyen de plaquettes de
La pose des panneaux isolants doit se faire répartition et de vis autoforantes. Le nombre
dans le bitume encore chaud avant que celui-ci de points de fixation dépend de l’action du
ne durcisse. vent, des propriétés mécaniques de l’isolation
ainsi que du type et des dimensions de l’ancra-
2 Pose avec une colle bitumineuse à froid ge. La figure 11 montre deux exemples de fixa-
tion mécanique (à gauche, fixation mécanique
Cette technique est de plus en plus utilisée. Les de l'isolant et collage ou soudage de l'étan-
propriétés des colles varient fort d’un produit à chéité sur celui-ci; à droite, fixation mécanique
l’autre. de l'isolant et de l'étanchéité).
défavorable
L’étanchéité des toitures plates était ancienne- chouc styrène-butadiène- 20
ment réalisée au moyen de membranes à base styrène (SBS) donne au
oxy me
de bitume oxydé armé de feutre ou de voile de bitume des propriétés
dé
15
u
bit
verre. élastiques.
10
800 40
8.2.1 Etanchéités en bitume polymère
600 30
200
CSM polyéthylène chlorosulfoné
100
PIB polyisobutylène
Plastomères
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
CPE polyéthylène chloré
Durée d'exposition (années)
9.1. Résistance au vent Les actions du vent ont été définies dans la
norme NBN B 03-002. L’essai de résistance au
Pour résister aux efforts de succion s’exerçant vent permet par ailleurs de déterminer la résis-
sur la toiture sous l’action du vent, il importe tance au vent d’une composition de toiture
de fixer correctement les différentes couches plate déterminée. Cette information est reprise
du système. A l’origine, on avait recours au dans les agréments techniques.
lestage ou au collage au moyen de bitume
chaud. Avec les bitumes polymères, on pra- Pour limiter l’action du vent sur une toiture
tique généralement le soudage à la flamme. A plate, il faut veiller à réduire au maximum voire
l’heure actuelle, on tend de plus en plus à utili- même à exclure tout mouvement d’air sous
ser des colles à froid et des fixations méca- l’étanchéité et sous l’isolant, afin de pouvoir
niques (moins de risques d’incendie lors de la créer un effet ventouse favorable.
mise en œuvre des fixations).
C’est pourquoi il est impératif d’appliquer sur
L’importance de la résistance au vent est éga- des planchers de toitures fractionnés et per-
lement apparue à la suite des nombreuses méables à l’air un système doté d’une très
tempêtes qui ont frappé notre pays ces der- bonne résistance au vent: l’écran pare-vapeur
nières années, alors qu’entre 1940 et 1983, on qui assure l’étanchéité à l’air du plancher joue
relève peu de rafales violentes de vent (voir ici également un rôle bénéfique.
figure 18).
1400
1241 Pa 1187 Pa 1351 Pa
45 m/s 44 m/s 47 m/s
Pression dynamique de base (Pa)
1200 1081 Pa
42 m/s
932 Pa 967 Pa
1000 39 m/s 862 Pa 40 m/s 837 Pa
839 Pa
37 m/s 38 m/s 37 m/s
800
600
APP/SBS
Couche
perforée
Toutefois, si certains problèmes apparaissent La gouttière doit être placée à un niveau infé-
encore, ils sont, pour la plupart, indépendants rieur à celui de la toiture: la descente se trouve
de la composition de la toiture ou d’une quel- au point le plus bas de la gouttière. La gouttiè-
conque erreur d’exécution commise en partie re elle-même doit en général présenter une Fig. 20 Evacuation de l’eau vers la gout-
courante, mais se situent à la jonction avec les pente. tière (1) et vers le tuyau de descente (2)
rives, dans les relevés, au droit des dispositifs 1. Pente vers la gouttière
d’évacuation des eaux pluviales, des joints de 2. Pente vers le tuyau de descente
dilatation,...
1. Gouttière métallique
2. Latte en bois d’une épais-
A ces endroits, il faut assurer la continuité de seur inférieure à celle de
l’isolant avec son pare-vapeur et l’étanchéité. l’isolant pour éviter les stag-
≥ 100 mm 7 8 nations d’eau
10.1. Les gouttières et les ché- 4
3. Isolation thermique
neaux 4. Larmier rigide, en tronçons
de 1 m de long, compatible
≥ 20 mm avec le matériau d’étanchéité
10.1.1 Objet et le matériau de la gouttière
≥50 mm
≥ 20 mm
ment en vigueur et qui complètent les disposi- 7
1. Gouttière en métal ou en plas-
tions de la Note d’Information Technique 4 tique
n°183: 2. Latte en bois d’une épaisseur
inférieure à celle de l’isolant
3. Isolation thermique
■ gouttière pendante: 0 mm/m;
4. Larmier rigide (plaque métal-
≥ 50 mm
Il convient de prévoir des dispositifs de trop- Fig. 22 Gouttière pendante en métal (ou en plastique) et toi-
plein (gargouilles, débordoirs) qui assurent ture à étanchéité en matière synthétique.
l’évacuation des eaux en cas d’obstruction de
l’avaloir et préviennent de la sorte une surchar-
ge du toit ainsi que toute infiltration au droit
des coupoles, des seuils,... Les trop-pleins doi-
5
vent donc se situer à un niveau inférieur à celui
des relevés des coupoles,...
8 1. Bloc isolant ou isolation du
Les gouttières sont placées de préférence à 150 mm relevé
l’extérieur du bâtiment, afin qu’en cas de fuite 4 3 6 2. Pare-vapeur éventuel
éventuelle, l’eau ne s’infiltre pas dans les 3. Isolation thermique
locaux: l’emploi de chéneaux en béton 150 mm 4. Bande de raccord ou sous-
>90° 9
engendre des ponts thermiques difficiles à éli- couche en cas d’étanchéité
bitumineuse multicouche
miner. 5. Bavette
6. Etanchéité
7. Isolant moins épais pour per-
mettre la pose encaissée de
l’avaloir
8. Avaloir confectionné sur chan-
tier
9. Pente
1 5 7 2
4 3 5
6 ≥150mm
1 9
7
5 3 8
4 6
MUR DE PAREMENT
10.3.2 Principes généraux
MAÇONNERIE INTÉRIEURE b a
1. Profilé de rive
2. Acrotère en maçonnerie isolante
4 12
6 3. Chanfrein éventuel
4. Forme de pente isolante avec agrément technique
(ATG)
5. Panneau d’isolation
6. Isolation de la coulisse par remplissage complet ou
1 9 partiel
8 7. Isolation thermique de l’acrotère
≥ 25 mm 8. Ecoulement vers la partie courante du toit
13 9. Obturation de la coulisse (plaque de fibre ciment, p.ex)
≥ 150 mm
3 10. Pare-vapeur éventuel
10 mm 11. Forme de pente
7 12. Support
13. Protection éventuelle
50 mm
1
5 mm
2
8 à 10 mm
CORRECT INCORRECT
Fig. 73 Couvre-murs en pierre naturelle.
1. Obturation de la coulisse (plaque de fibre-ciment, par exemple)
2. Isolation thermique
Exécution correcte : l’étanchéité se prolonge sur toute la largeur du
mur, la pierre surplombe le mur et est pourvue d’un casse-gouttes.
7 12 9 8
10 6 5 4
≥ 150 mm
Les matériaux d’étanchéité, même les plus Fig. 33 Couvre-mur métallique sur étanchéité de toiture bitumineuse.
élastiques, ne sont pas conçus en principe 1. Support 8. Patte de fixation ou étrier
pour absorber les mouvements du support. Il 2. Béton de pente 9. Couvre-mur
3. Pare-vapeur éventuel 10. Chanfrein éventuel
convient dès lors de réaliser, au droit des joints 11. Etanchéité à l’air et possibilité de mouvement
4. Isolation thermique
de mouvement, une finition appropriée de 5. Première couche d’étanchéité (matelas souple en laine minérale, épaisseur
l’étanchéité, appelée couvre-joint ou étanchéité 6. Seconde couche d’étanchéité nominale : 2 x la largeur du joint)
de joint. 7. Isolant thermique 12. Pare-vapeur avec oméga
Toute toiture doit faire l’objet d’un entretien ■ la mise en œuvre éventuelle d’une couche
régulier qui comprend: de protection supplémentaire aux endroits
à circulation intense;
après l’hiver:
■ une vérification du lestage;
■ une inspection générale et une réparation
éventuelle touchant à l’apparence de après la chute des feuilles:
l’étanchéité (plis, affaissements, vieillisse-
ment,...); ■ l’élimination des feuilles mortes;
La toiture inversée peut être rendue accessible; 2 toiture-jardin: on peut aménager la toitu-
on lui donnera alors souvent une des deux re plate en espace vert. On distingue la
fonctions suivantes: toiture verte qui présente une végétation
qui ne demande aucun entretien spécial et
1 toiture-terrasse: on recouvre la toiture la toiture-jardin dont la végétation néces-
d’un revêtement de sol ouvert assurant site un entretien.
une circulation aisée et offrant à la toiture
une résistance suffisante au vent;
2
3
4
5
6
7
■ IBN
NBN B 62-002 Calcul des coefficients de
transmission thermique des parois des
bâtiments, 1997.